Le risque de transmission infectieuse au cabinet dentaire

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le risque de transmission infectieuse au cabinet dentaire"

Transcription

1 Le risque de transmission infectieuse au cabinet dentaire Carlos Madrid Service de Stomatologie et de Médecine Dentaire Policlinique Médicale Universitaire Lausanne

2 Risque de contamination Nombreux et Variables: Diversité des agents infectieux

3 Diversité des agents infectieux Cytomegalovirus HBV HCV HSV 1 et 2 HIV Mycobacterium tuberculosis Staphylocoques Streptocoques

4 Risque de contamination Nombreux et Variables: Diversité des patients: Porteurs asymptomatiques Malades à pathologie non identifiée

5 Risque de contamination Nombreux et Variables: Diversité de l instrumentation

6 Risque de contamination Nombreux et Variables: Diversité des surfaces

7 Les voies de l infection L infection peut être transmise au cabinet dentaire par Contact direct avec du sang, la salive ou le fluide créviculaire Des matériaux dentaires contaminés

8 Les voies de l infection L infection peut être transmise au cabinet dentaire par Contact indirect avec des objets contaminés Instruments, Surfaces de l équipement Surfaces environnantes

9 Les voies de l infection L infection peut être transmise au cabinet dentaire par Contact avec du tissu conjonctival, Nasal Muqueux buccal Avec des gouttelettes contenant des microorganismes issus d une personne infectée et projetés à courte distance

10 Les voies de l infection L infection peut être transmise au cabinet dentaire par Inhalation de micro-organismes aéroportés qui peuvent rester en suspension dans l air longtemps Boylard,Infect Control, 1998

11 Les conditions de l infection Un organisme pathogène de virulence et en nombre suffisants pour causer la maladie Un réservoir ou une source qui permet au pathogène de survivre et se multiplier (sang, salive) Un mode de transmission de la source à l hôte Une porte d entrée Un hôte sensible Greene, Hospitals, 1969

12 La chaîne de l infection

13 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés Sévère ( HBV,HCV,HIV) Rare Du patient au personnel Du personnel au patient De patient à patient C est la transmission patient-personnel qui est la plus fréquente

14 patient famille médecin -dentiste assistante laboratoire hygiéniste

15 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés Du personnel vers le patient: Pas de transmission du HIV documentée depuis 1992 Dernier case report concernant une transmission du HBV du personnel au patient en 1987 Pas de case report pour HCV

16 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés Du personnel vers le patient: Le personnel doit avoir une virémie élevée Être blessé ou présenter une affection qui permet une exposition au sang ou autres liquides biologiques Permettre au sang/liquide biologique d atteindre une plaie du patient, des tissus traumatisés, une muqueuse Toutes les conditions sont nécessaires

17 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés Du patient vers le personnel: Variable selon la prévalence dans la population Variable selon la nature et la fréquence des contacts avec du sang/liquide biologiques du patient à travers des portes d entrées percutanées ou transmuqueuses du personnel Garner, Infect Control Hosp Epidemiol,1996

18 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés Le risque d infection après exposition à un virus hémato ou sialoporté est influencé par La taille de l inoculum La voie d exposition La sensibilité du personnel hôte exposé Chiarello, Seminars in Infect Control, 2001

19 La transmission des pathogènes HBV HDV HCV HIV hémato ou sialoportés

20 La transmission des pathogènes HBV HDV HCV HIV hémato ou sialoportés

21 Virus de l hépatite B C est un risque professionnel reconnu Exposition percutanée ou transmuqueuse Sang/liquide biol d une personne avec hépatite chronique ou aigue à HBV Les personnes sont contaminantes tant que leur antigénémie est positive Beltrami, Clin Microbiol Rev, 2000

22 Virus de l hépatite B Le risque de transmission est lié au status HBeAg du patient source: Pour des personnels exposés à des piqûres d aiguilles souillées avec du sang HBV positif pour HBsAg et HBeAg, le risque: D hépatite clinique: 22 à 31 % De séroconversion: 37 à 62% CDC, Updated recommendation, 2001

23 Virus de l hépatite B Le risque de transmission est lié au status HBeAg du patient source: Pour des personnels exposés à des piqûres d aiguilles souillées avec du sang HBV positif pour HBsAg et négatif pour HBeAg, le risque: D hépatite clinique: 1 à 6 % De séroconversion: 23 à 37% Werner, Ann Int Med,1982

24 Virus de l hépatite B Les blessures percutanées sont la voie de contamination la plus efficace les personnels contaminés sont le plus souvent incapables de se rappeler une blessure potentiellement contaminante Garibaldi, JAMA, 1972 Rosenberg, Surgery, 1973

25 Virus de l hépatite B Dans un tiers des cas de contamination professionnelle reconnue le personnel contaminé par aiguille souillée se rappelait avoir traité un patient à antigénémie positive Callender, Am M J 1982 Chaudhuri,Am M J 1982

26 Virus de l hépatite B Le virus survit environ une semaine dans du sang séché à température ambiante La contamination peut donc survenir par contact avec du sang séché sur de simples abrasions cutanées La capacité de contamination environnementale a été démontrée sur des patients en hémodialyse Bond, Lancet, 1981 Lauer, J Infect Dis, 1979

27 Virus de l hépatite B Depuis le début des années 1980, la vaccination a fait s effondrer la prévalence de la sérologie positive chez les dentistes de 14% en % en 2003 Les taux devraient encore s améliorer avec le départ en retraite des «vieux» séropositifs avant vaccination. Cleveland, JADA,1996 CDC, Updated recommendations, 2003

28 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés HBV HDV HCV HIV Agents non conventionnels Mycobactérium tuberculosis

29 Virus de l hépatite D 4% des patients présentant une infection aigue par HBV ont une co-infection par HDV virus hématoporté défectif requiert la présence d HBV pour se répliquer Les sujets co-infectés ont un pronostic plus sombre La vaccination contre HBV protège Polish Clin Microbiol Rev 1993

30 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés HBV HDV HCV HIV

31 Virus de l hépatite C Ne paraît pas efficacement transmissible par des expositions professionnelles au sang Le taux de séroconversion des personnels exposés accidentellement par voie percurtanée ou autre est faible: Moyenne: 1.8% (0<x<7%) Alter Clin Liver Dis 1997

32 Virus de l hépatite C Pas d études concernant le passage transmuqueux Mais, 2 cas de transmission publiés après éclaboussure de la conjonctive 1 cas de double transmission HIV-HCV après exposition de peau lésée Sartori, Scand J Infect Dis,1993 Ippolito Infect Int Med 1993 Beltrami Am J Infect Control 2003

33 Virus de l hépatite C Données insuffisantes à ce jour pour évaluer le risque professionnel au cabinet dentaire La prévalence de l infection à HCV dans la profession est sensiblement comparable à celle de la population générale ( 1 à 2%) 1 étude visant à déterminer les facteurs de risque a montré que les piqures accidentelles étaient le seul facteur professionnel identifiable. Cooper Infect Control Hosp Epidemiol 1992 Polish Am J Infect Control 1993

34 Virus de l hépatite C Aucune étude sur la transmission personnel dentaire-patient De multiples case reports rapportent la transmission par des chirurgiens lors de procédures invasives Le risque de transmission dans ces conditions serait de 0.17% Duckworth, Commun Dis Public Health,1999 Cody Arch Int Med 2002

35 La transmission des pathogènes hémato ou sialoportés HBV HDV HCV HIV

36 VIH 57 cas de transmission du VIH à des personnels de soins Aucun à des personnels médico-dentaires 6 cas de transmission du VIH d un médecin dentiste atteint du SIDA aux patients Le CDC a surveillé plus de patients traités par 63 médecins-dentistes ou étudiants en médecine dentaire VIH positifs sans identifier de nouveau cas de transmission. Robert Ann Int Med 1995 CDC, MMWR, 1993

37 VIH le risque de séroconversion après piqûre accidentelle par aiguille souillée avec du sang VIH + se situe autour de 0.3% (0.2<x<0.5%) Après exposition d une muqueuse ( nez, bouche) le risque est de 0.1% Le risque par exposition cutanée serait inférieur. Bell Am J Med 1997 Ippolito Infect Int Med 1993

38 VIH Expérimentalement: Une aiguille pleine ou de faible diamètre ( aiguilles dentaires) transfère moins de sang Un lien a été établi avec la quantité de sang transférée Un lien a été établi avec la sévérité du SIDA chez le patient source Cardo, New England J Med 1997

39 Autres Agents Pathogènes Agents non conventionnels : prions Mycobactérium tuberculosis

40 Agents non conventionnels Le prion dans les tissus buccaux: Le prion voyagerait du cerveau à la bouche par dégénérescence neuronale le long de l axe trigéminal. On pense à une probable accumulation de la proteine dans le ganglion trigéminal Expériementalement, on a mis en évidence une infection rétrograde par le prion à partir d une inoculation de la pulpe de hamster Guirroy Ann Neurol 1989 Wells Vet Rec 1998 Ingrosso J Gen Virol 1999

41 Agents non conventionnels Le prion dans les tissus buccaux: L étude de Head en 2003 n a pas permis de retrouver le prion dans la pulpe dentaire de 5 sujets autopsiés après décès par MCJ Le prion était pourtant présent dans les amygdales Head Brit Dent J 2003

42 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: transmission de la Maladie de CJ à la suite de traitements dentaire proposée il y a 20 ans Les études cas/contrôles n ont pas démontré d association entre les soins dentaires et le développement de la maladie Aucune donnée ne conforte la transmission de la maladie au cabinet dentaire Will et Mattews J Neurol Neurosurg Psychiatry 1982 Arakawa Acta Neurol Scand 1991 Porter JADA 2001

43 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: Le département UK de la santé publique a soulevé l hypothèse d un risque potentiel de réemploi des instruments dentaires Par abrasion des amygdales! Le risque serait estimé à 10 X moins que la tonsillectomie risque lui-même inférieur à celui de la chirurgie cérébro-méningée UK department of Health 2003

44 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: Une étude a été conduite pour déterminer la transmissibilité du prion à partir d os bovin déspécifié utilisé en banque d os. L étude conclut à un risque insignifiant Sogal and Tofe J Periodontology 1999

45 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: Une étude de la transmissibilité de la tremblante du mouton par des fraises dentaires Les fraises sont contaminées auprès des tissus gingivaux de souris infectées Les souris saines sont sacrifiées 15 mois après contamination Pas de signes clinique ou histologique de la tremblante Adams et Edgar Br Med J 1978

46 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: Injection intraperitoneale de l agent de la tremblante à des hamsters Infection significative du système trigéminal de la pulpe et de la gencive des animaux Injection directe dans la pulpe: tous les animaux test développent la tremblante Ingrosso J Gen Virol 1999

47 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: Une étude sur l élimination de la masse protéique au cours des procédures de routine de nettoyage des instruments endodontiques Méthode la plus employée: nettoyage manuel Stérilisation: autoclave Ingrosso J Gen Virol 1999

48 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: 98% des instruments testés présentaient une contamination visuelle 100% présentaient une contamination protéique résiduelle en moyenne 5.4 microgr ( 0.5<x<63!) Pour mémoire des résidus protéiques de 50 microgr ont été retrouvés sur des instruments chirurgicaux «stériles» Les auteurs recommandent l usage unique des instruments endodontiques Smith J Hosp Infect 2005

49 Agents non conventionnels Transmission au cabinet dentaire: L OMS n a pas pu se mettre d accord sur une recommandation claire concernant les risques de transmission iatrogène au cours de traitements dentaires importants La destruction du matériel utilisé par incinération est recommandée en cas de contact avec la pulpe chez les sujets à risque Azarpazooh et Leake 2006

50 Autres Agents Pathogènes Agents non conventionnels : prions Mycobactérium tuberculosis

51 Tuberculose: infection aéroportée Danger des sprays ou aérosols des turbines et des détartreurs US 15 des 55 passagers d un avion de ligne ont été contaminés par l air conditionné de l avion lui-même contaminé par la toux d un patient tuberculeux Kenyon New England J Med 1996

52 Tuberculose: infection aéroportée Plusieurs études ont évalué le contenu microbiologique des projections de ces aérosols On ne retrouve pas MT En revanche staphylococcus et streptococcus sont les deux espèces les plus fréquentes Prospero Infect Control Hosp Epidemiol 2003 Maglouth Quint Int 2007

53 Tuberculose: infection aéroportée L air des compresseurs dentaires a été testé en même temps que l eau des mêmes unités dentaires On retrouve une contamination bactérienne dans 23 des 99 prélèvement d air comprimé 100% des unités dentaires avaient une eau contaminée Les auteurs estiment que leurs résultats soutiennent la possibilité d infections opportunistes iatrogènes chez des sujets immunodéprimés. Hubar Jada 2002

54 Conclusions La transmission des infections au cabinet dentaire a considérablement reculé avec l apparition du SIDA dans les années 80 et la prise de conscience qui a suivi Il reste quelques postes «à risques» Des normes adaptées au risque potentiel mais aussi aux moyens des «petites structures»

55 Merci de votre attention

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

HYGIENE EN PRATIQUE DENTAIRE

HYGIENE EN PRATIQUE DENTAIRE HYGIENE EN PRATIQUE DENTAIRE MARS 1997 TABLE DES MATIERES 1. PREFACE 2. CONTAMINATION ET INFECTION, SOURCES ET VOIES DE TRANSMISSION 2.1 Source 2.2 Voies de transmission 2.3 Le patient réceptif 2.4 Micro-organismes

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Prévention des maladies infectieuses transmises par voie sanguine dans le secteur sanitaire

Prévention des maladies infectieuses transmises par voie sanguine dans le secteur sanitaire Prévention des maladies infectieuses transmises par voie sanguine dans le secteur sanitaire Marcel Jost, Brigitte Merz, Carlo Colombo, Patrick Francioli, Christian Ruef, Anne Iten, Josef Jost, Martin Rüegger,

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Plan Objectif de la stérilisation Rappel théorique Niveau d Assurance Stérilité Conséquence Destruction des micro-organismes

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS

KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS KIT (de soins) POUR IMPLANT APORIS Soins et nettoyage d implant Les implants peuvent résister toute une vie De nouvelles dents peuvent représenter une amélioration de

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire La santé bucco-dentaire au cabinet Santé OMS Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire Colloque MPr 14 septembre 2011 Dr J-P Carrel Division de stomatologie, chirurgie orale et radiologie dento-maxillo-faciale

Plus en détail

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT

BACTÉRIE PARTICULE D ARGENT Tissu High-tech BACTÉRIE FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE PARTICULE D ARGENT FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE La partie interne des tissus Medical Style contient des particules d argent à l action biocide

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Situation Agent Schéma posologique*

Situation Agent Schéma posologique* Le besoin d une antibioprophylaxie pour la prévention d une endocardite infectieuse et d une infection hématogène à la suite d une arthroplastie doit être envisagé sur une base individuelle et en collaboration

Plus en détail

Implants dentaires. Informations sur la maintenance implantaire à destination des professionnels dentaires GUIDE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DENTAIRES

Implants dentaires. Informations sur la maintenance implantaire à destination des professionnels dentaires GUIDE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DENTAIRES Implants dentaires Informations sur la maintenance implantaire à destination des professionnels dentaires GUIDE DESTINÉ AUX PROFESSIONNELS DENTAIRES Introduction La réussite d une thérapeutique implantaire

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale Guide Reconnaissance par la SSO du statut de praticien généraliste Le certificat SSO de formation postgrade en médecine dentaire générale

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi.

Brochure Patients. Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Brochure Patients Les implants dentaires : Une solution naturelle et élégante pour retrouver confiance en soi. Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

«Bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux et audits des cabinets dentaires : des peurs à la réalité»

«Bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux et audits des cabinets dentaires : des peurs à la réalité» «Bonnes pratiques de retraitement des dispositifs médicaux et audits des cabinets dentaires : des peurs à la réalité» SSO-Fribourg, jeudi 12 février 2015 Dr Christine Cunier Adjointe du médecin-dentiste

Plus en détail

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire

Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire PRÉVENIR Précautions standard Les précautions «standard» sont décrites dans la circulaire DGS/DH - n 98/249 du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d agents infectieux véhiculés par

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Inscription de l activité : / Type d autorisation : Agrément délivré par la Direction des Services de Santé de la Wilaya

FICHE TECHNIQUE. Inscription de l activité : / Type d autorisation : Agrément délivré par la Direction des Services de Santé de la Wilaya FICHE TECHNIQUE Intitulé du métier ou de l activité : Chirurgie Dentaire Codification NAA : NN8514 Codification ONS : 85.12 Codification Agriculture : / Codification Artisanat : / Codification CNRC : /

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Service de Médecine Dentaire Spécialisée

Service de Médecine Dentaire Spécialisée Clinique Saint-Jean ASBL Service de Médecine Dentaire Spécialisée a santé au cœur de Bruxelles Clinique Saint-Jean Bienvenue Le service de médecine dentaire spécialisée de la clinique Saint-Jean vous souhaite

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Les contre-indications au don de sang

Les contre-indications au don de sang Les contre-indications au don de sang Souvent, les donneurs s interrogent sur les raisons pour lesquelles tout le monde ne peut pas donner son sang. Le don de sang est une démarche d assistance à autrui,

Plus en détail

CAS CLINIQUES. Technologie

CAS CLINIQUES. Technologie CAS CLINIQUES Technologie 1 APPLICATIONS CLINIQUES DE LA TECHNOLOGIE B.LED F.L.A.G. TM for B.LED est un liquide fluorescent révélateur de plaque dentaire. Utilisé en avec la lumière bleue de la pièce à

Plus en détail

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage

Réception du tissus documentation examens sérologiques inspection préparation façonnage Déroulement du processus Tutoplast Don de tissus accord du patient questionnaire au patient (don vivant) questionnaire aux proches du défunt (don mort) prélèvement du tissus sur le patient (ou en pathologie)

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

TITRE : On est tous séropositif!

TITRE : On est tous séropositif! PRÉPARER UNE «SITUATION COMPLEXE DISCIPLINAIRE», SITUATION D APPRENTISSAGE ET/OU D ÉVALUATION TITRE : On est tous séropositif! classe : 3 ème durée : 30 min I - Choisir des objectifs dans les textes officiels.

Plus en détail

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée

L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée L hygiène buccale et dentaire chez la personne âgée Un constat En France Si les Français déclarent user 1,5 6 brosses à 4,4 dents et 22 tubes de dentifrice par an, Journée CCLIN Paris Nord ARELIN NPC 10

Plus en détail

Conseils aux voyageurs

Conseils aux voyageurs Conseils aux voyageurs Informations issues du site du Ministère des Affaires Etrangères en France : http://www.diplomatie.gouv.fr/ Entrée / Séjour : Un visa d entrée est nécessaire pour les ressortissants

Plus en détail

Clinique de chirurgie dentaire (Budapest) Résultat Audit

Clinique de chirurgie dentaire (Budapest) Résultat Audit Clinique de chirurgie dentaire (Budapest) Résultat Audit Cet audit se présente sous forme d affirmations ou d infirmations à des critères simples, qui regroupées par thème, permettent de définir la qualité

Plus en détail

La science derrière Sonicare AirFloss

La science derrière Sonicare AirFloss La science derrière Sonicare AirFloss Table des matières Enlèvement de la plaque 1 Réduction de la gingivite et élimination de la plaque 2-4 Maintien de saines habitudes de brossage 5 Sécurité 6 Préférence

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients?

Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? 5 ème journée des référents en antibiothérapie Précautions standard et complémentaires : quelles mesures pour quels patients? Philippe Berthelot, Unité d hygiène inter hospitalière, Service des Maladies

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France

Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France 1 Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France Rapport du groupe de travail "Transmission du virus de l hépatite virale B aux patients par le personnel de santé" Juin 2003 Président Dominique Valla Membres

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

COMPLEMENT AU RAPPORT GERES SUR LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG ET LE RISQUE DE TRANSMISSION DE SOIGNANT A PATIENT

COMPLEMENT AU RAPPORT GERES SUR LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG ET LE RISQUE DE TRANSMISSION DE SOIGNANT A PATIENT COMPLEMENT AU RAPPORT GERES SUR LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG ET LE RISQUE DE TRANSMISSION DE SOIGNANT A PATIENT Association sans but lucratif déclarée conformément à la loi du 1er juillet 1901 GERES

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS

CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS (1/30pages) CATALOGUE DE PRESTATIONS FORMATION ET CONSEILS ANNEE : 2015 Date de mise à jour : 09/03/2015 1 - Microbiologie des eaux - Microbiologie des aliments Formation technique de Microbiologie HYGIÈNE

Plus en détail

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES

LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES LE CONTRÔLE DU FACTEUR BACTERIEN 3-POUR LE TRAITEMENT DES PARODONTITES Le Diagnostic : Il repose sur l écoute du patient, l examen clinique, le sondage, la radiographie. L inflammation gingivale peut être

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie Passer à l acte en implantologie Modules optionnels est un cycle de formation basé sur des travaux pratiques de chirurgie implantaire, permettant de confirmer les acquis théoriques. À l issue du cursus,

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail

Régime d assurance collective

Régime d assurance collective Régime d assurance collective Assurance vie de base (participation obligatoire) 3 mois de service actif Fin d emploi Montant assuré (arrondi au multiple supérieur de 500 $) Employé actif (cadres, professeurs,

Plus en détail

GUIDE DE PREVENTION DES INFECTIONS LIEES AUX SOINS EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN STOMATOLOGIE

GUIDE DE PREVENTION DES INFECTIONS LIEES AUX SOINS EN CHIRURGIE DENTAIRE ET EN STOMATOLOGIE Liberté. Egalité. Fraternité RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INFECTIONS

Plus en détail

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il? LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret 2ème journée infirmier(e)s / sages-femmes Université des Sciences de la Santé 20 novembre 2004 Stéphanie OGER 1 La recherche infirmière

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG

AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG CENTRE NATIONAL DE TRANSFUSION SANGUINE ---------------------------------- DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DE LA PROMOTION DU DON DE SANG AIDE MÉMOIRE DE PROMOTION DU DON DE SANG Pour vos dons et activités

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail