Les filiales de commerce de gros, acteurs du développement des groupes industriels

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1 Les filiales de commerce de gros, acteurs du développement des groupes industriels Les enjeux industriels ont désormais une dimension planétaire. Pour mieux comprendre l action des groupes industriels face au marché mondial, une enquête sur les échanges internationaux intra-groupe a été faite en 2000 auprès des entreprises industrielles ou de commerce de gros implantées en France et appartenant à un groupe industriel international. Elle a permis des progrès significatifs dans la compréhension des échanges internationaux entre filiales des groupes industriels qui sont un des aspects importants de la globalisation de la production industrielle. Les groupes industriels s appuient de plus en plus sur leurs filiales de commerce de gros pour distribuer leur production au niveau mondial. La quasi-totalité des échanges de ces filiales sont des échanges avec d autres entités du groupe décidés par la tête du groupe. Elles deviennent ainsi une pièce essentielle de l organisation mondiale des groupes car ces échanges intra-groupe ouvrent des débouchés nouveaux pour l ensemble de la production du groupe et en particulier celle du pays de la maison mère. Cette organisation, dont la mise en place et le financement sont simples, renforce les performances du groupe. Elle permet de mieux maîtriser la stratégie de marque à travers le monde, d assurer un meilleur contrôle de la qualité des produits et du service. Elle garantit des livraisons plus stables et au meilleur coût. Elle contribue aussi à un équilibrage mondial de la production du groupe et permet des prix optimisés sur chacun des marchés locaux. Pour la plupart des filiales de commerce de gros implantées en France, ce sont les échanges intra-groupe au sein de l Union européenne qui ont été les plus dynamiques ces dernières années. Cela témoigne de l importance du rôle joué par ces filiales dans le déploiement européen des groupes industriels. Ces filiales participent aussi, plus souvent que les filiales industrielles, à l organisation des échanges avec des zones lointaines comme l Asie et qui nécessitent une logistique plus complexe. En France, les implantations commerciales les plus importantes concernent des filiales de commerce de groupes industriels dans les domaines de l automobile, des équipements électriques ou électroniques, de l équipement du foyer ou encore de l équipement mécanique. Ces filiales font jeu égal avec les filiales industrielles pour ce qui concerne les importations intragroupe. Elles ont en revanche un rôle bien moindre dans les exportations intra-groupe qui sont réalisées pour l essentiel par les filiales industrielles. Pour un groupe étranger sur quatre présent en France, les filiales commerciales sont les seules représentations du groupe en France. Ces filiales ont pour vocation de prendre place sur le marché français et essentiellement d écouler la production de leur maison mère. Pour les groupes américains ou japonais solidement ancrés sur l Europe, c est un moyen d écouler aussi la production réalisée par leurs filiales européennes. Les échanges internationaux 61

2 Wholesaling subsidiaries: key players in the growth of enterprise groups The strategies of industrial firms have become planetary in scope. To learn more about the response of industrial enterprise groups to the global market, we conducted a survey on intra-group international trade in 2000 among manufacturing and wholesale enterprises operating in France and owned by international industrial groups. The results allowed significant progress in the understanding of international flows between subsidiaries of industrial groups one of the key aspects of the globalization of manufacturing. Industrial groups rely increasingly on their wholesaling subsidiaries to distribute their production worldwide. Nearly all the trade transactions by these subsidiaries consist of transactions with other group entities initiated by the parent company. The subsidiaries are thus becoming a vital component of the global organization of enterprise groups, as intra-group transactions create new markets for the group s overall production and in particular for that of the parent-company country. This arrangement which is simple to implement and finance enhances corporate performance. It gives the group better control over (1) its brand strategy across the globe and (2) the quality of products and services. It ensures greater stability and efficient pricing of shipments. It also contributes to a worldwide balancing of the group s production and allows optimized pricing in each local market. For most of the wholesaling subsidiaries operating in France, the fastest-growing intra-group transactions in recent years have been those within the European Union. This indicates the importance of the subsidiaries in building up the industrial groups presence in Europe. The wholesaling subsidiaries are also more involved than the manufacturing subsidiaries in organizing trade with distant regions such as Asia, which require more complex logistics. In France, the categories with the largest business presence are the trading subsidiaries of enterprise groups in the automotive industry, electrical and electronic equipment, domestic goods, and mechanical engineering. Intra-group imports by these units match those of the manufacturing subsidiaries. By contrast, they account for a much smaller share of intra-group exports, most of which are generated by the manufacturing subsidiaries. One in four foreign groups operating in France is represented only by a trading subsidiary, whose main purpose is to gain a foothold in the French market and distribute their parent company s products. For U.S. and Japanese groups with a solid presence in Europe, the trading subsidiaries are also a channel for distributing the products of their European business units. 62 Insee Méthodes

3 LES FILIALES DE COMMERCE DE GROS, ACTEURS DU DÉVELOPPEMENT DES GROUPES INDUSTRIELS Claire Plateau Animatrice du groupe statistique interministériel sur la mondialisation 13 % des échanges internationaux français Les filiales commerciales des groupes industriels internationaux ne représentent que 3 % des entreprises du secteur du commerce de gros, mais elles réalisent presque la moitié des échanges extérieurs de ce secteur. À elles seules, elles assurent 13 % des échanges extérieurs français. Précisons que nous entendons ici par «filiales de commerce de gros» les filiales de commerce de gros au sens classique de la nomenclature française des activités, mais aussi les entreprises de commerce de gros automobile, habituellement classées dans le commerce et la réparation automobile. Surtout, ces filiales jouent un rôle majeur dans l organisation des groupes industriels. Depuis une vingtaine d années, les groupes industriels internationaux développent davantage leurs propres réseaux internationaux. De plus en plus, ils prennent en charge la commercialisation de leurs produits, en la confiant à des filiales distinctes. Sur les groupes industriels présents en France, un sur deux dispose d une filiale commerciale. Certaines filiales commerciales distribuent, en aval, la production du groupe, en opérant à l échelon mondial ; d autres sont chargées d approvisionner en amont les sites de production. Ces échanges, que l on appelle échanges intragroupe, représentent 70 % des échanges internationaux de ces filiales. Une enquête sur les échanges internationaux des groupes industriels Pour mieux comprendre l organisation des échanges internationaux des groupes industriels, une enquête a été lancée en 2000 auprès d entreprises industrielles ou de commerce de gros implantées en France. Les entreprises enquêtées appartenaient à des groupes industriels internationaux, c est à dire à des groupes possédant au moins une filiale industrielle, quel qu en soit le pays d implantation, et une filiale hors de France. Ces groupes, définis uniquement à partir de leurs filiales à contrôle majoritaire, pouvaient être français ou étrangers, la nationalité du groupe étant conventionnellement celle de sa tête de groupe. Ces groupes industriels internationaux réalisaient, en 2000, environ 75 % des exportations françaises et 67 % des importations. Dans l interprétation des résultats de l enquête, il faut garder à l esprit que l analyse des échanges intra-groupe est vue uniquement de France, puisque seules les entreprises implantées en France peuvent être enquêtées. Pourtant, une bonne compréhension de la stratégie des groupes nécessiterait de connaître les échanges entre filiales et hors de l Hexagone, échanges qui peuvent avoir un impact direct sur ceux qui sont réalisés en France. Ainsi, à partir de cette enquête, devient-il difficile de comparer la stratégie des groupes français et des groupes étrangers, car il existe un effet de point de vue. Enfin, les échanges intra-groupe sont un des aspects de la globalisation des échanges. Il existe d autres formes que la filialisation de l activité commerciale pour distribuer des produits sur des marchés étrangers : la cession de licences à des industriels locaux, la sous-traitance locale, les accords de coopération internationale. La distribution de produits pharmaceutiques en est un exemple. Des groupes s associent pour commercialiser en commun des médicaments, ces alliances ayant pour but de leur assurer une puissance importante sur le marché mondial. Une dissymétrie apparente entre groupes français et étrangers Les échanges des filiales commerciales sont essentiellement des importations réalisées par les groupes étrangers (figure 1). Leurs importations sont plus de deux fois supérieures à leurs exportations (respectivement 47 Les échanges internationaux 63

4 milliards et 20 milliards d euros) et sont quasiment exclusivement réalisées par les groupes étrangers. Leurs exportations sont le fait des groupes français et étrangers, de façon plus équilibrée. Enfin, au niveau de l ensemble des échanges des groupes industriels internationaux (G2I), ces filiales commerciales jouent un rôle important pour les importations de ces groupes, puisqu elles en réalisent environ un tiers (47 milliards d euros sur 167 milliards d euros). En revanche, leur rôle est bien plus mineur dans les exportations, puisque 90 % des exportations est directement assuré par leurs filiales industrielles. Figure 1 - Répartition des échanges des filiales des groupes industriels internationaux (G2I) selon la nationalité du groupe Importations des G2I Exportations des G2I 20 0 Md industrielles commerciales industrielles commerciales Réalisées par des groupes étrangers Réalisées par des groupes français Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Insee, Sessi, Scees, et Douanes) Mode de lecture : les importations des filiales industrielles des G2I s élèvent au total à 120 milliards d euros, dont 64 sont le fait de groupes étrangers. Les échanges des filiales commerciales sont essentiellement des importations intra-groupe (figure 2). Plus de 80 % de leurs importations sont intra-groupe contre seulement 47 % pour les filiales industrielles. Par contre, les filiales commerciales n exportent pas plus souvent vers leur groupe que les filiales industrielles (environ la moitié de leurs échanges). Les échanges des groupes industriels internationaux avec leurs filiales sont équilibrés : le montant des importations intra-groupe est voisin du montant des exportations intra-groupe (109 Milliards contre 95 milliards), avec un léger avantage pour les exportations intra-groupe (figure 3). L analyse des échanges intra-groupe des groupes industriels internationaux, en distinguant les filiales commerciales des filiales industrielles, montre que les filiales commerciales jouent un rôle majeur dans les importations intra groupe, puisqu elles en réalisent un peu plus de 40 %. Par contre, elles ont un rôle mineur dans les exportations intra-groupe des groupes industriels, 92 % des exportations intra-groupe étant directement assurées par les filiales industrielles. Il existe donc une dissymétrie apparente entre entreprises françaises et étrangères, qui ne semble s expliquer que par un effet d optique. Beaucoup plus souvent que les groupes français, les groupes étrangers importent en provenance de leurs groupes. Mais de manière symétrique, les groupes français implantent à l étranger des filiales commerciales qui jouent elles aussi le rôle d importateur de produits fabriqués par ou pour le compte de la maison mère. Mais ces filiales ne sont pas enquêtées, puisque l étude ne porte que sur les entreprises implantées en France. 64 Insee Méthodes

5 Figure 2 - Répartition des échanges des filiales des groupes industriels internationaux (G2I) selon leur origine ou destination (intra-groupe ou hors groupe) Md Importations des G2I 120 industrielles 47 commerciales Exportations des G2I 182 industrielles 20 commerciales Intra-groupe Hors groupe Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Insee, Sessi, Scees et Douanes) Mode de lecture : les importations des filiales industrielles des G2I s élèvent au total à 120 milliards d euros, dont 56 sont réalisés en intra-groupe. Figure 3 - Répartition des échanges intra-groupe selon le type de filiale et la nationalité du groupe industrielles commerciales Importation intra groupe 95,2 Md Exportation intra groupe 109,1 Md 0% 20% 40% 60% 80% 100% industrielles françaises commerce gros françaises industrielles étrangères commerce gros étrangères Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Insee, Sessi, Scees et Douanes) Mode de lecture : près de 20 % des 95,2 milliards d euros d importations intra-groupe des G2I sont le fait de filiales industrielles françaises. Les échanges internationaux 65

6 Les produits automobiles en tête des échanges intra-groupe En France, 36 % des importations sont réalisées en intra-groupe ; 15 % sont réalisées par des filiales de commerce de gros, pour un montant d environ 39 milliards d euros, les 21 % restant étant réalisées par des filiales industrielles. En sens inverse, 42 % des exportations françaises sont réalisées en intra-groupe, mais seulement 4 % sont le fait de filiales commerciales, pour un montant d environ 8,3 milliards d euros. Les importations intra-groupe réalisées par les filiales commerciales sont particulièrement intenses pour l automobile (figure 4). Elles représentent 43 % des importations de ce produit. Presque la moitié de ces importations intra groupe 6,2 milliards sur les 12 milliards importés est réalisée par des groupes qui n ont pas de site de production en France. Il s agit essentiellement de groupes allemands, japonais et américains. L automobile est suivie par les produits des équipements électriques et électroniques. Un quart des importations de ces produits, pour un montant de 6,7 milliards d euros, sont des importations intra-groupe de filiales commerciales. Les groupes américains, japonais et finlandais sont particulièrement présents. Les échanges intra-groupe des filiales commerciales sont également importants dans les équipements mécaniques avec des groupes allemands et italiens, dans la chimie et le caoutchouc avec des groupes anglais et allemands, et dans les équipements du foyer avec des groupes coréens, espagnols et japonais. D une façon générale, ces échanges intra-groupe des filiales commerciales sont dynamiques quand il s agit de produits standardisés qui s échangent sur des marchés peu différenciés. Figure 4 - Poids des échanges intra-groupe dans l ensemble des importations et des exportations selon le secteur d activité - Les filiales commerciales des G2I : automobile et électronique en tête loin devant la pharmacie. Ensemble des importations 262,4 Ensemble 29,7 Automobile 26,6 Équip. èlec. électron. 16,9 Équipement foyer 23,7 Équip. mécanique Chimie et caoutchouc 31,7 Bois et papier 9,8 Édition 1,8 Composants 15,0 Métallurgie 19,0 Pharmacie 10,8 Habillement, cuir 12,8 Aéronautique 12,9 Produits minéraux 5,9 Textile 7,7 Combustibles 18,3 En milliards d'euros Ens e m ble de s exportations 268,1 37,9 24,3 11,9 24,3 33,1 7,3 1,8 17,2 18,6 17,8 7,3 20,7 5,3 7,0 4,1 80% 60% 40% 20% 0% 20% 40% 60% 80% Importations intra-groupe des filiales commerciales Importations intra-groupe des filiales industrielles Exportations intra-groupe des filiales commerciales Exportations intra-groupe des filiales industrielles Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Insee, Sessi, Scees et Douanes) Mode de lecture : 61 % des 29,7 milliards d euros d importations d automobiles se font en intra-groupe ; 43% sont réalisées par des filiales commerciales et les 18% restant par des filiales industrielles. Les produits pharmaceutiques font toutefois exception : ils sont largement diffusés par des groupes industriels internationalisés qui échangent essentiellement en intra-groupe. Mais les filiales commerciales jouent un rôle de second plan, les importations intra-groupe étant directement assurées par les filiales industrielles. 66 Insee Méthodes

7 L Union européenne, moteur des échanges intra-groupe Les filiales commerciales des groupes industriels internationaux jouent un rôle important dans les échanges avec l Union européenne (figure 5). Le marché unique a favorisé l émergence de grands groupes internationaux, qui organisent leur production et leurs échanges au niveau de l Europe. De plus, ces échanges intra-groupe avec l Union européenne s inscrivent dans une dynamique de croissance : huit entreprises commerciales sur dix disent que c est avec l Union européenne que les échanges intra-groupe ont le plus progressé ces dernières années. Mais, plus souvent que les filiales industrielles, les filiales commerciales interviennent pour échanger importer mais aussi exporter vers des zones lointaines comme l Asie. Les filiales commerciales permettent sans doute de mieux maîtriser des transactions commerciales et une logistique plus complexes à mettre en œuvre. Figure 5 - Poids des échanges intra-groupe dans l ensemble des importations et des exportations selon les zones Ensemble Ensemble des importations 262,4 En milliards d'euros Ensemble des exportations 268,1 Japon 9,7 4,2 UE 166,1 171,3 Asie hors Japon 22,2 15,1 Amérique latine 3,5 4,8 Alena 25,0 25,1 Autre Europe 21,5 24,9 Autre 14,4 22,6 80% 60% 40% 20% 0% 20% 40% 60% 80% Importations intra-groupe des filiales commerciales Importations intra-groupe des filiales industrielles Exportations intra-groupe des filiales commerciales Exportations intra-groupe des filiales industrielles Sources : Enquêtes échanges internationaux intra groupe 1999 (Insee, Sessi, Scees et Douanes Mode de lecture : 51 % des 9,7 milliards d euros d importations du Japon se font en intra-groupe ; 34 % sont réalisées par des filiales commerciales et les 17 % restant par des filiales industrielles. Intra-groupe : des échanges décidés à des niveaux supérieurs dans le groupe Plus souvent que pour les filiales industrielles, les décisions d échanger en intra-groupe sont prises par les entreprises situées à un niveau supérieur dans le groupe. C est le cas pour trois filiales commerciales sur quatre contre une filiale industrielle sur deux. Deux fois moins souvent que pour les filiales industrielles, les décisions sont prises au niveau de l entreprise. Lorsqu il s agit de groupes étrangers implantés en France, cela signifie que les décisions sont prises hors de l Hexagone. Une partie des échanges extérieurs relève donc de décisions prises hors de France. C est le cas pour 23 % des importations françaises et 14 % des exportations. La moitié environ de ces importations décidées hors de Les échanges internationaux 67

8 l Hexagone soit environ 12 % du commerce extérieur sont réalisées par des filiales commerciales. Le rôle de ces dernières sur les exportations décidées hors de France (0,7 %) est par contre négligeable (figure 6). Figure 6: Part du commerce extérieur directement décidée par des têtes de groupe hors de l Hexagone Importations En milliards d'euros Exportations Ensemble Japon UE à 15 Peco Asie hors Japon Alena Autre Europe et CEI Autre Amérique Autres 262,4 9,7 166,1 6,0 22,2 25,0 15,5 3,5 14,4 268,1 4,2 171,3 8,0 15,1 25,1 16, 4,8 22,6 50% 40% 30% 20% 10% 0% 10% 20% 30% Importations réalisées par filiales commerciales Importations réalisées par filiales industrielles Exportations réalisées par filiales commerciales Exportations réalisées par filiales industrielles Sources : Enquêtes échanges internationaux intra groupe 1999 (Insee, Sessi, Scees et Douanes) Mode de lecture : 37 % des 9,7 milliards d euros d importations du Japon sont décidées par les têtes de groupe ; 22 % sont réalisées par des filiales commerciales et les 15 % restant par des filiales industrielles. On notera que le rôle des filiales commerciales sur les importations décidées hors de l Hexagone est particulièrement fort pour les échanges avec l Asie : environ 22 % des échanges avec cette zone sont réalisés en intra-groupe par des filiales commerciales et décidés par des entreprises implantées hors de l Hexagone. Les performances du commerce extérieur français dépendent donc en partie des choix stratégiques effectués par les grands groupes internationaux, en particulier celui d implanter ou non une unité de production ou de distribution dans un pays. témoignant d une stratégie d organisation mondiale Les échanges des filiales commerciales relèvent donc d une organisation mondiale de l activité du groupe. Plus souvent que pour les filiales industrielles leurs échanges sont des échanges intra-groupe décidés par la tête de groupe : 70 % des échanges sont intra-groupe contre 50 % pour l industrie. De plus, dans trois cas sur quatre, contre un sur deux pour les filiales industrielles, la décision d échanger avec des filiales est prise à un niveau supérieur dans le groupe (tableau 1). Ce rôle de coordination de l activité du groupe ira sans doute croissant. Plus de huit filiales commerciales sur dix (contre une sur deux pour les filiales industrielles) disent que ce sont les échanges avec les filiales industrielles qui ont le plus progressé ces trois dernières années. Enfin, ces échanges intra-groupe permettent de trouver des débouchés à la production du groupe. 68 Insee Méthodes

9 Tableau 1 - Niveau de prise de décision d échanger en intra-groupe (en % du nombre d entreprises) Niveau de la prise de décision industrielles commerciales À un niveau supérieur dans le groupe Au niveau de l entreprise À un autre niveau 9 12 Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Insee, Sessi, Scees et Douanes) Tableau 2 - Provenance des importations intra-groupe des groupes industriels internationaux selon la nationalité du groupe Nationalité du groupe Français Allemand Américain Japonais Italien Néerlandais Anglais Belge Importations intra-groupe (en millions d euros) Part d'intra-groupe dans les importations (en %) ,9 90,2 86,7 95,0 95,7 83,9 77,9 91,8 Provenance de l intragroupe en % Tous pays, dont 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Allemagne 4,8 76,3 19,3 3,0 0,5 6,2 4,7 3,7 États-Unis 4,7 1,9 14,1 1,5 1,0 4,6 1,2 0,8 Japon 0,3 1,2 2,1 53,3 0,3 10,4 5,9 10,3 Italie 5,2 0,7 1,5 0,6 77,4 5,2 2,7 1,7 Pays-Bas 8,1 0,4 4,9 7,4 0,4 37,5 1,7 3,2 Royaume Uni 4,2 0,7 19,1 11,1 6,4 5,3 60,4 2,3 Belgique 22,6 2,4 8,6 0,1 4,1 14,4 3,4 64,6 Autre pays de l Europe des 15 * 5,0 0,1 12,1 1,1 0,1 0,8 3,9 0,0 *Danemark, Grèce, Portugal, Espagne, Luxembourg, Suède, Finlande, Autriche, France Champ : ensemble des produits industriels Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Sessi, Insee, Scees et Douanes) Les importations intra-groupe des filiales commerciales proviennent, pour les groupes étrangers, à plus de 80 %, de la tête de groupe ou de l Union européenne. Mis à part pour les groupes américains ou néerlandais, les importations intra-groupe proviennent avant tout du pays de la tête de groupe. Ainsi, les trois-quarts des importations intra-groupe des groupes allemands proviennent d Allemagne ; la moitié de celles des groupes japonais provient du Japon. Font exception les groupes américains avec seulement 14 % de leurs importations en provenance des États-Unis. Cet écart s explique peut-être par l ancienneté de l implantation et l éloignement géographique de la tête de groupe. Les importations intra-groupe des groupes américains se font à partir des États Unis, mais aussi à partir d un réseau de filiales solidement implantées en Europe, notamment en Irlande et en Grande-Bretagne. Les groupes néerlandais importent moins en intra-groupe que les autres groupes européens des Pays-Bas. Une explication possible est la présence de nombreuses holdings de groupes internationaux dans ce pays. Enfin, selon les filiales commerciales, échanger en intra-groupe permet d accroître les performances du groupe. On peut s étonner du nombre élevé d entreprises indiquant ne pas avoir d avis sur la question ; cela s explique sans doute par le fait que les décisions d échanger en intra-groupe ne sont pas prises par elles-mêmes mais par des entreprises à un niveau supérieur dans le groupe. Les filiales commerciales qui se sont exprimées soulignent que la possession d une filiale permet au groupe de mieux maîtriser la qualité de leurs produits, de stabiliser les Les échanges internationaux 69

10 approvisionnements, de mieux ajuster leurs prix, de mieux maîtriser la stratégie de leurs marques ainsi que la qualité du service après-vente. Tableau 3 - Avantages d échanger en intra-groupe (en % du nombre de filiales commerciales) Type d avantages D accord Pas d accord Sans avis Maîtriser plus facilement la qualité de nos produits 48,3 13,5 38,3 Stabiliser les approvisionnements 44,3 17,3 38,4 Meilleure flexibilité pour ajuster nos prix 43,8 17,9 38,3 Moins coûteux en terme d organisation 43,7 18,3 38,0 Maîtriser la stratégie de nos marques 43,6 17,5 38,9 Maîtriser la qualité de nos services après vente 43,3 15,8 40,9 Financement plus facile 41,9 18,1 40,0 Nous approvisionner au meilleur coût 37,7 23,8 38,5 Sources : Enquêtes échanges internationaux intra-groupe (Sessi, Insee, Scees et Douanes) afin de renforcer la performance du groupe Les filiales de commerce de gros jouent en France un rôle important, surtout pour les importations intra-groupe des groupes étrangers. À l inverse, les filiales commerciales de groupes français jouent sans doute un rôle similaire à l étranger mais cette enquête ne permet pas de l observer. Ce rôle est particulièrement important dans les échanges automobiles et de produits électroniques. Le rôle des filiales de commerce de gros est important avec l Europe de même qu avec des destinations lointaines comme l Asie. Les décisions d échanger en intragroupe sont souvent prises en dehors de l entreprise, à un niveau supérieur, si bien que les performances du commerce extérieur dépendent aussi de l organisation mondiale de ces groupes. Enfin, en permettant de mieux maîtriser la qualité des produits, le service après-vente ou encore la stratégie de marque du groupe, ces filiales commerciales renforcent la performance du groupe. 70 Insee Méthodes

11 Références bibliographiques Guannel B., Mabile S., Plateau C. (nov. 2002), «Les échanges internationaux au sein des groupes : une focalisation sur quelques produits et vers l Union européenne», Le 4 Pages, Sessi. Guannel B., Moreau A., Plateau C. (avril 2003), «L industrie pharmaceutique : sur les chemins difficiles de l internationalisation», Le 4 Pages, Sessi. Guannel B., Plateau C. (nov. 2003), «Les échanges internationaux intra-groupe dans la mondialisation industrielle», Chiffres clés référence n 247, Sessi. Bovar O., Lebon S., Plateau C. (déc. 2003), «Les filiales commerciales des groupes industriels : un rôle majeur», Insee première. Guannel B., Plateau C. (janv. 2004), «Les échanges au sein des groupes industriels internationaux - Un levier pour leur stratégie industrielle», Le 4 Pages, Sessi. Guannel B., Plateau C. (nov. 2003), «Les échanges internationaux intra-groupe dans la mondialisation industrielle», Chiffres clés référence n 247, Sessi. Les échanges internationaux 71

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