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Transcription:

Société d'investissement à Capital Variable à compartiments multiples Rapport Annuel et Etats Financiers Révisés au 31 mars 2014 RCS Luxembourg B 76 660

TABLE DES MATIERES ADMINISTRATION... DE LA SOCIETE INFORMATIONS... AUX ACTIONNAIRES ET VALEUR NETTE D INVENTAIRE PAR ACTION COMPTE... RENDU D'ACTIVITE RAPPORT... DU REVISEUR D'ENTREPRISES AGREE ETAT... GLOBALISE DES ACTIFS NETS ETAT... GLOBALISE DES OPERATIONS 5 6 7 14 15 16... COMPARTIMENT DELTA 17 ETAT DES ACTIFS NETS 17 ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS 18 STATISTIQUES 19 EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION 20 ETAT DU PORTEFEUILLE-TITRES ET AUTRES ACTIFS NETS 21 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 24 REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 25... COMPARTIMENT DZETA 26 ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS 26 STATISTIQUES 27 EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION 28... COMPARTIMENT SIGMA 29 ETAT DES ACTIFS NETS 29 ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS 30 STATISTIQUES 31 EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION 32 ETAT DU PORTEFEUILLE-TITRES ET AUTRES ACTIFS NETS 33 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 35 REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 36... COMPARTIMENT GLOBAL HIGH INCOME 37 ETAT DES ACTIFS NETS 37 ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS 38 STATISTIQUES 39 EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION 40 ETAT DU PORTEFEUILLE-TITRES ET AUTRES ACTIFS NETS 41 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 42 REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 43 3

TABLE DES MATIERES (suite)... COMPARTIMENT EMERGING MARKETS EQUITY 44 ETAT DES ACTIFS NETS 44 ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS 45 STATISTIQUES 46 EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION 47 ETAT DU PORTEFEUILLE-TITRES ET AUTRES ACTIFS NETS 48 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 49 REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 50 NOTES... AUX ETATS FINANCIERS 51 4

ADMINISTRATION DE LA SOCIETE CONSEIL D'ADMINISTRATION M. Geoffroy LINARD de GUERTECHIN Member of the Executive Commitee Banque Privée Edmond de Rothschild Europe, Société Anonyme, 20, boulevard Emmanuel Servais L - 2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg M. Reginald VAN LEER Administrateur M. Raymond GLODE Directeur, Banque Privée Edmond de Rothschild Europe, Société Anonyme, 20, boulevard Emmanuel Servais L - 2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg SIEGE SOCIAL INVESTMENT WORLD FUND 20, boulevard Emmanuel Servais L - 2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg PROMOTEUR Banque Privée Edmond de Rothschild Europe, Société Anonyme, 20, boulevard Emmanuel Servais L - 2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg BANQUE DEPOSITAIRE, AGENT DOMICILIATAIRE, ADMINISTRATIF DE REGISTRE, DE TRANSFERT ET AGENT PAYEUR Banque Privée Edmond de Rothschild Europe, Société Anonyme, 20, boulevard Emmanuel Servais L - 2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg GESTIONNAIRE EN INVESTISSEMENT Edmond de Rothschild Investment Advisors 16, Boulevard Emmanuel Servais L-2535 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg CONSEILLER EN INVESTISSEMENT POUR LES COMPARTIMENTS GLOBAL HIGH INCOME ET EMERGING MARKETS EQUITY PRIGLOBAL ADVISORY Ltd. Appleby Corporate Services (Cayman) Limited Clifton House 75 Fort Street P.O. Box 1350 GT George Town Grand Cayman Cayman Islands CABINET DE REVISION AGREE Deloitte Audit Société à responsabilité limitée 560, rue de Neudorf L - 2220 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg 5

INFORMATIONS AUX ACTIONNAIRES Les statuts coordonnés de la Société sont déposés au Greffe du Tribunal d'arrondissement de et à Luxembourg, où ils peuvent être consultés et où des copies peuvent être obtenues. Le prix d'émission et le prix de rachat des actions de chaque compartiment sont rendus publics au siège social de la Société où les rapports annuels et semestriels peuvent être obtenus. Aucune souscription ne peut être reçue sur base du présent rapport financier. Les souscriptions ne sont reçues que sur base du prospectus d'émission le plus récent, accompagné du dernier rapport annuel publié et du dernier rapport semestriel publié. VALEUR NETTE D INVENTAIRE PAR ACTION La valeur nette d'inventaire par action est calculée : Chaque jour ouvrable à Luxembourg pour les compartiments suivants: - COMPARTIMENT GLOBAL HIGH INCOME - COMPARTIMENT EMERGING MARKETS EQUITY Le quinzième jour ouvrable à Luxembourg de chaque mois pour les compartiments suivants: - COMPARTIMENT DELTA - COMPARTIMENT DZETA (fermé le 30 novembre 2013) - COMPARTIMENT SIGMA Pour l établissement du rapport annuel audité et du rapport semestriel non audité, si le dernier jour de l exercice social et du semestre n est pas un jour ouvrable bancaire à Luxembourg, la valeur nette d'inventaire la plus proche du dernier jour de l exercice et du semestre sera remplacée par une valeur nette d'inventaire calculée le dernier jour de la période concernée. Par ailleurs, en ce qui concerne les compartiments suivants, le calcul effectif de la valeur nette d inventaire est effectué, au plus tard, le dixième jour ouvrable du mois suivant sur la base des derniers cours de clôture du mois disponibles à Luxembourg: - COMPARTIMENT DELTA - COMPARTIMENT DZETA (fermé le 30 novembre 2013) - COMPARTIMENT SIGMA 6

COMPTE RENDU D ACTIVITE * INVESTMENT WORLD FUND COMPARTIMENT DELTA Macro-économie Suite aux interventions successives des grandes Banques Centrales, le risque de liquidités au niveau des systèmes bancaires et financiers a pu être évité. La Banque Fédérale américaine a rapidement inondé le marché de liquidités et a racheté des montants extraordinaires d actifs obligataires. Elle a réussi son pari en faisant baisser à la fois les taux US et la devise américaine. La BCE est également intervenue avec des moyens moins conséquents. Enfin, la Banque du japon a finalement réagi en utilisant des sommes colossales : l ampleur des moyens et la durée annoncée des interventions ont fortement surpris les intervenants et ont immédiatement provoqué une chute du YEN. Si les interventions de la BCE et de la BOJ vont encore durer voire s intensifier prochainement, la Banque Fédérale Américaine a annoncé la baisse graduelle de ses opérations. En effet, la situation économique américaine s est largement améliorée (une croissance de 3% du PIB est espérée pour 2014) alors que l Europe affiche toujours une croissance très molle et surtout très disparate selon les pays. Tandis que la France reste à la traine, l Allemagne reste la locomotive et les pays du Sud améliorent leurs situations. Cependant, les risques de déflation ne sont toujours pas écartés en Europe. Au Japon, la BOJ a clairement annoncé la poursuite de son intervention tant que la croissance et l inflation n atteindront pas des niveaux durables et raisonnables. I- Marchés financiers Tous les marchés boursiers et monétaires ont réagi face aux données économiques et surtout aux interventions des Banques Centrales. Excepté les marchés émergents et quelques périodes de doutes quant au maintien des politiques accommodantes des banques centrales, les marchés occidentaux ont très bien réagi avec des hausses très conséquentes. Concernant les devises, le marché a été très volatil et réactif : l Euro s est apprécié très majoritairement et reste surévalué notamment contre le dollar US. Le JPY s est fortement déprécié et la plupart des devises émergentes ont été attaquées. II- Opérations effectuées La performance du portefeuille entre le 31.03.2013 et le 31.03.2014 est de -0,61%.Suite à une évolution du contexte patrimonial et dans l attente des décisions entérinées fin 2013, l allocation est restée quasi identique les 3/4 de la période avec un pourcentage de cash très élevé proche de 60%. Depuis le début de l année 2014, l allocation a quelque peu évolué et une augmentation de la partie actions et des fonds stratégiques au détriment du cash a été opérée. INVESTMENT WORLD FUND COMPARTIMENT DZETA (liquidé le 30 novembre 2013) Etats-Unis Au cours de l année 2013, les différentes interventions de la FED en faveur de l économie américaine ont permis de faire baisser les taux et la devise US. Sans parler de resserrement, la FED a entamé, fin décembre, un début de modération de son soutien à l économie et compte poursuivre ce ralentissement graduellement. La croissance se consolide notamment grâce à la confiance des ménages qui se redresse à des niveaux inobservés depuis 2008. Les indices ISM dans l industrie et les services sont compatibles avec une progression soutenue de l activité et de l investissement. La robustesse de la reprise US est confirmée. Europe En Europe une reprise lente et disparate de l activité est observable. Le climat des affaires continue de s améliorer sans se transmettre entièrement à la production. L amélioration la plus notable concerne l Allemagne, la France est en retard à cause de son manque de compétitivité, les freins structurels du pays demeurent en place (faible compétitivité, marges des entreprises faibles, austérité). L accès au financement des entreprises fait toujours les frais de la crise financière de 2007. Les craintes d une situation déflationniste sont toujours présentes et la BCE devrait maintenir une politique monétaire accommodante. Emergents En Chine, l objectif de croissance de 7.5% sera atteint en 2013 malgré une baisse de la demande intérieure mais le ralentissement trop sévère en 2014 pousse les autorités à prendre des mesures de relance. 7

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * Au Brésil, la correction du T2 2013 s est poursuivie au T3. On note une nouvelle hausse des taux avant un probable statu quo en 2014. En Inde la reprise reste fragile mais la banque centrale laisse inchangée sa politique monétaire. INVESTMENT WORLD FUND COMPARTIMENT SIGMA L environnement économique et boursier en 2013 L environnement économique mondial s est caractérisé en 2013 par le rythme de croissance le plus faible enregistré depuis 2009 avec un taux de 2,9% selon le Fonds Monétaire International (FMI). Parmi les grandes économies, le Japon s est distingué en devançant les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la zone Euro, cette dernière enregistrant un taux de croissance légèrement négatif malgré des signes de reprise en fin d année. Quant aux pays émergents, leur croissance économique souffre du manque de vigueur des pays avancés et du durcissement des conditions de financement, et est restée inférieure à leur moyenne historique. Après une hausse de 2,8% en 2012, le PIB des Etats-Unis n a augmenté que de 1,8%, sous l impact de mesures d ajustement budgétaire décidées autour du «fiscal cliff». L orientation expansionniste de la politique monétaire de la Réserve fédérale (FED) a néanmoins permis de compenser les effets négatifs de ces mesures sur la croissance. Les conditions de crédit aux particuliers ont continué de s assouplir et ont contribué au redressement du secteur immobilier. La confiance des ménages s est améliorée sous l effet de la baisse du chômage et grâce aux effets de patrimoine positifs liés à la hausse des actions et des actifs immobiliers. De façon générale, l activité économique dans la zone Euro a été freinée par la grande faiblesse des pays de la périphérie, la fragmentation financière et l austérité budgétaire engagée pour réduire les déficits publics. Les performances économiques sont restées fort inégales au sein de la zone et l amorce d une reprise en fin d année n a pas empêché d enregistrer un taux de croissance négatif de -0,3% du PIB (-0,7% en 2012). Alors qu en Allemagne, des signes de reprise sont apparus, la France n a pas suivi et son retard s est creusé par rapport à l Allemagne. L Espagne, la Grèce et le Portugal ont obtenu des délais pour réduire leur déficit public en contrepartie d une accélération des réformes structurelles visant à améliorer leur compétitivité, ces pays s engageant dans une politique de déflation salariale avec les conséquences sur le niveau de solvabilité des ménages et sur le risque des banques minées par des créances douteuses record. Plusieurs Etats de la périphérie ont cependant annoncé des excédents budgétaires primaires et certains pays membres ont réussi à ramener leur déficit public sous le seuil de 3%. Enfin, des progrès ont été accomplis au niveau institutionnel avec, en particulier, la mise en route du projet d Union bancaire. Le Japon a, pour sa part, connu une croissance de près de 2%, grâce à une politique de relance conjoncturelle audacieuse. En un an seulement, le Premier ministre japonais Shinzo Abe est parvenu à restaurer un climat de confiance dans son pays. Déterminé à mettre un terme à 15 ans de déflation, le gouvernement a décidé un ensemble de mesures économiques («Abenomics»), décliné par trois flèches et consistant en un changement radical des politiques budgétaires, monétaires et de réformes structurelles. La Banque du Japon a accompagné l action gouvernementale en menant une politique monétaire ultraaccommodante. Les deux premières flèches ont été tirées avec succès et l économie japonaise a commencé à tirer profit d effets de richesse avec la hausse du marché d actions japonais et des prix immobiliers. Le pays reste cependant exposé à un taux d endettement public brut record, le gouvernement n ayant pas encore décoché la troisième flèche, celle des réformes structurelles indispensables pour assainir les finances publiques. La croissance des pays émergents et en développement a été d environ 4,5% contre 4,9% en 2012, soit à un niveau nettement inférieur à celui des années précédant la crise de 2008. Les pays émergents ont été confrontés à l essoufflement des économies avancées et au durcissement des conditions financières provoquées par l annonce de la FED de vouloir réduire sa politique d assouplissement quantitatif. Parmi les grands pays émergents, la Chine a connu la plus forte croissance grâce à un niveau d investissement élevé soutenu par la hausse des dépenses de logement et d infrastructures. Par contre, la forte demande de biens immobiliers a poussé les prix à la hausse et les dirigeants chinois ont pris des mesures visant à atténuer la spéculation immobilière, freinant ainsi l activité du secteur de la construction. En 2013, les politiques monétaires ont reflété l évolution de la dynamique de croissance et d inflation des différents pays ou zones économiques. Face à une inflation historiquement faible, la BCE a abaissé son principal taux directeur à 0,25%, tandis que les banques centrales des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Japon ont été nettement plus agressives dans leur politique monétaire. En revanche, les banques centrales des grands pays émergents ont été confrontées à des tensions inflationnistes et des mouvements de sortie de capitaux. Lorsqu en mai 2013, la FED a prévenu qu elle envisageait de réduire ses achats d actifs dans le courant de l année, les taux d intérêt américains à long terme sont montés et bon nombre de monnaies émergentes se sont dépréciées par rapport au dollar américain. 8

