MÉDECINS DU MONDE RAPPORT MORAL

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1 MÉDECINS DU MONDE RAPPORT MORAL 2009

2 Sommaire // 03 Notre projet > Accédez à la page. // en chiffres > Accédez à la page. // 14 Les programmes internationaux > Accédez à la page. 16 Planisphère > Accédez à la page. 22 Afrique > Accédez à la page. 32 Amérique latine > Accédez à la page. 42 Asie > Accédez à la page. 52 Europe de l Est > Accédez à la page. 60 Proche- et Moyen-Orient > Accédez à la page. 69 Perspectives missions > Accédez à la page. // 70 Réseau international > Accédez à la page. // 94 Projets transversaux > Accédez à la page. // 104 Les missions en France > Accédez à la page. // 122 Notre mobilisation > Accédez à la page. // 135 Délégations régionales > Accédez à la page. // 151 Notre organisation > Accédez à la page. // 162 Glossaire > Accédez à la page. // 166 Remerciements > Accédez à la page.

3 MEDECINS DU MONDE NOTRE Projet EDGAR MORIN «Le siècle est marqué par le dépérissement des solidarités de personne à personne et le développement des solidarités d administration à catégorie sociale.» 3

4 4 Mayotte Jobard/MdM/Sipa

5 MÉDECINS DU MONDE NOTRE PROJET Médecins du Monde entre dans sa trentième année. C est certainement l âge de la maturité, c est aussi celui d un militantisme assumé. Toujours en lien avec la réalité du terrain, nous avons su nous adapter et bâtir une organisation indépendante. C est au regard d une première année de présidence, mais riche de cette histoire, que l'on peut dresser un premier bilan de DR / AFP EN FRANCE ET EN EUROPE, RÉSISTER ET INNOVER» Dr OLIVIER BERNARD PRÉSIDENT DE MÉDECINS DU MONDE FRANCE Plusieurs évolutions ont marqué cette année : Le durcissement des approches sécuritaires vis-à-vis des populations que Médecins du Monde soutient, dans un contexte de crise économique qui touche en premier lieu les plus pauvres et les plus exclus. Malgré des plans successifs, la question du logement des plus précaires n est toujours pas abordée de manière concrète. Nos équipes sont confrontées au quotidien à l absence de solution d hébergement adapté pour les personnes que nous accompagnons sur nos programmes de soins. Une profonde modification de l offre de soins, avec sans doute des avancées, comme une place accrue des représentants des collectivités territoriales dans la gestion, mais aussi une logique économique qui prévaut, avec la mise en place de la tarification à l activité dans les hôpitaux, les déremboursements et le développement des franchises médicales. Aucune avancée notable sur les questions d accès aux soins pour les populations que nous prenons en charge. Sur les dispositifs de la loi de 1999 : CMU, AME, Pass à l exception des avancées sur la domiciliation, grâce notamment à MdM, on assiste à une régression. La mise en œuvre d une politique sécuritaire visant les acteurs de la solidarité en France eux-mêmes : Médecins du Monde, après avoir protégé une centaine de personnes rroms installées Quai de Saint-Ouen, dans la région parisienne, a été assigné en justice en juin 2009 pour occupation illégale d un terrain de l État. La justice a reconnu le bien-fondé de notre action humanitaire et tranché en faveur de la protection des personnes.

6 6 MÉDECINS DU MONDE A SU S ADAPTER À CETTE ÉVOLUTION DES BESOINS En résistant tout d abord. Nous avons décidé de : maintenir des centres d accueil, de soins et d orientations (Caso) dans 22 villes en France pour soigner et témoigner de la réalité des entraves à l accès aux soins ; poursuivre des actions mobiles qui nous permettent de soigner et de rendre compte de la réalité de l extrême exclusion (missions auprès des personnes SDF, auprès des Rroms, auprès des personnes se prostituant) ; dénoncer la maltraitance que notre société inflige aux populations rroms et la politique exclusivement répressive de l État à l encontre des migrants, à Calais, Paris ou Mayotte ; intégrer le collectif Délinquants solidaires, pour témoigner de notre capacité et de notre détermination à refuser l amalgame fait entre trafic organisé et devoir de solidarité. En innovant ensuite. Nos projets auprès des personnes se prostituant se sont adaptés aux évolutions inquiétantes du cadre de la loi de sécurité intérieure. C est l exemple des projets mobiles Funambus, à Nantes, ou Lotus Bus, à Paris, qui vont à leur rencontre. Face à l impasse dans laquelle se trouvent les patients psychotiques vivant à la rue et le triangle infernal prisonrue-hôpital, nous avons su, à Marseille, Strasbourg et Paris, aborder les questions de la santé mentale et de la précarité en mettant en place des programmes adaptés. Pour faire face à l épidémie de VIH et d hépatite C, MdM poursuit le développement d initiatives innovantes, en matière de dépistage pour les plus précaires et de réduction des risques pour les usagers de drogues. Ainsi, dans une logique préventive, MdM a mis en place un programme d éducation aux risques liés à l injection. En Guyane, la mise en place de tests de dépistage rapides était devenue une nécessité tant la prévalence du VIH est importante et notamment auprès des personnes migrantes. À Mayotte, l accès aux soins pour les enfants migrants de l intérieur de l archipel des Comores étant quasi impossible, nous mettons en place un programme d accès aux soins et de plaidoyer en direction de cette population. Par ailleurs, MdM continue de créer du lien entre praticiens, chercheurs et humanitaires en développant des diplômes universitaires consacrés à la santé et la précarité. Enfin, il faut saluer le travail accompli par la mission parrainage des enfants hospitalisés et remercier sa responsable qui a su très tôt nous alerter sur la situation des enfants isolés dans les services hospitaliers. DES MISSIONS INTERNATIONALES DYNAMIQUES NOTRE INDÉPENDANCE DOIT SE RENFORCER Une grande confusion continue de régner sur le terrain où défilent de plus en plus d intervenants qui, à côté, avec, ou en amont des ONG se disent «acteurs de l humanitaire» Des militaires qui interviennent dans les gestions de crise, des sociétés de protection privées, comme en Irak ou en Afghanistan, chargées de la reconstruction, sans oublier bien sûr les États qui acheminent directement de l aide ou envoient des dispositifs civils sur les terrains de crise et qui sont parfois les bailleurs principaux, voire exclusifs, de certaines ONG. Si les motivations respectives de ces acteurs n ont souvent rien d humanitaire, sur le terrain elles sont souvent perçues et assimilées comme telles. Pour nos équipes, dans les zones de conflit, le travail n en est que plus complexe et l accès aux populations rendu difficile. Notre indépendance vis-à-vis des acteurs étatiques et des agendas politiques, économiques ou militaires, est ici cruciale et mérite d être renforcée pour que nous puissions continuer d agir, notamment en Afghanistan, en Irak, en Colombie ou encore au Darfour/Soudan, en Somalie ou au Pakistan. Dans ce pays, les populations sont les premières victimes des affrontements réguliers entre DÉLIT DE SOLIDARITÉ «Si la solidarité devient un délit, nous demandons à être poursuivis pour ce délit», tel est le slogan constitutif des associations (dont MdM) regroupées au sein de Délinquants solidaires. C est à la suite de la montée des pressions policières à l encontre de bénévoles associatifs ou de professionnels du secteur social et aux dispositions de l article L du Code de l entrée et du séjour des étrangers et de l asile que ce collectif a vu le jour. RROMS MdM remporte le procès contre la préfecture de Seine- Saint-Denis en juillet 2009 : le tribunal de Bobigny déboute le préfet dans sa plainte à l encontre de Médecins du Monde. La justice ne soutient donc pas l État dans sa demande d expulsion du camp d urgence installé à Saint-Denis par MdM pour des familles rroms à la rue. La justice reconnaît ainsi la situation d urgence humanitaire dans laquelle se trouvent les Rroms d Île-de-France, situation que n a cessé de dénoncer Médecins du Monde.

7 MÉDECINS DU MONDE GAZA L opération «Plomb durci», menée par l armée israélienne du 27 décembre au 18 janvier 2009 dans la Bande de Gaza, a eu de graves répercussions sur le système de santé : 16 professionnels de santé figurent parmi les victimes ; 185 hôpitaux, 41 centres de santé et 29 ambulances ont été endommagés. Cet épisode de guerre est venu aggraver une situation humanitaire déjà très tendue du fait du blocus que subit la population gazaouie, la plus dense au monde. DARFOUR À la suite du mandat d arrêt émis par la CPI à l encontre du président soudanais, Omar el-béchir, pour crimes de guerre et crimes contre l humanité au Darfour, les autorités soudanaises ont décidé d expulser une dizaine d ONG. Bien que non visé par cette mesure, MdM reste très préoccupé par les conséquences d un retrait massif des acteurs humanitaires pour les populations civiles du Darfour, dont les besoins, notamment en matière de santé, restent entiers. On compte 2,7 millions de personnes très dépendantes de l aide humanitaire. les forces armées du gouvernement et l insurrection menée par les talibans provoquant des déplacements massifs de population, estimés à 2 millions de personnes. En d autres termes, sans refuser le dialogue avec les acteurs étatiques, économiques ou avec les Nations unies, il s agit de résister à toute forme de subordination à leurs agendas respectifs souvent éloignés des besoins des populations. Le 12 janvier dernier, Haïti était touché par un violent séisme faisant plus de morts, personnes déplacées et 1,1 million de personnes sans abri. Comme d autres ONG, MdM a rapidement apporté des secours en équipes, matériel médical (plus de 30 tonnes) et médicaments essentiels permettant la mise en place d activités médico-chirurgicales d appui psychologique. Tout cela a bien entendu été possible grâce à l implantation de MdM dans ce pays depuis plus d une quinzaine d années à Port-au-Prince, mais également dans le département de la Grand Anse, et ce en partenariat avec des acteurs locaux. Cette approche communautaire développée par l association et ses partenaires aura permis de rapidement et efficacement porter secours aux populations affectées en lien et coordination avec les autorités locales et les autres ONG. L association continuera d apporter son soutien pendant de nombreuses années à la réhabilitation du système de soins dans le pays. DES ENJEUX PRIORITAIRES Le premier sujet touche à la mortalité maternelle et infantile et notre volonté d agir en faveur des femmes et des enfants en soutenant les systèmes de santé dans les pays les plus vulnérables. Il s agit également de renforcer le plaidoyer pour une meilleure accessibilité financière aux soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Un effort continuera également à être porté sur les conséquences médicales et sociales des violences et des discriminations liées au genre, comme c est le cas actuellement en République démocratique du Congo. Ce défi concerne les pays en guerre, mais aussi l accès à des soins adaptés aux femmes vivant dans les bidonvilles et les quartiers pauvres en Amérique latine, en Asie ou en Afrique. En matière de sida, l épidémie n est pas finie. Malgré de réelles avancées en matière de lutte contre la pandémie, les risques de transmission de la maladie chez les populations vulnérables doivent être combattus, notamment chez les migrants, les travailleurs du sexe, les usagers de drogues (Afghanistan, Chine) et les efforts de prévention et de soin accrus via le dépistage (test rapide), le traitement thérapeutique (accès gratuit aux antirétroviraux, ARV) et le soutien à nos partenaires de santé. D autre part, MdM s est investi dans l amélioration de l accès aux ARV de façon décentralisée, dans les dispensaires ruraux, au plus proche des communautés touchées, comme au Zimbabwe, en Tanzanie ou en Birmanie, et souhaite poursuivre cet effort. La question de la santé et l environnement est un dossier en devenir. Et l échec du sommet de Copenhague n a rien de rassurant. À Madagascar aujourd hui, et peut-être ailleurs demain, des projets communautaires sont initiés concernant la prévention des désastres naturels et de leur impact sur la santé. Mais aussi en s inspirant de notre expérience en France sur la question de l intoxication au plomb chez l enfant par exemple. La manière dont nos sociétés européennes abordent la question de la migration en ce début de XXI e siècle restera probablement, au regard de l Histoire, une tragédie. Comment comprendre les silences face aux renvois vers leur pays en guerre de jeunes Afghans venus chercher refuge en Europe et qui, confrontés à une gestion des flux migratoires exclusivement répressive, se retrouvent dans la plus grande précarité à survivre dans des taudis, sur les plages de la Manche ou, dans les squares publics de Paris ou d autres villes de France? Nous, acteurs humanitaires de terrain, présents ici en Europe au- 7

8 8 près des plus précaires, des marginaux et des sans-droits, et nous, soignants présents là-bas dans les pays d origine, constatons jour après jour combien l état de santé de ces personnes est précaire. Être au plus proche d elles, apporter des soins physiques et psychiques, soutenir les associations du Sud impliquées sur cette question et témoigner de cette effroyable inhumanité, tel est très certainement un des objectifs prioritaires pour notre association dans les années à venir. Dans le domaine de l adoption internationale, MdM continue d être un acteur incontournable et reconnu, même s il convient régulièrement d analyser les évolutions contextuelles telles que celles rencontrées au Vietnam ou en Haïti. DÉVELOPPER DES PARTENARIATS DURABLES ET PLUS ÉQUILIBRÉS À défaut de neutralité, c est probablement dans l impartialité de l analyse des besoins et des réponses que se situe la spécificité d une ONG humanitaire et médicale comme MdM. Sans naïveté au regard des agendas internationaux ou nationaux, notre place réside plus que jamais dans la proximité avec les populations les plus précaires. Ainsi, nous devons continuer à développer des réseaux et à travailler en partenariat, localement et régionalement, pour une approche plus ancrée dans les réalités culturelles. Le partenariat ici et làbas avec des représentants des patients et avec des ONG locales est l une des pistes pour tendre vers un humanitaire plus équilibré et vers cette nécessaire interdépendance dans un monde complexe et globalisé. NOTRE FONCTIONNEMENT Après vingt-cinq années au sein de MdM, dont dix-sept comme directeur général à l action humanitaire, le Dr Michel Brugière a quitté l association pour une retraite que nous lui souhaitons heureuse et militante. C est l occasion une nouvelle fois de le remercier pour avoir su nous guider et nous accompagner durant toutes ces années. Son successeur devra nous aider à affronter les profondes modifications à venir des contextes d intervention et de la place de l action humanitaire, tout en maintenant cette dimension bénévole et militante de notre association. Médecins du Monde c est aujourd hui un réseau de 15 délégations régionales grâce auxquelles le travail au plus près des bénéficiaires est possible. Cette année, et dans la suite des engagements pris précédemment, nous avons poursuivi l appui à ces délégations. Cette structuration était devenue nécessaire en raison de l approche régionale des politiques de santé, mais aussi dans un souhait d assurer une meilleure cohérence de nos actions au regard des besoins locaux. Conscients que la question de l accès aux soins des migrants en Europe se joue à Bruxelles, nous nous structurons également peu à peu à l échelle européenne en termes d actions, de soins et de témoignages, à travers le réseau international de MdM. Les publications du second rapport de l Observatoire européen de l accès aux soins et du rapport Huma sur la législation d accès aux soins des sans-papiers et demandeurs d asile dans 10 pays de l Union européenne en sont une parfaite illustration. Cela démontre une nouvelle fois la pertinence de notre développement international et la nécessité pour MdM de renforcer le développement de ses délégations et bureaux afin d accroître ses capacités opérationnelles et sa cohérence en termes de prise de parole sera l anniversaire des 30 ans de Médecins du Monde. Le temps de faire le point sur l histoire et l évolution d une association toujours militante grâce à tous les acteurs qui participent à ses actions, qu ils soient bénévoles, volontaires sur le terrain, salariés, associatifs ou donateurs. Ce sera l occasion surtout de se projeter avec lucidité et conviction dans l avenir, ici et là-bas. RAPPORT HUMA L enquête portant sur les législations européennes confirme que le droit à la santé n est pas garanti dans l UE. Dans aucun pays les sans-papiers ne bénéficient du «plus haut niveau possible de soins physiques et mentaux», comme cela est exigé par les textes internationaux de protection des droits de l homme.

9 Pakistan Lâm Duc Hiên

10 EN CHIFFRES RÉSEAU INTERNATIONAL RESSOURCES HUMAINES* RESSOURCES MDM FRANCE 152 programmes internationaux dans 64 pays 210 projets nationaux dans 14 pays 14 associations du réseau Allemagne Argentine Belgique Canada Espagne France Grèce Italie Japon Pays-Bas Portugal Royaume-Uni Suède Suisse 284 salariés RÉPARTITION 179 salariés au siège 37 salariés terrain 12 salariés dans les délégations régionales 56 salariés sur les missions France 219 départs d'expatriés 134 expatriés** 367 départs pour des missions exploratoires et d'appui technique salariés nationaux sur les missions DÉPENSES 76,64 % missions sociales 16,73 % recherche de fonds 6,63 % fonctionnement RESSOURCES 58,64 % générosité du public 34,98 % subventions publiques 4,72 % subventions et autres fonds privés 1,66 % autres * Les données salariales sont indiquées en équivalent temps plein (ETP) ** Nombre d expatriés au 31 décembre 2009

11 BUDGET MDM FRANCE 57,3 M EN FRANCE PROGRAMMES INTERNATIONAUX Afrique Amérique latine Asie et Asie centrale Europe de L Est Proche- et Moyen-Orient bénévoles patients accueillis dans les 21 Caso consultations médicales consultations dentaires consultations sociales 104 programmes dans 29 villes personnes ciblées personnes qui pourraient recourir aux services délivrés par MdM bénéficiaires personnes ayant bénéficié d'un ou de plusieurs services délivrés par MdM consultations médicales effectuées personnes sous ARV 75 missions 47 pays RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES PROGRAMMES Afrique 34 Afrique 11 Amérique latine 16 Asie et Asie centrale 5 Europe de l Est 9 Proche- et Moyen-Orient Amérique latine Asie et Asie centrale Europe de L Est Maghreb + Moyen-Orient Projets transversaux RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES DÉPENSES DES PROGRAMMES INTERNATIONAUX 51 % Afrique 12 % Amérique latine 18 % Asie et Asie centrale 3 % Europe de l Est 11 % Maghreb et Moyen-Orient 5% Projets transversaux Adoption, Opération Sourire, missions exploratoires

12 12 RESSOURCES HUMAINES PRIORITÉS AUX SALARIÉS NATIONAUX ET HARMONISATION DES POLITIQUES MÉDICALES ET SOCIALES SUR NOS TERRAINS EN a été une année marquée par un renforcement de notre politique de ressources humaines à l international et tout particulièrement à destination de nos salariés nationaux en poste à travers le monde. Nos efforts se sont dans un premier temps concentrés sur la finalisation de la mise en place d une politique commune de rémunération pour nos équipes nationales, ainsi que sur la mise à jour des outils de gestion et de management. Cette étape préliminaire était indispensable afin de pouvoir dans un second temps poursuivre notre chemin vers une politique de ressources humaines plus globale, permettant une gestion des individus et des parcours fondée sur les compétences, au-delà des questions de statuts et de nationalités. LE PARCOURS DES CADRES NATIONAUX De la même façon que nous construisons des parcours professionnels au sein de Médecins du Monde avec nos ressources humaines expatriées, il est indispensable que nous soyons en capacité de travailler avec les cadres nationaux à la construction de leur parcours professionnel au sein de l association, que ce soit dans leur propre pays ou bien à l étranger, en tant qu expatrié. Pour cela, la formation et la sensibilisation des coordinateurs aux questions de suivi individuel, de gestion des compétences, de mobilité, de formation, sont essentielles. La valorisation des parcours a été et reste un enjeu majeur pour l association. UNE POLITIQUE MÉDICALE ET SOCIALE Dans chaque pays, nos missions disposent à ce jour d une couverture médicale couvrant les salariés nationaux des projets. Il peut s agir de systèmes de prise en charge différents d un pays à l autre en fonction de l offre disponible (système public de santé, compagnie d assurance privée, mécanisme interne à MdM). Nous souhaitons aller plus loin et proposer une politique médicale et sociale Médecins du Monde, harmonisée d une mission à l autre dans ses orientations, valeurs et grands principes. Une étude qualitative et quantitative des politiques actuellement en place sur les missions a été réalisée, afin de nous donner un état des lieux précis de la réalité des prises en charge. Les résultats de cette étude vont nous permettre de définir un minimum commun en matière de prise en charge médicale et sociale devant être assuré à chaque salarié national travaillant avec MdM et ce indépendamment du pays dans lequel il agit.

13 Libéria Georges Gobet/AFP

14 14 LES PROGRAMMES INTERNA- TIONAUX

15 MÉDECINS DU MONDE Sommaire 16 Planisphère > Accédez à la page. 22 Afrique > Accédez à la page. 32 Amérique latine > Accédez à la page. 42 Asie > Accédez à la page. 52 Europe de l Est > Accédez à la page. 60 Proche- et Moyen-Orient > Accédez à la page. 69 Perspectives missions > Accédez à la page.

16 16 CARTE PROGRAMME INTERNATIONAUX Algérie Mexique Guatemala Nicaragua Haïti Mali Niger Tchad Sénégal Burkina Faso Guinée Liberia Colombie Pérou PROGRAMME D'URGENCE ET DE LONG TERME PROGRAMME DE LONG TERME PROGRAMME D'URGENCE

17 Russie Serbie Roumanie Bulgarie Moldavie Turquie Afghanistan Liban Irak Syrie Territoires palestiniens Égypte Chine Népal Birmanie Yémen Érythrée Pakistan Inde Vietnam Cambodge Soudan Éthiopie Somalie Rwanda Rép. dém. du Congo Tanzanie Indonésie Angola Madagascar Zimbabwe

18 18 PROGRAMMES INTERNATIONAUX À l international, MdM travaille sur presque tous les continents, dans des contextes variés et sur des thématiques multiples. Nous verrons dans un premier temps les types de contextes dans lesquels nous sommes intervenus en 2009, et dans un second temps les thématiques. LES CONTEXTES D INTERVENTION Nous intervenons dans 5 types de contextes : zones fragiles, zones de violences internes, zones de conflit armé, zone de catastrophe naturelle et zones stabilisées. ZONES FRAGILES OU DE VIOLENCES INTERNES (67,9 % du budget) La majorité des programmes de MdM (et la majorité du budget) se situent dans ces zones du globe. La qualification de zone fragile renvoie à la notion de gouvernance fragile. Les structures gouvernementales et les institutions de ces pays donnent des résultats sérieusement inadéquats quant à leurs activités et à leurs fonctions, par rapport au rôle présumé de l État envers ses citoyens (santé notamment). Dans ces pays, les capitales sont souvent moins «fragiles» que les zones rurales, c est pourquoi nous utilisons le terme de zone fragile et non celui de pays fragile. Ces situations sont souvent liées à des violences internes. Les violences internes se caractérisent par des actes de révolte et de violence émanant de factions plus ou moins organisées contre des autorités ou entre elles. Ces zones se distinguent de celles dites de conflit armé non international, où les actes de révolte ou de violence revêtent une plus grande intensité. C est dans ces zones que nous développons les projets les plus variés. ZONES DE CONFLIT ARMÉ (21,7 % du budget) En 2009, MdM a poursuivi et renforcé ses activités en Somalie, en Éthiopie (région Somali), au Soudan (Darfour), à Gaza (Territoires palestiniens) et en Afghanistan, mais aussi en Colombie, dans la région du Meta, et en Irak ; MdM a ouvert 2 nouveaux programmes auprès de personnes déplacées en raison de conflits armés : au Pakistan, dans la région de North West Frontier, et dans le Nord-Yémen. La majorité des actions sur ces zones visent à donner accès aux soins de premiers secours. Kaboul fait ici exception, avec un programme de réduction des risques (RDR) auprès des usagers de drogues, véritable problème de santé publique dans ce pays qui compte 1,5 million d usagers de drogues, dont la plupart vivent à Kaboul. PROGRAMMES EN AFRIQUE 34 programmes dans 18 pays et 1 région commune à 3 pays : Algérie, Angola, Burkina Faso, Érythrée, Éthiopie, Guinée, Liberia, Madagascar, Mali, Niger, RDC, Rwanda, Sénégal, Somalie, Soudan, Tanzanie, Tchad, Zimbabwe PROGRAMMES EN AMÉRIQUE LATINE 11 programmes dans 6 pays : Colombie, Guatemala, Haïti, Mexique, Nicaragua, Pérou

19 MÉDECINS DU MONDE PROGRAMMES EN ASIE 16 programmes dans 10 pays : Afghanistan, Birmanie, Cambodge, Chine, Inde, Indonésie, Népal, Pakistan, Russie, Vietnam PROGRAMMES EN EUROPE DE L EST 5 programmes dans 4 pays : Bulgarie, Moldavie, Roumanie, Serbie PROGRAMMES AU PROCHE- ET AU MOYEN-ORIENT 9 programmes dans 7 pays : Égypte, Irak, Liban, Syrie, Territoires palestiniens, Turquie, Yémen ZONE DE CATASTROPHE NATU- RELLE (1,9 % du budget) Cette année, MdM a répondu à une seule catastrophe naturelle, le tremblement de terre à Padang, île de Sumatra, en Indonésie ; ce tremblement de 7,9 sur l échelle de Richter survenu en zone habitée a fait officiellement morts et a affecté 1,2 million de personnes. 50 % des centres de santé et 85 % des postes de maternité de la zone ne pouvaient plus assurer leurs missions consultations de médecine générale et près de 800 de santé mentale ont été réalisées par les équipes mobiles en un mois. 4 centres de santé ont pu fonctionner de nouveau grâce à nos actions. En début d année, le programme d urgence cyclones Haïti a fermé ; il faisait suite aux passages, en 2008, de Gustav, Hanna et Ike, trois cyclones successifs qui ont fait 793 morts, dont plus de la moitié sur la ville de Gonaïves, 500 disparus et personnes affectées. En cinq mois, les équipes mobiles ont réalisé près de consultations. ZONES STABILISÉES (8,5 % du budget) Ces zones excluent pour nous les précédentes ; nous y travaillons sur des thématiques assez réduites : migrants, usagers de drogues, traite des êtres humains, VIH/sida, santé reproductive et soutien au développement d un partenariat local (Russie-Grand Nord, Roumanie, Bulgarie). 67,9 % du budget de Médecins du Monde est consacré au développement de programmes dans des zones fragiles ou de violences internes 5 PRIORITÉS D ACTION 1. LUTTE CONTRE LES GRANDES ENDÉMIES (VIH/SIDA, PALUDISME ET TUBERCULOSE) (12 % du budget) L essentiel de nos actions dans ce cadre porte sur le VIH/sida, la moitié en Afrique, l autre en Asie. Les activités, bien que variables d un programme à l autre, visent la formation des personnels de santé et des non-soignants, les communications pour un changement de comportement, la distribution de préservatifs, le dépistage du VIH et parfois des hépatites, le soutien psychosocial aux personnes vivant avec le VIH, la prévention de la transmission de la mère à l enfant, les soins avant thérapie antirétrovirale et les traitements antirétroviraux ; le projet VIH/sida du Nord-Kivu (RDC) est même impliqué dans la sécurité transfusionnelle. Tous ces projets sont orientés vers l ensemble des personnes touchées par le virus, sauf un qui ne cible que les populations les plus à risques comme les personnes se prostituant (hommes et femmes) et les usagers de drogues (Birmanie-Yangoon). En tout, plus de personnes ont bénéficié cette année d un traitement antirétroviral. 2. ACCÈS AUX SOINS Pour la population générale (50,5 % du budget) Ces programmes ont pour objectif le renforcement de l accès aux soins de base, ils incluent les personnes affectées par les épidémies. C est la thématique la plus développée sur les terrains de conflit armé et sur les zones fragiles ou de violences internes. Ce renforcement peut passer, selon les programmes, par la for- 19

20 20 mation (Liberia, Birmanie-delta de l Irrawadi, Yémen, Niger ), la construction ou la réhabilitation d infrastructures (RDC, Liberia, Somalie ), l organisation de systèmes de soins (Liberia, RDC ), l approvisionnement en médicaments et en matériel médical (presque toujours), le partenariat institutionnel ou avec d autres acteurs (toujours) ; MdM fournit assez peu d aide directe (consultations par des équipes MdM) sauf dans les premières semaines ou les premiers mois suivant une catastrophe naturelle (tremblement de terre Padang, Cyclones Gonaïves), ou dans des situations d urgence complexes (Colombie, Pakistan-NWFP ) Dans le Tanganyika (RDC), lors de la flambée épidémique de l année 2009, cas de choléra ont été pris en charge à Kalémie, avec un taux de létalité de 0,78 %, ce qui est tout à fait correct en termes de résultat. Pour les femmes enceintes et les enfants (6,2 % du budget) En 2009, cette population a été spécifiquement ciblée par 9 programmes, en Érythrée, au Niger, au Tchad, au Mali, au Népal, en Inde, au Pérou, au Nicaragua et en Bulgarie. Ces programmes développent les consultations pré et postnatales, l assistance à l accouchement, les soins de base pour les enfants de moins de 5 ans, l éducation à la santé, et travaillent parfois sur l organisation de systèmes de soins, comme en Haïti. Dans ce pays, le projet pilote d accessibilité financière pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans vient de montrer son efficacité en multipliant par 3 le nombre de consultations. 2 de ces programmes touchent particulièrement les femmes atteintes de fistules vésico-vaginales, complications invalidantes d accouchements mal ou non assistés et de grossesses précoces (Tchad, Mali). Pour les personnes vivant dans la rue (4,7 % du budget) Kinshasa et Le Caire sont les deux grandes villes dans lesquelles nous continuons à développer ce type de programme en partenariat avec des ONG locales. Pour les personnes détenues (1,4 % du budget) Madagascar et la Guinée sont les deux seuls pays où ces activités se poursuivent. À Madagascar, le programme contribue à l humanisation des prisons du gouvernement malgache. 3. PRISE EN CHARGE Des violences liées au genre (7 % du budget) En 2009, 7 programmes ont évolué sous cette thématique au Nicaragua, au Guatemala, à Haïti, en RDC (Nord-Kivu), au Pakistan, en Algérie et en Moldavie. La prise en charge est le plus souvent pluridisciplinaire et ces programmes, pour la plupart, ne se contentent pas d une prise en charge médicale mais vont au-delà, dans l optique de limiter ces violences. Tous ces projets ont des volets formation. Soins spécialisés (chirurgie, santé mentale, nutrition ) (6,8 % du budget) Des projets d interventions chirurgicales programmées ont continué à Madagascar et dans les Territoires palestiniens (Gaza), mais aussi au Cambodge, en Mongolie, au Bénin, au Mali, au Niger et au Tchad dans le cadre de l Opération Sourire. Par ailleurs, MdM a déclenché une action d urgence chirurgicale à Madagascar au moment de la crise sociopolitique du début d année. En effet, les événements avaient entraîné un afflux de blessés par balle et par des mouvements de foule. Si bon nombre de programmes ont des volets santé mentale, trois y sont consacrés et se trouvent au Moyen-Orient : Irak-Kerbala, Territoires palestiniens-naplouse et Liban-camps palestiniens. Ils comportent tous un volet formation. Quant à la nutrition, elle est le plus souvent intégrée à des projets plus larges d accès aux soins de base. 4. RÉDUCTION DES RISQUES EN SANTÉ Liés aux conséquences des déplacements (réfugiés, déplacés, migrants) (0,7 % du budget) VIOLENCES LIÉES AU GENRE Elles se manifestent par le fait de croyances, de traditions, de comportements ou d attitudes dommageables envers les individus en fonction de leur sexe. Il peut s agir de violences physiques, sexuelles, morales et psychologiques, économiques et sociales (accès aux soins, à l éducation) ou de pratiques traditionnelles préjudiciables (mutilation génitale, mariage forcé, avortement sélectif.)

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