MATRICES. 1. Définition. 2. Matrices carrées particulières. ADDITIONS ET MULTIPLICATION EXTERNE DANS M n,p (K)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "MATRICES. 1. Définition. 2. Matrices carrées particulières. ADDITIONS ET MULTIPLICATION EXTERNE DANS M n,p (K)"

Transcription

1 JFC Mat p 1 MATRICES I GÉNÉRALITÉS 1 Définitions 2 Matrices carrées particulières II ADDITIONS ET MULTIPLICATION EXTERNE DANS M n,p (K) 1 Structure d espace vectoriel de M n,p (K) 2 Base canonique de M n,p (K) III MATRICES ET APPLICATIONS LINÉAIRES 1 Matrice d une famille de vecteurs 2 Matrice d une application linéaire 3 L isomorphisme fondamental 4 Matrice d une forme linéaire IV RANG D UNE MATRICE 1 Définition 2 Propriétés V PRODUIT DE DEUX MATRICES 1 Définition 2 Matrice de la composée de deux applications linéaires 3 Définition analytique d une application linéaire 4 Propriétés des opérations sur les matrices 5 Produit de matrices particulières 6 Polynômes de matrices 7 Polynômes annulateurs d une matrice VI MATRICES INVERSIBLES 1 Définition 2 Matrice inversible et isomorphisme 3 Caractérisations des matrices inversibles 4 Quelques propiétés 5 Inversibilité des matrices triangulaires 6 Inversibilité des matrices d ordre 2

2 JFC Mat p 2 VII CHANGEMENT DE BASE 1 Définition 2 Changement de base dans un espace vectoriel 3 Changement de base pour une application linéaire 4 Matrices semblables VIII IX PRATIQUE DE L INVERSIBILITÉ ET DE L INVERSION TRANSPOSITION 1 Définition 2 Propriétés X XI XII MATRICE SYMÉTRIQUE MATRICE ANTISYMÉTRIQUE SAVOIR FAIRE COMPLÉMENTS 1 Égalité de deux matrices 2 Extraction d une colonne ou d une ligne ou d un élément d une matrice 3 Trace d une matrice 4 Une nouvelle caractérisation des base en dimension finie 5 Simplification par une matrice inversible 6 Matrice de passage 7 Matrice d un endomorphisme de K n [X] 8 Rang 9 Interprétation matricielle des opérations élémentaires dans la méthode du pivot XIII XIV DES PHRASES OU DES RHÉTORIQUES TOUTES FAITES DES ERREURS À NE PAS FAIRE

3 MATRICES JFC Mat p 3 P mentionne des résultats particulièrement utiles et souvent oubliés dans la pratique des matrices mentionne des erreurs à ne pas faire où des hypothèses importantes ou des mises en garde Dans ce qui suit K est le corps des réels ou des complexes, E et E (et même E ) sont des K-espaces vectoriels Sauf précisions n, p, q sont des éléments de N I GÉNÉRALITÉS 1 Définitions Déf 1 On appelle matrice de type (n, p) ou de format (n, p) à éléments ou à coefficients dans K toute application de [1, n] [1, p] dans K ou encore toute famille d éléments de K indexée par [1, n] [1, p] On note M n,p (K) l ensemble des matrices de type (n,p) à éléments dans K Un élément A = (a ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ] de M n,p (K) se représente par un tableau rectangulaire de n lignes et p colonnes où figure à l intersection de la ième ligne et de la jème colonne : a ij Souvent on assimile la matrice et le tableau On écrit alors : a 11 a 12 a 1j a 1p a 21 a 22 a 2j a 2p A = (a ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ] = a i1 a i2 a ij a ip a n1 a n2 a nj a np Remarque Dans A = (a ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ], i est l indice de ligne et j celui de colonne Le plus souvent au lieu de parler de l élément A = (a ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ] de M n,p (K), nous parlerons de l élément A = (a ij ) de M n,p (K) ; a ij est le terme général ou l élément générique de la matrice A Déf 2 Soit A = (a ij ) un élément de M n,p (K) Si i est un élément de [1, n], la matrice ligne ( ) a i1 a i2 a ip est la i ème ligne de A Si j est un élément de [1, p], la matrice colonne a 1j a 2j a nj est la jème colonne de A Déf 3 1 Les matrices de type (n, n) sont appelées matrices carrées d ordres n On note M n (K) l ensemble des matrices carrées d ordre n à coefficients dans K Si A = (a ij ) est un élément de M n (K), a 11, a 22,, a nn sont les éléments ou coefficients diagonaux de la matrice A 2 Les matrices de type (1, n) sont appelées matrices lignes 3 Les matrices de type (n, 1) sont appelées matrices colonnes

