ALMENARA ESTUDIOS ECONÓMICOS Y SOCIALES, S.L.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ALMENARA ESTUDIOS ECONÓMICOS Y SOCIALES, S.L."

Transcription

1 EFFETS MULTIPLICATEURS DES INSTRUMENTS DIRECTS ET INDIRECTS DE L U.E. EN COMPLEMENT AU FINANCEMENT NATIONAL RESUME DU RAPPORT D ETUDE (PROJET Nº IP/D/FINP/ST/ ) ALMENARA ESTUDIOS ECONÓMICOS Y SOCIALES, S.L. Résumé élaboré par Elizabeth Villagómez et Emma Oteo Antuñano de Almenara - Estudios Económicos y Sociales, S.L. Elles sont les seules responsables de son contenu. ECOTEC Research & Consulting, Madrid a fourni diverses contributions ainsi qu une assistance technique 1

2 OBJECTIfs et INTRODUCTION...3 CHAPITRE 1 FINANCEMENT DIRECT, DEVELOPPEMENT RURAL...4 CHAPITRE 2 FINANCEMENT DIRECT, ENVIRONNEMENT...5 CHAPITRE 3 FINANCEMENT DIRECT, RECHERCHE...6 CHAPITRE 4 FINANCEMENT DIRECT, RESEAUX TRANSEUROPEENS...7 CHAPITRE 5 FINANCEMENT DIRECT, AUTRES POLITIQUES...8 CHAPITRE 6 FINANCEMENT INDIRECT, PRETS ET/OU GARANTIES...9 CHAPITRE 7 FINANCEMENT INDIRECT...10 CHAPITRE 8. MODELE DE FINANCEMENT MIXTE...11 CONCLUSIONS

3 OBJECTIFS ET INTRODUCTION L objectif principal de cette étude est de fournir des exemples concrets des effets multiplicateurs du financement direct et indirect de l UE. Cet étude a également pour but de mettre en évidence les avantages et les inconvénients de ces divers instruments d intervention; et de fournir, pour chaque cas spécifique, une analyse de son impact économique (c est-à-dire: pour les bénéficiaires, le commerce, la région, l emploi, etc.) en se basant sur les évaluations disponibles et autres documents rencontrés au cours de la recherche. Tout au long de ce rapport, le terme effets multiplicateurs comprendra à la fois des critères financiers ainsi que des critères utilisés quant à l éligibilité des divers instruments financiers. Dans le premier cas, nous nous basons sur la définition utilisée dans les documents de travail de janvier 2002 élaborés par la DG de la Politique Régionale qui se réfère à l additionalité et à l effet multiplicateur financier. Dans le second cas, comme il sera expliqué pour chaque partie analysée, le rapport prendra aussi en compte la valeur ajoutée en fonction des règles d éligibilité des programmes et des initiatives analysés. Bien que des indicateurs spécifiques tels que ceux proposés par la Commission puissent être utilisés, d autres -plus adéquats encore pour les programmes ou les initiatives analysés- seront également utilisés. Avant d aller plus loin, il est important de souligner que les documents accompagnant l utilisation des fonds (qu il s agisse de la programmation ou des projets) n incluent pas toujours les effets multiplicateurs espérés (ex ante) ou réels (ex post), bien que les États membres ou autre soient dans l obligation d en faire état. Bien qu il existe une méthodologie générale sur la définition et l évaluation de la valeur ajoutée dans le contexte des politiques structurelles, il est impossible de ne pas rencontrer des différences d un projet à un autre. En effet, chaque projet varie en fonction du thème et/ou d autres éléments établis par des directives (EQUAL, Phare, MEDA, etc.). Le principal obstacle, et par la même occasion, l explication à ce manque de cohésion, est le manque de données adéquates sur les indicateurs pertinents permettant de mesurer ces effets multiplicateurs. En outre, les modes de financements directs, indirects et mixtes sont déterminés de manières très différentes, ce qui affecte également la mesure dans laquelle ils ont plus ou moins d effets multiplicateurs. Par exemple, les indicateurs utilisés pour la détermination des Objectifs 1, 2 et 3 des régions quant à l utilisation de la programmation opérationnelle ne sont pas les mêmes que ceux utilisés pour les critères de sélection d un initiative de conduite de projet. Il en va de même pour les critères selon lesquels les besoins pour des projets sont identifiés et les montants totaux sont approuvés. Dans le cas de projets (qui font habituellement partie d initiatives de financement direct, mais qui concernent dans certains cas également le financement indirect) qui se basent sur les indicateurs de contrôle utilisés dans les évaluations internes et externes, ils n incluent habituellement pas ceux susceptibles de prendre en compte les effets multiplicateurs. Dans le cas de modèles de financement mixte, ces limitations ne sont pas aussi importantes pour les États membres et ont déjà fait l objet d analyses académiques. En fait, la programmation est une très bonne approche de la base vers le sommet qui assure que les besoins identifiés ont été pris en considération alors que les priorités dans le cadre d initiatives de conduite de projet peuvent être considérées comme une approche du haut vers le bas qui a un champ d action plus limité. En effet, cette approche ne se base pas sur les initiatives précédentes, et ne cherche pas non plus à identifier les besoins des bénéficiaires. Elle diminue drastiquement les possibles effets multiplicateurs des initiatives préalablement financées par les programmes de l UE. 3

4 CHAPITRE 1 FINANCEMENT DIRECT, DEVELOPPEMENT RURAL Nom du projet Lieu- Descriptif Analyse des impacts multiplicateurs. LEADER II- CREATION DE CONSEILS COMMUNAUTAIRES Irlande Organisation bénévole nationale mise sur pied dans trois régions/zones pilotes (Westmeath, Kerry et West Cork) Initiative de Programme Communautaire. Muintir na Tire est une organisation bénévole nationale qui a pour objet de promouvoir le processus de développement communautaire afin d accroître les capacités des membres des communautés rurales et urbaines à s impliquer dans le développement local tant économique, social, culturel qu environnemental. Il s agissait d une combinaison de partenaires publics et privés qui ont planifié ensemble une stratégie et des mesures innovantes pour le développement rural de communautés locales de moins de habitants. Le projet a obtenu un total de euros (dont euros de l UE) et a été exécuté sur deux ans à partir de En général, selon l évaluation ex post de l initiative LEADER II en Irlande, l effet de levier a eu un impact bien plus important que prévu (environ 4 milliards d euros). Effets Multiplicateurs à caractère socio-économique, social, environnemental et/ou culturel. Sur 28 Conseils Communautaires prévus, 12 ont été mis sur pied. Le principal effet multiplicateur du projet, tout comme les effets multiplicateurs de l initiative en Irlande et dans d autre pays, a été la création et le maintien d emploi. Il n y a cependant pas encore d information sur l impact de cet effet. Il y a eu d autres effets multiplicateurs dont: l assistance pour l ouverture de nouveaux marchés; un gain d auto estime et de savoir-faire ainsi que le renforcement de l identité rurale. Les effets tant quantitatifs que qualitatifs du projet ont sans aucun doute contribué au développement socioculturel des zones rurales essentiellement en augmentant les connaissances de leurs propres ressources qui seront utilisées au bénéfice de la communauté. En ce qui concerne les principaux avantages, on peut parler d un important nombre d effets multiplicateurs. La décentralisation de cette initiative a permis aux organismes de gestion nationale de sélectionner les projets les plus appropriés tant pour la politique nationale que pour les besoins locaux spécifiques. Le projet se centrait sur le renforcement des capacités (building capacity), ce qui a sans aucun doute eu de nombreux effets multiplicateurs. Pour ce qui est des inconvénients, il n y a eu aucun contrôle des effets multiplicateurs ce qui empêche d en mesurer les résultats concrets. Par ailleurs, de nombreux Conseils Communautaires ont été créés en fin de projet et n ont donc pas pu bénéficier de financement de base, ce qui aurait accéléré et augmenté les effets multiplicateurs déjà présents. La nature du projet a facilité la concrétisation d effets multiplicateurs. En effet, en insistant sur l importance d augmenter les connaissances et la capacité à les mettre en pratique, le projet a permis un regain d auto-estime et un transfert de savoir-faire dans les zones rurales. Il a surtout augmenté la prise de conscience de l importance de l engagement des Conseils Communautaires dans des activités ayant trait aux zones rurales ainsi que la prise de conscience de ce genre d initiative et des Programmes Européens en général. Bien que non contrôlée, cette prise de conscience de l existence de financement de l UE est très importante puisqu elle peut générer de futurs investissements. 4

5 CHAPITRE 2 FINANCEMENT DIRECT, ENVIRONNEMENT Nom du projet Lieu- Descriptif Analyse des impacts multiplicateurs. URBAN II PROGRAMME D INITIATIVE COMMUNAUTAIRE URBAN (PIC URBAN) France Ville du Havre régénération de zones urbaines. Projet qui a également reçu une aide financière de Interreg et des interventions ADAPT et EMPLOI. En accord avec le soutien octroyé par l Objectif 2, Le Havre a également bénéficié de l aide du Fonds social européen (FSE) dans le cadre de l Objectif 3 et ce, sur les deux périodes. Projet qui porte sur la période Les zones concernées par URBAN II sont les quartiers sud de la ville. URBAN II a joué un rôle important dans l amélioration du développement économique et social des quartiers sud, ce qui a également eu un impact positif sur la ville dans son entièreté. Le Havre comprend à elle seule plus d un quart de la population de la Haute-Normandie qui bénéficie d un financement. Les Fonds d assistance structurelle du FEDER au projet s élèvent à 10 millions d euros (sur un total de 30 Millions d euros). Les principaux effets multiplicateurs de ce projet ont été la capacité à susciter un certain nombre de nouvelles interventions de l UE, de sources publiques et privées parallèles et complémentaires, et de jeter les bases pour la transformation de l industrie portuaire. Effets multiplicateurs de nature économique L information générale sur le projet mentionne des acquis par le biais des intervention, tels que des emploi de plus haut niveau, de meilleures possibilités de formation professionnelle et une structure d entreprise plus compétitive. On ne dispose d aucune donnée chiffrée relative à cette information. Effets Multiplicateurs à caractère socioéconomique, social, environnemental et/ou culturel. Participation accrue des investisseurs et des bénéficiaires locaux ; amélioration de l environnement des quartiers concernés. Un des principaux avantages découle de la simplification des procédures d URBAN II, qui pourrait par ailleurs servir de modèle partout ailleurs et permettrait de garantir une relation étroite avec la réalité socioéconomique de la région. Un autre avantage important provient de la concentration d efforts de plusieurs sources de financement de l UE dans une approche organique et intégrée sur une zone défavorisée spécifique. Quant aux inconvénients, bien que la situation se soit améliorée, les mêmes problèmes structurels semblent toujours menacer la prospérité économique pour le futur. Les aides provenant d autres politiques nationales devraient donc se poursuivre et il serait souhaitable que Le Havre ainsi que d autres villes continuent de recevoir des subventions en provenance des Fonds structurels après 2006 afin de consolider les résultats obtenus. Le Programme URBAN en général et le projet du Havre en particulier peuvent être considérés comme un très bon exemple de la manière dont des approches intégrées d environnements territorial (dans ce cas un environnement urbain) peuvent engendrer de nombreux effets multiplicateurs tels que: effet catalyseur des fonds publics et privés dans des zones défavorisées spécifiques; augmentation de l esprit d entreprise local; stimulateur de la régénération socioéconomique. 5

6 CHAPITRE 3 FINANCEMENT DIRECT, RECHERCHE Nom du projet Lieu- Descriptif Analyse des impacts multiplicateurs. LE PROGRAMME CADRE V ET VI (PC5 et PC6) POUR LA RECHERCHE ET LE DEVELOPPEMENT - (SOSS, Smart Organisation of Small Services) (S.O.S. Services) Entreprises à Modène (Italie) - Saint Denis (France) San Sebastian (Espagne) sous l égide du Programme de Technologique de la Société de l Information dans le cadre du PC5 en Décembre 2001 jusque fin Mai SOSS est un projet présenté au TSI (Programme de Technologies pour la société de l Information) 1 dans le cadre du PC5 en Le projet avait comme objectif de transformer des organisations faibles et peu structurées, parfois composées d un seul individu, en organisations structurées et prospères (SOSS, Smart Organisation of Small Services). Le projet développait une méthodologie et une plate-forme TIC -Technologies d Informations et de Communicationsfondée sur Internet pour aider à la création, à l exploitation et à l adaptation dynamique d une nouvelle entreprise de prestation de petits services fournis à des personnes à la recherche de tels services. Un budget de millions d euros fut accordé pour la mise en oeuvre de la section du PC5 de la Communauté Européenne. Combiné aux millions d euros alloués au programme EURATOM, cela a accru le budget global de recherche entre 1999 et 2002 à millions d euros. Dans le cadre du projet analysé ici, le coût total du projet fut de 2,9 millions d euros et le financement de l UE fut de 1,5 million d euros dans le cadre d un contrat à frais partagés. Effets multiplicateurs de nature économique La mise en oeuvre de la solution SOSS a permis d obtenir les avantages compétitifs de grandes entreprises (forte présence commerciale, frais de gestion moindres, organisation plus structurée) tout en maintenant la flexibilité des petites organisations. Effets Multiplicateurs à caractère socioéconomique, social, environnemental et/ou culturel. Les autorités publiques locales ont porté un grand intérêt à soutenir les activités ayant des difficultés à attirer une clientèle nouvelle et à maintenir un bon niveau de qualité au bénéfice de la clientèle. Bien que la contribution à la création d emploi supplémentaire ait été marginale, le soutien aux entreprises individuelles par une aide dans la gestion et dans le cycle de production a accru la compétitivité et la qualité des services (dont bon nombre sont identifiés comme de nouvelles sources d emploi). Le principal avantage a résidé dans la possibilité d utiliser un partenariat à la fois public et privé. Le désavantage réside maintenant dans la capacité à achever à long terme des expériences pilotes, bien que dans le cas du SOSS, cela semble avoir été réalisé. Compte tenu du fait que la recherche financée par ce programme cadre répond aux besoins d accroître l innovation et la recherche et par ce fait même, d atteindre les objectifs de Lisbonne ainsi que de maintenir la pertinence sociale de la recherche ; il existe un besoin réel de financer des projets répondant à ces deux critères à la fois. 1 http//istresults.cordis.lu/ 6

7 CHAPITRE 4 FINANCEMENT DIRECT, RESEAUX TRANSEUROPEENS Nom du projet RESEAUX TRANSEUROPEENS : TGV MADRID BARCELONE - FRONTIERE FRANÇAISE Lieu- Descriptif Analyse des impacts multiplicateurs Transport Espagne et France L UE envisage d investir d ici 2020 un total de 600 milliards d euros. Le projet analysé ici ( ) a atteint 8,8 millions d euros du montant d investissement total prévu jusqu en Le Projet Train à Grande Vitesse Sud Espagne/France prévoit la construction de deux lignes de train à grande vitesse reliant Madrid à la frontière française en un certain nombre de tronçons. Le présent rapport analyse la construction partielle du tronçon Madrid-Barcelone. Le projet devait être mis en place entre 1998 et Seul le tronçon Madrid-Lleida a été achevé. Bien que les allocations au projet de la part du gouvernement espagnol soient liés au financement de l UE, les chiffres exacts ne peuvent pas être fournis étant donné que le projet n est pas encore terminé. Cependant, d après des documents de la Commission, le projet a demandé jusqu en 2004, un investissement de millions d euros et l investissement total a atteint millions d euros. Effets Multiplicateurs à caractère socioéconomique, social, environnemental et/ou culturel. En matière de création d emploi, on a estimé certains chiffres en vue de la soumission de demande de financement concernant les travaux à réaliser, tant pour les emplois directs qu indirects (y compris les emplois des pays tiers fournissant les matériaux et l assistance technique) ainsi que pour les emplois permanents. Cependant, ces chiffres n ont pu être confirmés dans le cadre de l étude actuelle. Un autre effet important est l accroissement de la liaison des déplacements vers les lieux de travail et le développement économique des villes où les trains s arrêtent. Les principaux avantages sont tout d abord liés à la valeur ajoutée que le fond d aide communautaire a eu sur les dépenses publiques ou autres et sur l accélération de la mise en œuvre du projet. Les principaux inconvénients identifiés ont été la déficience de la planification préliminaire tout comme le piètre gestion du projet. Un programme plus structuré couvert par le projet RTE-T (Réseau transeuropéen de transport) aurait maximisé ses effets multiplicateurs. De même, le manque de financement assuré pour finaliser le projet signifie qu un plus grand effort en terme d investissement sera nécessaire après 2007 compte tenu de la proposition d une nouvelle Réglementation du Fonds de Cohésion afin de produire et de maintenir les effets multiplicateurs identifiés. Le Projet a bénéficié de différentes sortes d aides communautaires, en particulier du budget RTE et du Fonds de Cohésion. Certains effets multiplicateurs ont été identifiés, en particulier l additionalité de l aide communautaire octroyée au projet ; l effet de levier financier et les effets sur l emploi. Cependant les effets multiplicateurs de ce projet ne peuvent pas être pleinement mesurés étant donné qu il n est pas encore achevé. Il existe une série de recommandations visant à améliorer la réalisation des effets multiplicateurs dans le corps de l étude. 7

8 CHAPITRE 5 FINANCEMENT DIRECT, AUTRES POLITIQUES Nom du projet Lieu- descriptif Analyse des impacts multiplicateurs ACTIONS INNOVATRICES DANS LE CADRE DE L ARTICLE 6 DU FONDS SOCIAL EUROPEEN FUTURISME II Projet concernant les PME de Belgique, d Autriche, d Allemagne, de Finlande, d Italie, des Pays-bas, de Portugal, d Espagne et de Royaume Uni- dénommé Adaptation à la nouvelle économie dans le cadre du dialogue social - Période de programmation qui s étend de 2000 à 2006 ou de l Article 6 des Mesures Innovatrices du Fonds Social Européen Promues par une organisation représentant les PME au niveau de l UE Deux ans de mise en œuvre à compter de Le domaine proposé est d une importance toute particulière en vue d atteindre les objectifs de Lisbonne. Le but principal du projet FUTURISME II était de soutenir le développement du dialogue social au sein des PME afin de les aider à surmonter les défis posés par une économie plus dynamique et plus globale. Des PME nationales ont invité des spécialistes du dialogue social pour participer à une large discussion sur les futurs problèmes affectant le dialogue social et son implication sur les PME. Le budget total disponible était d un maximum de 30 millions d euros. Il est important de noter qu il s agit de la poursuite d un projet dans le cadre de l ancien Article 6. La demande de subvention à la Communauté était de euros et le coût total du projet dépassait le million d Euros. Ce projet spécifique satisfaisait entièrement le principe de complémentarité et ce, à deux niveaux : ce projet est élaboré sur base d un projet précédent qui avait renforcé le dialogue social des PME (aux échelons régional et sectoriel); le projet ne reproduisait pas, mais plutôt complétait les projets précédents couvrant des problèmes similaires (renforcement du dialogue social, etc.). Effets multiplicateurs de nature économique L un des plus importants résultats du projet susceptible d avoir des répercussions dans l avenir est la grande avancée vers l élaboration d un réseau d employeurs de PME à échelle européenne et également la possibilité de permettre aux associations patronales des PME de se présenter en qualité de partenaires sociaux indépendants face aux syndicats. Le projet a aussi démontré l existence de certains problèmes en ce qui concerne la motivation des associations nationales à échanger leurs points de vue et à apprendre de l expérience d autrui. Compte tenu de la nature expérimentale des projets de l Article 6, le principal avantage est l apport de valeur ajoutée à d autres processus tels que la Stratégie Européenne pour l Emploi et le Processus d Inclusion Sociale ainsi qu à diverses autres dépenses effectuées par le Fonds Social. Quant aux inconvénients, les acteurs concernés par les mesures investisseurs publics, privées et ceux du secteur tertiaire sont parfois motivés par l appât du gain bien que les directives et les processus de sélection puissent, dans une certaine mesure, exclure cette possibilité (par exemple par le nombre d années et le type d activités que les promoteurs et partenaires des projets doivent prouver et par les appels à propositions spécifiques, ainsi que l obligation pour les promoteurs et partenaires d utiliser des synergies avec d autres programmes ou processus). Les effets multiplicateurs des actions innovatrices dans le cadre de l Article 6 du Règlement du Fonds Social Européen ont deux différentes dimensions qui peuvent être utilisées pour mesurer ou, du moins, identifier les effets multiplicateurs: Ils sont complémentaires à d autres chapitres budgétaires finançant des initiatives similaires; et ces effets dérivent des projets eux-mêmes en fonction de leurs propres thèmes, du but recherché, et du contexte des appels de proposition. 8

9 CHAPITRE 6 FINANCEMENT INDIRECT, PRETS ET/OU GARANTIES Nom du projet Lieu - descriptif Analyse des impacts multiplicateurs. APPLICATION DE L ENERGIE SOLAIRE THERMIQUE DANS LE BASSIN MEDITERRANEEN (AESTBM). Projet de sources d énergies alternatives dans le cadre du programme MEDEA concernant l Algérie, le Maroc, la Tunisie, l Egypte, l Autorité Palestinienne et le Liban. Le budget total est de 2.3 millions d euros il fut exécuté de 2001 à Les principaux objectifs du projet répondent aux besoins urgents sociaux et environnementaux liés au développement économique de certaines régions d Afrique du Nord ainsi qu à l augmentation de la consommation énergétique (jusqu au triple) due à la croissance de la population de cette zone. Le projet a été conçu afin de favoriser et de promouvoir le développement d énergies endogènes et renouvelables avec une attention particulière pour l énergie solaire. Les trois autres objectifs clefs de ce projet sont les suivants : l augmentation de l indépendance énergétique de ces pays ; la réduction de la charge financière en matière de dépenses énergétiques (en particulier pour les pays non producteurs de pétrole) ; l importante contribution dans la réduction de l émission de gaz à effet de serre. Afin d atteindre les objectifs, il a été alloué au programme MEDEA en cours millions d euros pour la période Démarré en Avril 2001, le projet que nous analysons a été exécuté en 5 phases pour un budget total de euros avec une contribution de l UE de euros. Effets multiplicateurs de nature économique L investissement a permis le démarrage d un certain nombre de projets en attente d aides financières. Les effets multiplicateurs en matière de compétitivité économique peuvent également être identifiés quant à l augmentation de la diversification des produits offerts et fabriqués par l industrie locale (panneaux solaires). Effets Multiplicateurs à caractère socioéconomique, social, environnemental et/ou culturel. Quatre types d effets principaux ont été identifiés : effets multiplicateurs de la connaissance pour ce qui est de l amélioration et de l augmentation de l information ayant trait à l énergie solaire et à d autres systèmes de sources d énergies renouvelables destinés aux fonctionnaires et aux décideurs, aux techniciens, aux universitaires et aux entrepreneurs (plus de 700 personnes formées); effets multiplicateurs environnementaux liés à une meilleure prise de conscience des autorités locales, des techniciens et du secteur universitaire des risques d un développement économique non durable; effets multiplicateurs sociaux grâce à l amélioration de la qualité de vie des zones éloignées; et enfin, effets multiplicateurs dus à la diffusion d une culture industrielle éthique ayant pour but la promotion d un commerce basé sur des produits sûrs et durables (comme les panneaux solaires). Le projet a clairement démontré les grandes possibilités offertes par la gestion et l exécution d un tel projet dans des pays de l UE et dans les pays non membres et travaillant dans des conditions équitables. Le principal inconvénient réside dans la difficulté à contrôler les effets durables du projet, dû aux grands nombres d applications possibles et à la mises en oeuvre ultérieures de projets similaires. L exemple du projet AESTBM et le programme MEDEA en tant qu instrument de coopération horizontale avec les pays tiers de la zone du bassin Méditerranéen représente un outil unique de promotion du développement éthique et durable de ces régions souvent proches et déshéritées. Ils offrent également une opportunité importante à l industrie de l UE (dans ce cas-là) d élargissement et de diversification de leurs marchés vers ces pays en offrant un cadre organisé et systématique de coopération libre et transparente. 9

10 CHAPITRE 7 FINANCEMENT INDIRECT Nom du projet Lieu- Descriptif Analyse des impacts multiplicateurs. FEMIP (FACILITE EUROMEDITERRANEENNE D INVESTISSEMENT ET DE PARTENARIAT) FINANCE PAR LA BANQUE EUROPEENNE D INVESTISSEMENT (BEI) Projets d investissements couvrant l Algérie, l Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Tunisie, Malte, Chypre, Israël, la bande de Gaza et la Turquie de 2002 à ce jour En 2004 les prêts s élevaient à 2,2 milliards d euros, les fonds fiduciaire s élevaient à 40 millions d euros, et l assistance technique à 13,8 millions d euros. La Facilité euromediterranéenne d investissement et de partenariat (FEMIP), vise à faire avancer la coopération économique et financière entre l UE et les pays méditerranéens partenaires, y compris la Turquie. L objectif principal de la FEMIP est le développement d activités du secteur privé et l aide à des projets contribuant à la création d un climat favorable pour l investissement privé. Les prêts octroyés par la BEI dans le cadre de la FEMIP s élevaient à 2,2 milliards d euros en 2004, dont plus du tiers (environ 760 millions d euros) a été consacré à soutenir l investissement privé, suivi de prêts pour améliorer les infrastructures y compris le transport, l énergie et l environnement. A la fin de la première année de mise en oeuvre de Fonds fiduciaires de la FEMIP, environ 20 missions d assistance technique ont été contractées (5,7 millions d euros sur un total de 13,8 millions d euros correspondaient à des opérations réalisées en Turquie). Pour ce qui est de l effet de levier, les sources de financements complémentaires de la BEI dans le cadre de la FEMIP ont été regroupées avec les fonds propres du promoteur du projet ainsi qu avec d autres sources de financement, ce qui a permis le développement d intermédiaires financiers et un développement institutionnel élargi en général. Effets multiplicateurs de nature économique Accroissement de l efficacité des intermédiaires financiers et développement à long terme de secteurs financiers au sein des pays méditerranéens membres et de la Turquie; plus grande capacité des pays partenaires de la FEMIP et des promoteurs privés à mieux préparer les opérations d investissements, les gérer et les contrôler. Effets Multiplicateurs à caractère socioéconomique, social environnemental et culturel. Impact sur l environnement, car selon l évaluation de la BEI dans les pays membres, ceux-ci n ont pas des pratiques environnementales aussi rigoureuses que leurs politiques. Les principaux avantages sont liés au fait que le financement à long ou moyen terme et les nouveaux instruments de financement sont accessibles aux secteurs financiers des différents pays. La FEMIP encourage également la coopération avec les autorités compétentes dans la définition d un programme de prêts pluriannuels, ainsi que le développement de partenariats avec des banques locales et autres organismes financiers. Le renforcement de la FEMIP ne peut que générer un climat propice à l investissement privé et étranger, qui peut, à long terme, largement contribuer à accroître l impact du développement. Les principaux inconvénients identifiés sont d importants obstacles de caractère structurel dans les pays et les régions qui empêchent la BEI de développer des activités de prêts ayant un impact sur le développement. Le fossé existant entre les objectifs et la politique environnementale de la BEI est d autant plus problématique qu il existe un manque réel d analyse rigoureuse tant lors de la phase d évaluation que pendant celle d évaluation ex post de la part des intermédiaires financiers de la BEI. Avec la création et la mise en oeuvre de la FEMIP, la BEI est devenue la principale Banque Multilatérale de Développement octroyant des prêts dans la région. Le renforcement futur de cet instrument financier augmentera le rôle et la visibilité de la BEI. Bien que le lancement de la FEMIP soit récent, l on peut déjà identifier certains effets multiplicateurs tel l emploi, quoiqu ils ne soient pas totalement mesurables à ce stade. 10

11 CHAPITRE 8. MODELE DE FINANCEMENT MIXTE Nom du projet FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENT REGIONAL : AMELIORATION DES INFRASTRUCTURES PORTUAIRES A VALENCE EN ESPAGNE Lieu- Descriptif En 1986, l Espagne rentre dans la communauté européenne mais ce n est qu en 1988 que la communauté valencienne commence à bénéficier du Fonds européen de développement régional (FEDER). Dès 1989, cette communauté est intégrée dans le cadre de l Objectif 1 du FEDER et d autres institutions. La région de Valence est située sur la côte méditerranéenne espagnole : sa population s élève à plus de 4 millions d habitants, elle enregistre un PIB per capita de 89% sur les 25 pays Analyse des impacts multiplicateurs. membres de l Union en 2001 et à un taux de chômage de moins de 10%. L objectif général de ce projet était de fournir les services nécessaires étant donné l augmentation croissante du trafic maritime de containers qui ne pouvaient pas être stockés dans le terminal des containers existant. Le bénéficiaire direct était l autorité portuaire de la communauté valencienne et les bénéficiaires indirects étaient les compagnies marchandes qui opéraient dans le port. Le projet consistait à élargir les quais au sud du port de Valence en construisant mètres de quais ainsi que les digues nécessaires, en le draguant, en le remplissant et en consolidant sa chaussée et en construisant des voies de roulage s étendant sur une période totale de 7 ans ( ). Multiplication par un financement complémentaire et par effet de levier L opération Action du FEDER OP de la communauté valencienne Amélioration des infrastructures portuaires s élève à 171 millions d euros (coût initial du projet : 105 millions d euros). Dans le cadre du Fonds Structurel, les effets multiplicateurs se trouvent au niveau de la «Valeur Ajoutée à la Communauté». Cette dimension «communautaire» d une valeur ajoutée concerne les bénéfices spécifiques obtenus si l intervention est effectuée au niveau communautaire et non nationale ou régionale. Quant à l additionalité, mesurant tout l effort public repris à l Article 11 du Règlement Générale (CE) No. 1260/1999, les PM (pays membres) doivent maintenir leurs dépenses publiques ou équivalentes à un niveau au moins égal à celui de la période de programmation précédente. Dans ce cas-ci, l argent du FEDER a un taux d additionalité élevé (en terme d additionalité partielle) étant donné que le projet a été exécuté plus vite et à une plus grande échelle. Quant à l effet de levier financier ou à son action en tant que catalyseur, nous n avons pas trouvé d informations concernant la planification totale des dépenses finales de l effet multiplicateur financier et en particulier de l effet multiplicateur du secteur privé. Effets multiplicateurs de nature économique Grâce à cette intervention, l activité portuaire a augmenté de manière significative : le trafic passant de 16,1 millions de tonnes en 1996 (au début de la mise en oeuvre des améliorations portuaires) à 28,5 millions de tonnes en 2001 (une fois l infrastructure déjà en place). Nous pouvons conclure que les Fonds structurels ont stimulé les investissements complémentaires dans le secteur privé de l Objectif 1 des régions étant donné que l investissement dans une infrastructure de base et dans le transport ont rendu la région plus favorable aux investissements privés. C est ainsi qu une meilleure infrastructure résultant de ces opérations a stimulé la compétitivité des régions de l Objectif 1. De même, 650 emplois directs ont été crées et nouvelles opportunités d emploi indirects ont vu le jour pendant cette période. La célébration de l America s Cup aura également de grandes retombées et n aurait pas pu avoir lieu sans le financement européen. Une quantité importante des ressources financières a été allouée au développement économique de la région et en particulier à l infrastructure portuaire de Valence. Ceci met en évidence l importance de l additionalité du financement de la Communauté. L aide financière de la Communauté a fortement augmenté l investissement public et privé dans la région. L on s attend également à ce que l infrastructure portuaire mise en place attire des investisseurs potentiels dans le futur. 11

12 CONCLUSIONS Dans certains cas, il a été constaté que le contrôle et les indicateurs des effets multiplicateurs étaient difficiles à mesurer. Ces difficultés découlent d un manque de données ou d informations ainsi que du fait que certains effets de nature socioéconomique, culturelle, sociale ou environnementale dépassaient les ressources et les limites de temps de cette étude. Parfois, dans l exécution du projet lui-même ou pendant la programmation des effets multiplicateurs, ces effets ne sont pas du tout mesurés, du moins, dans les documents auxquels nous avons eu accès. L on peut identifier certains des effets, mais l on ne peut pas les mesurer, tout d abord en fonction de l information ou des données issus des projets eux-mêmes et dans le cadre de leurs limites de temps spécifiées, mais également parce que dès le début, les exigences ne comprenaient pas une recherche des impacts. Les projets qui se voient accorder plus de temps (soit dès le début soit parce qu ils ont été élaborés sur des projets préalablement existants) facilitent la pleine apparition des effets multiplicateurs. Les effets à long terme devraient au moins être identifiés (mais peuvent être évalués par des modèles de simulation 2 ). L approche dans de nombreux programmes visant à élargir la portée des partenaires (administrations régionales et locales ainsi que les acteurs privés et à but non lucratif) a fortement augmenté les effets. Dans aucun des projets analysés dans cette étude il n a été trouvé une claire intégration des questions de genre. Bien que dans certains projets, l on a fait référence directement ou indirectement aux problèmes environnementaux, il n existe aucun indicateur permettant d en mesurer les effets bénéfiques. De l analyse de cette étude, peuvent également ressortir les quelques recommandations suivantes: Augmenter la prise de conscience de l existence d un financement de l UE peut être très importante pour générer de nouveaux investissements. 2 ces modèles existent dans diverses Institutions Universitaires et de Recherche et peuvent s avérer être spécialement utiles au moment d essayer de mesurer l additionalité et les effets multiplicateurs. 12

13 Les approches acquises tout comme l apprentissage des leçons des éditions des initiatives préalables (URBAN, Leader, Article 6, etc.) ont démontré être d une grande valeur pour augmenter les effets multiplicateurs, spécialement au niveau de la durabilité des résultats. Des projets d infrastructure à grande échelle (notamment les Réseaux Transeuropéens) nécessitent des approches de programmation et des programmes cadres afin de coordonner les administrations et les agents chargés de la direction et de la mise en oeuvre ainsi que du financement. Il serait bon de développer les instruments de surveillance pour l identification et la mesure des effets multiplicateurs par le programme ou les cycles de projet (L évaluation du Développement socio-économique : Le Guide http// est un bon exemple de la manière dont cela peut être fait). Il est recommandé de fournir des mécanismes permettant d assurer la continuité et des niveaux de financement similaires afin d achever les projets ou bien de les amener vers la phase suivante. 13

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Le plan d investissement pour l Europe sera constitué d un ensemble de mesures visant à libérer au moins 315 milliards d euros d investissements publics et privés

Plus en détail

Projet Nador West Med

Projet Nador West Med ROYAUME DU MAROC Projet Nador West Med NOTE DE PRESENTATION SOMMAIRE Mai 2014 Sommaire EXECUTIVE SUMMARY 3 PARTIE I - PRESENTATION GENERALE DU PROJET NWM 5 1. Positionnement stratégique du Projet 2. Composantes

Plus en détail

Banque Européenne. pour la Reconstruction et le Développement. Tunisie

Banque Européenne. pour la Reconstruction et le Développement. Tunisie Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement Tunisie Marie-Alexandra Veilleux Chef du Bureau de la BERD en Tunisie Sommaire 1. à la BERD 2. Les opérations de la BERD 3. 25 avril 2014 Banque

Plus en détail

FORMALITES DOUANIERES

FORMALITES DOUANIERES FORMALITES DOUANIERES En France métropolitaine, pour les envois intra-métropole et vers les pays de l Union Européenne, toute vente de marchandise est soumise à la TVA. En revanche, les marchandises exportées

Plus en détail

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe

Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe Promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable en Europe L une des priorités stratégiques de l Union européenne consiste à promouvoir une énergie sûre, compétitive et durable pour l Europe. La BEI

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE 9ÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM La Valette 27 septembre 2012 DECLARATION FINALE page 1 A l invitation de S.E. George Pullicino,

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

Mobilité de l enseignement supérieur

Mobilité de l enseignement supérieur Mobilité de l enseignement supérieur Guide financier 2014 1 SOMMAIRE Introduction... 3 Le calcul de la subvention par l agence... 4 Utilisation de la subvention par l établissement... 7 Exemple d allocation

Plus en détail

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La Banque européenne d investissement en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer La banque de l UE La Banque européenne d investissement, la banque

Plus en détail

Alma Consulting Group. aujourd hui sont vos investissements de demain»

Alma Consulting Group. aujourd hui sont vos investissements de demain» Alma Consulting Group «Vos économies d aujourdd aujourd hui sont vos investissements de demain» 1 Alma Consulting Group en quelques chiffres Société créée en 1986 CA 2008 : 252 M Capital social : 70 M

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Les GU comme outil pour améliorer l accessibilité et la qualité des services. Alternative aux services publics existants?

Les GU comme outil pour améliorer l accessibilité et la qualité des services. Alternative aux services publics existants? Rôle d avant-garde ou lieu d expérimentation avant réforme des services? Alternative aux services publics existants? Modification profonde et durable de l offre de services publics et/ou de la relation

Plus en détail

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie

EUROPE-INTERNATIONAL. Isabelle Compagnie Chef du Service International Union des Villes et Communes de Wallonie Les communes sur la scène européenne Après vous avoir présenté le programme citoyen "L Europe pour les citoyens" dans le Mouvement communal de mai 2007, nous vous présentons, ci-dessous, l ensemble des

Plus en détail

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Principaux partenaires commerciaux de l UE, 2002-2014 (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale) 55/2015-27 mars 2015 Commerce international de biens en 2014 Principaux partenaires commerciaux de l UE en 2014: les États-Unis pour les exportations, la Chine pour les importations Le commerce entre États

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF

LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF LES OUTILS EUROPÉENS DE PROTECTION SOCIALE EN BREF La présente publication est soutenue financièrement par le programme de l Union européenne pour l emploi et la solidarité sociale PROGRESS (2007-2013)

Plus en détail

Click to edit Master title style

Click to edit Master title style Le Service des délégués commerciaux MAECI: Orientation et rôle Investissement étranger direct (IED) Anderson Blanc Délégué commercial Click to edit Master title style Investissement & Innovation Coordonnateur

Plus en détail

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs Lors du Sommet pleines voiles en janvier 2007, la Commission des valeurs mobilières du Nouveau-Brunswick a publié

Plus en détail

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011

PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS. Avril 2011 PRESENTATION DE L AGENCE NATIONALE DES PORTS Avril 2011 1 Mise en place d un cadre législatif et réglementaire L instauration par la Loi 15-02 de: l obligation d exercice des activités portuaires dans

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Transition énergétique en Méditerranée: outils et actions possibles

Transition énergétique en Méditerranée: outils et actions possibles Transition énergétique en Méditerranée: outils et actions possibles 3ème conférence internationale MEDENER 10 avril 2015 2ème table ronde Les synergies et projets pour accélérer la transition énergétique

Plus en détail

Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter

Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter Environment and more GTZ Conference Funding and Financing Issues Casablanca, May 18th, 2010 Dr. Joachim Richter 28.04.2010 0 Profile de l entreprise Project Finance International Entreprise de conseil

Plus en détail

et la promotion de l action en faveur du climat

et la promotion de l action en faveur du climat La Banque européenne d investissement et la promotion de l action en faveur du climat Les changements climatiques constituent l une des principales menaces d un point de vue environnemental, social et

Plus en détail

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas Sommaire Qu est-ce que la pension AOW? 2 A qui est destinée la pension AOW? 2 Quand aurez-vous droit à la pension AOW? 4 Résider dans un pays et travailler

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

AVIS DU BUREAU POLITIQUE DE LA CRPM (Approuvé par le Bureau Politique de la CRPM 3 juin 2011 Angra do Heroísmo, Açores-PT)

AVIS DU BUREAU POLITIQUE DE LA CRPM (Approuvé par le Bureau Politique de la CRPM 3 juin 2011 Angra do Heroísmo, Açores-PT) CRPMPPP110017 B0 CONFERENCE DES REGIONS PERIPHERIQUES MARITIMES D EUROPE CONFERENCE OF PERIPHERAL MARITIME REGIONS OF EUROPE 6, rue Saint-Martin 35700 RENNES - F Tel. : + 33 (0)2 99 35 40 50 - Fax : +

Plus en détail

Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI

Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI Le Fond européen pour les investissements stratégiques (FEIS), fruit d un partenariat entre la CE et la BEI Anita Fürstenberg-Lucius Présentation donnée à l occasion du séminaire d information sur Plan

Plus en détail

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive!

Info Finance. et Prévoyance. En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale attractive! Allianz Suisse Case postale 8010 Zurich www.allianz-suisse.ch Info Finance 01 YDPPR267F et Prévoyance Édition 01, mars 2013 EXCÉDENTS LPP En 2013 aussi, les clients profitent d une rémunération globale

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

La Banque européenne d investissement en bref

La Banque européenne d investissement en bref La Banque européenne d investissement en bref En tant que banque de l Union européenne (UE), la Banque européenne d investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l appui de projets

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS. Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011 BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS DIFFUSION GENERALE N 2011/26/06 0.1.0.0.1.2. Documents Administratifs (IMPOTS) Texte n DGI 2011/25 NOTE COMMUNE N 16/2011 O B J E T : Commentaire des dispositions

Plus en détail

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE Source: Eurostat, 2014, sauf indication contraire Les données se rapportent aux ressortissants de pays tiers, dont le lieu de résidence habituel se trouvait dans un pays hors

Plus en détail

Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK)

Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) Programme d Activités pour l Emploi des Jeunes dans la Province du Katanga (PAEJK) Projet de coopération déléguée présenté dans le cadre du PIC entre le Royaume de Belgique et la RD du Congo Durée 3 ans

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

Bien plus qu un financement

Bien plus qu un financement Bien plus qu un financement Vous souhaitez étendre votre activité, accroître vos ventes? Vous avez des projets d investissement? Ensemble, on peut accélérer votre développement Vous êtes constructeur ou

Plus en détail

Informations pour les bénéficiaires de projets

Informations pour les bénéficiaires de projets L AGENCE AMÉRICAINE POUR LE COMMERCE ET LE DÉVELOPPEMENT Informations pour les bénéficiaires de projets L Agence Américaine pour le Commerce et le Développement (U.S. Trade and Development Agency) 1000

Plus en détail

Glossaire du voisinage sud

Glossaire du voisinage sud EU Neighbourhood Info Centre An ENPI project Cette publication n est disponible qu au format électronique. Elle a été rédigée par le Centre d Information pour le Voisinage Européen, un projet financé par

Plus en détail

Le conseil pour les PME. Vous souhaitez développer votre activité? Apprenez comment.

Le conseil pour les PME. Vous souhaitez développer votre activité? Apprenez comment. Vous souhaitez développer votre activité? Apprenez comment. Russie Russie Biélorussie Ukraine Moldavie Croatie Roumanie Bosnie-Herzégovine Serbie Monténégro Kosovo Géorgie Albanie Arménie Macédoine Turquie

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Enjeux du plan d'investissement

Enjeux du plan d'investissement Sommaire Enjeux du plan d'investissement Cibles d'investissements Calendrier 1 L'investissement en Europe a souffert durablement après la crise Source : Eurostat Formation brute de capital fixe EU-28,

Plus en détail

Mise en œuvre du «Small Business Act» pour l Europe dans le bassin méditerranéen au Moyen-Orient et en Afrique du Nord 2014

Mise en œuvre du «Small Business Act» pour l Europe dans le bassin méditerranéen au Moyen-Orient et en Afrique du Nord 2014 IX RÉUNION MINISTÉRIELLE DE L UNION POUR LA MÉDITERRANÉE SUR LA COOPÉRATION INDUSTRIELLE EURO-MEDITERRANÉENNE 19 février 2014 Mise en œuvre du «Small Business Act» pour l Europe dans le bassin méditerranéen

Plus en détail

Système d infomobilité pour passagers et marchandises visant le renforcement durable de la compétitivité des systèmes port-hinterland en zone MED

Système d infomobilité pour passagers et marchandises visant le renforcement durable de la compétitivité des systèmes port-hinterland en zone MED Renforcer la compétitivité des systèmes port/hinterland en zone Med Système d infomobilité pour passagers et marchandises visant le renforcement durable de la compétitivité des systèmes port-hinterland

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc Royaume du Maroc Département de l Economie, des Finances et de la Privatisation Direction de la Politique Economique Générale Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

Plus en détail

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 1 Nos performances environnementales, sociales et sociétales en 2011 Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011 Sur les données environnementales publiées dans le présent rapport, il

Plus en détail

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus 2014-2016

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus 2014-2016 CESI-ERA- 1415 - Informations Programme Erasmus ERASMUS 2014-2016 Période d Etude Note d information aux élèves Les élèves de l ei.cesi et d exia.cesi peuvent bénéficier d une bourse Erasmus : - pour une

Plus en détail

Analyse des Gaps techniques et juridiques. relatifs aux échanges électroniques

Analyse des Gaps techniques et juridiques. relatifs aux échanges électroniques UNECA Analyse des Gaps techniques et juridiques relatifs aux échanges électroniques entre les douanes de deux pays (C2C Transit) Lotfi AYADI Noureddine SELLAMI Décembre 2014 Plan Résumé Méthodologie Cadre

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020

LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 LES FONDS EUROPÉENS EN NORD-PAS DE CALAIS 2014-2020 CONNAÎTRE les programmes européens Pour faire face à la crise et aux grands défis de l Union européenne, ses Etats membres ont adopté en 2010 la Stratégie

Plus en détail

l entrepreneuriat social

l entrepreneuriat social L Initiative pour l entrepreneuriat social de la Commission européenne Marché intérieur et services La version électronique de la présente brochure est disponible à l adresse : http://ec.europa.eu/internal_market/publications/docs/sbi-brochure/sbi-brochure-web_fr.pdf

Plus en détail

«LE Capital-Investissement : accelerateur de croissance de l economie tunisienne»

«LE Capital-Investissement : accelerateur de croissance de l economie tunisienne» «accelerateur de croissance de l economie tunisienne» Note conceptuelle LE MOT DU PRESIDENT Le Capital-Investissement - ou Private Equity - est un des moteurs du financement de l économie réelle et du

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

Flotte Automobile (-3,5t)

Flotte Automobile (-3,5t) Flotte Automobile (-3,5t) ASSISTANCE AUX ENTREPRISES Votre parc toujours en mouvement Panne, accident, vol, gestion... AXA Assistance vous simplifie la vie à tous les niveaux. Un simple véhicule immobilisé

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM)

NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) NOTE DE SYNTHÈSE DU REM (INFORM) Politiques, pratiques et données statistiques sur les mineurs isolés étrangers (MIE) dans les États membres de l UE et en Norvège 1. INTRODUCTION Cette note de synthèse

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

Créateur d opportunités

Créateur d opportunités Créateur d opportunités Climat, énergie & ressources naturelles Agriculture & développement rural Marchés de l emploi & développement du secteur privé Systèmes financiers Commerce & intégration régionale

Plus en détail

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux

Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Le commerce de détail en Europe : la diversité des tissus commerciaux Claire de Kermadec* Les habitudes culturelles, la taille et la dynamique des marchés modèlent le paysage du commerce de détail en Europe.

Plus en détail

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS CAAMI Service Relations internationales (iri.enquete@caami.be) www.caami.be Introduction La Caisse Auxiliaire d Assurance Maladie-Invalidité

Plus en détail

Le financement de l apprentissage informel

Le financement de l apprentissage informel Études de cas Financial arrangements in informal apprenticeships: Determinants and effects. Findings from urban Ghana, Working Paper n o 49, ILO, 2007. Financement de l apprentissage informel : zoom sur

Plus en détail

La BEI a une obligation de confidentialité envers les propriétaires et les exploitants des projets mentionnés dans le présent rapport.

La BEI a une obligation de confidentialité envers les propriétaires et les exploitants des projets mentionnés dans le présent rapport. La BEI a une obligation de confidentialité envers les propriétaires et les exploitants des projets mentionnés dans le présent rapport. Ni la BEI ni les consultants employés dans le cadre de ces études

Plus en détail

Séminaire sur la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020

Séminaire sur la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020 Les opportunités 2014/2020 des programmes INTERREG pour les acteurs du Nord Pas de Calais Les 1ères rencontres de la Coopération Territoriale Européenne 2014/2020 Séminaire sur la Coopération Territoriale

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde

Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde Encouragement de l Investissement et mobilisation des compétences marocaines du Monde Marwan Berrada Chef du Service des études et de l action économique Ministère Chargé des Marocains Résidant à l Etranger

Plus en détail

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE PROPOSITIONS COMMUNES Mise en œuvre de la rénovation énergétique du parc existant de bâtiments Contact CFEE : Joël VORMUS Tél. : 01 55 86 80 08 contact@coalition-energie.org

Plus en détail

Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry *

Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry * Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry * 1) Base de données 2) Sources et définitions * Alix de Saint Vaulry est économiste au CEPII, responsable de la production de la base de données

Plus en détail

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE PROPOSITIONS COMMUNES Mise en œuvre de la rénovation énergétique du parc existant de bâtiments Contact CFEE : Joël VORMUS Tél. : 01 55 86 80 08 joel.vormus@cler.org

Plus en détail

Règlements Consolidés pour les Fonds structurels

Règlements Consolidés pour les Fonds structurels Documentation juridique FSE Règlements Consolidés pour les Fonds structurels Période de programmation 2007-2013 (CE) 1083/2006, (CE) 1081/2006, (CE) 1828/2006 DOCUMENTATION JURIDIQUE FSE REGLEMENTS CONSOLIDES

Plus en détail

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii

CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE. Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii CONSOLIDER LES DETTES PUBLIQUES ET RÉGÉNÉRER LA CROISSANCE Michel Aglietta Université Paris Nanterre et Cepii Consolider les dettes publiques: un processus au long cours Les dysfonctionnements européens

Plus en détail

Carte d'identité provisoire Kids ID eid

Carte d'identité provisoire Kids ID eid Préambule: Voyager avec des documents d identité belges Utilisation possible de documents d identité belges pour voyager dans une cinquantaine de pays. Acceptation des documents d identité belges pour

Plus en détail

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération

Plus en détail

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com

Dossier de presse. La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR. Contact presse. Service.presse@edf-en.com Dossier de presse La nouvelle offre de mobilité électrique solaire d EDF ENR Contact presse Service.presse@edf-en.com Manon de Cassini-Hérail Manon.decassini-herail@edf-en.com Tel. : 01 40 90 48 22 / Port.

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation

Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation Institut international de planification de l éducation (IIPE) Un centre d excellence international en planification de l éducation Se former à l IIPE en planification & gestion de l éducation Votre formation

Plus en détail

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT

Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT Contrat d application 2014-2020 pour l amélioration de la compétitivité logistique IMPORT-EXPORT CONTEXTE GÉNÉRAL L amélioration de la compétitivité logistique des flux import-export, en termes de développement

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011 Un article de la loi de financement de la sécurité sociale 2010 aligne le coût de ce rachat

Plus en détail

Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde

Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde Le Conseil Général accompagne le déploiement de la société de l information en Gironde Le numérique transforme en profondeur les modes de vie, bouleverse l organisation et les marchés des entreprises traditionnelles,

Plus en détail

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration?

Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Livre blanc Compta Le SEPA : Comment bien préparer sa migration? Notre expertise en logiciels de gestion et rédaction de livres blancs Compta Audit. Conseils. Cahier des charges. Sélection des solutions.

Plus en détail

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 249 Septembre 2011 Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010 OBRVATION ET STATISTIQU ÉNERG En 2010, le prix du gaz a diminué dans l Union européenne

Plus en détail

Dr Ndèye Arame Boye FAYE

Dr Ndèye Arame Boye FAYE Dr Ndèye Arame Boye FAYE Introduction I Plan Contexte historique de la coopération scientifique entre l Europe et l Afrique II Instruments actuels de la coopération Europe-Afrique III II. 1 Les Accords

Plus en détail

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 PREMIERE PARTIE : HISTOIRE (13 POINTS) 1. Questions (6 points) 1. A quels siècles correspond l «âge des églises gothiques»? (1 point) L «âge des églises gothiques» va

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social Nations Unies ECE/CECI/2015/4 Conseil économique et social Distr. générale 30 juin 2015 Français Original : anglais Commission économique pour l Europe Comité de la coopération et de l intégration économiques

Plus en détail

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE

OBSERVATOIRE DE L EPARGNE EUROPEENNE Conférence de presse du 22 juin 2001 Fiscalité des produits d épargne: une comparaison internationale Il n existe pas de véritable point de vue européen en matière de fiscalité des produits d épargne.

Plus en détail

Cadre Stratégique Commun 2014-2020

Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des Régions d Europe Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Contribution de l ARE au document de travail des services de la Commission Juillet 2012 Cadre Stratégique Commun 2014-2020 Assemblée des

Plus en détail

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous.

Gérard COLLOMB et ses équipes sont à l écoute de vos sollicitations et de vos demandes, car la Ville de demain se construit évidemment avec vous. Madame, Monsieur, Dans un courrier électronique en date du 10 février 2014, vous nous avez interrogés en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Nous vous prions

Plus en détail

Réunion correspondants Europe 26 juin 2012

Réunion correspondants Europe 26 juin 2012 Réunion correspondants Europe 26 juin 2012 1 Groupe de travail fonds structurels 2 Les fonds structurels Les ressources humaines financées par les fonds structurels : une contribution au développement

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail