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«est votre ritère!» apport de mission d appui auprès du projet de séletion partiipative en sorgho et riz ID-IT Niaragua (8-18 déembre 2003) Henri Hodé irad Tera No 59/03 Janvier 2004 1

ésumé Le projet de séletion partiipative pour les ultures de sorgho et riz pluvial mis en plae par le ID et IT au Niaragua et Honduras onnaît des débuts très prometteurs. Les méthodes de travail utilisées par l équipe de eherhe expliquent, en très grande partie, l intérêt et l engagement des agriulteurs dans es shémas d amélioration variétale d une nouvelle fature. près une première phase où les herheurs ont réussi à mettre en plae et faire fontionner des dispositifs de dialogue, de prise de déision ave les paysans permettant d évaluer de façon «partiipative» du matériel génétique existant provenant de diverses soures et d identifier des idéotypes dans les différentes zones onernées, le projet aborde un tournant. Les herheurs doivent maintenant : i) se onentrer davantage sur la réation de es idéotypes, seuls et/ou en impliation étroite ave les paysans volontaires, ii) onstruire de la permanene pour es dispositifs de réation, d évaluation et diffusion de matériel génétique entre les agriulteurs, leurs organisations, les instanes d appui privées ou publiques et la eherhe. En prenant une bonne longueur d avane sur leurs partenaires du développement (organisations paysannes, ONG, servies de vulgarisation publique ou privée), l équipe de reherhe irad-iat plae la balle dans leur amp. elever e défi dépend de leur volonté, de leurs apaités internes et de leur déision de mettre sur pied un système de pluri-partenariat ave la eherhe. tout ela dans un ontexte éonomique de plus en plus inertain ave la signature toute réente du TL ave les S. Mots-lé : séletion partiipative, sorgho, riz, Niaragua, onertation. 2

Plan ésumé 2 Présentation 4 I Des résultats d ensemble 4 1.1 Variétés et matériel végétal séletionnés par les agriulteurs 5 1.2 Stratégie de mise en plae de la séletion partiipative 6 1.3 Méthodologies 7 1.4 onnaissanes sur les innovations paysannes en sorgho. 7 1.5 Visualisation des phases prohaines d intervention du projet : passer à une seonde phase 8 II Les relations reherhe, agriulteurs, institutions d appui 9 2.1 La situation atuelle 9 2.2 La demande de l équipe de eherhe iat-irad 9 2.2.1 Position minimale 9 2.2.2 Position plus ambitieuse 9 2.3 Des prinipes d ation pour une seonde phase 10 2.3.1 Inverser les tendanes 10 2.3.2 Bien préiser le futur 10 2.4 Des ations à mettre en oeuvre 11 2.4.1- Mieux se onnaître entre partenaires 11 2.4.2- onsolider un multi-partenariat 12 2.4.3- réer et onsolider des dispositifs de onertation au sein de e multi-partenariat 12 2.4.4- Obtenir les moyens finaniers néessaires pour la réation de e pôle pluripartenariat 14 2.4.5 dans un ontexte international inertain 14 III Suggestions omplémentaires 14 IV nnexes 17 nnexe 3 Shéma représentant les 5 étapes de tout shéma d amélioration génétique 24 nnexe 4 Les systèmes de prodution sorgho au Nord du Niaragua 25 nnexe 5 Programme de travail de la mission 26 nnexe 6 Sigles utilisés 27 nnexe 7 Présentation de la restitution effetuée le dernier jour de la mission 28 nnexe 8 L utilisation de sorgho pour la fabriation de balais 35 nnexe 9 Bibliographie onsultée 37 3

Présentation Prévu pour une durée de 4 ans, le projet «Séletion partiipative sorgho et riz» onduit au Niaragua et Honduras par le irad et le iat a démarré en mai 2002. En dépit de sa jeunesse, il présente de très intéressants résultats intermédiaires. Mon propos ne onsiste pas à l évaluer ; e n était pas l objet de ma mission qui onernait l examen des relations entre la reherhe, les ONG et les agriulteurs. Il est ependant diffiile de ne pas y faire allusion avant d entrer dans le oeur de mon sujet. e projet s est mis en plae sans auune demande soiale loale/nationale expliite. Il est parti d une offre institutionnelle de deux entres de reherhe internationaux. Pour e qui est du Niaragua, pays où je me suis rendu, les herheurs ont démarré tout de suite leurs travaux en identifiant dans les zones semi-arides produtries de sorgho puis dans les zones plus favorables où l on ultive du riz pluvial, des partenaires soiaux, des ONG, des groupes de produteurs, des servies de vulgarisation publis ou privés, des universitaires intéressés par leur offre sientifique et méthodologique. e qui leur a permis de mettre en plae dès le deuxième yle agriole de 2002 des parelles d essai onduites par des paysans où ils ont appliqué leurs méthodes d évaluation partiipative de variétés. L équipe de reherhe est modeste, elle n est omposée que de deux herheurs à temps plein (un séletionneur français et une agronome niaraguayenne) et un agronome niaraguayen à temps partiel (et n intervenant que dans la zone Nord du pays). Elle dispose d un budget d opérations annuel qui osille entre 30 et 45 000 $. ette version française de mon rapport est suinte. Le doument rédigé en espagnol détaillera un peu plus es différents points ; suite à la réunion de restitution de fin de mission et à la demande des partenaires du projet, il herhe à fournir des éléments de réflexion pour les aider à raisonner leurs déisions sur le futur. I Des résultats d ensemble Les prinipaux traits de la démarhe sont présentés dans les annexes 1 et 2 ; es douments ont été rédigés omme supports d information ou de formation en début 2003. l époque de leur rédation, le projet pouvait déjà avaner un ertain nombre de résultats qui sont résumés dans le shéma suivant 1 : 1 Voir en annexe le doument (d où est extrait le shéma) présenté à l atelier de formation sur les tehniques d évaluation partiipative pour les herheurs en banane plantain du réseau MSO mars 2003. Mais aussi les douments présentés par le projet irad-iat novembre 2003. 4

