L ESSENTIEL. D après la génétique, un animal se développe sous le contrôle de gènes qui déterminent les transformations de l organisme.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L ESSENTIEL. D après la génétique, un animal se développe sous le contrôle de gènes qui déterminent les transformations de l organisme."

Transcription

1 Biologie cellulaire Claude Desplan Le hasard joue un rôle fondamental dans le monde animal. Le développement des systèmes sensoriels, qui met en jeu divers processus aléatoires, mais régulés, en est la preuve. L ESSENTIEL D après la génétique, un animal se développe sous le contrôle de gènes qui déterminent les transformations de l organisme. Cependant, l expression aléatoire des gènes libère ce déterminisme. Les processus aléatoires contrôlent des phénomènes biologiques essentiels de la vie. Les systèmes olfactifs et visuels illustrent cette alliance du déterminisme et du hasard. E n apparence, un embryon en développement obéit à des règles précises qui déterminent ses formes, la localisation et la fonction de ses cellules, ses axes de symétrie et la construction des tissus et des organes. Le processus est parfaitement reproductible : un œuf fécondé de grenouille rousse donne toujours une grenouille rousse. L interprétation la plus courante de ce caractère prévisible est déterministe : les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ainsi, la part du hasard semble limitée lors du développement animal. Toutefois, son rôle peut être mis en évidence chez presque tous les organismes en formation. Nous examinerons ici comment il détermine la spécialisation de cellules nécessaires à divers processus sensoriels. Les phénomènes aléatoires sont contraints par divers paramètres physico-chimiques, mais ils permettent d énormes économies de moyens pour l organisme, comme nous l illustrerons avec le système olfactif des vertébrés. Ils sont aussi à la base de mécanismes permettant la vision des couleurs chez les mammifères ou chez les insectes. Ils contribuent à ce qu un tissu, initialement composé de cellules toutes identiques, soit constitué finalement de plusieurs types de cellules. Les récepteurs olfactifs Le cas le plus spectaculaire d orientations aléatoires chez les animaux concerne le système olfactif. Les mammifères, notamment, sont capables de détecter des milliers d odeurs. En 1991, Richard Axel et Linga Bock, de l Université Columbia, à New York, ont montré que la souris dédie près de quatre pour cent de son génome à cette fonction (ils ont reçu le prix Nobel de médecine 2004 pour cette découverte). Son génome contient près de 1400 gènes codant des récepteurs olfactifs capables de reconnaître des composés chimiques. Or, une cellule sensorielle donnée ne produit à sa surface qu un seul récepteur sensoriel ; elle n exprime donc qu un seul gène parmi les de son répertoire olfactif. Si une cellule détectait plusieurs odeurs, le message nerveux transporté jusqu aux centres nerveux olfactifs serait brouillé. 96] Biologie cellulaire Pour la Science - n Novembre 2009

2 David Scharf/Science Faction/Corbis Se pose un problème insoluble de régulation génétique: comment contrôler l expression précise et exclusive de 1400 gènes sans consacrer des milliers de facteurs de transcription à cette fonction? La puissance du hasard fournit la solution: il suffit de laisser chacune des cellules produire de façon aléatoire son récepteur olfactif, c està-dire le gène qu elle exprime, parmi les Le hasard permet ainsi d avoir une représentation statistique adéquate de chacun des récepteurs (voir la figure 2). Quand un gène donné s exprime dans une cellule olfactive, un mécanisme empêche que s expriment simultanément d autres gènes et que soient synthétisés d autres récepteurs, ce qui perturberait la reconnaissance des messages olfactifs. De même, la fabrication d autres récepteurs est inhibée tout au long de la vie de la cellule. Des processus assurant une expression exclusive d un gène du système olfactif ont été sélectionnés. C est ce que l on nomme le principe d exclusion. Comment cette exclusion s opère-telle? Nous l ignorons encore. Nous savons seulement que lorsque l un des gènes est exprimé au hasard dans une cellule, les autres gènes sont réprimés par la présence de la protéine codée par ce gène, c est-à-dire du récepteur sensoriel inséré dans la membrane de cette cellule. Une des hypothèses est que le récepteur active un processus intracellulaire qui modifie la configuration de l ADN dans le noyau cellulaire, ce qui rendrait les sites chromosomiques où se trouvent les gènes olfactifs inaccessibles à la transcription. Ainsi, une seule règle globale d exclusion permet d établir un «patron olfactif» très compliqué de cellules sensorielles spécialisées. Voir la vie en rose Bien que moins complexe que le système olfactif, le système visuel implique lui aussi des phénomènes stochastiques qui orientent le développement. La plupart des mammifères sont dichromates, c est-à-dire qu ils n ont que deux types de photorécepteurs spécialisés dans la vision des couleurs, les cônes (voir la figure 3). Ces cellules contiennent toutes un pigment photosensible, l opsine. Les uns, les cônes S, contiennent une opsine sensible au bleu ; 1. LA FORMATION DES SYSTÈMES SENSORIELS des animaux dépend souvent de variations aléatoires de l expression de gènes. Par exemple, dans l œil à facettes de cette drosophile, la vision des couleurs dépend d un couplage aléatoire, de la production de pigments sensibles à différentes longueurs d onde. les autres, les cônes L/M, produisent une opsine sensible au rouge-vert. En général, les mammifères distinguent bien le bleu du vert. Mais, comme les daltoniens, ils confondent le rouge et le vert. Les femelles de certaines espèces de singes d Amérique font figure d exception, car elles sont capables de distinguer les couleurs chaudes. À la fin des années 1980, Gerald Jacobs, avec Jay et Maureen Neitz, à l Université de Californie à Santa Barbara, ont montré que le gène de l opsine L/M est porté par le chromosome X et possède deux formes (ou allèles) codant deux opsines différentes: l une sensible au vert, l opsine M, l autre sensible au rouge, l opsine L. Ces femelles ont donc potentiellement trois types de cônes : des cônes S, des cônes M et des cônes L. Pourquoi, chez ces espèces de singes, les femelles sont-elles les seules à voir les Pour la Science - n Novembre 2009 Biologie cellulaire [97

3 a b Bulbe olfactif Glomérule Neurones sensoriels Neurone sensoriel Récepteur olfactif 2. LE SYSTÈME OLFACTIF DES MAMMIFÈRES est capable de distinguer des milliers d odeurs différentes grâce à un processus aléatoire. Les neurones sensoriels de la muqueuse nasale sont connectés à des régions du bulbe olfactif, les glomérules olfactifs, premier relais de l'information olfactive vers le cerveau (a). Il existe autant de types de cellules sensorielles que de gènes codant les récepteurs des molécules odorantes, soit chez la souris (b, en jaune, les récepteurs ; en orange et en vert, deux molécules odorantes). Dans chaque neurone sensoriel, un récepteur olfactif unique est sélectionné de façon aléatoire (c). Lorsque l un des gènes (en vert) s exprime, au hasard, le récepteur présent dans la membrane cellulaire inhibe l expression de tous les autres gènes de la même cellule (flèche rouge). C est la combinaison des récepteurs activés par les molécules odorantes qui crée le message olfactif grâce auquel le cerveau reconnaît l odeur d une rose, par exemple. Les variations aléatoires de l expression des gènes décrites dans cet article sont complétées par un mécanisme d exclusion, qui empêche une cellule de s engager dans une autre direction que celle permise par le hasard. De même, les mutations de gènes, sélectionnées par le milieu, ou la production des anticorps par le système immunitaire illustrent comment le hasard peut être utilisé à d autres échelles. Lorsque les lymphocytes B du système immunitaire se développent dans la moelle osseuse, il se produit un réarrangement au Exclusion et sélection c Protéine Répression ARN messager Gène Récepteur sensoriel hasard des segments de gènes qui codent les régions variables des anticorps. Ces régions variables sont celles qui se lient aux molécules étrangères (les antigènes). La diversité des anticorps créée est quasi infinie. Les lymphocytes immatures ainsi produits, tous différents, sont soumis à une sélection dans les organes immunitaires dits lymphoïdes. Une cellule B survit si le réarrangement des gènes donne un anticorps contre un antigène étranger, ou bien est éliminée si l anticorps reconnaît une molécule du soi, ce qui serait dangereux pour l organisme. Delphine Bailly couleurs chaudes? À cause de l inactivation du chromosome X. En effet, les cellules des femelles n expriment qu un seul de leurs chromosomes X, si bien que les quantités de protéines codées par les gènes de ce chromosome sont similaires chez les mâles (qui n ont qu un seul X) et chez les femelles (qui en ont deux). Point clé, cette inactivation se produit de façon aléatoire dans chacune des cellules, si bien que ce n est pas le même chromosome X qui est inactivé dans les différents photorécepteurs d une même rétine. Ainsi, la rétine des femelles de ces singes d Amérique est composée d une mosaïque de trois types de cônes: certains produisent de l opsine S comme chez les mâles et les autres synthétisent, de façon aléatoire, soit l opsine M, soit l opsine L, selon que le chromosome X qui reste actif porte le gène de l opsine M ou L. Ces femelles sont donc trichromates et capables de discriminer les couleurs chaudes. En revanche, les mâles n ont pas le choix puisqu ils n ont qu un seul chromosome X! Ils doivent donc se contenter de deux types de cônes : S et M pour certains mâles, et S et L pour d autres. Ils sont dichromates. Un tandem de gènes soumis au hasard Les mâles des singes de l Ancien Monde (dont nous faisons partie) ont remédié à ce problème. Ils sont capables comme les femelles de détecter un spectre de couleurs étendu du bleu au rouge, et sont trichromates. Comment? Simplement, par un système de production aléatoire de l opsine L ou de l opsine M, mais avec un seul chromosome X. Chez ces singes, le gène de l opsine L/M, sur le chromosome X, a été dupliqué au cours de l évolution : l une des copies code une opsine qui détecte le vert (M), l autre une opsine du rouge (L). Ces deux gènes sont présents «en tandem», c est-à-dire l un après l autre dans le chromosome. Or, comme l a montré le groupe de Jeremy Nathans, de l Université Johns Hopkins, à Baltimore, il n existe qu un seul élément de régulation (le LCR) en amont des deux gènes. Le «choix» et l exclusion découlent de cette organisation : l élément régulateur active aléatoirement l un des deux gènes, de sorte que chacun a d autant plus de chances d être activé qu il en est proche. Aussi, chez un même individu, la majo- 98] Biologie cellulaire Pour la Science - n Novembre 2009

4 rité des cônes produit l opsine correspondant au gène le plus proche de l élément régulateur, et une minorité contient l opsine codée par le gène le plus éloigné de l élément régulateur. Par exemple, les humains ayant hérité d un chromosome X comprenant la séquence «LCR, opsine M et opsine L» possèdent 70 pour cent de cônes à pigment «vert» et 20 pour cent de cônes à pigment «rouge» (plus environ 10 pour cent de cônes «bleus» pour lesquels le mécanisme de régulation reste inconnu). Chez d autres, ayant hérité d un chromosome qui porte les gènes dans l autre ordre possible (LCR- L-M), le rapport est inversé. Toutefois, les deux types de personnes perçoivent les couleurs d un même objet de façon identique : si la rétine des individus du premier type transmet globalement moins de messages «rouges» vers le cerveau puisqu elle comprend moins de cônes activés par cette couleur que chez les individus du deuxième type, le cerveau effectue une correction de ce déficit lorsqu il traite les images. Une expérience étonnante réalisée en 2007 par les équipes de G. Jacobs et J. Nathans a montré qu il est relativement simple de créer un système de production aléatoire des pigments en manipulant quelques gènes. Au cours de cette expérience, les gènes humains codant les opsines L et M ont été transférés à la souris par transgenèse. Les souris, normalement dichromates (S et M), ont alors fabriqué trois types de cônes (S, M et L) répartis au hasard dans la couche des photorécepteurs de la rétine. Plus étonnant, des tests comportementaux ont montré qu elles sont devenues trichromates: le cerveau est donc capable d interpréter une information pour laquelle il n était pas préparé. Les avantages de l aléa L évolution de la trichromatie chez les singes de l Ancien Monde a été bénéfique pour ces animaux ramasseurs de fruits: ils ont pu ainsi distinguer les fruits mûrs de ceux qui ne l étaient pas. De plus, chez ces singes, la recherche du partenaire sexuel dépend d interactions visuelles à distance et non de phéromones. Pendant la période de rut, les parties génitales des femelles, et leurs visages souvent, sont rouges. La sensibilité des mâles à un spectre de couleurs étendu est donc un avantage reproductif qui a été Photo Quest Ltd/Science photo library/corbis 3. LES CÔNES DE LA RÉTINE (ici en violet, les autres cellules étant les bâtonnets) contiennent les pigments sensibles au bleu, au vert et au rouge. Les femelles des singes d Amérique et de l Ancien Monde peuvent, grâce à un mécanisme génétique, avoir ces trois types de cônes. Chez les mâles, seuls ceux de l Ancien Monde sont également trichromates. sélectionné en même temps à l apparition de ce caractère sexuel secondaire. Ainsi, le hasard a permis de faire évoluer en une seule étape un système dichromatique en un système trichromatique. Mais une question se pose: pourquoi la répartition aléatoire des opsines vertes et rouges dans la rétine a-t-elle été sélectionnée? Estce parce qu elle permet une meilleure vision des couleurs, donc une meilleure adaptation à l environnement? Ou bien est-ce en raison de sa simplicité? Pour répondre, tournons-nous vers les poissons tétrachromates, comme le poisson zèbre. Ils disposent de cônes S, M et L, mais aussi de cônes sensibles aux ultraviolets. Or, comme l a montré Pamela Raymond, à l Université du Michigan, ces cônes sont répartis de façon ordonnée et cristalline, chaque type représentant exactement 25 pour cent de la rétine, ce qui suggère qu un processus déterministe a contrôlé leur mise en place. Si les cônes sont répartis de façon déterministe et précise chez les poissons, pourquoi n en est-il pas de même chez les singes? L explication se trouve sans doute du côté du milieu de vie. Celle que nous proposons est purement spéculative. Les poissons vivent dans une eau souvent trouble dans laquelle peu d éléments répétitifs et réguliers se détachent. En revanche, les singes sont confrontés à des objets disposés avec régularité, tels les arbres dans une forêt. La répartition régulière de leurs cônes créerait une confusion entre ces objets, voire conduirait à des illusions d optique comparables à l impression que l on a quand une roue tourne presque aussi vite qu une caméra : cette roue semble tourner à l envers. L expression aléatoire des gènes représenterait donc, ici encore, un bénéfice adaptatif. Les facettes de la drosophile Généralement, les processus aléatoires n ont pas de conséquences au-delà de la cellule où ils se déroulent. Parfois, pourtant, d autres cellules y sont associées. Le meilleur exemple est celui du développement de l œil de la drosophile. Il est composé de quelque 800 facettes, les ommatidies. Chacune possède sa propre lentille et voit un seul point de l espace, ou pixel. Sous chacune de ces lentilles, se trouvent huit photorécepteurs dont deux, nommés R7 et R8, sont spécialisés dans la vision des couleurs (voir l encadré page 92). Comme les cônes de la rétine humaine, ils sont sensibles à différentes longueurs d onde de la lumière: deux types d ultraviolets pour la cellule R7, le bleu ou le vert pour la cellule R8. Le lobe optique compare les informations provenant d un photorécepteur R7 et d une cellule R8 appartenant à une même ommatidie. Il peut ainsi déduire la couleur du point de l espace qui est «vu» par cette facette de l œil. Dans certaines ommatidies, la cellule R7 contient une opsine (une rhodopsine, Rh) sensible aux ultraviolets proches (Rh4) tandis que la cellule R8 est dotée d une opsine sensible au vert (Rh6). Ces ommatidies Pour la Science - n Novembre 2009 Biologie cellulaire [99

5 discriminent les couleurs chaudes du spectre. D autres ommatidies ont une cellule R7 sensible aux ultraviolets plus lointains (opsine Rh3) et un photorécepteur R8 sensible au bleu (opsine Rh5). Elles discriminent les couleurs froides. La drosophile est donc un double dichromate! Les ommatidies Rh4/Rh6 et Rh3/Rh5 sont réparties de façon aléatoire dans la rétine, avec une proportion de 70 pour cent pour les premières et de 30 pour cent pour les secondes. Or dans une même ommatidie, l opsine Rh3 est toujours synthétisée dans la cellule R7 lorsque l opsine Rh5 l est dans la cellule R8, et similairement pour les opsines Rh4 et Rh6. Comment est-ce possible? En 2006, notre équipe a mis en évidence un mécanisme à plusieurs étapes qui dépend de la synthèse aléatoire d une protéine, Spineless, par les cellules R7 (voir l encadré ci-dessous). Cette protéine est un activateur de la synthèse d opsine Rh4, et un répresseur de la production de l opsine Rh3. Elle est aussi un répresseur d un signal venant des cellules R7qui détermine la synthèse de l opsine bleue (Rh5) dans les cellules R8. Cela détermine le couplage des synthèses d opsine dans les deux types de photorécepteurs. Comment expliquer la proportion 70/30 des ommatidies sensibles aux couleurs froides et aux couleurs chaudes? Elle est très conservée entre les différentes espèces de mouches, même si elles vivent dans des environnements différents et ont divergé au cours de l évolution il y a plus de 120 millions d années. Cette proportion représenterait donc une propriété intrinsèque encore inconnue du système de détection des couleurs et non une adaptation à l environnement. Dans les exemples développés jusqu à présent, le milieu environnant la cellule ou micro-environnement avait peu d influence sur son devenir. Parfois, cependant, une interaction entre cellules voisines détermine des destins différents pour ces cellules. Par exemple, dans l embryon de drosophile, une seule cellule, parmi un groupe UN ALÉA VISUEL CHEZ LA DROSOPHILE a Dans l œil composé de la drosophile, les photorécepteurs R7 et R8 de chaque facette, ou ommatidie, sont spécialisés dans la vision des couleurs. Le pigment produit par R7 est toujours associé à un autre pigment dans R8, celui-ci étant sensible soit au bleu, soit au vert (a). Ces deux cellules R7 et R8 sont entourées par six autres récepteurs (b, en vert), que l on discerne (en orange et vert) sur la vue en coupe d un œil composé (c, en vert les lentilles recouvrant les ommatidies). Le couplage entre les cellules R7 et R8 repose sur la production aléatoire, dans R7, de la protéine Spineless (d). En l'absence de cette molécule, R7 fabrique de l opsine Rh3, sensible aux ultraviolets lointains du spectre lumineux, et R8 produit un pigment sensible au bleu, la rhodopsine Rh5, sous l influence d un signal que R7 lui envoie. En présence de Spineless, R7 fabrique de la rhodopsine Rh4, sensible aux ultraviolets proches, et le signal de synthèse de la rhodopsine Rh5 dans R8 est inhibé; une rhodopsine sensible au vert (Rh6) est alors synthétisée. En conséquence, une cellule R7 productrice de Spineless, et donc de rhodopsine Rh4, est toujours associée à une cellule R8 qui synthétise la rhodopsine sensible au vert (Rh6). Inversement, en l absence de Spineless, la cellule R7 produit de la rhodopsine Rh3, et elle est associée à une cellule R8 qui synthétise de la rhodopsine bleue (Rh5). b R8 R7 R8 Rh5 R7 Rh3 d Signal R8 Rh6 R7 Rh4 Spineless

6 Visual Unlimited/Corbis de cellules a priori identiques, peut devenir un neuroblaste, une cellule qui va donner naissance à une série de neurones. Plusieurs équipes ont décrypté à partir de 1990 le mécanisme en jeu, nommé inhibition latérale. Supposons deux cellules A et B, voisines et identiques; elles expriment un gène de type «proneural». Le gène de la cellule A contrôle la synthèse d un signal nommé Delta. Ce signal se lie, sur la membrane de la cellule B, à un récepteur, la protéine Notch, qui est alors activé. Cela inhibe la synthèse du signal Delta, et stimule la synthèse de Notch. La cellule B devient donc plus réceptive au signal provenant de la cellule A (puisqu elle produit davantage de récepteurs) et en émet moins vers ses voisines. Au départ, la cellule A produit autant de signal que la cellule B, en petite quantité. C est là que le hasard entre en scène. Il suffit que le niveau d expression du gène proneural (qui contrôle la production de Delta) devienne légèrement plus élevé dans la cellule A que dans la cellule B, du fait de variations aléatoires, pour que la première se mette à produire un peu plus de signal Delta que la seconde. Les cellules voisines, un peu plus stimulées, synthétisent un peu plus de récepteurs Notch et émettent moins de signal Delta. Une asymétrie s installe, et ne fait que s amplifier : la cellule A est de moins en moins stimulée par sa voisine B qui, au contraire, devient de plus en plus réceptive à la protéine Delta. c Rapidement, la cellule dans laquelle est apparue la variation aléatoire de la synthèse de Delta présente des caractéristiques de neuroblaste ; ses voisines restent des cellules épithéliales. L un des avantages du système est que si, pour une raison quelconque, la cellule ainsi sélectionnée meurt, elle cesse d inhiber ses voisines. L une d elles peut alors la remplacer et devenir un neuroblaste. Le système est donc fiable, car il résiste aux perturbations. Un hasard déterministe Dans tous les cas que nous avons évoqués, l expression des gènes varie au cours du temps, mais cette variation, ou «bruit de fond», est insuffisante pour causer l activation d un processus biologique. Cependant, si elle dépasse un certain seuil, la protéine correspondante est produite en quantité suffisante pour exercer son action régulatrice (elle active par exemple l expression d autres gènes ou interagit avec d autres protéines). La cellule est alors orientée dans une «direction»: un type de différenciation ou de fonction. Cette orientation d origine aléatoire est immédiatement suivie d une exclusion : tout autre «choix» est interdit dans cette cellule, par divers mécanismes. Ici, l exclusion régule l intervention du hasard, à la différence d autres phénomènes biologiques où seule la sélection naturelle joue ce rôle (voir l encadré page 90). Le système associant bruit de fond, seuil d activation, et exclusion a des implications importantes pour le développement des organismes. Il permet d énormes économies de moyens transcriptionnels, comme l illustre le système olfactif des vertébrés. Il est à l origine de la création d une diversité de récepteurs sensibles aux couleurs (dans la rétine des mammifères ou l œil de drosophile) ou évitant des illusions d optique ; il permet aussi que se différencient deux types de cellules au sein du même amas cellulaire (le neuroblaste de la drosophile). Il existe donc toujours une part de déterminisme, représenté ici par l exclusion, dans l expression du hasard. C est vraisemblablement cette alliance une forme de hasard déterministe qui rend les systèmes biologiques performants, c est-à-dire adaptés à leur environnement. L AUTEUR Claude DESPLAN est professeur de biologie au Centre de génétique développementale de l Université de New York, à Manhattan. BIBLIOGRAPHIE G.H. Jacobs et J. Nathans, The evolution of primate color vision, Sci. Am., vol. 300, pp , R. Kageyama et al., Dynamic Notch signaling in neural progenitor cells and a revised view of lateral inhibition, Nature Neuroscience, vol. 11, pp , R. Losick et Cl. Desplan, Stochastic choices and cell fate, Science, vol. 320, pp , R.J. Johnston, Jr. et Cl. Desplan, Stochastic neuronal cell fate choices, Curr. Opin. Neurobiol., vol. 18, pp , M. Leisner et al., Stochastic switching to competence, Curr. Opin. Microbiol., vol. 11, pp , G.M. Süel et al., Tunability and noise dependence in differentiation dynamics, Science, vol. 315, pp , M.F. Wernet et al., Stochastic expression of spineless creates the retinal mosaic for color vision, Nature, vol. 440, pp , Biologie cellulaire [101

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

1 les caractères des êtres humains.

1 les caractères des êtres humains. Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une

Plus en détail

Séquence 8. De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision

Séquence 8. De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision Séquence 8 De l œil au cerveau : quelques aspects de la vision Sommaire Pour s interroger 1. La vision : de la lumière au message nerveux 2. La vision : la perception visuelle, une construction cérébrale

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Gènes du développement et structuration de l organisme

Gènes du développement et structuration de l organisme 03-Gènes du développement_00/maquette imports 19/01/10 10:45 Page99 Revue des Questions scientifiques, 2010, 181 (1) : 99-110 Gènes du développement et structuration de l organisme René Rezsohazy Unité

Plus en détail

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment.

Séquence 6. Mais ces espèces pour autant ne sont pas identiques et parfois d ailleurs ne se ressemblent pas vraiment. Sommaire Séquence 6 Nous avons vu dans les séances précédentes qu au cours des temps géologiques des espèces différentes se sont succédé, leur apparition et leur disparition étant le résultat de modifications

Plus en détail

1S9 Balances des blancs

1S9 Balances des blancs FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.

Plus en détail

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : Etre autonome S'impliquer Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité Compétence(s)

Plus en détail

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant.

Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. MEDAILLE D OR DU CNRS 2011 Le Monde des insectes, son importance pour l Homme et l apport de l étude des insectes aux sciences du vivant. Extrait de l allocution prononcée le 19 juin 2007 par Jules Hoffmann,

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision.

7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7. Exemples de tests pour détecter les différents troubles de la vision. 7.1 Pour la myopie (mauvaise vue de loin) : Test de vision de loin Sur le mur d un pièce, fixez l illustration ci-dessous que vous

Plus en détail

Fluorescent ou phosphorescent?

Fluorescent ou phosphorescent? Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi

Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S. Les Phéromones de la Fourmi Nicolas DEPRUGNEY Julien CARTON 1 SA TPE 1 S Les Phéromones de la Fourmi 1 Introduction... p.3 Comment les fourmis communiquent-elles entre elles? I. Mise en évidence des phéromones p.4 Expérience avec

Plus en détail

Formation et évolution des organes sensoriels chez les insectes

Formation et évolution des organes sensoriels chez les insectes Formation et évolution des organes sensoriels chez les insectes Conférences Neuro-Évo-Dévo Masters SCN et GCDE - Université Paris Sud Virginie Orgogozo Bat. A, 5e étage, Paris 6 Virginie.orgogozo@snv.jussieu.fr

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek

Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes

Plus en détail

Qu est-ce qu une probabilité?

Qu est-ce qu une probabilité? Chapitre 1 Qu est-ce qu une probabilité? 1 Modéliser une expérience dont on ne peut prédire le résultat 1.1 Ensemble fondamental d une expérience aléatoire Une expérience aléatoire est une expérience dont

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Objectifs. Clustering. Principe. Applications. Applications. Cartes de crédits. Remarques. Biologie, Génomique

Objectifs. Clustering. Principe. Applications. Applications. Cartes de crédits. Remarques. Biologie, Génomique Objectifs Clustering On ne sait pas ce qu on veut trouver : on laisse l algorithme nous proposer un modèle. On pense qu il existe des similarités entre les exemples. Qui se ressemble s assemble p. /55

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Gènes Diffusion - EPIC 2010

Gènes Diffusion - EPIC 2010 Gènes Diffusion - EPIC 2010 1. Contexte. 2. Notion de génétique animale. 3. Profil de l équipe plateforme. 4. Type et gestion des données biologiques. 5. Environnement Matériel et Logiciel. 6. Analyses

Plus en détail

Nouvelles techniques d imagerie laser

Nouvelles techniques d imagerie laser Nouvelles techniques d imagerie laser Les chimistes utilisent depuis longtemps les interactions avec la lumière pour observer et caractériser les milieux organiques ou inorganiques. La présence, dans la

Plus en détail

Nom : Prénom :. Date :..Classe : 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX

Nom : Prénom :. Date :..Classe : 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX 2 TECHNIQUES DE MODIFICATION DE LA COULEUR DES CHEVEUX Objectif : Indiquer les règles de base de colorimétrie en coiffure (échelle de tons, reflets) LA COLORIMETRIE Du soleil nous parvient la lumière du

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

LA A RESPIRATION CELLULAIRE Instructions aux professeurs Domaine : 1.1 Le transport de substances, réaction chimique de la respiration cellulaire, p. 6 Travail à réaliser : Les élèves répondent aux questions. Matériel : Feuilles

Plus en détail

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1

PHOTO PLAISIRS. La Lumière Température de couleur & Balance des blancs. Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 PHOTO PLAISIRS La Lumière Température de couleur & Balance des blancs Mars 2011 Textes et Photos de Bruno TARDY 1 Blanc Infrarouge Flash Température Lumière RVB Couleur chaude Couleur Couleur Couleur Incandescente

Plus en détail

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel? Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet Pourquoi a on défini 7 couleurs pour l arc an ciel A cause de l'analogie entre la lumière et le son, la gamme

Plus en détail

Leica MZ FLIII. Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica.

Leica MZ FLIII. Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica. Leica MZ FLIII Stéréomicroscope pour fluorescence un exemple lumineux de la technologie innovatrice de Leica. Leica MZ FLIII Observer en 3 dimensions L étude des organismes vivants, de leurs fonctions

Plus en détail

Information génétique

Information génétique chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.

Plus en détail

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule

Plus en détail

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE STD ARTS APPLIQUÉS SESSION 2014 ÉPREUVE : PHYSIQUE-CHIMIE Durée : 2 heures Coefficient : 2 La calculatrice (conforme à la circulaire N 99-186 du 16-11-99) est autorisée. La clarté

Plus en détail

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à

- 2 - faire industriel dans la mise au point des produits biologiques. L Institut Roche de Recherche et Médecine Translationnelle (IRRMT, basé à Information presse Roche, l Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS), le Baylor Research Institute (BRI) et Inserm Transfert mettent en place une coopération stratégique

Plus en détail

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010

Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices supplémentaires sur l introduction générale à la notion de probabilité 2009-2010 Exercices fortement conseillés : 6, 10 et 14 1) Un groupe d étudiants est formé de 20 étudiants de première année

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer

Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer Ni tout noir, ni tout blanc Consignes Thème I - Observer BUT : Etudier les synthèses additives et soustractives Comprendre la notion de couleur des objets COMPETENCES : Rechercher et trier des informations

Plus en détail

Univers Vivant Révision. Notions STE

Univers Vivant Révision. Notions STE Univers Vivant Révision Notions STE Chap. 13) L Écologie 1) a) Qu est-ce que l empreinte écologique? L empreinte écologique correspond à la surface terrestre et aquatique totale nécessaire à un individu,

Plus en détail

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux

Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux. Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Complexité et auto-organisation chez les insectes sociaux Guy Theraulaz Centre de Recherches sur la Cognition Animale CNRS, UMR 5169, Toulouse, France Marathon des Sciences XXIII ème Festival d Astronomie,

Plus en détail

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

«Lumière sur les pigments»

«Lumière sur les pigments» «Lumière sur les pigments» Pourquoi les feuilles des plantes sont-elles vertes en été et rouges en automne? Comment un caméléon fait-il pour changer de couleur? Que voit un daltonien? Pourquoi les cheveux

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Les probabilités. Chapitre 18. Tester ses connaissances

Les probabilités. Chapitre 18. Tester ses connaissances Chapitre 18 Les probabilités OBJECTIFS DU CHAPITRE Calculer la probabilité d événements Tester ses connaissances 1. Expériences aléatoires Voici trois expériences : - Expérience (1) : on lance une pièce

Plus en détail

Le sens du goût. Une infinité de saveurs.

Le sens du goût. Une infinité de saveurs. Le sens du goût. Que serait le goût sans la vue, la mémoire, la senteur, le plaisir? Lorsqu on parle du goût, on ne pense pas toujours à l ensemble des sensations qui permettent d identifier ce que l on

Plus en détail

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83

ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES. Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 ORIGINE ET DIFFERENTS TYPES DE RYTHMES BIOLOGIQUES Carine Bécamel carine.becamel@igf.cnrs.fr 04 67 14 29 83 INTRODUCTION Rythmes biologiques: définition Tout être vivant (humain, animal, végétal) est soumis

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique)

Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) 1 Fiche de synthèse sur la PNL (Programmation Neurolinguistique) La programmation neurolinguistique (PNL) fournit des outils de développement personnel et d amélioration de l efficacité relationnelle dans

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau

La maladie de Huntington, une maladie du cerveau Actualités à propos de la recherche sur la maladie de Huntington. Expliqué simplement. Écrit par des scientifiques. Pour la communauté mondiale HD. La greffe de moelle osseuse dans la maladie de Huntington

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Mémoire de première année LE DALTONISME

Mémoire de première année LE DALTONISME Mémoire de première année LE DALTONISME Cosculluela Fabrice Bonnouvrier Sophie Année Scolaire 1998-99 ESME Sudria Chevreau Baptiste Sommaire : LE DALTONISME...1 Sommaire :...2 Introduction :...3 Origines

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment?

La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? La visio-conférence holographique : Pourquoi? Comment? Francis Felix Labo LSIS / Arts & Métiers Paritech (ENSAM) 2 Cours des Arts et Métiers 13100 Aix-en-Provence Thierry Henocque AIP-Primeca Dauphiné

Plus en détail

PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ?

PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ? PEUT- ON SE PASSER DE LA NOTION DE FINALITÉ? à propos de : D Aristote à Darwin et retour. Essai sur quelques constantes de la biophilosophie. par Étienne GILSON Vrin (Essais d art et de philosophie), 1971.

Plus en détail

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations

Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA. «Anexplo» Service Transgenèse. Catalogue des prestations Plateforme Transgenèse/Zootechnie/Exploration Fonctionnelle IBiSA «Anexplo» Service Transgenèse Catalogue des prestations 04/01/12 - Page 1 sur 8 Présentation du service de Transgenèse Le service de Transgenèse

Plus en détail

Système immunitaire artificiel

Système immunitaire artificiel République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l Enseignement Supérieure Université des Sciences et de la Technologie D Oran Mohammed Boudiaf (USTO) Faculté des Sciences Département d Informatique

Plus en détail

CORRIGES Plan de la séance

CORRIGES Plan de la séance CORRIGES Plan de la séance 1. Corriges Compréhension écrite 2. Corriges Compréhension orale 3. Corriges Syntaxe 4. Corriges Vocabulaire 5. Corriges Conjugaison 6. Corriges Lecture d'élargissement 7. Corriges

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE

INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées

Plus en détail

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu

Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu Correction TP 7 : L organisation de la plante et ses relations avec le milieu (TP multiposte : groupes de 4 élèves qui se répartissent sur les 4 postes une fois chaque poste travaillé, un bilan sera établi

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Modélisation multi-agents - Agents réactifs

Modélisation multi-agents - Agents réactifs Modélisation multi-agents - Agents réactifs Syma cursus CSI / SCIA Julien Saunier - julien.saunier@ifsttar.fr Sources www-lih.univlehavre.fr/~olivier/enseignement/masterrecherche/cours/ support/algofourmis.pdf

Plus en détail

Collection de photos échantillons

Collection de photos échantillons Collection de photos échantillons SB-800/600 Entrez dans le monde passionnant du Système d Eclairage Créatif de Nikon avec le SB-800/600. Les numéros de page se rapportent aux explications dans le manuel

Plus en détail

RDP : Voir ou conduire

RDP : Voir ou conduire 1S Thème : Observer RDP : Voir ou conduire DESCRIPTIF DE SUJET DESTINE AU PROFESSEUR Objectif Compétences exigibles du B.O. Initier les élèves de première S à la démarche de résolution de problème telle

Plus en détail

FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences)

FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences) FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences) Présentation des applications de réalité virtuelle et augmentée présentées par le Laboratoire LISA les samedi 15 et dimanche 16 octobre 2005 à l Ecole Supérieure

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux

Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux Chapitre 6 : coloniser de nouveaux milieux Comment font les végétaux pour s installer dans un nouveau milieu alors qu ils ne peuvent pas se déplacer? I/ L installation des végétaux dans un nouveau milieu

Plus en détail

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI

Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données. Walid AYADI 1 Déroulement d un projet en DATA MINING, préparation et analyse des données Walid AYADI 2 Les étapes d un projet Choix du sujet - Définition des objectifs Inventaire des données existantes Collecte, nettoyage

Plus en détail

Algorithme des fourmis appliqué à la détection et au suivi de contours dans une image

Algorithme des fourmis appliqué à la détection et au suivi de contours dans une image IN52-IN54 A2008 Algorithme des fourmis appliqué à la détection et au suivi de contours dans une image Etudiants : Nicolas MONNERET Alexandre HAFFNER Sébastien DE MELO Responsable : Franck GECHTER Sommaire

Plus en détail

GUIDE D UTILISATION DE I-PHOTO

GUIDE D UTILISATION DE I-PHOTO GUIDE D UTILISATION DE I-PHOTO 1 INTRODUCTION Objectif du tutoriel : Il doit vous permettre de faire le tri parmi les photos que vous avez obtenues lors d une phase de terrain et de les «traiter» avant

Plus en détail

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire

Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014 Paul Honeine Université de technologie de Troyes France TD-1 Rappels de calculs de probabilités Exercice 1. On dispose d un jeu de 52 cartes

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Les réseaux cellulaires

Les réseaux cellulaires Les réseaux cellulaires Introduction Master 2 Professionnel STIC-Informatique Module RMHD 1 Introduction Les réseaux cellulaires sont les réseaux dont l'évolution a probablement été la plus spectaculaire

Plus en détail

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET?

Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Comment agir sur le bilan environnemental d une bouteille PET? Décembre 2010 En 2009, Eco-Emballages, ELIPSO et Valorplast se sont associés pour conduire une étude d évaluation des impacts environnementaux

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre. Université de Nantes Année 2013-2014 L3 Maths-Eco Feuille 6 : Tests Exercice 1 On cherche à connaître la température d ébullition µ, en degrés Celsius, d un certain liquide. On effectue 16 expériences

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

Qu est-ce que la communication?

Qu est-ce que la communication? Ressources Qu est-ce que la communication? Fiche 24 Du latin «comunicare», qui veut dire «être en commun» ou «être en relation», la communication a fait l objet de recherches et d études pour devenir une

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

PROPRIÉTÉS D'UN LASER PROPRIÉTÉS D'UN LASER Compétences mises en jeu durant l'activité : Compétences générales : S'impliquer, être autonome. Elaborer et réaliser un protocole expérimental en toute sécurité. Compétence(s) spécifique(s)

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail