TABLE DES MATIÈRES. Le Groupe 3 Participations 4 Ressources internes 7



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RAPPORT D ACTIVITÉS

TABLE DES MATIÈRES Le Groupe 3 Participations 4 Ressources internes 7 IDELUX 12 Prospection et animation économique 14 Développement de projets 20 Stratégie territoriale 24 Droit de l environnement 26 Service immobilier 27 Structure financière 28 Conseil d administration IDELUX 29 AIVE 30 EMAS 32 Cartographie 33 Communication et sensibilisation 33 Services aux communes 35 Services logistique et exploitation 38 Partenariats 47 Structure financière 48 Conseil d administration AIVE 49 IDELUX FINANCES 50 Dossiers de financement 52 Structure financière 54 Conseil d administration IDELUX Finances 56 IDELUX Projets publics 58 Structure financière 66 Conseil d administration IDELUX Projets publics 67 2 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014

LE GROUPE IDELUX-AIVE Quatre intercommunales composent le Groupe : IDELUX-AIVE-IDELUX Finances-IDELUX Projets publics. Leur mission commune : contribuer à améliorer le bien-être des populations de leurs territoires d action, soit les 44 communes de la province de Luxembourg plus, pour l AIVE, 11 communes de la province de Liège. NOS MÉTIERS Le Groupe exerce deux grands métiers dans la perspective du développement durable : le développement économique et la gestion de l environnement. 2014-2016 Le plan stratégique 2014-2016 est structuré au départ de trois lignes de force : un travail relationnel de partenariats et de mises en réseaux avec les communes, les entreprises, les autres acteurs du développement territorial ; simultanément, développer l économie du Luxembourg belge et gérer l environnement auprès de 55 communes ; développer «à tous les étages» les synergies internes. DÉMARCHES FÉDÉRATRICES Renforcement des coopérations transversales entre activités économiques et environnement au sein du Groupe, pour tirer un maximum de valeur ajoutée de nos ressources et compétences. Mise sur pied d une cellule Recherche et développement commune. Qualité totale le «périmètre» IDELUX-IDELUX Finances-IDELUX Projets publics et les services généraux du Groupe inscrivent leur action dans le cadre d une certification selon l ISO 9001. Depuis 2004, l action du Service exploitation de l AIVE et celle de l ensemble du Secteur Valorisation et Propreté s inscrivent dans le cadre d un enregistrement EMAS. Perspective pour 2014-2016 : intégrer ces systèmes qualité à l échelle du Groupe. Maîtrise financière un système de contrôle de gestion assure une maîtrise budgétaire des projets et actions du Groupe. Plus d infos sur www.idelux-aive.be RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 3

PARTICIPATIONS ORGANIGRAMME DES PARTICIPATIONS DU GROUPE AU 31/12/2014 IDELUX Finances K : 25 213 575 26,26 % IDELUX K : 17 785 025 AIVE K : 32 871 325 1 part 1 part IDELUX Projets publics K : 3 189 925 0,8 % SOGEPARLUX K : 4 248 000 99,2 % < 10 % Aquawal SWDE SPGE 9 % Recybois 6,62 % 91,2 % 36 % 44,55 % 99,99 % 36,8 % 49 % 50 % Eurefi K : 27 675 242,50 Sogexfi K : 31 250 Recybois K : 5 637 500 Soreplastic K : 3 300 000 Euro Space Center K : 600 000 Egernylux K : 62 500 Espace Didier K : 2 330 000 Sopaer K : 2 000 000 11,7 % 8,8 % 1 part 60,4 % 25 % 12,5 % 15,3 % < 10 % Constructa en liquidation K : 185 920,14 Lux@venir K : 18 550 Wallonie Développement K : 40 000 Sitelux K : 490 250 Locinvest Ecetia Finances Cogib SWDE Filstrans 17,1 % 14,2 % 20 % Sitelux K : 490 250 Copidec K : 35 000 12 % Luxembourg Développement K : 250 000 60 % Luxembourg Développement Europe K : 9 560 920 14,29 % Terminal Athus K : 612 500 < 10 % Sofibail < 10 % Challenge 1 part Ecetia Finances 4 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014

SOGEPARLUX Sogeparlux réunit la majorité des participations du Groupe avec un montant de 8 028 251,95 euros au 31 décembre 2014. Elles concernent douze sociétés participées. Les décisions prises en 2014 ont concerné l augmentation de notre participation dans Soreplastic (pour rééquilibrer sa structure financière) et l octroi d un complément de prêt subordonné à Sopaer pour lui permettre d accompagner le projet Éoliennes de Lorraine à Sterpenich ainsi que la structure de montage de projets Belgian Eco Energy. SOPAER SA Constituée à parité par Sofilux et le Groupe IDELUX-AIVE, Sopaer est un véhicule d investissement orienté vers les énergies renouvelables. La Sopaer est aujourd hui engagée aux côtés d opérateurs spécialisés en capital ou en prêt subordonné, dans trois projets locaux : Elicio Bastogne, Éoliennes de Lorraine et Belgian Eco Energy. ESPACE DIDIER Vielsalm : le chantier de la seconde phase - «Les jardins du Lac» - a débuté au printemps 2014. Fin 2014, le projet a enregistré des ventes ou compromis pour douze appartements, soit 25 % de l ensemble. Cette seconde phase propose 50 appartements de une à trois chambres organisés en trois immeubles de huit à neuf unités avec des jardins en rez, et un ensemble de 23 unités à front de l Avenue de la Salm. Le tout s inscrit dans une architecture contemporaine et de qualité intégrant notamment l ancienne façade de la maison Offergeld. Arlon : le projet d écoquartier de la gare (± 195 logements) a pris du retard. En cause, le permis unique refusé dans l attente de la réalisation d une étude d orientation et d une étude de caractérisation, prévues après démolition des halls. La démolition est achevée. Les fouilles archéologiques, poursuivies jusque fin 2014, ont permis de mettre à jour d intéressants vestiges de maisons et de fours de potiers gallo-romains, dont un exemplaire a été conservé par le service de l archéologie de la Région. L étude de caractérisation du sol a été lancée pour pouvoir réintroduire une demande de permis unique en 2015. Parallèlement, des pistes de solution ont été recherchées pour gérer les terres hors site. EURO SPACE CENTER Comme pour les exercices précédents, l ESC termine 2014 avec de bons résultats d exploitation liés à une augmentation du nombre de visiteurs (± 39 000) et du panier moyen et à un nombre de jours/ stage impressionnant (± 26 000) quoique légèrement inférieur à la fréquentation record de 2013. Un nouveau simulateur de marche lunaire immersif a été implémenté et l ESC se positionne plus que jamais comme centre de renommée internationale de vulgarisation et de sensibilisation à l espace et sciences liées. LUXEMBOURG DÉVELOPPEMENT Le groupe Luxembourg Développement, actif dans le renforcement des fonds propres des PME qui se développent, a pris 19 décisions positives portant sur un montant global de plus de 4 millions d euros. Il est à mettre en perspective avec la conjoncture morose connue durant ces dernières années. Fort du soutien de la Wallonie, Luxembourg développement poursuivra son action au profit du développement économique de la province. TERMINAL ATHUS En 2014, 62 258 containers ont été transportés. Un résultat sensiblement comparable au volume de 2013. Le chiffre d affaires est en hausse de 3 % principalement grâce à la croissance de l activité d empotage/dépotage. Bien que l environnement économique reste difficile, les résultats sont en hausse. Le système d exploitation ferroviaire mis en place - suite à l arrêt des subsides en 2013 des trains qui vont directement vers les quais importants du port d Anvers et non plus vers le mainhub - est pleinement opérationnel et a largement fait ses preuves. RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 5

EUREFI Comme annoncé il y a un an, Eurefi a remobilisé de la trésorerie par divers remboursements et cessions. Néanmoins, les décisions de nouveaux investissements - sauf en ce qui concerne les investissements en tours complémentaires dans le portefeuille existant - ont dû être suspendues le temps de clarifier les nouvelles dispositions européennes «AIFM» entrées en vigueur en juillet 2014. Un dossier décidé courant de l exercice a pu être concrétisé dans les derniers jours de l année, et d autres décisions prises en 2014 et tenues en suspens devraient être concrétisées en 2015. Eurefi aura alors investi près d un million d euros en 2014. SOREPLASTIC Outil de valorisation de bâches agricoles détenu majoritairement par la SRIW et le Groupe IDELUX-AIVE, Soreplastic a traité des quantités en progression par rapport à 2013. Le résultat reste toutefois largement en-deçà du break-even espéré. La société a connu une intervention complémentaire de ses actionnaires pour rééquilibrer sa structure financière en vue de tendre vers la rentabilité au cours des prochaines années. RECYBOIS - WOODENERGY En sécurisant ses approvisionnements, Recybois et sa filiale liégeoise Woodenergy ont maintenu leurs niveaux de production. Recybois a valorisé plus de 45 000 tonnes de vieux bois en 29 000 MWh électriques et 46 000 MWh thermiques. Suite aux tensions importantes qu a connues le monde forestier, les activités Biodécoupe et Granulation de Recybois ont dû être freinées début 2014. Les productions sont donc légèrement plus basses - respectivement 56 500 m³ de planches sciées et 34 500 tonnes de Badger Pellets produits. Sur le site de Thimister, des investissements ont été réalisés pour renforcer la fiabilité des installations, notamment au niveau de l alimentation chaudière. Avec plus de 23 000 tonnes de vieux bois valorisés en plus de 13 500 MWh électriques et 30 000 MWh thermiques, et la production de plus de 20 000 tonnes de Badger Pellets, la filiale Woodenergy dépasse ses objectifs budgétaires. SITELUX Les principaux clients de Sitelux sont l AIVE (Recupel), A2 (ramassage le long des routes en province de Luxembourg) et CETT Monseu (tri de déchets industriels). Activités en croissance : le démantèlement de châssis et le vidage de logements et d immeubles industriels. Le chiffre d affaires est resté stable. Le résultat 2014 a néanmoins été difficile : subsides non renouvelés ou non accordés, coût du personnel plus élevé. Sitelux continue à employer 14 personnes et maintient son rôle social via l embauche d ouvriers sous statut PFI. Une assistance administrative est aussi présente via les stages CEFA. EGERNYLUX Malgré un recours introduit, le permis unique a, finalement, été octroyé à Egernylux. Cet octroi a permis de poursuivre différentes négociations : financement bancaire ou approvisionnement. Parallèlement, le Ministre Furlan a confirmé que l arrêté permettant d améliorer le soutien au secteur de la biométhanisation, via une adaptation du nombre de certificats verts octroyés, sera bien applicable à Egernylux. Seule une banque interrogée a répondu positivement à la demande d Egernylux mais moyennant des conditions de garantie inacceptables pour les actionnaires. De ce fait, le montage financier a été revu pour augmenter la part de fonds propres et obtenir une garantie de performance de la part du constructeur. Egernylux attend actuellement la position revue de BNP Paribas Fortis en fonction de ces nouveaux éléments. Sur ces bases, un plan d affaires actualisé sera établi pour permettre au Conseil d administration et aux actionnaires de se positionner définitivement sur le lancement ou non du projet. 6 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014

RESSOURCES INTERNES SECRÉTARIAT GÉNÉRAL À la suite des élections législatives du 25 mai 2014 et vu les nouvelles responsabilités assumées par certains mandataires, plusieurs administrateurs démissionnaires ont été remplacés. Le Secrétariat général a intégré la gestion du portefeuille d assurances et des sinistres au sein du Service des Ressources humaines. Une base de données de gestion documentaire a été créée pour disposer à tout moment d une visibilité totale sur les polices en cours et la gestion des sinistres. L encadrement technique de ce service est assuré par le courtier AON, désigné attributaire du marché de services lancé à cette fin. Un service juridique a été constitué au sein du Secrétariat général suite au recrutement d une juriste destinée à se spécialiser en marchés publics et au transfert en son sein de la juriste attachée jusque-là à la Division du Développement économique, en charge notamment de la préparation des actes authentiques de cession de biens immobiliers. Un directeur informatique est venu renforcer le Service du même nom. Après avoir dressé un état des lieux des services et produits offerts, il a été chargé de formuler une proposition de stratégie informatique à mettre en œuvre pour répondre aux attentes et besoins futurs du Groupe des intercommunales. La montée en charge de la gestion documentaire s est poursuivie avec la mise en exploitation de la base de données «contacts externes» à partir de laquelle il est possible d assurer non seulement le suivi de la composition des organes du Groupe des intercommunales et des filiales dont les services assument la gestion administrative, mais aussi l envoi des convocations et de mailings. SERVICE JURIDIQUE Contentieux 2014 fut pleine de rebondissements. Parmi les dossiers pendants devant la juridiction administrative ou devant les juridictions judiciaires, relevons : Dans le dossier IDELUX c/ Horizon Pleiade (projet de construction d un écoquartier à Bellefontaine), la Cour d Appel de Liège a, par son arrêt du 14 janvier 2014, confirmé le jugement de première instance qui rejetait la demande de dédommagement formulée par cette société. Elle a en outre condamné cette société au paiement d une somme de 5 000 euros de dommages et intérêts pour procédure téméraire et vexatoire ainsi qu aux entiers frais et dépens d instances. Nonobstant cette décision, la société Horizon Pleiade a signifié le 2 juillet à IDELUX le dépôt d un pourvoi en cassation à l encontre de cet arrêt. Le 5 mars 2014, la Cour d Appel de Liège a rendu un arrêt extrêmement important qui est à lui seul un tournant historique dans le dossier du précompte mobilier dont la taxation originelle remonte à 1994! La Cour a en effet considéré qu il y avait lieu de dégrever tous les impôts enrôlés à charge de la société Ampacet au motif que l administration n apportait pas la preuve qu elle avait respecté la procédure de levée du secret bancaire pour obtenir les informations qui lui ont permis de procéder à la taxation du précompte mobilier. L État belge n ayant pas introduit de pourvoi en cassation à l encontre de cette décision, l arrêt est aujourd hui coulé en force de chose jugée. Sur base de cette décision, il a été demandé à l Administration centrale des finances d accepter de participer à une réunion en vue d obtenir un dégrèvement généralisé. À défaut d obtenir ce dégrèvement volontaire, il devra être procédé judiciairement, ce qui prendra encore de nombreux mois. Le spectre de devoir supporter l imposition mise à charge des investisseurs RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 7

(soit 86 033 935 BEF en principal en 1994, somme à laquelle il faut ajouter les intérêts légaux de retard depuis plus de 20 ans, s éloigne ainsi définitivement). Dans l autre dossier litigieux important, le dossier Sogetour, le Tribunal de Commerce a rendu le 24 septembre 2014 un jugement qui majore très faiblement les montants principaux des différents postes de réparation du dommage de Sogetour admis par l Intercommunale. Sogetour a déposé une requête d appel à l encontre de ce jugement. L affaire a été fixée pour plaidoirie, à l audience du 8 décembre 2015. Au terme d une longue procédure, le Conseil d État a décidé le 30 décembre 2014 d annuler l arrêté du Ministre de l Environnement, de l Aménagement du territoire et de la Mobilité du 25 août 2009 confirmant l arrêté du 27 mars 2003 de la députation permanente du conseil provincial de Luxembourg autorisant IDELUX (actuellement AIVE) à implanter et exploiter un centre d enfouissement technique de classe 2 et 3 à Tenneville, au lieu-dit «Al pisserotte». En 2014, plusieurs nouvelles procédures, portant sur des litiges parfois importants, ont été introduites : soit en rapport avec des travaux réalisés pour le compte du Groupe des intercommunales ou d une commune associée vis-à-vis de laquelle nous intervenons en assistance à maîtrise d ouvrage : l aménagement des abords du site Galaxia à Redu Libin (IDELUX c/ AM Socogetra Roiseux) ou du site Callemeyn à Arlon (Ville d Arlon c/ Roiseux), la construction de la station d épuration de Chiny (AIVE c/ Derulle) ; soit en rapport avec la procédure de marchés publics : AIVE c/ Homel Frères (travaux de suppression de rejet d eaux usées en rivière à Longeau), AIVE c/ Daniel Pirot (collecteur d eaux usées de Thiaumont), AIVE c/ Bruxelles énergie (valorisation des combustibles de substitution)... LOGISTIQUE INTERNE Archivage La gestion quotidienne (2014) en quelques chiffres : 657 boîtes éliminées ; 47 versements, soit 928 boîtes inventoriées et codifiées ; Le fonds des archives s élève à 15 409 boîtes et 19 500 plans au 31 décembre 2014. Les tableaux de tri clôturés en 2014 sont ceux du Département Développement de projets, du Bureau d études, du Service travaux, du Service immobilier et du Service logistique interne. L accompagnement apporté aux services a été maintenu au moment d établir les tableaux de tri (nature de documents) ou à la demande (p.ex. conseils au Département Développement de projets pour réorganiser son disque réseau, réflexions sur documents d engagements ). Deux nouveaux chantiers ont été ouverts : la révision de la procédure d archivage, avec l assistance du Service SMQ. L objectif a été triple : simplifier, sécuriser et gagner du temps dans les travaux quotidiens, et la révision de la fiche d archivage et du répertoire général tant pour les utilisateurs que pour le Service archives ; la révision de l index chantier : la réflexion a porté sur la simplification des outils de travail avec les assistantes et sur la révision de la procédure. Gestion documentaire La connaissance de l outil «Document Management» (DM) a été approfondie (sessions de formation proposées par EASI en compagnie de la responsable qualité) et le Service a participé à la mise en route de la DM «SMQ». Un soutien a été apporté aux services (DDP, ST ) qui ont voulu optimiser l organisation de leurs dossiers partagés. Un thésaurus est un outil indispensable à la bonne indexation de la revue de presse et de la photothèque. Il a été réalisé et suivi dans sa mise en œuvre. Personnel d entretien Un inventaire des travaux quotidiens, hebdomadaires, mensuels et annuels a été dressé en regard des pratiques antérieures. Cet inventaire débouchera début 2015 sur la révision du mode de fonctionnement (mise en place d un planning et de points de contrôle, nouvelle répartition des tâches, amélioration du service en salle et service traiteur) et l information des clients finaux. Reprographie La reprographie 2014 en quelques chiffres : 2 555 396 copies ; 8 402 m² de plans NB et 8 116 m² de plans couleur. La fonction d infographie est montée en charge, au départ du Service, avec la proposition de mises en page, la mise en place d un outil pour l impression d enveloppes en interne au départ de fichiers d adresses fusionnés, l amélioration des impressions couleur, la mise à disposition de nouveaux supports d impression Le personnel utilisateur a été formé aux multifonctions couleur, notamment en fonction des besoins exprimés. INFORMATIQUE INTERNE Un nouveau directeur informatique a rejoint le Groupe en 2014. Les initiatives destinées à gérer l ensemble de l informatique du Groupe de manière aussi transversale que possible ont débuté. Un plan directeur a été élaboré sur base de trois éléments : l évaluation de 40 applications informatiques sur l ensemble des applications utilisées dans le Groupe ; la collecte auprès des acteurs du Groupe des besoins d évolution 8 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014

des applications existantes ou des besoins de nouvelles solutions pour améliorer l efficience globale du Groupe ; l objectif d évolution méthodologique d une gestion de l IT centrée sur les ressources vers une gestion de l IT centrée sur les services (IT Service Management), et ceci de manière transversale lorsque pertinent. Ce plan directeur a abouti à l identification de 53 projets à réaliser dans une perspective de trois à quatre ans. Neuf de ces projets ont été démarrés dans les derniers mois de l année. L évolution permanente des métiers du Groupe, des technologies et des processus généreront certainement d autres projets qui seront orchestrés au sein du plan directeur. Dans les projets identifiés, on trouve notamment la mise en place d une solution mobile de gestion des parcs d activités économiques, d une solution transversale de gestion de projets, d évolutions de la solution financière (CODA, trésorerie...) et d une solution mobile de gestion de la qualité du tri des déchets. On y trouve aussi des projets plus techniques tels que la mise en place de solution de téléphone VOIP ou le remplacement d éléments d infrastructure (hardware). Des lignes de conduites architecturales ont été identifiées ainsi qu une nouvelle évaluation de la pertinence de maintenir les solutions de collaboration «Notes» d IBM (email, gestion documentaire) ou de les remplacer. Un remplacement n est pas prévu à court terme. La structure du budget a été revue pour en améliorer la lisibilité. L application EASI Financials a été stabilisée. Elle répond maintenant mieux aux objectifs des collaborateurs du département financier. Enfin, un double processus de recrutement a été enclenché pour renforcer l équipe actuelle. Il faut d ailleurs noter, en cette année de transition, la performance de l équipe IT qui a dû parer à l ensemble des demandes des collaborateurs du Groupe malgré un effectif réduit. RESSOURCES HUMAINES L emploi est stable par rapport à 2013 (454 équivalents temps plein fin 2013 pour 452,7 fin 2014). L augmentation du chiffre d affaires global des intercommunales, conjuguée à la maîtrise de ce capital emplois, permet un accroissement de la productivité en 2014 (rapport CA/ETP) de 9 % par rapport à 2013. Les efforts poursuivis depuis 2010 pour améliorer la maîtrise de la masse salariale (rapport masse/ca) portent leurs fruits. Ce ratio est aujourd hui de 25,28 % (38,6 % en 2010). Le turn over (8,31 %) reste stable malgré une légère hausse par rapport à 2013 (7,15 %), de même que le taux d absentéisme, comme le démontre le tableau ci-dessous Évolution de l absentéisme entre 2012 et 2014 AIVE (ouvriers) AIVE (employés) 2012 2013 2014 8,80 % 8,97 % 8,76 % 3,87 % 3,47 % 3,93 % IDELUX 2,26 % 2,40 % 3,69 % IPP 0,84 % 2,00 % Formation 8 857 heures de formation ont été dispensées en 2014. 97 % du personnel a reçu au moins une formation en 2014, pour un budget total de 289 612 euros (311 318 euros en 2013). Recrutement 33 procédures de recrutement ont été menées en 2014 (45 en 2013) pour plus de 1 200 candidatures reçues (1 058 en 2013), ce qui montre l attractivité du Groupe. Concertation sociale Le projet de classification de fonctions et le groupe de travail valorisation ont été poursuivis en concertation avec les organisations syndicales. Les travaux devraient aboutir à la mi-2015. COMMUNICATION La charte graphique du Groupe a été implémentée et l actualisation des modèles bureautiques, initiée. Le site internet a été tenu à jour, plusieurs améliorations ont été développées et une nouvelle arborescence des contenus du site, plus user friendly, a été mise à l étude. Le Ser- RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 9

vice a géré la présence du Groupe à de nombreuses manifestations : assemblées générales, événements internes, présence au Salon des mandataires, à la Foire agricole de Libramont, au Juillet musical de Saint-Hubert ; il a organisé les Godefroid et collabore à l événement «Grappe Jeunes, les jeunes ont du talent». Il a produit les grands documents institutionnels (rapport d activités, plan stratégique, charte des utilisateurs). Il est intervenu dans la refonte du dispositif de gestion/communication de crise avec le SIPP et le Service Qualité. La préparation d un journal interne a été engagée avec le Service des Ressources humaines. Les compétences professionnelles des communicateurs internes ont été renforcées (techniques de créativité, pratiques de presse émergente, outils de data visualisation). Le Service a accompagné les actions des relais communication et les demandes des services des intercommunales. TRAVAUX Évolution des montants des travaux contrôlés (en milliers d euros/an) 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 2007 2008 2009 2010 IDELUX - Divers (immobiliers externes) IDELUX - IPP IDELUX - DDP 2012 2013 AIVE - SVP AIVE - Assainissement AIVE - Alimentation en eau Évolution des honoraires du Bureau d études (en milliers d euros/an) 800 700 600 500 400 300 2011 2014 Le Bureau d études d IDELUX a travaillé sur plus de 40 dossiers d avant-projets et de projets totalisant neuf millions d euros d investissements comprenant : infrastructures de voiries (également égouttage, alimentation en eau, en gaz, en électricité, fibre optique, téléphonie, aménagements paysagers, bassins de gestion des eaux, éclairage public ), nivellement de plateformes pour halls logistiques, création et rénovation de halls industriels, modernisation et rénovation des installations de traitement et de valorisation des déchets de Habay et Tenneville, création de stations de pompage et réservoirs, rénovation de châteaux d eau, redynamisation d anciens parcs d activités. Contrôle de chantiers : le Service travaux a suivi 112 chantiers initiés par nos intercommunales. Ils correspondent à : 43 millions d euros d investissements, 476 états d avancement générés et 17 646 postes de quantités contrôlés. Le Service a développé les activités de «levés topographiques» en 2014 pour nos départements. Un géomètre expert a été engagé pour cadrer ces prestations. Pour déployer un service de qualité, nous avons investi dans du nouveau matériel de type gps, remis à niveau la station totale de levé et acheté un logiciel d acquisition de données. La proximité, la disponibilité et la flexibilité sont nos atouts majeurs pour ces prestations. Management par la qualité : le Service travaux se prépare à entrer dans le périmètre de l ISO 9001 début 2015. En support technique à la maîtrise d ouvrage d IDELUX Projets publics, nous avons relu, avant travaux, les cahiers de charges qui le nécessitaient. L objectif : attirer l attention sur des risques éventuels liés à des imprécisions et/ou contradictions dans ces documents. SERVICE INTERNE DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION (SIPP) GROUPE Veille réglementaire Le SIPP a élaboré une veille réglementaire et a informé les travailleurs de tout changement législatif. 200 100 0 IDELUX Finances Extérieurs et divers IDELUX / Tourisme - PAE IDELUX / DDP AIVE AIVE - SVP Suivis de travaux Politique sécurité Une politique de sécurité a été écrite en étroite collaboration avec la Direction générale. Cette politique a été présentée aux responsables de service. 10 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014

Formation aux responsabilités en matière de sécurité Les responsables de service ont suivi une formation de quatre heures relative à leurs responsabilités en matière de sécurité et de bien-être. Utilisation des défibrillateurs Trente personnes ont suivi une formation de quatre heures à l utilisation d un défibrillateur. AIVE, GESTION DE L EAU Formation de travailleurs aux risques liés au travail en hauteur Plusieurs travailleurs ont reçu une formation d un jour pour appréhender au mieux les risques liés à la réalisation d un travail en hauteur. Audit de tous les sites L ensemble des sites a été audité sous l angle de «l information visuelle des risques pour les travailleurs». Les pictogrammes restant à installer ont été recensés. Révision de l analyse des risques L analyse des risques liés aux activités du Service a été complètement revue. Le plan d action annuel 2015 et le plan global ont été rédigés sur base des constatations issues de cette analyse. Planification des formations Un plan de formation a été rédigé en étroite collaboration avec la ligne hiérarchique. Il permettra de systématiser les formations en fonction de nos obligations légales. SIÈGE SOCIAL Ergonomie Vingt personnes ont suivi une formation de quatre heures à la gestion de leur «patrimoine dos». Quarante personnes ayant bénéficié de cette formation en 2013 ont suivi deux heures de recyclage. Les hôtesses d accueil ont reçu un «kit mains libres» leur apportant un meilleur confort pour répondre aux appels téléphoniques. Plan interne d urgence Un groupe de travail pluridisciplinaire a développé un support informatisé pour informer le personnel des procédures à suivre lors de situations d urgence. AIVE, GESTION DES DÉCHETS Sécurisation des travaux en hauteur Dix travailleurs supplémentaires ont été formés à l utilisation d équipements de protection individuelle antichute. Visite des lieux de travail par notre assureur-loi Ethias, notre assureur-loi, a visité le parc à conteneurs et la station d épuration d Arlon ainsi que l usine d Habay. Sur base du rapport réalisé suite à cette visite, une réflexion a été ouverte et des mesures ont été prises pour remédier aux situations non conformes détectées. Formation des étudiants jobistes Les étudiants jobistes ont été informés, avant leur arrivée, des risques inhérents à leurs activités au sein de l AIVE. Habay, Tenneville et Saint-Vith Les systèmes de détection incendie des trois usines ont fait l objet d un contrôle annuel. Tenneville et d Habay L analyse des risques de l ensemble du site de Tenneville a été finalisée. Pour l usine d Habay, cette analyse a été poursuivie avec, notamment, le dépistage des risques de la station d épuration. Le SIPP a remis un avis dans le cadre de divers chantiers de rénovation des deux sites. Habay L ergonomie des postes de travail de la bande de tri papiers/cartons a été analysée par le SIPP. Mensura a réalisé des mesures d atmosphère sur ces mêmes postes, avec recherche des poussières inhalables et respirables. Tenneville Les fosses de dépotage des boues déshydratées ont été sécurisées grâce au placement de rails de guidage pour les camions. Des barrières automatiques ont été installées pour éviter les chutes de travailleurs dans les fosses. Logistique La formation des travailleurs a permis d aborder les thèmes suivants : contrôle du matériel de protection contre l incendie, utilisation des conteneurs DSM, mesures relatives à la protection contre le froid, suivi médical du personnel. Dans le hall logistique de Habay, de nouveaux locaux sociaux ont été installés. Le SIPP a émis des prescriptions quant à leur dimensionnement optimal. De plus, des consignes permettant de réaliser ces travaux en toute sécurité ont été transmises aux travailleurs concernés. L installation de douches sur l ensemble des parcs à conteneurs est en cours. Le SIPP supervise la sécurité de ces travaux avec le coordinateur désigné. Il en est de même pour le chantier de remplacement des garde-corps empêchant la chute dans les conteneurs. Deux nouveaux camions-presses, neuf nouveaux conteneurs de 30 m³ et une armoire de stockage pour produits inflammables ont été mis à disposition des travailleurs. Ces achats ont été cadrés par des prescriptions en matière de sécurité. Des équipements de protection individuelle ont été fournis aux travailleurs membres du nouveau service «contrôle qualité des collectes». Des mesures spécifiques ont été prises pour assurer la sécurité lors des interventions, notamment en matière de visibilité du véhicule utilisé. RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 11

12 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX

IDELUX NOVALIS, GALAXIA, DES PROJETS STRUCTURANTS POUR NOTRE AVENIR AVEC QUELQUES MOIS DE RECUL, QUE RETENEZ-VOUS DE 2014? Au cours du second semestre, nous avons observé un ralentissement sensible des investissements des entreprises. Le constat est partagé avec d autres opérateurs d animation économique. L accompagnement que nous offrons aux entreprises en particulier dans les domaines de l énergie, de l innovation, - s impose de plus en plus comme le cœur de notre métier, bien au-delà des préoccupations immobilières «historiques». Autre fait marquant : avec nos partenaires, nous avons déposé neuf portefeuilles de projets en phase avec notre stratégie de développement socioéconomique pour la province de Luxembourg dans le cadre de la programmation 2014-2020 du Feder. S IL NE FALLAIT RETENIR QU UN FAIT D EXCEPTION EN 2014? Sans conteste, c est l ouverture du Centre d entreprise Novalis, en partenariat avec le CER. C est un bel outil, très symbolique pour notre région. La haute technicité qu il intègre nous aide à asseoir nos démarches de prospection à l international auprès des entreprises actives dans les sciences du vivant et les biotechnologies. POUVEZ-VOUS NOUS DONNER UN PREMIER APERÇU DE 2015? Outre une reprise encourageante des contacts avec plusieurs investisseurs, Galaxia (Transinne) est un projet emblématique pour IDELUX dans la mesure où il mobilise simultanément tous nos métiers : la reconnaissance de 20 hectares en zone d activités, leur équipement à venir, la mobilisation de subsides notamment auprès du fonds Feder, la création de halls relais spécifiques à l activité spatiale, la possibilité de traiter les données satellitaires. Les investissements réalisés à l Euro Space Center seront la pierre angulaire pédagogique de ce nouveau pôle d innovation spatiale. Élie DEBLIRE, Président d IDELUX RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX 13

PROSPECTION ET ANIMATION ÉCONOMIQUE Le métier lié au développement économique d un territoire est en pleine métamorphose. Plus qu un simple acteur immobilier, il évolue vers un véritable accompagnement des entreprises déjà situées sur le territoire provincial ou qui souhaitent s y installer. Malgré un contexte économique toujours délicat, bien des entreprises poursuivent leur développement. Pour autant qu elles le souhaitent, IDELUX leur fournit les infrastructures terrains équipés, halls relais dont elles ont besoin pour concrétiser leur projet, ainsi qu un accompagnement de plus en plus pointu dans des matières qui leur permettent d accroître leur compétitivité. ATTRAIT DES PARCS D ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES Accueillir les investisseurs sur des parcs d activités économiques bien équipés est le métier de base, historique, d IDELUX. En 2014, 30 entreprises se sont implantées sur un des sites d IDELUX via l acquisition d un terrain ou la location d espaces dans un de ses bâtiments. 13,5 ha ont été vendus pour un chiffre d affaires de 3,9 millions d euros. Ces entreprises concernent 184 emplois existants ou à créer dans les cinq ans. L enquête de satisfaction d IDELUX montre que les entreprises apprécient la qualité des sites et de l accompagnement proposé. Les ventes réalisées en 2014 en témoignent : de nombreuses entreprises continuent à développer leurs activités en dépit d un climat de crise persistant qui freine certains investissements. Parmi ces projets d implantation : le déménagement complet de la scierie Pauls sur le Pôle Ardenne Bois de Gouvy. L inauguration de ce tout nouveau site s est tenue fin 2014 et l activité de la scierie tourne désormais à plein régime à Gouvy ; le développement du parc de Courtil (ex-base Otan) avec cinq nouvelles acquisitions. Ce site compte à ce jour une trentaine d entreprises en activité soit via des locations, soit en pleine propriété ; l implantation de Charlier Logistics sur Ardenne Logistics. La société de transport y a implanté un tout nouvel outil de crossdocking ; la poursuite du développement du parc d activités économiques du WEX, avec deux nouvelles implantations : le Groupe Maziers (Brasserie du Grand Enclos) et Dumbro Immo (concession Hyundai) ; la poursuite de la commercialisation du parc des Cheras à Houffalize avec l arrivée des sociétés Houffalize Trading et Lambin. La page suivante reprend, la description des ventes réalisées en 2014. 14 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX

Dumbro Immo PAE WEX/Marche-en-Famenne Fluxys PAE Aubange Garage Lambin PAE Les Cheras/Houffalize 7 782 m² Concession Hyundai 1 350 m² Canalisation 3 346 m 2 Garage, atelier de carrosserie Groupe Maziers Gestion (Brasserie du Grand Enclos) PAE WEX/Marche-en-Famenne Guebel Frères PAE Courtil/Gouvy Halkin PAE Courtil/Gouvy Houffalize Trading PAE Courtil/Gouvy ISND (Immobilière Société Nouvelle de Distribution) PAE Porte des 2 Luxembourg/Gouvy JHE (Henrotte) PAE Barvaux-Durbuy JMC International PAE PED-Les 2 Luxembourg/Aubange PAULS Pôle Ardenne Bois Courtil/Gouvy Poncelet PAE Courtil/Gouvy Quoibion Pierre PAE Barvaux/Durbuy Socogetra PAE Aubange Steel Coating Concept PAE Bastogne 1/Bastogne Theis PAE Courtil/Gouvy 8 951 m 2 Centre logistique de distribution de boissons - commerce de gros 3 791 m 2 Traitements de surfaces (sablage, peinture ) 2 180 m 2 Entreprise générale de construction / stockage 7 000 m 2 Montage et entretien de véhicules et remorques + bureau import/export 5 779 m 2 Magasin Trafic 2 255 m 2 Câblage de tableaux électriques 6 885 m 2 Stockage engins de génie civil 20 000 m 2 Scierie 4 618 m 2 Stockage matériels et engins d exploitation forestière 2 030 m 2 Atelier de menuiserie + dépôt 134 m 2 Bureaux à côté de son unité de concassage 2 687 m 2 Atelier de ferronnerie et traitement de surfaces 14 395 m 2 Nettoyage de voiries - stockage de matériels et engins RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX 15

Le partenariat passé entre le CER Groupe et IDELUX a permis de nous doter d un outil de très haute technicité. Il nous ouvre des perspectives de recherche réellement exceptionnelles au départ de Aye. Avec IDELUX, nous avons pu surmonter les écueils inhérents à un tel projet en pleine confiance. Aujourd hui, le résultat est là. Jean-Claude BOUCHAT, Président du CER Groupe (Aye) En 2014, notre société a dû trouver une solution très rapide pour surmonter un problème inattendu. L écoute et la réactivité d IDELUX nous ont permis de trouver toutes les réponses nécessaires terrain, financement, contacts avec la Commune, les banques dans le bon timing. Toute notre activité est désormais opérationnelle à Courtil. Manfred PAULS, Directeur, Scierie Pauls (Gouvy) Depuis la reprise de la société Exxon Mobil à Latour par le Groupe indien Jindal en 2013, notre pouvoir d initiative local est plus élevé. Forts de nos atouts la grande qualité de notre production et de notre personnel nous renouons avec les opérateurs locaux, dont IDELUX, pour accompagner nos projets : énergie, mobilité, sécurité, innovation. Serge FRANCOIS, Directeur, Jindal Films (Virton) Le parc immobilier d IDELUX compte 53 bâtiments qui totalisent 102 076 m² de surfaces «louables». S y ajoutent les halls sur le parc de Courtil. Mis en location dans un premier temps, ils ont ensuite pu être acquis par leurs occupants. Au 31 décembre 2014, 85,5 % de ce parc immobilier étaient loués à 64 sociétés. Ce patrimoine est en croissance depuis cinq ans. Les services améliorent le cadre de travail des locataires et anticipent les besoins économiques en construisant de nouveaux halls relais qui sont ensuite mis sur le marché locatif. En 2014, douze nouveaux locataires nous ont fait confiance. PROSPECTION 2014. Le contexte international est resté difficile. La concurrence entre provinces s intensifie. Le Service de prospection d IDELUX a : renforcé ses réseaux de proximité directe (consultants, entreprises implantées...) ; poursuivi une politique de prospection axée sur les produits phares d IDELUX Galaxia, Ardenne Logistics, le parc scientifique Novalis, le Pôle Ardenne Bois et les atouts du Luxembourg belge ; poursuivi la détection de chaînons manquants au sein des filières privilégiées : bois, agroalimentaire, logistique, spatial, sciences du vivant ; entamé une réflexion stratégique sur la communication vers la Flandre, avec une agence de communication spécialisée. Les résultats concrets engendrés en 2014 peuvent être synthétisés comme suit : trois dossiers de terrains concrétisés pour des investisseurs (Allemagne, Hollande, France). L investissement approximatif cumulé est de 100 millions d euros et ouvre une perspective de 250 emplois ; six dossiers en cours de discussion (Brésil, Taiwan, Inde, Angleterre, France) avec une perspective de 300 à 400 emplois. Pour parvenir à ces résultats, IDELUX a : participé à plusieurs salons et événements thématiques : immobilier (Mipim et Realty), logistique (Paris), bois (Batimoi, Bois et Habitat, Salon international du bois à Nantes), agroalimentaire (Foire de Libramont), spatial (organisation des Space days 2014 à Transinne) ; rédigé et déposé, via le réseau Office for Foreign Investors (OFI), 28 offres argumentées et personnalisées auprès d investisseurs étrangers ; amélioré le référencement du site internet Ardenne Logistics et mené une campagne de promotion via Google Adwords ; réalisé plusieurs publipostages ciblés (par exemple en logistique : 4 500 entreprises ont été contactées) ; conduit des missions de prospection ciblées (AeroSpace Days 2014) ; rencontré des intermédiaires immobiliers BOIS Première à s être implantée sur le Pôle Ardenne Bois de Gouvy, la scierie Barthel Pauls a développé une unité de cogénération, de séchage de bois scié et de production de pellets. L entreprise Pauls a pris la décision de reconstruire, à Gouvy, la ligne de triage automatisée de Bullange qui avait été détruite par le feu. Conséquence : la totalité de l activité de la scierie se déroule sur le Pôle Ardenne Bois, une situation prévue initialement à plus longue échéance. En matière d équipement, la réalisation du parc à bois communautaire a été achevée cette année et les travaux d extension du parc ont débuté. Plusieurs investisseurs potentiels ont été contactés en 2014. IDELUX a apporté son aide à plusieurs entreprises de la filière bois 16 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX

par son expertise dans le développement de projets. Elle a permis à ces entreprises de s organiser en réseau pour stimuler le développement de relations commerciales entre elles. IDELUX et l Office wallon économique du bois (OWEB) se réunissent régulièrement pour mener une réflexion stratégique sur les entreprises à prospecter afin de compléter la filière bois. SPATIAL Suite à l arrivée en janvier de la société Locus Traxx Worldwide Europe qui commercialise un système innovant de suivi de marchandises sensibles, six sociétés occupent actuellement les locaux du centre d entreprises du parc Galaxia. Cette société d origine américaine occupe actuellement dix personnes. Elle est promise à une expansion rapide. Les autres sociétés présentes ont poursuivi leurs activités au travers de nouveaux projets qui se sont concrétisés en nouveaux engagements. L incubateur hébergé à Transinne, reconnu par l Agence spatiale européenne, a été rebaptisé ESA BIC Wallonie Redu pour refléter sa couverture régionale. Enfin, pour la première fois depuis sa création en 2008, le parc Galaxia a été le cœur de l organisation des Space Days 2014, l événement bisannuel majeur du spatial en Belgique. Le succès de cet événement de deux jours a reposé sur un programme attractif ciblé sur les applications spatiales et une excellente organisation. Il traduit ainsi la reconnaissance du parc Galaxia comme nouveau pôle spatial belge. LOGISTIQUE En lien avec l OFI, IDELUX a suivi les besoins de plusieurs investisseurs potentiels à travers des offres et des accompagnements personnalisés sur le terrain. IDELUX a préparé un dossier à adresser à plus de 300 opérateurs ferroviaires européens pour leur proposer un partenariat. Il présente nos deux parcs d activités bimodaux et est destiné à renforcer l intérêt de leurs donneurs d ordre pour notre province. Ce mailing ciblé a été envoyé début 2015. Dans le cadre du plan d investissement 2013-2025 de la SNCB, une réflexion stratégique a été menée (avec l apport d un consultant) pour mieux comprendre les impacts de ce plan sur le transport ferroviaire en province de Luxembourg. IDELUX a réalisé une campagne de promotion (publipostage et référencement du site internet Ardenne Logistics). En partenariat avec le pôle de compétitivité Logistics in Wallonia, l Intercommunale a stimulé le dynamisme de la filière logistique avec les logisticiens actifs en province de Luxembourg. AGROALIMENTAIRE Dans le secteur du lait, une étude complémentaire sur les débouchés de cette filière a été réalisée en 2014. Les conclusions de cette étude proposent quelques pistes de niches pouvant servir de base à de nouvelles recherches de partenaires. Ces conclusions ont été analysées avec le principal acteur luxembourgeois de la filière. Ce dernier a décidé de ne pas les approfondir dans l immédiat. Dans le secteur de la viande bovine, l action de formation entreprise en collaboration avec Veviba et les partenaires de formation (Forem, Epicuris) a donné des résultats mitigés. Elle a néanmoins permis de renforcer la collaboration avec ces partenaires et d envisager ainsi d autres collaborations, notamment dans le giron du pôle Wagralim (voir aussi p. 24 Stratégie territoriale). Dans le même secteur, une collaboration a été initiée avec les représentants agricoles en vue de la reconversion du marché couvert de Bastogne en centre d engraissement pilote. Cette collaboration pourrait - à terme, si le projet évolue favorablement - déboucher sur la mise en place d un centre d excellence. Il engloberait la filière de la recherche et du développement jusqu à l emballage du produit fini en passant par la formation d abattage et de découpe. SCIENCES DU VIVANT 2014 est une année charnière pour le développement des sciences du vivant en province de Luxembourg. L inauguration du bâtiment Novalis avec l arrivée en son sein du CER Groupe est un des faits marquants de cette année. Le Business Center a également accueilli Revatis, première spin-off à s implanter sur le parc. Partenaire de l Université de Liège, cette société est active dans le développement de thérapie autologue pour les problèmes articulaires des chevaux. Une collaboration avec le Centre de Mont-le-Soie est mise sur pied. RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX 17

En 2014, Vitrociset Belgium a assuré la présidence des Space Days 2014. Nous avons voulu organiser les Space Days à Transinne main dans la main avec IDELUX, Wallonie Espace et le pôle de compétitivité Skywin. Cet événement majeur pour le monde spatial européen a été un réel succès qui a conforté la reconnaissance de Galaxia dans le domaine spatial en Europe. Gian Carlo COLETTA, Directeur général de Vitrociset (Transinne) Je n ai pas été convaincu d emblée par l intérêt d analyser les pics de consommation électrique de l activité comme me l a proposé IDELUX, avec l aide d ORES. Quand j ai vu les résultats, j ai changé d avis. Nous avons pu identifier une situation anormale qui grevait ma facture annuelle d électricité et nous avons vu comment y remédier pour l avenir. Pierre CHARLIER, SAG Pharma (Saint-Léger et Florenville) Le partenariat établi avec The Research Valley Partnership - Texas A&M University s est aussi concrétisé par l inauguration de bureaux virtuels. Son objectif est de permettre aux entreprises texanes de venir tester le marché européen avant de s implanter chez nous. CRÉATIVITÉ, INNOVATION, RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT Le Centre d innovation d IDELUX est membre du réseau EBN (European Bic Network). Il a poursuivi son travail de soutien à la création d entreprises innovantes et d accompagnement aux entreprises existantes dans leurs projets d innovation et de recherche et développement. En 2014, le Centre d innovation a rencontré 97 entreprises et porteurs de projet. Ces contacts ont débouché sur 46 accompagnements individualisés portant sur la validation de l idée, la faisabilité technique et économique du projet, les modes de protection à envisager, le financement et la communication : trois projets ont reçu une décision positive de financement de Luxembourg Développement ; quatre autres ont obtenu des subsides de la Wallonie (bourses de préactivité, aides à l emploi, ) ; douze ont bénéficié d un renforcement de leur propriété intellectuelle, notamment par l enregistrement de marques ; six entreprises (Promag, MJ Pack, Pépinières Poncin, ESC ) ont assisté au cycle d ateliers animés par Fred Colantonio, expert en réseaux sociaux, dans le cadre de notre participation au dispositif «Intelligence Stratégique» ; parmi les entreprises soutenues, relevons Skinoo, Flygger, Cadralu, Pack2Win, Becarv, Un Toit sur un Toit, Jindal Films, Denis Dehard, Odometric Les collaborations du Centre d innovation avec InnovaTech, Wallonie Design, Picarré Wallonie, Cequal, l Interface Entreprises-Université de l Université de Liège (campus d Arlon) ainsi qu avec les centres de recherche wallons agréés, les clusters et les pôles de compétitivité s amplifient avec un nombre croissant de projets menés en commun. Le Centre d innovation a en outre participé à la mise en place du hub créatif luxembourgeois, le green hub. Il en assure notamment le secrétariat. Cette initiative est soutenue par le Gouvernement wallon dans le cadre de Creative Wallonia. Son objectif : amener davantage de créativité dans le management des entreprises pour favoriser l innovation et améliorer leur compétitivité. L équipe a été formée à des méthodes de créativité et a ajouté cette dimension dans l accompagnement qu elle propose aux entreprises. Le Centre d innovation s est aussi investi - avec la CCILB - dans le lancement de Luxembourg Creative, forum de rencontres coordonné par l Interface Entreprises-Université. Il est partie prenante du dispositif «Économie circulaire», coordonné par l Agence pour l entreprise et l innovation. Ce dispositif soutient les PME dans des projets de nouvelles filières de valorisation des déchets, d amélioration de la gestion des flux, d utilisation rationnelle de l énergie Il est mené en collaboration avec l AIVE. L équipe est également impliquée dans le développement du parc scientifique Novalis. À terme, l objectif est de positionner le parc dans le paysage wallon et européen (Grande Région), voire international, autour de domaines d expertise pointus. À cette fin, des projets de collaboration se mettent en place avec le Biopark et le CER, avec l Université de Liège et l Université Texas A&M (Research Valley Partnership). 18 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX

ANIMATION ÉCONOMIQUE AVEC LES ENTREPRISES Outre les relations avec les entreprises déjà implantées sur les parcs d IDELUX, l équipe de «conseillers entreprises» a ouvert 247 nouveaux contacts. L équipe suit les projets d investissements, gère les parcs d activités, met les entreprises en réseau, monte les dossiers d aide à l investissement et entretient les contacts avec la Wallonie. Elle participe à l élaboration d un plan d affaires, trouve une solution d implantation adaptée aux besoins de chacun, met les entreprises en contact avec les bons interlocuteurs LES ENTREPRISES ET L ÉNERGIE Le Gouvernement wallon, par l entremise du Ministre Jean-Claude MARCOURT, a confié à IDELUX la gestion du projet «Smart Park» en province de Luxembourg. Ce projet est réalisé en partenariat avec ORES. Son objectif : diminuer la facture énergétique des entreprises via une analyse fine de leur consommation électrique et un travail de sensibilisation et d explication des remèdes à apporter. L opération pourrait être reconduite en 2015. En outre, toujours dans le domaine de l énergie, l équipe d IDELUX a été renforcée avec l arrivée d un chef de projets «environnement et énergie». En contact avec les entreprises et à l écoute de leurs besoins, c est notre expert des questions énergétiques. Cet accompagnement est à mettre en parallèle avec les missions remplies dans le cadre du projet d «économie circulaire». UN SERVICE DE PROXIMITÉ IDELUX a poursuivi sa politique de proximité via la tenue régulière des comités de concertation avec les communes disposant de parc(s) d activités sur leur territoire et l activité des clubs d entreprises. PROGRAMMES EUROPÉENS IDELUX a continué à gérer deux programmes européens en lien avec l animation économique : Animecolux soutient l innovation, accompagne l investissement des entreprises, le développement des filières spatiale et logistique et l accroissement des relations entre la Wallonie, la Flandre et Bruxelles ; le projet Transfert de technologies/innovation soutient les entreprises dans la recherche de partenaires industriels et technologiques européens (Enterprise Europe Network [EEN]). L Intercommunale a élaboré - avec la CCILB et l UCM - un nouveau projet pour la période 2014-2020 : Animecolux 2. Le projet a été déposé auprès du Gouvernement wallon en mai 2014. Les décisions sont attendues mi-2015. D autres pistes sont réfléchies dans le cadre de la coopération transfrontalière (programmes Interreg) pour lesquels des appels à projets seront initiés en 2015. RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX 19

DÉVELOPPEMENT DE PROJETS RENOUVELLEMENT DE L OFFRE DE TERRAINS Aucun développement économique n est possible sans capacité foncière bien localisée et intégrée à son environnement. C est pourquoi, compte tenu de la saturation progressive des parcs existants, mais aussi de la complexité et de la longueur des procédures de modification du plan de secteur, la création de parcs d activités est absolument prioritaire pour la province de Luxembourg. L enjeu est considérable : en cumulant les zones considérées comme prioritaires par le Gouvernement wallon et les autres dossiers, plus de 400 ha de nouvelles zones sont visés et 30 communes, concernées. Dans ce cadre, les modifications du plan de secteur du Pôle Ardenne Bois (Gouvy) et du parc d activités de Léglise ont abouti fin 2013. Elles apportent 92 nouveaux hectares sur les 200 prévus au plan stratégique 2014-2016 du Groupe. ZONES PRIORITAIRES (SELON ACCEPTATION DE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT WALLON) Outre le dossier du Pôle Ardenne Bois, nous avons poursuivi les procédures à : Arlon et Messancy (extension Weyler pour 44 ha) : le Gouvernement wallon a adopté l avant-projet de révision ; Chiny : suite à l élaboration de l avant-projet, une demande de modification de l arrêté de mise en révision a été introduite pour la micro-zone à Jamoigne (6 ha) ; Hotton (15 ha) et Libin-Galaxia (20 ha) : les études d incidence sont en cours suite à l approbation des avant-projets par les conseils communaux ; Marche : l avant-projet portant sur l extension du parc scientifique (10 ha) et celle du parc du WEX (25 ha) a été approuvé et l étude d incidence, lancée ; Neufchâteau, Longlier (21 ha) : la demande de révision du plan de secteur a été introduite ; Vielsalm (extension de Burtonville pour 45 ha) et Bastogne (extension de Bastogne 1 pour 30 ha) : les conclusions des études d incidence nécessitent la prise d un nouvel arrêté de mise en révision obtenu pour Burtonville et attendu pour Bastogne. AUTRES ZONES Outre le dossier de Léglise, nous avons : reçu, fin 2013, l arrêté autorisant la révision du plan de secteur de Paliseul-Our (7 ha) et, en 2014, les arrêtés concernant les autorisations de mise en révision de Wellin, extension d Halma (12 ha) et d Érezée-Briscol (9 ha) ; finalisé le projet de PCAR pour Vielsalm, caserne Ratz (1,5 ha) ; poursuivi nos démarches de conviction pour obtenir l arrêté de mise en révision des parcs à Bouillon-Paliseul (site de Menuchenet [20 ha]), Bertrix (extension des Corettes [14 ha]) et Tintigny (extension du Haut du Sud [20 ha]). 20 RAPPORT D ACTIVITÉS 2014 IDELUX