Les points majeurs à retenir en Europe du 13 au 19 Octobre

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Transcription:

Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter Les attentes de la semaine du 20 au 26 Octobre Les deux éléments clés sont la publication du PIB du 3 ème trimestre en Chine (mardi) et au Royaume Uni (vendredi) L'autre facteur important sera l'estimation avancée des enquêtes PMI/Markit en Chine, au Japon, en zone Euro (plus Allemagne et France) et aux USA. Cela donnera une idée plus précise de la dynamique initiale du 4 ème trimestre Aux USA il y aura aussi la vente des maisons (mardi (revente) et jeudi (maisons neuves)) et l'indice des prix du mois de septembre (mercredi) Il y aura également les minutes de la réunion de la Banque d'angleterre et il sera intéressant d'observer leur perception du ralentissement conjoncturel anglais Vendredi publication des chiffres de Pôle Emploi Les points majeurs à retenir en Europe du 13 au 19 Octobre Les taux d'inflation continuent de refluer en septembre. Le chiffre pour la zone Euro a été confirmé à +0.3%. En raison de la baisse actuelle des prix du pétrole qui se répercutera assez vite sur le prix de l'essence, les chiffres devraient être proches de 0% rapidement. Dans le détail la majeure partie des pays de la zone ont un taux d'inflation inférieur à 0.5%. ON peut tourner les choses comme on le souhaite, une telle situation est voisine de la déflation. Les chefs d'entreprise n'ont plus de capacité à fixer leurs prix notamment parce que la demande est réduite et trop limitée. Au Royaume Uni, l'emploi continue de progresser et le taux d'emploi est désormais au niveau des points hauts d'avant crise. Il n'empêche que la baisse continue du pouvoir d'achat des salaires suggère que la situation n'est pas aussi robuste. Les points majeurs à retenir aux USA du 13 au 19 Octobre Les nouvelles ont été plutôt bonnes au cours de la semaine. Le Beige book maintenait un signal positif sur l'économie américaine Dans le détail, la production continue de progresser rapidement selon une tendance qui démarre au début de l'année 2010. Cela traduit un regain pour le secteur industriel mais cela ne se traduit pas en hausse de l'emploi. Il y a de plus en plus dissociation entre la production et l'emploi dans ce secteur Les ventes de détail ont déçus mais le repli de seulement -0.3% en septembre vient après des mois forts et la variation pour le troisième trimestre est de 3.9% en taux annualisé. Ce n'est pas un mauvais chiffre puisqu'il vient après un trimestre de rattrapage au T2 (+9.7%) Le repli de l'indice NAHB (constructeurs de maisons) à 54 (contre 59 en septembre) montre que la dynamique immobilière n'est pas encore assurée malgré de bonnes mises en chantier Les points majeurs en Asie et Latam du 13 au 19 Octobre Le commerce extérieur chinois a atteint un record lorsque l'on cumule sur 12 mois l'excédent extérieur. Cela traduit une progression limitée des exportations (+13% sur un an) mais surtout une progression réduite des importations (voisine de 0%).Cela reflète la difficulté du gouvernement à dynamiser la demande interne On constate aussi cette absence de tensions internes via un ralentissement supplémentaire du taux d'inflation chinois. Il s'est inscrit à 2% en septembre dont simplement 1.5% pour les produits non agricoles. La demande est insuffisante et la dynamique des prix trop réduite pour imaginer un retour rapide de la croissance et d'une influence majeure de la Chine. Page 1 sur 7

MARCHE DES ACTIONS AU 17 OCTOBRE 2014 Cours Sur un an (clôture) Var. en monnaie locale Variation en euro 31/12/13 17/10/14 Min Max 1 an YTD 1s 1 an YTD 1 s CAC 40 4295.95 4033.18 3918.62 4595.00-5.90-6.12-0.99 DAX 9552.16 8850.27 8571.95 10029.43-0.17-7.35 0.70 EuroStoxx 3109.00 2962.24 2874.65 3314.80-2.34-4.72-0.98 FTSE 6749.09 6310.29 6195.91 6878.49-4.72-6.50-0.47 1.65-1.92-1.15 SNP 500 1848.36 1886.76 1741.89 2011.36 8.15 2.08-1.02 16.02 10.17-2.11 Nasdaq 4176.59 4258.44 3857.33 4598.19 8.79 1.96-0.42 16.70 10.05-1.52 Nikkei 225 16291.31 14532.51 13910.16 16374.14-0.20-10.80-5.02-1.88-5.13-4.97 MSCI Emerging 1002.69 976.76 916.56 1100.98-6.27-2.59-1.32 0.55 5.14-2.41 MSCI World USD 1661.07 1613.56 1569.93 1764.12 0.97-2.86-0.81 8.30 4.85-1.90 Banque Centrale MARCHE DES TAUX D'INTERET AU 17 OCTOBRE 2014 Taux d'intérêt au 17 Octobre 2014 Niveau 3 mois* 10 ans Variation sur la semaine 3 mois 10 ans Banque Centrale Taux de référence 31 Décembre 2013 3 mois USA 0-0.25 0.231 0.39 2.22 0.00-0.06-0.09 0-0.25 0.25 0.38 3.04 Zone Euro 0.05 0.081-0.052 0.824 0.00-0.01-0.07 0.25 0.29 0.19 1.94 UK 0.5 0.53 0.695 2.075-0.03-0.01-0.14 0.5 0.53 0.57 3.03 Japon 0.1 0.204 0.025 0.474-0.01-0.03-0.03 0.1 0.22 0.10 0.74 10 ans ECART DE TAUX 3 mois* (17/10/14) (17/10/14) 110 ans (17/10/14) 3 mois (31/12/13) (31/12/13) 10 ans (31/12/13) USA Zone Euro 0.15 (0.15) 0. 44 (0.49) 1.40 (1.42) -0.04 0.19 1.1 UK Zone Euro 0.45 (0.48) 0.75 (0.74) 1.25 (1.33) 0.24 0.37 1.09 * Le taux à 3 mois est le taux interbancaire, semaine précédente MARCHE DES CHANGES, OR ET PRIX DU PETROLE AU 17 OCTOBRE 2014 Cours Variation 31/12/2013 17/10/14 1 Semaine YTD 1 an Euro Dollar (var. + hausse de l'euro) 1.378 1.277 1.12-7.34-6.78 Euro Yen (var. + hausse de l'euro) 144.830 136.185-0.05-5.97 1.71 Euro Sterling (var. + hausse de l'euro) 0.834 0.796 0.93-4.58-5.87 Dollar Yen (var. + hausse du dollar) 105.390 106.390-1.31 0.95 8.42 Dollar Sterling (var. + hausse sterling) 1.656 1.610 0.43-2.80-0.55 Dollar Yuan (var. + hausse du dollar) 6.054 6.124-0.12 1.16 0.45 Prix du baril de Brent Prix de l'once d'or Dollar 111.39 83.56-6.35-24.98-24.11 Euro 80.83 65.45-7.39-19.03-18.59 Dollar 1207.85 1233.27 0.95 2.10-6.31 Euro 876.52 965.96-0.17 10.20 0.50 Page 2 sur 7

Indicateurs Financiers au 17 Octobre 2014 Source DataStream; Natixis AM; philippewaechter.nam.natixis.com Page 3 sur 7

Graphiques d'illustration Economie Américaine Production Industrielle en Septembre En Septembre la production industrielle a progressé de 1% par rapport au mois d'aout. Sur le trimestre la progression est réduite à seulement 0.8% (non annualisé); ce chiffre est à comparer avec la progression de 1.35% constaté sur les 3 mois du printemps. La production manufacturière n'a augmenté que de 0.47% après un repli de 0.46% en Aout. Sur le trimestre sa progression est de 1% (non annualisé) à comparer au chiffre de 1.7% du 2 ème trimestre. Comme on peut l'observer sur le graphe le profil de la production est linéaire depuis la fin de l'année 2010. L'activité suit un rythme élevé à 3.5% contre 3% lors de la période d'avant crise. Cette dynamique industrielle ne s'accompagne pas cependant d'emplois supplémentaires. En septembre l'emploi du secteur manufacturier était encore 11.6% en dessous de son point haut d'avant cycle alors que la production a déjà dépassé ce point spécifique. La production manufacturière progresse mais sans créer d'emplois supplémentaires. La question est alors de s'interroger sur la destination des gains de productivité ainsi dégagés. Il y a là un problème de distribution des revenus importants. Par le passé ces gains allaient aux cols bleus qui étaient nombreux. Ce n'est plus cette dynamique qui prévaut et elle provoque donc une autre répartition des revenus. Inscriptions hebdomadaires au chômage La dynamique de l'emploi est robuste aux USA. C'est ce qu'indique le graphe ci-contre. Le chiffre de 284 000 n'avait pas été atteint depuis 2000. L'activité continue d'être robuste, incitant les entreprises à conserver l'emploi. Ce faible taux de séparation est cohérent avec la hausse des emplois ouverts par les entreprises. Si cette statistique est excellente, la dynamique du marché du travail n'est pas encore totalement revenue dans son profil d'avant crise. Le niveau des départs volontaires est encore trop réduit par rapport à cette période. C'est un chiffre très suivi par la présidente de la Fed qui traduit la confiance des salariés sur le marché du travail. Si ce flux est élevé c'est que les salariés perçoivent un marché sur lequel ils pourront facilement retrouver un job. S'il reste limité comme c'est encore le cas dans les chiffres d'aout cela traduit encore une certaine hésitation. Ventes de détail Le chiffre intéressant est celui qui est présenté dans le graphe. La baisse du prix du pétrole va se traduire par d'importants gains de pouvoir d'achat pour les ménages. Sur le graphe on note que le poids des dépenses en essence a reculé de 1 point et demi depuis début 2013. De façon plus formelle les dépenses en essence sont restées stables depuis avril 2013 alors que les ventes de détail ont augmenté de 25.5 Mds de dollars. Sur la période cela fait un transfert de 3.7 Mds vers d'autres dépenses que l'essence. Ce n'est pas neutre. Economie Chinoise Commerce extérieur Le solde cumulé sur 12 mois du commerce extérieur chinois est au plus haut. Il s'est inscrit à 321.2 Mds de dollars en septembre. On remarque cependant sur le graphe de droite que cela ne reflète qu'une hausse des exportations. Sur un an, celles-ci augmentent de 13% alors que les importations stagnent. L'écart entre les deux est spectaculaire et reflète une demande interne trop réduite en Chine. Le rééquilibrage de la croissance prend du temps et se traduit dans un premier temps par une dynamique privée réduite. De ce fait, même si le solde cumulé est très fort, il ne traduit pas pour autant une impulsion forte et soutenue de la Chine sur le reste du monde. Page 4 sur 7

Graphiques d'illustration Economie du Royaume Uni Emploi en juillet La dynamique de l'emploi reste haussière avec une dynamique des créations davantage tournée désormais vers les contrats à temps plein que via les emplois à temps partiels. La courbe bleue progresse beaucoup plus vite que la rouge. Dans l'évolution de l'emploi depuis le début de la crise, les emplois à temps partiels sont toujours majoritaires (courbe rouge). Le taux de chômage est revenu à 6% et le taux d'emploi est à 73%. C'est le taux le plus élevé depuis avril 2008. Le taux de salaire progresse néanmoins à un rythme réduit. En aout il progressait de 0.9% alors que le taux d'inflation était de 1.5%. Depuis le début de l'année 2010 le pouvoir d'achat des salaires recule rapidement. Depuis le pont haut de mars 2008, le pouvoir d'achat a reculé de -10.6% pour le salaire moyen hors bonus. Le marché du travail malgré les améliorations constatées ne donne toujours pas le sentiment d'être sur une dynamique robuste car il n'y a toujours pas de tensions sur les salaires. Economie de la zone Euro Solde du commerce extérieur en aout Le solde du commerce extérieure reste largement excédentaire. En août il était de 15.8 Mds d'euros soit 171 Mds en cumul sur 12 mois. C'est le chiffre le plus élevé depuis que la série existe (elle démarre en 1999). Ce chiffre s'explique davantage par la tendance étale constatée sur les importations. En comparant les 8 premiers mois de 2014 aux 8 premiers mois de 2013, elles n'augmentent que de 0.07% alors que dans le même temps les exportations progressaient de 1.1%. En 2013 par rapport à 2012 toujours sur 8 mois le repli des importations &était de - 3.6% alors que les exportations augmentaient de 0.9%. Le rééquilibrage du commerce extérieur reste un objectif lointain Taux d'inflation en Septembre Le taux d'inflation de la zone Euro a été confirmé à 0.3% en septembre alors que le taux d'inflation sous-jacent est à 0.75%. Au regard du graphe, la situation de l'inflation devient franchement préoccupante. Tous les pays de la zone Euro ont un taux d'inflation trop réduit. Seules l'autriche et la Finlande sont proches de 1.5%. Le risque de déflation s'accentue même si les taux d'inflation sous-jacents sont un peu plus élevés. Ce qui est le plus préoccupant est que ces taux sous-jacents soient si peu élevés. Cela traduit l'absence de tensions au sein de chacun des pays de la zone Euro. Il n'y a pas de facteurs provoquant une éventuelle pression sur les prix et surtout pas les salaires des nouveaux entrants sur le marché du travail. Ce phénomène de réduction du taux d'inflation va s'accentuer au cours des prochains mois si le prix du pétrole reste déprimé. Economie Allemande Indice ZEW pour le mois d'octobre Depuis le mois d'avril, l'indice ZEW en Allemagne suit une trajectoire en rupture. Au regard de la cohérence qui peut exister entre cet indicateur et l'évolution du PIB en variation sur un an, il est probable que la croissance allemande va encore ralentir. La demande externe plus réduite, voir le point sur les commandes à l'industrie dans l'hebdo de la semaine dernière, et une demande interne limitée sont les ingrédients de l'allemagne de 2014. Pas sûr que ce soit cela la locomotive de la zone Euro Page 5 sur 7

Suivez-moi sur Twitter: @phil_waechter Sur mon blog cette semaine http://philippewaechter.nam.natixis.com Page 6 sur 7

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