Direction Générale du Travail. La réforme réglementaire relative

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Direction Générale du Travail. La réforme réglementaire relative"

Transcription

1 Direction Générale du Travail La réforme réglementaire relative Antilles/Guyane octobre 2013 à la protection des travailleurs contre les risques d exposition à l amiante issue du décret n du 4 mai 2012 ANNE-GAELLE CASANDJIAN Sous-direction des conditions de travail Bureau des risques chimiques, physiques et biologiques CT2

2 Direction Générale du Travail I. La genèse de la réforme II. La réforme réglementaire issue du décret du 4 mai 2012 III. Focus sur les obligations du donneur d ordre et de l employeur

3 Direction Générale du Travail I. La genèse de la réforme 1. Amiante et maladies professionnelles 2. Les avis de l AFSSET de La campagne expérimentale de mesurages en META Le rapport d analyses et de préconisations de l INRS de septembre 2011

4 I.1. Amiante et maladies professionnelles Deuxième cause de maladies professionnelles et première cause de décès liés au travail : entre et maladies professionnelles liées à l amiante reconnues chaque année au titre des tableaux 30 et 30 bis des maladies professionnelles, dont environ cancers ; Les personnes exposées à l'amiante dans le cadre de leur activité professionnelle peuvent bénéficier d'une allocation de cessation anticipée d activité et d une indemnisation de son préjudice auprès du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA) ; Maladies au premier rang des indemnisations versées au titre des maladies professionnelles : 992 millions d euros en 2012, soit 42,2% du coût total des indemnités versées ; 4

5 I. 2. Les avis de l AFSSET de 2009 Avis AFSSET du 17 février 2009 sur l expertise de la toxicité des fibres courtes et des fibres fines d amiante (FCA FFA) : Fibres OMS Fibre fine d amiante (FFA) Fibre courte d amiante (FCA) Longueur 5 µm 5 µm < 5 µm Diamètre > 0.2 µm et < 3 µm > 0.01 µm et < 0.2 µm > 0.01 µm et < 3 µm Longueur / Diamètre Les FCA peuvent représenter jusqu à 96 % des fibres dans les échantillons et leur toxicité ne peut être exclue Les FFA peuvent représenter jusqu à 5,6 % des fibres dans les échantillons et leur cancérogénicité est confirmée 5

6 Recommandations en milieu professionnel : - Une révision des méthodes de métrologie en remplaçant la microscopie optique (MOCP) par la microscopie électronique (META) ce qui permettra d inclure les FFA au comptage des fibres ; - L acquisition de nouvelles données sur les FCA et FFA pour mieux connaître leur répartition en milieu professionnel ; - Vérifier l efficacité des moyens de protection collectifs (MPC) et équipement de protection individuel (EPI) visà-vis de toute la distribution granulométrique des fibres d amiante ; - Assurer une traçabilité effective des expositions professionnelles ; - Améliorer la formation des personnels chargés des prélèvements. 6

7 Avis AFSSET du 15 septembre 2009 sur la valeur limite d exposition professionnelle (VLEP) de l amiante : L AFSSET propose : un abaissement de la VLEP à 10 f/l pour 8h (actuellement fixée à 100f/L, elle fait courir un excès de risque de 3,3 cas de cancers supplémentaires pour travailleurs exposés) ; une comptabilisation des fibres d amiante par microscopie électronique (META) (en remplacement de la microscopie optique), ce qui permettra d inclure les fibres fines d amiante. 7

8 I.3. La campagne expérimentale de mesurages en META Du 15 novembre au 15 octobre 2010, lancement d une campagne expérimentale de prélèvement et de mesures des fibres d amiante par META en milieu professionnel : - protocole expérimental élaboré avec l appui de l INRS*, du LEPI** et de la CNAMTS ; - 80 chantiers ; prélèvements. DGT pilote Expertise scientifique INRS LEPI CRAM Protocole et rapport Inspection du travail Surveillance des prélèvements sur chantier Entreprises volontaires Proposition de chantiers Laboratoires volontaires prélèvements et analyses * INRS : Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ** LEPI : laboratoire d étude des particules inhalées de la ville de Paris 8

9 Campagne META Retrait de faux plafonds Retrait d ardoises amiante ciment Retrait de flocage 9

10 Campagne META Retrait de plaques ondulées en amiante ciment Retrait d enrobés routiers Colle de revêtement de sol 10

11 Résultats de la campagne META Une proportion de FFA et de fibres OMS équivalente (17% -15%) et une moyenne de 68 % de FCA ; La MOCP sous-estime les niveaux d exposition par rapport à la META ; Les niveaux d empoussièrement lors de certaines opérations de retrait de matériaux non friables sont aussi élevés que lors des opérations de retrait de matériaux friables, même en cas de technique de déconstruction ou de démontage ; Des interventions de courte durée peuvent entrainer un empoussièrement supérieur à des travaux de retrait : démoussage de toiture amiante ciment : 1600 F/L sciage d amiante ciment : 2973 F/L perçage d amiante ciment : 5422 F/L retrait par désemboitage de plaques ondulées : 473 F/L Les techniques mises en œuvre sur certains MCA posent la question des limites des facteurs de protection des APR (plâtres, peintures, flocages, ). 11

