Complications après oesophagectomie



Documents pareils
Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

Cancers de l hypopharynx

TUTORAT UE Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

Que savoir sur la chirurgie de LA HERNIE DE LA LIGNE BLANCHE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

ACCIDENTS ELECTRIQUES EN CHIRURGIE COELIOSCOPIQUE. Dr JF Gravié FCVD

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

ROBOT ET CHIRURGIE AORTIQUE:

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

La chirurgie dans la PC

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Les différentes maladies du coeur

Que savoir sur la chirurgie de la HERNIE INGUINALE A la clinique SAINT-PIERRE en hospitalisation AMBULATOIRE?

Collection Soins infirmiers

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Spécialiste en chirurgie

FCC 10. Prise en charge des complications de la. chirurgie de l obésité

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

DIVERTICULE PHARYNGO-OESOPHAGIEN (DPO) DE ZENKER À PROPOS DE QUATRE CAS J. MOALLA, L. BAHLOUL, B. HAMMAMI, I. CHARFEDDINE, A.

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Incontinence anale du post-partum

UNE INTERVENTION CHIRURGICALE AU NIVEAU DU SEIN

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Le cliché thoracique

Chapitre 1 Œsophage. Embryologie

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

La sternotomie. Conseils à suivre après votre intervention

Le donneur en vue d une transplantation pulmonaire

L Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit le surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25 l obésité comme un IMC égal ou supérieur à 30

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN GYNÉCOLOGIE

Traumatismes pelviens

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Ceinture Home Dépôt. Orthèse lombaire et abdominale. Mother-to-be (Medicus)

Lymphome non hodgkinien

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

L arthrose, ses maux si on en parlait!

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

La prise en charge de votre artérite des membres inférieurs

Les postures, l appareillage Point de vue du médecin MPR. Dr. P. LUBLIN MOREL CMPR de COUBERT 2011

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE Aspects techniques

Système d anneau gastrique ajustable LAP-BAND AP avec la conception OmniForm. Directives d utilisation

Il importe de noter que ce guide émet des recommandations conformes aux informations scientifiques disponibles au moment de sa publication, soit au

D.I.U. Coeliochirurgie HERNIES HIATALES

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

Qu est-ce qu un sarcome?

Os Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration

Patho Med Cours 5. Maladie Pulmonaires Obstructives BPCO Asthme

Les sciences de l ingénieur appliquées à la prise en charge du

Leucémies de l enfant et de l adolescent

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation

Pascal Thomas, pour la Société Française de Chirurgie Thoracique et Cardio-Vasculaire.

GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

Maladie des valves. Changer leur évolution. Rétrécissement aortique Insuffisance aortique Insuffisance mitrale Rétrécissement mitral

pathologie du 8cd terminologie :

La chirurgie ambulatoire dans les pays de l OCDE

o Non o Non o Oui o Non

quelques points essentiels

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La ventilation non invasive aux soins intensifs

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

La fonction respiratoire

Chirurgie articulaire secondaire Pr. Philippe PELISSIER

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

Régimes pathologies de l œsophage

va être opéré d un hypospadias

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Accidents des anticoagulants

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

Carte de soins et d urgence

Transcription:

Complications après oesophagectomie A Sauvanet ( mes remerciements à Ch Mariette, CHRU de Lille)

Introduction Chirurgie = principal traitement K œsophage Différentes approches: abdominale +/- thoracique ou cervicale fonction localisation tumorale et expérience du chirurgien THE ou TTE ++ Reconstruction digestive : estomac ++ Chirurgie à haut risque avec morbi-mortalité ++

TTE (Lewis) THE (ost) TTE (Mc Keown)

Complications après oesophagectomie Complications anastomotiques Fistule anastomotique Nécrose de plastie Sténose anastomotique Chylothorax Complications «chirurgicales» à expression respiratoire Traumatisme récurrentiel Gastroplégie Hernie diaphragmatique Fistule oeso-trachéale

Fistule : Incidence 3-30% (±10% thorax ; ± 20% cou) Facteurs favorisants absence de séreuse au niveau de l œsophage orientation longitudinale des fibres musculaires dénutrition tension sur l anastomose aggravée par la gastroparésie vascularisation de la plastie technique de l anastomose* (semi-mécanique) localisation de l anastomose (cervicale, compression) ** expérience du chirurgien *law ann surg 1997, collard ann thorac surg 1998, ** mariette ann thorac surg 2004

Fistule Détection ++ dans les 7-10 jours postopératoires * opacification aux hydrosolubles, (normale dans 20% des cas**) ou endoscopie ; anast.cervicale = clinique TDM avec hydrosolubles (faux negatif ± 10%) plus précocement devant tout symptôme non expliqué symptômes : fièvre, hyperleucocytose, tachycardie, cellulite, abcès de paroi, douleurs thoraciques hypotension, dyspnée, état de choc modifications du liquide de drainage ou épanchement pleural fistule intrathoracique = gravité Fistule cervicale = habituellement non grave *Sauvanet, Mariette J am coll surg 2005 **Sauvanet Br J Surg 1997

Fistule anastomotique Traitement asymptomatique + fistule extériorisée par le système de drainage = traitement médical anastomose cervicale + signes de fistule = reprise pour drainage + appréciation vitalité plastie fistule cervicale simple = drainage, diète, soins locaux fistule thoracique a minima = sonde naso-gastrique, NPT ou NEC, drainage percutané, ± stent couvert

Fistule intra-thoracique mal tolérée : traitement «à l ancienne» réanimation avec réintervention en urgence par thoracotomie réexploration : débridement, évacuation des liquides infectés, inspection patient instable, nécrose étendue de plastie, fistule large: oesophagostomie avec ablation de la portion gastrique nécrosée + gastrostomie + jéjunostomie mortalité > 50% rétablissement ultérieur de la continuité : au mieux 30-50% tissus viables chez patient stable: suture du défect (si fistule précoce) + ou intubation par drain de Kehr en T drainage large et approprié résultats? * hunerbein ann surg 2004, mariette gastroenterol clin biol 2005

Réanimation Fistule intra-thoracique mal tolérée : traitement «moderne» TDM pour éliminer/drainer une collection /pleurésie purulente Endoscopie pour éliminer une nécrose de plastie Mise en place d une prothèse couverte auto-expansible extractible efficacité = 60-70% (guérison du patient) risques : décès, MOF, complications NPT, complications stent Hünerbein, Ann Surg, 2004, 240: 801-807. Doniec, Endoscopy 2003, 35; 652-658. Schubert, Gastrointest Endosc 2005; 61:891-6 Mariette gastroenterol clin biol 2005

Effet du stent sur la fistule 1) La moitié des fistules traitées par stent couvert guérissent en un mois, et la quasi-totalité en 2 mois 2) Certains autorisent la réalimentation dès le stent posé et la fistule «bouchée» au TOGD 3) Le risque de réouverture secondaire est très faible Hünerbein, Ann Surg, 2004, 240: 801-807. Doniec, Endoscopy 2003, 35; 652-658. Schubert, Gastrointest Endosc 2005; 61:891-6

Fistule : prévention Prendre la totalité +++ de la paroi oesophagienne Anastomose thoracique test au bleu Suspension Épiplooplastie anastomose cervicale pour certains : résection du ligament ou de l articulation sterno-claviculaire homolatéraux * anastomose latéro-latérale semi-mécanique ** jéjunostomie si dénutrition anastomose cervicale * orringer jtcs 1975, ** collard ann thorac surg 1998

Mécanismes Nécrose de plastie Incidence 1% à 5% FDR = ceux de la fistule mais aussi torsions de plastie lors de leur ascension insuffisances vasculaires intrinsèques par athérosclérose erreurs techniques : défaut d agrandissement du hiatus

Nécrose de plastie Détection symptomatologie précoce souvent pauvre évolue rapidement vers un tableau très bruyant de choc septique présentations atypiques: DTS, SDRA diagnostic et prise en charge précoces +++ TDM avec injection Fibroscopie «prudente» Réintervention diagnostique

Nécrose de plastie Traitement réintervention chirurgicale selon étendue de la nécrose et gravité du tableau clinique : exérèse complète de la plastie avec oesophagostomie cervicale, débridement et drainage extensifs si nécrose incomplète, démontage avec réintroduction de la plastie dans l abdomen gastrotomie + jéjunostomie

Nécrose de plastie Prévention technique opératoire méticuleuse (libération et ascension de la plastie, ouverture et calibrage du hiatus) limitation des épisodes hypotensifs Lutte contre l hypothermie patients vasculaires très symptomatiques

Sténose Incidence 1% à 50% Mécanisme dans les mois suivants l oesophagectomie recherche récidive locale ++ * ++ après fistule facteurs de risque ceux des fistules taux albumine bas pertes sanguines élevées anastomoses mécaniques circulaires (surtout Ø = 21 ou 25)** radiothérapie en l absence de récidive, les sténoses tardives sont généralement secondaires à un reflux *** * mariette cancer 2003, ** walther ann surg 2003, law ann surg 1997, *** dewar am j surg 1992

Sténose Détection blocages alimentaires transit baryté endoscopie (biopsies profondes)

Sténose Traitement dilatations endoscopiques diamètre anastomotique de taille spontanément avec le temps après la première année * sténose sévère: prothèse plastique extractible plastie anastomotique d élargissement réfection de l anastomose (seulement cou) * walther ann surg 2003

Sténose Prévention anastomose sans tension plastie bien vascularisée anastomoses latéro-latérales semi-mécaniques * IPP au long cours ** * singh ann thorac surg 2001, **lerut dig surg 2002

Hémorragie Incidence 3% à 5% Mécanisme source de l hémorragie variable lésions non vues ou mal contrôlées rate, veine azygos, vaisseaux intercostaux, grand épiploon, vaisseaux coronaires stomachiques ou parenchyme pulmonaire lésions par traction du cœur et du péricarde (V pulm.) plaies des Vx diaphragmatiques (pilier droit, hiatus) Diagnostic habituellement précoce (12-24 heures)

Hémorragie Traitement réanimation avec transfusion de culots globulaires et correction des troubles de coagulation compartiment à réexplorer en général évident ( pilier) préservation intégrité arcade vasculaire de la plastie traitement adapté au siège et à l étiologie du saignement

Chylothorax : Incidence 3% Mécanisme plaie ou section du canal thoracique * canal thoracique accessoire peut survenir dans tout type d oesophagectomie au contact œsophage, aorte et corps vertébraux peut être blessé lors de la dissection * wemyss-holden br j surg 2001

Chylothorax Détection fluide d aspect laiteux, riche en chylomicrons et en lymphocytes dans le liquide pleural (abdominal) débit de la fuite chyleuse et taux de chylomicrons par l alimentation (doser aussi TG, lymphocytes) dg: (après période réfractaire initiale) inspection du liquide de drainage présence épanchement pleural sur RP débit élevé dans le système de drainage > J4 majoration épanchement pleural dans la semaine postopératoire lymphoscintigraphie +/- Test à la crème fraiche

Chylothorax Traitement 50% des fuites chyleuses peut être traitée de façon conservatrice (diète + parentérale TCM) somatostatine sympathomimétique (Etilefrine )* embolisation du canal thoracique (dont lymphographie) résultat incertain et prolonge durée d hospitalisation en cas de non réponse rapide et spectaculaire au traitement médical réintervention chirurgicale: thoracotomie droite identification du site de la fuite chyleuse au mieux aidée par l absorption de crème +/- bleu de méthylène ligature en masse du canal thoracique à sa partie basse (2 à 3 j) < 10 ml/kg/j * triboulet dis esophagus 1999, Dugue Br J Surg 1997

Lymphographie pédieuse

Chylothorax Prévention : ligature prophylactique canal thoracique : élective ligature en masse * : Pour limiter le risque de fuite si variation anatomique * Sauvanet ann chir 2002

Mécanisme Traumatisme nerf recurrent Incidence 10% à 20% contusion ou section du nerf laryngé récurrent lors de la dissection cervicale ou médiastinale supérieure majorée en cas de curage 3 champs vs 2 champs diffusion du courant électrique monopolaire au contact lésion le plus souvent G, mais aussi Dte ou bilatérale

Traumatisme nerf recurrent Conséquences diagnostic - dysphonie troubles déglutition fausses routes pneumopathie indirecte par opacification dynamique de la déglutition directe par laryngoscopie Mais intubation périopératoire oedème

Traumatisme nerf recurrent Traitement aérosols de corticoïdes rééducation vocale médialisation temporaire (injection de graisse, Gelfoam ) en attendant récupération spontanée (3/4 des cas) en cas d échec, médialisation permanente par prothèse

Traumatisme nerf recurrent Prévention Thorax Cou La dissection au niveau du défilé thoracique doit se faire au contact de l œsophage, à Gauche et à Droite éviter électrocoagulation monopolaire - Éviter toute traction forcée Éviter dissection poussée à l aveugle du compartiment récurrentiel Éviter électrocoagulation monopolaire

Mécanisme Troubles de la vidange gastrique Incidence 5% à 10% secondaires à la vagotomie (pylorospasme) et aux modifications anatomiques après intervention de Lewis-Santy : longueur excessive de la plastie en sus-diaphragmatique

Troubles de la vidange gastrique Détection vomissements itératifs après ablation de la sonde nasogastrique à J5 nécessitant repositionnement d une aspiration gastrique distension de la plastie sur RP face Risque : pneumopathie d inhalation

Troubles de la vidange gastrique Traitement aspiration digestive + verticalisation mobilisation précoce agent prokinétique (erythromycine) Antisecrétoire Dilatation endoscopique du pylore Exceptionnellement pyloroplastie

Troubles de la vidange gastrique Prévention pyloromyotomie ou pyloroclasie * agent prokinétique ** antisecrétoire de type IPP consultation de diététique * law jacs 1997, urschel dig surg 2002,** burt jtcs 1996, collard ann surg 2001

Mécanismes Fistule oeso-trachéo-bronchique traumatismes de la membrane trachéale postérieure * dissection transhiatale à l aveugle, plus rarement en voie ouverte Incidence 1% à 2% dissection d une tumeur volumineuse, surtout après RCT** chute d escarre de coagulation plaies liées à l intubation trachéale *Hulscher J thorac cardiovasc surg 2000 **Bartels, Dis Esophagus 1998

Fistule oeso-trachéo-bronchique Détection bullage majeur persistant en postopératoire emphysème SC trachéo-bronchoscopie/tdm fistules entre la plastie et la trachée ou les bronches à distance, abcès pulmonaire ou pneumopathie récidivante

Traitement Fistule oeso-trachéo-bronchique Mal codifié Conservateur : Endoprothése oesophagienne endoprothèse trachéale, si techniquement possible ++ Chirurgie : par thoracotomie ++ ou sternotomie sutures et interposition de tissu sain entre les structures digestives et respiratoires (muscle, poumon, plèvre/péricarde ) Sinon Torek + lambeau muscle sur trachée Dans les 2 cas : pressions ventilation basses, extubation rapide Mortalité = 50%

Hernie diaphragmatique Incidence 0,2% à 6% Mécanisme ++ colon transverse et grêle ++ voie THE élargissement orifice hiatal *, ** * mariette ann chir 2002, ** audebert ann chir 2005

Hernie diaphragmatique Détection asymptomatique, découverte fortuite dyspnée occlusion, douleurs thoraciques ou épigastriques, toux, nausées, vomissements, dysphagie, régurgitations, méléna, fièvre, impossibilité descente SNG RP ++: NHA

Hernie diaphragmatique Traitement si symptômes, +/- urgence laparotomie (+/- thoraco si adhérences ++) réduction viscères herniés «réparation calibrante» hiatale Éviter ischémie de plastie ++

Hernie diaphragmatique Prévention omentectomie : mobilité colique ouverture antérieure > latérale hiatus (cœur, médiastin) *, ** fermeture calibrée hiatus après ascension plastie (3 travers de doigt) fixation segment digestif ascensionné aux piliers * mariette ann chir 2002, ** audebert ann chir 2004

intervention à haut risque effet volume démontré * Conclusions Prévention : points techniques Diagnostic et traitement précoce : bonne collaboration chirurgien-réanimateur-radiologue-endoscopiste. Le chrirurgien joue aussi un rôle dans la prévention des complications respiratoires (récurrent,pyloroplastie, rapidité, temps abdo laparoscopique ) * swisher jtcs 2000, dimick arch surg 2003, dimick ann thorac surg 2003, birkmeyer nejm 2003