Le renouvellement d autorisation ou d agrément qualité

Documents pareils
CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

CHARTE ETHIQUE ACHATS

Charte de l'audit informatique du Groupe

REFERENTIEL DE CERTIFICATION DE SERVICES QUALITE DE SERVICE DES ORGANISMES EXERCANT DES ACTIVITES DE SERVICES A LA PERSONNE

BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

Rapport de Transparence

REGLES INTERNES AU TRANSFERT DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL

CREDIT AGRICOLE DE CENTRE LOIRE

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

ACTIVITES PROFESSIONNELLES DE FORMATION : BACHELIER EN MARKETING

CONTROLE GÉNÉRAL ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

Présentation du GROUPE IF COACHING

UE 4 Comptabilité et Audit. Le programme

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

Elaborer des Tableaux de Bord Ressources Humaines

APPEL A PROPOSITION ET CAHIER DES CHARGES. Mise en œuvre de la Préparation Opérationnelle à l'emploi Collective

SITES INTERNET CREATION ET FONCTIONNEMENT D UN SITE INTERNET POUR UN LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE

Toutes nos prestations sont assurées et garanties.

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

Commune de Calvisson (Gard)

SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES

Questionnaire de souscription Responsabilité Civile Professionnelle A2D ASSURANCES Beauté - Esthétique

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

AGEFOS PME Nord Picardie Appel à propositions MutEco Numérique Picardie

Charte d audit du groupe Dexia

CHARTE DU SPORT DE HAUT NIVEAU

MBA Spécialisé en Alternance

ACCOMPAGNEMENT A LA CERTIFICATION ISO 9001 DE L AGENCE POUR LA RECHERCHE ET L INNOVATION EN CHAMPAGNE-ARDENNE - CARINNA

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Règlement de la Consultation

Règlement financier et de Gestion de la F.F.S.B.

CERTIFICATION CERTIPHYTO

Chargé(e) d Accueil. La filière certifications de l afpols

Désignation d un commissaire aux comptes pour la période de Lyon Tourisme & Congrès. Dossier de consultation

Un GSI plénier est prévu en juin 2001 au cours duquel devra être présenté un document élaboré à partir des travaux du groupe de travail.

Licence professionnelle Intégration des systèmes voix / données

Dernière mise à jour le 11/09/15 1

QUESTIONNAIRE Responsabilité Civile

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS)

Comment remplir le dossier de demande subvention?

REGLEMENT DE LA CONSULTATION (R.C.)

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

Appel à propositions

DEMANDE D AUTORISATION D UN SYSTEME DE VIDEOPROTECTION

La pratique du coaching en France. Baromètre 2010

RÈGLEMENT DE CONSULTATION

Responsable d agence

ENTRETIEN DES ESPACES VERTS QUARTIER DU LEVANT (RENOUVELABLE 2 FOIS)

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DU DIPLÔME D ETAT D INGENIERIE SOCIALE (DEIS) Contexte de l intervention

Dossier de consultation pour une mise en concurrence AGENCE DE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE DES

Procédure ouverte avec Publicité Evaluation de projets innovants pour une pré-maturation et Formation à une méthode d analyse de projets innovants.

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

AIDES EN MATIERE D AGRICULTURE. Investissements de création ou de modernisation pour les fermes auberges

PUBLIC CONCERNE Toute personne chargée de recruter dans le cadre du placement, du recrutement et de l intérim

Institut Universitaire de Formation des Maîtres

Licence professionnelle METINET : Concepteur et Gestionnaire de Sites Internet

A1 GESTION DE LA RELATION AVEC LA CLIENTELE

APPEL A CANDIDATURES

PRÉPARATION OPÉRATIONNELLE A L'EMPLOI. Action collective au profit des demandeurs d'emploi

ANNEXE DETAILLEE DU CV DANS LE CHAMP SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL

AVENANT DU 3 NOVEMBRE 2011

Autorité de Certification OTU

RAPPORT DE TRANSPARENCE ORCOM SCC

REGLES GENERALES DE CERTIFICATION HACCP

MBA Spécialisé en Alternance

Agrément des hébergeurs de données de santé. 1 Questions fréquentes

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR

Evelyne DUCROT. Spécialiste de l accompagnement du changement et des relations humaines

DOSSIER DE CONSULTATION COURTIERS EN ASSURANCES

DIPLÔME D ETAT DE LA JEUNESSE DE L EDUCATION POPULAIRE ET DU SPORT

LA SECURITE DE VOTRE ENTREPRISE

MANDAT DE SYNDIC (no.. )

Audit interne. Audit interne

> innovation. Action «Normalisation» descriptif

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

PRESENTATION CERTIFICATION DE SERVICE «Centres de formation pour les activités privées de sécurité et de sûreté»

Emploi et Formation Secteur Publicité

DECRET N fixant les attributions du Ministre de la Défense Nationale ainsi que l organisation générale de son Ministère.

Sur le Chemin des Attentes des Usagers : le Projet Personnalisé

ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007

CONVENTION DE PARTENARIAT AGENCES

Pétrochimie Informatique scientifique

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

ACHETER OU VENDRE UNE ACTIVITE DE COURTAGE : LA MÉTHODE POUR RÉUSSIR

QUESTIONNAIRE ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE ET DECENNALE DES ARCHITECTES, MAITRES D ŒUVRE, BET ET INGENIEURS CONSEILS.

Maintenance des parcs informatiques des écoles de Charente-Maritime. Charte de référencement des prestataires informatiques

Date limite de remise des dossiers de réponse :

Appel d offres ouvert N 01/2015

1. L ENTREPRISE 2. CARACTERISTIQUES ET DEROULEMENT DE LA PRESTATION CHARTE QUALITE 2.1. DEMARCHE VOLONTAIRE 2.2. REALISATION DE L AUDIT

DOSSIER PREFECTURE ET CNIL MOINS DE 8 CAMERAS ET NE FILMANT PAS LA VOIE PUBLIQUE

1 - Les conditions légales et réglementaires

Suivi des plans de désherbage communaux Positionnement dans la charte régionale d'entretien des espaces communaux 2015

Annexe 2. A la Résolution d Ensemble sur la Facilitation des Transports Routiers (R.E.4)

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX

OFFRE DE FORMATIONS MÉTIERS DU TOURISME SOCIAL ET FAMILIAL

AGEFOS PME Ile-de-France. Appel d offres PLATE-FORME FORMATION INFORMATION. La GPEC au cœur des entreprises du Parc de Courtaboeuf.

Transcription:

FORMATION CONSEIL EN ORGANISATION ET MANAGEMENT DES ENTREPRISES Agence Ile de France 140 bis rue de Rennes 75006 PARIS 01 70 38 25 22 Agence Rhône Alpes 61 cours de la Liberté 69003 LYON 04 91 13 46 23 Agence Provence 10 place de la Joliette 13002 MARSEILLE 04 91 13 46 23 ORGANISMES DE SERVICES A LA PERSONNE Le renouvellement d autorisation ou d agrément qualité SARL au capital de 8 000 RCS Marseille B 430 485 201 Siret 430 485 201 00015 Code APE 741G Siège Social & Administratif : 10 place de la Joliette Atrium 10.6 BP13543 13567 Marseille cedex 2 Tél : 04 91 13 46 23 econtact@rh-organisation.fr www.rh-organisation.fr

Présentation HABILITATION RH & organisation est habilité par l'agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) à pratiquer l'évaluation externe. Cette habilitation sous le n H2009-11-123 (Bulletin officiel du ministère du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, et du ministère de la Santé et des Sports du 15 novembre 2009) est valable sur l'ensemble du territoire national. RH & organisation est présent à PARIS (140 bis, rue de Rennes, 75006), LYON (63 Cours de la Liberté, 69003) et MARSEILLE (siège social) METHODE ET CADRE DEONTOLOGIQUE RH & organisation développe une approche de l'évaluation externe dans le respect des principes qui ont guidé ses travaux en matière d'évaluation interne depuis 2002 : Un questionnement évaluatif spécifique à chaque service (RH & organisation n'utilise ni questionnaire préétabli, ni logiciel informatique) Une évaluation externe précédée d'un diagnostic-flash non facturé de l'état de préparation du service (afin d'éviter toute surprise lors de la remise du prérapport d évaluation) Une démarche évaluative fondée sur l étude d éléments factuels attestant l effectivité des «bonnes pratiques» mises en œuvre et non simplement le recueil d opinions (validité de la démarche) Une équipe d'évaluateurs pluridisciplinaire : l'équipe comprend obligatoirement un directeur d'essms certifié et/ou un consultant en évaluation externe qualifié. 2

Démarche méthodologique Le processus d évaluation externe mis en œuvre par RH & organisation participe d une démarche de gestion de projet. Il s organise en quatre étapes. 1 - FORMALISATION DU PROJET EVALUATIF ET ELABORATION DU CONTRAT DE PRESTATION Le cadre de référence spécifique de l évaluation Le fondement des activités déployées : cadre réglementaire, missions et/ou objectifs généraux Le service, son organisation et son fonctionnement Le questionnement évaluatif Les objectifs de l évaluation Les recommandations de bonnes pratiques applicables l établissement Le plan d évaluation Les modalités de mise en œuvre de l évaluation et les phases de concertation à prévoir tout au long du processus évaluatif Les partenaires à mobiliser aux différentes étapes du processus évaluatifs : professionnels, usagers, partenaires Le planning d intervention Le contrat de prestation Le contrat de prestation comprend : 1) Le projet évaluatif Le cadre de référence de l évaluation Le questionnement évaluatif Le plan d évaluation La composition du comité de suivi de l évaluation (direction, représentants des professionnels, représentants des usagers...) 2) La composition de l équipe d évaluateurs 3) Les documents de référence à mettre à la disposition des évaluateurs Les documents de cadrage réglementaires Les documents à consulter sur place 4) Les modalités concrètes d élaboration et de rendu du rapport Le plan du rapport Les modalités de remise du rapport (pré-rapport et rapport définitif) 5) Le coût de la prestation 3

Au contrat de prestation, il est joint une déclaration sur l honneur par laquelle RH & organisation atteste remplir les conditions énoncées dans le décret 2007-975 et celles figurant dans le dossier d habilitation. 2 LE RECUEIL DE DONNEES Analyse des documents réglementaires communiqués par le service : Tout document public permettant d identifier la personne physique ou la personne morale de droit public ou de droit privé gestionnaire de l établissement ou du service ; Une copie de l autorisation ou de l agrément délivré par l autorité administrative avec un descriptif des activités et des publics accompagnés ; Les documents relatifs à l hygiène et à la sécurité, le document unique d évaluation des risques professionnels ; Le projet d établissement ou projet de service ou une note décrivant les prestations proposées et les moyens mis en œuvre pour l organisation et le fonctionnement de la structure (organigramme et document relatif aux personnels : effectifs en poste, répartition par catégorie) ; Le livret d accueil ; Un contrat type par catégorie de prestations ; Les résultats de l enquête de satisfaction et les suites données ; Le dernier bilan d activité quantitatif et qualitatif prévu à l article R7232-10 du code du travail ; Le cas échéant, la «charte de qualité» et les modalités d évaluation de sa mise en œuvre par les établissements ou les services. L observation sur le terrain (pour tous les éléments relatifs notamment à l accueil physique et téléphonique) Les entretiens individuels et collectifs nécessaires pour compléter les réponses au questionnaire évaluatif 3 ANALYSE DES DONNEES RECUEILLIES ET SYNTHESE L analyse est conduite dans une double perspective : «Confronter la situation observée au cadre de référence spécifique de l évaluation [ ]» «Examiner la prise en compte des procédures, références et recommandations de bonnes pratiques professionnelles validées ou élaborées par l Agence nationale de l évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux.» La synthèse de l évaluation, en cohérence avec l arrêté du 24 novembre 2005 (cahier des charges relatif à l agrément qualité) et avec les indications complémentaires 4

fournies par le «programme national pour le renouvellement de l agrément qualité» du 1 er février 2010, s articule autour des cinq axes suivants : L accueil physique et téléphonique - Cohérence des modalités d accueil avec l offre de service, documentation mise à disposition, affichage, adaptation des locaux, etc. L élaboration du contrat d intervention Prise en compte de la demande des bénéficiaires, adaptation des modes d intervention, formalisation et recueil de l accord du bénéficiaire, contenu du contrat, etc. Les modalités de mise en œuvre, de suivi et d évaluation des interventions Continuité des interventions, respect des horaires et du contenu des prestations, information des intervenants, circulation des informations, prévention des risques de maltraitance, évaluation et réactualisation des prestations, etc. La gestion des ressources humaines Procédure de recrutement, d accueil et d intégration, qualification des professionnels à l embauche, formation en cours d emploi, etc. L évaluation et l amélioration continue Le traitement des réclamations, les modalités de contrôle des prestations, les enquêtes de satisfaction, les actions d amélioration conduites, la charte qualité, etc. Non-conformités et actions remarquables L analyse des données recueillies conduit au repérage des «non-conformités» (écarts entre les pratiques constatées et les obligations légales ou réglementaires, ou les recommandations de «bonnes pratiques»), mais vise également à l identification des «réalisations remarquables», c est à dire des dispositions prises ou des activités mises en œuvre ne relevant d aucune obligation ou recommandation mais dont l effet sur le public en terme de bientraitance est «remarquable». 4 - LA REDACTION DU RAPPORT D EVALUATION EXTERNE Un pré-rapport d évaluation externe est communiqué à l organisme afin que les différentes parties prenantes s assurent de la représentation des opinions de chacune des personnes interrogées et, le cas échéant, formulent leurs observations. La version définitive du rapport est remise à la personne physique ou à la personne morale de droit public ou de droit privé gestionnaire de l établissement ou du service social ou médico-social conformément aux dispositions prévues à l article R. 312-200. 5

Le rapport d évaluation Le rapport d évaluation constitue le «produit de sortie» de l évaluation externe. C est sur la base de ce document, en fonction de sa pertinence, que l autorité administrative décidera ou non du renouvellement de l autorisation (ou de l agrément) par tacite reconduction. PLAN DU RAPPORT D EVALUATION EXTERNE REMIS DANS LE CADRE DU RENOUVELLLEMENT D AGREMENT QUALITE Introduction 1 - Le cadre de l évaluation Présentation du service et de ses missions - Caractérisation du profil des personnes accompagnées (caractéristiques générales et besoins des personnes) - Présentation des prestations (objectifs poursuivis pour les usagers et critères d appréciation) Le questionnement évaluatif - Les objectifs de l évaluation (en cohérence avec le décret 2007-975 relatif à l évaluation externe) - Le périmètre de l évaluation (en cohérence avec l arrêté du 24 novembre 2005 relatif à l agrément «qualité») 2 - La procédure d évaluation Description des étapes de la procédure d évaluation externe Le plan d évaluation 3 Résultats et synthèses en termes de points forts et points à améliorer l accueil physique et téléphonique ; l élaboration du contrat d intervention ; les modalités de mise en œuvre, de suivi et d évaluation des interventions ; la gestion des ressources humaines ; l évaluation et l amélioration continue 4 - Préconisations 6

Modalités de facturation La facturation s effectue au terme de la démarche, après la remise du rapport d évaluation externe. Le montant des honoraires facturés est précisé en même temps que le projet évaluatif est défini. Celui-ci dépend essentiellement de : - la taille de la structure (nombre de salariés et de personnes accompagnées) - le nombre de sites à partir desquels le service est proposé au public. DEMANDE DE DEVIS Pour une proposition personnalisée et un pré-diagnostic : www.rh-organisation.fr, rubrique «Evaluation externe» RH & organisation est qualifié OPQF pour les deux domaines suivants : 1) La gestion des ressources humaines (GPEC, entretiens professionnels, techniques de recrutement ) 2) Les systèmes de management de la qualité (outils de l évaluation interne, plan d amélioration de la qualité, audit interne ) 7

Engagement des organismes habilités Ces obligations ne se substituent pas aux dispositions législatives et règlementaires applicables. Elles complètent et précisent, notamment, les dispositions de même nature contenues dans le décret n 2007-975 du 15 mai 2007 fixant le contenu du cahier des charges pour l évaluation des activités et de la qualité des prestations des établissements et services sociaux et médico-sociaux, et son annexe, dispositions qui s imposent à tout organisme habilité. Règles de conduite applicables aux organismes et à leurs équipes intervenant à l occasion de missions d évaluation externe 1. Intégrité 1.1. Accomplir une mission avec honnêteté, diligence et responsabilité. 1.2. Respecter la loi et faire les révélations requises par les lois et les règlements. 1.3. Ne pas prendre part à des activités ou prises illégales d intérêts. 1.4. Respecter et contribuer aux objectifs éthiques et légitimes de leur activité. 1.5. Déclarer sans délai au commanditaire et à l Agence toute modification affectant la situation, le statut, les capacités de l organisme habilité ou des personnes chargées de réaliser les évaluations. 1.6. Ne pas avoir de conflit d intérêt avec un organisme gestionnaire, une fédération ou tout groupement d organismes gestionnaires, en lien avec un établissement ou service qu il évalue. 2. Objectivité 2.1. Ne pas prendre part à des activités ou établir des relations qui pourraient compromettre ou risquer de compromettre le caractère impartial d une évaluation externe. 2.2. S interdire, à l exception des opérations de facturation qui sont la contrepartie de cette opération, d avoir, au moment de l évaluation externe, ou avoir eu, au cours de l année précédente, d intérêt financier direct ou indirect dans l organisme gestionnaire de l établissement ou du service concerné. 2.3 S interdire, avant l expiration d un délai d une année après la fin de la mission, toute relation professionnelle directe ou indirecte avec l établissement ou le service qui a été évalué en tout ou partie, ou avec l organisme gestionnaire. 2.4. Ne rien accepter qui pourrait compromettre ou risquer de compromettre un jugement professionnel. 2.5. Révéler dans le rapport d évaluation externe tous les faits matériels dont les organismes habilités auront connaissance et qui, s ils n étaient pas révélés, auraient pour conséquence de fausser leur rapport. 2.6. A compter du premier jour de la mission d évaluation et pendant une année après la remise du rapport d évaluation externe, ne pas prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt auprès de l établissement, du 8

service ou de l organisme gestionnaire dont il est chargé pour tout ou partie de l évaluation externe, d'une personne qui le contrôle, ou qui est contrôlé par lui au sens de l article L. 233-3 du code de commerce. 2.7. Lorsqu'un organisme habilité est affilié à un réseau national ou international, dont les membres ont un intérêt économique commun et qui n'a pas pour activité exclusive l évaluation externe, il ne peut postuler auprès d un établissement, d un service ou d'un organisme gestionnaire qui, en vertu d'un contrat conclu avec ce réseau ou avec un membre de ce réseau, bénéficie d'une prestation de services, non directement liée à la mission d évaluation externe telle que prévue à l article L. 312-8 du code de l action sociale et des familles. 2.8. A compter de son habilitation, ne pas prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de quelque nature avec une personne dépositaire de l'autorité publique amenée à intervenir dans la décision d autorisation de l établissement ou du service dont il assure tout ou partie de l évaluation. 2.9. Ne pas avoir contribué à l évaluation interne de l établissement ou du service concerné qui précède l évaluation. 3. Confidentialité 3.1. Se tenir à une obligation de réserve et de secret à l égard de toute information connue dans le cadre de l évaluation exercée. 3.2. Protéger les informations recueillies dans le cadre des évaluations pratiquées. 3.3. Ne pas utiliser ces informations pour en retirer un bénéfice, ou d une manière qui contreviendrait aux dispositions légales et règlementaires. 4. Compétence 4.1. Ne s engager que dans des travaux pour lesquels les connaissances, le savoirfaire et l expérience nécessaires sont acquis. 4.2. Toujours s efforcer d améliorer la compétence, l efficacité et la qualité des travaux. 4.3. Appliquer les principes fondamentaux déterminés par l ANESM conformément à ses missions fixées par l arrêté du 13 avril 2007 approuvant sa convention constitutive, garantissant notamment la qualité des procédures suivies en matière d évaluation interne et externe, ainsi que leur articulation et leur complémentarité. 4.4. Contribuer à faire progresser les principes fondamentaux visés à l alinéa précédent en transmettant à l ANESM, un détail des procédures suivies. 4.5. Alimenter le système d information conçu par l ANESM renseignant la mise en œuvre et le suivi des évaluations dans les établissements et services et la publicité des habilitations des organismes d évaluation». 9