L expertise sanitaire:un regard fondé sur l analyse des pratiques Health expertise: a practice-based approach
|
|
- Véronique Morneau
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 L expertise sanitaire:un regard fondé sur l analyse des pratiques Health expertise: a practice-based approach Christine Daniel (1), Françoise Bas-Théron (1), Nicolas Durand (1) Résumé : L expertise destinée à évaluer les risques sanitaires s est organisée au sein d agences autonomes de l État, à la suite des diverses crises qu a connues la France en matière desanté publique. Pour autant, la pratique montre que la séparation institutionnelle entre expertise et décision n évite pas les ambigüités entre l évaluation des risques sanitaires et leur gestion par les pouvoirs publics. Ainsi, des tensions peuvent apparaître entre État et agences chargées de l expertise, lorsque les avis qu elles émettent contiennent des recommandations sur la conduite à suivre. Par ailleurs, si les règles juridiques garantissant l indépendance des experts dans le domaine sanitaire sont nombreuses, leur application soulève de nombreux problèmes concrets. Le nombre et la nature des liens d intérêts entre les experts et les professionnels du secteur concernés, rendent compliquées l appréciation d éventuels conflits d intérêts et leur gestion. Le fonctionnement collégial des instances d expertise ne compense qu en partie ces difficultés. Enfin, l association des «parties prenantes», concernées par les résultats de l expertise, suscite des débats qui sont loin d être tranchés. Facteurs d enrichissement des connaissances pour certains, la participation d experts «profanes» est vécue par d autres comme une menace pour la qualité et l impartialité de l expertise. Quelle que soit l approche privilégiée, l actualité récente montre que les parties prenantes jouent un rôle essentiel dans la surveillance et l évaluation des risques sanitaires. Mots-clés : Expertise médicale -sécurité sanitaire -gestion des risques -lobby. Summary: As a result of various public health crises, expertise in health risk assessment in France has become the responsibility of autonomous state agencies. However, practice shows that despite the institutional separation of expertise and decision-making, the link between health risk assessment and the management of health risks by the public authorities remains ambiguous. Tensions have emerged between the state and the various agencies responsible for providing expertise, especially in cases where agencies make recommendations on procedures and protocols. In addition, while a significant number of regulations have been designed to protect the independence of experts in the health sector, their implementation raises a wide range of practical issues. The number and nature of the common interests of experts and professionals in the health sector complicate the identification and management of potential conflicts of interest. Collaboration between expert bodies only partly compensates for these difficulties. Finally, the involvement of stakeholders concerned by the results of expertise have sparked a debate that remains unresolved. While some view it as a source of greater knowledge, others have seen the participation of lay experts as a threat to the quality and impartiality of expertise. Regardless of the preferred approach, recent events show that stakeholders play a key role in health risk monitoring and assessment. Keywords: Medical expertise -health security -risk management -lobby. (1) Inspection générale des affaires sociales , quai André Citroën, Paris cedex 15. Correspondance : C. Daniel Réception : 09/01/ Acceptation : 25/01/2012 OPINIONS &DÉBATS
2 42 C. DANIEL, F. BAS-THÉRON, N. DURAND H1N1, Mediator, Bisphénol, prothèses PIP l actualité récente a été rythmée par des crises sanitaires avec, pour chacune d entre elles, une interrogation récurrente sur la qualité et la légitimité de l expertise publique. C est dans ce contexte que s est effectuée la mission confiée à l Inspection générale des affaires sociales sur l expertise sanitaire, mission achevée en avril 2011 (2). Dans cette étude, l expertise est définie comme une «synthèse des connaissances élaborée à l intention des pouvoirs publics, dans le but de garantir la sécurité sanitaire». L objectif était de confronter le fonctionnement de l expertise, tel qu observé dans une quinzaine d organismes de sécurité sanitaire, avec les doctrines élaborées sur l usage de l expertise, les principes présentés dans les rapports administratifs relatifs à la sécurité sanitaire ou encore l état du droit. Si le travail de l IGAS aété guidé par cette ambition, il ne prétend aucunement à l exhaustivité mais vise à révéler des difficultés qui concernent toutes les expertises. L approche retenue est transversale : expertises sur la sécurité des nouveaux médicaments, sur les effets sanitaires de l alimentation ou de l environnement, sur l élaboration de recommandations de bonnes pratiques en matière de stratégie thérapeutique Le présent article est consacré à trois thèmes qui correspondent aux principaux risques pouvant affecter la qualité et la légitimité de l expertise sanitaire : la place de l expertise dans le dispositif de sécurité sanitaire, l indépendance des experts et de l expertise, l association des parties prenantes à l expertise. Les exemples cités sont principalement issus des investigations conduites à l Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) (3),l Agence française de Sécurité sanitaire de l Alimentation, de l Environnement et du Travail (ANSES) et la Haute Autorité de Santé (HAS). Tableau I:Trois organismes produisant de l expertise sanitaire AFSSAPS ANSES HAS Mission Effectifs Experts «Externes»* Garantir la sécurité d emploi, la qualité et le bon usage des produits de santé Assurer la sécurité sanitaire dans les domaines de l alimentation, de l environnement et du travail Évaluer les produits de santé en vue de leur remboursement par l assurance-maladie et améliorer la qualité et la sécurité des soins 980 Environ experts «externes»: membres des commissions ou groupes de travail d experts experts-rapporteurs nommés auprès des instances consultatives Environ 720 experts «externes», répartis au sein de comités d experts spécialisés 410 Environ experts «externes», dont : 800 experts-visiteurs dans les établissements de santé 500 membres de commissions ou groupes de travail d experts 300 experts-rapporteurs nommés auprès des instances consultatives Source : IGAS à partir des données des différents organismes, voir rapports pour plus de détail. * Les experts «externes» sont des experts sollicités par les organismes de sécurité sanitaire, mais qui ne sont pas des salariés de ces organismes. Il existe aussi des salariés directement employés par les organismes de sécurité sanitaire qui participent aux activités d expertise. Ils sont parfois appelés «experts internes». (2) Les rapports relatifs à l expertise sanitaire sont en ligne sur le site de l IGAS (3) Conformément à la loi du 19 décembre 2011, l AFSSAPS est désormais renommée «Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé»(ansm).
3 L EXPERTISE SANITAIRE :UN REGARD FONDÉ SUR L ANALYSE DES PRATIQUES 43 La place de l expertise dans le système de sécurité sanitaire : une séparation parfois ambiguë entre évaluation et gestion du risque Les travaux universitaires et de recherche, tout comme la plupart des rapports administratifs ou parlementaires, ont préconisé dès le début des années 1980 une séparation entre l expertise et le champ décisionnel. L objectif est de préserver l intégrité scientifique de l expertise en évitant les interférences provenant des autres dimensions de la gestion des risques (économiques, sociales, juridiques, politiques, budgétaires, administratives ) qui pourraient biaiser la synthèse des connaissances. Pour prendre un exemple, un avis émis par un collectif d experts sur les risques sanitaires liés àunproduit ne doit pas être influencé par les impacts qu aurait l interdiction de ce produit sur l emploi ou l activité économique. Cela ne signifie pas que ces préoccupations ne sont pas légitimes, mais elles relèvent d un autre registre que celui de l évaluation des risques sanitaires. Le «Red book» du National Research Council américain publié en 1983, distingue deux phases dans l expertise : l évaluation des risques («risk assessment»), fondée sur une appréciation scientifique des dangers, de l exposition de la population ; la gestion des risques («risk management»), avec l élaboration d options de gestion, comparant avantages et inconvénients de chacune, avec des points de vue variés, autant politiques et économiques, sociaux que scientifiques. En France, ces théories ont reçu un écho particulièrement fort dans les années Après le coup de semonce de Tchernobyl en 1986, suit plus d une décennie de crises et scandales sanitaires qui s étendent progressivement du champ de la santé (sang contaminé, hormone de croissance ) à celui de l alimentation (vache folle, dioxine ), de l environnement (pesticides, OGM ) et du travail (amiante ). Ces crises ont conduit à une profonde réorganisation du dispositif français de sécurité sanitaire. Conformément au principe de séparation entre l évaluation des risques et leur gestion, les agences sanitaires se sont généralisées, assurant une partie des fonctions auparavant cumulées au sein d une même institution, généralement l administration centrale. Elles se sont vues confier la mission d évaluation des risques pour la santé à travers une expertise scientifique indépendante (4).C est ce schéma qui aguidé la création de l AFSSA en 1998 et prévaut encore dans le fonctionnement de l ANSES depuis 2010 : la gestion des risques et, àcetitre, la décision et la prise en compte des considérations autres que sanitaires (économiques, sociales, politiques ) restent des prérogatives exclusives de l administration centrale. Mais, dès l origine des agences, l interprétation de la séparation entre évaluation et gestion du risque est différente selon les secteurs. Ainsi, l AFSSAPS obéit à un modèle différent, fondé principalement sur la séparation entre la régulation sanitaire et la régulation du secteur économique et social correspondant. Elle dispose en effet de pouvoirs de police sanitaire, en plus de sa mission d évaluation des produits de santé. Outre des questions pratiques ( décisions prises par an), ce cumul (4) La création de l AFSSA, de l INVS etdel AFSSAPS en 1998 constitue un bon exemple de cette autonomisation de l expertise.
4 44 C. DANIEL, F. BAS-THÉRON, N. DURAND résulte de la volonté de séparer prioritairement la régulation des risques (agence) de la régulation économique et sociale, notamment par la fixation du prix des médicaments effectuée par le ministère de la Santé. Une autre illustration de l ambigüité de la séparation entre évaluation et gestion des risques réside dans la formulation de recommandations. Bien qu elles s inscrivent dans les compétences légales de ces organismes et qu elles reflètent l avis de professionnels très qualifiés sur un sujet donné, ces recommandations suscitent parfois des tensions avec le gestionnaire des risques (en pratique l administration centrale) qui considère qu elles empiètent sur son domaine de compétence et réduisent ses marges de manœuvre au regard des dimensions autres que sanitaires. Lorsque le sujet est sensible et controversé, elles peuvent déclencher de véritables polémiques. C est le cas, par exemple, de l avis rendu par l AFSSET en mars 2010 sur les champs électromagnétiques extrêmement basses fréquences qui préconisait, entre autres, la création d une «zone d exclusion» d au minimum 100 mètres de part et d autre des lignes de transport d électricité à très haute tension. Cet exemple souligne l importance des référentiels qui sous-tendent une expertise. Le choix d un référentiel, par exemple bénéfice/risque ou coût/efficacité, oriente de façon décisive un avis d expertise, alors même que souvent, il reste implicite ou confus [1]. L indépendance de l expertise sanitaire : des règles juridiques précises, mais difficiles à appliquer Dans le secteur sanitaire, l outil principal visant à garantir l indépendance des experts externes a été l exigence législative, depuis 1998, d une déclaration publique d intérêts (DPI). On peut d ailleurs noter le secteur sanitaire est considéré comme «en avance»par rapport à la plupart des autres domaines de la vie publique [2]. Cette obligation de déclarer publiquement ses intérêts s est progressivement généralisée à plusieurs organismes créés lors des crises sanitaires successives des années 2000 (5).Elle s applique aux membres des commissions d experts et aux experts extérieurs sollicités, qui ne peuvent «prendre part ni aux délibérations ni aux votes de ces instances s ils ont un intérêt direct ou indirect àl affaire examinée» (6),etdoivent adresser au directeur général «une déclaration mentionnant les liens directs ou indirects» avec les entreprises intervenant dans le champ de compétence de l organisme. Mais ces règles restent difficiles à appliquer. Tout d abord, les liens financiers sont déclarés par les experts sans que le montant ne soit précisé, ce qui empêche d évaluer l importance de ces liens d intérêts. Par ailleurs, les experts apprécient différemment les liens d intérêts qu il leur semble pertinent de déclarer. De façon générale, les colloques font l objet de déclarations très variables, soit très précises, avec la date, le lieu, le thème retenu, soit assez vagues, l une des déclarations consultées par l IGAS faisait (5) HAS, InVS, INPES, ensemble des commissions ou instances placées auprès du ministre dont le Haut Conseil pour la Santé Publique (HCSP). (6) Article L du code de la santé publique.
5 L EXPERTISE SANITAIRE :UN REGARD FONDÉ SUR L ANALYSE DES PRATIQUES 45 ainsi mention de «50 colloques dans les 10 dernières années» Troisième difficulté :la qualification des liens d intérêts par les organismes de sécurité sanitaire nécessite une connaissance approfondie du secteur économique. Il faut identifier à la fois des conflits d intérêts «positifs»(un expert a un lien d intérêt avec l entreprise concernée par l affaire examinée) et les conflits d intérêts «négatifs»(un expert a un lien avec une entreprise directement concurrente de celle dont le dossier est àl ordre du jour (7) ). Une autre difficulté réside dans la gestion en séance des conflits d intérêts. Ainsi, la présence à une réunion d un expert en situation de conflits d intérêt, même s il ne participe pas au débat, est considérée comme contraire à la loi. À l AFSSAPS, 30 % des experts ayant des liens directs avec l affaire examinée, considérés en conflit d intérêts «majeurs» restaient présents en séance en 2009, même si la majorité d entre eux ne participaient pas aux débats (en 2008, ils étaient 60 %àlefaire) [3]. Pour finir avec cette liste, loin d être exhaustive, on doit mentionner la question des liens d intérêts professionnels ou intellectuels, encore très mal identifiés dans les déclarations d intérêts, bien que cette question soit de plus en plus souvent évoquée et que des expériences étrangères montrent qu il est possible et utile de les prendre en compte. Mais l indépendance individuelle des experts n est pas la seule modalité pour garantir une indépendance de l expertise. De par la pluralité des regards qu elle implique, la collégialité est un facteur de qualité, mais aussi d indépendance de l expertise. C est un cadre qui permet d examiner différentes positions de façon explicite et d ouvrir un débat qui, sinon, resterait cloisonné àune discipline ou une école de pensée, au risque d être biaisée par les intérêts qu elles défendent. La diversité des collectifs d experts (disciplinaire, professionnelle et statutaire) est donc consubstantielle àlacollégialité. La mission IGAS aconstaté qu elle est plus importante dans le secteur de l alimentation et de l environnement que dans celui de la santé, en partie àcause des différences intrinsèques entre les deux secteurs mais aussi du fait de pratiques diverses dans les organismes de sécurité sanitaire du secteur de la santé, notamment sur une plus ou moins grande ouverture des commissions aux professions de santé, qui ne se limite pas aux seuls médecins, voire aux seuls médecins spécialistes hospitalo-universitaires. L expression des opinions minoritaires est une autre garantie d indépendance collective, directement liée à la collégialité et à la diversité, notamment dans les cas où existent de fortes zones d incertitude et pour les sujets les plus sensibles. Le respect des avis divergents implique alors que le principe contradictoire soit appliqué [4] et qu en cas de désaccord avéré les avis minoritaires soient rendus de façon motivée et étayée [5]. De rares exemples d expression d avis divergents ont pu être trouvés par la mission IGAS dans le secteur de l alimentation, répondant à ces exigences théoriques et méthodologiques. L avis comporte alors de façon explicite une présentation de la position de la majorité des experts d un côté et de la (7) Conseil d État, arrêt du 12 février 2007, société les laboratoires Jolly-Jatel et alii. sur une décision défavorable prise sur la base d un avis de la commission de transparence de la HAS. Une décision du conseil d État de février 2011, concernant l AFSSA, va dans le même sens.
6 46 C. DANIEL, F. BAS-THÉRON, N. DURAND minorité d entre eux de l autre (8). Dans le secteur de la santé, les avis divergents sont encore plus rares, ou en tout cas très peu recensés dans les comptes-rendus. Dans le secteur de la santé, la mission a examiné le fonctionnement du principe contradictoire, tel qu il est retracé dans des comptes-rendus, au sein de certaines commissions rendant des expertises de guichet. Les comptesrendus mis en ligne de la commission AMM de l AFSSAPS et de deux des groupes de travail qui lui sont attachés (groupe de travail sur les médicaments anti-infectieux, groupe de travail pharmaceutique) ne font qu exceptionnellement apparaître des avis divergents. Ce constat s explique par le fonctionnement de la procédure qui aboutit aux avis de la commission AMM. Le travail préparatoire effectué par les experts internes s effectue pour une grande partie en amont des réunions des groupes de travail et, a fortiori, des réunions de la commission. De ce fait, les questions sont souvent traitées et débattues avant ces réunions. L association des parties prenantes à l expertise : des débats théoriques et des pratiques diverses Sur le plan théorique, il n existe pas de consensus sur la façon dont le public (le citoyen, le consommateur, le patient ) doit être associé à l expertise sanitaire. Certains auteurs voient dans son intervention un facteur de légitimité et un enrichissement de l expertise. Cette expertise profane serait particulièrement utile dans le domaine de la santé où les patients disposeraient d un «savoir expérientiel» irremplaçable. D autres auteurs, au contraire, y voient une menace pour l intégrité de la démarche scientifique et son indépendance. Les «forums hybrides» où experts et citoyens, décideurs et associations, confrontent leurs points de vue et échangent leurs données et leurs analyses sont tantôt considérés comme un levier de démocratisation des décisions publiques [6], tantôt comme un dangereux mélange des genres [7]. Sur le plan normatif, ces divergences se retrouvent. Les principes de la «démocratie sanitaire et environnementale»(loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades, charte de l environnement, Grenelle de l environnement ) prônent une implication du public et des milieux associatifs à tous les stades du processus de décision public. À l inverse, la norme professionnelle AFNOR X préconise d informer les parties prenantes afin, essentiellement, de dissiper «les peurs et les rumeurs» et de «vulgariser»ses résultats. Les pratiques observées par la mission sont également très diverses. Dans certaines commissions d experts de la HAS ou de l AFSSAPS, des représentants associatifs (patients, consommateurs ) et des professionnels (laboratoires, fabricants de dispositifs médicaux ) sont intégrés dans les collectifs d experts. Toutefois, les modalités d intervention de ces deux (8) Avis de l AFFSA sur la chasse aux appelants dans le contexte de l épidémie de grippe aviaire, août 2007, avis rendu en urgence. Avis de l AFSSA relatif aux conséquences de deux nouvelles études scientifiques sur les mesures de police sanitaire en cas de tremblante atypique, 2009.
7 L EXPERTISE SANITAIRE :UN REGARD FONDÉ SUR L ANALYSE DES PRATIQUES 47 «parties prenantes» ne sont pas comparables. La mission n a ainsi pas trouvé de trace écrite des interventions des experts associatifs. En revanche, plusieurs traces d observations des professionnels ont été relevées. À l ANSES, les parties prenantes sont associées à la gouvernance de l agence et consultées aux différentes étapes de l expertise, sans toutefois participer aux collectifs d experts. Certaines associations ne veulent d ailleurs pas, par principe, être intégrées dans ces collectifs. Seul le cadrage recueille un consensus général : ce serait le moment privilégié pour associer les parties prenantes à l expertise et recueillir ainsi leurs questions, attentes et préoccupations mais aussi leurs connaissances. Au-delà du cadrage, une ouverture accrue de l expertise est certainement possible. Les difficultés et les limites de cette démarche ne doivent toutefois pas être sous-estimées, du côté des parties prenantes (manque de temps et de moyens, en particulier pour les associations), comme des organismes d expertise (alourdissement des procédures, risque de confusion entre défense des intérêts catégoriels et expertise ). Conclusion Le processus d autonomisation de l expertise sanitaire est commun à l ensemble des pays développés, comme le montre, sur les deux décennies passées, la création de plusieurs agences européennes de sécurité sanitaire. Il répond à une demande de la population, soucieuse d avoir une évaluation plus transparente et objective de risques sanitaires auxquels elle est de plus en plus sensible. En France, la loi du 29 décembre 2011 sur la sécurité sanitaire du médicament aaccru les exigences en matière d indépendance de l expertise, en obligeant les fabricants de médicaments et produits de santé à déclarer leurs liens financiers avec l ensemble des professionnels du secteur. Pour autant, comme l a montré l actualité récente, l existence d une expertise qui ne s intègre pas dans des dispositifs institutionnels et la possibilité d une contradiction publique restent indispensables àladétection et la prévention des risques sanitaires. Aucun conflit d intérêt déclaré BIBLIOGRAPHIE 1. Setbon M. et al. Risques, sécurité sanitaire et processus de décision, Elsevier, Commission de réflexion pour la prévention des conflits d intérêts dans la vie publique, Rapport de janvier AFSSAPS, Bilan sur le dispositif de gestion des conflits d intérêts, Hermitte MA. «L expertise scientifique à finalité politique, réflexions sur l organisation et la responsabilité des experts», Justices n 8, 1997: Kourilsky P, Viney G. Le principe de précaution, éditions Odile Jacob, 2000: Callon M, Lascoumes P, Barthes Y. Agir dans un monde incertain, Paris, Zmirou-Navier D. «De la démocratie en expertise. Le cas des risques sanitaires environnementaux», Santé publique n 3, septembre 2006:
8
Inspection générale des affaires sociales RM2011-044P. Expertise sanitaire RAPPORT DE SYNTHESE. Établi par
Inspection générale des affaires sociales RM2011-044P Expertise sanitaire RAPPORT DE SYNTHESE Établi par Françoise BAS-THERON Christine DANIEL Nicolas DURAND Membres de l Inspection générale des affaires
Plus en détailVTP. LAN Switching and Wireless Chapitre 4
VTP LAN Switching and Wireless Chapitre 4 ITE I Chapter 6 2006 Cisco Systems, Inc. All rights reserved. Cisco Public 1 Pourquoi VTP? Le défi de la gestion VLAN La complexité de gestion des VLANs et des
Plus en détailArchived Content. Contenu archivé
ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Contenu archivé Information identified as archived is provided for reference, research or recordkeeping purposes. It is not subject
Plus en détailPréconisations pour une gouvernance efficace de la Manche. Pathways for effective governance of the English Channel
Préconisations pour une gouvernance efficace de la Manche Pathways for effective governance of the English Channel Prochaines étapes vers une gouvernance efficace de la Manche Next steps for effective
Plus en détailLOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT
ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION ACT ABORIGINAL CUSTOM ADOPTION RECOGNITION REGULATIONS R-085-95 In force September 30, 1995 LOI SUR LA RECONNAISSANCE DE L'ADOPTION SELON LES COUTUMES AUTOCHTONES
Plus en détailDécrets, arrêtés, circulaires
Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS Ordonnance n o 2010-18 du 7 janvier 2010 portant création d une agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l
Plus en détailIntégration de la performance énergétique dans les processus de gestion de patrimoines. Projets pilotes EPI-CREM. immobiliers
4 Intégration de la performance énergétique dans les processus de gestion de patrimoines Projets pilotes EPI-CREM immobiliers Introduction Le projet EPI-CREM 1 vise de manière globale l amélioration de
Plus en détailMarie Curie Individual Fellowships. Jean Provost Marie Curie Postdoctoral Fellow, Institut Langevin, ESCPI, INSERM, France
Marie Curie Individual Fellowships Jean Provost Marie Curie Postdoctoral Fellow, Institut Langevin, ESCPI, INSERM, France Deux Soumissions de Projet Marie Curie International Incoming Fellowship Finance
Plus en détailRÈGLEMENT SUR LES CEINTURES DE SÉCURITÉ ET LES ENSEMBLES DE RETENUE POUR ENFANTS R.R.T.N.-O. 1990, ch. M-35
MOTOR VEHICLES ACT SEAT BELT ASSEMBLY AND CHILD RESTRAINT SYSTEM REGULATIONS R.R.N.W.T. 1990,c.M-35 LOI SUR LES VÉHICULES AUTOMOBILES RÈGLEMENT SUR LES CEINTURES DE SÉCURITÉ ET LES ENSEMBLES DE RETENUE
Plus en détailCOLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011
COLLOQUE ARY BORDES Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011 Faculté des sciences infirmières Faculté des sciences infirmières
Plus en détailTHE OUAGADOUGOU RECOMMENDATIONS INTERNET INFRASTRUCTURE FOR AN AFRICAN DIGITAL ECONOMY 5-7 MARCH 2012
THE OUAGADOUGOU RECOMMENDATIONS INTERNET INFRASTRUCTURE FOR AN AFRICAN DIGITAL ECONOMY 5-7 MARCH 2012 We, the participants, assembled in Ouagadougou, Burkina Faso, from 5-7 March 2012, for the meeting
Plus en détailPractice Finance & Risk Management BCBS 239 enjeux et perspectives. Equinox-Cognizant, tous droits réservés. 2014.
Practice Finance & Risk Management BCBS 239 enjeux et perspectives 2014 Contexte du BCBS 239 2 Une nouvelle exigence Les Principes aux fins de l agrégation des données sur les et de la notification des
Plus en détail7. Recherche des essais
7. Recherche des essais Le chapitre précédent a insisté sur la nécessité de réaliser une recherche des essais aussi exhaustive que possible. Seule la conjonction de tous les moyens disponibles peut laisser
Plus en détailNote de synthèse concernant une réflexion sur les Services de Santé (bucco-dentaire) au plan européen
Note de synthèse concernant une réflexion sur les Services de Santé (bucco-dentaire) au plan européen le 31 janvier 2007 La Confédération Nationale des Syndicats Dentaires est favorable à la mobilité de
Plus en détailCHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC
CHARTE ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE APPLICABLE AUX PÉDICURES-PODOLOGUES ET À LEURS SITES INTERNET À L ADRESSE DU GRAND-PUBLIC Avril 2015 Actualisation approuvée par le Conseil national du 10 avril 2015 A
Plus en détailDepuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services
Depuis l'an 2000, le Ministère de la Santé Publique (MSP) a mis en place une procédure d accréditation pour améliorer la qualité des services hospitaliers. Ce projet d amélioration de la qualité porte
Plus en détailLes normes de certification des archives numériques En préparation. C. Huc. La Pérennisation des Informations numériques
La Pérennisation des Informations numériques Les normes de certification des archives numériques En préparation C. Huc Réunion PIN 21 janvier 2010 Paris Deux normes ISO en préparation «Audit and certification
Plus en détailRountable conference on the revision of meat inspection Presentation of the outcome of the Lyon conference
Rountable conference on the revision of meat inspection Presentation of the outcome of the Lyon conference Brussels 18 May 2010- Dr Pascale GILLI-DUNOYER General Directorate for Food Ministry of Food,
Plus en détailConsidérations sur la crise et le marché intérieur 1
Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.
Plus en détailPractice Direction. Class Proceedings
Effective Date: 2010/07/01 Number: PD - 5 Title: Practice Direction Class Proceedings Summary: This Practice Direction describes the procedure for requesting the assignment of a judge in a proceeding under
Plus en détailProcédures d enregistrement des médicaments
Vie du Médicament Procédures d enregistrement des médicaments Avis scientifiques Essais cliniques ATU Inspections AMM Vigilances Contrôle Veille Sanitaire Procédures d enregistrement Soumission du dossier
Plus en détailL ESPACE À TRAVERS LE REGARD DES FEMMES. European Economic and Social Committee Comité économique et social européen
L ESPACE À TRAVERS LE REGARD DES FEMMES 13 European Economic and Social Committee Comité économique et social européen 13 This publication is part of a series of catalogues published in the context of
Plus en détailNORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices
NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD CEI IEC 747-6-3 QC 750113 Première édition First edition 1993-11 Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets Partie 6: Thyristors Section trois Spécification
Plus en détailISO/CEI 19770-1. Technologies de l information Gestion des actifs logiciels. Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité
NORME INTERNATIONALE ISO/CEI 19770-1 Deuxième édition 2012-06-15 Technologies de l information Gestion des actifs logiciels Partie 1: Procédés et évaluation progressive de la conformité Information technology
Plus en détailMEMORANDUM POUR UNE DEMANDE DE BOURSE DE RECHERCHE DOCTORALE DE LA FONDATION MARTINE AUBLET
MEMORANDUM POUR UNE DEMANDE DE BOURSE DE RECHERCHE DOCTORALE DE LA FONDATION MARTINE AUBLET ATTENTION : Tout formulaire de candidature qui présentera des erreurs ou anomalies dans le remplissage des champs
Plus en détailQuatre axes au service de la performance et des mutations Four lines serve the performance and changes
Le Centre d Innovation des Technologies sans Contact-EuraRFID (CITC EuraRFID) est un acteur clé en matière de l Internet des Objets et de l Intelligence Ambiante. C est un centre de ressources, d expérimentations
Plus en détailCharte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques
DIRECTION DE L EVALUATION DE LA PUBLICITE, DES PRODUITS COSMETIQUES ET DES BIOCIDES Charte pour la communication sur internet des entreprises pharmaceutiques Préambule Mise à jour 2010 Au plan mondial,
Plus en détailFirst Nations Assessment Inspection Regulations. Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations CONSOLIDATION
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION First Nations Assessment Inspection Regulations Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations SOR/2007-242 DORS/2007-242 Current to September
Plus en détailLes responsabilités à l hôpital
Les responsabilités à l hôpital Pour aller à l essentiel Dans leurs activités de prévention de diagnostic et de soins, les établissements publics de santé et les personnels qui y exercent relèvent principalement
Plus en détailCADRE JURIDIQUE INTERNATIONAL POUR LA DÉVELOPPEMENT DE PROGRAMMES CONTRE LA CORRUPTION
CADRE JURIDIQUE INTERNATIONAL POUR LA DÉVELOPPEMENT DE PROGRAMMES CONTRE LA CORRUPTION International Legal Framework for Development of Anti-Corruption Programs 1 AUGMENTATION DES ACCORDS CONTRE LA CORRUPTION
Plus en détailForm of Deeds Relating to Certain Successions of Cree and Naskapi Beneficiaries Regulations
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Form of Deeds Relating to Certain Successions of Cree and Naskapi Beneficiaries Regulations Règlement sur la forme des actes relatifs à certaines successions de bénéficiaires
Plus en détailGuide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 Engagements RSE dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication
MEDEF - ORSE octobre 2014 Guide sur les initiatives RSE sectorielles Fiche n 6 dans le secteur des industries électriques, électroniques et de communication Fédération des Industries Electriques, Electroniques
Plus en détailLES OBJECTIFS DU LIVRE
LES OBJECTIFS DU LIVRE 1- INFORMER 2- SENSIBILISER MOBILISER 3- DEBATTRE - RECONSTRUIRE 1 LES OBJECTIFS DU LIVRE 1- INFORMER 2- SENSIBILISER MOBILISER 3- DEBATTRE - RECONSTRUIRE LES OBJECTIFS DU LIVRE
Plus en détailPROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim
RAPPORT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION SUR LES CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL AINSI QUE SUR LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ
Plus en détailL évaluation des biocides à l Anses
L évaluation des biocides à l Anses Catherine Gourlay-Francé Direction des produits réglementés 23 juin 2015 L Anses Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail
Plus en détailUN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE
UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE Le regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l industrie en un seul établissement apporte les atouts
Plus en détailResident Canadian (Insurance Companies) Regulations. Règlement sur les résidents canadiens (sociétés d assurances) CONSOLIDATION CODIFICATION
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Resident Canadian (Insurance Companies) Regulations Règlement sur les résidents canadiens (sociétés d assurances) SOR/92-284 DORS/92-284 Current to August 4, 2015 À jour
Plus en détailICA Congress, Brisbane 2012 Thème général : Les temps qui changent. La confiance et les archives*
ICA Congress, Brisbane 2012 Thème général : Les temps qui changent. La confiance et les archives* Titre : Un résumé de la pratique archivistique internationale adaptée au niveau local : manuel pratique
Plus en détailFormation des formateurs relais 3RB. Paris, 2 et 3 avril 2009
Formation des formateurs relais 3RB Paris, 2 et 3 avril 2009 Cadre juridique Formation 3RB -2 et 3 avril 2009 2 Sommaire 1. Introduction: prévention et textes juridiques 2. Hiérarchie des textes 3. Sélection
Plus en détailRéunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et Expertise Médico-Judiciaire. F. Lucht - CHU St Etienne Lyon, le 10/04/2013
Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) et Expertise Médico-Judiciaire F. Lucht - CHU St Etienne Lyon, le 10/04/2013 Quelques réflexions En mathématiques, on a toutes les données et il n y a qu
Plus en détailInstaurer un dialogue entre chercheurs et CÉR: pourquoi? Me Emmanuelle Lévesque Centre de génomique et politiques Université McGill
Instaurer un dialogue entre chercheurs et CÉR: pourquoi? Me Emmanuelle Lévesque Centre de génomique et politiques Université McGill Perceptions de perte de confiance dans la littérature récente: des exemples
Plus en détailLes contraintes de financement des PME en Afrique : le rôle des registres de crédit
Les contraintes de financement des PME en Afrique : le rôle des registres de crédit Ondel ansek Kay Sommaire Il ressort du débat sur le développement économique de l Afrique subsaharienne (ASS) que les
Plus en détailCheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) SOR/2002-39 DORS/2002-39 Current to
Plus en détailPRÉSENTATION GÉNÉRALE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»
Plus en détailImproving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises
Improving the breakdown of the Central Credit Register data by category of enterprises Workshop on Integrated management of micro-databases Deepening business intelligence within central banks statistical
Plus en détailCampagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)
Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Synthèse des résultats et recommandations F. CLERC 1, C. EYPERT- BLAISON 1, M. GUIMON
Plus en détailFD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR
FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR Enquête sur la responsabilité sociale du scientifique Résultats détaillés Février 2007 Annexes La publication des données qui fondent
Plus en détailLES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS
LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
Plus en détailPréparer la formation
Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte
Plus en détailEDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL
EDUCATEUR SPECIALISE ANNEXE 1 : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L éducateur spécialisé, dans le cadre des politiques partenariales de prévention,
Plus en détailAllocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins
Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,
Plus en détailAgir face aux risques sanitaires. Pour un pacte de confiance William Dab et Danielle Salomon
Agir face aux risques sanitaires. Pour un pacte de confiance William Dab et Danielle Salomon La sécurité sanitaire est-elle garantie en France? SFSE 29.11.2013 SFSE - 29.11.2013 2 Introduction Les crises,
Plus en détailStatement of the European Council of Medical Orders on telemedicine
Statement of the European Council of Medical Orders on telemedicine The CEOM statement on telemedicine was formally adopted by its participating organisations during the CEOM plenary meeting held in Bari
Plus en détailAujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.
MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.
Plus en détailFICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC
METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente
Plus en détailTAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation
TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation La coopération réglementaire, une menace pour la capacité démocratique des pouvoirs publics à régule Il y a de bonnes raisons
Plus en détailSITES INTERNET CREATION ET FONCTIONNEMENT D UN SITE INTERNET POUR UN LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE
SECTION G CREATION ET FONCTIONNEMENT D UN SITE INTERNET POUR UN LABORATOIRE DE BIOLOGIE MEDICALE SITES INTERNET Recommandations du Conseil central de la section G ONP/CCG Janvier 2012 A l heure où les
Plus en détailCours de didactique du français langue étrangère (*) French as a foreign language (*)
FORMULAIRE DESTINE AUX DEMANDES DE BOURSE DURANT L ETE FORM TO BE USED FOR APPLICATIONS FOR A SUMMER SCHOLARSHIP Wallonie-Bruxelles International Service des Bourses d études 2, Place Sainctelette 1080
Plus en détailMEMORANDUM POUR UNE DEMANDE DE BOURSE DE RECHERCHE DOCTORALE DE LA FONDATION MARTINE AUBLET
MEMORANDUM POUR UNE DEMANDE DE BOURSE DE RECHERCHE DOCTORALE DE LA FONDATION MARTINE AUBLET ATTENTION : Tout formulaire de candidature qui présentera des erreurs ou anomalies dans le remplissage des champs
Plus en détailBREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013
La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document
Plus en détailMust Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction
Must Today s Risk Be Tomorrow s Disaster? The Use of Knowledge in Disaster Risk Reduction Website: https://dce.yorku.ca/crhn/ Submission information: 11th Annual Canadian Risk and Hazards Network Symposium
Plus en détailCalculation of Interest Regulations. Règlement sur le calcul des intérêts CONSOLIDATION CODIFICATION. Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Calculation of Interest Regulations Règlement sur le calcul des intérêts SOR/87-631 DORS/87-631 Current to August 4, 2015 À jour au 4 août 2015 Published by the Minister
Plus en détailERA-Net Call Smart Cities. CREM, Martigny, 4 décembre 2014 Andreas Eckmanns, Responsable de la recherche, Office Fédéral de l énergie OFEN
ERA-Net Call Smart Cities CREM, Martigny, 4 décembre 2014 Andreas Eckmanns, Responsable de la recherche, Office Fédéral de l énergie OFEN Une Smart City, c est quoi? «Une Smart City offre à ses habitants
Plus en détailQuestionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes
Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes
Plus en détailObjectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux
Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Objectifs stratégiques et opérationnels 2009-2011: état des lieux Comité de consultation du 30/11/2011 Objectifs stratégiques 2 16% 9% 29% 46%
Plus en détailLa réglementation Mardi de la DGPR. sur les produits biocides 05/04/2011
La réglementation r Mardi de la DGPR 05/04/2011 sur les produits biocides Direction générale de la prévention des risques Service de la prévention des nuisances et de la qualité de l environnement Département
Plus en détailCLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE
IUFRO International Congress, Nice 2015 Global challenges of air pollution and climate change to the public forest management in France Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque Manuel Nicolas
Plus en détailLes objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel
Les objectifs de l Autorité de Contrôle prudentiel Le 8 mars 2010, la Ministre de l Economie de l Industrie et de l Emploi Christine Lagarde a installé la nouvelle Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP).
Plus en détailE/CN.6/2010/CRP.9. Compte-rendu de l animateur de la réunion. Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais
Distr. limitée 11 mars 2010 Français Original : anglais Commission de la condition de la femme Cinquante-quatrième session 1 er -12 mars 2010 Point 3 a) de l ordre du jour Suivi de la quatrième Conférence
Plus en détailCOUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53
COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 WORKING DOCUMENT from : Presidency to : delegations No prev. doc.: 12621/08 PI 44 Subject : Revised draft
Plus en détailPublication des liens
Le Leem vous informe Publication des liens entre professionnels de santé et entreprises du médicament Vous êtes médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, professionnel paramédical ou tout autre
Plus en détailCHARTE DES PROGRAMMES
CHARTE DES PROGRAMMES Charte relative à l élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des programmes d enseignement ainsi qu aux modalités d évaluation des élèves dans l enseignement scolaire CONSEIL SUPÉRIEUR
Plus en détailEnquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques
Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,
Plus en détailPréparer un état de l art
Préparer un état de l art Khalil DRIRA LAAS-CNRS, Toulouse Unité de recherche ReDCAD École Nationale d ingénieurs de Sfax Étude de l état de l art? Une étude ciblée, approfondie et critique des travaux
Plus en détailPOSITION DE DETIC CONCERNANT LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ET LES AMENDEMENTS ADOPTES PAR LE CONSEIL ET LE PARLEMENT EUROPEEN EN PREMIERE LECTURE
REACH POSITION DE DETIC CONCERNANT LA PROPOSITION DE LA COMMISSION ET LES AMENDEMENTS ADOPTES PAR LE CONSEIL ET LE PARLEMENT EUROPEEN EN PREMIERE LECTURE Nous avons pris connaissance avec intérêt des améliorations
Plus en détailAMENDMENT TO BILL 32 AMENDEMENT AU PROJET DE LOI 32
THAT the proposed clause 6(1), as set out in Clause 6(1) of the Bill, be replaced with the following: Trustee to respond promptly 6(1) A trustee shall respond to a request as promptly as required in the
Plus en détailBULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Circulaire du 11 mars 2015 relative à la communication aux administrations publiques et aux organismes exerçant une prérogative de puissance publique d informations ou copies de pièces issues des procédures
Plus en détailProgramme CNRS-ERC- IREMAM- CERI. When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES
Programme CNRS-ERC- IREMAM- CERI When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES Chercheurs doctorants et post-doctorants en sciences politiques/relations internationales/économie
Plus en détailScience dans la société. Priorités thématiques du programme coopération
Science dans la société Priorités thématiques du programme coopération Science dans la société dans le 7ème PCRD Science dans la société dans le 7ème PCRD Coopération 63% 32 365 M * Idées 15% 7 460 M *
Plus en détailAllocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière
Royaume du Maroc المملكة المغربية Direction du Trésor et des finances Extérieures مديرية الخزينة و المالية الخارجية Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière
Plus en détailEnquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires
Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)
Plus en détailEvaluation et gestion du risque des champs radiofréquences: Une perspective de l'oms
Evaluation et gestion du risque des champs radiofréquences: Une perspective de l'oms Dr E. van Deventer HSE/PHE/IHE 239 Le Projet International EMF Etabli en 1996 Coordonné au siège de l'oms Un effort
Plus en détailtroubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.
Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité
Plus en détailSMALL CITY COMMERCE (EL PEQUEÑO COMERCIO DE LAS PEQUEÑAS CIUDADES)
CIUDADES) ES/08/LLP-LdV/TOI/149019 1 Project Information Title: Project Number: SMALL CITY COMMERCE (EL PEQUEÑO COMERCIO DE LAS PEQUEÑAS CIUDADES) ES/08/LLP-LdV/TOI/149019 Year: 2008 Project Type: Status:
Plus en détailConférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé
Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres
Plus en détailGestion Participative Territoriale :
!!" #!#$ # % #% Touiza Solidarité Evaluation ex post et externe Gestion Participative Territoriale : François Durand Consultant ITG Paris Foued Chehat Expert associé 1 Le cadre de l évaluation Le projet
Plus en détailLE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université)
LE DECRET STATUTAIRE RELATIF AUX ENSEIGNANTS-CHERCHEURS (par le bureau du Collectif pour la Défense de l Université) Après avoir fait adopter sa loi «Libertés et Responsabilités des Universités» en plein
Plus en détailDossier de presse. L Anses lance son nouveau site Internet
Dossier de presse L Anses lance son nouveau site Internet Diffuser-Expliquer-Partager www.anses.fr Contact presse : Elena Séité 01 49 77 27 80 elena.seite@anses.fr www.anses.fr Sommaire : L Anses lance
Plus en détailWorking Group on Implementation of UNGCP Meeting
United Nations Guidelines on Consumer Protection Working Group on Implementation of UNGCP Meeting 24 March 2014 10 a.m. and 3.00 p.m. (Geneva time) SUMMARY OF THE MEETING Participants: - Chair: Permanent
Plus en détailMise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien. 10 Septembre 2012
Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien 10 Septembre 2012 Les défis de la chaine de la logistique du transport maritime Danielle T.Y WONG Director Logistics Performance
Plus en détailL organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport
L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport Présenté par M. Pascal Terrasse Député de la République française Secrétaire général parlementaire Berne (Suisse) ( 6 juillet 2015 I/ Le programme,
Plus en détailAUDIT COMMITTEE: TERMS OF REFERENCE
AUDIT COMMITTEE: TERMS OF REFERENCE PURPOSE The Audit Committee (the Committee), assists the Board of Trustees to fulfill its oversight responsibilities to the Crown, as shareholder, for the following
Plus en détailC H A P T E R 4 C H A P I T R E 4. (Assented to June 16, 2011) (Date de sanction : 16 juin 2011)
C H A P T E R 4 C H A P I T R E 4 THE PRESCRIPTION DRUGS COST ASSISTANCE AMENDMENT ACT (PRESCRIPTION DRUG MONITORING AND MISCELLANEOUS AMENDMENTS) LOI MODIFIANT LA LOI SUR L'AIDE À L'ACHAT DE MÉDICAMENTS
Plus en détailEngagement par approche.
Engagement par approche. Notre Approche... SYSTEMIQ PROCESSING adopte "l approche systémique" comme levier de l excellence durable des organisations. Au-delà du formalisme et de la conformité aux standards
Plus en détailAvancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe. Cécile Lapenu, Cerise
Avancées dans le domaine des performances sociales en microfinance, et applications en Europe Cécile Lapenu, Cerise Septembre 2008 1 Cécile Lapenu, CERISE Dans le secteur de la microfinance, les performances
Plus en détailPharmacien Responsable. Rôle et Attributions. Seul le Code de la Santé Publique s applique
Pharmacien Responsable Rôle et Attributions Version approuvée ( médicaments à usage humain ) en novembre 2010 Seul le Code de la Santé Publique s applique Plus qu une personne qualifiée En France, le Pharmacien
Plus en détailGRIFES. Gestion des risques et au-delà. Pablo C. Martinez. TRMG Product Leader, EMEA Symantec Corporation
GRIFES Gestion des risques et au-delà Pablo C. Martinez TRMG Product Leader, EMEA Symantec Corporation Gestion des risques et conformité Principaux soucis Se conformer aux mandats Rester loin des menaces
Plus en détailBillettique sans contact et traçabilité des déplacements :
INSTITUT SUPERIEUR D ELECTRONIQUE DE PARIS - ISEP Billettique sans contact et traçabilité des déplacements : Comment assurer la protection des données personnelles? Thèse professionnelle Mastère spécialisé
Plus en détailImportations parallèles: intérêt du consommateur et intégration communautaire
«Le traitement des restrictions verticales en droit comparé de la concurrence» Université Paris II Panthéon Assas & University College London Paris, le 23 mai 2008 Importations parallèles: intérêt du consommateur
Plus en détailLe monitoring des médias
Rapport Général de l Instance Nationale pour la Réforme de l Information & de la Communication 2012 Chapitre 10 Le monitoring des médias 221 Rapport Général de l Instance Nationale pour la Réforme de l
Plus en détail