4 JFC Mat p 4 2 Matrices carrées particulières Déf 4 1 In est l élément (a ij ) de M n (K) tel que : i [1, n], a ii = 1 et (i, j) [1, n] 2, i j a ij = 0 ; on parle de matrice identité ou matrice unité 2 Soit A = (a ij ) un élément de M n (K) A = (a ij ) est scalaire si : λ K, A = λ In A = (a ij ) est diagonale si : (i, j) [1, n] 2, i j a ij = 0 A = (a ij ) est triangulaire supérieure si : (i, j) [1, n] 2, i > j a ij = 0 A = (a ij ) est triangulaire inférieure si : (i, j) [1, n] 2, i < j a ij = 0 II ADDITIONS ET MULTIPLICATION EXTERNE DANS M n,p (K) 1 Structure d espace vectoriel de M n,p (K) Th 1 Si A = (a ij ) et B = (b ij ) sont deux éléments de M n,p (K) et α un élément de K, on pose : A + B = (a ij + b ij ) et α A = (αa ij ) (M n,p (K), +, ) est un espace vectoriel sur K 2 Base canonique de M n,p (K) Th 2 et déf 5 Si i appartient à [[1, n] et j à [[1, p], on note E ij la matrice de M n,p (K) dont les coefficients sont tous nuls sauf celui situé à l intersection de la ième ligne et le jème colonne qui vaut 1 La famille (E ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ] est une base de M n,p (K) C est la base canonique de M n,p (K) n p Si A = (a ij ) est un élément de M n,p (K) : A = a ij Eij donc (a ij ) (i,j) [1,n ] [1,p ] est la famille des coordonnées de A dans cette base i=1 j=1 M n,p (K) est de dimension np sur K M n (K) est de dimension n 2 sur K 1 0 Th 3 1 La base canonique de M n,1 (K) est : 0, 1,, c Les coordonnées d un élément C = 2 c 1 c n de M n,1(k) dans cette base sont : c 1, c 2,, c n 2 La base canonique de M 1,n (K) est : ( ( ), ( ),, ( ) ) Les coordonnées d un élément L = ( l 1 l 2 l n ) de M 1,n (K) dans cette base sont : l 1, l 2,, l n

5 JFC Mat p 5 III MATRICES ET APPLICATIONS LINÉAIRES 1 Matrice d une famille de vecteurs Déf 6 Soit B = (e 1, e 2,, e n ) une base de E et (u 1, u 2,, u p ) une famille d éléments de E Pour tout j dans [1, p] et pour tout i dans [1, n] on note a ij la ième coordonnée de u j dans la base B L élément (a ij ) de M n,p (K) est appelé matrice de la famille (u 1, u 2,, u p ) dans la base B On la note M B (u 1, u 2,, u p ) P M B (u 1, u 2,, u p ) s obtient en écrivant en colonne, et successivement, les coordonnées des vecteurs u 1, u 2,, u p dans la base B Th 4 P Les notations sont celles de la définition précédente n M B (u 1, u 2,, u p ) = (a ij ) j [1, p], u j = a ij e i i=1 Déf 7 Soit B = (e 1, e 2,, e n ) une base de E et u un vecteur de E de coordonnées (x 1, x 2,, x n ) dans la base B M B (u) = x 1 x 2 x n est la matrice des coordonnées du vecteur u dans la base B Dans la situation précédente on est prié de ne pas confondre le vecteur u, la famille (x 1, x 2,, x n ) de ses coordonnées dans la base B et la matrice x 1 x 2 x n 2 Matrice d une application linéaire de ses coordonnées dans la base B Déf 8 E est de dimension non nulle p et E de dimension non nulle n f est une application linéaire de E dans E, B = (e 1, e 2,, e p ) une base de E et B = (e 1, e 2,, e n) une base de E La matrice de f relativement aux bases B et B est la matrice de la famille ( (f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e p ) ) dans la base B = (e 1, e 2,, e n) Nous la noterons M(f, B, B ) M(f, B, B ) est l élément de M n,p (K) obtenu en écrivant en colonne, et successivement, les coordonnées des vecteurs f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e p ) dans la base B = (e 1, e 2,, e n) P Il convient de retenir le schéma suivant : M(f, B, B ) = f(e 1 ) f(e 2 ) f(e p ) e 1 e 2 e n

6 JFC Mat p 6 Th 5 P Les notations sont celles de la définition précédente n M(f, B, B ) = (a ij ) j [1, p], f(e j ) = a ij e i i=1 Déf 9 E est de dimension non nulle n f est un endomorphisme de E et B = (e 1, e 2,, e n ) une base de E La matrice de f dans la base B = (e 1, e 2,, e n ) est la matrice de la famille ( (f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e n ) ) dans la base B = (e 1, e 2,, e n ) On la note M B (f) M B (f) est un élément de M n (K) Th 6 P Les notations sont celles de la définition précédente n M B (f) = (a ij ) j [1, n], f(e j ) = a ij e i i=1 3 L isomorphisme fondamental Th 7 E est de dimension non nulle p et E de dimension non nulle n B = (e 1, e 2,, e p ) est une base de E et B = (e 1, e 2,, e n) une base de E 1 Si f et g sont deux applications linéaires de E dans E et α un élément de K : M(f + g, B, B ) = M(f, B, B ) + M(g, B, B ) et M(α f, B, B ) = α M(f, B, B ) 2 Pour toute matrice A de M n,p (K) il existe une application linéaire f, de E dans E, et une seule telle que M(f, B, B ) = A 3 ϕ : L(E, E ) M n,p (K) ϕ est un isomophisme d espaces vectoriels de L(E, E ) sur M n,p (K) f M(f, B, B ) P S il convient de savoir trouver la matrice d une application linéaire relativement à deux bases il convient également de savoir associer à une matrice une application linéaire Voila une phrase toute faite permettant de le faire dans le cas où A un élément de M n,p (K) Considérons l application linéaire f de K p dans K n dont la matrice relativement aux bases canoniques de K p et de K n est A Notons qu alors f = ϕ 1 (A) Th 8 E est de dimension n non nulle et B = (e 1, e 2,, e n ) une base de E ϕ : L(E) M n (K) ϕ est un isomophisme d espaces vectoriels de L(E) sur M n (K) f M B (f) P S il convient de savoir trouver la matrice d un endomorphisme relativement à une base il convient également de savoir associer à une matrice carrée un endomorphisme Voila une phrase toute faite permettant de le faire dans le cas où A un élément de M n (K) Considérons l endomorphisme f de K n dont la matrice relativement à la base canonique de K n est A Notons qu alors f = ϕ 1 (A)

7 JFC Mat p 7 4 Matrice d une forme linéaire Prop 1 E est un K-espace vectoriel de dimension n La matrice d une forme linéaire sur E, relativement à une base de E et une base de K, est un élément de M 1,n (K) donc une matrice ligne IV RANG D UNE MATRICE 1 Définition Déf 10 2 Propriétés Le rang d une matrice de M n,p (K) est la dimension du sous-espace vectoriel de M n,1 (K) engendré par les colonnes de cette matrice Th 9 Th 10 Le rang d une matrice de M n,p (K) est la dimension du sous-espace vectoriel de M n,1 (K) engendré par les lignes de cette matrice On ne change pas le rang d une matrice en effectuant sur cette matrices les opérations élémentaires sur les lignes L i L j, L j L j + λ L i ou L i λ L i avec cette fois λ non nul On ne change pas le rang d une matrice en effectuant sur cette matrices les opérations élémentaires sur les colonnes C i C j, C j C j + λ C i ou C i λ C i avec cette fois λ non nul Th 11 E est de dimension non nulle p et E de dimension non nulle n f est une application linéaire de E dans E, B = (e 1, e 2,, e p ) une base de E et B = (e 1, e 2,, e n) une base de E A est la matrice de f relativement aux bases B et B rg(f) = rg(a) ou rg(f) = rg (M(f, B, B )) Prop 2 Soit A un élément de M n,p (K) rg(a) Min(n, p) V PRODUIT DE DEUX MATRICES 1 Définition Déf 11 A = (a ij ) est une matrice de type (n, p) à éléments dans K et B = (b ij ) une matrice de type (p, q) à éléments dans K Le produit de A par B est la matrice C = (c ij ) de type (n, q) à éléments dans K définie par : (i, j) [1, n] [1, q ], c ij = On le note A B ou plus simplement AB p a ik b kj Le produit de AB n est défini que si le nombre de colonnes de A est égal au nombre de lignes de B A retenir : Type (n, p) Type (p, q) = Type (n, q) k=1

8 JFC Mat p 8 P A = (a ij ) est un élément de M n,p (K) et B = (b ij ) un élément de M p,q (K) C = AB = (c ij ) L intersection de la ième ligne de AB et de sa jème colonne est le produit matriciel de la ième ligne de A avec la jème colonne de B ou : c ij = ( ) a i1 a i2 a ip 2 Matrice de la composée de deux applications linéaires Th 12 B = (e 1, e 2,, e n ) est une base de E f et g sont deux endomorphismes de E Si A est la matrice de f dans B et B celle de g dans B, alors BA est la matrice de g f dans B En clair : b 1j b 2j b pj M B (g f) = M B (g)m B (f) Th 13 E, E et E sont de dimensions finies non nulles B, B et B en sont des bases respectives f est une application linéaire de E dans E et g une application linéaire de E dans E Alors : P M(g f, B, B ) = M(g, B, B ) M(f, B, B ) 3 Définition analytique d une application linéaire Th 14 E est de dimension non nulle p et E de dimension non nulle n f est une application linéaire de E dans E, B = (e 1, e 2,, e p ) une base de E et B = (e 1, e 2,, e n) une base de E A est la matrice de f relativement aux bases B et B x 1 x u est un élément de E de matrice X = 2 dans la base B x p dans la base B v est un élément de E de matrice Y = P f(u) = v AX = Y i [1, n], y i = p a ik x k k=1 y 1 y 2 y n 4 Propriétés des opérations sur les matrices Th 15 A, B et C sont trois matrices à coefficients dans K α est un élément de K Si (AB)C a un sens A(BC) aussi et : (AB)C = A(BC) Si A(B + C) a un sens AB + AC aussi et : A(B + C) = AB + AC Si (B + C)A a un sens BA + CA aussi et : (B + C)A = BA + CA Si AB a sens on peut écrire : α(ab) = (αa)b = A(αB) Si A et B sont deux matrices AB peut être défini sans que BA le soit Si A et B sont deux élément de M n (K) AB n est en général pas égal à BA Si A et B sont deux matrices AB = 0 ne donne pas nécessairement A = 0 ou B = 0 Si A, B, C sont trois matrices AB = AC ne donne pas nécessairement B = C

9 JFC Mat p 9 Prop 3 A et B sont deux éléments de M n (K) qui commutent (AB = BA) 1 Si p est un élément de N : 2 Si p est dans N : p p (A + B) p = C k p A k B p k = C k p A p k B k A p B p = (A B) ( p 1 A k B p 1 k) = ( p 1 A k B p 1 k) (A B) = (A B) ( p 1 5 Produit de matrices particulières Th 16 Si A et B sont deux éléments de M n (K), AB (resp BA) est un élément de M n (K) M n (K) est stable pour A p 1 k B k) = Th 17 Si L est une matrice ligne de type (1, n) à éléments dans K et C est une matrice colonne de type (n, 1) à éléments dans K : - Le produit LC est une matrice de type (1, 1) que nous assimilerons à un élément de K - Le produit CL est une matrice carrée d ordre n Th 18 Soient A et B deux éléments de M n (K) Si A et B sont scalaires, AB est scalaire Si A et B sont diagonales, AB est diagonale Si A et B sont triangulaires supérieures, AB est triangulaire supérieure Si A et B sont triangulaires inférieures, AB est triangulaire inférieure Th 19 Soient A = Diag(a 1, a 2,, a n ) et B = Diag(b 1, b 2,, b n ) deux matrices diagonales de M n (K) 1 AB = Diag(a 1 b 1, a 2 b 2,, a n b n ) 2 p N, A p = Diag(a p 1, ap 2,, ap n) 3 Si P est un élément de K[X], P (A) = Diag ( P (a 1 ), P (a 2 ),, P (a n ) ) 6 Polynômes de matrices Deuxième année r Prop 4 A est une matrice de M n (K) et P = a k X k est un polynôme de K[X] r a k A k est une matrice de M n (K) que l on note P (A) Th 20 A est une matrice de M n (K), P et Q sont deux éléments de K[X] et α est un élément de K (P + Q)(A) = P (A) + Q(A) (α P )(A) = α P (A) (P Q)(A) = P (A) Q(A) = Q(A) P (A) 7 Polynômes annulateurs d une matrice Deuxième année Déf 12 Soit A une matrice de M n (K) On appelle polynôme annulateur de A tout élément P de K[X] tel que P (A) = 0 Mn(K)

10 JFC Mat p 10 Th 21 Toute matrice de M n (K) possède un polynôme annulateur non nul On montre ce résultat en remarquant que si A appartient à M n (K) la famille (In, A, A 2,, A n2 ) est liée) VI MATRICES INVERSIBLES 1 Définition Déf 13 Soit A un élément de M n (K) A est inversible si elle symétrisable pour, autrement dit s il existe un élément A de M n (K) tel que AA = A A = In Si A est symétrisable, l élément A est unique et s appelle le symétrique ou l inverse de A et se note A 1 Déf 14 On note GL n (K) l ensemble des matrices inversibles de M n (K) GL n (K) est appelé groupe linéaire sur K de type n ou d ordre n 2 Matrice inversible et isomorphisme Th 22 1 B = (e 1, e 2,, e n ) est une base de E et f un endomorphisme de E de matrice A dans la base B A est inversible si et seulement si f est bijectif (resp injectif ; resp surjectif) Autrement dit A appartient à GL n (K) si et seulement si f appartient à GL(E) Si A est inversible : A 1 est la matrice de f 1 dans la base B ; autrement dit : ( MB (f) ) 1 = MB (f 1 ) 2 B = (e 1, e 2,, e n ) est une base de E et B = (e 1, e 2,, e n) une base de E (donc dim E = dim E < + ) f une application linéaire de E dans E de matrice A relativement aux bases B et B A est inversible si et seulement si f est bijective Si A est inversible : A 1 est la matrice de f 1 relativement aux bases B et B ; autrement dit : ( M(f, B, B )) 1 = M(f 1, B, B)

11 JFC Mat p 11 3 Caractérisations des matrices inversibles Th 23 Soit A un élément de M n (K) Les assertions suivantes sont équivalentes i) A est inversible ii) P X M n,1 (K), AX = 0 Mn,1(K) X = 0 Mn,1(K) iii) Y M n,1 (K), X M n,1 (K) AX = Y iv) Y M n,1 (K),!X M n,1 (K) AX = Y v) A M n (K), AA = In (inversibilité à droite) vi) A M n (K), A A = In (inversibilité à gauche) vii) 0 n est pas valeur propre de A viii) A admet une réduite de Gauss inversible c est à dire sans zéro sur la diagonale ix) rg(a) = n 4 Quelques propriétés Th 24 1 Si A et B sont deux éléments inversibles de M n (K), le produit AB est inversible et : (AB) 1 = B 1 A 1 1 Plus généralement si A 1, A 2,, A p sont p matrices inversibles de M n (K) alors A 1 A 2 A p est une matrice inversible et : ( ) 1 A1 A 2 A p = A 1 p A 1 p 1 A In est inversible et I 1 n = In 3 Si A est inversible, A 1 est inversible et : (A 1 ) 1 = A Prop 5 A 1, A 2,, A p sont p éléments de M n (K) Si la matrice A 1 A 2 A p n est pas inversible, l une au moins des matrices A 1, A 2,, A p n est pas inversible 5 Inversibilité des matrices triangulaires Th 25 1 Une matrice triangulaire est inversible si et seulement si TOUS ses éléments diagonaux sont non nuls 1 Une matrice triangulaire n est pas inversible si et seulement si AU MOINS UN de ses éléments diagonaux est nul 2 L inverse d une matrice triangulaire supérieure (resp inférieure) inversible est une matrice triangulaire supérieure (resp inférieure) Th 26 Soit D = Diag(d 1, d 2,, d n ) une matrice diagonale de M n (K) D est inversible si et seulement si pour tout i dans [1, n], d i 0 ( 1 En cas d inversibilité : D 1 = Diag, 1 ) 1,, d 1 d 2 d n

12 JFC Mat p 12 Prop 6 Soient A une matrice de M n (K), p un élément de N et (a 0, a 1,, a p ) une famille d élément de K p Si a k A k = a 0 In +a 1 A + + a p A p = 0 Mn(K) et si a 0 0 alors : 1 A est invesible 2 A 1 = 1 p a k A k 1 = 1 ( a1 In +a 2 A + + a p A p 1) a 0 a 0 k=1 6 Inversibilité des matrices d ordre 2 (Programme 2003) ( ) a b Th 27 Soit A = une matrice de M c d 2 (K) 1 A est inversible si et seulement si ad bc 0 ( ) 2 Si A est inversible : A 1 1 d b = ad bc c a VII CHANGEMENT DE BASE 1 Définition Déf 15 E est de dimension n non nulle B = (e 1, e 2,, e n ) et B = (e 1, e 2,, e n) sont deux bases de E La matrice de passage de la base B à la base B est la matrice de la famille (e 1, e 2,, e n) dans la base B Nous la noterons le plus souvent Pas(B, B ) P On l obtient donc en écrivant en colonne les coordonnées des éléments de B dans la base B 2 Changement de base dans un espace vectoriel Th 28 E est de dimension n non nulle B = (e 1, e 2,, e n ) et B = (e 1, e 2,, e n) sont deux bases de E La matrice de passage de B à B est une matrice inversible de M n (K) et son inverse est la matrice de passage de la base B à la base B ( Pas(B, B ) ) 1 = Pas(B, B) Th 29 E est de dimension n non nulle B = (e 1, e 2,, e n ) et B = (e 1, e 2,, e n) sont deux bases de E Si u est un élément de E de matrice X dans B et X dans B alors : X = P X et X = P 1 X 3 Changement de base pour une application linéaire Th 30 E est de dimension n non nulle B = (e 1, e 2,, e n ) et B = (e 1, e 2,, e n) sont deux bases de E f est un endomorphisme de E de matrice A dans B et A dans B P est la matrice de passage de la base B à la base B A = P 1 AP et A = P A P 1

