conect Votre Revue de Presse Du 17 / 10 / By N 256 Suivez nos actualités www.conect.org.tn technique.conect@hexabyte.tn // technique@conect.org.tn tel : +216 71231 402 // Fax : +216 71231059
Partenariat tuniso-françaisles Français s intéressent au phosphate tunisien Les membres de la délégation française sont intéressés par le partenariat avec la Compagnie des phosphates de Gafsa et le Groupe chimique tunisien. Une trentaine de dirigeants d entreprises françaises, opérant dans le secteur minier, vont séjourner en Tunisie les 17 et 18 novembre pour rencontrer les décideurs de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et du Groupe chimique tunisien (GCT). L objectif de cette visite consiste essentiellement à prendre connaissance des projets de ces deux groupes dans la perspective de nouer des partenariats. Conduite par le bureau Ubifrance de Tunis, en collaboration avec l Association française des pompes et agitateurs, des compresseurs et de la robinetterie (Prodfluid) et le Groupement interprofessionnel des fournisseurs de l industrie chimique (Gific), la délégation va décider de la possibilité d un partenariat sur la base des données fournies et des discussions avec les responsables concernés. De leur côté, les sociétés françaises, qui font partie de la délégation, présenteront leurs activités, ainsi que leurs attentes en termes de partenariats technologiques avec les deux opérateurs publics précités et les entreprises tunisiennes associées. Le programme de la visite comprend des séminaires de présentation de la CPG, du GCT et de leurs filiales. Ces entreprises feront un exposé sur leurs projets phares, la politique des achats et le financement par les bailleurs de fonds. Des rencontres d affaires «B to B» auront également lieu en présence des décideurs des deux entreprises tunisiennes et de leurs principaux partenaires. Nouvelles mines de phosphate La Tunisie est pionnière, depuis de longues années, dans la production du phosphate qui est exporté vers plusieurs marchés. Les ventes de ce produit et de ses dérivés font gagner à la Tunisie une importante enveloppe en devises. Cette grande entreprise, principale pourvoyeuse d emplois pour la majorité des habitants de la région, a réalisé des performances en termes d exportation grâce à un plan de développement pertinent mis en place par la direction générale et exécuté par tous les employés de l entreprise sur le terrain. Cependant, après la révolution, certaines perturbations ont été enregistrées au niveau de la production et du transport du phosphate, les habitants de la région réclamant des emplois dans le GCT ou la Société de l environnement. Ainsi, les rails ont été occupés par les manifestants et les trains transportant le phosphate ont été immobilisés pendant une période assez longue. D où la diminution de la production du phosphate suite à la baisse des activités, voire l arrêt total du travail à une certaine période dans certaines unités d extraction du phosphate et de son traitement. Certains participants au concours lancés pour le recrutement à la société de l Environnement ont exigé la révision des résultats. Vendredi 17 octobre 1
Partenariat tuniso-françaisles Français s intéressent au phosphate tunisien Le GCT a déjà défini les objectifs de la production au cours des années à venir. En effet, si les mouvements sociaux ne viendraient pas perturber le travail dans les unités d extraction, il est possible d atteindre une capacité de production d environ 10 millions de tonnes en 2018. Pour pouvoir produire ces quantités de phosphate, il est nécessaire d ouvrir 3 nouvelles mines de phosphate dans la zone de Meknassi située dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, à Oum El Khcham relevant de la délégation de Métlaoui et dans la zone de Nefta située dans la région de Tozeur. Ces mines vont faire travailler une main-d œuvre supplémentaire dans les différentes délégations concernées, ce qui devrait contribuer à réduire le taux de chômage. A titre d exemple, la capacité de production de la mine Oum El Khcham, qui devrait entrer en exploitation au début de 2016, est estimée à 2 millions de tonnes de phosphate alors que la mine de Nefta dont les travaux devraient prendre fin en 2018 aurait une capacité de production d environ 2,5 millions de tonnes. Des investissements de l ordre de 400 millions de dinars devraient être injectés pour pouvoir réaliser des projets. D après les chiffres disponibles, durant les années 2011, 2012 et 2013, la production de la CPG a atteint environ 8 millions 200 mille tonnes, ce qui correspond presque à la production enregistrée en 2010 qui a été de l ordre de 8 millions 100 mille tonnes. Ces chiffres s expliquent par une chute de la production suite aux protestations en série qui ont perturbé la production et le transport de ce produit. Malgré ces contraintes, les prévisions pour les années 2013 et tablent sur la réalisation de bénéfices de 160 millions et 140 millions de dinars. La baisse des cours du phosphate sur le marché international est aussi à l origine de la réduction des bénéfices puisque la tonne du phosphate se vend à 70 dollars en contre 75 dollars en 2013. Vendredi 17 octobre 2
International Les marchés décrochent, déboussolés par un horizon économique bouché Les marchés financiers ont perdu pied mercredi, déboussolés par la résurgence des peurs sur la zone euro, la publication de mauvais chiffres faisant craindre une reprise américaine pas si solide que cela et l apparition de nuages venus de Chine. Le feu couvait depuis plusieurs jours, mais l incendie s est déclenché à Wall Street, qui a subitement décroché dans l après-midi, allant jusqu à perdre plus de 2% et provoquant une débâcle en Europe. La Bourse américaine a ensuite quelque peu réduit ses pertes, mais a néanmoins terminé sur un net recul : son indice vedette Djia a chuté en clôture de 1,06% après avoir perdu jusqu à 2,80% en séance et celui de la Bourse électronique Nasdaq a limité ses pertes à -0,28%. L indice SP500, plus large, a perdu 0,81%. En Europe, la journée a été sanglante: la Bourse de Paris a concédé 3,63% en clôture, Francfort 2,87%, Londres 2,83% et Milan 4,44%. Athènes s est effondré de 6,25%. «L Europe est à la peine, la Chine ralentit considérablement» et même si l économie américaine «ne se porte pas trop mal, elle n avance pas non plus à une vitesse folle, comme l ont rappelé les chiffres», diffusés mercredi, a relevé Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management. Les trois indicateurs publiés mercredi outre-atlantique ont été mauvais : les ventes de détail ont marqué en septembre leur premier recul depuis janvier, l activité industrielle a fortement ralenti dans la région de New York et les stocks des entreprises ont progressé. L économie américaine semble s inscrire sur «une trajectoire de croissance modeste», a commenté Steven Ricchiuto de Mizuho Securities. Depuis le début du mois, les Bourses reculaient déjà à mesure que grossissaient les doutes sur la zone euro, engluée entre stagnation et déflation. De mauvais indicateurs allemands ont alimenté la spirale négative, le roc allemand apparaissant fissuré. «Ce fut un carnage aujourd hui sur les marchés européens, frappés par un torrent de déception», pour M. Hewson. Les marchés «attendent plus de la part de l Europe», confrontée à «la baisse de la croissance, la baisse de l inflation et le ralentissement récent de l Allemagne», a commenté Alexandre Baradez, analyste chez IG France. Les investisseurs, fuyant les marchés actions, se sont rués sur certains des actifs les plus sûrs du monde, les obligations à 10 ans américaines, allemandes, et dans une moindre mesure, françaises qui ont vu leur rendement qui évolue en sens inverse de la demande casser des planchers. Vendredi 17 octobre 3
International Les marchés décrochent, déboussolés par un horizon économique bouché Aux Etats-Unis, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a ainsi reculé à 2,09% après être passé en début de séance sous la barre de 2% pour la première fois depuis juin 2013. Celui des bons à 30 ans s est replié à 2,876% contre 2,957% la veille, évoluant à des niveaux plus vus depuis mai 2013. A contrario, les titres des pays périphériques et fragiles ont été délaissés, entraînant de fortes hausses des rendements pour la Grèce, l Espagne ou l Italie. Banques centrales en rempart Classiquement, l or, traditionnelle valeur refuge, montait nettement à 1.244 dollars l once. Mais la retraite reste pour l instant en bon ordre, les grandes banques centrales, Réserve fédérale américaine et Banque centrale européenne, ayant tout fait jusqu ici pour soutenir leurs économies. «Un krach ne pourrait intervenir que si les banques centrales, comme la Fed et la BCE, brouillent du jour au lendemain les signaux», a relevé M. Dembik. Mais au-delà du phénomène de baisse, les performances des marchés traduisent avant tout le sentiment général que l économie mondiale est fragile, comme l a souligné la semaine dernière le Fonds monétaire international en révisant à la baisse ses prévisions de croissance, et que les risques sont nombreux, comme l épidémie Ebola par exemple. La baisse des marchés touche également les matières premières Le pétrole continuait de reculer mercredi, après avoir même perdu près de 4 dollars en une seule séance la veille, lesté par des prévisions sur l économie mondiale, puisque l Agence internationale de l énergie a revu à la baisse sa prévision de demande de brut, baromètre de l activité économique. De même, les matières premières, dont la consommation (et donc le prix) évolue en lien étroit avec la production industrielle des grands pays, sont aussi sur une tendance à la baisse marquée depuis plusieurs semaines. Enfin, un vent mauvais pourrait souffler de l Est : l inflation en Chine a nettement ralenti en septembre, à son plus bas niveau depuis près de cinq ans. Cela peut venir renforcer les craintes de tensions déflationnistes sur fond de conjoncture morose dans la deuxième économie mondiale, qui doit publier ses chiffres de la croissance mardi. Vendredi 17 octobre 4
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01 Août Tunisie SONEDE : les dettes des groupements hydrauliques s élèvent à 38MD En se basant sur les données présentées lors d un workshop organisé par la SONEDE, il s avère que le montant des dettes des 1327 groupements hydrauliques chargés d assurer l eau potable à environ 1,6 million de Tunisiens, habitant dans les zones rurales, est estimé à 38 millions de dinars. Ces groupements hydrauliques, qui produisent 44 millions de m3 d eau potable par an, sont confrontés à la faiblesse des moyens financiers et au manque d encadrement, ce qui entraîne souvent la perturbation de l approvisionnement en eau ou la coupure pure et simple de l eau, notamment pendant l été, période de pointe de la consommation. La mauvaise gestion au sein de ces groupements et le manque d entretien sont généralement derrière la dégradation des ouvrages hydrauliques, ce qui engendre le gaspillage et la perte de près de 32% des quantités d eau à travers les circuits de distribution, selon la SONEDE. Les créances de ces groupements sont réparties entre 1,8 million de dinars envers la SONEDE, 15,4% MD (dont 12,4% à Nabeul et Tozeur) envers la STEG et 20,7 MD envers les commissariats régionaux au développement agricole (CRDA). Après la Révolution, les problèmes de ces groupements se sont aggravés à cause de la réticence à payer les frais de consommation et des actes de vandalisme ayant touché les équipements (compteurs etc..), outre l accroissement des actions de raccordement anarchique au réseau de l eau potable. En Tunisie, il y a deux types de groupements hydrauliques. Le premier assure l eau potable (1327 groupements) au profit de 1,6 million de Tunisiens (environ 46% des habitants du milieu rural) alors que le deuxième est chargé des eaux d irrigation (1253 groupements) au profit de près de 145 agriculteurs, exploitant près de 220 000 hectares de périmètres irrigués. A noter que les statistiques du ministère de l Agriculture font ressortir que ces deux types de groupements assument plus de 90% des dépenses d énergie, d achat de l eau et du coût de la main-d œuvre. Environ 23% de ces groupements contribuent à plus de 60% des dépenses annuelles d entretien et de maintenance. Vendredi 17 octobre 8