LE COMMERCE DANS LES COMMUNES RURALES : UN NOUVEAU VISAGE?
Les 30.644 communes rurales métropolitaines couvrent 82 % de la superficie du territoire et regroupent 25% de la population. Ainsi, si un habitant sur quatre habite une commune rurale, on ne compte qu un établissement commercial métropolitain sur six et un salarié sur dix dans les communes rurales.
Plusieurs lois sont votées pour préserver les services de proximité en zone rurale, suivant l analyse préalable du Sénat.
Depuis plusieurs années, la désertification de certaines zones rurales est une réalité. La disparition des commerces de proximité, dans les petites communes rurales, participe à ce mouvement de désertification rurale.
Les auteurs de la proposition de loi tiennent aussi à souligner que les grandes firmes de la distribution contribuent toujours, en opposant une concurrence de plus en plus insoutenable aux petits commerces indépendants, au modelage du territoire et à la désertification rurale.
Une commune rurale sur deux a vu disparaître ses commerces de proximité (soit 15.000 communes aujourd hui en France). Selon une étude, réalisée par les Chambres de Commerce, en dessous d un seuil de 400 habitants, aucun commerce sédentaire ne peut subsister.
L alimentation générale a le plus souffert de la concurrence des hypermarchés et supermarchés. Le bureau de tabac et la boucherie ont également eu beaucoup de mal à résister à la concurrence de la grande distribution. Si la boulangerie a, mieux que les autres, réussi à «tirer son épingle du jeu», le rythme des fermetures des commerces de proximité s est fortement accéléré.
Afin de favoriser le maintien ou l implantation d un commerce de proximité dans les communes de mille à deux mille habitants, il est nécessairedeconserverunminimum demaintiend activité.
De nombreuses communes établissent des plans d actions en faveur du commerce de proximité.
1. Le constat L évolution des modes de consommation, issus de la grande distribution, a changé cette donnée. De nouvelles habitudes de chalandise, centrées sur l abondance des produits offerts, se sont développées à la périphérie, voire en dehors des villes, avec les contrecoups que l on perçoit pour le commerce de proximité.
Néanmoins, Les générations nombreuses de l aprèsguerre s approchent de la retraite. Elles entrent dans la classe d âge des séniors et trouvent moins de nécessité et d attrait à un approvisionnement en grande surface. Ces nouveaux clients recherchent la qualité et la facilité du service, l accueil, le conseil, le produit personnalisé, plus qu une offre de masse standardisée.
2. Un programme d action ambitieux en faveur du commerce de proximité en deux volets : une campagne de communication et un plan de dynamisation du commerce de proximité en milieu urbain Il est doté d une enveloppe de vingt millions d urosgrâce à la majoration obtenue des crédits du FISAC géré par le Ministère des PME.
Le plan de dynamisation du commerce de proximité En parallèle avec la campagne de communication, un dispositif spécifique d appui aux acteurs du commerce de proximité est mis en place.
Renforcement des crédits du FISAC classiques Les crédits du Fonds d Intervention pour les Services, l Artisanat et le Commerce (FISAC), ont été portés progressivement de 20 à 50 millions puis 60 millions d uros pour le financement des opérations de soutien direct au commerce et à l artisanat, en particulier en zone rurale et dans les petites agglomérations.
LES AIDES DE LA REGION ILE-DE-FRANCE Objectifs de l aide: Favoriser le maintien et le développement de l activité et de l emploi, en aidant les entreprises installées en milieu rural, dans les «franges» de l Ile-de-France, à réaliser des investissements. Bénéficiaires : Entreprises artisanales de fabrication.
Objectifs de l aide : Favoriser le maintien d activité et de l emploi en Ile-de-France: en incitant, par un accompagnement, les cédants à transmettre leur entreprise ; en facilitant la reprise d entreprises par de jeunes entrepreneurs. Bénéficiaires: Cédants et repreneurs d entreprises artisanales pour leur première installation.
LES AIDES DU DEPARTEMENT DE LA SEINE-ET-MARNE
AIDE AU COMMERCE EN MILIEU RURAL Définition de l aide : Le Conseil Général participe financièrement aux investissements effectués par la commune (acquisition et travaux) pour favoriser le maintien ou le rétablissement d un local commercial à condition qu il n en existe pas déjà un sur le territoire de la commune et qu il ne porte pas atteinte à la concurrence.
Les aides du Parc Naturel Régional du Gâtinais Les actions financées par le Parc Guide des aides Modernisation, création, commerce et artisanat. Mini : 20 % Maxi : 40 % Plafond : 20.000 uros.
Rénovation de devantures 40 % Plafond : 3.040 uro Création de commerces, si pas de concurrent 30 % Plafond : 3.000 uros
Deux exemples récents et concrets de subvention : Barbizon: Boucherie-charcuterie, M. AUGUIN : Modernisation et mise aux normes chambre froide et laboratoire : Coût HT : 48.007,81 uros Taux :40 % Subvention Parc : 19.203,12 uros
La République de Seine et Marne du 19 avril 2010
Une opportunité pour tous les commerces Perthois La synergie 'multiservice Boucherie, boulangerie, caférestaurant, coiffeur, dentiste Epicerie, garage Renault, médecins,, pharmacie taxis etc. est un atout considérable Les habitants des autres villages viennent à Perthes.
QUATRE CONDITIONS PRINCIPALES POUR PERTHES 1. Améliorer la signalétique PERTHES ET SES COMMERCES VOUS ACCUEILLENT
2. Créer un parking réservé aux commerces Par exemple : gratuité d une heure pour les clients des commerces de Perthes.
3. Réfléchir sur un plan de circulation adaptée
4. Avec les subventions façades les HARMONISER Pour EMBELLIR LE CENTRE HISTORIQUE DE PERTHES-EN-GATINAIS. inciter à VENIR SE PROMENER
Yves LYON Architecte Urbaniste Pour l amenagementrural. 1* Réfléchir pour un vrai plan d aménagement à organiser avec ménagement 2*Il faut faire des projets sans action précipitée et immédiate, mais avec précaution. 3* Il existe un schéma de cohérence territorial à utiliser, avant tout, par les élus. 4*Il est nécessaire d avoir une politique de cohérence avec les autres communes, (avec la communauté de communes des pays de bière, avec le Parc Naturel du Gâtinais.) Question à se poser : Il vaut toujours mieux apporter à l artisanat et au commerce local des Aides et subventions non remboursables que de faire appel aux investisseurs extérieurs.
Avec les commerces bien VIVRE au Village