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * Dans un contexte de faible volatilité, l année 2013 a été favorable aux marchés des actions. Sur fond de politiques monétaires ultra-accommodantes, ni la déroute financière de Chypre, ni le résultat incertain des élections italiennes, ni les craintes d un «tapering» prématuré de la FED ou la fermeture de services publics fédéraux américains n ont pu inverser la tendance haussière des marchés d actions développés. Parmi les principaux marchés d actions des pays avancés, la palme revient à la bourse japonaise avec un yen sensiblement poussé à la baisse et la bourse nippone à la hausse par l «Abenomics». L indice Nikkei a progressé de 57% et a retrouvé son niveau d avant la crise financière de 2008. Soutenu par des fondamentaux solides et des conditions financières accommodantes, le marché d actions US a réalisé la deuxième meilleure performance des grands marchés boursiers des pays avancés, l indice S&P500 progressant de 26% et l indice Nasdaq clôturant à son niveau enregistré avant l éclatement de la bulle internet du début des années 2000. L indice CAC 40 a progressé de 18%, malgré une croissance économique française proche de zéro. Avec de faibles et fragiles fondamentaux économiques européens, la progression des marchés boursiers en Europe n est pas justifiée par l évolution des bénéfices des entreprises, la hausse des multiples de valorisation étant principalement due à la disparition du risque systémique lié à la chute d une grande institution financière ou à la disparition du risque de l éclatement de l Euro. En 2013, les marchés d actions émergents ont globalement sous-performé les marchés des pays avancés, les plus fortes corrections ayant eu lieu sur les marchés où le taux de croissance économique était le plus faible, ces marchés ayant particulièrement souffert des craintes d un resserrement de la politique monétaire américaine. La bourse de Shanghai a terminé l année en baisse de 7% à la suite de l annonce d une croissance moins forte qu attendue en Chine. La situation des marchés obligataires a été contrastée. Les marchés obligataires souverains «safe haven» ont connu un parcours volatil et des performances décevantes. L évocation par la FED d une possible réduction de ses mesures 9

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * d assouplissement quantitatif a entraîné une augmentation significative des rendements à long terme aux Etats-Unis. En revanche, l année a été bonne pour les marchés obligataires périphériques de la zone Euro où s est poursuivie la réduction des écarts de rendement par rapport au Bund allemand, les marchés validant les efforts de consolidation de ces pays et les primes de risque vis-à-vis du Bund reculant. Quant aux marchés obligataires des pays émergents, ils ont été sous tension en raison de la détérioration des perspectives de croissance, des pressions inflationnistes et des turbulences sur les flux de capitaux. Enfin, les obligations à haut rendement et les obligations convertibles ont affiché de bonnes performances grâce à la hausse des marchés d actions et à la contraction des spreads de crédit. L environnement économique et boursier pour le premier trimestre 2014 RUSSIE Le premier trimestre a été marqué par la tension diplomatique croissante entre l Ukraine et la Russie entrainant le rattachement de la Crimée à cette dernière par referendum. Alors que l exposition économique directe des économies de l Ouest a l Ukraine est plutôt marginale (0.2% du PIB Mondial), la menace proviendrait d une interruption prolongée des approvisionnements en gaz naturel en Europe de l Ouest 20% de l approvisionnement de gaz naturel européen transite par l Ukraine et d un embargo potentiel sur les échanges avec la Russie. Les pays les plus exposés à cette éventualité sont l Italie, l Autriche et la Finlande, comptant un ratio de dépendance de l ordre de 10% (il est d environ 8% pour l Allemagne). ZONE EURO Les divers commentaires dovish des membres du conseil de la BCE fin mars ont crée beaucoup de questionnements sans pour autant avoir un impact significatif sur les marchés. Le meeting du mois de mars a confirmé un nombre de choses : 1/ la banque centrale ne ressent pas le besoin d appliquer de nouvelles mesures de soutien ; 2/ la détérioration des chiffres d inflation est essentiellement due à des facteurs temporaires et une reprise est attendue sur le moyen terme en ligne avec une reprise économique graduelle dans la zone euro ; 3/ la BCE est une des banques centrales la moins encline à précipiter ses actions en réponse à la pression du marché. De plus, compte tenu du panel restreint d outils restant à la disposition de la banque centrale, il est probable que le champ d action de la politique de la BCE reste limité sur les années à venir. Les premières estimations des chiffres d inflation de mars ont confirmé le scenario d inflation modérée de la banque centrale (l inflation core a décéléré de 1.0% à 0.8% en mars). Alors que l équipe économique SG CIB n applique que 15% de probabilité à un scenario de déflation, elle anticipe une reprise de tensions sur les liquidités en amont de la publication de l AQR en octobre et d une réduction accrue des liquidités suite aux remboursements croissant des LTRO 3ans. ETATS-UNIS La Fed continue à préparer le terrain pour une prochaine normalisation de la politique monétaire, en réduisant son programme d achat d actifs de l ordre de $10 milliards de dollars en mars ($5 milliards sur les achats de bons du Trésor et $5 millards sur les MBS en ligne avec les attentes). En modifiant de manière significative les «points» (chaque «point» représente l évaluation par chacun des membres votants et non-votants du comité de gouvernance de la Fed en amont de la réunion mensuelle du niveau approprié des taux directeurs de la banque centrales sur le long terme), la Banque Centrale a encourage les marché à revoir ses anticipations sur la politique monétaire de moyen terme. Pour le moment, les anticipations du marché sur les taux directeurs à fin 2015 sont restées quasiment inchangées par rapport à juin 2013, mais restent bien en dessous des anticipations observées en septembre dernier. Une révision a la hausse du scénario économique de la Banque Centrale forcera peut être la Fed à resserrer les taux un peu plus tôt qu auparavant anticipé Du coté des chiffres d activité, il y a de plus en plus de signes tangibles d une reprise de la croissance et que le ralentissement due aux mauvaises conditions météorologiques au cours des mois de décembre et janvier, ne devraient avoir qu un impact temporaire sur l activité. Les chiffres de la vente au détail se sont redresses au mois de février (Le Groupe de Contrôle utilisé pour les calculs du PCE est en hausse de 0.3% contre -0.6% en janvier). Le secteur immobilier a aussi montré des signes de reprise (les mises en chantier ont atteint des niveaux équivalents a ceux de novembre dernier a 1018k, les ventes de maisons se sont stabilisées à 4.60M). Il était aussi réconfortant d observer une progression de la production industrielle sur le mois de février à +0.6%, un chiffre raisonnable compte tenue de conditions climatiques défavorables. JAPON Les exportations japonaises ont progressé de l ordre de 2.8% M/M sa en février (contre -3.2% M/M en janvier). Ces chiffres ont été importants pour deux raisons : 1/ ils ont confirmés que la faiblesse des chiffres d exportations du mois de janvier était due à des facteurs temporaires - nouvel an chinois, mauvaises conditions météorologiques aux Etats-Unis. 2/ ils suggèrent un 10

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * plafonnement du déficit commercial au mois de janvier. A noter que le momentum de la croissance des imports a déjà ralenti en amont de la mise en place de l augmentation de la TVA début avril. Néanmoins ces chiffres vont contraindre la banque du Japon à revoir ses attentes de croissance du PIB pour 2014 et sera contrainte à implémenter un nouveau programme d assouplissement quantitatif et qualitatif au cours de T2 probablement fin avril au moment de la publication des estimations économiques semestrielles. Au cours de la période revue, voici les mouvements effectués : Partie obligataire : - Réduction de 4.78% sur les fonds d obligations indexés - Réduction de 4.05% sur les obligations «corporate» - Réduction de 3.49% sur les fonds d obligations dette émergente - Augmentation de 2.35% sur les fonds d obligations haut rendement - Augmentation de 7.37% sur les fonds d obligation Etat & supranationale - Augmentation de 5% sur les fonds d obligations convertibles - Augmentation de 1.44% en fonds d obligation divers Partie produits structurés : - Vente de 1.56% en autocall (produit structuré) Partie action : - Augmentation de 7.32% en actions et fonds d actions Partie matières premières : - Réduction de 3.39% sur les métaux précieux INVESTMENT WORLD FUND COMPARTIMENT GLOBAL HIGH INCOME Le compartiment est géré suivant le principe d un fonds de fonds de dettes à haut rendement. Les sous-jacents sont investis principalement dans les thématiques de la dette souveraine émise par les pays émergents et de la dette d entreprise de qualité spéculative (de type High Yield) émise par des sociétés situées dans les pays développés. Ces émissions sont libellées en devises locales ou en devises fortes. L allocation du portefeuille est déterminée selon l environnement du marché, les fondamentaux des différents pays émergents et ceux des entreprises ainsi que les indicateurs techniques propres à chaque classe d actif. Les différents gérants sélectionnés au sein du portefeuille présentent des styles de gestion différents ayant pour but de diversifier l exposition géographique, sectorielle en fonction des perspectives du marché. L exercice du 1er avril 2013 au 31 mars 2014 se traduit par un gain de +1.99%. Le premier mois de la période a été favorable aux actifs dits de haut rendement : ceux-ci ont à la fois bénéficié de l annonce, par la Banque du Japon (BOJ), de l introduction supplémentaire de mesures destinées à soutenir l économie, et d une demande accrue de la part des investisseurs pour les produits à haut rendements au vue de données économiques faibles aux Etats-Unis. Des développements positifs confirmant une stabilisation de la situation économique et politique en Europe ont également contribué à créer un environnement favorable à ces actifs. Le mois de mai a vu un retournement brutal des marchés obligataires : sur base de fortes spéculations concernant une possible diminution du programme de rachats de la Réserve Fédérale Américaine (FED), confirmées lors du discours de Ben Bernanke le 22 Mai, le 10ans américain s est soudainement envolé, affectant ainsi l ensemble du marché obligataire. Des nouvelles économiques décevantes et une croissance négative en Europe ont contribué à peser sur le sentiment des investisseurs. Cette tendance baissière s est poursuivie au cours du mois de juin : Les actifs dits de hauts rendements ont connu un important «sell off» alors que le 10ans américains touchait les 2.6% contre 1.7% en début d année. Au cours de l été, les classes d actifs dites de haut rendement ont bénéficiées de rebonds, les investisseurs étant attirés par des spread exagérément hauts et des rendements particulièrement élevés dans un contexte continu de taux bas. Des données économiques positives en Europe et aux US ont contribué à rassurer les investisseurs. Cependant, les attentes de ces derniers concernant les actions de la FED en septembre, quant à sa politique monétaire, à crée de forts épisodes de volatilité au cours du mois d aout. La décision surprise de la FED de ne pas modifier sa politique monétaire en septembre a permis aux actifs dits de haut rendement de rebondir et de connaitre un important rallye, poursuivi au cours du mois d octobre. La décision du congrès américain de différer la finalisation du budget au 15 janvier 2014 au contribué au soutient de ce rallye, tout comme la 11