13 JFC Mat p 13 Th 31 E est un espace vectoriel de dimension non nulle p B et B 1 sont deux bases de E et P est la matrice de passage de B à B 1 E est un espace vectoriel de dimension non nulle n B et B 1 sont deux bases de E et Q est la matrice de passage de B à B 1 f est une application linéaire de E dans E M(f, B 1, B 1) = Q 1 M(f, B, B )P ou M(f, B 1, B 1) = (Pas(B, B 1)) 1 M(f, B, B ) Pas(B, B 1 ) 4 Matrices semblables Déf 16 A et B sont deux éléments de M n (K) B est semblable à A s il existe une matrice inversible P de M n (K) telle que : B = P 1 AP Prop 7 A, B et C sont trois éléments de M n (K) A est semblable à A Si B est semblable à A, A est semblable à B Nous pourrons alors dire que A et B sont semblables Si A est semblable à B et B est semblable à C, A est semblable à C Ainsi la semblablité définit une relation d équivalence sur M n (K) Th 32 1 f est un endomorphisme de E de dimension n sur K Les matrices de f relativement à deux bases de E sont semblables P 2 A et B sont deux matrices de M n (K) A et B sont semblables si et seulement si elles sont les matrices d un même endomorphisme d un espace vectoriel E de dimension n sur K relativement à deux bases de E 3 Deux matrices semblables ont même rang (et même trace) Prop 8 A et B sont deux matrices semblables de M n (K) Soit P une matrice inversible de M n (K) telle que B = P 1 AP Si p est un élément de N et si Q est un élément de K[X] : B p = P 1 A p P et Q(B) = P 1 Q(A)P VIII PRATIQUE DE L INVERSIBILITÉ ET DE L INVERSION Evoquons quelques méthodes pour inverser une matrice inversible A = (a ij ) de M n (K) 1 On part de deux éléments X = x 1 x 2 x n et Y = y 1 y 2 y n On exprime alors x 1, x 2,, x n en fonction de y 1, y 2,, y n de M n,1(k) tels que AX = Y On obtient alors une matrice A telle que A Y = X qui n est autre que A 1 2 On considère l automorphisme f de K n dont la matrice dans la base canonique B = (e 1, e 2,, e n ) de K n est A

14 A est encore la matrice de passage de la base B = (e 1, e 2,, e n ) à la base ( f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e n ) ) A 1 est alors la matrice de passage de ( f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e n ) ) à la base B = (e 1, e 2,, e n ) Trouver A 1 revient alors à exprimer e 1, e 2,, e n en fonction de f(e 1 ), f(e 2 ),, f(e n ) JFC Mat p 14 2 On considère la famille (e 1, e 2,, e n) de K n dont la matrice dans la base canonique B = (e 1, e 2,, e n ) de K n est A A étant inversible, B =(e 1, e 2,, e n) est une base de K n A est encore la matrice de passage de la base B = (e 1, e 2,, e n ) à la base B =(e 1, e 2,, e n) A 1 est alors la matrice de passage de la base B =(e 1, e 2,, e n) à la base B = (e 1, e 2,, e n ) Trouver A 1 revient alors à exprimer e 1, e 2,, e n en fonction de e 1, e 2,, e n 3 Le pivot de Gauss On part de In = AA 1 On effectue des opérations élémentaires sur les lignes (resp colonnes) de A pour obtenir une matrice triangulaire, puis pour obtenir In En effectuant SIMULTANEMENT les mêmes opérations sur la matrice In figurant à gauche de l égalité initiale on obtient A 1 4 A est un élément de M n (K) Si l on trouve A (resp A ) tel que AA = In (resp A A = In), on peut alors dire que A est inversible et que A 1 = A (resp A 1 = A ) 5 A est un élément de M n (K) On suppose qu il existe un élément P = dire a 0 0) Alors A est inversible et A 1 = 1 a 0 q a k X k de K[X] tel que P (A) = q a k A k 1 k=1 q a k A k = O Mn(K) et P (0) 0 (c est à 6 B est un élément de M n (K) On suppose qu il existe un élément q de N tel que : B q = 0 Mn(K) In = I q n B q = (In B) ( q 1 B k) q 1 Alors A = In B est inversible et d inverse : B k = In +B + B B q 1 En changeant B en B on obtient l inversibilité et l inverse de In +B IX Transposition 1 Définition Déf 17 Soit A = (a ij ) un élément de M n,p (K) La transposée de A est la matrice, de M p,n (K) dont la ième ligne est la ième colonne de A On la note t A Si A = (a ij ) : t A = (a ji )

15 JFC Mat p 15 2 Propriétés Th 33 1 Soient α un élément de K, A et B deux éléments de M n,p (K) t (A + B) = t A + t B t (αa) = α t A t ( t A) = A 2 Soient A un élément de M n,p (K) et B un élément de M p,q (K) t (AB) = t B t A 3 La transposition est un automorphisme involutif de M n (K) 4 Soit A un élément de M n (K) rg( t A) = rg(a) 5 Soit A un élément de M n (K) t A est inversible si et seulement si A est inversible En cas d inversibilité : ( t A ) 1 = t A 1 X MATRICE SYMÉTRIQUE MATRICE ANTISYMÉTRIQUE Déf 18 Soit A un élément de M n (K) A est symétrique si : t A = A A est antisymétrique si : t A = A Prop 9 L ensemble des matrices symétriques de M n (K) est un sous-espace vectoriel de M n (K) de dimension n(n + 1) 2 L ensemble des matrices antisymétriques de M n (K) est un sous-espace vectoriel de M n (K) de dimension n(n 1) 2 Ces deux sous-espaces vectoriels sont supplémentaires ; autrement dit tout élément de M n (K) est de manière unique la somme d une matrice symétrique et d une matrice antisymétrique XI SAVOIR FAIRE Trouver la matrice d une application est linéaire Associer une application linéaire à une matrice Définir analytiquement une application linéaire Utiliser toutes les opérations (et leurs propriétés) sur les matrices Calculer la puissance nème d une matrice Trouver le rang d une matrice Montrer qu une matrice est inversible Trouver l inverse d une matrice inversible Trouver la matrice de passage entre deux bases Utiliser les formules de changement de base Montrer que deux matrices sont semblables

16 JFC Mat p 16 XII COMPLÉMENTS 1 Egalité de deux matrices Prop 10 P Soit A et B deux matrices de M n,p (K) 1 A = 0 Mn,p(K) X M p,1 (K), AX = 0 Mn,1(K) 2 A = B X M p,1 (K), AX = BX 2 Extraction d une colonne ou d une ligne ou d un élément d une matrice Prop 11 P A = (a ij ) est une matrice de M n,p (K) La jème colonne de A est le produit AE j où E j est le jème élément de la base canonique de M p,1 (K) La ième ligne de A est le produit t E i A où E i est le ième élément de la base canonique de M n,1 (K) Avec les notations précédentes : a ij = t E i AE j 3 Trace d une matrice Déf 19 Soit A = (a ij ) une matrice de M n (K) La trace de A est la somme des éléments diagonaux de A On la note tr A n tr A = i=1 a ii Prop 12 1 Soit A et B deux matrices de M n (K) et λ un élément de K tr(a + B) = tr A + tr B tr (λ A) = λ tr A tr(ab) = tr(ba) 2 tr est une forme linéaire sur M n (K) 3 Deux matrices semblables ont même trace 4 Une nouvelle caractérisation des base en dimension finie Th 34 B = (e 1, e 2,, e n ) est une base de E et (u 1, u 2,, u n ) une famille de n éléments de E (u 1, u 2,, u n ) est une base de E si et seulement si la matrice M B (u 1, u 2,, u n ) de cette famille dans la base B est inversible Si (u 1, u 2,, u n ) est une base, l inverse de M B (u 1, u 2,, u n ) est la matrice de la famille (e 1, e 2,, e n ) dans la base (u 1, u 2,, u n ) 5 Simplification par une matrice inversible Prop 13 A, B et C sont trois éléments de M n (K) Si AB est la matrice nulle et si l une des matrices est inversible l autre est nulle Si AB = AC (resp BA = CA) et si A est inversible alors B = C 6 Matrice de passage Prop 14 E est de dimension n non nulle B = (e 1, e 2,, e n ) et B = (e 1, e 2,, e n) sont deux bases de E La matrice de passage P de la base B à la base B est encore : - La matrice dans la base B de l automorphisme de E qui transforme la base B en la base B - La matrice de Id E relativement aux bases B et B (attention à l inversion) c est à dire M(Id E, B, B)

17 JFC Mat p 17 Prop 15 B, B et B sont trois bases de E Pas(B, B ) = Pas(B, B ) Pas(B, B ) 7 Matrice d un endomorphisme de K n [X] Prop 16 La matrice d un endomorphisme de K n [X] dans une base quelconque est d ordre n + 1! 8 Rang Si f est un endomorphisme de K n [X] et si, pour tout élément P de K n [X], deg f(p ) deg P alors la matrice de f dans la base canonique est triangulaire supérieure (ce qui donne immédiatement le spectre de f) Th 35 A est une matrice de M n,p (K) Si B est une matrice inversible de M n (K) : rg(ba) = rg A Si C est une matrice inversible de M p (K) : rg(ac) = rg A 9 Interprétation matricielle des opérations élémentaires dans la méthode du pivot Prop 17 Soit A un élément de M n,p (K) Pour transformer A par une opération élémentaire sur les lignes il suffit de la multiplier à gauche par la matrice déduite de In par la même opération élémentaire Pour transformer A par une opération élémentaire sur les colonnes il suffit de la multiplier à droite par la matrice déduite de I p par la même opération élémentaire Prop 18 n est dans N, i et j sont dans [1, n] 1 La matrice déduite de In par l opération L i L j est inversible et égale à son inverse 2 α est un élément non nul de K La matrice déduite de In par l opération L i αl i est inversible et son inverse est la matrice déduite de In par l opération L i 1/αL i 3 α est un élément de K La matrice déduite de In par l opération L j L j + αl i est inversible et son inverse est la matrice déduite de In par l opération L j L j αl i Prop 19 p est dans N, i et j sont dans [1, p] 1 La matrice déduite de I p par l opération C i C j est inversible et égale à son inverse 2 α est un élément non nul de K La matrice déduite de I p par l opération C i αc i est inversible et son inverse est la matrice déduite de I p par l opération C i 1/αC i 3 α est un élément de K La matrice déduite de I p par l opération C j C j + αc i est inversible et son inverse est la matrice déduite de I p par l opération C j C j αc i

18 JFC Mat p 18 Prop 20 A est un élément de M n (K) 1 Par une suite d opérations élémentaires sur les lignes on peut transformer A en une matrice triangulaire A Il existe alors une matrice inversible P de M n (K) telle que : A = P A P est la matrice obtenue en effectuant sur In les opérations effectuées sur A A est inversible si et seulement si A est inversible 2 Par une suite d opérations élémentaires sur les colonnes on peut transformer A en une matrice triangulaire A Il existe alors une matrice inversible Q de M n (K) telle que : A = AQ Q est la matrice obtenue en effectuant sur In les opérations effectuées sur A A est inversible si et seulement si A est inversible Th 36 A est une matrice inversible de M n (K) 1 Par des opérations élémentaires sur les lignes on peut transformer A en In A 1 est la matrice obtenue en effectuant sur In les mêmes opérations 2 Par des opérations élémentaires sur les colonnes on peut transformer A en In A 1 est la matrice obtenue en effectuant sur In les mêmes opérations XIII DES PHRASES OU DES RHÉTORIQUES TOUTES FAITES Inverser une matrice A est une matrice inversible de M n (K) Pour trouver l inverse de A Considérons un élément X = x 1 x 2 x n de M n,1(k) Posons : Y = On exprime alors les composantes de X en fonction de celles de Y sans raisonner par équivalences A est une matrice de M n (K) Pour traiter simultanément l inversibilité et l inversion éventuelle de A Soit X = x 1 x 2 x n et Y = y 1 y 2 y n deux éléments de M n,1(k) AX = Y On résout ensuite ce système en raisonnant par équivalences Associer un endomorphisme à une matrice carrée Soit A une matrice de M n (K) y 1 y 2 y n = AX Posons E = K n Soit B = (e 1, e 2,, e n ) la base canonique de E = K n Considérons l endomorphisme f de E dont la matrice dans la base B est A (A = M B (f))

19 JFC Mat p 19 Associer une application linéaire à une matrice Soit A une matrice de M n,p (K) Posons E = K p, et E = K n Soient B = (e 1, e 2,, e p ) la base canonique de E = K n et B = (e 1, e 2,, e n) la base canonique de E = K n Considérons l application linéaire f de E dans E dont la matrice relativement aux bases B et B est A (M(f, B, B ) = A) Semblablité Soit à montrer que deux matrices A et B de M n (K) sont semblables Soient B = (e 1, e 2,, e n ) la base canonique de E = K n et f l endomorphisme de E dont la matrice dans la base B est A Cherchons une base B de E dans laquelle la matrice de f est B On fait alors une analyse du problème en commençant par supposer que B existe et on termine par une synthèse XIV DES ERREURS À NE PAS FAIRE A est un éléments de M n (K) Ecrire A = a ij (au lieu de A = ( a ij ) ) A, B et C sont trois éléments de M n (K) Ecrire que AB = 0 et A non nulle donne B = 0 A, B et C sont trois éléments de M n (K) Ecrire que AB = AC et A non nulle donne B = C A et B sont deux éléments de M n (K) Ecrire que (A + B) 2 = A AB + B 2 sans vérifier que AB = BA A et B sont deux éléments de M n (K) Ecrire que (AB) p = A p B p sans vérifier que AB = BA Ecrire la formule du binôme pour deux matrices sans vérifier qu elles commutent Ecrire la réduite de Gauss de A La matrice A est inversible car elle n a pas de zéro sur sa diagonale La trace de ABC est égale à la trace de BAC (en s appuyant sur le fait que la trace de UV est la trace de V U) Si A = (a ij ) est un élément de M n (K), tr A 2 = n a 2 ii alors que tr A 2 = Si A est un élément de M n (R) les coefficients de A 2 sont positifs (si A = ( ) 1 0 ) 0 1 i=1 n i=1 k=1 n a ik a ki ( ) 0 1 alors A =

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1 [http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3

Déterminants. Marc SAGE 9 août 2008. 2 Inverses et polynômes 3 Déterminants Marc SAGE 9 août 28 Table des matières Quid des formes n-linéaires alternées? 2 2 Inverses et polynômes 3 3 Formule de Miller pour calculer un déterminant (ou comment illustrer une idée géniale)

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 août 2015 Enoncés 1 Proailités sur un univers fini Evènements et langage ensemliste A quelle condition sur (a,, c, d) ]0, 1[ 4 existe-t-il une proailité P sur

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion

Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mr Makrem Ben Jeddou Mme Hababou Hella Université Virtuelle de Tunis 2008 Continuité et dérivation1 1- La continuité Théorème : On considère un intervalle

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses

Plus en détail

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année)

Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique. Niveau L2 (= 2ème année) Licence Sciences de l Ingénieur et Licence Informatique Niveau L2 (= 2ème année) Mathématiques : Résumé de ce qu il faut savoir en Algèbre linéaire (ou Calcul Matriciel) au sortir du L1, en préalable au

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh

2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh 2 Fonctions binaires 45 2.4 Représentation graphique, tableau de Karnaugh On peut définir complètement une fonction binaire en dressant son tableau de Karnaugh, table de vérité à 2 n cases pour n variables

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Une forme générale de la conjecture abc

Une forme générale de la conjecture abc Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante

Plus en détail

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.

DOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur

Plus en détail

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11

Correction : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11 Correction : EXERCICE : Calculer en indiquant les étapes: (-6 +9) ( ) ( ) B = -4 (-) (-8) B = - 8 (+ 6) B = - 8 6 B = - 44 EXERCICE : La visite médicale Calcul de la part des élèves rencontrés lundi et

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

Triangle de Pascal dans Z/pZ avec p premier

Triangle de Pascal dans Z/pZ avec p premier Triangle de Pascal dans Z/pZ avec p premier Vincent Lefèvre (Lycée P. de Fermat, Toulouse) 1990, 1991 1 Introduction Nous allons étudier des propriétés du triangle de Pascal dans Z/pZ, p étant un nombre

Plus en détail

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )

LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation

Plus en détail

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise Marc Mezzarobba Sam Zoghaib Sujet proposé par François Loeser Résumé Nous exposons un ensemble de méthodes qui permettent d évaluer «en forme

Plus en détail

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES

INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES INTRODUCTION À L ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES Dominique LAFFLY Maître de Conférences, Université de Pau Laboratoire Société Environnement Territoire UMR 5603 du CNRS et Université de Pau Domaine

Plus en détail

VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE

VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE 12. Compléments sur les modules 12.1. Théorème de Zorn et conséquences. Soient A un anneau commutatif

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS = 7 10 1 + 5 10 2 + 2 10 3 8 Systèmes de numération INTRODUCTION SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS Dans un système positionnel, le nombre de symboles est fixe On représente par un symbole chaque chiffre inférieur à la base, incluant

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.

Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère

Plus en détail

avec des nombres entiers

avec des nombres entiers Calculer avec des nombres entiers Effectuez les calculs suivants.. + 9 + 9. Calculez. 9 9 Calculez le quotient et le rest. : : : : 0 :. : : 9 : : 9 0 : 0. 9 9 0 9. Calculez. 9 0 9. : : 0 : 9 : :. : : 0

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Du Premier au Second Degré

Du Premier au Second Degré Du Premier au Second Degré Première Bac Pro 3 ans November 26, 2011 Première Bac Pro 3 ans Du Premier au Second Degré Sommaire 1 Fonction Polynôme du second degré 2 Fonction Polynôme du Second Degré: Synthèse

Plus en détail

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie

Plus en détail

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations

IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations IV- Equations, inéquations dans R, Systèmes d équations 1- Equation à une inconnue Une équation est une égalité contenant un nombre inconnu noté en général x et qui est appelé l inconnue. Résoudre l équation

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Compter à Babylone. L écriture des nombres

Compter à Babylone. L écriture des nombres Compter à Babylone d après l article de Christine Proust «Le calcul sexagésimal en Mésopotamie : enseignement dans les écoles de scribes» disponible sur http://www.dma.ens.fr/culturemath/ Les mathématiciens

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015 et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Le théorème de Thalès et sa réciproque

Le théorème de Thalès et sa réciproque Le théorème de Thalès et sa réciproque I) Agrandissement et Réduction d une figure 1) Définition : Lorsque toutes les longueurs d une figure F sont multipliées par un même nombre k on obtient une autre

Plus en détail

Présentation du cours de mathématiques de D.A.E.U. B, remise à niveau

Présentation du cours de mathématiques de D.A.E.U. B, remise à niveau i Présentation du cours de mathématiques de D.A.E.U. B, remise à niveau Bonjour, bienvenue dans votre début d étude du cours de mathématiques de l année de remise à niveau en vue du D.A.E.U. B Au cours

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =

AC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x = LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste

Plus en détail

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire

Séquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire Séquence 10 Géométrie dans l espace Sommaire 1. Prérequis 2. Calculs vectoriels dans l espace 3. Orthogonalité 4. Produit scalaire dans l espace 5. Droites et plans de l espace 6. Synthèse Dans cette séquence,

Plus en détail

3 ème 2 DÉVELOPPEMENT FACTORISATIONS ET IDENTITÉS REMARQUABLES 1/5 1 - Développements

3 ème 2 DÉVELOPPEMENT FACTORISATIONS ET IDENTITÉS REMARQUABLES 1/5 1 - Développements 3 ème 2 DÉVELOPPEMENT FACTORISATIONS ET IDENTITÉS REMARQUABLES 1/5 1 - Développements Développer une expression consiste à transformer un produit en une somme Qu est-ce qu une somme? Qu est-ce qu un produit?

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R

2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R 2. RAPPEL DES TECHNIQUES DE CALCUL DANS R Dans la mesure où les résultats de ce chapitre devraient normalement être bien connus, il n'est rappelé que les formules les plus intéressantes; les justications

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1

UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1 UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir Filière SMA & SMI Semestre 1 Module : Algèbre 1 Année universitaire : 011-01 A. Redouani & E. Elqorachi 1 Contenu du Module : Chapitre 1 : Introduction Logique

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

MATLAB : COMMANDES DE BASE. Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */.

MATLAB : COMMANDES DE BASE. Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */. Page 1 de 9 MATLAB : COMMANDES DE BASE Note : lorsqu applicable, l équivalent en langage C est indiqué entre les délimiteurs /* */. Aide help, help nom_de_commande Fenêtre de travail (Command Window) Ligne

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Quelques contrôle de Première S

Quelques contrôle de Première S Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Démonstration de la conjecture de Dumont

Démonstration de la conjecture de Dumont C. R. Acad. Sci. Paris, Ser. I 1 (005) 71 718 Théorie des nombres/combinatoire Démonstration de la conjecture de Dumont Bodo Lass http://france.elsevier.com/direct/crass1/ Institut Camille Jordan, UMR

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe

Plus en détail

MATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE

MATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE MATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE Michel Rigo http://www.discmath.ulg.ac.be/ Année 2007 2008 CRYPTOGRAPHIE. N. F. Art d écrire en chiffres ou d une façon secrète quelconque. Ensemble

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail