Distance et temps de déplacement: L accessibilité au travail dans les Bouches du Rhône. Journée technique interrégionale COTITA du 15/05/2013

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1 Distance et temps de déplacement: L accessibilité au travail dans les Bouches du Rhône Goran SITNICA Journée technique interrégionale COTITA du 15/05/2013 Centre d'études Techniques de l'équipement Méditerranée

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4 Les actifs plus représentés sur les déplacements de longue distance

5 L influence du type d emploi et du genre segmente fortement la distance domicile-travail Les employés et les artisans-commerçants résident plus près de leur lieu de travail que les autres Des cadres plus concernés par l éloignement entre domicile et emploi

6 Les femmes ont des déplacements plus courts en distance pour aller travailler que les hommes mais mettent presque autant de temps pour se déplacer. Corrélation avec les travailleurs à temps partiel où les femmes sont surreprésentées. Ouvriers, cadres et professions intermédiaires travaillent le plus loin et mettent le plus de temps à se déplacer. Spécialisation des pôles industriels et tertiaires->pas d habitat sur le lieu d emploi réseaux moins saturés=vitesses de déplacements plus élevées permettant d habiter plus loin sans exagérer les temps de parcours

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8 La voiture reste majoritairement utilisée La marche est le 1 er mode utilisé sur les déplacements inférieurs à 1 km (69% c/25% voiture) Au-delà d 1 km, la voiture constitue le mode de déplacement privilégié Sa part de marché augmente avec la distance; en revanche, en terme de temps de parcours, elle diminue au delà de 30 minutes au profit notamment des transports collectifs (TCU+car+train) qui en constituent une alternative concurrentielle à partir d un certain temps de parcours.

9 Temps de parcours des TCU tributaire de la congestion urbaine, concurrence la VP sur les courtes distances Les transports interurbains sont un mode alternatif pour les longues distances

10 Les actifs passent près d une heure et demie par jour à se déplacer Un actif passe plus de temps à se déplacer et réalise un déplacement plus long que la moyenne : 82 minutes et 36 km A l opposé des cadres (89 min,41 km), les employés ont les budgets temps et distance de déplacement les plus faibles (77 minutes-28 km)

11 Les femmes actives passent en moyenne moins de temps à se déplacer que les hommes. Le lieu de travail d une femme est en moyenne plus proche de leur domicile que celui d un homme d où un budgetdistance inférieur.

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13 Les déplacements liés au travail imposent un rythme en 3 temps 3 pointes dans les déplacements avec une pointe du soir plus importante que celle du matin (28% entre 16-19h contre 16% entre 7-9h). La plage 12-14h liée à la pause déjeuner avec de nombreux retours au domicile. Entre 7-9h, le travail représente le principal motif de déplacements (79%) suivi par les accompagnement Entre12-14h, le motif domicile devient le motif principal (32%) des actifs devant le travail (30%). Entre 16-19h, les retours au domicile occupent la moitié de la mobilité des actifs sur ce créneau.

14 La voiture reste le mode le plus utilisé quel que soit l horaire du déplacement A noter que la pointe d usage de la marche atteinte à l heure du déjeuner (12-14h) est même supérieure à celles des heures de pointe du matin et du soir de ce mode.

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16 Impact environnemental quotidien des zones d emplois Pour mesurer l impact environnemental quotidien des zones d emplois à travers les émissions en CO² des déplacements domicile-travail réalisés en voiture ->combinaison de 3 variables : La distance moyenne d un déplacement domicile-travail (en km) qui traduit l éloignement de la zone d emploi par rapport à la résidence d un actif Les émissions moyennes de gaz à effet de serre par déplacement (en gramme de CO2) Le nombre de déplacements en voiture à destination ou en provenance du travail sur les zones d emplois Utilisation du modèle COPERT IV En multipliant l émission moyenne de CO2 par la longueur moyenne d un déplacement d un actif domicile-travail on obtient une émission moyenne de CO2 par déplacement. Pour avoir enfin l impact environnemental quotidien d une zone d emplois, on multiplie cette dernière valeur par le nombre de déplacements VP d actifs pour le motif travail (sésame) L ensemble des 30 zones d emplois des Bouches-du-Rhône génère 1365 tonnes de C02 par jour, dus au recours de la voiture par les actifs pour le travail. Les zones d emplois de Vitrolles zones d activités-aéroport et du pôle d activités d Aix-Les Milles- La Duranne ont le plus d impact sur l environnement en termes d émissions de gaz carbonique.

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18 L impact d une zone d emploi ne repose pas tant sur son éloignement moyen des zones de résidence des actifs mais est davantage lié au volume de déplacements attirés et émis

19 FIN Centre d'études Techniques de l'équipement Méditerranée