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * nomination de Janet Yellen comme future présidente de la FED, nomination favorablement accueillie par les investisseurs. La fin d année a été marquée par une ré augmentation du 10 ans américain, impactant ainsi la partie du marché du crédit la plus sensible à la duration. Les performances des marchés dits de hauts rendements ont ainsi été mitigées sur cette fin d années 2013. Cette tendance de performances mixtes des marchés dits de haut rendement s est poursuivie durant les trois premiers mois de l année 2014 : La dette émergente denominée en devises fortes ainsi que la dette high yield ont bien résistées au regain des spéculations concernant la sortie du programme de Quantitative Easing (QE) aux US. Inversement, la dette émergente émise en devises locales a été fortement pénalisée par la perte de valeur des devises émergente face à ces spéculations. La montée des tensions entre la Russie et l Ukraine ont contribué à la création d épisodes volatiles sur ces marchés. En dépit d épisodes volatiles, le marché de la dette High Yield a posté une performance positive sur l ensemble de la période. Les marchés de la dette émergente ont quant à eux connus des performances négatives sur la période, pénalisés par un environnement défavorable au risque et aux devises émergentes. En termes d allocation du fonds, l objectif a été de diminuer l impact de la volatilité des marchés sur le portefeuille à travers l augmentation des niveaux de cash lors des périodes «risk off». Nous avons été particulièrement attentifs aux niveaux des valorisations des marchés dits de haut rendement pour réinvestir ce cash lorsque ces niveaux atteignaient des seuils attractifs, afin de profiter des périodes de rebonds. Dans un mouvement décidé sur la base des fondamentaux de chacune des classes d actifs et de l environnement de marché, le fonds a renforcé sa sous pondération de la dette émergente, et de manière plus marquée, la sous pondération de la dette émergente émise en devises locales au profit de la dette high yield. Cette dernière offrait en effet de meilleures opportunités de compression des spread, une sensibilité moindre aux treasuries US, et subissait un impact moins important du ralentissement du programme de rachat par la FED. Par ailleurs, l exposition au high yield européen a été graduellement augmentée afin de prendre part au redressement des marchés européens, tout comme l exposition aux convertibles pour bénéficier du rallye des marchés action. Au 31.03.14, le portefeuille était investi à 97.5% avec une surpondération à la dette des entreprises à haut rendement. Au sein de la dette high yield, le fonds de fonds était investi aux 3/4 sur de la dette high yield émise par les entreprises américaines, et le restant divisé entre environ 1/4 de dette high yield globale et 1/4 de dette européenne à haut rendement. Au sein de la dette émise par les pays émergents, l exposition du fonds était répartie pour 1/3 au sein de la dette émise en devises locales et 2/3 au sein de la dette émise en devises fortes. En l absence de ralentissement mondial majeur, et dans une perspective de maintien des politiques de taux bas, l environnement de marché s avère toujours intéressant pour la dette high yield et la dette émergente qui bénéficient de rendements relativement élevés. A long terme, nous maintenons nos vues positives sur les fondamentaux des deux classes d actifs et nous restons prudent quant à la sensibilité de la dette high yield et de la dette émergente au sentiment de marché. INVESTMENT WORLD FUND COMPARTIMENT EMERGING MARKET EQUITY Le compartiment est géré sur le principe d un fonds de fonds d actions pays émergents. L allocation du portefeuille est déterminée selon l environnement de marché, les fondamentaux des différents pays et leurs valorisations. Les différents gérants sélectionnés au sein du portefeuille ont des styles de gestion différents, ce qui a pour but de diversifier l exposition aux pays émergents. Le fonds a pour objectif de surperformer l indice MSCI Emerging Markets tout en essayant de préserver le capital dans les périodes de stress. L exercice du 1 er Avril 2013 au 31 Mars 2014 se traduit par une performance de -5.44% pour le fonds IWF Emerging Markets comparé à une performance de -3.9% pour l indice de référence MSCI Emerging Markets. L année a été marquée par un ralentissement économique au sein des pays émergents notamment en Chine où les investisseurs ont craint un scénario de «hard landing». En effet la croissance Chinoise a décéléré en 2013, retombant à 7.7%, cette baisse a été voulue par le nouveau gouvernement Chinois pour préparer la nouvelle phase de croissance qui se basera sur la consommation interne et moins sur les exportations. 12

COMPTE RENDU D ACTIVITE (continued) * Ce ralentissement a entrainé une baisse du prix des matières premières et les pays comme le Brésil, où les plus grandes sociétés sont des minières ou pétrolières ont fortement souffert, perdant -16.04% en USD pour le MSCI TR Brazil. De plus, les discours de le FED voulant arrêter le programme d assouplissement monétaire ont mené les investisseurs à vendre leurs positions dans les pays les plus dépendants aux investissements étrangers ou le plus grand déficit courant comme la Turquie, l Inde où les marchés ont perdu en 2013 respectivement -28.10% et -3.83% en USD. Les devises émergentes ont aussi fortement souffert durant l année ou le Réal Brésilien a perdu -13.23%, la Livre Turque -16.93% et la Roupie Indonésienne - 20.91% en 2013 après des années d appréciation contre le dollar. Les marchés émergents se portent désormais un peu mieux en 2014, surperformant les marchés développés en mars 2014 suite à une annonce faite par la China Securities Regulatory Commission permettant aux sociétés du Shanghai 50 Index de se recapitaliser via l émission de «preferred shares». Le marché a bien accueilli cette mesure en pensant qu elle permettrait aux banques chinoises de se consolider et se recapitaliser sans dilution des investisseurs, favorisant ainsi une augmentation des «bank lending» à moyen terme. Il y a eu alors une forte rotation sectorielle et les marchés qui avaient le plus souffert comme le Brésil ou la Turquie ont fortement rebondi. Le fonds IWF Emerging Markets est resté investi sur des fonds conservateurs en 2013 et des sociétés de qualité pouvant bénéficier d une consolidation du marché. La sous-pondération sur les pays les plus fragiles comme la Turquie, le Brésil ou l Indonésie a aidé la performance relative du portefeuille en 2013 mais a contribué à la sous performance durant les premiers mois de 2014. La principale position du portefeuille reste sur un fonds global, Skagen Kon Tiki qui s appuie sur une sélection de sociétés sous valorisées. qui apporte plus de beta au fonds IWF Emerging Markets. Banque Privée Edmond de Rothschild Europe Luxembourg, le 16 juin 2014 * Les indications et comparaisons sont historiques et ne sont pas nécessairement indicatives des résultats futurs. 13

Deloitte. Deloitte Audit Societe a responsabilite limitee 560, rue de Neudorf L-2220 Luxembourg B.P.1173 L-1011 Luxembourg Tel: +352 451 451 Fax: + 352 451 452 40 I www.deloitte.lu Aux actionnaires de INVESTMENT WORLD FUND (Societe d'investissement a Capital Variable) 20, boulevard Emmanuel Servais L- 2535 Luxembourg RAPPORT DU REVISEUR D'ENTREPRISES AGREE Conformement au mandat donne par l'assemblee generale des actionnaires du 16 juillet 2013, nous avons effectue!'audit des etats financiers ci-joints de INVESTMENT WORLD FUND (Ia «Societe») et de chacun de ses compartiments, comprenant l'etat globalise des actifs nets, l'etat des actifs nets et l'etat du portefeuille-titres et autres actifs nets au 31 mars 2014, ainsi que l'etat globalise des operations et l'etat des operations et des changements des actifs nets pour l'exercice clos a cette date, et un resume des principales methodes comptables et d'autres notes aux etats financiers. Responsabilite du conseil d'administration de la Societe pour /es etatsfinanciers Le conseil d'administration de Ia Societe est responsable de l'etablissement et de Ia presentation sincere de ces etats financiers, conformement aux prescriptions Iegales et reglementaires relatives a I 'etablissement et Ia presentation des etats financiers en vigueur au Luxembourg ainsi que d'un contr6ie inteme qu'il juge necessaire pour permettre l'etablissement d'etats financiers ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes OU resujtent d'erreurs. Responsabilite du reviseur d'entreprises agree Notre responsabilite est d'exprimer une opinion sur ces etats financiers sur Ia base de notre audit. Nous avons effectue notre audit selon Jes Normes lntemationales d' Audit telles qu'adoptees pour le Luxembourg par Ia Commission de Surveillance du Secteur Financier. Ces normes requierent de notre part de nous conformer aux regles d'ethique et de planifier et de realiser!'audit en vue d'obtenir une assurance raisonnable que Jes etats financiers ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit implique Ia mise en ceuvre de procedures en vue de recueillir des elements probants concemant Jes montants et Jes informations foumis dans Jes etats financiers. Le choix des procedures releve du jugement du reviseur d'entreprises agree, de meme que!'evaluation des risques que Jes etats financiers comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes OU resultent d'erreurs. En procedant a cette evaluation, le reviseur d'entreprises agree prend en compte le contr6le inteme en vigueur dans l'entite relatif a l'etablissement et Ia presentation sincere des etats financiers afin de definir des procedures d'audit appropriees en Ia circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur le fonctionnement efficace du contr6ie inteme de l'entite. Un audit comporte egalement!'appreciation du caractere approprie des methodes comptables retenues et le caractere raisonnable des estimations comptables faites par le conseil d'administration de Ia Societe, de meme que!'appreciation de Ia presentation d'ensemble des etats financiers. Nous estimons que Jes elements probants recueillis sont suffisants et appropries pour fonder notre opinion. Opinion A notre avis, Jes etats financiers donnent une image fidele du patrimoine et de Ia situation financiere de INVESTMENT WORLD FUND et de chacun de ses compartiments au 31 mars 2014, ainsi que du resultat de leurs operations et des changements de Ieurs actifs nets pour l'exercice clos a cette date, conformement aux prescriptions legales et reglementaires relatives a l'etablissement et Ia presentation des etats financiers en vigueur au Luxembourg. Autre sujet Les informations supplementaires incluses dans le rapport annuel ont ete examinees dans le cadre de notre mission, mais n'ont pas fait l'objet de procedures d'audit specifiques selon Jes normes decrites ci-avant. Par consequent, nous n'emettons pas d'opinion sur ces informations. Neanmoins, ces informations n'appellent pas d'observation de notre part dans le contexte des etats financiers pris dans Ieur ensemble. Laurent Partner Luxembourg, le 11 juillet 2014 d'entreprises agree 14

ETAT GLOBALISE DES ACTIFS NETS 31 mars 2014 (en EUR) ACTIF Portefeuille-titres : - Valeur d'acquisition - Plus/(moins)-value nette non réalisée Liquidités : - Banques à vue - Dépôts de garantie (voir notes) 59.953.743,64 4.540.871,36 64.494.615,00 17.569.955,68 60.000,00 Autres actifs : - Intérêts à recevoir - Dividendes à recevoir - Frais de constitution, nets (voir notes) - Plus-value non réalisée sur contrats de change à terme (voir notes) sur devises 19.002,90 183,04 2.351,64 26.556,93 82.172.665,19 PASSIF Autres passifs : - Taxes et frais à payer (voir notes) - Créditeurs divers (voir notes) - Moins-value non réalisée sur contrats de change à terme (voir notes) sur devises 213.055,41 300.072,62 55.552,74 568.680,77 ACTIFS NETS 81.603.984,42 15

ETAT GLOBALISE DES OPERATIONS Exercice clôturé au 31 mars 2014 (en EUR) REVENUS Revenus des investissements : - Dividendes, nets 96.053,04 - Intérêts sur obligations, nets 82.844,95 Autres revenus (voir notes) 1.516,84 180.414,83 CHARGES Intérêts bancaires, nets 681,74 Commissions : - Commission de gestion et conseil en investissement (voir notes) 675.885,05 - Commission de performance 22.422,16 - Commission de banque dépositaire et droits de garde 376.906,78 Autres charges : - Taxe d'abonnement (voir notes) 6.694,02 - Amortissement des frais de constitution (voir notes) 3.304,24 - Frais légaux et de révision 63.579,35 - Frais d'impression et de publication 1.652,70 - Frais de transaction (voir notes) 166.008,60 - Frais d'administration et autres 60.376,16 1.377.510,80 RESULTAT NET DES OPERATIONS (1.197.095,97) Résultat net réalisé sur : - Ventes d'investissements (voir notes) 5.356.619,04 - Change (405.637,60) RESULTAT NET REALISE 3.753.885,47 Variation de la plus/(moins)-value nette non réalisée sur : - Investissements (6.097.627,34) - Contrats de change à terme sur devises 18.680,73 AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DES ACTIFS NETS PROVENANT DES OPERATIONS (2.325.061,14) 16

COMPARTIMENT DELTA ETAT DES ACTIFS NETS 31 mars 2014 (en EUR) ACTIF Portefeuille-titres : (voir notes) - Valeur d'acquisition 4.695.440,21 - Plus/(moins)-value nette non réalisée (33.143,61) 4.662.296,60 Liquidités : - Banques à vue 238.127,40 Autres actifs : - Intérêts à recevoir 19.002,90 - Dividendes à recevoir 183,04 4.919.609,94 PASSIF Autres passifs : - Taxes et frais à payer (voir notes) 10.944,95 - Créditeurs divers (voir notes) 31.935,03 - Moins-value non réalisée sur contrats de change à terme (voir notes) 6.820,37 sur devises 49.700,35 ACTIFS NETS 4.869.909,59 Valeur nette d'inventaire par action Actions en circulation 1.345,28 3.620,0000 17

COMPARTIMENT DELTA ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS Exercice clôturé au 31 mars 2014 (en EUR) ACTIFS NETS AU DEBUT DE L'EXERCICE 4.909.300,29 REVENUS Revenus des investissements : - Dividendes, nets 7.038,43 - Intérêts sur obligations, nets 32.858,49 39.896,92 CHARGES Intérêts bancaires, nets 6,88 Commissions : - Commission de gestion et conseil en investissement (voir notes) 19.436,80 - Commission de banque dépositaire et droits de garde 16.534,40 Autres charges : - Taxe d'abonnement (voir notes) 174,87 - Frais légaux et de révision 3.177,33 - Frais d'impression et de publication 60,73 - Frais de transaction (voir notes) 3.243,29 - Frais d'administration et autres 3.155,42 45.789,72 RESULTAT NET DES OPERATIONS (5.892,80) Résultat net réalisé sur : - Ventes d'investissements (voir notes) (18.409,56) - Change (1.001,85) RESULTAT NET REALISE (25.304,21) Variation de la plus/(moins)-value nette non réalisée sur : - Investissements (20.166,85) - Contrats de change à terme sur devises 6.080,36 AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DES ACTIFS NETS PROVENANT DES OPERATIONS (39.390,70) ACTIFS NETS A LA FIN DE L'EXERCICE 4.869.909,59 18

COMPARTIMENT DELTA STATISTIQUES Exercice clôturé au 31 mars 2014 ACTIONS Actions en circulation au début de l'exercice 3.620,0000 Souscriptions d'actions 0,0000 Rachats d'actions (0,0000) Actions en circulation à la fin de l'exercice 3.620,0000 VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION EUR Maximale 1.359,03 15.05.13 Minimale 1.328,65 30.06.13 A la fin de l'exercice 1.345,28 19

COMPARTIMENT DELTA EVOLUTION DU NOMBRE D'ACTIONS, DES ACTIFS NETS ET DE LA VALEUR NETTE D'INVENTAIRE PAR ACTION Date 31.03.12 31.03.13 31.03.14 Nombre d'actions en circulation Actifs nets Devise Valeur nette d'inventaire par action 3.732,0000 5.046.164,20 EUR 1.352,13 3.620,0000 4.909.300,29 EUR 1.356,16 3.620,0000 4.869.909,59 EUR 1.345,28 20

COMPARTIMENT DELTA ETAT DU PORTEFEUILLE-TITRES ET AUTRES ACTIFS NETS 31 mars 2014 (en EUR) Quantité ou Valeur nominale Dénomination Devise Cours par titre Valeur d'évaluation (voir notes) % des actifs nets VALEURS MOBILIERES ET INSTRUMENTS DU MARCHE MONETAIRE ADMIS A LA COTE OFFICIELLE D'UNE BOURSE DE VALEURS OU TRAITEES SUR UN AUTRE MARCHE REGLEMENTE ACTIONS ET WARRANTS FRANCE 1.750 WTC BANIMMO SA ST19.45 10-10.06.15 TYPE BERMUDES EUR 0,000 0,00 0,00 TOTAL FRANCE 0,00 0,00 RUSSIE 5.000 GAZPROM OAO - ADR REPR.2 SHS EUR 5,610 28.050,00 0,58 TOTAL RUSSIE 28.050,00 0,58 TOTAL ACTIONS ET WARRANTS 28.050,00 0,58 OBLIGATIONS ALLEMAGNE 60.000 K&S AKTIENGESELLSCHAFT EUR 102,136 61.281,60 1,26 5% 24.09.09-24.09.14 TOTAL ALLEMAGNE BELGIQUE 61.281,60 50.000 NYRSTAR NV EUR 98,109 49.054,50 1,01 5,375% 11.05.11-11.05.16 TOTAL BELGIQUE BRÉSIL 49.054,50 68.000 PETROBRAS INTERNATIONAL FINANCE COMPANY LTD USD 101,255 50.067,85 1,03 3,5% 06.02.12-06.02.17 TOTAL BRÉSIL ESPAGNE 50.067,85 50.000,00 ESPAGNE EUR 101,410 50.705,00 1,04 4,75% 07.12.98-30.07.14 50.000 GAS NATURAL CAPITAL MARKETS SA EMTN EUR 101,220 50.610,00 1,04 5,25% 09.07.09-09.07.14 50.000 IBERDROLA FINANZAS SA EMTN EUR 103,310 51.655,00 1,06 3,5% 22.06.05-22.06.15 TOTAL ESPAGNE FRANCE 152.970,00 50.000 ALSTOM EUR 101,508 50.754,00 1,04 4% 23.09.09-23.09.14 50.000 RALLYE SA EUR 106,110 53.055,00 1,09 8,375% 02.10.09-20.01.15 50.000 WENDEL EUR 106,965 53.482,50 1,09 4,875% 26.05.06-26.05.16 TOTAL FRANCE 157.291,50 1,26 1,01 1,03 3,14 3,22 21

COMPARTIMENT DELTA Quantité ou Valeur nominale Dénomination Devise Cours par titre Valeur d'évaluation (voir notes) % des actifs nets ITALIE 100.000 FIAT FINANCE & TRADE LTD SA EMTN EUR 101,264 101.264,00 2,08 6,125% 08.07.11-08.07.14 TOTAL ITALIE JERSEY 101.264,00 435 GOLD BULLION SECURITIES LTD ETC USD USD 123,690 39.125,28 0,80 0% 02.04.04 TOTAL JERSEY PAYS-BAS 39.125,28 110.000 RABOBANK NEDERLAND NV EMTN TRY 94,987 35.086,72 0,72 7% 17.08.12-17.08.15 TOTAL PAYS-BAS 35.086,72 TOTAL OBLIGATIONS 646.141,45 13,26 2,08 0,80 0,72 TOTAL VALEURS MOBILIERES ET INSTRUMENTS DU MARCHE MONETAIRE ADMIS A LA COTE OFFICIELLE D'UNE BOURSE DE VALEURS OU TRAITEES SUR UN AUTRE MARCHE REGLEMENTE AUTRES VALEURS MOBILIERES ACTIONS ET WARRANTS 674.191,45 13,84 PAYS-BAS 60 GROUPE BRUXELLES LAMBERT SA - STRIP VVPR EUR 0,001 0,06 0,00 TOTAL PAYS-BAS TOTAL ACTIONS ET WARRANTS 0,06 0,00 TOTAL AUTRES VALEURS MOBILIERES 0,06 0,00 ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF OUVERTS 0,06 0,00 EUR 24,100 48.200,00 0,99 48.200,00 0,99 COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE 1.080,285658 ADELPHI INVESTMENT EUROPEAN SELECT EQUITY-B-EUR EUR 106,262 114.792,95 2,36 1.940,00 BLACKROCK GLOBAL FUNDS SICAV EUROPEAN VALUE -A2- EUR 57,300 111.162,00 2,28 450,0000 DNCA INVEST SICAV EVOLUTIF-I-EUR EUR 148,700 66.915,00 1,37 3.000 LYXOR UCITS ETF STOXX EUROPE SELECT DIVIDEND 30 FCP EUR 15,190 45.570,00 0,94 1.000 LYXOR UCITS ETF STOXX EUROPE 600 BASIC RESSOURCES EUR 43,400 43.400,00 0,89 FCP 1.000 SPDR INDEX SHARES FUNDS EURO STOXX50 ETF USD 42,660 31.020,90 0,64 900 VANGUARD EUROPEAN STOCK INDEX FUND FTSE EUROPE USD 58,950 38.579,79 0,79 ETF TOTAL COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE 451.440,64 9,27 ETATS-UNIS ASIE 2.000,000 FRANKLIN TEMPLETON INV FUNDS SICAV ASIAN GROWTH-A- ACC-EUR- TOTAL ASIE 1.000,000 BLACKROCK GLOBAL FUNDS SICAV US BASIC VALUE-A2-USD USD 70,880 51.541,53 1,06 500 MARKET VECTORS ETF TRUST GOLD MINERS USD 23,605 8.582,38 0,18 150 SELECT SECTOR SPDR TRUST ENERGY USD 89,060 9.714,21 0,20 600 SELECT SECTOR SPDR TRUST FINANCIAL USD 22,340 9.746,93 0,20 800 SELECT SECTOR SPDR TRUST INDUSTRIAL USD 52,330 30.442,08 0,63 350,00 VANGUARD INVESTMENT SERIES PLC US OPPORTUNITIES - USD 487,428 124.054,37 2,54 INSTITUTIONAL- TOTAL ETATS-UNIS 234.081,50 4,81 22

COMPARTIMENT DELTA Quantité ou Valeur nominale Dénomination Devise Cours par titre Valeur d'évaluation (voir notes) % des actifs nets MONDE 200,000 CARMIGNAC GESTION PATRIMOINE FCP EUR 565,840 113.168,00 2,32 3.417,000 EDMOND DE ROTHSCHILD PRIFUND MONEY MARKET EUR -A- EUR 663,830 2.268.307,11 46,58 EUR 200,000 EDRAM GLOBAL CONVERTIBLES FCP -A- EUR 137,090 27.418,00 0,56 8.010,00 FIDELITY FUNDS SICAV EURO BALANCED -E-ACC EUR 12,380 99.163,80 2,04 3.000 ISHARES PLC MSCI WORLD UCITS ETF - EUR EUR 25,770 77.310,00 1,59 40,000 JPMORGAN INVESTMENT FUNDS SICAV GLOBAL BALANCED- EUR 1.523,320 60.932,80 1,25 A- 1.200,00 BLACKROCK GLOBAL FUNDS SICAV WORLD MINING -A2- USD 45,150 39.397,85 0,81 4.428,373 FRANKLIN TEMPLETON INV FUNDS SICAV FRANKLIN INCOME USD 13,030 41.958,71 0,86 -A-MDIS- 3.700,000 FRANKLIN TEMPLETON INV FUNDS SICAV GLOBAL TOTAL USD 29,320 78.885,88 1,62 RETURN -A-USD- 2.600,000 JANUS CAPITAL FUNDS PLC BALANCED CLASS -A- USD USD 22,350 42.255,62 0,87 5.500,000 PIMCO GIS PLC DIVERSIFIED INCOME INSTIT-USD USD 18,920 75.668,89 1,55 4.800,000 PIMCO GIS PLC EMERGING LOCAL BOND H-INSTIT-USD USD 13,630 47.574,11 0,98 700 SPDR DOW JONES INTERNATIONAL REAL ESTATE ETF USD 41,170 20.956,20 0,43 16.668,00 THE JUPITER GLOBAL FUND SICAV GLOBAL CONVERTIBLES - USD 11,860 143.747,98 2,95 I- USD TOTAL MONDE 3.136.744,95 64,41 UNION ECONOMIQUE MONÉTAIRE 100,000 EDMOND DE ROTHSCHILD EUROPE CONVERTIBLES FCP-A EUR 573,890 57.389,00 1,18 1.900 LYXOR UCITS ETF EURO STOXX50 FCP -D EUR EUR 31,710 60.249,00 1,24 TOTAL UNION ECONOMIQUE MONETAIRE TOTAL ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF OUVERTS 117.638,00 3.988.105,09 TOTAL ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF 3.988.105,09 81,90 2,42 81,90 TOTAL DU PORTEFEUILLE-TITRES 4.662.296,60 95,74 Liquidités/(découvert bancaire) 238.127,40 4,89 Autres actifs/(passifs) nets (30.514,41) (0,63) TOTAL DES ACTIFS NETS 4.869.909,59 100,00 23

COMPARTIMENT DELTA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 31 mars 2014 (en %) PAYS % des actifs nets Monde 64,41 Communauté européenne 9,27 Etats-Unis 4,81 France 3,22 Espagne 3,14 Union Economique Monétaire 2,42 Italie 2,08 Allemagne 1,26 Brésil 1,03 Belgique 1,01 Asie 0,99 Jersey 0,80 Pays-Bas 0,72 Russie 0,58 TOTAL DU PORTEFEUILLE-TITRES 95,74 Autres actifs/(passifs) et actifs liquides 4,26 TOTAL DES ACTIFS NETS 100,00 24

COMPARTIMENT DELTA REPARTITION ECONOMIQUE DU PORTEFEUILLE-TITRES 31 mars 2014 (en %) SECTEURS ECONOMIQUES % des actifs nets Organismes de placement collectif 81,90 Holdings et sociétés financières 6,07 Pétrole 1,61 Chimie 1,26 Commerce de détail 1,09 Electrotechnique et électronique 1,04 Obligations d'etat, de régions et de villes 1,04 Métaux non ferreux 1,01 Banques et autres institutions de crédit 0,72 TOTAL DU PORTEFEUILLE-TITRES 95,74 Autres actifs/(passifs) et actifs liquides 4,26 TOTAL DES ACTIFS NETS 100,00 25

COMPARTIMENT DZETA ETAT DES OPERATIONS ET DES CHANGEMENTS DES ACTIFS NETS Période du 1 avril 2013 au 30 novembre 2013 (en EUR) ACTIFS NETS AU DEBUT DE LA PERIODE 25.580.227,69 CHARGES Commissions : - Commission de gestion et conseil en investissement (voir notes) 79.357,93 - Commission de banque dépositaire et droits de garde 54.350,66 Autres charges : - Taxe d'abonnement (voir notes) 1.029,34 - Frais légaux et de révision 8.540,79 - Frais d'impression et de publication 291,53 - Frais d'administration et autres 798,28 144.368,53 RESULTAT NET DES OPERATIONS (144.368,53) Résultat net réalisé sur : - Ventes d'investissements (voir notes) 123.572,87 - Change (286.734,00) RESULTAT NET REALISE (307.529,66) Variation de la plus/(moins)-value nette non réalisée sur : - Investissements (2.291.016,18) AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DES ACTIFS NETS PROVENANT DES OPERATIONS (2.598.545,84) MOUVEMENTS EN CAPITAL Rachats d'actions (22.981.681,85) (22.981.681,85) ACTIFS NETS A LA FIN DE LA PERIODE 0,00 26