Présenter des portraits régionaux de la formation ouverte et à distance «La fonction d observatoire d Algora a fait l objet ces dernières années de différentes réflexions qui ont conduit en particulier à cette notion de «portrait régional» de la formation ouverte et à distance. L idée est de donner à voir, autant que faire se peut, la réalité des dispositifs de formation ouverte et à distance sur les territoires régionaux, en présentant en parallèle un ensemble d informations factuelles et une analyse de ces informations. La difficulté principale de ce travail consiste à dépasser la dimension de pur recensement, basée sur le déclaratif, et à trouver le bon registre permettant de donner un aperçu significatif, qui ne pourra évidemment jamais être exhaustif. En 2003, différentes régions ont fait l objet d investigations approfondies. La publication des portraits réalisés ou commencés est naturellement prévue pour 2004, de même que ceux des autres régions concernées par le programme FORE. Leur actualisation régulière est également prévue en relation avec les acteurs régionaux.» (extrait du programme d activités 2004 d Algora) Mai 2004
Sommaire 1. Le rôle joué par l Etat et le Conseil Régional 1 1.1. Nature du partenariat entre l Etat et la Région 1 1.2. Initiatives concrètes en matière de FOAD 1 1.3. Équipements publics et choix techniques 1 1.4. Professionnalisation des acteurs 1 1.5. Expérimentation et «vraie grandeur» 1 1.6. Évaluation quantitative 2 2. La part prise en région par les réseaux nationaux de formation 3 2.1. La part des réseaux sous tutelle publique 3 2.2. La part des réseaux consulaires et des fédérations professionnelles 3 3. Les instances paritaires 4 3.1. Liens entre partenaires sociaux et pouvoirs publics 4 3.2. Initiatives propres des OPCA 4 4. L expertise régionale en FOAD 5 4.1. Type de structures les plus impliquées 5 4.2. Nature des expertises 5 4.3. Place de l expertise dans les dispositifs 5 5. Exemple(s) de FOAD significatives 6 6. Annexes 7
1. Le rôle joué par l Etat et le Conseil Régional 1.1. Nature du partenariat entre l Etat et la Région A partir des documents existants (CPE/R, PRDF, ), des concertations (COREF), des manifestations (salons, colloques, ), des moyens humains et financiers mobilisés, nous faisons état ici des différents niveaux de partenariat Etat/Région : stratégie commune déclarée, partage d initiatives complémentaires, simple participation, coexistence ou concurrence, etc. L objet de ce paragraphe est de rendre compte de la complexité introduite par les multiples formes des partenariats régionaux qui s exercent différemment selon les catégories observées et qui surtout ne sont pas vécus (énoncés) de la même façon selon la place occupée par chacun (les élus, les techniciens, les opérateurs, ) 1.2. Initiatives concrètes en matière de FOAD Si des intentions existent et si des moyens sont alloués pour la mise en œuvre de FOAD, il est nécessaire d analyser le niveau d implication des deux instances publiques, leur réelles initiatives (communes ou distinctes) dans cette mise en œuvre. Ces distinctions permettent d évaluer les niveaux de structuration d un véritable programme (local ou régional) qui soit autre chose que l addition d opérations isolées sur un même territoire. 1.3. Équipements publics et choix techniques Au cours de ces dernières années, les instances publiques ont été amenées à financer des équipements conséquents (portails, plateformes, matériels de visioconférence, cybercentres, outre les parcs informatiques et les réseaux techniques) en matière de diffusion d information et de formations à distance. On a vu ainsi, par exemple, les Conseils régionaux et l Etat en région prendre à leur charge l installation d outils de téléformation communs à plusieurs opérateurs et prendre également la décision de - sinon définir des normes tout du moins orienter fortement les décisions en matière d équipement. C est le résultat de ces choix qu il importe de montrer aujourd hui parce que l évolution des technologies et la plus grande maîtrise de ceux qui les utilisent peuvent ré-interroger les positions des pouvoirs publics. 1.4. Professionnalisation des acteurs Pour garantir qu une politique publique de développement de la FOAD soit compréhensible par les acteurs impliqués (agents du service public, organismes de formation, OPCA, branches professionnelles, ) il est nécessaire que celle-ci soit accompagnée par un programme de professionnalisation de ces acteurs. Nous essayons dans ce paragraphe de qualifier les initiatives qui sont prises (ou non) dans ce sens. Cependant il convient d observer également les opérations qui ne relèvent pas d un programme bien identifié mais qui, soit par récurrence (forums annuels, salons divers, ), soit par incitation (circulaires, mesures financières, ) contribuent à terme à la professionnalisation des acteurs concernés. 1.5. Expérimentation et «vraie grandeur» Page 1
Depuis plus de dix ans de nombreuses expérimentations de FOAD ont été entreprises à l initiative ou avec le soutien des donneurs d ordre public. Cependant le passage à la généralisation de ces expérimentations et leur inscription dans les dispositifs de droit commun sont, soit très récents, soit non encore réalisés. Le passage effectif à une généralisation est d autant plus important à observer qu il devrait normalement s accompagner d un «désengagement» partiel de la puissance publique ou tout du moins d une redistribution des moyens alloués. Cela nécessite pour les dispositifs d être arrivés à un niveau de maturation rarement observable aujourd hui en France. On étudiera donc le rapport expérimentation/généralisation de la région concernée, en tentant d apprécier dans l existant le «réalisme» dont font preuve les décideurs concernés pour passer du «laboratoire» à la «fabrique». 1.6. Évaluation quantitative Un des autres indices du degré de «maturation» atteint par un dispositif de FOAD c est la capacité qu ont ses concepteurs à se doter d outils de mesure. Aujourd hui la mesure qualitative de ces dispositifs (plus-value par rapport aux systèmes traditionnels) est très rare (voire inexistante) à l échelle d un territoire. Mais rares également sont les outils quantitatifs de mesure des flux et des moyens financiers engagés. Page 2
2. La part prise en région par les réseaux nationaux de formation 2.1. La part des réseaux sous tutelle publique Les trois grands réseaux AFPA, CFPPA et GRETA affichent au niveau national un certain nombre d orientations et de mesures concrètes pour le développement de nouvelles modalités de formation. Des dispositifs expérimentaux (PRIMO, GRETANET, TFS, etc ) conçus au niveau national s intègrent plus ou moins dans le fonctionnement des structures locales. On essaiera de préciser la place prise par ces dispositifs dans le paysage régional et leur éventuelle ouverture à d autres initiatives locales hors réseaux. 2.2. La part des réseaux consulaires et des fédérations professionnelles Les lieux de décision (et les moyens) des instances consulaires se situent davantage au niveau local que régional ou national. Donc, les dispositifs que les chambres peuvent mettre en place ne sont pas forcément significatifs de ce qui se développe sur l ensemble de leur réseau. Cependant, leurs assemblées permanentes contribuent de plus en plus à faire connaître les innovations conçues ici et là dans le réseau et influent sur certaines orientations afin qu elles se généralisent. Il est donc intéressant de noter le développement de dispositifs de FOAD consulaires quand ils atteignent un niveau local significatif. Du côté des fédérations professionnelles, ce sont plutôt les instances nationales qui lancent des initiatives reprises plus ou moins au niveau régional et local. Comme ces initiatives font souvent l objet de soutien des pouvoirs publics, il est également intéressant de rendre «visibles» les applications concrètes des dispositifs de branches. Page 3
3. Les instances paritaires 3.1. Liens entre partenaires sociaux et pouvoirs publics La capacité actuelle des partenaires sociaux à intervenir sur les questions de formation dans les régions est en évolution mais reste néanmoins peu lisible, plus pour des questions de moyens disponibles que par manque de dialogue. L ancrage territorial de la FOAD augmente les difficultés de la représentation de ces partenaires au sein d équipe de décision ou de consultation au point qu il arrive de plus en plus fréquemment que les instances publiques territoriales se tournent vers de nouveaux interlocuteurs (les groupements d entreprises notamment, voire les dirigeants eux-mêmes). Donc, les initiatives de FOAD issues de concertations régionales entre pouvoirs publics et partenaires sociaux sont trop rares pour ne pas devoir les signaler lorsqu elles existent. 3.2. Initiatives propres des OPCA Plusieurs OPCA de branche (agriculture, santé, propreté, etc.) se sont lancés au niveau national dans des programmes visant à sensibiliser davantage leurs adhérents à la formation et visant à mieux en organiser l accès. Les déclinaisons régionales de ces programmes sont plus ou moins importantes en fonction de l implantation locale de l OPCA concerné. Les initiatives des OPCA régionaux interprofessionnels, logiquement, partent davantage du local tout en pouvant rayonner sur plusieurs régions (exemple : AGEFOS). Page 4
4. L expertise régionale en FOAD 4.1. Type de structures les plus impliquées La nature de l expertise en FOAD dans une région peut être considérée comme le troisième point d appréciation (avec le fonctionnement en «vrai grandeur» et les outils de mesure) du degré de maturation des dispositifs existants. Il est important d observer par exemple comment les organismes technique publics (CARIF, OREF, ARD ). s approprient cette expertise ou, par défaut, à qui les donneurs d ordre confient cette expertise (ex : expertise extérieure à la Région, expertise exercée par un cabinet ou une association, expertise constituée par une compétence collective au sein d une commission technique, un G.I.P., ) 4.2. Nature des expertises En fonction de la manière dont ont commencé à se structurer les dispositifs FOAD dans les régions, on a vu se constituer des types d expertise par domaine (sur les technologies, sur l ingénierie pédagogique, sur le juridique). Pensant que la mise en cohérence de ces expertises «éclatées» s imposera petit à petit aux décideurs locaux, pour des questions d efficacité et de lisibilité, nous tenterons de faire le point sur l évolution de la région concernée vers une expertise générale associant le développement des NTIC et celui de la FOAD. 4.3. Place de l expertise dans les dispositifs La place de l expertise dans les dispositifs de FOAD et le moment où cette expertise est sollicitée sont révélateurs de la volonté des acteurs à garder la maîtrise de ce qu ils mettent en œuvre - expertise accompagnant le fonctionnement des dispositifs - expertise ponctuelle sollicitée lors des diagnostics (phase initiale) ou des évaluations (phase intermédiaire ou finale). Page 5
5. Exemple(s) de FOAD significatives Dans plusieurs régions on peut observer des pratiques de FOAD anciennes et durables, mais qui ne sont pas pour autant représentatives de ce qu on peut observer par ailleurs à l échelle régionale et ne peuvent donc être décrites dans les rubriques précédentes. Cependant elles ont acquis suffisamment de «notoriété» pour faire partie du «paysage» de la FOAD sur leur territoire et ainsi avoir leur place dans un état des lieux de la région observée. Page 6
6. Annexes - Références, bibliographie, adresses - Carte de la région Page 7
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