ésultats: synthèse herheur griulteurs tivités onnaissanes tion 1-3-4-5-6-7 2 utonomie 8-9 Sorgho Nia irad iat - légende : 1 = ritères de séletion (d une nouvelle variété) retenus par les paysans dans les différents villages où sont implantés les essais 2 = variétés séletionnées par les agriulteurs au terme du premier yle agriole 3 = données agronomiques des parelles d essai. 4 = objetifs d amélioration variétale proposés par les paysans 5 = préision et élargissement de la demande paysanne (sorghos rouges pour l alimentation des animaux de basse-our et sorghos à balai). 6 = interrogations en agronomie et systèmes de ulture 7 = affinement du diagnosti initial sur la diversité variétale et les iruits d éhanges et diffusion de variétés présente hez les paysans 8 = inorporation de nouveaux agriulteurs expérimentateurs (E) 9 = renforement des apaités d expression des E Fin 2003, non seulement es résultats (même partiels 2 ) sont onfirmés mais surtout ils sont étoffés. Il faut mentionner les aspets suivants : 1.1 Variétés et matériel végétal séletionnés par les agriulteurs le matériel préféré des agriulteurs Quelques exemples Variété Soure Millon - Souroukoukou - PEIME 119 - variété loale du Mali - eherhe entroamériaine et Irisat Sorgho blan EF 322/36, BF 89-12/1-1, BF - reherhe afriaine 94-6/46 Sorgho rouge matériels INT eherhe nationale Sorgho à balai Hungary II iz Grande diversité 2 Il faut analyser les données agronomiques quantitatives et qualitatives des essais plus les données gastronomiques des «tortillas» produites à partir des différentes variétés testées. 5

l offre de matériel génétique original et diversifié ouvrant des voies jusque là peu imaginées par les agriulteurs est le as lassique des variétés à yle très ourt, surtout spetaulaire dans le as du riz pluvial. Deux as de figure : Siuna (tropique humide): la reherhe nationale (INT) propose aux agriulteurs de tester des variétés de riz «améliorées» lors du premier yle agriole (Primera) et selon un itinéraire tehnique onventionnel (semis en sol nu, engrais et herbiides). Dans ette même région de Siuna, un des partenaires de iat-irad, Programme ampesino a ampesino, solliite la reherhe pour tester des variétés à semer sur ouvert végétal de Muuna et don lors du seond yle agriole (Postrera) et ave un minimum d inputs d origine externe. Parmi les variétés testées 3 ertaines présentent des résultats qui interpellent et intéressent énormément les agriulteurs, à ause de leur performane alliée à la préoité de leur yle. ertes les essais doivent se répéter sur plusieurs yles pour bien aler le hoix variétal ave le régime hydrique et surtout doivent être ouplés ave des expérimentations agronomiques. Il y a là, de toute évidene, une réponse laire à des agriulteurs qui s étaient habitués à ne plus trouver de réponse du ôté de la eherhe. ivas (tropique se à 2 yles de pluie): les agriulteurs qui testent les variétés ont fixé 4 les aratéristiques et préférenes qu ils reherhent. La préoité ne figure pas en première position ar le yle normal de ulture est à heval sur les deux saisons des pluies. Quand ils déouvrent parmi le lot de matériels qu ils évaluent dans leurs parelles l existene de variétés performantes (selon leur grille d analyse) et de plus, à yle beauoup plus ourt que e qu ils onnaissent, ils souhaitent les tester sur de plus grandes surfaes en postrera le yle suivant et espèrent pouvoir en disposer le plus rapidement possible. 5 En résumant, une apaité à identifier rapidement (même si sommairement) les prinipaux systèmes de ulture et de prodution de la zone d intervention + la onstitution de dispositifs d interation herheurs-paysans sur plusieurs yles agrioles suessifs + une apaité d éoute et surtout de dialogue des herheurs ave les agriulteurs + la disponibilité de matériel végétal diversifié et validé + des moments intenses et rigoureux d évaluation de e matériel dans les parelles d essais installés hez les agriulteurs, onduites et gérées par euxmêmes, augmentent les probabilités de fournir des réponses à des questions non formulées ou mal expliitées lors des premiers entretiens ave les paysans ou lors des simples diagnostis. 1.2 Stratégie de mise en plae de la séletion partiipative démarrer les interventions dans les zones de prodution de sorgho ou de riz par le hoix de partenaires (groupes paysans et ONG d appui) intéressés. e faisant, herheurs et agriulteurs ont d emblée identifié par exemple pour le sorgho les types sur laquelle l amélioration allait / devait porter : 1) sorghos photopériodiques, 2) 3 Pour e premier yle d expérimentations, 14 agriulteurs expérimentateurs (E) onduisent des essais omparant 4 variétés et un E ompare 10 variétés. 4 aratéristiques reherhées pour le riz semé en postrera : rendement, résistane al manhado del grano, port intermédiaire, qualité du grain et préoité. 5 Pour le sorgho (ulture direte et/ou repousse), le thème de la préoité est plus diffiile à maîtriser : La résolution d un problème (éhapper à la séheresse) se prolonge par l apparition d un nouveau (attaques des oiseaux). 6

sorghos à grains blans insensibles à la photopériode, 3) sorghos à grains rouges, 4) sorghos à balai. En général, les séletionneurs proèdent de façon différente ; ils fixent d abord les types sur lesquels ils déident de travailler et ensuite hoisissent leurs partenaires à qui diffuser leurs résultats. démarrer par la PVS ( est à dire la phase 4 du shéma de séletion 6 ) pour remonter plus tard si néessaire en amont (étape 3 : PPB) et desendre en aval si identifiation de bons matériels (étape 5 : prodution de semenes), et au sein de ette étape 4, démarrer par l évaluation variétale de lignées avanées plutôt que par l évaluation de lignées en ségrégation 7. gissant de la sorte, on failite l adhésion et l engagement des agriulteurs. 1.3 Méthodologies maîtrise des méthodes d évaluation partiipative (phase 4 du shéma de séletion) es méthodes sont bien présentées dans divers douments du projet (voir annexe 9). Néanmoins, e qui frappe est : le soui de toujours démarrer les évaluations au hamp par la onfirmation par les agriulteurs (femmes et hommes) des ritères sur lesquels ils vont évaluer l ensemble des variétés testées. Même si les paysans souhaitent aller de suite sur les parelles! e travail donne souvent lieu à modifiation ou ajustement. Ensuite ils proèdent à la hiérarhisation des ritères. La ombinaison des 3 modes d évaluation (au hamp, à la uisine, en salle 8 ) à des périodes différentes. Le rôle des herheurs dans la fontion de failitation, d animation de réunions de paysans mais aussi omme spéialistes dans leur domaine spéifique, qui onduit à une véritable onfrontation de savoirs (e qui va au-delà de la simple éoute). o-onstrution d idéotypes variétaux onstrution d idéotypes sans partir obligatoirement de diagnosti agronomique et éonomique formel approfondi définition ollégiale des objetifs d amélioration variétale 1.4 onnaissanes sur les innovations paysannes en sorgho. Les évaluations partiipatives (herheurs et paysans/paysannes), onduites en 2002 et 2003, à partir d une diversité de matériels génétiques testés sur des essais implantés dans différents zones agro-éologiques ont également permis de mieux onnaître les variétés de sorgho dites loales, leur omportement et leurs performanes. ve ses interventions ave (et pas seulement hez) les agriulteurs, la reherhe déouvre l histoire réente 9 du sorgho au Niaragua et largement ignorée y ompris des propres agriulteurs. Elle relève notamment la rapide adoption à partir de la fin des années 1980 des sorghos à grains blans de yle ourt (non photopériodiques) utilisés pour la fabriation de «tortillas» et désignés sorgho «tortillero». lors que jusqu à ette période, les agriulteurs ne disposaient que de «millon» (sorgho photopériodiques à yle long et à port élevé), en moins d une vingtaine d années ils ont adopté à large éhelle et en l absene de tout organisme 6 Voir shéma en annexe 3. 7 la différene du projet PPB M onduit par IPES/INT sur séletion partiipative sur maiz et hariot où les agriulteurs ont d abord ommené par travailler sur des lignées en ségrégation. 8 Pour l analyse des données agronomiques. 9 des 20 dernières années 7

offiiel de diffusion dans des ontextes soio-politiques très ontrastés, une série de variétés de sorghos blans aux origines diverses et enore largement inonnues 10. Des travaux d identifiation préise sont en ours et des reherhes sur les iruits semeniers informels ont été réalisées dans la région Nord (frontalière ave le Honduras) par deux étudiants en 2003.. es sorghos blans (non photopériodiques, à yle ourt, à port moins élevé mais aussi moins produtifs que les «millons») sont d autant plus prisés qu ils permettent, selon une partie des agriulteurs interviewés, de fabriquer des tortillas d une qualité supérieure à elles qu ils onsommaient jadis ave leurs variétés «millon». Ils produisent également une paille de meilleure qualité fourragère, qui est la base de l alimentation des élevages bovins en saison sèhe. Le projet proède atuellement à la aratérisation agro-morphologique d environ 85 variétés «loales» de types million et tortillero olletées dans les sites de travail et à l identifiation par marquage moléulaire (dans les laboratoires du irad à Montpellier) d une dizaine de variétés «millons» 11. En 2002, les herheurs pensaient que les sorghos de type tortillero desendaient en grande partie d une famille de variétés de sorghos blans vulgarisées il y a une quinzaine d années par l INT (var. «tortillero preoz» et «pinolero 1»). Or, en 2003 et en toute première analyse, il semble qu une partie de es variétés loales 12 bien adaptées ne proviennent pas que de l INT et leur origine et mode d arrivée sont inonnues des propres agriulteurs. 1.5 Visualisation des phases prohaines d intervention du projet : passer à une seonde phase organisation de la prodution de semenes de qualité réation variétale : roisements et réation de populations génétiques en station expérimentale, par les séletionneurs (maintenant que les idéotypes sont onnus). Séletion de façon partiipative : ave une poignée d agriulteurs volontaires qui désirent assumer sur leurs parelles es opérations. mise en plae de onditions favorisant la ontinuité du proessus de réation permanente de variétés (jusqu où aller et où s arrêter) es résultats observés s insrivent parfaitement dans les 3 objetifs initiaux du projet développer et mettre en oeuvre des méthodologies PVS (Partiipatory Variety Seletion) et PPB (Partiipatory Plant Breeding) inluant la réation de populations et la séletion réurrente. Identifier et développer de nouvelles variétés satisfaisant les besoins des agriulteurs et s insérant bien dans leurs systèmes de prodution enforer les apaités des partenaires: o o NS : amélioration onventionnelle et partiipative du riz et sorgho ONG et OP: gérer les ativités de PVS et PPB et de prodution loale de semenes. 10 proédant apparemment pour partie de la reherhe niaraguayenne mais aussi salvadorienne et autre (en ours de détermination). 11 u passage, une autre des retombées de la onduite de e projet de séletion partiipative a été la failité pour les herheurs de disposer rapidement et à bon marhé de la gamme de variétés loales, pour les semer dans une parelle expérimentale, les aratériser, les identifier, les évaluer. Nombre d équipes de herheurs qui ne disposent pas ou n ont pas réé e limat de onfiane entre paysans et herheurs dépensent un budget important pour seulement inventorier et réupérer des éhantillons de variétés loales. 12 as des témoins loaux Sorgo amarillo alto et Sorgo blano alto dans la région de Mamel département de Madriz 8

II Les relations reherhe, agriulteurs, institutions d appui 2.1 La situation atuelle Le mouvement est don parti. L équipe atuelle, au terme de son mandat de 4 ans, produira des résultats utiles pour haun des 3 grands objetifs qu elle s est fixée. Sans jouer au devin, sans les quantifier, on sait qu ils onerneront les points suivants : ne gamme de variétés adoptées par les agriulteurs (sorghos millon, sorghos blans, sorghos rouges, sorgho à balai 13 ; idem pour le riz) Des méthodologies de séletion partiipative : onstrution olletive d idéotypes, évaluation variétale partiipative, établissement ollégial des objetifs d amélioration variétale, réation variétale partiipative, onstrution de adre et méanismes de onertation réation et amélioration de populations de sorgho et de riz d adaptation spéifique et enforement des apaités de groupes de paysans, d ONG d appui, éventuellement de servies privés de vulgarisation, d équipes universitaires Information et formation de l appareil de reherhe national (INT) sur une autre possibilité de faire de l amélioration génétique ontribution à l enrihissement de la réflexion sur les méthodes de séletion partiipative onduite par les équipes du IT, par le réseau méso-amériain PPB-M finané par la Norvège. Les objetifs initiaux seront atteints, dans une mesure que l on ne peut pas ii quantifier et qui sont fontion des moyens que l équipe réussira à mobiliser. Du oup, la question de départ se déplae : jusqu où veut-on aller? Jusqu où peut-on aller dans un ontexte de ressoures humaines, finanières, budgétaires non élastiques? 2.2 La demande de l équipe de eherhe iat-irad La réunion de restitution du dernier jour a été mise à profit pour exprimer auprès des différents partenaires du projet, la position de l équipe de reherhe. 2.2.1 Position minimale Dans les sites géographiques où l équipe de reherhe intervient (et qui orrespondent en règle générale à des partenaires différents), elle pourrait se ontenter de la mise à disposition à temps partiel par es partenaires d un de leurs tehniiens, ompétent 14. dynamique et astuieux 15. Il aurait pour fontion l aompagnement des groupes de paysans onstitués, le suivi des essais, la prise de données, l organisation logistique des renontres herheurs-paysans (qu elles aient pour objetif l analyse, évaluation, la programmation d ativités ou qu ils s agisse de simple suivi de travaux de terrain). 2.2.2 Position plus ambitieuse L équipe de reherhe a besoin de ses partenaires non pas omme simples exéutants de déisions, au demeurant prises en ommun, mais surtout elle en a besoin omme garde-fou, pour lui rappeler de ne pas se laner dans des travaux ertes intéressants mais de priorité seondaire ou offrant une ouverture géographique ou soiale ou 13 Peut-être sorgho fourragers. 14 Il bénéfiierait d un omplément de formation par le iat irad. 15 Savoir faire l équilibre entre la bonne marhe des ativités définies et l analyse des pratiques des agriulteurs permettant d identifier des pistes de reherhe utiles (exemple du «sorgho millon despatado de Ezequiel en Villanueva». 9

éonomique réduite, de ne pas se diluer dans des détails. La présene de partenaires atifs est essentielle pour limiter les risques de dérive des herheurs. L équipe de reherhe est onsiente d aborder une seonde phase. près avoir installé ses dispositifs (au sens large) de dialogue ave un éhantillon de groupes d agriulteurs, rôdé ses tehniques d évaluation d une large gamme de matériel génétique, reueilli en les négoiant parfois âprement les souhaits et demandes des agriulteurs onduisant à la détermination d idéotypes, l équipe de reherhe doit valoriser les informations qu elle a engrangées et se «replier/se onentrer» sur son travail spéifique qu elle seule peut onduire à savoir la réation d une variabilité génétique et le développement de nouveaux matériels orrespondant aux idéotypes reherhés. Déjà bien oupée 2003 par toutes es tâhes PVS, l équipe de reherhe veut ompter sur une impliation ative de ses partenaires pour i) reprendre une partie des tâhes qu elle onduisait jusque là et ii) pour imaginer le adre d intervention de ette seonde phase. 2.3 Des prinipes d ation pour une seonde phase 2.3.1 Inverser les tendanes elations eherhe-agriulteurs ; passer de type entrifuge à entripète tuellement, est l équipe de reherhe qui a la totale initiative. Elle s adresse diretement aux groupes de paysans ou aux ONG qui ensuite établissent le ontat ave les paysans. Dans et ensemble en erles onentriques, les paysans sont plaés sur le erle périphérique. On peut imaginer une situation inverse où les groupes d agriulteurs onstitueraient ave l instane qui les appuie et la eherhe un pôle triangulaire au sein duquel ils exereraient une fore d initiative plus importante (voir diapo 19 et 23 de l annexe 7).. Passer de «partiipatif» à partenariat partir d une impliation plus poussée des agriulteurs, appuyés par les ONG ou les servies tehniques, le shéma de travail s orientera plus vers un type partenarial où les objetifs, produits attendus, ativités sont le résultat de déisions partagées entre tous. Passer de renforement des ONG à elui des OP ei exige de voir les groupes d agriulteurs se renforer, et pas uniquement les ONG qui les appuient. 2.3.2 Bien préiser le futur Définir là où s arrêtent les ations atuelles de PVS, omment elles se modifient. o onsolider la apaité des groupes d agriulteurs atuels à onduire des ativités PVS? Imaginer la phase post-pvs o hoisir entre intervenir fortement ou au ontraire un minimum en PPB pour onentrer efforts et énergie sur des ations plus prioritaires de reherhe agronomique: le sorgho dans les systèmes de ulture et de prodution paysans 16 ). Jusqu où aller en PPB? Dans quelles ironstanes est-il pertinent d investir en PPB, d y onsarer temps, énergie et ompétenes? 16 Voir annexe 4 les systèmes de prodution sorgho au Nord du Niaragua. 10

o Fixer le ap. L analyse de l expériene ipres/ INT en matière de PPB fournit un élairage très utile. o Organiser la prodution de semenes de es variétés (et bien entendu semenes de qualité) sseoir les bases d un proessus de réation permanente de matériel végétal approprié et adapté Définir lairement les tâhes qui reviennent aux diverses instanes impliquées (OP, ONG devraient s investir dans l animation du partenariat eherhe-produteurs, dans le suivi tehnique, la formation, l organisation de la prodution de semenes, la mise en œuvre d une reherhe agronomique répondant aux questions posés par les agriulteurs qui utilisent le matériel génétique qu ils ont séletionné 17, ommerialisation et mise sur le marhé 18 ). ne interrogation : omment impliquer davantage la reherhe nationale 19? 2.4 Des ations à mettre en oeuvre 2.4.1- Mieux se onnaître entre partenaires Qui sont les groupes de paysans? Les agriulteurs interlouteurs de la eherhe travaillent en PVS ave le irad-iat au sein de groupes informels ; eux-i sont hétérogènes (depuis eux qui ont l habitude de onduire des expérimentations au sein de olletifs type PE 20 ou Pa, IL jusqu aux débutants en reherhe). Ils portent des noms divers : pe, groupes de ollaboration tehnique, réseau de promoteurs et leurs relations ave les servies d appui (ONG ou autres) sont très variables. u terme de es 2 années de travail, le projet est plus en mesure d appréier le fontionnement réel de es groupes, leur degré d intérêt et de maturité 21, l effiaité de leurs engagements et apports. omment traiter les demandes des instanes d appui aux agriulteurs? Quelles sont leurs apaités réelles d ation? Toutes es instanes ont des budgets et effetifs limités. Il importe de prendre en onsidération es données au moment d imaginer le futur. Par ailleurs, les ativités que onduit la majorité d entre elles sont liées au finanement extérieur qu elles onquièrent et de e fait leur 17 En fontion des différents systèmes de prodution présents dans les zones d intervention. 18 On pense au sorgho à balai mais aussi au riz, en différeniant les marhés selon la qualité produite et qui dépend en partie des variétés utilisées. 19 Elle a joué par le passé une fontion peut être plus importante que e qu elle-même imagine : elle a produit des variétés de sorghos blans qu ont adopté les agriulteurs, des variétés de sorghos millons, même de sorghos rouges qui dans le adre des évaluations partiipatives irad-iat sont appréiées (les variétés testées proviennent d INT mais il a fallu que irad-iat les sortent des plaards où elles étaient stokées pour les mettre au hamp aux mains des paysans expérimentateurs). Malheureusement, ses effetifs atuels sont très démunis pour que l institution puisse bénéfiier pleinement des ontributions du irad-iat. 20 olletifs de promoteurs expérimentateurs ommunautaires 21 Par exemple, ertains paysans respetent les engagements de ne semer sur leurs parelles de ulture ommeriale auune variété non validée, ertains qui ne peuvent partiiper aux réunions d évaluation se font représenter par d autres membres de la famille (femme ou enfant), es attitudes ontrastent ave elles d agriulteurs qui n arrivent pas à inviter leurs voisins au moment des évaluations au hamp. es positions reflètent bien entendu le résultat d un travail antérieur effetué en profondeur par es ommunautés ave l appui d ONG. 11

personnel réalise parfois des tâhes éloignées de leur formation initiale ou de leurs souhaits. Il y a don lieu de ré-atualiser ertaines onnaissanes de e personnel, sur des thèmes tehniques mais paradoxalement aussi sur des méthodes dites partiipatives. 2.4.2- onsolider un multi-partenariat Les instanes d appui qui partiipent atuellement à e projet sont au nombre de 7 ; elles se répartissent de la façon suivante : ONG : niam, Nitlapan, (3) Organisation de produteurs : Pa, sopro Santo Domingo, IL niversité : / D Vulgarisation gouvernementale : INT Vulgarisation privée : Servite Elles partiipent au projet de façon bilatérale, ertaines depuis son origine, d autres viennent de s inorporer. La majorité d entre elles se onnaissent mais ne prennent guère l oasion d éhanger de façon systématique et formelle sur leurs pratiques, même si une bonne partie d entre elles en sont demandeurs. Lors de la réunion de restitution, elles qui étaient présentes se sont engagées à s investir davantage dans la réation et le fontionnement de e omplexe «multi-partenariat». D abord mûrir leur réponse à la question «pourquoi se sont-elles assoiées (tardivement ou timidement) à e projet de reherhe irad-iat qui se propose des objetifs similaires aux leurs?». Ensuite, au lieu de se disperser, herher à onentrer leurs moyens et disponibilité ave une double intention : 1) assimiler et inorporer l expériene irad- iat et sa maîtrise des méthodologies partiipatives de travail ave les paysans, 2) générer un proessus de onsolidation de prodution de onnaissanes loales. Dans la mesure où e multi-partenariat assume de plus en plus de fontions de base, il dégage du temps aux herheurs pour se onsarer plus intensément à leur fontion de séletionneur et réateur de variétés adaptées. En e sens, la réunion de restitution en fin de mission aura onstitué un premier pas vers la mise sur pied d un multi-partenariat. ve la préision que e type d engagement relève de la déision des instanes d appui et éhappe à la volonté du irad-iat qui ne peut agir que par l usage de la onvition. 2.4.3- réer et onsolider des dispositifs de onertation au sein de e multi-partenariat onevoir un omité de pilotage. Sa fontion onsisterait à onstruire les relations entre haque instane d appui 22, entre elles-i et la reherhe, à onevoir les réunions annuelles d analyse et de programmation, faire iruler l information entre agriulteurs et leurs assoiations, entre les diverses institutions tehniques appuyant le monde paysan, assurer le suivi général du projet, affiner une stratégie globale 23, élaborer des perspetives. Il y a lieu de définir pour e pôle «pluri-partenariat» les tâhes qui onernent la fin de ette première phase mais surtout elles de la seonde phase On peut aussi imaginer qu à un niveau plus global, e omité pourrait émettre des propositions de politique générale en matière de semenes, notamment à l intention du projet gouvernemental «Semillas Libra por libra» 24 et sur les aspets juridiques de prodution de semenes fermières. 22 Fontion d animation : organiser les éhanges entre haque expériene, harmoniser les méthodes de travail, doumenter et diffuser. 23 Par exemple, organiser ave haque instane d appui les modalités onrètes qui lui permettent de renforer les apaités des groupes d agriulteurs expérimentateurs. 24 Dans e programme finané par SID, le gouvernement s engage à fournir (gratuitement la première année puis dégressivement ensuite) à haque paysan qui en fait la demande une livre de semenes améliorées ontre une livre de semenes réoles. 12

ffeter un tehniien au suivi des ations de reherhe sorgho onduites ave les groupes de paysans. harge de haque instane d appui affete (au sein de son triangle d intervention) Préiser les tâhes de haque partenaire * En fontion de haque partenaire, définir les tâhes pouvant être assumées par elui-i maintenir les opérations atuelles (dans le as des groupes ayant démarré dès 2002), onforter les dispositifs atuels de onertation que sont les ateliers d analyse et de programmation en les élargissant. mettre en plae des ations de prodution de semenes et de diffusion mettre en plae des ativités de reherhe agronomique ne première série de travaux porterait sur la mise au point d itinéraires tehniques utilisant les variétés retenues par les agriulteurs (riz de postrera en semis sur ouvert de Muuna à Siuna, assoiation sorgho-mais ou sorghohariot, alage du sorgho en fontion du degré de longueur de leur yle, sorgho et alimentation animale, et. Les thèmes sont nombreux). ne seonde série d essais onernent la gestion de la fertilité des sols et ultures. tiliser des variétés (sorgho o millon, riz) plus produtives en biomasse (grains et feuillage) sur des sols dégradés, sans apport d intrants d origine externe en quantité suffisante ne peut guère être durable. Quelles alternatives mettre en plae pour des agriulteurs faiblement dotés en apital? Dans l état atuel de faiblesse de la reherhe nationale, es partenaires ont un rôle essentiel à jouer (s ils en ont ou aquièrent les moyens) : renforer la apaité de groupes d agriulteurs-expérimentateurs. eux-i pourront prendre l initiative de onduire des ations de reherhe. ne fois mûrs, ils pourront être épaulés à distane éventuellement par des tehniiens et herheurs (basés dans le pays ou ailleurs). ette fore loale d innovation est un meilleur garant que le vœu pieux d une pétition en faveur d une reherhe de meilleure qualité. 25 artiuler, quand est possible, groupes paysans, reherhe irad-iat, ommerialisation (voire transformation). es tâhes définies pour haun des partenaires omportent divers volets. titre d exemple : Zone Nord : - Engager le tehniien atuel sur une longue période - Passer une onvention ave les pe de Mamel et niles définissant les ativités PVS et PPB - Passer une onvention ave niam préisant sa plae exate dans les interventions irad-iat dans ette zone Nord, mettant l aent sur l irrigation des autres pe et valorisant son expériene notamment en reherhe paysanne, en banques de semenes ommunautaires. - Etablir une onvention ave la ed de 14 promotores de Santo Domingo - Tisser des allianes ave le projet IPES/ INT Nitlapan : 25 On peut aisément imaginer que ertains groupes d agriulteurs expérimentateurs atuels pourront très rapidement évaluer par eux-mêmes du matériel génétique qui leur aurait été remis par des entres de reherhe loalisés à l extérieur du pays, sur la base d une demande préise d idéotypes qu ils auraient eux-mêmes identifiés. Il leur faut être viable éonomiquement en tant que groupes paysans, e qui n est pas une mine affaire dans le Niaragua d aujourd hui. 13

- Etablir une onvention formelle ave les équipes de ivas et Villanueva préisant le rôle, apport et fontions des tehniiens loaux et nationaux. Pa Siuna : passer une onvention ave la ed de promotores et surtout d agriulteurs-expérimentateurs du programme Pa Siuna. Le moment de la restitution a été mis à profit pour souligner la responsabilité et le rôle des institutions d appui aux paysans qui interviennent loalement (ONG, vulgarisation publique ou privée, université). L équipe de reherhe a rappelé pourquoi elle avait besoin d un partenariat fort. La balle est maintenant dans le amp des organisations paysannes et des strutures qui les appuient (ONG, niversités,..). 2.4.4- Obtenir les moyens finaniers néessaires pour la réation de e pôle pluri-partenariat La bonne volonté et le savoir-faire ne sont pas suffisants. Pour mener à bien ette phase d agglutination et de fédération des ations des différentes institutions engagées dans e projet de séletion partiipative ave elles de la eherhe, il est néessaire d engager une personne dont la fontion serait d animer, pour le ompte du omité de Pilotage, et ensemble, donner orps à ette initiative et de mettre sur orbite stable ette opération de onstrution d innovations en partenariat. u risque de lasser par les répétitions, un tel partenariat présente 2 volets : l un est organisationnel et institutionnel, l autre tehnio-sientifique. omme on l a vu, il est hors de question de limiter son ontenu à la seule omposante variétale. L équipe de reherhe irad-iat a agi dans un premier temps omme un anon à partiules en bombardant de matériel génétique les paysans ; elle agit aussi omme une boule de billard : les variétés atuelles proposées et les futures (en voie de réation) renvoient à la mise au point d itinéraires tehniques dans les différents systèmes de prodution paysans. On passe d innovations variétales à innovations en systèmes de prodution. Organiser ette reherhe est du ressort de e partenariat. ei signifie onrètement du finanement pour payer un tel poste et son fontionnement. 2.4.5 dans un ontexte international inertain La justifiation et la durabilité de la reherhe sur le riz dépendra beauoup des onlusions de la négoiation du TL ave les S dont les résultats seront bientôt onnus. Si le pays déidait de ne plus protéger sa prodution nationale de riz et de laisser entrer du riz amériain sans prélever de taxes à l importation, la prodution nationale huterait et les efforts publis pour obtenir de nouvelles variétés ne se justifieraient plus. III Suggestions omplémentaires rédiger dans ahiers d griulture un artile entré sur la o-onstrution d idéotypes. Il présenterait la démarhe mise en œuvre d évaluation variétale qui onourt, parallèlement, à la définition par les agriulteurs des idéotypes reherhés. En mettant en relief que et exerie requiert plusieurs yles agrioles, d autant plus que la reherhe travaille ave des agriulteurs ultivant ertes du sorgho depuis des générations mais à partir d un matériel génétique réduit (leurs référenes en la matière sont par la fore des hoses limitées) 26. Organiser pour les 2 yles agrioles de 2004 les ateliers de restitution, d analyse et de programmation des ativités entre herheurs, agriulteurs et institutions d appui. 26 n exemple pour illustrer : lors d une évaluation au hamp effetuée en novembre 2002, les agriulteurs del Mamel avait disqualifié une variété d origine afriaine, onsidérant qu elle allait fournir un bon rendement mais que les grains seraient diffiiles à battre. Il s agit d une rae. qu ils ne onnaissent pas. Voyant les glumes très serrées, ils imaginaient à juste titre les diffiultés du battage. Or les glumes de ette rae. présentent la aratéristique de s ouvrir très failement, une fois les grains arrivés à maturation. Le battage étant dès lors jugé faile, les agriulteurs ont retenu ette variété omme une de leurs préférées, au moment de l évaluation finale. 14

Lors de la session de restitution du dernier jour de la mission, les partiipants se sont engagés à travailler ensemble le 10 février sur l organisation des ateliers de restitution que iat-irad onduira en mars prohain dans haune des régions onernées. titre purement indiatif, ette réunion du 10 février 27 pourrait avoir omme ordre du jour : L organisation de l animation des ateliers de restitution des essais de 2003 dans haque zone et pour les ultures onernées et des ateliers de programmation des ativités 2004. La onstitution de e pôle multi-partenariat La délimitation des tâhes à assumer en 2004 L analyse de l expériene de ipres/ INT. Organiser et enadrer une stagiaire sur le thème des méanismes et adres de onertation entre les différents ateurs impliqués dans e projet de séletion partiipative (reherhe-ong-assoiations paysannes). u ours de l année 2003, une étudiante de l éole ESP de Purpan 28 onnaissant déjà la région Nord du Niaragua s est montrée vivement intéressée pour réaliser son stage de fin d études sur e thème. Dans le adre du programme d éhange européen Erasmus, elle poursuit ses études au sein du programme «Management of agro-eologial knowledge and soial hanges» (MKS) à Wageningen. e pourrait être un travail o-enadré ave Wageningen. Il sera l oasion d une ollaboration ave l niversité de Wageningen. 29 n tel travail pourrait reouvrir les points suivants : - analyse des dispositifs atuels o les ateurs en plae : les 3 atégories impliquées (groupes de paysans, ONG et/ou instanes d appui/ reherhe : origine, trajetoire, mode de fontionnement, de prise de déision et o les 3 types d ateliers atuellement en plae (évaluation au hamp, tests dégustation, analyse des données agronomiques) - obtention d un onsensus entre tous les partenaires sur le produit définitif que tous herhent à mettre au point. e pourrait être par exemple, la mise en œuvre d un méanisme de réation permanente d innovation variétale ou, selon d état des fores disponibles, la mise en œuvre de méanisme apable en permanene de mener des travaux de PVS - analyse des différents niveaux de onertation souhaitée : o entre les divers équipes d appui (les «soios») o entre les soios et la reherhe - analyse et proposition de méanismes de onertation: o omité de pilotage o dispositifs d analyse et de programmation régulière des ativités o o mesure des résultats et impats onduite d un proessus permanent d analyse interne du fontionnement de e pôle multipartenariat. - artiulation de es reherhes ave les réseaux onduisant des travaux de nature similaire soit dans le pays même (INT/ipres) soit dans la -région entro-amériaine(ppb-m,..) 27 Et sûrement des suivantes ar le temps manquera pour examiner tous les points. 28 deline Lhomme. 29 onny lmekinders fait partie du département TD (Tehnology and grian Development) du master MKS; elle a été une des initiatries du projet PPB M partiipatory plant Breeding in Mesoameria. Sauf erreur de ma part, elle anime aussi un ours international sur «agrobiodiversity» et sur «partiipatory plant breeding and support of loal seed supply» en mai 2004 (ontat www.ia.wur.nl). 15

organiser et animer sur la base des résultats de reherhe de ette stagiaire un (ou plusieurs) atelier d»auto- formation» (une semaine minimum) des porteurs de e pôle «multi-partenariat» destiné à onforter les méanismes de onertation qui auront été mis en plae au ours de 2004. sur le moyen terme, on pourrait imaginer une visite d éhanges de paysans niaraguayens ave des paysans du osta-ia impliqués dans des ations PVS et PPB (région de Bruna), voire du Burkina Faso. 16

IV nnexes 1. Présentation du projet lors de l atelier de formation aux tehniques d évaluation partiipative des herheurs du réseau afriain MSO «Méthodes d élaboration des ritères d évaluation variétale» Projet Séletion Partiipative Sorgho Niaragua. Mars 2003 2. Metodologias y avanes del proyeto fitomejoramiento partiipativo del sorgo y arroz de seano en Niaragua y Honduras. iat-irad. Junio 2003. Trouhe G., Gildzean how. 3. Shéma représentant les 5 étapes de tout shéma d amélioration génétique 4. Les systèmes de prodution sorgho au Nord du Niaragua 5. Programme de travail de la mission 6. Sigles utilisés 7. Présentation de la restitution effetuée le dernier jour de mission 8. L utilisation de sorgho pour la fabriation de balais 9. Bibliographie onsultée 17

nnexe 1 Présentation du projet lors de l atelier de formation aux tehniques d évaluation partiipative des herheurs du réseau afriain MSO «Méthodes d élaboration des ritères d évaluation variétale» Projet Séletion Partiipative Sorgho Niaragua. Mars 2003 Projet Séletion Partiipative Sorgho Niaragua IT-ID (G. Trouhe) -INT Méthodes d élaboration des ritères d évaluation variétale adre de travail ne équipe de herheurs séletionneurs sorgho 4-5 ONG s partenaires, elles mêmes travaillant ave des ommunautés disposant d organisations villageoises Établissement de «ontrats de travail» entre la reherhe sorgho et es ommunautés- ONG d appui Interventions dans 3 zones géographiques différentes Essais d évaluation partiipative de nouveau germoplasme: préalable (1) Identifiation des partenaires de terrain: ONG, OV et OP Identifiation des zones prioritaires d ation hoix des sites : partenaire fort X zone prioritaire Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Plan Disussions et négoiations ave es Partenaires (organisations agriulteurs,ommunautés, ONG s, institutions..) Evaluation: préalable (2) adre général Évaluation partiipative Passer de PVS à PPB Négoiations paysans séletionneurs onditions pour un programme séletion partiipative Questions et interrogations Sorgho Nia irad iat - Déterminent Le type de sorghos sur lesquels portera la séletion Photopériodiques yle Non photopériodiques long en ulture assoiée en priorité yle ourt ave mais ou hariot Hybrides grains rouges yles ourt et moyen double usage (grain et Variétés grains blans à paille) large aire d adaptation «sorgho-balai» Sorgho Nia irad iat - Séletion partiipative Séletion onventionnelle 1ère réunion sur le site ave produteurs : objetifs du projet, pourquoi et omment la SP diagnosti rapide des systèmes de ulture (variétés, ontraintes de prodution ) attentes des produteurs quels essais mettre en plae? mode de gestion de l essai (ex : aord dates de semis de l essai, quels agriulteurs responsables, quelles onditions, évalué, valorisé Sorgho Nia irad iat - artes Prinipes de base Evaluation: préalable (3) Les paysans définissent LES ritères variété bonne : S ajuste à leurs besoins S ajuste aux ontraintes de leur milieu S ajuste à leurs systèmes de prodution Les séletionneurs Donnent leur opinion de sientifique: Pertinene Faisabilité de l amélioration mise en plae et entretien de l essai atelier d évaluation partiipative (voir plus loin) atelier de restitution : présentation et disussion données d appréiation des produteurs ave résultats mesurées par le herheur + - éventuellement résultats mesurés par les produteurs (qualité grain pour tortilla) Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - 18

éalisation d évaluation: utour de 10 essais (1ère année) onduits, gérés, par des agriulteurs dans leurs parelles sur la base d un protoole proposé par séletionneur et disuté entre herheur et paysans Finanés par le projet de reherhe (semenes, engrais si ) et les produteurs (travail) 10 Essais hez 9 agriulteurs distribués dans 3 départements (5 000 km2), portant sur 12-20 variétés ou lignées par essai ave 2-3 var loales témoin (au total environ 100 lignées 1 ère année ) Evaluation : une journée au stade maturité Sorgho Nia irad iat - Evaluation : étape 3 Mise en ommun des résultats Engagement des herheurs à restituer l analyse finale des résultats des essais aux agriulteurs. Sorgho Nia irad iat - ritères séletion: la tortilla Sorgho Nia irad iat - Evaluation: étape 1 20-25 paysans réunis haque paysan reçoit un arton (de ouleur) Individuellement il y rédige les ritères que doit réunir une variété pour être qualifiée de bonne Les analphabètes se font aider par les tehniiens Synthèse de l information Priorisation des ritères Evaluation: étape 4 restitution fin yle estituer a haque groupe de produteurs 1. rappel des ritères identifiés omme les plus importants, 2. synthèse de l'évaluation des variétés pour souligner points forts et faibles 3. rappel des variétés séletionnées après évaluation au hamp, résultats agro, rendement et qualité de grain mesurés sur l'essai 4. résultats agro obtenus sur d'autres essais mais pouvant intéresser le groupe (exemple résultats des sorgho millons pour les 3 sites de Somoto). 5. Finaliser ave les produteurs le travail sur la définition des ritères de séletion prioritaires ie s'entendre entre eux et herheur sur e qui est faisable, pertinent et prioritaire parmi les demandes d'amélioration qu'ils ont formulées (ahier des harges) 6. tivités a onduire en 2003. esultat 2: variétés séletionnées par les agriulteurs 6 variétés de sorgho photopériodique séletionnées (sur 2 sites) 24 variétés de sorgho de yle ourt séletionnées (sur 5 sites) 8 séletionées sur au moins 2 sites EF 322/36-1-1 y Pinolero 1 séletionnées sur 4 des 5 sites Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Evaluation au hamp: étape 2 Visite de l essai et apports de préision pour vérifier la pertinene des ritères retenus Le groupe retient les 3-4 ritères les plus pertinents pour l évaluation globale Division en sous-groupes Par zone géographique d origine Groupe de femmes haque sous groupe, épaulé par un tehniien, évalue les essais (2 répétitions) appliquant une éhelle de 4 points pour haque ritère retenu ttribution en plus d une note de valeur générale (E,B,Mo,Ma) aompagnée de ommentaires Les groupes retiennent les 5-10 variétés préférées Sorgho Nia irad iat - ésultat 1: ritères de séletion retenus par les différents villages ritères G 1 2 1- qualité grains onsommation 1 2 2- rendement grains 2 1 3- feuillage pour animaux 3 2 4- taille ourte (1.2-1.6 m) 3 5- résistane verse 3 6- yle ourt (90 jours) 3 7- résistane séheresse 2 Sorgho Nia irad iat - 3 5 2 1 4 4 3 4 5 2 1 3 1 2 1 3 Exemple d évaluation des matériels par les produteurs (nile Somoto 2002) VIEDDES ITEIOS DE EVLION PIME SEGNDO TEEO TO VLO OMENTIOS Buen follaje end. grano Preoidad es. Sequía ID 437: variedad seleionada por los produtores Sorgho Nia irad iat - GENEL EF 322/36-1-1 3 3 3 3 3 Buen grano y altura de planta aeptable ID 440 3 3 3 3 3 Buen grano. ID 439 2 2 3 3 2 Granos y panojas pequeños, tallo delgado. BF 89-12/1-1-1 3 3 3 3 4 Grano blano y grande, ligero, buen porte de planta ID 437 3 3 4 4 4 Buen grano, es ligero, buen porte. Tortillero nile (T1) 3 3 3 3 3 Buen grano, preoz, madurez desuniforme Sorgo Estopa Negra (T2) 3 3 3 3 3 Muy alto pero tiene buen follaje y buen grano grueso ID 441 3 2 3 3 2 Poos granos, panoja pequeñas Pinolero 1 3 3 2 3 3 Tardío, grano menudo, buen follaje y panoja grande ID 436 1 1 2 3 1 Grano pequeño de olor feo IT 9 2 1 3 3 2 Panojas pequeñas, grano pequeño Tortillero Preoz 3 3 3 3 4 Grano blano, panoja argada alargada, buena altura 19

ésultats agronomiques et rendement araterístias agronómias y rendimiento de grano de 12 variedades de sorgo tortillero de ilo orto. niles, San Luas. Postrera 2002. Souroukoukou ésultat 5: un élargissement de la demande 5.2 une demande nouvelle: les sorghos rouges Variedad Días a ltura endimiento de grano Peso end. floraión planta 1000 guate (m) t/ha qq/mz granos (t/ha) (gr) BF 89-12/1-1-1 61 210 3.63 56 31 3.78 EF 322/36-1-1 59 165 3.35 51 27 3.39 Sorgo Estopa Negra (T2) 62 230 2.89 44 33 5.06 Pinolero 1 68 186 2.04 31 19 3.28 IT 9 55 185 2.02 31 26 3.11 ID 441 64 193 1.94 30 22 2.89 ID 436 60 195 1.72 26 23 2.11 ID 437 58 190 1.7 26 29 3.61 ID 440 59 185 1.55 24 27 1.94 ID 439 57 198 1.48 23 23 2.11 Tortillero Preoz 60 130 1.31 20 28 1.44 Tortillero nile (T1) 59 175 1.25 19 33 2.33 Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Variétés non photopériodiques non hybrides et de yle ourt de ouleur rouge Fabriation d aliments onentrés pour le bétail Sorgho Nia irad iat - ésultat 3: Données agronomiques Sorghos photopériodiques afriains apportent: - types tardifs nains ou demi-nains: exemple Souroukoukou - gains en préoité (1-2 semaines) et produtivité - aroissement de la grosseur des grains Sorghos améliorés ID frique Ouest apportent: - types très préoes (80-90 jours à la réolte) - arroissement de rendement - qualité du feuillage y stay green - diverses qualités de grain pour la tortilla ésultats 4 : objetifs d amélioration Objetifs de roisement identifiés pendant l évaluation partiipative des variétés : griulteur «ette variété loale (Estopa Negra)est bonne, produtive, joli grain mais un peu haute et elle verse» roisements entre de bonnes variétés loales et des variétés amélioratries pour orriger défauts des var.loales, identifiées par les paysans et/ou par séletionneur exemples: roiser variétés loales (sorgo estopa negra San Luas, arta blana San Dionisio, sorgo rema limay) ave varietes apportant taille plus ourte, résistanes, meilleure qualité de fourrage et retroroisement sur loale Variété loale du Mali, Souroukoukou, jugée exellente par paysans pour taille, yle produtivité, fourrage roiser ave les variétés loales nia pour réupérer leur qualité de grain Déidés lors du prohain atelier analyse & programmation ésultat 6: des interrogations en agronomie et systèmes de ulture Exemple: el rebrote Zone de San Luas, ertains paysans sement les sorgho tortillero de yle ourt pour une première réolte pendant la aniula, (laquelle est assez aleatoire ) si le semis est tardif en mai,au moins ils peuvent en tirer du fourrage, ensuite ils oupent les tiges fin aout a 10 m du sol rebrote permet avoir une deuxieme prodution de postrera Selon ertains paysans, la réolte de postrera présente une meilleure qualité de grain que elle de la primera Sorgho Nia irad iat - Sorgho Nia irad iat - Essai: sorgho tortillero preoz: siembra Sorgho en Nia primera irad manejo iat - rebrote en postrera ésultats agronomiques et rendement ésultat 5: une préision de la demande ésultat 7: une surprise du diagnosti Essais sorgho photopériodiques afriains ( La Esperanza, Somoto) Variedad ltura Peso end. end. Peso planta granos grano grano 1000 m por panoja t/ha qq/mz granos g. g. Souroukoukou 180 45 3.05 47 34 1825 364 37 2.7 41 40 Millón Santa ruz (T1) 286 31 2.02 31 26 Millón Somoto (T2) 304 34 1.99 30 26 PI 570072 343 28 1.89 29 31 PI 569465 317 40 1.86 28 35 PI 570078 340 28 1.81 28 34 Wassoulou 454 46 1.69 26 36 Millón Tomabu 258 23 1.53 23 28 1520 304 41 1.32 20 41 Kende 63 290 19 1.24 19 13 PI 570374 320 31 1.18 18 21 PI 569438 282 26 1.18 18 40 1401 250 29 0.92 14 36 1827 305 8 0.62 10 8 1581 250 72 0.6 9 72 1423 277 8 0.55 8 33 1587 180 43 0.48 7 49 W 311 173 19 0.43 7 34 1600 230 51 0.23 3 53 Sorgho Nia irad iat - 5.1 une demande inattendue: les sorghos balai tteste et met en exergue 1) la diversité des types de sorgho sur laquelle la séletion partiipative intervient (onformité ave les objetifs annonés même s'il faut pondérer l'importane et le temps investi sur es sorghos dans e travail de séletion) 2) le rôle des femmes 3) le lien séletion -filière (as préis de l entreprise qui fabrique des balais ou du marhé loal demandeur) 4) l'originalité de l origine de l offre (jardin botanique Hungary 2). Sorgho Nia irad iat - La large adoption et adaptation, sur une période de 20 ans, par les paysans de sorghos améliorés photopériodiques à yle ourt (tortilleros ou pinoleros) d origine variée (et à vérifier) IT 204 INT Niaragua Instormil: sureño o dorado Honduras enta El Salvador Sorgho Nia irad iat - 20