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Transcription:

Club Conjoncture 93 Tableau de bord économique de la Seine-Saint-Denis Octobre 2015 Préfecture de la Seine-Saint-Denis * Chambre de commerce et d industrie départementale de Seine-Saint-Denis * Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis * Chambre de Métiers et de l Artisanat de la Seine-Saint-Denis * Tribunal de Commerce * DIRECCTE Ile-de-France * URSSAF de Paris- Région Parisienne * Pôle Emploi Seine-Saint-Denis * Direction Régionale et Interdépartementale de l Equipement et de l Aménagement * Comité Départemental du Tourisme * Banque de France de la Seine-Saint-Denis * Direction départementale des Finances Publiques * Direction régionale des Douanes de Paris-Est

Le Club Conjoncture 93 est une structure informelle qui réunit les principaux acteurs économiques de la Seine-Saint-Denis : la Préfecture de la Seine-Saint-Denis, le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis, la Chambre de commerce et d industrie de départementale de Seine-Saint-Denis, la DIRECCTE Île-de-France, la Banque de France de Seine-Saint-Denis, la Direction Départementale des Finances Publiques, le Comité départemental de tourisme de la Seine-Saint-Denis, le Pôle Emploi Seine-Saint-Denis, l Unité Territoriale de Seine-Saint-Denis de la Direction Régionale et Interdépartementale de l Equipement et de l Aménagement, la Chambre de métiers et de l artisanat de la Seine-Saint-Denis, le Tribunal de commerce de Seine-Saint-Denis, la Direction régionale des douanes de Paris-Est et l URSSAF de Paris- Région Parisienne. Il a pour objet l analyse et le suivi de la conjoncture économique du département, et s organise autour de deux aspects différents : le suivi régulier d indicateurs en premier lieu, et l examen plus structurel par thématique de certains aspects de l économie départementale, en second lieu. Dans cette perspective, le Club 93 Conjoncture réalise semestriellement un Tableau de Bord Économique de la Seine-Saint-Denis qui regroupe des séries chronologiques économiques collectées auprès des différents partenaires et tente de faire l analyse d indicateurs départementaux relatifs aux ménages, aux entreprises, au tourisme et aux événements d affaires, à l emploi et à la construction et au marché de l immobilier. Un Tableau de Bord Économique «en bref» en fait la synthèse. Ces documents sont consultables sur les sites internet des partenaires du Club 93 Conjoncture suivants : Préfecture de la Seine-Saint-Denis : www.seine-saint-denis.pref.gouv.fr Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis : www.seine-saint-denis.fr Chambre de commerce et d industrie départementale de Seine-Saint-Denis : www.cci93-idf.fr Chambre de métiers et de l artisanat de Seine-Saint-Denis : www.cma93.fr Comité départemental du tourisme : www.tourisme93.com Préfecture de la Seine-Saint-Denis * Chambre de commerce et d industrie départementale de Seine-Saint-Denis * Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis * Chambre de Métiers et de l Artisanat de la Seine-Saint-Denis * Tribunal de Commerce * DIRECCTE Ile-de-France * URSSAF de Paris- Région Parisienne * Pôle Emploi Seine-Saint-Denis * Direction Régionale et Interdépartementale de l Equipement et de l Aménagement * Comité Départemental du Tourisme * Banque de France de la Seine-Saint-Denis * Direction départementale des Finances Publiques * Direction régionale des Douanes de Paris-Est

SOMMAIRE GÉNÉRAL LES MÉNAGES 4 LES ENTREPRISES 6 LA VIE DES ENTREPRISES EN SEINE-SAINT-DENIS 24 LA TVA ET L IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS 37 LES ENTREPRISES : INNOVATION (pas de contribution) 42 LE TOURISME ET LES EVÉNEMENTS D AFFAIRES 43 LE CHÔMAGE ET L EMPLOI 49 LA CONSTRUCTION ET LE MARCHÉ IMMOBILIER 64 NOTE MÉTHODOLOGIQUE 71 CONTACTS 76 Préfecture de la Seine-Saint-Denis * Chambre de commerce et d industrie départementale de Seine-Saint-Denis * Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis * Chambre de Métiers et de l Artisanat de la Seine-Saint-Denis * Tribunal de Commerce * DIRECCTE Ile-de-France * URSSAF de Paris- Région Parisienne * Pôle Emploi Seine-Saint-Denis * Direction Régionale et Interdépartementale de l Equipement et de l Aménagement * Comité Départemental du Tourisme * Banque de France de la Seine-Saint-Denis * Direction départementale des Finances Publiques * Direction régionale des Douanes de Paris-Est

LES MÉNAGES 4

SEINE SAINT DENIS EVOLUTION DES CREDITS A L'HABITAT (base 100-1er trimestre 2001) 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 350 360 374 383 391 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2012 2013 2014 2015 L indice des crédits à l habitat en Seine Saint-Denis poursuit sa progression au premier trimestre 2015. Cette croissance ne faiblit pas et reste conforme à celle observée depuis le début de l année 2012. 5 5

LES ENTREPRISES 6 6

DÉMOGRAPHIE DES ENTREPRISES 7 7

LES ENTREPRISES Procédures de redressements, jugements et affaires contentieuses au Tribunal de commerce de Bobigny en 2014 / 2015 Sources : Greffe du Commerce 8 8

Greffe du commerce de Bobigny période procédures de redressement et liquidation judiciaire + sauvegarde jugements d'ouvertur e tous jugements dont liquidations immédiates clôtures des opérations affaires nouvelles (*) jugements au fond (**) Années 2014 et 2015 affaires contentieuses référés injonctions affaires terminées affaires en cours durée des affaires autres total terminées (***) affaires terminée s de payer ordonnances sur requêtes président juge commis -saire déc-14 50 46 66 131 196 5 201 887 Variable 19 1 397 861 665 année 2014 1 568 1 379 1 463 1 847 1 508 234 1 742 887 Variable 522 7 619 5 257 7 261 janv-15 141 134 6 210 66 23 89 1 008 Variable 20 69 431 550 févr-15 245 220 358 79 141 28 169 918 Variable 86 397 569 653 mars-15 210 194 157 264 156 26 182 1 000 Variable 62 472 507 769 avr-15 230 204 151 100 123 17 140 960 Variable 33 844 566 575 mai-15 73 63 97 152 128 16 144 968 Variable 53 361 339 490 juin-15 236 214 103 159 189 39 228 899 Variable 73 842 534 615 juil-15 117 107 79 106 85 10 95 910 Variable 18 526 620 419 août-15 96 78 0 110 5 0 5 1 015 Variable 11 523 198 293 sept-15 Variable oct-15 Variable nov-15 Variable déc-15 Variable année 2015 1 348 1 214 951 1 180 893 159 1 052 Variable 356 4 034 3 764 4 364 (*) clôtures : clôtures de liquidation judiciaire et de plan de redressement (**) jugement au fond : acceptation partielle ou totale de la demande, rejet (***) durée entre la date de saisine et la date de la décision dessaisissant la juridiction. Toutes natures de décisions. 9

Année 2015 Répartition des enrôlements janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Saisine d'office et sur requête du parquet : 306 203 286 429 179 209 217 110 1939 Dont enrôlement en Liquidation Judiciaire 0 27 32 37 41 39 32 0 208 Dont enrôlement en sanction personnelle 50 19 0 70 0 26 1 0 166 Dont enrôlement en impécuniosité 116 78 157 119 80 143 76 36 805 Dont enrôlement pour examen de la clôture 140 79 96 203 58 0 107 74 757 Dont enrôlement pour rectification/divers 0 0 1 0 0 1 1 0 3 DCP 64 75 90 91 62 78 84 33 577 Demande d'ouverture de sauvegarde 0 1 1 1 3 1 1 0 8 Assignation 89 113 117 96 128 95 141 124 903 Assignation à jour fixe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Opposition à ordonnance du JC 0 0 1 2 1 2 3 0 9 Tierce opposition 1 0 1 0 1 0 0 0 3 Requête du tribunal 148 98 86 50 72 90 116 43 703 Renvoi sur incompétence 0 1 1 0 0 0 0 0 2 Remise au rôle 4 4 6 13 1 2 1 0 31 Demande interprétation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Poursuite d'activité (+en L J) 5 21 14 23 9 14 8 20 114 Opposition état créances 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Divers 0 1 19 4 3 25 0 0 52 Demande de rétablissement professionnel et L J 0 0 0 1 1 2 0 0 0 Total 617 517 622 709 459 516 571 330 0 0 0 0 4341 10

Année 2015: Jugements rendus janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Sauvegarde - Ouverture de la procédure 0 2 1 2 0 0 0 0 5 Ouverture Redressement Judiciaire 5 17 11 19 9 13 6 15 95 Ouverture RJ/LJ ou sauvegarde CA 0 1 1 0 0 0 0 0 2 L J immédiate + L J Simplifiée directe 134 220 194 204 63 214 107 78 1214 Rétablissement professionnel 0 0 0 0 0 1 1 0 2 Conversion en Liquidation Judiciaire + L J S 8 14 11 14 3 14 10 2 76 Résolution plan L J 2 5 3 5 1 8 3 3 30 Résolution plan cession 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Plan cession 1 1 0 3 2 4 1 0 12 Continuation de l'entreprise 0 3 11 4 7 7 6 0 38 Extension à d'autres sociétés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Extension à dirigeant 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rejet plan de continuation 0 0 0 1 0 0 0 0 1 Rejet plan de cession 0 1 2 1 0 0 0 0 4 Modification plan de cession 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modification du plan de continuation / sauvegarde 0 4 3 3 0 0 2 6 18 Faillite personnelle 17 31 12 4 0 8 0 0 72 Interdiction de gérer 14 36 20 17 0 25 0 0 112 Comblement du passif 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N'y à lieu à comblement du passif 0 0 0 0 0 1 0 0 1 N'y à lieu à sanction 2 5 2 14 0 1 0 0 24 N'y à lieu à ouverture 3 1 5 1 3 3 3 1 20 N'y à lieu à statuer affaires déjà jugées 12 11 21 18 7 31 12 1 113 Confusion de pratrimoines 0 1 1 0 0 0 0 0 2 Rétractation de jugement 0 0 0 2 0 1 0 0 3 Nomination d'un juge commis (Art. R.621-3) 3 4 12 5 1 10 1 0 36 Adjonction d'un ou plusieurs administrateurs 0 0 1 0 0 0 0 0 1 Autorisation maintient activité besoins LJ 1 5 1 0 2 2 1 0 12 Prolongation de la période observation/ sauv. 6 19 8 17 4 11 13 0 78 Modification date cessation des paiements 0 0 0 1 0 0 0 0 1 Clôture pour insuffisance d'actif 5 354 152 146 96 100 78 0 931 Clôture par extinction du passif 1 1 2 0 0 2 0 0 6 Désistement et radiation 29 44 42 18 12 43 12 3 203 Incompétence 0 1 0 0 0 0 0 1 2 Clôture du plan de cession 0 3 3 1 1 0 0 0 8 Clôture du plan de continuation 0 0 0 4 0 1 1 0 6 Homologation & transaction 0 0 0 1 0 0 2 0 3 Donner acte (accord des parties) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Rejet de la demande 0 0 3 2 0 1 1 0 7 Acceptation totale 12 176 63 202 62 92 157 0 764 Acceptation partielle 0 0 0 0 0 2 0 0 2 Nomination d'un commissaire ad hoc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clôture de la procédure de RJ 0 0 0 1 0 0 0 0 1 Remplacement mandataire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prorogation du délai de clôture 0 119 24 65 30 43 7 0 288 Autres jugements 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 255 1079 609 775 303 638 424 110 0 0 0 0 4193 11

Décisions de dépôts Année 2015 janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Reddition des comptes/fin de Mission (CRFM) 51 248 300 147 230 213 96 84 1369 Dépôt état collocation 0 0 0 0 0 0 2 0 2 Autres dépôts 3227 727 1057 925 658 847 718 577 8736 Total 3278 975 1357 1072 888 1060 816 661 0 0 0 0 10107 Autres janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Ordonnances référés 19 73 59 32 46 61 15 11 316 Radiations référés 1 8 1 2 5 8 0 0 25 Jugements contradictoires 43 77 49 65 52 104 46 4 440 Jugements réputés contradictoires 48 92 135 74 88 117 47 3 604 Jugements par défaut 1 7 6 4 4 7 5 0 34 Jugements de radiation 13 19 19 12 10 22 9 0 104 Total 125 276 269 189 205 319 122 18 0 0 0 0 1523 Ordonnances du Président janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Ord. Président - Etat des frais émoluments 105 72 80 61 55 77 36 29 515 Ord. Président - Désignation garpistes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Ord. Président - Chgt Jco / Jcs 15 172 8 136 1 1 2 0 335 Ord. Président - Application LJS (L641-2) 6 8 12 28 1 12 8 10 85 Ord. Président - Divers 305 317 407 341 282 444 574 159 2829 Total 431 569 507 566 339 534 620 198 0 0 0 0 3764 Conciliateur / Sauvegarde janvier février mars avril mai juin juillet août sept. oct. nov. déc. TOTAL Conciliation - Ouverture de la procédure 2 2 0 4 0 1 9 0 18 Conciliation - Constatation de l'accord 0 0 0 0 1 1 0 0 2 Conciliation - Homologation de l'accord 0 0 1 0 1 1 0 0 3 Conciliation - Résolution de l'accord 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Sauvegarde - Ouverture de la procédure 0 2 1 2 0 0 0 0 5 Sauvegarde - Plan de sauvegarde 1 0 0 1 1 1 1 0 5 Sauvegarde - Conversion RJ 1 0 0 0 0 0 0 0 1 Sauvegarde - Conversion LJ 0 0 0 2 0 0 0 0 2 Total 4 4 2 9 3 4 10 0 0 0 0 0 36 12

LE TISSU ECONOMIQUE ARTISANAL DE LA SEINE-SAINT-DENIS Au 1er semestre 2015 Deux critères définissent l entreprise artisanale : La nature de son activité : l entreprise doit exercer une activité professionnelle de production, de réparation, de transformation ou de prestation de services qui figure sur une liste établie par le décret d avril 1998. Il y a quatre grandes catégories d activités : l alimentation, le bâtiment, la fabrication et les services. Sa taille : l entreprise doit employer moins de 10 salariés au moment de sa création. Le droit de suite lui permet, toutefois, de garder son rattachement au secteur des métiers au-delà du seuil de 10 salariés. Toute entreprise de moins de 10 salariés dont l activité relève du champ de l artisanat doit être immatriculée au Répertoire des Métiers tenu par la Chambre de Métiers et de l Artisanat. 13 13

L artisanat en Seine-Saint-Denis Fin juin 2015, 24 567 entreprises sont inscrites au Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers et de l Artisanat de Seine-Saint-Denis, le secteur artisanal est en progression de 4,2% sur le 1 er semestre 2015. Rappelons que le fichier des entreprises artisanales n a progressé que de 1 % sur l année 2014. Cette évolution provient de la nette progression des immatriculations (+ 31,8 %). Evolution des immatriculations et radiations 1 er sem.2012 1 er sem. 2013 1 er sem. 2014 1 er sem. 2015 Variation Delta % Immatriculations 2 754 1 726 1 591 2 097 + 506 + 31,80 % Radiations 1 573 2 830 1 528 1 536 + 8 + 1 % 3000 2 754 2 830 2500 2000 1500 1000 1 573 1 726 1 591 2 097 1 528 1 536 Immatriculations Radiations 500 0 Ier sem 2012 Ier sem 2013 Ier sem 2014 Ier sem 2015 Sur le 1 er semestre 2015, le Répertoire des Métiers a enregistré 2 097 nouvelles entreprises, soulignant une augmentation de l attractivité de la création d entreprise comme facteur de promotion sociale par l activité indépendante. Les secteurs les plus visés restent le bâtiment avec + de 34 % et surtout le secteur des services + 45 %. Durant cette période, 1 536 entreprises ont été radiées des effectifs du Répertoire des Métiers de la Chambre de Métiers et de l Artisanat. Les métiers du bâtiment et le secteur de services sont les principaux secteurs subissant le plus cette cession d activité. Les chiffres sont globalement à l identique par rapport à l année précédente. Les créations sont supérieures de 25 % aux radiations, ce qui représente un éventuel développement de l économie. 14 14

Evolution des radiations d entreprises 1 er Semestre 2014-2015 900 800 700 824 796 600 500 400 431 456 Radiations Ier sem 2014 Radiations Ier sem 2015 300 200 100 143 175 130 109 0 Alimentation Bâtiment Fabrication Services Variations sur 12 mois des immatriculations par catégories professionnelles 1 er sem.2013 1 er sem.2014 1 er sem. 2015 Delta Delta % Tendance Alimentation 175 171 247 76 44,44 % Bâtiment 878 705 947 242 34,32 % Fabrication 89 90 105 15 16,66 % Services 584 625 798 173 27,68 % Total 1726 1 591 2 097 506 31,80 % Répartition du secteur artisanal par catégories professionnelles Alimentation : boulangers, pâtissiers, poissonniers, préparation de plats à emporter, etc. Fabrication : bijoutiers, fabricants de meubles, imprimerie et arts graphiques, prothésistes dentaires, fabrication de vêtements, etc. Bâtiment : maçons, plombiers, électriciens, serruriers, etc. Services : taxis, coiffeurs, cordonniers, réparateurs de matériel électroménager et informatique, nettoyeurs de locaux, fleuristes, réparateurs d automobiles et de cycles, teinturiers, blanchisseurs, etc. 15 15

Variations sur 12 mois des immatriculations par statut juridique Statuts juridiques 1 er Sem. 2013 1 er sem. 2014 1 er Sem. 2015 Delta 14/15 Delta % Sociétés 1 034 (60 %) 919 (57,7 %) 1282 (61, 8 %) 363 39,49 % Entreprises individuelles 261 192 240 48 25% Autoentrepreneurs 431 (25%) 480 (30 %) 553 (26,6 %) 73 15,20 % Total des immatriculations 1 726 1 591 2075 484 30,42 % Les auto-entrepreneurs depuis janvier doivent suivre une formation préalable à la création d entreprise, la présentation de ce statut réduit les créations hasardeuses ou impromptues. Les créateurs d entreprises se réorientent plus vers les sociétés, la SARL est majoritaire à 40 %. Ce semestre est marqué par une croissance de l ordre de 28 % des créateurs qui suivent la formation préalable à l immatriculation d une durée de 5 jours, le Stage de Préparation à l Immatriculation (SPI). 16 16

Profil des créateurs stagiaires SPI Stagiaires du SPI 2012 2013 2014 1 er S 2013 1 er S 2014 1 er S 2015 Statut initial Salariés 34 % 28,70 % 26,5 % 30,70 % 26 % 25,0 % Demandeurs d emploi 48 % 50,40 % 54,0 % 48,70 % 51 % 50,0 % RSA dont 6 % dont 11 % dont 8 % dont 5,1 % dont 11,7% dont 12 % Chefs d entreprises en exercice 17,50 % 20,90 % 19,5 % 20,50 % 23 % 25,0 % (Auto-Entrepreneurs) dont 4,5% dont 12 % 5,0 % dont 5,5 % dont 52 % dont 17 % Qualification et Expérience Possédant une qualification professionnelle en lien avec l activité Possédant une expérience professionnelle en lien avec l activité Sans expérience professionnelle en lien avec l'activité Futur(e)s Dirigeant(e)s sans expérience avec l activité de l entreprise 28 % 31, 6 % 31,5 % 30, 7 % 29 % 26,0 % 46 % 46, 5 % 43,0 % 47, 1 % 52 % 51,0 % 12 % 4,30 % 11,0 % 5,10 % 3 % 14,0 % 14 % 17, 6 % 14,5 % 17 % 16 % 9,0 % Repreneurs Reprises déclarées 14,40 % 12,80 % 11 % 15, 4 % 12 % 7, 14 % Effectif SPI 1122 1168 671 933 Etude réalisée sur un échantillon de 100 stagiaires Sur le 1 er semestre 2015, 933 personnes ont effectué le Stage de Préparation à l'installation en vue de créer leurs entreprises. Nous avons réalisé un profil des créateurs suivant quelques critères déterminant et en respectant les représentations par catégories professionnelles de l'ensemble des créateurs d'entreprises s'immatriculant sur le 1 er semestre 2015. Premiers éléments d'analyse : Baisse du nombre de salariés créateurs, Croissance du nombre des auto-entrepreneurs effectuant la formation. A noter que la loi Pinel impose aux auto-entrepreneurs d'effectuer le SPI pour pouvoir s'immatriculer. Dans le secteur artisanal, un entrepreneur sur deux n'a pas suivi une formation professionnelle ou ne possède pas un diplôme correspondant à l'activité de l entreprise. 17 17

L emploi dans le secteur artisanal de la Seine-Saint-Denis, fin 2014 L emploi dans le secteur artisanal de la Seine-Saint-Denis, fin 2014 SECTEURS Effectifs au 31 déc. 2013 Effectifs au 31 déc. 2014 Différence % par secteur Nb d'entreprises employeuses 2013 Nb d'entreprises employeuses 2014 Différence % par secteur Alimentation 7 021 6 393-628 -8,94 % 2 507 2 428-79 -3,07 % Fabrication 5 872 4 815-1 057-18,00 % 1 486 1 522 36 48 % Bâtiment 23 995 19 500-4 495-18,73 % 7 396 7 903 507 6,85 % Services 13 654 11 480-2 174-15,92 % 3 767 4 797 1 030 27,34 % Total 50 542 42 188-8 354-16,5 % 15 156 16 650 1 494 0,098 Quelques données: La Seine St Denis, 1er département d Ile de France en nombre de salariés : 42 188 15 % des entreprises artisanales de l'ile de France sont immatriculées en Seine-Saint-Denis La Seine-Saint-Denis, le 2 nd département en nombre d'employeurs : 16 650 L'effectif salarial de Seine-Saint-Denis représente 14,11 % de l'ile de France Dans le département, en 2014, les entreprises jusqu'à 7 salariés ont créé 2 125 emplois 2014 est marqué par une forte réduction de l'effectif (-9 905 salariés) dans les entreprises de + 10. 38,7 % des entreprises artisanales du département n ont aucun salarié Prés de 30 000 salariés sont dans des entreprises de 10 salariés Le bâtiment a perdu 4 495 emplois, en repli de 18,13%, tandis que le nombre d'entreprises progressent de près de 7 Dans le secteur des services, le nombre des entreprises a progressé de 27 % (+ 1 030 entreprises), pour la même période, ce secteur subit une perte de 2 174 emplois 18

LA CREATION D ENTREPRISE Janvier 2015 à Septembre 2015 19 19

La création d entreprises en juin 2015 Région Ile-de-France et départements Janvier juin Janvier juin Juin 2014 Juin 2015 Evolution 2014 2015 Ile-de-France 10 720 12 131 71 246 71 522 + 0,4 % 75 Paris 3 735 4 269 24 310 24 775 +1,9 % 77 Seine-et-Marne 879 852 5 623 5 374-4,4 % 78 Yvelines 904 1 079 6 101 6 328 + 3.7 % 91 Essonne 745 875 5 343 5 025-6,0 % 92 Hauts-de-Seine 1 387 1 597 9 189 9 581 + 4,3 % 93 Seine-Saint-Denis 1 278 1 472 8 573 8 685 + 1,3 % 94 - Val-de-Marne 1 062 1 116 6 754 6 541-3,2 % 95 Val-d Oise 730 871 5 353 5 213-2,6 % La Seine-Saint-Denis et les autres. Source : INSEE Base de données Sirene Création d entreprises : chiffres de juin 2015 Traitement : APCE Création d'entreprise Janvier-Juin 2014 Janvier -Septembre 2015 Evolution Ile de France 71 246 71 522 + 0,4% Seine-Saint-Denis 8 573 8 685 + 1,3% Source APCE création et reprise toutes formes L atonie persiste en IDF et la Seine-Saint-Denis ne tire plus la croissance des créations d entreprise vers le haut comme les années précédentes. Création d'entreprise Janvier-Juin 2014 Janvier Juin 2015 Evolution 75, 92, 93, 94, 95, 78 18 838 19 079 + 1,2% Seine-Saint-Denis 2 250 2 231-0,8% Source CCI Paris IDF Création/reprise d entreprise passant par le Centre de Formalité de la CCI sous forme de société Notons que les auto-entrepreneurs ne devaient pas être immatriculées en 2014 (ils ne le sont que depuis début d année). Pour avoir une vision homogène nous n avons retenu que les sociétés. 20 20

Les «ZFU territoires entrepreneurs» Cet indicateur est mis à jour au début de chaque année civile. Pour 2015 : Les ZFU de Seine-Saint-Denis confirment leur dynamisme économique. Le nombre total d établissements privés est de 9 350, soit une progression de 10,9 % sur un an. Si depuis quelques années, le nombre d installations étaient en baisse : 2013 (+ 5,1 %), 2012 (+ 6,2 %), 2011 (+ 7,1 %). Force est de constater un retour des entreprises sur ces territoires : en 2014 c est + 10,90 % en nombre d installations. La ZFU intercommunale a concouru, le plus fortement, à cette croissance, avec une hausse de 23,3 %. Ce chiffre est à mettre en rapport avec l étroitesse territoriale de la ZFU. Clichy-sous-Bois/Montfermeil reste la ZFU comptant le plus grand nombre d entreprises implantées (2 543 établissements soit 27 % des établissements), même si le taux de croissance est plus modéré. 21 21

Evolution et répartition du nombre d'établissements en ZFU Neuilly-sur-Marne - Les Fauvettes 10000 Bobigny/Pantin/Drancy/Aubervilliers - Etoile, Grémillon, Pont de Pierre, Les Courtillières Sevran - Les Beaudottes 857 9000 Le Blanc-Mesnil/Dugny - Pont Yblon - Quartiers Nord (Cité 212 - Grand ensemble des Tilleuls - Cité Floréal Aviation) Stains - Clos Saint Lazare - Allende 760 1483 8000 Epinay-sur-Seine - Orgemont Aulnay-sous-Bois - La Rose des Vents - Cité Emmaüs - Les Merisiers - Les Etangs La Courneuve - Les 4000 Bondy - Quartier Nord Clichy-sous-Bois/Monfermeil - Grand Ensemble (Haut et Bas) Total Source : INSEE - Sirene 332 158 177 193 197 370 406 383 398 398 190 189 209 214 398 442 195 193 229 210 412 480 409 421 994 1080 1062 1093 1161 1211 355 468 207 207 246 218 419 495 442 394 600 223 224 278 233 469 528 463 466 689 236 237 311 245 484 537 505 1362 1484 1619 540 792 267 268 345 275 557 605 518 1761 665 643 577 1017 942 854 376 340 368 279 333 310 489 455 394 373 348 304 641 590 606 791 708 662 520 527 529 1931 2000 2052 1202 448 459 540 440 743 912 592 2333 492 502 557 488 808 1002 618 2543 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 0 Pour rappel: Le chiffre de 9 350 établissements exclut le secteur public, la santé et les associations qui représentent 346 établissements. 22

Les principaux faits marquants de l année 2014 Un dispositif prorogé, revu et corrigé Le Gouvernement a souhaité faire droit à ces propositions en reconduisant les ZFU sur la durée des contrats de ville 2015-2020, tout en transformant le dispositif pour expurger les effets d aubaine et renforcer l impact sur la création d activités et d emplois. Les ZFU sont devenues des Territoires d Entrepreneurs. Cela signifie que : 1/ Le dispositif d exonérations devra appuyer une stratégie de développement économique globale inscrite dans le contrat de ville. Il s agit de mettre en place un écosystème local favorisant le développement et la création des entreprises, en mobilisant tous les acteurs : les collectivités territoriales notamment la Région, les chambres consulaires, les réseaux d accompagnement des créateurs, etc. 2/ Les entreprises se créant ou s implantant en Territoires entrepreneurs (ex-zfu) et ayant un impact sur l emploi des résidents des quartiers prioritaires, bénéficieront d une exonération d impôt sur les bénéfices. Le plafond de bénéfices exonérés est ramené de 100 000 à 50 000 euros pour limiter les effets d aubaine, et est majoré de 5 000 euros pour chaque embauche de salarié résidant en quartier prioritaire, afin de souligner l exigence en création d emplois. 3/ Tous les commerces de proximité installés dans l un des 1 300 quartiers prioritaires jouiront d une nouvelle exonération portant sur les impôts locaux (CET et TFPB). Cette réforme matérialise la volonté du gouvernement de faire du développement économique un axe prioritaire de la nouvelle politique de la ville. Elle participe également au développement de la mixité dans les quartiers populaires en favorisant l installation de commerces et d entreprises. Une politique de la ville qui évolue La nouvelle carte des quartiers prioritaires, attendue depuis la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 13 février 2014, a été rendue publique le 17 juin 2014. Ce sont donc 1 300 quartiers à l échelle nationale qui voient le jour et qui se substituent aux 2 500 identifiés auparavant. L objectif du gouvernement est de rendre plus efficace le système d aides aux zones les plus pauvres en mettant fin à «un millefeuille» d appellations et de dispositifs d aides publiques, et d y substituer des «contrats de villes» uniques à compter du 1 er janvier 2015. L ambition est de transformer les quartiers prioritaires en territoires d excellence en matière de développement économique. La Seine-Saint-Denis est gagnante de ce redécoupage des quartiers prioritaires. Des communes comme celle du Bourget jouissent, pour la première fois, des dispositifs de la politique de la ville. Ce sont désormais 32 communes sur les 40 que compte la Seine-Saint-Denis qui bénéficieront d aides financières spécifiques. 23

LA VIE DES ENTREPRISES EN SEINE-SAINT-DENIS 1 er semestre 2015 Le commerce extérieur L activité des entreprises en Seine-Saint-Denis La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) L impôt sur les sociétés (IS) 24 24

LE COMMERCE EXTERIEUR DE LA SEINE-SAINT-DENIS 1 er semestre 2015 25 25

I - APPROCHE GLOBALE Evolution du commerce extérieur de Seine-Saint-Denis de 2013 à 2015 Le volume des importations a peu varié en Seine-Saint-Denis entre le 1 er semestre 2014 et le 1 er semestre 2015. En revanche, après une nette baisse entre le 2 e semestre 2013 et le 1 er semestre 2014, les exportations ont subi une forte hausse de près de 15 % sur les deux semestres 2014. Cette forte hausse des exportations associée à une augmentation modérée des importations explique la baisse du déficit commercial en 2014. De même, entre le 2 nd semestre 2014 et le 1 er semestre 2015, le léger repli des exportations associé à une hausse timide des importations expliquent la faible augmentation du déficit du commerce extérieur de la Seine-Saint-Denis (+ 3,02 %). Pour rappel, l évolution du commerce extérieur de Seine-Saint-Denis de 2012 à 2014 : Le déficit du commerce extérieur de Seine-Saint-Denis s est creusé en 2014, après un léger ralentissement en 2013 caractérisé par une diminution du volume des importations en même temps qu une hausse du volume des exportations. Sur l année 2014, le creusement du déficit commercial est surtout le fait d une diminution des exportations (-6,11 % par rapport à 2013). 26

Part du commerce de la Seine-Saint-Denis dans le commerce extérieur d Île-de-France sur le 1 er semestre 2015 Part des importations dans le commerce extérieur d Île-de-France Comparée à la situation des autres départements d Île-de-France, la croissance des importations en Seine-Saint-Denis reste globalement très stable et modérée, ce que confirme l examen de la période comprise entre le 2 e semestre 2014 et le 1 er semestre 2015 (+ 0,64 %). 27

Au 1 er semestre 2015, sur les 8 départements que compte l Île-de-France, la Seine-Saint-Denis se classe en 6 e position s agissant de la valeur des importations 28

Part des exportations dans le commerce extérieur d Île-de-France Le léger repli des exportations en Seine-Saint-Denis sur le 1 er semestre 2015 ne correspond pas à la situation majoritaire en Île-de-France puisque les exportations se sont accrues sur 5 des 8 départements que compte l Île-de-France. Toutefois, la baisse enregistrée sur le 93 reste modeste en comparaison de celle constatée pour Paris (-1,89 % contre -4,36 %). Ainsi, au 1 er semestre 2015, la Seine-Saint-Denis se classe en 6 e place s agissant des exportations. 29

II - APPROCHE SECTORIELLE Evolution des importations par secteurs d activités Les deux principaux secteurs d importation en Seine-Saint-Denis restent les matériels de transport et le secteur des textiles. - Le secteur des transports connaît une forte augmentation au 1 er semestre 2015 (+13,52 %) après une baisse substantielle sur le deuxième semestre 2014 (-8,54 %). - La situation est inversée dans le domaine des textiles (+ 8,55 % entre les deux semestres 2014 et -6,61 % au 1 er semestre 2015). Une autre baisse sensible des importations sur le premier semestre 2015 concerne les produits pharmaceutiques, 4 e secteur d importation du 93. En revanche, le secteur des importations produits manufacturés divers se caractérise par une hausse inédite, dépassant pour la première fois depuis 2013 les 300 millions d euros. Certains secteurs d importation connaissent un fléchissement certain durant les deux derniers semestres : tel est le cas des machines industrielles et agricoles (-5,03 %), des produits des industries agro-alimentaires (- 8,89 %) et surtout des produits chimiques, parfums et cosmétiques (- 22,75 %). 30

Evolution des importations par secteurs Objets d'art, d'antiquité et de collection 9 Produits de l'édition et de la communication 35 Produits agricoles, sylvicoles, de la pêche et 38 Bois, papier et carton 85 Produits chimiques, parfums et cosmétiques 135 Produits des industries agroalimentaires (iaa) 177 Produits métallurgiques et métalliques Produits en caoutchouc et en plastique, Produits manufacturés divers Équipements électriques et ménagers Machines industrielles et agricoles, Produits pharmaceutiques Produits informatiques, électroniques et Textiles, habillement, cuir et chaussures Matériels de transport 191 240 311 396 446 644 813 1 068 1 449 VAL IMP S1 2015 VAL IMP S2 2014 VAL IMP S1 2014 0 500 1000 1500 2000 31 31

Evolution des exportations par secteurs d activités Les deux principaux secteurs d exportation de Seine-Saint-Denis connaissant une évolution contrastée, après une chute entre le 2 e semestre 2013 et le 1 er semestre 2014 : - en première place, le secteur des textiles continue sa croissance (+ 12,56 % sur le deuxième semestre 2014 et + 5,03 % au 1 er semestre 2015), - en deuxième position, le secteur des matériels de transport a rencontré un développement très important au deuxième semestre 2014 (+ 34,66 %) suivi d un repli presque tout aussi net (-20,66 % au premier semestre 2015), - en troisième place, les exportations de produits manufacturés divers poursuivent leur courbe ascendante depuis plusieurs années avec plus de 4 % sur 2014 de même qu au premier semestre 2015. On constate également une reprise des exportations de produits métallurgiques et des produits pharmaceutiques, constante depuis 2014. 32

Evolution des exportations par secteurs Evolution des exportations par secteurs Bois, papier et carton Produits pétroliers raffinés et coke Objets d'art, d'antiquité et de collection Produits des industries agroalimentaires (iaa) Déchets industriels et ménagers Produits pharmaceutiques Produits en caoutchouc et en plastique, produits Équipements électriques et ménagers Produits chimiques, parfums et cosmétiques Machines industrielles et agricoles, machines Produits informatiques, électroniques et optiques Produits métallurgiques et métalliques Produits manufacturés divers Matériels de transport Textiles, habillement, cuir et chaussures 19 10 32 36 52 81 80 147 143 165 230 96 234 584 928 VAL EXP S1 2015 VAL EXP S2 2014 VAL EXP S1 2014 0 200 400 600 800 1000 33

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III - APPROCHE GEOGRAPHIQUE Palmarès des importations par pays La Chine reste le premier pays exportateur à destination des entreprises de Seine-Saint-Denis, malgré une baisse de 7,40 % entre le deuxième semestre 2014 et le premier semestre 2015. Après une baisse isolée entre le 1 er et le 2 e semestre 2014 (- 11,29 %), les expéditions en provenance d Espagne, deuxième partenaire à l importation sont reparties avec une hausse significative (+ 20,37 %) pour atteindre au 1 er semestre 2015 un niveau inégalé sur les deux années précédentes. Les importations en provenance des États-Unis continuent leur croissance forte et constante (+ 12,50 % entre le 2 e semestre 2014 et le 1 er semestre 2015). La Suisse prend également une place croissante dans les importations en Seine-Saint-Denis (+ 58 % entre le 1 er semestre 2014 et le 1 er semestre 2015) passant en 2 ans de la 10 e à la 6 e place. Une forte croissance des importations en provenance du Japon est observable au 1 er semestre 2015 (+ 44,89 %). En revanche, on constate sur le 1 er semestre 2015 un net recul des importations en provenance de la Hongrie (- 27,15 %), de la Slovaquie (- 26,12 %), du Royaume-Uni (- 20,40 %) et des Pays-Bas (- 19,38 %). 35

Palmarès des exportations par pays En première place, les exportations vers les États-Unis connaissent un léger repli (- 2,79 %) entre le 2 e semestre 2014 et le 1 er semestre 2015 après une augmentation marquée en 2014 (+ 24,85 %). Les exportations vers l Allemagne, 2 e partenaire à l exportation, restent très fluctuantes (hausse de 36,50 % sur 2014, suivie d une baisse tout aussi importante). De façon constante, la Suisse s affirme comme l un des premiers pays client des entreprises de Seine-Saint- Denis avec une hausse de plus de 27 % entre le 1 er semestre 2014 et le 1 er semestre 2015. D autres pays apparaissent de façon croissante comme des destinations privilégiées pour l export : - le Japon, avec une augmentation régulière depuis 2013 (+ 30 % en deux ans). - l Espagne (+ 33,62 % sur les deux derniers trimestres). De fortes hausses, isolées sur le 1 er trimestre 2015 concernent les Pays-Bas (+ 57,35 %), Hong-Kong (+ 29,18 %), la Corée-du-Sud (54,87 %). À noter enfin, le fort développement des exportations vers la Tunisie depuis le 1 er semestre 2014 (28,29 %). En revanche, les exportations vers le Royaume-Unis connaissent un fléchissement très net au 1 er semestre 2015 (- 44,52 %). L Algérie, enfin, est en perte de vitesse (- 30 % depuis le 1 er semestre 2014). 36

LA TVA ET L IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS 37 37

Le chiffre d'affaires déclaré par les entreprises Répartition du chiffre d'affaires par secteurs d'activités Au titre du seul mois de juin 2015, les secteurs ayant généré le plus de chiffre d affaires sont : Commerce, réparation automobile 29,85 % Transport et entreposage 26,55 % Industrie manufacturière 15,42 % Évolution du chiffre d'affaires déclaré en Seine-Saint-Denis Au 30 juin 2015, le cumul du chiffre d'affaires déclaré par entreprises sur un an progresse de 7 % par rapport à l'année précédente. En revanche, cet indicateur diminue de 6,36 % au niveau régional. L'évolution de cet indicateur au 1 er semestre 2015 par rapport au même semestre en 2014 traduit la même tendance avec une hausse de 5,18 % au niveau de la Seine-Saint-Denis et une baisse de 3,56 % au niveau de la région. Il est à noter que le chiffre d'affaires déclaré par les entreprises du département diminue toutefois de 7,52 % au 2ème trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent. La courbe francilienne suit la même tendance avec une baisse de 4,58 %. 38 38

Les recettes de TVA En Seine-Saint-Denis, sur une année glissante, le montant de la TVA recouvrée au 30 juin 2015 s'est élevé à 3 076 140 119, soit une hausse de 2,95 % par rapport à l année précédente. En revanche, les recettes de TVA ont légèrement diminué au 1 er semestre 2015 par rapport au même semestre en 2014 (-0,50 %). En comparant le 1 er semestre 2015 avec le semestre précédent, la baisse atteint 5,80 %, en Seine-Saint- Denis, alors que l'évolution est stable au niveau régional. Comparaison régionale sur douze mois glissants : 39

Les recettes d impôt sur les sociétés Au 30 juin 2015, le montant des recettes d'impôt sur les sociétés a diminué de 6,21 % sur un an, soit la plus forte baisse de la région Île-de-France. En comparant le recouvrement par rapport à l'année 2012, la baisse atteint 17,26 %. Hormis, le département de Paris qui marque une légère progression, l'ensemble des départements franciliens a connu une baisse du recouvrement durant cette période. 40

SEINE SAINT DENIS EVOLUTION CREDITS A L'EQUIPEMENT (base 100-1er trimestre 2001) 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 169 176 178 175 160 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2012 2013 2014 2015 L indice des crédits d équipement en Seine Saint-Denis baisse légèrement au second trimestre 2015. Il reste néanmoins élevé et quasiment stable depuis un an. 300 250 SEINE SAINT DENIS EVOLUTION CREDITS DE TRESORERIE (base 100-1er trimestre 2001) 248 246 241 251 259 200 150 100 50 0 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2012 2013 2014 2015 41 41

LES ENTREPRISES : INNOVATION Actualité des pôles de compétitivité DIRECCTE Ile-de-France Pas de contribution ce semestre 42 42

LE TOURISME ET LES ÉVÉNEMENTS D AFFAIRES 43 43

L hôtellerie L activité hôtelière donne quelques signes d inquiétude Les taux d occupation baissent en basse catégorie et progressent en milieu et haut de gamme En moyenne semestrielle, le taux d occupation des établissements super-économiques reculent nettement par rapport à 2014 ( 4,4 %). S ils sont à la hausse en moyen de gamme et pour les hôtels haut de gamme de la plate-forme aéroportuaire, il faut souligner que, malgré le salon de l aéronautique, le deuxième trimestre est mal orienté dans toutes les catégories. On observe ces deux mêmes tendances à l échelle de l ensemble Paris-Petite couronne. 85,0% 80,0% 75,0% 70,0% Evolution des taux d'occupation 1 semestre (2010-2015) Super-éco Economique 65,0% Moyen de gamme 60,0% 55,0% Haut de gamme CDG 50,0% 2010-1 2011-1 2012-1 2013-1 2014-1 2015-1 Les prix moyens progressent sauf en moyen de gamme Parallèlement à la baisse du taux d occupation, le prix moyen des établissements de petites catégories continue de progresser légèrement. Celui des établissements de moyen de gamme continue de reculer tandis qu il se redresse pour les établissements haut de gamme de CDG. 130,0 120,0 110,0 Evolution des prix moyens 1 semestre (2010-2015) Super-éco 100,0 90,0 Economique 80,0 Moyen de gamme 70,0 60,0 Haut de gamme CDG 50,0 40,0 30,0 2010-1 2011-1 2012-1 2013-1 2014-1 2015-1 44 44

Les revenus moyens par chambre hésitent entre hausse et baisse selon les catégories Le revenu moyen par chambre recule pour la première fois depuis longtemps en catégorie super-économique, la baisse de fréquentation n ayant pas pu être compensée par la hausse des prix. Même résultat pour en moyen de gamme où la baisse des prix, n est pas compensée par la hausse de la fréquentation. Les établissements haut de gamme de la plate-forme aéroportuaire et les établissements économiques tirent leur épingle du jeu avec une hausse respective de 5 % et 3 % du revenu par chambre.. Evolution des revenus par chambre 1 semestre (2010-2015) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 Super-éco Economique Moyen de gamme Haut de gamme CDG 30,0 20,0 2010-1 2011-1 2012-1 2013-1 2014-1 2015-1 45

Les principaux sites touristiques Les conséquences de l attentat du 7 janvier sont à l origine d un net recul de la fréquentation des principaux sites de tourisme d agrément de Seine-Saint-Denis. Le Musée de l air et de l espace Avec près de 210 000 visiteurs, le Musée de l air affiche une fréquentation record au premier semestre. Il faut toutefois relativiser cette appréciation. L affluence qu a connue le salon international de l aéronautique a en effet apporté, à elle seule, une fréquentation record au Musée (105 000 visiteurs). Sans cet effet «salon», la fréquentation du Musée marquerait un sérieux recul (-26 %) par rapport à 2014. L interdiction, puis les restrictions sur les sorties en autocar après les attentats de janvier sont pour beaucoup dans ce recul. 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 Musée de l'air et de l'espace Nombre de visiteurs au 1er semestre 2010 2011 2012 2013 2014 2015 La Basilique de Saint-Denis Le recul de 12 % de la fréquentation de la Basilique par rapport au 1 er semestre 2014 est lui aussi directement lié aux conséquences des attentats de janvier en matière de restriction de sorties en car. C est ainsi qu au mois de janvier le nombre de visiteurs a reculé de près de 40 % et que la fréquentation de tout le semestre a souffert de ces restrictions. 100 000 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 Basilique de Saint-Denis Nombre de visiteurs au 1er semestre 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Le Stade de France Les annulations de nombreux groupes à la suite des attentats de janvier représentant de 5 000 personnes ont fortement impacté les visites du Stade de France. Par ailleurs, des travaux qui ont interdit l accès aux vestiaires ont pénalisé les visites pendant plusieurs semaines. Au total, les visites du Stade marquent un fort recul de 16 % par rapport au premier semestre 2014. 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 Stade de France Nombre de visiteurs au 1er semestre 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 46

47 manifestations ont été accueillies, du 1 er janvier au 30 juin 2015 : - 5 salons professionnels - 14 événements d entreprises (séminaires, conventions, colloques ) - 28 autres types d événements essentiellement les examens 563 641 visiteurs ou participants Salons : - 383 769 visiteurs dont 157 505 visiteurs étrangers - 6 422 exposants dont 4 100 exposants étrangers Corporate : - 54 200 participants Examens : - 125 672 participants 47

11 manifestations ont été accueillies, du 1 er janvier au 30 juin 2015 : - 4 salons : 3 salons professionnels et 1 salon grand public - 7 événements d entreprises (séminaires, conventions, colloques ) 605 915 visiteurs ou participants Salons : - 460 945 visiteurs dont 101 229 visiteurs étrangers - 3 375 exposants dont 2 069 exposants étrangers Corporate : - 144 970 participants 48

LE CHÔMAGE ET L EMPLOI 49 49

Les taux de chômage en Ile-de-France A la fin du mois de mars 2015, le taux de chômage s élève en Seine-Saint-Denis à 13,1 % (1), contre 8,8 % en Ilede-France et 10 % pour la France entière. Ce taux est le plus élevé de la région Ile-de-France. Il diminue de - 0,1 point sur un trimestre et augmente de + 0,4 point sur un an. 14,0% 12,0% 10,0% Taux de chômage localisés à fin MARS 2015 8,0% 6,0% 4,0% 2,0% 8,2% 8,1% 7,2% 7,6% 7,8% 13,1% 8,8% 10,1% 8,8% 10,0% 0,0% 75 77 78 91 92 93 94 95 IDF FE 1 A partir du quatrième trimestre 2013, les séries de taux de chômage localisés sont révisées. D une part, le nombre de chômeurs est revu à la baisse au niveau national après la rénovation du questionnaire de l enquête Emploi, ce qui a une incidence comparable sur les taux de chômage estimés au niveau local. D autre part, la méthode d estimation des taux de chômage localisés a été améliorée sur différents points (passage de l emploi au lieu de travail à l emploi au lieu de résidence, information sur les travailleurs frontaliers, etc ). Les nouvelles séries de taux de chômage régionaux et départementaux sont rétropolées, l impact des changements de méthode ayant été neutralisé, elles sont cohérentes sur l ensemble de la période d estimation. Evolution comparée des taux de chômage de la Seine-Saint-Denis, de l Ile-de-France et de la France entière (de 2000 à 2015) : Fin mars 2015, après une augmentation aux troisième et quatrième trimestre 2014, le taux de chômage recule en Seine-Saint-Denis. La courbe de l évolution du taux de chômage en Seine-Saint-Denis suit celles de la région d Ile-de-France et de la France métropolitaine mais à un niveau plus élevé. 14,0 Evolution du taux de chômage 2000-2015 13,0 13,1 12,0 11,0 10,0 10,0 9,0 8,8 8,0 7,0 6,0 Source : INSEE France Ile-de-France Seine-Saint-Denis 50 50

La demande d emploi à fin juin 2015 Fin juin 2015, le nombre de demandeurs d emploi de catégorie A, B, C (163 740 DEFM), augmente de + 6,9 % sur un an et de + 78,4 % depuis septembre 2008 (91 790). Depuis janvier 1997 (date des séries statistiques disponibles), la Seine-Saint-Denis n a jamais connu un nombre aussi élevé de demandeurs d emploi inscrits en catégories A,B,C. La hausse atteint surtout les seniors (+ 10,9 %) et les demandeurs d emploi de longue durée (+ 9,3 %) ; le nombre de demandeurs d emploi de moins de 25 ans enregistre une augmentation de + 4 % sur un an. Le nombre de demandeurs d emploi hommes augmente de + 7,2 % et celui des femmes de + 6,7 %. Les hommes représentent 53,5 % des demandeurs d emploi. Situation à fin juin 2015 Valeur Évolution annuelle Demande d emploi fin de mois cat. A,B,C (1) (données CVS), dont : femmes hommes DELD moins de 25 ans 50 ans et plus Demande d emploi enregistrée, catégorie A,B,C données brutes (cumul annuel), dont : jeunes de moins de 25 ans Femmes Sources : STMT-Pôle Emploi, DARES. Cvs : Direccte Ile-de-France (traitement Direccte IDF/UT 93) 163 740 + 6,9 % 76 200 + 6,7 % 87 540 + 7,2 % 71 650 + 9,3 % 17 750 + 4 % 37 970 + 10,9 % 197 147 + 3,9 % 44 471-0,3 % 93 227 + 2,9 % (1) Les différentes catégories de demandeurs d emploi : catégorie A : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, sans emploi ; catégorie B : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois) ; catégorie C : demandeurs d emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois) ; catégorie D : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi (en raison d un stage, d une formation, d une maladie ), sans emploi ; catégorie E : demandeurs d emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés). 51

L emploi Les offres d emploi enregistrées (OEE) et satisfaites (OES) : Le cumul des offres collectées au cours des douze derniers mois (43 114) recule de -0,3 % sur un an. Les offres d emploi durable (26 557) représentent 62 % des offres et enregistrent une baisse de -2,8 % sur un an. Les offres d emploi temporaire (12 479) représentent 29 % des offres et progressent de + 2 % sur un an. Les offres d emploi occasionnel (4 078) représentent 9 % des offres, elles augmentent de + 10,7 % sur un an. Le cumul des offres d emploi satisfaites au cours des douze derniers mois (37 158 offres tous types) recule de -7,1 % sur un an. Situation à fin juin 2015 Offres d emploi enregistrées tous types données brutes (cumul annuel), dont : offres d emploi durable offres d emploi temporaire offres d emploi occasionnel Offres d emploi satisfaites tous types, données brutes (cumul annuel) Sources : STMT-Pôle Emploi, DARES (traitement Direccte IDF/UT 93) % par nature de contrat Valeur Evolution annuelle 43 114-2,8 % 62% 26 557 + 2 % 29% 12 479 + 10,7 % 9% 4 078-0,3 % 37 158-7,1 % 52

Les offres d emploi en Seine-Saint-Denis de janvier 2011 à juin 2015 Après les niveaux relativement élevés enregistrés en 2011 le recueil des offres auprès des établissements de Seine-Saint-Denis au premier semestre 2015 se situe à des niveaux mensuels proches de ceux de 2012, et supérieurs à ceux de 2013 et 2014. OFFRES ENREGISTREES EN SEINE-SAINT-DENIS DE 2011 A 2015 7000 6000 5000 4000 3000 2000 2011 2012 2013 2014 2015 1000 0 janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre Evolution des offres enregistrées et satisfaites par type d offre et par taille Offres enregistrées par type d offre 2014 2015 Evolution Total 21470 22412 4,4% Emploi durable 13508 14050 4,0% Emploi temporaire 6113 6776 10,8% Emploi occasionnel 1561 1302-16,6% Emploi indéterminé 288 284-1,4% L évolution la plus remarquable concerne les emplois temporaires (de 1 à 6 mois) qui s élèvent à 6776 au 1 er semestre soit près de 11 % pour un peu moins d un quart des offres. La baisse de 16.6 % des emplois occasionnels (inférieurs ou égaux à un mois) ne concerne qu une petite partie des offres recueillies : 1 302 offres soit moins de 6 %. S agissant des emplois durables, leur augmentation est proche de l augmentation du total des offres (4 % contre 4.4 %) mais leur part dans le total (14 050 soit près de 63 % des offres recueillies) mérite d être soulignée dans un contexte où la grande majorité des recrutements (environ deux tiers) semble actuellement constituée de contrats de moins d 1 mois et ce depuis 2010. 53

Offres enregistrées par taille d établissement 2014 2015 Evolution Total 21470 22412 4,4% K0 4260 4921 15,5% 1 à 9 salariés 5752 6444 12,0% 10 à 49 salariés 4387 4696 7,0% 50 salariés et plus 6434 5904-8,2% Non défini 637 447-29,8% Les offres provenant des établissements de zéro salarié atteignent 4921 au premier semestre 2015, en progression de 15.5 %, peut-être en lien avec les intentions d embauche en provenance de ces établissements pour 2015. 6 444 offres ont été recueillies en provenance des établissements de 1 à 9 salariés soit 12 %. Par contre les offres en provenance des établissements de 50 salariés et plus enregistrent une diminution de 8.2 %. Offres satisfaites par type d offre 2014 2015 Evolution Total 18618 18386-1,2% Emploi durable 11540 11598 0,5% Emploi temporaire 5199 5474 5,3% Emploi occasionnel 1644 1108-32,6% Emploi non déterminé 235 206-12,3% A noter l augmentation de 5.3 % des offres d emplois temporaires satisfaites (pour 5 474 offres) mais pour un volume d offres enregistrées en hausse de plus de 10 % et la baisse des offres d emplois occasionnels deux fois supérieure à la baisse constatée sur les offres enregistrées. Evolution par secteur d activité Les offres recueillies au premier semestre 2015 auprès des entreprises du département sont en hausse de 4.4 % par rapport au premier semestre 2014. Quelques secteurs connaissent une augmentation nettement supérieure : Industrie : 805 offres (+ 51 %) Hébergement et restauration : 1 195 offres (+ 18.6 %) Information et communication : 1 211 offres (49.3 %) Activités de services administratifs et de soutien : 6 211 offres (24.2 %) Enseignement : 1 528 offres (+ 36.2 %). Quatre autres secteurs connaissent par contre une forte diminution : Commerce réparation d automobiles et motocycles : 3 644 offres (- 14.7 %) Activités financières et d assurances : 429 offres (- 31.8 %) Administration publique : 588 offres (- 39.6 %) Activités artistiques : 229 offres (- 47.6 %) 54