ADOPTION DU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DES LACS DE L ESSONNE



Documents pareils
Depuis 2009, l'éducation nationale s'est déjà mobilisée pour développer des banques de stages et des outils associés.

POUR LE DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE D EST ENSEMBLE

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

10 ENGAGEMENTS, 30 PROPOSITIONS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE «Avec vous, une Saône et Loire innovante et attractive»

Etude de diagnostic territorial et accompagnement de projets en vue de la revitalisation du site de la base aérienne de Brétigny

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

Le Val d Orge au Stand D02 - Hall Passy Construisons la plus grande réserve foncière d Ile-de-France Contact presse : Charlotte Limare

22M 151M. L action de l Union européenne. 3 fonds. européens. 3 objectifs pour Et l Ile-de-France? FSE : FEADER FEDER FSE

Plan d'actions ZTEF Est lyonnais 2015 Axe 1 Améliorer l'adéquation offre/demande d'emploi

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Axes de travail et plan d action 2015

ADOPTION DU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DE VAL DE FRANCE ET MISE EN ŒUVRE DES PREMIERES ACTIONS

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Guide Leader + 16 pages 12/07/05 11:20 Page 1. En Pays Portes de Gascogne l Europe est partenaire de vos projets LEADER +

BTS - Assistant de gestion PME-PMI

POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE SOUTIEN A L INSERTION PAR L ACTIVITE L ECONOMIQUE. Rapport Cadre n CR du 06 Mai 2009

I. Marché du travail et emploi salarié privé. Evolution du nombre de demandeurs d emploi (cat ABC) à fin octobre Oct Oct.

Affectation pour 2010

LES SERVICES A LA PERSONNE EN ARTOIS COMM.

47 équipements. Un projet urbain singulier et pluriel! Est Ensemble, une ambition métropolitaine. 1,8 million de m² constructibles à horizon 15 ans

A. Secteur des services aux entreprises

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

Licence professionnelle Gestion de l'économie sociale et solidaire et entrepreneuriat

La Caisse des Dépôts acteur du développement économique et de l économie sociale et solidaire

Attentes liées aux prestations

1 Travailler dans le secteur social

«Donnons envie aux entreprises de faire de la Formation continue à l Université!» (Stand D07) La formation continue à l Université Fiche expérience

GESTION, ADMINISTRATION

Appel à propositions

les évolutions récentes

BTS Assistant de gestion de PME-PMI à référentiel commun européen

Une loi de reconnaissance de l'economie Sociale et Solidaire

ANNEXES A LA DELIBERATION

Préparation des contrats de ville. Réunions Chefs de projet Novembre 2014

Contribuer au Développement de Territoires Solidaires

Rapport d'activités 2011

MENTION ADMINISTRATION DES TERRITOIRES ET DES ENTREPRISES

LICENCE PROFESSIONNELLE. BAC Domaine :

LEADER... LE PROJET DU PAYS DE SAINT-MALO : UN OBJECTIF FORT : LEADER ACCOMPAGNE : LES 4 THÉMATIQUES : POUR VOUS ACCOMPAGNER

Présentation du stand de la CoVe à l occasion de la foire Saint-Siffrein

CENSI BOUVARD. Residhome Apparthotel Paris Nanterre. Nanterre (92)

Programme Opérationnel Européen Fonds social européen FICHE ACTION

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

C H A R T E D E S M A I S O N S D E S E R V I C E S P U B L I C S

Direction de la Solidarité Départementale

INNOVATION ET HABITAT PARTICIPATIF :

Responsable du développement commercial (RDC) - Bachelor

Rapport pour la commission permanente du conseil régional NOVEMBRE 2013

Description des variables de la base de données. a. Attractivité démographique pour les différents types de population

1. Consolider l emploi dans les entreprises d insertion

Rapport pour la commission permanente du conseil régional

PLEIN PHARE SUR LA CLAUSE SOCIALE

Contrat économique sectoriel Economie Sociale et Solidaire

DE LA STRATEGIE LEADER. Appel d offres Novembre 2014

Chantier-Formation PARTENARIAT ENTRE UNE ENTREPRISE PRIVÉE ET 2 STRUCTURES D INSERTION POUR LA RÉPONSE À UNE CLAUSE ART.14 DANS UN MARCHÉ PUBLIC

Rapport pour la commission permanente du conseil régional

Loi n du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Profil du programme. 2 Synapse Center version : 2.0

Groupe d Action Local (G.A.L) «Pays SUD : une terre d accueil, des montagnes de Services»

Appel à manifestations Mois de l'économie sociale et solidaire Pau Porte des Pyrénées novembre 2011

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

APPEL A PROPOSITION ET CAHIER DES CHARGES. Mise en œuvre de la Préparation Opérationnelle à l'emploi Collective

POUR DIFFUSION AUX AGENTS. CONSEILLER EN HYGIENE ET PROPRETE (h/f) B- TECHNICIEN TERRITORIAL C- AGENT DE MAITRISE C- ADJOINT TECHNIQUE BOBIGNY

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

ORIENTATIONS DES ACTIONS SOCIO-EDUCATIVES DU CEL

Réforme de la politique de la ville. Rencontre territoriale (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes) Lyon - 8 juillet 2014

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition)

Lutter contre les exclusions

AG ECONOMIE, EMPLOI, INDUSTRIE Section Paris 2 ème 28/02/2013

Maison de l Emploi l et de la Formation de Nanterre

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février H00

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

Rapport pour la commission permanente du conseil régional

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

CONVENTION TRIENNALE D OBJECTIFS POUR LES QUARTIERS POPULAIRES 2013 / entre LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ,

CONTRAT DE PRESENCE POSTALE TERRITORIALE

1. STRUCTURATION FEDERALE BI POLAIRE

La construction métropolitaine en Ile-de-France

Master professionnel Urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d ouvrage (USPMO)

APPEL A PROJETS SERVICE REGIONALE DE L APPRENTISSAGE

PLAN DE COMMUNICATION REGIONAL POUR LA PROMOTION DES FONDS EUROPEENS FEDER, FSE et FEADER EN ILE-DE-FRANCE

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS

AIDES à l APPRENTISSAGE. 1 /Aide à l'accueil des jeunes mineurs en apprentissage pour les entreprises de moins de 11 salariés

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

Appel à projets Soutien à la dynamique des Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)

SERVICES À LA PERSONNE DES OPPORTUNITÉS DE PARCOURS PROFESSIONNELS POUR LES JEUNES

CAHIER DES CHARGES : CERTIFICATION NF X PEPINIERE D ENTREPRISES

Licence professionnelle Prospection et protection des ressources souterraines

Document d'orientation. Le CG solidaire avec les personnes POUR DES USAGES NUMÉRIQUES ACCESSIBLES A TOUS

Dossier de Presse La communauté de communes de Mimizan participe au Salon PROVEMPLOI, à Paris, le 15 octobre 2013.

Programme de formation des bénévoles et salariés de l ESS en Corse 2015

en quelques mots 1

AGEFOS PME Nord Picardie Appel à propositions MutEco Numérique Picardie

3 ème année. Cet appel à proposition s inscrit dans la continuité du travail engagé en année 1 et 2.

Transcription:

<%numcx%> CP 14-066 Rapport pour la commission permanente du conseil régional JANVIER <%moiscx%> 2014 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france ADOPTION DU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DES LACS DE L ESSONNE

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 2 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-066

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-066 SOMMAIRE EXPOSE DES MOTIFS... 4 ANNEXE AU RAPPORT N 1 : ELEMENTS DE BILAN DU PACTE POUR L EMPLOI, LA FORMATION ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 2009 2012...23 ANNEXE AU RAPPORT N 2 : ELEMENTS DE DIAGNOSTIC...27 PROJET DE DELIBERATION...68 ANNEXES A LA DELIBERATION...70 ANNEXE N 1 : CONVENTION DU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DES LACS DE L ESSONNE...71 ANNEXE N 2 : INDICATEURS DE REALISATION GENERAUX DES PACTES POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE...96 ANNEXE 3 : INDICATEURS DE REALISATION SPECIFIQUES AU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DES LACS DE L ESSONNE...97 ANNEXE 4 : FICHES ACTIONS DETAILLEES ET PREVISIONS FINANCIERES...101

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 4 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-066 Exposé des motifs Le présent rapport a pour objet d adopter le Pacte pour le développement du territoire des Lacs de l Essonne (communes de Grigny et de Viry-Châtillon) situé dans l Essonne. Pour rappel, le Pacte (CR 06-12) est une démarche de contractualisation triennale entre la Région et ses partenaires, visant à territorialiser les politiques régionales dans les champs de compétences du développement économique, de l innovation, de l emploi, de l apprentissage, de la formation professionnelle, de l enseignement supérieur et/ou de la recherche. Après une première démarche de contractualisation sur la période 2009-2012 dans le cadre du dispositif «Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique» et au regard des résultats satisfaisants de ce partenariat (cf. annexe au rapport intitulée «Eléments de bilan du Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique 2009 2012»), la communauté d agglomération des Lacs de l Essonne a sollicité la Région Ile-de-France pour renouveler cette démarche d accompagnement territorial dans le cadre du nouveau dispositif régional, le «Pacte pour le développement des territoires»(cr 06-12) Sur la base de l évaluation du premier Pacte, de la validation du diagnostic réalisé par les organismes associés et partagés de la Région (Institut d aménagement et d urbanisme, Défi Métier et l Atelier) et complété par les partenaires locaux (cf. annexe n 2 à l Exposé des motifs intitulée «Eléments de diagnostic sur le territoire des Lacs de l Essonne»), une stratégie a été arrêtée, s articulant autours des trois axes stratégiques suivants, qui constituent autant d ambitions : - Axe stratégique n 1 : conforter le tissu économique du territoire et développer ses potentiels spécifiques à l échelle d un territoire élargi, - Axe stratégique n 2 : favoriser l accès de la population à la qualification et à l emploi durable - Axe stratégique transversal : Renforcer les coopérations entre les acteurs de l emploi, de la formation et du développement économique, Ces axes s inscrivent pleinement dans la stratégie régionale de développement économique et d innovation (SRDEI) et contribuent à la conversion écologique et sociale de l économie francilienne (soutien à l ESS, travail sur l égalité femme/homme ainsi que le handicap, contribution à l éco mobilité ). Le plan d action construit pour mettre en œuvre ces axes stratégiques est présenté en annexe n 1 et 4 au projet de délibération. Le montant prévisionnel du Pacte pour le développement du territoire des Lacs de l Essonne est de 2 751 430 dont une participation potentielle du Conseil Régional d Ile-de-France de 1 546148, soit 56 %du budget total du Pacte.

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 5 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-066 Les signataires du Pacte seront : - La Région Ile-de-France ; - La Communauté d Agglomération des Lacs de l Essonne - Le Conseil Général de l Essonne ; Je vous prie de bien vouloir en délibérer. Le président du conseil régional d Ile-de-France JEAN-PAUL HUCHON

6 Bilan du premier Pacte (2009 2012) de la Communauté d agglomération Les Lacs de l Essonne

7 SOMMAIRE A. Les conditions de mise en œuvre... 3 B. Les axes d orientation stratégiques... 3 C. La constitution d un réseau de partenaires... 3 D. Une organisation en groupe de travail... 4 E. Les réalisations... 4 1) La mobilisation des dispositifs régionaux... 4 2) Les expérimentations... 5 a) L'apprentissage de la langue : projet AREL... 5 b) La relation entreprise : projet MIRE... 5 c) Le lien jeune-entreprise et institution : projet stage de 3ème et RSE... 6 d) La mise en réseau de PME et SIAE :... 7 Projet Les Lacs de Développement Durable 3) D une politique communautaire volontariste en matière d emploi,... 7 de formation et de développement économique a)le volet emploi... 8 b)le volet formation... 10 c)le volet développement économique... 13 ANNEXE : Lexique des sigles...

8 A. Les conditions de mise en œuvre La mise en œuvre du Pacte pour l emploi la formation et le développement économique des Lacs de l Essonne relève: D une démarche action portée par la Communauté d Agglomération Les Lacs de l Essonne, en cohérence avec ses compétences sur les champs de l emploi, du développement économique et de la formation. D une dynamique territoriale, malgré le contexte de crise économique dans lequel s inscrit le Pacte des Lacs de l Essonne, depuis sa signature en 2009. D une gouvernance partagée, solidement ancrée dans une vision commune du territoire et une approche collective des actions menées. A noter le choix fait de la création de la fonction de Coordinateur du Pacte, recruté en 2010, ayant permis l'élargissement du partenariat et l'engagement d'une réflexion approfondie sur plusieurs sujets. B. Les axes d orientation stratégiques 3 axes d orientation stratégiques ont été définis: - Apporter une réponse adaptée pour permettre aux personnes éloignées du monde du travail d accéder à un emploi durable. - S appuyer sur la dynamique positive de création d entreprises sur le territoire pour générer de l emploi durable pour tous. - Utiliser les marges de manœuvre qu offre ce territoire de projet pour conduire une stratégie globale de développement économique et social. C. La constitution d un réseau de partenaires Plusieurs organisations sont mobilisées dans un réseau de structures partenaires composé : Des acteurs de l emploi, avec le PLIE Intercommunal Nord-Essonne, la Mission Locale Nord Essonne, la Mission Locale de Grigny, Pôle Emploi. Des acteurs de la formation professionnelle, avec le CFP, le GRETA, l AFPA, la Faculté des Métiers, les CFA de Brétigny-sur-Orge et de Juvisy-sur-Orge. Des acteurs de l insertion par l activité économique avec l association Hercule Insertion, le

9 restaurant Aux Saveurs de Yénéka, l entreprise Régie de Quartier Viry Multi Services, les chantiers d'insertion d Etudes et Chantiers, de la MJC Maryse Bastié et du CFP. Des acteurs du développement économique avec la CCIE et son Conseiller territorial, l Agence pour l Economie en Essonne (AEE), Essonne Active, Essonne Initiative, Développement et Partage (association des chefs d entreprise du territoire). Des acteurs de la création d activité avec la Boutique de Gestion de l Essonne (BGE), le Point d Accueil à la Création d Entreprise (PACE), l ADIE, la Société Coopérative ESSCOOP. De plusieurs institutions telles que le Conseil Régional d Ile de France, le Conseil Général de l Essonne, la DIRECCTE IDF, l Université d Evry, l Education Nationale, les villes de Grigny et de Viry-Chatillon, le GIP Grigny/Viry-Chatillon. De la MIPOP, SOLICITES, Nos quartiers ont des talents, Les cordées de la réussite, du PIJ de Grigny, du PIJ de Viry-Chatillon, du CIO de Savigny-sur-Orge. D. Une organisation en groupe de travail 4 groupes de travail thématiques sont constitués, permettant des échanges approfondis sur les enjeux du territoire et une connaissance améliorée du public et des entreprises (difficultés, besoins, attentes), du réseau des partenaires et des questions de développement économique, d insertion par l activité économique, de création d activité: - Freins au recrutement et accès à l emploi. - Développement économique et solidaire. - Relation avec Pôle Emploi. - Anticipation des mutations économiques. E. Les réalisations 25 actions programmées, 84% d actions réalisées. 1) La mobilisation des dispositifs régionaux 9 dispositifs régionaux mobilisés: - Les PQT (Programme Qualifiant Territorial) 6 PQT ont été mis en œuvre via le CFP : 4 en fibre optique et 2 en monétique.

10 - Les contrats d apprentissage 183 contrats d apprentissage ont été signés sur le territoire en 2009, 145 en 2010 et 153 en 2011, selon la CCIE. - L aide aux SIAE 8 structures pérennisées sur le territoire. Environ 140 à 170 bénéficiaires par année. - La VAE - Avenir Jeunes La Mission Locale de Grigny a orienté 63 jeunes en 2009, 45 en 2010 vers CARAVANSERAIL, l INSTEP, les APP d Evry, pour des prestations relevant de l élaboration de projet, la mobilisation ou une formation linguistique. - La création d un PACE Depuis mars 2012 : 103 personnes accueillies dont : 67 en provenance de Grigny et 7 de Viry-Chatillon. Les idées ou projets de création les plus fréquents sont dans les secteurs du commerce et du service. Les personnes peuvent suivies par le PACE (36) ou orientées vers des structures partenaires (33). Suite à une orientation du PACE, on note : 3 créations d activité, via la CAE ESSCOOP, 5 créations en auto-entrepreneurs, 1 activité en couveuse. - Les actions d initiatives territoriales (AIT) 3 PAVE ont été mis en œuvre, par le CFP : 1 en fibre optique avec le PLIE d Evry, et 2 en nettoyage. 1 passerelle entreprise mise en place en fibre optique par le CFP. - Les emplois tremplins 2 emplois tremplins ont été recrutés par le PLIE Nord-Essonne. 2) Les expérimentations 4 actions expérimentales sont initiées par des approches innovantes concernant:

11 a) L apprentissage de la langue Projet AREL (Atelier recherche d Emploi et apprentissage de la Langue) Pilotage : Direction de l'emploi de la CALE et Coordination linguistique du GIP Viry- Châtillon/Grigny. Lieu : CFP. Objectifs: permettre aux personnes reçues dans cet atelier d'améliorer leurs compétences langagières, tant à l'écrit, qu'à l'oral, dans un contexte d'insertion professionnelle. Accompagner vers l'autonomie dans la recherche d'emploi. Aider à acquérir une meilleure connaissance du monde du travail et à approfondir ou valider son projet professionnel, via une évaluation en milieu de travail (EMT). 12 demandeurs d'emploi accompagnés, de février à juillet 2012, au rythme de deux séances de 2h par semaine, 88h de formation au total. Une évaluation du niveau linguistique est proposée à tous les participants, au démarrage et à la fin de l'atelier. Il en ressort une nette progression du niveau de compréhension linguistique, qui se traduit par une amélioration de la qualité de compréhension tant à l'oral qu'à l'écrit. Le monde du travail et les nécessités de la recherche d'emploi (organisation, mobilité, communication orale et écrite, disponibilité,...) sont ainsi mieux appréhendés. Les participants sont engagés dans une dynamique de parcours, dans un atelier proposant des outils adaptés à leurs besoins. De fait, la moitié des participants a trouvé une réponse correspondant à ses attentes : 4 personnes ont trouvé un emploi pendant l'atelier ou à la fin, 2 personnes ont été orientées et retenues pour une formation linguistique diplômante. Pour les 6 autres participants, la dynamique enclenchée a été freinée par des problèmes de garde d'enfants ou d'autres problématiques d'ordre personnel. Ces personnes restent en accompagnement par leur conseiller, à la MEF ou à Initiative Emploi. b) La relation entreprise Projet MIRE (Mission Relation Entreprise). Collaboration entre la Direction de l'emploi, la Direction du développement économique et la Mission Réussite Citoyenne de la CALE, en partenariat avec le PLIE, la Mission Locale Nord- Essonne, la Mission Locale de Grigny. Pilotage : CALE Objectifs : mise en synergie des référents «entreprises» de différentes organisations dans une approche transversale de la relation entreprise, mutualisation des outils de démarchage des entreprises et de collecte des offres d'emploi, partage d'informations, échange de bonnes pratiques, connaissance améliorée des besoins et attentes des entreprises du territoire.

12 En 2010 : 327 entreprises visitées. 845 contacts établis avec les entreprises, par mail, téléphone, fax, courrier. 752 offres d emploi collectées. 179 offres d emploi pourvues. Pour le Forum de la Réussite Citoyenne : 26 entreprises présentes, 66 offres d emploi pour 619 postes proposés, 66 embauches. En 2011 : Très bonne dynamique déployée lors du Forum de la Réussite Citoyenne : 37 entreprises présentes (+42% par rapport à 2010), 100 offres d emploi (+51%) pour 700 postes proposés (+13%), 90 embauches (+73%). En 2012 : 52 entreprises présentes au forum (+40% par rapport à 2011), 120 offres d emploi (+20%) pour 750 postes (+7%). c) Le lien jeune-entreprise et institutions (Education Nationale et CALE) ème Projet stage 3 et RSE Conçu par la Direction de l'emploi, la Mission Réussite Citoyenne, la MIPOP, Développement et Partage et Les Lacs du Développement Durable, l Education Nationale. Pilotage : CALE et MIPOP Observation : la moitié des élèves du territoire est orientée vers la filière professionnelle en fin de 3 ème. Or, si la moyenne départementale de l orientation vers les filières professionnelles à l issue de la 3 ème est de 30%, au collège Jean Vilar à la Grande Borne, cette moyenne est de 70%. Ceci montre avec acuité la nécessité de travailler avec l Education Nationale les questions de la découverte de l entreprise et de l orientation professionnelle, afin de qualifier l orientation. On voit aussi émerger le besoin pour le territoire d une coordination des liens entre l Education Nationale et les structures partenaires qui interviennent sur le champ de l orientation scolaire. Objectifs : créer un environnement RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises) sur une partie des offres de stages des élèves de 3 ème, étoffer le contenu des stages de découverte de l'entreprise, diffuser les engagements de la RSE, développer le partenariat entre les institutions et l'entreprise, accompagner le jeune dans sa recherche de stage et lui proposer des outils de recueil d'informations pendant le stage, l'aider dans la rédaction du rapport final.

13 Modalités de mise en œuvre : la Mission Réussite Citoyenne, en partenariat avec la MIPOP, proposera à quelques collégiens en classe de 3 ème, sensibles aux problématiques soulevées par les questions de développement durable, un stage de découverte de l'entreprise sur le champ de la RSE, dans une entreprise du réseau Les Lacs du Développement Durable, regroupement d'entreprises de type PME et SIAE engagées dans une démarche de RSE. Plus largement, sur la base du constat des difficultés rencontrées par de nombreux collégiens de 3 ème pour trouver un stage en entreprise, la Mission Réussite Citoyenne s'attache à harmoniser les conditions d'organisation de ces stages (étalement des périodes, homogénéisation des conventions de stage) entre collèges du territoire et développe une bourse aux stages. En 2012, les stages de 3 ème ont ainsi pu être décalés dans le temps. d) La mise en réseau de PME et des SIAE du territoire Projet Les Lacs du Développement Durable Pilotage : SOLICITES Objectifs : créer un réseau d'entreprises responsables IAE / RSE, susceptibles d'apporter des réponses locales aux problématiques d'emploi, développer la visibilité et l'image des SIAE, mutualiser les informations, échange d'expériences et de pratiques, diffuser les engagements de la RSE, renforcer l'ancrage territorial des entreprises. 14 entreprises participantes : 3 SIAE : Hercule Insertion, la Régie de quartier Viry multi services et Etudes et Chantiers 1 association : SOLICITES 5 PME : Lefeuvre, LEVITO, ADD VAL YOU, Rubrik C et Patti Morgane 5 organisations qui interviennent dans le champ de l'ess : CCIE, CRIF, CALE, CEEFIA, CG 91. Les réalisations : mise en place d'un partenariat commercial entre les membres du réseau, élaboration d'une charte et construction d'une communauté de valeurs RSE, mise en place d'actions concrètes RSE auprès des salariés (sensibilisation à la RSE, Eco bureau), amélioration de la visibilité des entreprises du réseau, par une présentation du réseau à la CCIE et la participation au Forum Environnement et Développement Durable organisé par la CCIE, conception et réalisation d'une plaquette de présentation du réseau.

14 3) Une politique communautaire volontariste en matière d emploi, de formation et de développement économique Les 3 volets du Pacte pour l'emploi, la formation et le développement économique occupent une place prépondérante dans la politique communautaire : a) Le volet emploi La mise en œuvre du volet emploi du Pacte pour l'emploi, la formation et le développement économique se traduit par la création d'une direction de l'emploi au sein de l'agglomération, la consolidation de plusieurs partenariats, notamment avec le PLIE Nord-Essonne et les Missions Locales du territoire. Ainsi, Cette Direction de l emploi au sein de la Direction Générale Adjointe de l emploi, du développement et de l aménagement économique a favorisé : La structuration de l offre de services et la mutualisation des outils proposés aux demandeurs d'emploi de l'agglomération, par : La mise en synergie des services emploi de l agglomération : Maison de l Emploi et de la Formation (MEF) à Viry-Chatillon et Initiative Emploi à Grigny, dans une approche appréciative des spécificités et de l historique de chaque territoire. L'ouverture d une Antenne Emploi à la Grande Borne. L émergence d une culture professionnelle commune. La mise en place d un espace numérique à la MEF et à Initiative Emploi. La mise en place de permanences d évaluation et d orientation linguistique à la MEF et à Initiative Emploi. 128 personnes ont ainsi pu être évaluées depuis 2011. 100% d'orientations mobilisant les dispositifs : RSA linguistique à visée professionnelle, RSA mobilisation, formation linguistique hors CAI, offre linguistique de proximité, compétences clés et formation via employeur. 62% d'entrées en formation au cours des 6 premiers mois suivant l'évaluation, le reste des entrées en formation se faisant au cours des mois suivants. La mise en place d AREL (atelier de recherche d emploi et d apprentissage linguistique) au CFP. La mise en place d'are (atelier de recherche d'emploi) à la MEF et à Initiative Emploi.

15 La constitution d'1 équipe de 25 agents, avec :5 postes de Conseiller en insertion professionnelle., 10,1 postes en équivalent temps plein au total, 70 à 100 suivis par conseillers.. La création de 2 postes de Chargé de relation entreprise. La création de 5 fonctions nouvelles : Responsable de structures, Directeur de l emploi, Chargé de mission handicap, Cadre administratif et financier, Coordinateur du Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique. L'émergence d une réflexion approfondie sur la nécessité de mener des actions spécifiques sur les champs de la linguistique, du handicap et de la justice, se traduisant par : L'identification d un Conseiller en insertion professionnelle référent linguistique.,d un Conseiller en insertion professionnelle référent justice, d'un Chargé de mission handicap. La poursuite d'une démarche d'accompagnement global des publics les plus éloignés de l'emploi, par 5 Conseillers en insertion professionnelle référents PLIE. La volonté de renforcer la relation avec l'entreprise et d'améliorer la collecte des offres d'emploi proposés aux demandeurs d'emploi, par 2 Chargés de relation entreprise. La structuration de l offre de services à destination des entreprises dans le cadre de la MIRE. Des signatures de conventions avec : Le Conseil Général de l Essonne, pour l accompagnement des bénéficiaires du RSA. Le PLIE Nord-Essonne. Nouvelle Voie pour l information sur les droits à destination des demandeurs d emploi. 2 Roues pour l emploi, pour la mise à disposition de véhicules de type deux roues lors d une prise de poste. L'organisation d'événements sur le territoire : Le Forum de la Réussite Citoyenne en 2010, 2011 et 2012. Le Handicafé pendant le Forum de la Réussite Citoyenne. La mobilisation de tous les agents de la direction de l'emploi pour le Forum de la Réussite Citoyenne. La mobilisation des partenaires de l emploi, de la formation, de l IAE et du handicap pour le Forum de la Réussite Citoyenne.

16 Le développement d'un réseau de partenaires sur le champ de l emploi, de la formation, de l insertion et du handicap. L'information et la sensibilisation des équipes à la VAE (Validation des Acquis de l'expérience), aux droits des étrangers. Le pilotage du Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique, l'animation des groupes de travail et des comités techniques, la mobilisation du réseau des acteurs, le suivi des actions, la coordination de la démarche. b) Le volet formation La mise en œuvre du volet formation du Pacte pour l'emploi, la formation et le développement économique se caractérise par : Une politique de formation volontariste à travers le CFP La création du Centre de Formation et de Professionnalisation (CFP) a permis à l'agglomération Les Lacs de l'essonne d'affirmer sa volonté d'impulser sur son territoire et sur le bassin d'emplois environnant une dynamique de formations de proximité, au plus près des besoins des entreprises. Des actions de formation et d'insertion sont ainsi mises en œuvre, dans les domaines de la fibre optique, la cuisine, la mosaïque, le nettoyage, la monétique. Des actions de remise à niveau sont proposées aux salariés des entreprises. Ainsi, de 2008 à 2012, le CFP a accueilli 316 personnes environ, parmi lesquels : 143 stagiaires formés à la fibre optique, dont 60 en provenance de Grigny et 32 de Viry- Châtillon, avec un taux de sortie emploi de 75% environ. Une formation pour des techniciens de niveau V et IV. Dispositifs mobilisés : passerelle, convention globale avec Pôle Emploi (en 2010), AFPR, CRP, PQT, RSA, PAVE ; sous traitance pour le GRETA. 24 personnes en formation nettoyage, dont 17 en provenance de Grigny, 4 en provenance de Viry-Chatillon, avec un taux de sortie emploi de 55% environ. Dispositif mobilisé : PAVE 22 personnes en formation monétique avec un taux de sortie emploi de 50% environ. Dispositif mobilisé : PQT 37 agents de Grigny, 14 agents de Viry-Chatillon, soit 51 agents des deux villes pour des formations de nettoyage ou de gestion des équipes.

17 76 personnes recrutées et formées via les chantiers d'insertion mosaïque ou cuisine 5 chantiers Mosaïque réalisés depuis 2008. 2 chantiers à venir en 2013, sur les métiers de l'accueil et la médiation culturelle et ceux du nettoyage. L'organisation d'un espace formation et découverte des métiers durant le Forum de la Réussite Citoyenne et les 1 ers Rendez-vous de l'orientation. La mise en place d'un espace formation et découverte des métiers sur le Forum de la Réussite Citoyenne se traduit par : Une forte mobilisation des acteurs de la formation : 21 organisations en 2011, pour 126 participants. 38 organisations en 2012, pour 144 participants. Un accent mis sur la découverte des métiers avec : La démonstration de gestes professionnels dans des métiers relevant de secteurs d'activité à fort potentiel de recrutement : espaces verts, bâtiment et second œuvre du bâtiment, restauration, fibre optique, petite enfance. Le tutorat des jeunes consistant à l'accompagnement de groupes de collégiens dans un partenariat formalisé entre la CALE (Mission réussite citoyenne), l'education Nationale et la MIPOP. La transmission d'informations sur les métiers et les filières, pour faciliter les orientations professionnelles et améliorer l'accès à la formation. Un accent mis sur l'apprentissage du français langue professionnelle (FLP), par la mise en place d'un espace dédié et la venue sur le forum de groupes de personnes en formation linguistique, via les associations du territoire. La réalisation d'un outil : «Le glossaire de la formation tout au long de la vie». Une réflexion sur l'élargissement des choix professionnels, par la présentation de l'exposition «Vers une mixité filles/garçons, métiers du soin et de l aide» du Centre de Ressources Politique de la Ville de l'essonne (CRPVE). Des débats radio animés par Radio Maryse Bastié.

18 Des propositions d'actions sur le champ de la linguistique et de la formation par alternance Des actions très opérationnelles sur le champ de la linguistique avec la mise en place : Des permanences d'évaluation et d'orientation à la MEF et à Initiative Emploi. D'AREL (Atelier de recherche d'emploi et d'apprentissage linguistique) au CFP. D'un stand FLP (Français langue professionnelle) sur le Forum de la Réussite Citoyenne. D une formation linguistique à destination des parents d élèves, dans l optique d aider à une meilleure compréhension des codes de l école, par l acquisition des compétences langagières requises. Un engagement sur la préparation du public à l emploi Identifiée comme un préalable indispensable à l insertion professionnelle des publics en difficulté, la préparation du public à l emploi, dans le but d améliorer l accès à un emploi durable est en constante augmentation en 2009, 2010 et 2011, avec 14, 17 et 18 actions réalisées, bénéficiant à 1370, 1375, et 1479 personnes. c) Le volet développement économique Ce volet se caractérise par : Une stratégie de développement économique ambitieuse Avec des actions portant sur l aménagement économique du territoire (ZAE et immobilier d entreprises) et le soutien aux réseaux locaux d entreprises marqués par: Une progression constante du nombre des entreprises du territoire, passant de 2193 en 2009 à 2581 en 2010 et 3098 en 2011, soit une évolution du nombre d entreprises accueillies de 18% en 2010 et 20% en 2011. 2193 entreprises sur le territoire dont 1181 à Viry-Chatillon, 1012 à Grigny. 232 créations sous le statut d auto-entrepreneurs, dont 139 à Viry-Chatillon, 93 à Grigny. Une participation régulière au Salon de l immobilier d entreprises (SIMI). L élaboration de la «Boîte à outils du développement économique et de l emploi», plaquette de présentation des services proposés par l agglomération aux entreprises du territoire, concernant leur implantation, leur développement, la création d entreprises, l emploi, la formation, les réseaux professionnels, l immobilier d entreprises, les transports, etc.

19 Des actions de promotion du territoire organisées dans une démarche collective coordonnée par l Agence pour l Economie en Essonne (AEE), se traduisant par 18 contacts établis chaque année, la création d un outil de communication et l animation du réseau. L'ouverture d'un second hôtel d'entreprises sur le territoire. Une action annuelle autour du dispositif ZFU, via la FNAE-ZUS et l élaboration d un rapport annuel sur le bilan de la ZFU. Une gamme d aides aux conseils et au financement de projet. La création de Développement et partage, association des chefs d entreprise du territoire. Une politique communautaire volontariste en matière d'ess Les actions de la Communauté d'agglomération Les Lacs de l'essonne sur le champ de l'ess se traduisent par : La signature d une convention avec Essonne Active. La signature d une convention d objectifs avec SOLICITES. La signature d une convention d essaimage avec la CAE COOPANAME. Un état des lieux de l ESS en partenariat avec l Atelier. La création de la CAE ESSCOOP. Le soutien aux structures d insertion par l activité économique, notamment par l'attribution de marchés publics qui se traduit par l embauche des salariés de certaines de ces structures et par des répercussions financières directes sur leur chiffre d affaire. C est ainsi que l agglomération fait appel aux salariés d Hercule Insertion pour le nettoyage de la bordure des lacs. La création de la fonction de Chef de projet ESS. La création de la Mission Permanente de Réussite Citoyenne La volonté de l'agglomération d'offrir à chaque jeune du territoire les conditions d'une réussite citoyenne se manifeste à travers la mise en œuvre de la Mission Permanente de Réussite Citoyenne, par : La signature d'une convention avec l'université d'evry, dans le cadre des Cordées de la réussite. La signature d'une convention avec Nos quartiers ont des talents. Le tutorat des collégiens de 3 ème pendant le Forum de la Réussite Citoyenne. L'organisation des 1 ers Rendez-vous de l'orientation. La mobilisation d'un réseau d'acteurs œuvrant sur le champ des thématiques liées à la jeunesse. La coordination de la réflexion sur la mise en place d'une bourse aux stages destinée aux jeunes du territoire avec une action spécifique stage de 3 ème et RSE. La création de la fonction de Chef de projet Réussite Citoyenne.

20 ANNEXE : Index des sigles ADIE : Association pour le droit à l'initiative économique AEE : Agence pour l'économie en Essonne AFPR : Action de formation préalable au recrutement ARE : Atelier recherche d'emploi AREL : Atelier recherche d'emploi et apprentissage linguistique ASL : Atelier sociolinguistique BGE : Boutique de gestion de l'essonne CAE : Coopérative d'activités et d'emploi CAECE : Communauté d'agglomération Evry Centre Essonne CAI : Contrat d accueil et d intégration CALE : Communauté d'agglomération les Lacs de l'essonne CCIE : Chambre de commerce et d'industrie de l'essonne CFP : Centre de formation et de professionnalisation des Lacs de l'essonne CG : Conseil Général CIO : Centre d'information et d'orientation CRIF : Conseil Régional d'ile de France

21 CRP : Convention de reclassement personnalisé CRPVE : Centre de ressources politique de la ville de l'essonne CUCS : Contrat urbain de cohésion sociale EMT : Evaluation en milieu de travail ESS : Economie sociale et solidaire FLP : Français langue professionnelle FNAE-ZUS : Fédération nationale des entrepreneurs des Zones urbaines sensibles GIP : Groupement d'intérêt public IAE : Insertion par l'activité économique MEF : Maison de l'emploi et de la formation MIPOP : Maison de l'innovation pédagogique et de l'orientation professionnelle MIRE : Mission relation entreprise MJC : Maison des jeunes et de la culture MLNE : Mission locale Nord-Essonne PACE : Point d'accueil pour les créateurs d'entreprise

22 PAVE : Projet d'accompagnement vers l'emploi PDILE : programme départemental d'insertion et de lutte contre les exclusions PIJ : Point information jeunesse PLIE : Plan local pour l'insertion et l'emploi PME : Petites et moyennes entreprises PQT : Programme qualifiant territorial PTI : Pacte territorial d'insertion RQTH : Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé RSA : Revenu de solidarité actif RSE : Responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise SIAE :Structure d'insertion par l'activité économique SDRIF : Schéma directeur de la Région Ile de France SIMI : Salon de l'immobilier d'entreprise SPEL : Service public de l'emploi local SRDEI : Schéma régional de développement économique et d'innovation VAE : Validation des acquis de l'expérience ZAE : Zone d'activités économiques

ZFU : Zone franche urbaine 23

1. améliorer les parcours individuels vers l'emploi permettre aux habitants de réussir leurs parcours individuels action 1. cartographie de l'offre de formation dispositif professionnalisation des acteurs action 2.structurer une fonction d'animation des structures AOIA action 3.apporter soutien matériel aux personnes rencontrant des difficultés d'accès à la formation sécuriser les parcrus dans et vers l'emploi action 4. expérimenter la formation modularisée PQT 24 Années 2009-2011 Prév. Région Réal. Région prév. CALE Real. CALE Prev. CG 91 Réal.CG Prev. Autres Real. Autres 5 000 0 PQT 351243 action 5.accroître l'offre de SIAE emplois tremplins action 6.créer un point d'info VAE chéquiers VAE action 7. mettre en place un référent unique pour l'accompagnement social et professionnel action 8.contractualiser avec pôle emploi sur la base d objectifs chiffrés d'accès à l'emploi pour les personnes en insertion action 9. développer contrats de professionnalisation pour jeunes et demandeurs d'emploi 135000 (3X45000) 76 000 130 000 action 10. développer contrats d'apprentissage pour les jeunes - contrats d'apprentissage - passerelles apprentissage 3,5 M 2,37M non individualisable développer les ressources formatives du territoire et leurs accès action 11. plan d'actions préparatoires à l'insertion 360000 des publics en difficulté avenir jeunes 3X120000 action 12. définir modalités de recrutement fomation des personnes éloignées de l'emploi aide à la formation/lutte discriminations 75000 105000 action 13. définir le contrat d'objectifs du CFP

25 Années 2009-2011 Prév. Région Réal. Région prév. CALE Real. CALE Prev. CG 91 Réal.CG Prev. Autres Real. Autres 2-conforter et maitriser les choix de développement économique animer le développement du territoire action 14.plan de prospection d'entreprises et de promotion du territoire requlaification ZAE 1M 179 639 action 15. école régionale de projets pour simplifier le parcours des créateurs d'entreprises PACE et Agents sensibilisation (emplois tremplins) 148 000 PACE 11636 action 16. créer un point d'accueil unique pour les créateurs d'entreprise action 17.développer de manière équilibrée le tissu économique de la CALE dont convention territoriale ESS 120000 (3X40) CAE 30000 action 18. initier une réflexion sur les complémentarités possibles entre la CALE et les pôles d'evry et Orly accompagner le développement des entreprises action 19.soutenir le développement des éco activités et encourager une plus grande RSE PDELC action 20.structurer une fonction de veille et d'appui auprès des entreprises du territoire action 21.pérenniser et diversifier les actions d'initiative territoriale et emplois tremplins 105000 (3X35) AIT 3X450 000 tremplins 2,145M 26790 (prof acteurs) action 22.. Accompagner les entreprises pour accuellir et sécuriser les personnes en insertion répondre au besoin des entreprises en main d'oeuvre et en compétences

26 Années 2009-2011 Prév. Région Réal. Région prév. CALE Real. CALE Prev. CG 91 Réal.CG Prev. Autres Real. Autres Année 2009-2011 Prév. Région Réal. Région Prev. CALE Real. CALE Prev. CG 91 Réal.CG Prev. Autres Real. Autres 3. aller vers une gestion des ressources humaines à l'échelle du territoire anticipre les mutations de l'économie locale et développer la prospective action 23.i mpulser une dynamique de réseau en mobilisant le dispositif dialogue social territorial 30 000 0 action 24.développer une fonction d'observation de l'emploi local en s'appuyant sur les branches professionnelles organiser une mobilité professionnelle et mieux gérer les trajetoires professionnelles action 25.construire partenairat avec grandes entreprises sur la gestion des métiers et des compétences action innovante (aide au bilan de compétence des salariés) 75 000 0 TOTAL Bilan du finacement régional : Taux de réalisation du prévisionnel de financements sur le territoire :

CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 27 RAPPORT N <%numcx%> CP 14-066 ANNEXE AU RAPPORT N 2 : ELEMENTS DE DIAGNOSTIC

28 Pacte pour le développement des territoires Communauté d Agglomération Les Lacs de l Essonne Diagnostic x Novembre 2013

29 TABLE DES MATIERES I -PRESENTATION GENERALE DU TERRITOIRE 3 Caractéristiques intercommunales et territoriales 3 Positionnement du territoire dans la planification stratégique : une agglomération située dans un territoire d intérêt métropolitain, au sein du cône de l innovation, secteur économique majeur du sud francilien 3 Revenu médian : Ecart à la médiane régionale 5 Géographie prioritaire et taux de logements sociaux 5 Réseau routier et de transports collectifs (hors bus) - projet GPE / plan de mobilisation des Transports : 6 II DYNAMIQUE DE L EMPLOI ET MARCHE DU TRAVAIL 8 Dynamiques, types et spécialisation des emplois 8 Caractéristiques de la population active 11 Mise en regard des actifs et des emplois du territoire 12 Mobilités liées à l emploi 13 Marché de l emploi 14 III FORMATION ET APPRENTISSAGE 15 Périmètre d étude 15 L appareil de formation initiale 16 Formation initiale professionnelle sous statut scolaire et en apprentissage sur le territoire des Lacs de l Essonne 17 1 Liste et effectifsdes lycées et CFA 17 2 Evolution des effectifs et répartition par niveau de formation en 2005-2006 et 2010-2011 18 3 Répartition des effectifs en termes de spécialité de formation 20 4 Zoom sur les formations de niveau V 22 5 Zoom sur l apprentissage 23 La formation continue conventionnée sur le territoire des Lacs de l Essonne et le périmètre élargi 25 1 Nombre de places disponibles en 2011 et financeurs 25 2 Les spécialités et niveaux de formation 26 IV DYNAMIQUES DU TISSU ECONOMIQUE 28 Caractéristiques générales du tissu économique 28 Création d entreprise 29 Dynamisme de l ESS sur le territoire 30 V FONCIER ET IMMOBILIER D ENTREPRISE 31 Dynamique de l immobilier d entreprise 31 Les Zones d activités Economiques 32 VI MATRICE «ATOUTS, FAIBLESSES, OPPORTUNITES, MENACES» 33 ANNEXES 34

30 I -Présentation générale du territoire Sources : IAU îdf, MOS 2008, RP 2009 Nombre de communes 2 Superficie totale (ha) 1 115 Population 58 490 Densité population (hab/km²) Densité humaine (P+E/km²) Lacs Essonne 5 246 6 596 91 - Essonne 633 901 Occupation du sol simplifiée Rural Urbain ouvert Urbain construit % 16,7 15,5 67,8 ha 186 173 756 Sources : IAU îdf, MOS 2008 Région 972 1 440 Sources : IAU îdf, MOS 2008, INSEE RP - 2009 Caractéristiques intercommunales et territoriales Groupement Création Nb de communes CA des Lacs de l Essonne 2004 2 Positionnement du territoire dans la planification stratégique : une agglomération située dans un territoire d intérêt métropolitain, au sein du cône de l innovation, secteur économique majeur du sud francilien Située en lisière de l agglomération centrale, le long de la Seine, la CA des Lacs de l Essonne est incluse dans le territoire de Centre Essonne Seine Orge (CESO). Le CESO, reconnu comme Territoire d intérêt métropolitain (TIM) dans le projet de Schéma Directeur Régional de l Ile-de-France (SDRIF) d octobre 2012, regroupe 7 EPCI dont la CA Evry Centre Essonne et le SAN Sénart-en-Essonne. Territoire économique majeur du sud francilien, son développement est lié à celui de Saclay à l Ouest, de la Vallée Scientifique de la Bièvre et d Orly au Nord, et de Sénart et Melun au Sud-Est. Selon le projet de SDRIF, un enjeu majeur pour le territoire est ainsi le développement de la recherche et de l innovation technologique à partir du Génopôle d Evry, en lien avec Saclay et les autres pôles du Cône Sud de l innovation dans lequel il s inscrit. Cette agglomération ne fait l objet d aucun Contrat de Développement Territorial. Un autre enjeu fort, qui conditionne en partie la réussite du précédent, est l amélioration de la desserte en transports collectifs, notamment est-ouest. Cela passe par la modernisation des RER C et D dans le cadre du Plan de mobilisation pour les transports d Île-de-France, mais également par le renforcement ou la création de liaisons légères : tram-train Evry-Massy, TCSP Corbeil-Essonnes Evry Grigny Viry-Châtillon, T7 Athis-Mons Juvisy.

31 Une intercommunalité réunissant 2 communes de petite superficie mais densément peuplées, située au sein du cône de l innovation La communauté d agglomération Les Lacs de l Essonne est située en deuxième couronne parisienne, entre les pôles d Orly au nord et d Evry au sud-est. Elle réunit les deux communes de Viry-Châtillon (32 045 habitants) et Grigny (26 638 habitants). La population intercommunale atteint 58 683 habitants (recensement de 2010). C est la plus petite intercommunalité essonnienne en termes de superficie, mais sa densité de population y est la plus élevée (5 246 hab/km² contre 633 en moyenne essonnienne). L évolution démographique du territoire se démarque de celles du département et de la Région : après un accroissement très fort pendant la décennie 1960 et jusqu en 1975 (période de construction des grands ensembles), le territoire a connu une baisse démographique jusqu à la fin des années 1990. Ce n est que depuis 1999 que l évolution démographique est à nouveau positive et correspond aux tendances départementale et régionale. Cet accroissement démographique de la décennie 2000 est exclusivement imputable à l accroissement naturel : en effet, le solde migratoire reste négatif (-0,87% en moyenne annuelle entre 1999 et 2009), même s il s est atténué par rapport à la période intercensitaire précédente (-1,61% entre 1990 et 1999). Une autre caractéristique de la population est sa jeunesse, comme le montre son indice de jeunesse (rapport des moins de 20 ans sur les plus de 60 ans). A plus de 200 en 2009, l indice de jeunesse est très supérieur à ceux du département et de la Région (autour de 150), même s il est en baisse régulière depuis 1990 (il était alors à plus de 280). Taux d évolution annuel du solde migratoire apparent (%) 1990-1999 1999-2009 Lacs Essonne -1,61-0,87 91 - Essonne -0,38-0,26 Région -0,51-0,23 Sources : IAU îdf, INSEE RP Informations disponibles en annexes (définitions, méthodes de calculs)

32 Revenu médian : Ecart à la médiane régionale Potentiel financier moyen par habitant (en euros) Lacs Essonne 1 078 91 - Essonne 1 227 Région 1 478 Sources : DGIFP, Potentiel financier 2011 et population DGF 2012, IAU îdf Sources : IAU îdf, INSEE, DGFIP Visiau Habitat et ville Un revenu médian très contrasté au sein de l agglomération Un potentiel financier moyen par habitant de l agglomération relativement faible Les deux communes présentent un profil contrasté en matière de revenu médian par unité de consommation : A 19 881 en 2009, le revenu médian des ménages de Viry-Châtillon est assez proche de la médiane régionale (21 457 ), et est en hausse de 20% par rapport à 2000 ; En revanche, le revenu médian des ménages à Grigny est très bas: 9 635 en 2009 (+6% par rapport à 2000), ce qui fait de Grigny la deuxième commune la plus pauvre d Île-de-France. Le potentiel financier moyen par habitant de l agglomération est également relativement faible : 1 078 en 2011 contre 1 227 pour la moyenne essonnienne et 1 478 pour la moyenne régionale. Géographie prioritaire et taux de logements sociaux Sources :IAU îdf, INSEE RP, EPLS (DRIEA) - 2009 Visiau Habitat etville Une part importante du territoire en zone urbaine sensible et un taux de logements sociaux dépassant la moyenne départementale et locale En 2009, 34 272 habitants de l agglomération résidaient en ZUS, soit 59% de l ensemble des habitants. Le territoire est couvert par plusieurs dispositifs relatifs à la politique de la ville : - 3 ZUS : Cilof à Viry-Châtillon, Grigny 2 à Grigny, et la Grande Borne à cheval sur les deux communes. - 1 ZFU : la Grand Borne et le village de Grigny, à cheval sur les deux communes. - 1 CUCS intercommunal sur les 2 communes, signé en 2007 par la CA. - 3 programmes de rénovation urbaine (PRU) qui concernent les 3 ZUS. En 2009, 34 272 habitants de l agglomération résidaient en ZUS, soit 59% de l ensemble des habitants. En 2006, le logement social représentait 31,3% du parc des résidences principales, contre 20% en Essonne et 22,2% en Île-de-France.

33 Réseau routier et de transports collectifs (hors bus) - projet GPE / plan de mobilisation des Transports : Réseau routier et transports en commun (hors bus) Grand Paris Express et Plan de Mobilisation pour les Transports Un territoire plutôt bien relié à Paris et à la province mais manquant encore de liaisons Est Ouest au sein de son bassin d emploi, prévues à court et moyen terme Le territoire est traversé et desservi par de grandes infrastructures routières et ferroviaires, essentiellement orientées Nord- Sud et à fort effet de coupures urbaines : - l autoroute A6 ; - la RN7, qui relie la CALE à Orly au Nord et à Evry au Sud ; - le RER D, avec deux gares sur le territoire : Viry-Châtillon et Grigny-Centre ; - le RER C passe également à proximité de Viry-Châtillon gares de Juvisy et de Savigny-sur-Orge. Le territoire souffre cependant d un déficit d offre de transports en commun orientés Est-Ouest, notamment en direction des pôles d emploi et universitaires d Orsay-Saclay et de Massy. Le projet Grand Paris et le Plan de Mobilisation pour les Transports A horizon 2020, l offre de transports en commun devrait s améliorer grâce aux projets suivants : - La mise en service prévue en 2017 du TZen 4 Viry-Châtillon Corbeil-Essonnes ; - Le projet de tram-train Massy-Evry, dont la mise en service est prévue avant 2020. Le territoire disposera de 3 stations: 2 à Viry-Châtillon, l une à proximité des Coteaux de l Orge et l autre de la RD445, la 3 e à Grigny dans le Centreville(interconnexion avec le TZen4). Ces deux projets permettront une meilleure accessibilité aux pôles d emplois de Massy et d Evry.

Source : AUDESO, 2012 34

35 II Dynamique de l emploi et marché du travail Dynamiques, types et spécialisation des emplois Nombre total d'emplois et évolution Emplois 1999 Emplois 2009 Evolution 1999-2009 Evolution 1999-2009 en % Lacs Essonne 13 116 15 050 1 934 14,7 91 - Essonne 401 397 433 509 32 112 8,0 Région 5 041 995 5 645 478 603 483 12 Sources : IAU îdf, INSEE RP Part de l'emploi salarié public dans l'emploi salarié en % Indice de concentration d'emploi (emplois / actifs occupés) 1999 2009 Lacs Essonne 0,60 0,63 91 - Essonne 0,79 0,79 Lacs Essonne 19 91 - Essonne 23 Région 20 Sources : IAU îdf, CLAP 2010 Région 1,04 1,05 Sources : IAU îdf, INSEE RP

36 Principaux employeurs de Lacs d Essonne "TOP 10" Commune Raison sociale Secteur d activité Tranches d'effectif Viry-Châtillon URBAINE DE TRAVAUX Construction d autres bâtiments 500 à 999 Viry-Châtillon FRANCE TELECOM Commerce de détail de matériels de communication en magasin spécialisé 500 à 999 Viry-Châtillon EUROPE SERVICES PROPRETE Services administratifs combinés de bureau 500 à 999 Viry-Châtillon SATELEC Travaux d installation électrique dans tous locaux 500 à 999 Grigny COCA-COLA ENTREPRISE Production de boissons rafraîchissantes 250 à 499 Viry-Châtillon VIRYDIS Hypermarchés 250 à 499 Grigny SEFI-INTRAFOR Autres travaux spécialisés de construction 200 à 249 Grigny Grigny CHOMETTE FAVOR E.C.F. Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services Commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services 200 à 249 200 à 249 Viry-Châtillon CLINEA Activités hospitalières 100 à 199 Un emploi, à dominante salarié privé et résidentiel, en forte croissance mais inégalement répartie au sein de l agglomération et bénéficiant relativement peu aux habitants En 2009, Les Lacs de l Essonne compte 15 050 emplois, soit une évolution de +15% en 10 ans, ce qui témoigne d une réelle dynamique de l emploi malgré la perte de 250 emplois constatée entre 2008 et 2009. Sur la même période 1999-2009, la croissance est de 8% en Essonne et de 12% en Île-de-France. On constate cependant une évolution contrastée entre Grigny, qui connaît une très forte croissance de l emploi de1999 à 2009 (+40%), et Viry-Châtillon dont l emploi stagne sur la même période (- 0,1%). Une autre particularité du territoire est la très forte croissance de l emploi salarié privé de 2000 à 2010 (+20%) malgré la baisse constatée à partir de 2008 du fait de la crise. A cet égard, le poids relativement faible de l emploi public (19% de l emploi total) ne lui permet pas de jouer autant son rôle d amortisseur en temps de crise que dans d autres territoires franciliens. Malgré cette croissance de l emploi, la spécialisation résidentielle du territoire reste très marquée : à 0,63, l indice de concentration de l emploi (rapport entre le nombre d emploi et les actifs occupés) reste très inférieur aux moyennes départementale (0,79) et régionale (1,05).

37 Sources: IAU îdf, CLAP 2010 Un poids très fort des emplois présentiels, notamment dans la construction et le commerce, avec cependant une sous représentation de secteurs relevant de l emploi public Sources: IAU îdf, CLAP 2010 certaines activités tertiaires sous-représentées Le territoire se distingue par le poids de la sphère présentielle (activités mises en œuvre localement en direction des personnes présentes sur le territoire) : celle-ci regroupe 78,5% des emplois salariés de l agglomération, contre 64% en Essonne et 65% en Îlede-France. Ainsi, les deux secteurs les plus spécifiques au territoire relèvent de la sphère présentielle : -La construction représente près de 22% de l emploi total, là où elle ne regroupe que 5% de l emploi régional, soit un indice de spécificité supérieur à 4. Plusieurs grands établissements du secteur sont installés à Viry-Châtillon : Travaux Electriques Publics Industriels, Urbaine de Travaux, Sefi - Le commerce de détail/réparation regroupe 11,8% de l emploi total de l agglomération contre 7,4% au niveau régional. Cependant, on constate également un déficit d emplois dans plusieurs secteurs importants de la sphère présentielle, notamment publique : - la santé : 3,2% de l emploi contre 5,1% en Île-de-France ; - l action sociale : 2,7% contre 3,6% ; - les services aux particuliers : 1,6% contre 2,7%. Dans une moindre mesure, le commerce de gros (7%) et l enseignement (9,9%) sont légèrement surreprésentés par rapport à la moyenne régionale. A l inverse, plusieurs secteurs tertiaires de la sphère non-présentielle sont sous-représentés : - l information-communication (1% de l emploi total contre 7% en Île-de-France ; - les activités financières et immobilières (2,9% contre 7,5% en Île-de-France) ;

38 Caractéristiques de la population active Effectif 1999 Nombre d'actifs résidents Effectif 2009 Evolution annuelle moyenne 99-09 Taux d'évolution annuel 99-09 (%) Lacs Essonne 26 040 28 131 209 0,78 91 - Essonne 561 089 603 747 4 266 0,74 Région 5 479 762 6 035 191 55 543 0,97 Sources : IAU îdf, INSEE RP Taux d'activité (A)/(P) en % Lacs Essonne 73,6 91 - Essonne 74,7 Région 75,2 Sources : IAU îdf, INSEE RP 2009 Sources: IAU îdf, INSEE RP Sources: IAU îdf, INSEE RP - 2009 Un taux d activité de la population relativement faible et particulièrement chez les femmes Un nombre relativement élevé de jeunes dans la population active Le taux d activité (rapport entre actifs et population correspondante) est sensiblement plus faible dans le territoire (73,6%) qu en Essonne (74,7%) et en Île-de-France (75,2%). Ce déficit se retrouve dans le taux d activité des femmes, qui pourtant était supérieur aux moyennes départementale et francilienne en 1990, mais a fortement chuté au cours des années 1990, puis s est redressé entre 1999 et 2009 pour atteindre 58,4%, retrouvant ainsi son niveau de 1990. Le en moyenne régionale), et à l inverse par un poids moindre des actifs de plus de 50 ans : 20% contre 23,5% en Île-de-France.

39 Mise en regard des actifs et des emplois du territoire Sources :IAU îdf, INSEE RP 2009 Sources :IAU îdf, INSEE RP 2009 Une très forte majorité d employés et d ouvriers qui peinent à trouver un emploi sur ce territoire, malgré un taux de ce type d emploi plus élevé que dans la moyenne régionale Un déficit d actifs cadres et plus encore d emplois de cadres sur le territoire L analyse de la population active par catégories socioprofessionnelles montre un déséquilibre très prononcé. Employés et ouvriers regroupent 61% des actifs, contre 46% en Essonne et 42,5% en Île-de-France. A l inverse, les cadres ne représentent que 10% des actifs, contre 21% en Essonne et 26% en Île-de-France. Le déficit est moindre pour les professions intermédiaires, qui regroupent près de 24% des actifs, soit 2 points de moins qu en moyenne francilienne. Du côté des emplois, la sous représentation des emplois de cadres (15,5%) est également très nette par rapport à la moyenne régionale (28%), ainsi que la surreprésentation des emplois d ouvriers, qui regroupent 22,7% des emplois de l agglomération alors qu ils n en regroupent que 14,2% en moyenne régionale. Cependant, la mise en regard des actifs et des emplois du territoire par CSP montre un fort déficit d emplois par rapport au nombre d actifs employés et ouvriers : le différentiel est de presque 6 000 entre les actifs et les emplois pour la catégorie «employés», et de 3 500 pour la catégorie «ouvriers». Cela signifie que l offre d emplois du territoire est très insuffisante pour ces actifs, qui doivent donc trouver un emploi en dehors du territoire.

40 Mobilités liées à l emploi Lieu de travail des actifs résidents des Lacs de l Essonne 80% des actifs des Lacs de l Essonne travaillent dans la petite quarantaine de communes alentours Sur les 23 858 actifs occupés recensés en 2007, ils sont 5 067, soit 21% à travailler au sein-même de l agglomération. Cette part, relativement faible ; s explique par le faible nombre d emplois sur le territoire et par la petite taille de cette intercommunalité. Le deuxième pôle d emploi est Paris intra muros, qui emploie près de 20% des actifs du territoire. Viennent ensuite les pôles d Orly-Rungis et d Evry Corbeil-Essonnes, qui chacun attirent environ 1 400 actifs, soit 6% du total. En définitive, 80% des actifs des Lacs de l Essonne travaillent dans la petite quarantaine de communes qui emploient plus de 100 actifs de ce territoire, communes du Nord-Essonne ou du Sud Val-de-Marne. Sources :IAU îdf, INSEE RP - 2007 VisiauMobilité La voiture représente 50% des Déplacements Domicile-Travail (DDT), suivie des Transports en Commun (TC) avec 40% des DDT. La part des TC est cependant plus faible si l on exclut les migrations vers Paris, qui s effectuent à 76% en TC. Pour les actifs qui travaillent dans l agglomération, la part modale de la voiture est moindre (42%) au profit de la marche à pied (21%) et de l absence de transport (10%). Les TC ne représentent que 23% des DDT. Lieu de résidence des actifs travaillant dans le territoire 70 %des actifs occupant un emploi dans l agglomération sont issus de l agglomération et des communes proches L aire d attraction de la grande majorité des actifs travaillant sur le territoire est très resserrée autour des deux communes de la CA et de quelques communes proches : - 33% des 15 173 emplois sont occupés par des résidents de l agglomération ; - 37% des emplois sont occupés par des actifs venant de la petite quarantaine de communes alentours qui envoient au moins 50 actifs dans le territoire, et qui sont dans leur très grande majorité des communes du Nord-Est Essonnien (Morsang, Evry, Ris-Orangis, Corbeil- Essonnes ) Sources :IAU îdf, INSEE RP - 2007 VisiauMobilité La voiture représente 66% des déplacements domicile-travail de ces actifs, loin devant les transports en commun (20%).

41 Marché de l emploi Taux de chômage en 2009 Taux de chômage Lacs Essonne 14,5 91 - Essonne 9,0 Région 10,8 Sources : IAU îdf, INSEE RP 2009 Sources : IAU îdf, INSEE, Pôle Emploi Demandeurs d Emploi en Fin de Mois en 2011 Total Moins 25 ans % - de 25 ans Plus 50 ans % + de 50 ans Homme Femme Lacs Essonne 4 360 681 15,6 680 15,6 2 239 2 121 91 - Essonne 63 326 9 445 14,9 11 760 18,6 31 756 31 416 Région 756 073 89069 11,8 148884 19,7 386415 368579 Demandeurs d Emploi de Longue Durée en 2011 Total Moins 25 ans % - de 25 ans Plus 50 ans % + de 50 ans Homme Femme Lacs Essonne 1 287 89 6,9 333 25,9 721 566 91 - Essonne 19 968 1 075 5,4 4 885 24,5 10 361 9 280 Région 288917 12254 4,2 77609 26,9 152409 134002 Sources : IAU îdf, INSEE, Pôle Emploi Un taux de chômage très supérieur aux moyennes régionales et départementales, les jeunes particulièrement touchés A 14,5% en 2009, le taux de chômage de l agglomération (au sens du recensement) est très supérieur à celui de l Essonne (9%) et de la Région (10,8%). Après avoir fortement baissé de 2004 à 2007, le nombre de demandeurs d emploi en fin de mois (catégories ABC) est reparti à la hausse à partir de 2008 pour concerner 4 360 personnes fin 2011. Parmi celles-ci, la part des moins de 25 ans est très supérieure à la moyenne régionale : 15,6% contre 11,8%. A l inverse, la part des plus de 50 ans dans le nombre total de DEFM est plus faible : 15,6% contre 19,7% en moyenne régionale.

42 III Formation et apprentissage Périmètre d étude

43 L appareil de formation initiale Les établissements d enseignement supérieur non universitaire en 2007 L enseignement supérieur universitaire Sources : Education Nationale, BCE Rentrée 2007 et 2009 VisiauFormation Les universités en 2007 S il n y a pas d offre d enseignement supérieur sur le territoire proprement dit, celui-ci bénéficie de la proximité de l Université d Evry-Val-d Essonne, accessible par le RER D, et qui propose de nombreuses formations en droit/science politique, sciences sociales, sciences fondamentales et appliquées. L IUT de l Université d Evry propose également des DUT dans divers domaines comme la gestion des entreprises, la gestion logistique, le génie électrique, le génie thermique En revanche, le territoire est encore mal relié au pôle universitaire d Orsay-Saclay à l Ouest. Les formations en alternance Le territoire abrite 2 centres de formation (CFP et le CFE) De plus, plusieurs CFA sont présents dans les communes proches et accessibles en transports en commun, notamment : - La Faculté des Métiers de l Essonne propose de nombreuses formations en alternance sur ses trois sites d Evry, de Bondoufle et de Massy : CAP, bac Pro, BTS, Licence Pro dans de nombreux secteurs (chaudronnerie industrielle, maintenance de systèmes énergétiques, conception de produits industriels, comptabilité, efficacité énergétique des bâtiments ). - Le CFA de l IRFASE, à Evry, propose des formations dans le domaine sanitaire et social ; Sources : Education Nationale, BCE Rentrée 2007 et 2009 VisiauFormation Les CFA en 2009 - Le CFA EVE (IUT d Evry) forme près de 1500 apprentis par an et propose une soixantaine de formations en contrat d apprentissage, du BAC+2 au BAC+5, dans de nombreux domaines : gestion-finance, informatiquetélécom, management, logistique, industrieenvironnement-énergie, marketing, santé-social, immobilier-bâtiment. Source : CRIF, janvier 2009 VisiauFormation

44 Formation initiale professionnelle sous statut scolaire et en apprentissage sur le territoire des Lacs de l Essonne 1 Liste et effectifs 1 des lycées et CFA 2 Etablissements (lycées, CFA, et autres) Effectifs Apprentis Effectifs Scolaires ATHIS MONS Total Lycée polyvalent Clément Ader (public) 15 274 289 Collège Michel Richard Delalande (public) 0 15 15 Lycée d ens. général et technologique St Charles (privé) Lycéed ens.général et technologique Marcel Pagnol (public) 0 91 91 0 176 176 BRETIGNY SUR ORGE Lycée polyvalent Jean Pierre Timbaud (public) 0 461 461 Labels «Lycées des métiers» CFAMétiers du Bâtiment Afobat (privé) 459 0 459 CERNY Lycée professionnel Alexandre Denis (public) 0 431 431 EVRY Lycée professionnel Charles Baudelaire (public) 18 723 741 Itis-Formation (privé) 0 197 197 Lycée polyvalent Notre Dame de Sion (privé) 0 88 88 Lycée professionnel Auguste Perret (public) 0 376 376 CFA Facultédes Métiers (privé) 1816 0 1816 Ecole de formation sanitaire et sociale I.R.F.A.S.E (privé) UFA du CFA ADAPSS 104 0 104 Lycée d ens. général et technologique Parc Des Loges (public) 0 80 80 CFA Vente Tourisme Ccie (privé)* 73 0 73 Métiers de l'aéronautique, du transport et de la logistique Métiers de la coiffure et de l'esthétique ; Métiers des services à la personne, de la relation à la clientèle JUVISY SUR ORGE Annexe du CFA de l Acppav (privé) Centre Hoche, Annexe du CFA Pharmacie, Santé, Sanitaire et Social 429 0 429 Lycée professionnel Jean Monnet (public) 0 671 671 Métiers des services aux entreprises SAVIGNY SUR ORGE Lycée polyvalent Gaspard Monge (public) 209 778 987 Métiers de l'automobile et de la logistique Lycéed ens.général et technologique Jean Baptiste Corot (public) 0 183 183 Total général 3123 4544 7667 1 Effectifs au lieu de formation des niveaux V à III en établissements de formation publics et privés sous contrat. Parmi les niveaux III, les IUT sont exclus des formations de niveaux III Sinon, les effectifs d apprentis sont bien plus importants (+ 250) 2 Concernant la formation initiale, les données portent sur la rentrée 2010-2011, encore fortement impactée par la réforme du bac professionnel en 3 ans.

45 Une bonne capacité d accueil en formation professionnelle initiale En 2010-2011, le territoire des Lacs de l Essonne ne compte aucun établissement de formation professionnelle initiale. Pour autant, les jeunes du territoire sont accueillis dans des établissements de communes avoisinantes qui constituent le périmètre intermédiaire. Sur ce périmètre, se trouvent quatre lycées des métiers. Les lycées des métiers constituent des pôles d excellence dans une filière professionnelle ou un ensemble cohérent de métiers. La mixité statutaire (formation initiale sous statut scolaire ou apprentissage, formation continue) et intergénérationnelle permet des contacts et des échanges entre les publics. Les parcours entre voies et modes de formation y sont facilités. Par ailleurs, le Programme Prévisionnel d Investissement 2012-2022 3 indique que «les prévisions démographiques sur ce secteur [Sud Essonne] ne démontrent pas de croissance qui pourrait justifier la création de capacités nouvelles dans cette partie du département», au-delà de l extension du Lycée professionnel de Cerny déjà engagée (construction d une extension et la restructuration des ateliers et reconstruction / extension de l internat.) Il est proposé d étudier dans le secteur le renforcement de la filière énergie, formation attractive et insérante 2 Evolution des effectifs et répartition par niveau de formation en 2005-2006 et 2010-2011 Année scolaire Apprentis Scolaires Total 2005-2006 2 904 4 546 7 450 2010-2011 3 123 4 544 7 667 Evolution 2005-2010 8% 0% 3% Une part importante des jeunes en apprentissage et supérieure à la moyenne régionale En 2010-2011, 7667 jeunes préparent un diplôme professionnel en formation initiale sur le périmètre intermédiaire des Lacs de l Essonne. Les apprentis représentent 41% des effectifs en formation professionnelle initiale (contre 25% en Ile-de-France). Sur la période 2005-2010, l évolution des effectifs s est avérée être très légère (3%). Par ailleurs, l augmentation du nombre d apprentis sur la période (8%) est quasi-équivalente à la hausse régionale (7% ) 3 Annexe n 3 au rapport PPI 2012-2022, objectif réussite : le lycée de demain s invente aujourd hui. PPI adopté par l assemblée régionale en novembre 2012.

46 Des jeunes poursuivant globalement des études moins poussées que dans le reste de la Région. Un tiers des jeunes en formation de niveau V, soit plus que la moyenne régionale, et ce, malgré la réforme des baccalauréats professionnels. La part des jeunes en formation de niveau III en hausse, mais reste inférieure à la moyenne régionale. En termes de niveaux de formation 4, on note une grande différence entre les deux périodes étudiées, matérialisée par une forte augmentation du niveau IV (corélativement à une baisse du niveau V), que ce soit sur le périmètre intermédiaire des Lacs de l Essonne ou sur l ensemble de la région. Cette reconfiguration s explique par la mise en œuvre de la réforme de la voie professionnelle avec la généralisation des Baccalauréats professionnels en 3 ans qui ont succédé aux cursus en 4 ans (BEP en 2 ans + Bacs professionnels en 2 ans). Cette réforme a pour conséquence une nouvelle répartition des jeunes sortant de 3ème : ils sont désormais beaucoup plus nombreux à poursuivre vers un diplôme de niveau IV que vers un diplôme de niveau V 5. Ainsi sur ce périmètre intermédiaire, en 2010-2011, le niveau IV rassemble 47% des jeunes, une part proche de l Ile-de-France (51%). La part des effectifs au niveau V est plus importante sur ce périmètre que sur l ensemble de la région (32% contre 23%), ce qui peut s expliquer par le nombre important d apprentis accueillis dans des formations de ce niveau au sein de la Faculté Des Métiers d Evry. En effet, le CFA forme près d un jeune sur deux à des diplômes de niveau V. Enfin, le niveau III, a vu ses effectifs augmenter de 13% pour représenter 21% des effectifs contre 26% sur l ensemble de la région. 4 Voir la nomenclature des niveaux de formation dans l encadré méthodologique. 5 La réforme de la voie professionnelle n est pas encore aboutie en 2010/2011 et les effectifs de niveau V présentées ici incluent les effectifs de CAP, de terminales de certains BEP ainsi que les effectifs du BEP Carrières Sanitaires et Sociales, abrogé en 2011/2012.

47 Les formations dans les services sont majoritaires, mais celles de la production sont plus présentes qu en moyenne en Ile de France. Entre les deux périodes observées, la répartition des effectifs par domaine de formation n évolue pas et reste favorable au domaine des services. Pour autant, le périmètre intermédiaire des Lacs de l Essonne présente une spécificité dans le domaine de la production. Ainsi, tandis que la part en région des formations dans la production est de 38%, celle du périmètre intermédiaire est de 46%. 3 Répartition des effectifs en termes de spécialité de formation Spécialités de formation (NSF) (les 10 spécialités les plus importantes à en termes d effectifs) Effectifs LE per. Interm. (2010) Répartition LE per. Interm. (2010) Répartition Ile-de-France (2010) Evo. des effectifs 2005-2010 Indice de spécificité Commerce, vente 1 043 14% 19% -6% 0,72 Coiffure, esthétique et autres spécialités des services aux personnes 677 9% 4% 0% 2,50 Electricité, électronique (non compris automatismes, productique) 601 8% 10% 38% 0,75 Moteurs et mécanique auto 562 7% 3% 4% 2,40 Secrétariat, bureautique 515 7% 6% -29% 1,04 Comptabilité, gestion 420 5% 11% -8% 0,52 Structures métalliques (y compris soudure, carrosserie, coque bateau, cellule avion) 408 5% 2% -2% 3,20 Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 332 4% 3% -9% 1,24 Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales 307 4% 5% -31% 0,73 Transport, manutention, magasinage 300 4% 1% 60% 3,46 Total des 10 premières spécialités 5 165 67% 65% - -

48 Les effectifs en formation professionnelle initiale sont répartis dans de nombreuses spécialités de formation 6.l offre est donc diversifiée. Le «commerce, vente», la «coiffure, esthétique» et l «électricité, électronique». regroupent 30% des effectifs en formation. 3 spécialités sont plus représentées sur le territoire qu en moyenne en Ile de France: structures métalliques, moteurs mécanique auto, coiffure esthétique Certaines spécialités ont particulièrement évolué entre 2005-2006 et 2010-2011. Ainsi, parmi les augmentations, l ensemble «électricité, électronique» a vu ses effectifs croitre de 38% sur la période. Cette hausse est due à une légère hausse des effectifs de la filière avionique au lycée Alexandre Denis d une part et à la création d une filière en électrotechnique au CFA de la faculté des métiers d autre part. De même, les effectifs nettement plus faibles du «transport, manutention, magasinage» ont augmenté de 60%, notamment grâce à l accroissement des effectifs au lycée Gaspard Monge de Savigny sur Orge. A l inverse, quelques spécialités ont vu leurs effectifs baisser. C est le cas du «secrétariat, bureautique» (-29%) et des «spécialités plurivalentes sanitaires et sociales» (-31%). Concernant le premier ensemble, cette baisse s observe également au niveau régional et n est donc pas une spécificité des Lacs de l Essonne. La rénovation de la voie professionnelle est le principal facteur explicatif.. En effet, avant la réforme cette spécialité disposait d un seul diplôme de niveau V : un BEP Métiers du secrétariat, très peu attractif et ne garantissant pas une insertion professionnelle des jeunes ayant obtenu le diplôme. Cette formation a été remplacée pour partie par le nouveau Bac pro en 3 ans.. Tous les effectifs n ont pas été reportés vers ce Bac pro. Par ailleurs, au niveau III, le BTS Assistant de manager, formation qui a été mis en place en 2010 en substitution de deux BTS présents sur le territoire (BTS assistant de direction et le BTS assistant secrétaire trilingue) accueille des effectifs de jeunes moins conséquents que les précédents diplômes. En apprentissage, seul le CFA Pharmacie, santé, sanitaire et social a proposé la formation sur la période. Les formations en «coiffure, esthétique» sont très présentes sur le périmètre intermédiaire. Les diplômes, de niveau IV et V, se trouvent principalement au lycée professionnel Baudelaire 7 en scolaire et à Evry au sein du CFA de la faculté des métiers en apprentissage. Les formations en «moteurs et mécanique automobile» et en «structures métalliques» sont également très représentées sur le territoire et concernent un nombre important de jeunes.. Ainsi, on y trouve deux établissements labellisés lycée des métiers : Alexandre Denis à Cerny portant sur les métiers de l aéronautique et du transport et de la logistique et le lycée polyvalent Gaspard Monge à Savigny-sur-Orge, portant sur les métiers de l'automobile et de la logistique. 6 Voir en annexe le tableau global. 7 Précision : Le lycée Baudelaire est labellisé «lycée des métiers de la coiffure, esthétique».

49 4 Zoom sur les formations de niveau V Principaux diplômes de niveau V Effectifs % COIFFURE (CAP) 330 13% CARRIERES SANITAIRES ET SOCIALES (BEP) 307 12% INSTALLATEUR SANITAIRE (CAP) 144 6% PETITE ENFANCE (CAP) 140 6% MAINTENANCE DES VEHICULES AUTOMOBILES OPTION VEHICULES 5% PARTICULIERS (CAP) 127 INSTALLATEUR THERMIQUE (CAP) 114 5% PATISSIER (CAP) 104 4% PREPARATION ET REALISATION D'OUVRAGES ELECTRIQUES (CAP) 103 4% MACON (CAP) 99 4% BOULANGER (CAP) 97 4% Total de ces 10 principaux diplômes 1 565 63% En 2010, le niveau V concerne 32% des effectifs, soit une part plus importante qu en Ile-de-France (23%). Les jeunes sont majoritairement engagés dans des formations de la production par la voix de l apprentissage du fait notamment de l importance en effectif et filières proposées du centre de formation de la Faculté des Métiers d Evry. Le CAP Coiffure rassemble 13% des jeunes, soit 330 jeunes et le BEP «Carrières sanitaires et sociales» 12% des effectifs à ce niveau, soit 307 jeunes 8. La spécialité «agro-alimentaire, alimentation cuisine» est aussi fortement présente (notamment en cuisine, et en boulangerie/pâtisserie avec plus de 300 jeunes dans ses différentes formations. 8 Ce BEP n est plus ouvert depuis la rentrée 2011 et a été remplacé par le Bac Pro «Accompagnement, soins et services à la personne» proposé sur le territoire.

50 5 Zoom sur l apprentissage Spécialités de formation préparées en apprentissage Coiffure, esthétique et autres spécialités des services aux personnes Effectifs apprentis Répartition apprentis Effectifs scolaires Répartition scolaires Répartition Ilede-France en apprentissage 471 15% 206 5% 9% Commerce, vente 320 10% 723 16% 13% Agro-alimentaire, alimentation, cuisine 317 10% 15 0% 11% Moteurs et mécanique auto 245 8% 317 7% 6% Travail social 244 8% 0 0% 2% Electricité, électronique (non compris automatismes, productique) 228 7% 373 8% 7% Santé 208 7% 23 1% 5% Bâtiment : finitions 166 5% 93 2% 5% Structures métalliques (y compris soudure, carrosserie, coque bateau, cellule avion) 152 5% 256 6% 3% Accueil, hôtellerie, tourisme 149 5% 39 1% 8% Total des 10 premières spécialités de formation préparées en apprentissage 2 500 80% 2 045 45% 68% Un nombre d apprentis supérieur à la moyenne régionale et en forte croissance, avec une majorité de bas niveaux de qualification (majorité de niveau V) Depuis 2005, le nombre d apprentis formés au sein des communes du périmètre intermédiaire ne cesse de croitre, taux de croissance quasi-équivalent à celui de l Ile-de-France (8%). Pour autant, les 3123 apprentis représentent 41% des effectifs en formation professionnelle, proportion supérieure de 16 points à celle de l ensemble de la région. La répartition des formations entre la production et les services est identique à ce que l on observe au niveau régional. Ainsi, les apprentis sont majoritairement engagés dans une formation des services (55%, tout comme en Ile-de-France). Les trois premières spécialités de formation en termes d effectifs sont les mêmes que celles de la moyenne régionale, soit des spécialités traditionnellement utilisatrices de l apprentissage. En premier lieu : La «coiffure, esthétique»(3eme au niveau régional) ( avec 15 % des effectifs contre 9% en moyenne en Ile de France), le «commerce, vente» ou l «agro-alimentaire, alimentation, cuisine»(10% des effectifs,respectivement13 et 11 % % en moyenne en Ile de France). Ces trois spécialités regroupent un tiers des apprentis du périmètre, soit 1108 jeunes.

51 Le niveau de formation des apprentis du périmètre intermédiaire des Lacs de l Essonne diffère de ce qu on observe au niveau régional. Plus marqué vers les bas niveaux de qualification, les effectifs sont majoritaires au niveau V (51% contre 41%).Suivent ensuite les niveaux IV et III (32% contre 36% et 17% contre 23%). Cette présence importante du niveau V est due à la présence in situ de deux centres de formation (CFP et CFE) et à la proximité : - du CFA de la Faculté des métiers qui accueille la moitié des apprentis au niveau V sur ce périmètre sur une dizaine de CAP (principalement, coiffure, boulanger, pâtissier). - du CFA du bâtiment de Brétigny sur orge accueille plus d un quart des apprentis à ce niveau. - de l Annexe du CFA Pharmacie, Santé, Sanitaire et Social (Centre Hoche) qui préparent plus de 58% des apprentis à des diplômes de niveau V (principalement au CAP Petite enfance et à l ancien BEP CSS)

52 La formation continue conventionnée 9 sur le territoire des Lacs de l Essonne et le périmètre élargi 10 1 Nombre de places disponibles en 2011 11 et financeurs Territoires Nb de places conventionnées Part de la zone en Ile-de- France Lacs de l'essonne 173 0% Périmètre élargi 5 928 15% Ile-de-France 38 583 100% Financeurs Lacs de l'essonne Périmètre élargi Ile-de-France Conseil Régional 83% 72% 75% Pôle emploi 17% 22% 19% Département de Paris 0% 5% 3% Conseil général 93 0% 1% 2% Total 100% 100% 100% Le nombre de places de formation sur le territoire des Lacs de l Essonne s élève à173 ce qui est peu, mais s explique en partie par la relative petite taille de l agglomération. Néanmoins, l offre disponible sur le périmètre élargi est plus importante (15%). En comparaison, l offre accessible depuis Est-ensemble est bien supérieure (39%) mais les résidents du Val d Orge (14%), Sud de Seine (9%) ou encore Argenteuil-Bezons (8%) ont accès à une offre moins importante. Comme en Ile-de-France, le Conseil régional est le principal financeur de formations conventionnées sur le périmètre élargi (72%) suivi de Pôle emploi (22%). Par ailleurs, plusieurs financeurs, non mentionnés dans le tableau ci-dessus, financent également des actions de formation sur le périmètre élargi 12 et sont ouverts aux résidents franciliens; dont la DIRECCTE sur le dispositif Compétences-clés et la DGCIS sur le programme qualifiant secteurs commerce et services. Enfin, il convient de noter la part des offres financées par les conseils généraux de Paris et de Seine-Saint-Denis. Celles financées dans le cadre du Programme Départemental d Insertion (PDI) 93 sont exclusivement destinées aux bénéficiaires du RSA résidant dans le département ; celles du Programme Départemental d Aide à l Emploi (PDAE) de Paris peuvent être attribuées au cas par cas à des personnes venant d autres départements. 9 Il s agit ici des formations financées sur fonds publics présentes dans la base de données Kélios tous dispositifs confondus. 10 Le périmètre élargi se compose des communes à 45 min en transports en commun du centroïde du territoire Pacte 11 A la différence des données sur la formation professionnelle initiale qui comptabilisent des effectifs réellement formés, les données sur la formation professionnelle continue (FPC) informent sur le nombre de places en formation disponibles. En effet, Défi Métiers ne dispose plus des données sur les effectifs réellement formés en FPC. 12 Ces formations ne sont pas visibles car le nombre de places conventionnées n est pas renseigné. Les programmes de formation de ces financeurs sont listés en annexe.

53 2 Les spécialités et niveaux de formation Domaines de formation Lacs de l'essonne Périmètre élargi Ile-de-France Domaines disciplinaires 13 0% 2% 3% Domaines technico-professionnels de la production 0% 15% 15% Domaines technico-professionnels des services 100% 47% 49% Domaines du développement personnel 14 0% 36% 33% Total 100% 100% 100% Le domaine de formation qui regroupe le plus de places disponibles sur le périmètre élargi est celui des services; suivi par le domaine du développement personnel et par celui de la production. L ordre de classement et les proportions des domaines de formation au regard du poids des places de formation disponibles est identique sur le périmètre élargi et en Ile-de-France. Le fait que le périmètre élargi propose une offre proportionnellement plus conséquente dans le développement personnel qu au niveau régional est bien adapté à ce territoire qui comporte une part importante de personnes les plus éloignées de l emploi. En effet, ce domaine regroupe des actions principalement destinées à construire un projet professionnel avant même l entrée en formation pré-qualifiante ou qualifiante. Sur le périmètre élargi, en 2011, les places disponibles en entrée sont principalement sur des niveaux «collège» ou sans niveau spécifique (50%), suivi du niveau BEPC, CAP, BEP (28%), ce qui correspond à la moyenne régionale. Assez logiquement, en sortie, les formations disponibles ne visent majoritairement (56%) pas de niveau spécifique ; puis, 30% d entre elles visent un niveau BEPC, CAP, BEP. Par contre, le périmètre élargi des Lacs de l Essonne offre moins de places de formation sur le niveau bac et bac +2 relativement à al moyenne régionale. 13 Les domaines disciplinaires regroupent les formations générales, les mathématiques et sciences, les sciences humaines et le droit ainsi que les lettres et arts. 14 Les domaines du développement personnel regroupent des actions de formations concernant les capacités individuelles (apprentissages de base, capacités comportementales, relationnelles, d organisation, d orientation, d insertion, etc.) et des actions de formation aux activités quotidiennes (économie et activités domestiques, vie familiale, vie sociale, etc.)