12 Matériau Technique Nombre de prélèvements Médiane OMS+FFA f/l Moyenne OMS+FFA f/l Maximum OMS+FFA f/l Terrains amiantifères Terrassement - Pelletage 4 8,8 8,78 8,80 Installations de stockage de déchets - Déchargement de big bag et démantèlement avant inertage Situations accidentelles - au cas par cas Divers - Mécanique ou manuel à préciser Divers - Mécanique ou manuel à préciser 8 5,95 5,98 9, ,37 10,50 Canalisation en amiante ciment - Découpe au godet Découpage - Sciage - Tronçonnage 6 18,2 16,13 21,20 Canalisation en amiante ciment - Gaine Désemboîtage - Descellement - Arrachage ,56 29,10 Calorifugeage / Joints Découpage - Sciage - Tronçonnage 8 13,95 18,92 47,00 Colles de revêtement de sol (hors mortier colle) Chimique 4 40,88 49,69 89,00 Enrobés amiantés - Enlèvement par brossage de bitume amianté- Rabotage fraisage d'enrobés amiantés Résultats de la campagne META Divers - Mécanique ou manuel à préciser 4 7,4 33,45 116,00 Colles de carrelage murs Rabotage - Fraisage - Grenaillage - Sablage ,38 129,00 Colles de revêtement de sol (hors mortier colle) Rectification - Ponçage 20 72,61 103,94 421,00 Colles de revêtement de sol (hors mortier colle) Burinage - Piquage 8 86,75 168,75 449,00 Toitures et plaques en amiante ciment Désemboîtage - Descellement - Arrachage 28 36,23 89,12 473,00 Canalisation en amiante ciment - Gaine - Découpage - Sciage - Tronçonnage ,85 498,00 Calorifugeage / Joints Spatule - Raclage 8 132,5 326,94 719,00 Calorifugeage / Joints Désemboîtage - Descellement - Arrachage ,75 795,49 Faux plafonds - Plaque cartonnée Désemboîtage - Descellement - Arrachage , ,00 Colles de carrelage murs Burinage - Piquage , ,00 Toitures et plaques en amiante ciment Découpage - Sciage - Tronçonnage , ,00 Canalisation en amiante ciment - Gaine Burinage - Piquage , ,00 Perçage - Vissage - Carottage - Tirage de Toitures et plaques en amiante ciment câbles - Décapage ,5 3337, ,00 Dalles de sol Spatule - Raclage ,4 574, ,00 Peintures et enduits intérieurs et extérieurs Burinage - Piquage , , ,40 Peintures et enduits intérieurs et extérieurs Rectification - Ponçage ,5 3055, ,00 Bâtiment sinistré (incendie, tornade, explosion, ancien site industriel,,,) Terrassement - Pelletage , ,00 Plâtres amiantés THP - UHP , , ,00 Flocage Spatule - Raclage , , ,00 Plâtres amiantés Burinage - Piquage , ,00 Plâtres amiantés Rectification - Ponçage , , ,00 12

13 Résultats de la campagne META Matériaux friables et non friables Nombre de situations Moyenne OMS Moyenne FFA Moyenne FCA Médiane OMS+FFA Moyenne OMS+FFA Maximum OMS+FFA Maximum FCA (f/l) Installations de stockage de déchets - Déchargement de bigbag et démantèlement avant inrtage Situations accidentelles - au cas par cas Terrains amiantifères* Enrobés amiantés -Enlèvement par brossage de bitume amianté-rabotage fraisage d'enrobés amiantés Colles de revêtement de sol (hors mortier colle) Calorifugeage / Joints Colles de carrelage murs Faux plafonds - Plaque cartonnée Canalisation en amiante ciment - Gaine Dalles de sol Toitures et plaques en amiante ciment Bâtiment sinistré(incendie, tornade, explosion, ancien site industriel,,,) Peintures intérieurs et extérieurs Flocage Plâtres amiantés * Situations non significatives. Absence d amiante dans le filon

14 I.4. Le rapport d analyses et de préconisations de l INRS du 22 septembre 2011 Parmi les situations expertisées, des niveaux d empoussièrement très élevés ont été mesurés lors de retrait de plâtres et de flocages, pour lesquelles les moyens de protection collective (MPC) et les équipements de protection individuelle (EPI) apparaissent, dans certains cas, insuffisants ; Dans les situations les plus émissives, l INRS recommande d utiliser une technique moins émissive. En l absence d une telle technique, il préconise une déconstruction en vue de permettre un traitement en système clos par robotisation au sein d une installation fixe de désamiantage ; Si la déconstruction est impossible, l institut recommande le maintien en place des matériaux avec un confinement étanche et une traçabilité dans le temps de leur emplacement et de leur traitement. Dans le cas de retrait de plâtres dans des logements (ex : opérations de réhabilitation ANRU), compte tenu du niveau d empoussièrement atteint, l INRS recommande de réaliser les travaux en absence des occupants. 14

15 Les préconisations de l INRS de mesurer les empoussièrements en milieu professionnel selon la méthode META, qui contrairement à la microscopie optique à contraste de phase (MOCP), permet d identifier les fibres d amiante et de les compter en fonction de leur granulométrie (OMS/FFA/FCA) ; de vérifier les facteurs de protection assignés des appareils de protection respiratoire (APR), qui sont actuellement fondés sur une évaluation réalisée par l INRS en 1996, selon des données d analyse en MOCP ; de compléter les données d analyse complémentaires en META à travers la base SCOLA*, notamment sur les situations relevant de la sous-section 4 ; de former les organismes chargés des prélèvements et des analyses, notamment à la stratégie de prélèvement et à l analyse par la méthode META en milieu professionnel ; d abaisser la VLEP au terme d une période de 2 à 3 ans permettant de mener à bien les différentes études et mesures complémentaires précitées. * Scola : base de données nationale gérée par l INRS dans laquelle les laboratoires accrédités saisissent les résultats des mesurages de l empoussièrement 15

16 Direction Générale du Travail II. La réforme réglementaire Une nouvelle réglementation prévue par le code du travail 2. Les principaux apports de la réforme

17 II.1. Une nouvelle réglementation prévue par le code du travail Le décret n du 4 mai 2012 relatif aux risques d exposition à l amiante Décret en Conseil d Etat qui vient modifier la section 3 «risques d exposition à l amiante», du chapitre II «mesures de prévention du risque chimique», du titre I «risques chimiques», du livre 4 «prévention de certains risques d exposition», de la IVème partie «santé et sécurité au travail» du code du travail. Les articles R à R , dans leur nouvelle rédaction, sont structurées autour de 4 sous-sections : - sous-section 1 «champ d application et définitions» - sous-section 2 «dispositions communes à toutes les activités comportant des risques d exposition à l amiante» - sous-section 3 «dispositions spécifiques aux activités d encapsulage et de retrait d amiante ou d articles en contenant» (articles R et suivants) - sous-section 4 «dispositions particulières aux interventions sur des matériaux, des équipements, des matériels ou des articles susceptibles de provoquer l émission de fibres d amiante» (articles R et suivants) 17

18 Les interventions visées à la sous-section 4 correspondent à : - des opérations à caractère limité dans le temps et dans l espace (dépose de quelques ardoises ou plaques amiante-ciment, changement de quelques dalles de sols ) - des réparations (entretien courant pour prévenir une dégradation ou une usure ou réparation pour faire disparaître des dégâts) - des actions de maintenance corrective sans prévisibilité. Les travaux de sous-section 3 correspondent à des opérations plus complexes, s échelonnant dans le temps et dans l espace et donnant lieu à des étapes préparatoires de conception et de passation de marchés. 18

19 Comparaison des structures du décret antérieur et du décret du 4 mai 2012 DECRET du 30 juin Dispositions communes Ss-sect 1. Champ d application et définitions Ss-sect 2. dispositions communes (Information et formation des travailleurs, organisation du travail, VLEP, contrôle des niveaux d empoussièrement, fiche d exposition, traitement des déchets Sous-sect 3 : activités de confinement et de retrait Champ d application, qualification des entreprises, évaluation des risques, plan de démolition, de retrait ou de confinement, mesures et moyens de prévention, formation par des organismes de formation certifiés Sous-sect4 : activités et interventions sur MCA Champ d application, définition d un mode opératoire, dispositions préalables à chaque intervention DECRET du 4 mai Dispositions communes Ss-sect 1. Champ d application et définitions SS-sect 2. Dispositions communes (évaluation initiale des risques, VLEP, cond de mesurage des empoussièrements et de contrôle de la VLEP, principes et moyens de prévention, Information et formation des travailleurs, organisation du travail, suivi de l exposition, traitement des déchets, protection de l environnement du chantier) Sous-section 3 : activités d encapsulage et de retrait Champ d application, évaluation des risques et mesurage des empoussièrements, certification des entreprises, plan de démolition, de retrait ou d encapsulage, dispositions applicables en fin de travaux, formation Sous-section 4 : activités et interventions sur matériaux, équip ts, matériels et articles susceptibles de provoquer l émission de FA Champ d application, définition d un mode opératoire. 19

20 5 arrêtés d application : 1. Arrêté définissant les modalités de formation des travailleurs 23 février Arrêté relatif aux conditions de mesurage des niveaux d empoussièrement, de contrôle de la VLEP en META et d accréditation des laboratoires 14 août Arrêté fixant les conditions de certification des entreprises 14 décembre Arrêté relatif au choix, à l entretien et à la vérification des équipements de protection individuelle 7 mars Arrêté relatif aux règles techniques, aux mesures de prévention et aux moyens de protection collective 8 avril

21 Le décret modificatif n du 5 juillet 2013 : Décret en Conseil d Etat qui vient reporter le calendrier initialement prévu par l article 6 du décret du 4 mai 2012 concernant certaines obligations de certification et d accréditation : au 1er janvier 2014, l obligation de certification, selon le nouveau référentiel, les entreprises intervenant dans le domaine du retrait et de l encapsulage de l amiante ; au 1er juillet 2014, l obligation de certification des entreprises effectuant le retrait de l enveloppe extérieure des bâtiments ; au 1er juillet 2014, l obligation d accréditation, pour l ensemble du processus d analyse, des organismes effectuant les mesures de l empoussièrement. 21

22 II.2. Les principaux apports de la réforme L abaissement de la valeur limite d exposition professionnelle (VLEP) qui est actuellement de 100 fibres par litre à 10 fibres par litre au 1er juillet 2015 ; Le contrôle de l empoussièrement en milieu professionnel selon la méthode META ; La définition de 3 niveaux d empoussièrement qui sous-tendent la graduation des moyens de prévention collectifs (MPC) et des équipements de protection individuelle (EPI) à mettre en œuvre ; La définition de techniques adaptées pour les situations de soussection 3 et de sous-section 4 ; La suppression de la dualité de notions friable /non friable ; La généralisation de la certification des entreprises à l ensemble des activités de la sous-section 3 selon un référentiel normatif unique ; Les conditions d utilisation, d entretien et de vérification des MPC et EPI, en particulier les appareil de protection respiratoire (APR) adaptés aux niveaux d empoussièrement sur les chantiers. 22

23 Abaissement de la VLEP en 2 étapes Depuis le 1 er juillet 2012, le contrôle de l exposition à l amiante en milieu professionnel est effectué en META En plus des fibres OMS, prise en compte des fibres fines d amiante (FFA). Diminution de la VLEP d un facteur 2. La concentration en fibres d amiante est contrôlée sur 8H à partir d une stratégie d échantillonnage représentative. Au 1 er juillet 2012 : VLEP de 100 fibres par litre Au 1 er juillet 2015 : VLEP de 10 fibres par litre 23

24 La suppression de la dualité de notion friable/non friable La campagne META a permis de constater que les niveaux d empoussièrement lors de certaines opérations de retrait de matériaux non friables étaient aussi élevés que lors des opérations de retrait de matériaux friables, même en cas de technique de déconstruction ou de démontage. 2 raisons principales: 1. Dégradation dans le temps des matériaux non friables (ex: toiture en amiante-ciment) 2. Techniques de retrait d autant plus agressives que le matériau amianté est solidaire de son support Nécessité d une nouvelle approche réglementaire : les mesures de prévention doivent être fondées sur des niveaux d empoussièrement au lieu d être déterminées par l état initial du matériau. 24

25 La définition de trois niveaux d empoussièrement Trois niveaux d empoussièrement conditionnent les règles techniques, les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle à mettre en œuvre : A niveau d empoussièrement équivalent, les mesures de prévention à mettre en œuvre sont identiques pour les opérations de sous-section 3 et de sous-section 4. Les mesurages des empoussièrements en META sont effectuées par des organismes accrédités par le COFRAC pour la stratégie d échantillonnage, le prélèvement et l analyse et selon des méthodes normalisées. 25

26 Une protection collective et individuelle adaptée au niveau d empoussièrement Les mesures de prévention et les moyens de protection collective sont gradués selon le niveau d empoussièrement. Le choix, l entretien et la vérification des équipements de protection individuelle, notamment des appareils de protection respiratoire, sont adaptés au niveau d empoussièrement. 26

27 Des obligations renforcées renforcées pour les opérations de sous-section 3 Les travailleurs effectuant les travaux de retrait et d encapsulage sont formés par des organismes de formation certifiés par des organismes accrédités par le COFRAC. Des mesures et moyens de prévention collective complémentaires sont prévus. 27

28 Direction Générale du Travail III. Focus sur les obligations des donneurs d ordre et des employeurs prévues par le code du travail 1. Quelques rappels sur les obligations générales de prévention des employeurs et donneurs d ordre 2. Les nouvelles obligations en matière d amiante

29 III.1. Quelques rappels sur les obligations générales de prévention des employeurs et donneurs d ordre Les obligations de l employeur au titre des principes généraux de prévention (articles L à L du code du travail) : Article L «L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent : 1 Des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ; 2 Des actions d'information et de formation ; 3 La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés. L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.» 29

30 Article L «L'employeur met en œuvre les mesures prévues à l article L sur le fondement des principes généraux de prévention suivants : 1 Eviter les risques ; 2 Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ; 3 Combattre les risques à la source ; 4 Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ; 5 Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ; 6 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ; 7 Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel, tels qu'ils sont définis aux articles L et L ; 8 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ; 9 Donner les instructions appropriées aux travailleurs.» 30

31 Article L «L'employeur, compte tenu de la nature des activités de l'établissement, évalue les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, y compris dans le choix des procédés de fabrication, des équipements de travail, des substances ou préparations chimiques, dans l'aménagement ou le réaménagement des lieux de travail ou des installations et dans la définition des postes de travail. A la suite de cette évaluation, l'employeur met en œuvre les actions de prévention ainsi que les méthodes de travail et de production garantissant un meilleur niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Il intègre ces actions et ces méthodes dans l'ensemble des activités de l'établissement et à tous les niveaux de l'encadrement. ( )» 31

32 Le donneur d ordre, en sa qualité de maître d ouvrage, a une obligation générale de prévention des risques professionnels en application de l article L : «Afin d'assurer la sécurité et de protéger la santé des personnes qui interviennent sur un chantier de bâtiment ou de génie civil, le maître d'ouvrage, le maître d'œuvre et le coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la santé mentionné à l article L mettent en œuvre, pendant la phase de conception, d'étude et d'élaboration du projet et pendant la réalisation de l'ouvrage, les principes généraux de prévention énoncés aux 1 à 3 et 5 à 8 de l article L Ces principes sont pris en compte notamment lors des choix architecturaux et techniques ainsi que dans l'organisation des opérations de chantier, en vue : -de permettre la planification de l'exécution des différents travaux ou phases de travail se déroulant simultanément ou successivement ; -de prévoir la durée de ces phases ; -de faciliter les interventions ultérieures sur l'ouvrage.» En sa qualité de chef d entreprise utilisatrice ou d armateur, il doit également remplir les obligations prévues à L précité et à l article R : «Le chef de l'entreprise utilisatrice assure la coordination générale des mesures de prévention qu'il prend et de celles que prennent l'ensemble des chefs des entreprises extérieures intervenant dans son établissement.» 32

33 III. 2. Les nouvelles obligations en matière d amiante La réforme réglementaire issue du décret du 4 mai 2012 renforce l évaluation des risques : responsabilisation de tous les acteurs (donneurs d ordre, propriétaires, employeurs, organismes de contrôle de l empoussièrement, opérateurs de repérages) ; rationalisation des obligations en remontant l EVR le plus en amont possible du chantier ; le document unique d évaluation des risques (DUE) est au coeur de l EVR initiale (classement des processus en fonction de leur niveau d empoussièrement) ; l EVR des processus amiante dans le DU constitue le socle de la certification des entreprises de retrait et/ou d encapsulage (sous-section 3). 33

34 Dispositions communes 34

35 Dispositions communes Les responsabilités du donneur d ordre : 1. La définition de la nature et du périmètre de l opération (retrait, encapsulage ou intervention) ; 2. La définition des contraintes organisationnelles (coactivité, travaux en site occupé, ), du cadre juridique de l organisation de la prévention et des délais de réalisation ; 35

36 Dispositions communes 3. L identification et l évaluation préalable des risques, pour les travailleurs et pour l environnement de l opération, notamment à partir du dossier technique amiante (DTA), réalisation de repérages avant travaux des MCA assortis de sondages destructifs selon la nature et le périmètre de l opération ; L article R précise les obligations du DO en ce qui concerne les dossiers techniques permettant le repérage de l amiante en place, en fonction de la nature et du périmètre de l opération envisagée. Ces documents doivent être établis préalablement à la consultation des entreprises puisque le DO doit les joindre aux documents de consultation des entreprises (article R ). Outre les dossiers techniques prévus par les articles R à R du code de la santé publique (CSP) et R du code de la construction et de l habitation (CCH), le DO joint tout document équivalent permettant le repérage des matériaux contenant de l amiante, y compris ceux réalisés, au titre de l article L du code de l environnement : les bases de données internes permettant le repérage de l amiante dans les installations industrielles, les équipements, les matériels ou articles ; les cartographies et études géologiques du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ; les plans de recollement de réseaux en amiante-ciment, pipeline, gazoducs, ; les dossiers de l ouvrage exécutés en matière de repérages des enrobés routiers. 36

37 PLANNING D UNE OPERATION BATIMENT OS Préparation Travaux Réception 37 Programme Esquisse Avant projet sommaire Projet Dossier de consultation Consultation Travaux VDR Mission coordinateur conception Mission coordinateur EXECUTION Relais PGC Adaptation du PGC PPS (GO) PPS TCE DIU Adaptation DIU Repérage avant travaux (R ) Réponse de l employeur selon EVR initiale des processus dans le DU (R et 99 - Plan de retrait ou d encapsulage - Mode opératoire (R et 118) Déclaration préalable Projet règlement CISSCT Constitution du CISSCT Inspection commune (GO) Inspections communes Première réunion du CISSCT lorsque 2 entreprises présentes sur site

38 Dispositions communes Les responsabilités de l employeur : 1. L évaluation des risques qui est réalisée sur la base des informations données par le DO, comprend l estimation du niveau d empoussièrement et dont les résultats sont transcris dans le DUER articles R à R Le respect de la VLEP (10 f/l à compter du 1 er juillet 2015) - articles R à R

39 Dispositions communes 3. Le mesurage des empoussièrements et le contrôle de la VLEP pour lesquels l employeur fait appel à un organisme accrédité articles R à R L arrêté du 14 août 2012 détermine : 1 Les conditions de mesurage des niveaux d empoussièrement des processus mis en œuvre par les entreprises ; 2 Les conditions de contrôle de la valeur limite d exposition professionnelle ; 3 Les conditions d accréditation des organismes procédant aux mesurages des niveaux d empoussièrement selon le référentiel technique défini par l organisme chargé de l accréditation pour la stratégie d échantillonnage, le prélèvement et l analyse. Cet arrêté rend obligatoire la mise en œuvre des normes : NF EN ISO d août 2007 et son guide d application GA X relatifs à la stratégie d échantillonnage ; AFNOR XP relative au prélèvement ; NF X relative à l analyse en META. 39

40 Obligations de mesurages de l employeur 40

41 Schéma conceptuel des 3 types de mesurages Processus 1 : -Colle amiantée -Retrait colle à la rectifieuse -Aspiration THE Tâche : Lavage à la raclette Tâche : Nettoyage du confinement par aspiration THE Processus 2 : -Dalles en MCA -Retrait dalles au scrapper manuel -Humidification Contrôles environn ementaux en cours de chantier Point 0 t 1 t 2 t 3 t 4 Evaluation du niveau d empoussièrement de la tâche Contrôle du respect de la VLEP/8h00 Evaluation du niveau d empoussièrement de la tâche En cours d opération zone d approche Zone de récupération Points du bâtiment Proximité extracteurs Limite de site 41 Restitution

42 Dispositions communes 4. Les principes et moyens de prévention articles R à R : - Mise en œuvre des techniques et modes opératoires de réduction de l empoussièrement (travail robotisé en système clos, imprégnation à cœur des MCA ) ; - Mise en place des moyens de protection collective en phase de préparation de l opération (abattage et aspiration des poussières, décontamination ) ; - Mise à disposition d EPI adaptés auprès des travailleurs ; - Choix, entretien et vérification périodique des MPC et EPI (cf. arrêté du 7 mars 2013 relatif au choix, à l entretien et à la vérification des équipements de protection individuelle et arrêté 8 avril 2013 relatif aux règles techniques, aux mesures de prévention et aux moyens de protection collective) ; - Signalisation et accès de la zone dédiée à l opération ; - Suspension des opérations en cas de dépassement de la VLEP ou du niveau d empoussièrement estimé dans le DUER ; - Alerte du DO, de l inspecteur du travail et de l agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale lorsque l empoussièrement est supérieur au 3 ème niveau. 42

43 Tableau récapitulatif MPC+EPI en fonction des niveaux d empoussièrement 43

44 EPI : Protection des travailleurs 44

45 EPI : Protection des travailleurs Exemple de masques filtrants Pièce faciale filtrante (FFP3) (uniquement pour intervention SS4 de Niveau 1 et de moins de 15 min) Masque à ventilation assistée (Niveau 1 ou 2 selon évaluation des risques) 45

46 EPI : Protection des travailleurs Exemple de masques isolants Masque à adduction d air (Niveau 2 ou 3 selon évaluation des risques) 46

47 EPI : Protection des travailleurs Pour tout niveau d empoussièrement combinaison à usage unique Et pour le niveau 3, jusqu à une combinaison ventilée, étanche 47

48 EPI : Protection des travailleurs Gants, sur chaussures 48

49 Dispositions communes 5. Information et formation des travailleurs articles R et R : Le contenu et les modalités de la formation, sa durée selon les catégories de travailleurs et les conditions de sa validation et de son renouvellement sont précisés par l arrêté du 23 février Organisation du travail articles R et R Suivi de l exposition à travers l établissement de la fiche d exposition à l amiante article R Traitement des déchets articles R à R Protection de l environnement du chantier avec arrêt de l opération en cas de dépassement du seuil santé publique (5 f/l) article R

50 Dispositions spécifiques 50

51 Dispositions spécifiques aux activités d encapsulage et de retrait d amiante ou d articles en contenant (sous-section 3) EVR et mesurage des empoussièrements par l employeur : mise en œuvre d un programme de mesure des niveaux d empoussièrement générés par chaque processus (EVR en 2 phases : chantier test et validation avec 3 contrôles par processus et par période de 12 mois). Le donneur d ordre fait le choix une entreprise techniquement compétente : Pour cela, il fait appel à une entreprise justifiant de sa capacité à réaliser ces travaux par l obtention de la certification délivrée par des organismes certificateurs (article R ). L arrêté du 14 décembre 2012 rend obligatoire la mise en œuvre, en tant que référentiel unique de certification, les normes : - NF X «Certification des entreprises réalisant des travaux de traitement de l amiante Référentiel technique» ; -NF X «Certification des entreprises réalisant des travaux de traitement de l amiante Modalités d attribution et de suivi des certificats» 51

52 Dispositions spécifiques aux activités d encapsulage et de retrait d amiante ou d articles en contenant (sous-section 3) L employeur établit un plan de démolition de retrait ou d encapsulage (PDRE) : Les articles R à R précisent notamment le contenu du PDRE (localisation de la zone à traiter, nombre de travailleurs, dossiers techniques, notices de poste ) et les modalités d information de l inspection du travail. Dispositions applicables en fin de travaux : l employeur établit un rapport de fin de travaux qui est remis au donneur d ordre. Formation des travailleurs assurée par un organisme certifié par des organismes accrédités à cet effet (arrêté du 23 février 2012 qui définit le contenu et les modalités de la formation) 52

53 Dispositions spécifiques aux interventions (soussection 4) L employeur établit un mode opératoire qui est annexé au DUER : Les articles R à R précisent notamment le contenu du mode opératoire (nature de l intervention, matériaux concernés, notices de poste, procédure de gestion des déchets ) et les modalités de sa transmission l inspection du travail. 53

54 Pour plus d information Bonne navigation et merci de votre attention DGT/Sous-direction des conditions de travail/bureau CT2 54

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Rapport final F. CLERC 1, C. EYPERT- BLAISON 1, M. GUIMON 2, A. ROMERO-HARIOT 2, R. VINCENT

Plus en détail

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META)

Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Campagne de mesures d exposition aux fibres d amiante par microscopie électronique à transmission analytique (META) Synthèse des résultats et recommandations F. CLERC 1, C. EYPERT- BLAISON 1, M. GUIMON

Plus en détail

I. Champ d application et définitions 3. Dispositions communes 3. II. Evaluation des risques 7. Dispositions communes 7

I. Champ d application et définitions 3. Dispositions communes 3. II. Evaluation des risques 7. Dispositions communes 7 QUESTIONS-REPONSES DECRET 2012-639 DU 4 MAI 2012 ARRETE DU 14 AOUT 2012 - ARRETE DU 14 DECEMBRE 2012 I. Champ d application et définitions 3 Dispositions communes 3 II. Evaluation des risques 7 Dispositions

Plus en détail

Évolution réglementaire amiante, conséquences pour les gestionnaires immeubles

Évolution réglementaire amiante, conséquences pour les gestionnaires immeubles Évolution réglementaire amiante, conséquences pour les gestionnaires immeubles DIRECCTE Midi-Pyrénées 17 décembre 2012 Etat des connaissances Amiante est cancérogène Amiante est interdit depuis 1 er janvier

Plus en détail

AMIANTE PAS FORME PAS TOUCHER

AMIANTE PAS FORME PAS TOUCHER AMIANTE PAS FORME PAS TOUCHER Où trouve-t-on de l amiante? Interdit en France depuis 1997, l'amiante est toujours présente dans les bâtiments construits avant cette date. Des dizaines de millions de mètres

Plus en détail

Préambule. Précisions supplémentaires

Préambule. Précisions supplémentaires Préambule Les prescriptions de sécurité préconisées dans ces fiches ne concernent que les risques liés à la présence d amiante non friable. Elles visent uniquement les matériaux non dégradés dans lesquels

Plus en détail

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique

NOR : RDFF1503959C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Circulaire du 28 juillet 2015 relative aux dispositions applicables en matière de prévention du risque d exposition à l

Plus en détail

Questions-réponses : cas concrets d application de la réglementation

Questions-réponses : cas concrets d application de la réglementation Questions-réponses : cas concrets d application de la réglementation Cette rubrique est destinée à apporter des précisions sur les modalités d application de la section III du livre IV ème, titre I er,

Plus en détail

AMIANTE REGLEMENTATION AMIANTE ET SECOND ŒUVRE DU BATIMENT

AMIANTE REGLEMENTATION AMIANTE ET SECOND ŒUVRE DU BATIMENT REGLEMENTATION AMIANTE ET SECOND ŒUVRE DU BATIMENT Evaluer les risques avant toute intervention, notamment le risque amiante par tout moyen approprié Informer et former le personnel d encadrement et opérateurs

Plus en détail

levenok.com Identification du lot sur le document four ni par le demandeur

levenok.com Identification du lot sur le document four ni par le demandeur levenok.com Architectes D.P.L.G. RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE des matériaux et produits contenant de l'amiante pour l'établissement du constat établi à l'occasion de la vente d'un immeuble bâti REFERENCES

Plus en détail

METROLOGIE. I. Généralités - code du travail...2. Mesures au poste de travail...5. Stratégie d échantillonnage...5. Conditions de prélèvement...

METROLOGIE. I. Généralités - code du travail...2. Mesures au poste de travail...5. Stratégie d échantillonnage...5. Conditions de prélèvement... QUESTIONS-REPONSES DECRET 2012-639 DU 4 MAI 2012 ARRETE DU 14 AOUT 2012 METROLOGIE I. Généralités - code du travail...2 II. Mesures au poste de travail...5 Stratégie d échantillonnage...5 Conditions de

Plus en détail

VDIAGNOSTICS IMMOBILIER 9 rue Henri Matisse 76120 GRAND QUEVILLY Télécopie : 09 55 32 26 60 Portable : 06 18 60 62 96 Email : vdiagimmo@free.

VDIAGNOSTICS IMMOBILIER 9 rue Henri Matisse 76120 GRAND QUEVILLY Télécopie : 09 55 32 26 60 Portable : 06 18 60 62 96 Email : vdiagimmo@free. VDIAGNOSTICS IMMOBILIER 9 rue Henri Matisse 76120 GRAND QUEVILLY Télécopie : 09 55 32 26 60 Portable : 06 18 60 62 96 Email : vdiagimmo@free.fr RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAUX ET PRODUITS

Plus en détail

Guide de prévention du risque amiante. dans la gestion des bâtiments

Guide de prévention du risque amiante. dans la gestion des bâtiments Guide de prévention du risque amiante dans la gestion des bâtiments SOMMAIRE GESTION COURANTE DU BATIMENT... 5 Dossier technique amiante (DTA)... 5 Contenu du DTA et de la fiche récapitulative... 6 Mise

Plus en détail

Formations à la prévention des risques liés à l amiante (sous-section 4)

Formations à la prévention des risques liés à l amiante (sous-section 4) Formations à la prévention des risques liés à l amiante (sous-section 4) DOCUMENT DE REFERENCE Ce document présente le contexte relatif à l organisation des formations «amiante sous-section 4» : Les compétences

Plus en détail

RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAUX ET PRODUITS CONTENANT DE L AMIANTE AVANT DEMOLITION

RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAUX ET PRODUITS CONTENANT DE L AMIANTE AVANT DEMOLITION RAPPORT DE MISSION DE REPERAGE DES MATERIAU ET PRODUITS CONTENANT DE L AMIANTE AVANT DEMOLITION Code de la Santé Publique Chapitre IV section 2 articles R1334-14 à R1334-29 et annexe 13-9 Code de la Santé

Plus en détail

MATÉRIAUX AMIANTÉS. Travailler en présence de matériaux amiantés SANS PRÉCAUTION peut entraîner des maladies respiratoires très graves :

MATÉRIAUX AMIANTÉS. Travailler en présence de matériaux amiantés SANS PRÉCAUTION peut entraîner des maladies respiratoires très graves : MÉMO SANTÉ Chef d entreprise artisanale SERRURIERS MÉTALLIERS MATÉRIAUX AMIANTÉS Travailler en présence de matériaux amiantés SANS PRÉCAUTION peut entraîner des maladies respiratoires très graves : Cancer

Plus en détail

HISTORIQUE et EXPLOITATION DETRIVAL I. ISDI et déchets d amiante lié à des matériaux inertes (amiante ciment) Commune de VIGNOC 35

HISTORIQUE et EXPLOITATION DETRIVAL I. ISDI et déchets d amiante lié à des matériaux inertes (amiante ciment) Commune de VIGNOC 35 HISTORIQUE et EXPLOITATION DETRIVAL I ISDI et déchets d amiante lié à des matériaux inertes (amiante ciment) Commune de VIGNOC 35 Vue aérienne du site de stockage amiante ciment Page 1-6 DETRIVAL I : ISDI

Plus en détail

Amiante. On se protège! Aide-mémoire sur les dangers d exposition à l amiante et sur les mesures de prévention

Amiante. On se protège! Aide-mémoire sur les dangers d exposition à l amiante et sur les mesures de prévention Amiante On se protège! Aide-mémoire sur les dangers d exposition à l amiante et sur les mesures de prévention Le Québec est un important producteur et exportateur d amiante, un minerai reconnu pour ses

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE POUR LA RÉNOVATION DE LOGEMENTS COMPORTANT DES SOLS AMIANTÉS

GUIDE PRATIQUE POUR LA RÉNOVATION DE LOGEMENTS COMPORTANT DES SOLS AMIANTÉS GUIDE PRATIQUE POUR LA RÉNOVATION DE LOGEMENTS COMPORTANT DES SOLS AMIANTÉS Quel choix pour la rénovation des sols amiantés? Déposer les revêtements existants ou les neutraliser avant repose des nouveaux?

Plus en détail

Amiante : risques, prévention et formation

Amiante : risques, prévention et formation Entreprises artisanales de plomberie-chauffage Amiante : risques, prévention et formation L amiante c est quoi? L amiante est un matériau : Naturel Minéral Fibreux Utilisé massivement pendant plus de 130

Plus en détail

Responsabilités des maîtres d ouvrage en opérations du BTP avec intervention sur des matériaux contenant de l amiante

Responsabilités des maîtres d ouvrage en opérations du BTP avec intervention sur des matériaux contenant de l amiante Fiche Prévention A4 F 07 12 Responsabilités des maîtres d ouvrage en opérations du BTP avec intervention sur des matériaux contenant de l amiante Les fibres d amiante ont été incorporées dans un grand

Plus en détail

AMIANTE Page 1 sur 5 GENERALITES SERPENTINE AMPHIBOLE EFFET SUR LA SANTE ASPECT JURIDIQUE

AMIANTE Page 1 sur 5 GENERALITES SERPENTINE AMPHIBOLE EFFET SUR LA SANTE ASPECT JURIDIQUE AMIANTE Page 1 sur 5 GENERALITES L amiante, du grec amiantos (incorruptible) est une roche naturelle métamorphique. Son utilisation est déjà connue à l antiquité. Le nombre de matériaux naturel en contenant

Plus en détail

Risque amiante. La Sécurité sociale au service de la prévention R 387

Risque amiante. La Sécurité sociale au service de la prévention R 387 La Sécurité sociale au service de la prévention R 387 Risque amiante Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salariés - Département prévention des accidents du travail - Tour Maine Montparnasse

Plus en détail

Synthèse et recommandations. Collection Avis et Rapports

Synthèse et recommandations. Collection Avis et Rapports Repérage de l amiante, mesures d empoussièrement et révision du seuil de déclenchement des travaux de retrait ou de confinement de matériaux contenant de l amiante Synthèse et recommandations Collection

Plus en détail

REGLES D ATTRIBUTION ET DE SUIVI DE LA CERTIFICATION AMIANTE 1552

REGLES D ATTRIBUTION ET DE SUIVI DE LA CERTIFICATION AMIANTE 1552 REGLES D ATTRIBUTION ET DE SUIVI DE LA CERTIFICATION AMIANTE 1552 Date d application : 4 février 2013 DOC-PC 024 version 02 1/13 SOMMAIRE PAGES 1 OBJET 3 2 TERMINOLOGIE 3 et 4 3 DOCUMENTS DE REFERENCE

Plus en détail

CANCERS PROFESSIONNELS ET COLLECTIVITÉS TERRITORIALES 2 - Elaborer une démarche de prévention du risque amiante

CANCERS PROFESSIONNELS ET COLLECTIVITÉS TERRITORIALES 2 - Elaborer une démarche de prévention du risque amiante SANTE ET ACTION SOCIALE N 3/JANVIER 2014 CANCERS PROFESSIONNELS ET COLLECTIVITÉS TERRITORIALES 2 - Elaborer une démarche de prévention du risque amiante Un guide opérationnel pour prévenir les risques

Plus en détail

L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé

L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé CCW_DD02 L amiante Désamiantage Gestion des déchets Sécurité/santé De nombreuses entreprises sont confrontées à des matériaux amiantés lors de rénovations ou de démolition de bâtiments. Ces matériaux,

Plus en détail

FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL FORMATIONS EN MATIERE DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prévention et Sécurité au Travail Fiche Santé et Travail n 111 Date : 01/09/2014 "Un homme averti en vaut deux" Ce proverbe souligne que l on est plus

Plus en détail

Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE

Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE Vous êtes artisan PLOMBIER CHAUFFAGISTE Le mot des Présidents Le décret du 5 novembre 2001 impose une nouvelle obligation aux entreprises : formaliser les risques de l entreprise sur un document unique.

Plus en détail

Les obligations de l'exploitant

Les obligations de l'exploitant Guide technique : Sécurité > Les obligations de l'exploitant > Les obligations de l'exploitant Les obligations de l'exploitant L exploitant assiste aux visites de la commission de sécurité, ou s y fait

Plus en détail

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE de en Martinik NOTICE HYGIENE ET SECURITE BUREAU VERITAS ASEM Dossier n 6078462 Révision 2 Octobre 2014 Page 1 de en Martinik SOMMAIRE 1. INTRODUCTION... 3 1.1 OBJET DE LA NOTICE... 3 1.2 CADRE REGLEMENTAIRE...

Plus en détail

Document unique d évaluation des risques professionnels

Document unique d évaluation des risques professionnels Document unique d évaluation des risques professionnels La loi n 91-1414 du 31 décembre 1991 (article L.230-2 du Code du travail), demande au chef d établissement de prendre toutes les mesures nécessaires

Plus en détail

PLAN DE TRAVAIL - EXPLICATIF pour le retrait de plaques en amiante-ciment à l air libre au bâtiment non-occupés par du public lors des travaux

PLAN DE TRAVAIL - EXPLICATIF pour le retrait de plaques en amiante-ciment à l air libre au bâtiment non-occupés par du public lors des travaux GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG ITM-SST 1916.1. PLAN DE TRAVAIL - EXPLICATIF pour le retrait de plaques en amiante-ciment à l air libre au bâtiment non-occupés par du public lors des travaux VISA DE L ITM NON-REQUIS

Plus en détail

Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance

Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance Guide de prévention L Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Dans le domaine de la prévention des risques professionnels,

Plus en détail

Préambule. Obligations des employeurs. La Fiche d Entreprise (revisitée) Missions des SSTi*

Préambule. Obligations des employeurs. La Fiche d Entreprise (revisitée) Missions des SSTi* Dr CROUZET 12/10/2012 SMTMP / RESACT Préambule Le chainon manquant Missions des SSTi* La Fiche d Entreprise (revisitée) Obligations des employeurs? Page 6 de la circulaire du Document Unique, du 18 avril

Plus en détail

Ministère de l agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt

Ministère de l agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt Ministère de l agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt Secrétariat général Comité d hygiène, de sécurité et des conditions de travail ministériel (CHSCTM) Service des ressources humaines Sous

Plus en détail

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE

RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE RISQUE CHIMIQUE : VÉRIFIER L EFFICACITÉ DES ACTIONS DE PRÉVENTION COLLECTIVE >> www.cramif.fr RISQUE CHIMIQUE : LE SUIVI DES MESURES DE PRÉVENTION Dans le cas du risque chimique, lorsque la substitution

Plus en détail

INRS. Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance. Guide de prévention ED 809 INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE ET DE SECURITE

INRS. Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance. Guide de prévention ED 809 INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE ET DE SECURITE INRS INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE ET DE SECURITE Exposition à l amiante dans les travaux d entretien et de maintenance Guide de prévention ED 809 Ce document est destiné à informer et à fournir des conseils

Plus en détail

AUDIT SUR L UTILISATION ET L IMPACT DU DOCUMENT UNIQUE DANS L ENTREPRISE

AUDIT SUR L UTILISATION ET L IMPACT DU DOCUMENT UNIQUE DANS L ENTREPRISE AUDIT SUR L UTILISATION ET L IMPACT DU DOCUMENT UNIQUE DANS L ENTREPRISE EN45b/a39 Version 0 le 03/09/12 Date de l audit : / / Nom : N adhérent : Adresse : ENTREPRISE AUDITEE : Nature de l activité : Nombre

Plus en détail

Propriétaire Rapport n 123.2345.01. Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012. EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne

Propriétaire Rapport n 123.2345.01. Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012. EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne Propriétaire Rapport n 123.2345.01 Avec amiante, avec échantillon Bâtiment D 2345 Commune 123.2345 Diagnostic Amiante EXPERTISE AVANT TRAVAUX Juin 2012 EPIQR Rénovation Sàrl EPFL, PSE-C 1015 Lausanne Rapport

Plus en détail

GROUPE DE TRAVAIL NATIONAL «AMIANTE ET FIBRES» Rapport d activité. Année 2010

GROUPE DE TRAVAIL NATIONAL «AMIANTE ET FIBRES» Rapport d activité. Année 2010 GROUPE DE TRAVAIL NATIONAL «AMIANTE ET FIBRES» Rapport d activité Année 2010 31 mars 2011 1 2 Sommaire AVANT PROPOS... 5 TRAVAUX DU GTNAF... 7 MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS

Plus en détail

miante Guide pratique INTERVENTION SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L AMIANTE (MCA) Sous-section 3 du Décret n 2006-761 du 30 juin 2006 CONTACTS UTILES

miante Guide pratique INTERVENTION SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L AMIANTE (MCA) Sous-section 3 du Décret n 2006-761 du 30 juin 2006 CONTACTS UTILES CONTACTS UTILES Vous pouvez vous faire aider par Direction régionale du travail, de l emploi et de la formation professionnelle Provence Alpes Côte d Azur (DRTEFP - PACA) 180, avenue du Prado 13285 MARSELLE

Plus en détail

L APSAM APSAM L AMIANTE : dangers et mesures de prévention ATTENTION. L APSAM Spécial amiante

L APSAM APSAM L AMIANTE : dangers et mesures de prévention ATTENTION. L APSAM Spécial amiante Travaux à risque élevé : friables, sauf si un sac à gants est utilisé ou si le volume de débris n excède pas 1 pi pour chaque rénovation mineure nettoyage ou enlèvement d un système de ventilation dans

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

L Institut universitaire romand de Santé au Travail vous propose des services spécifi ques dans un contexte pluridisciplinaire:

L Institut universitaire romand de Santé au Travail vous propose des services spécifi ques dans un contexte pluridisciplinaire: L Institut universitaire romand de Santé au Travail vous propose des services spécifi ques dans un contexte pluridisciplinaire: Expertises, conseils et chantiers Sylvain L Eplattenier, Maude Favre Analyses

Plus en détail

Références : Les articles R.231-54 à R. 231-54-17 du code du travail relatifs aux règles générales de prévention du risque chimique.

Références : Les articles R.231-54 à R. 231-54-17 du code du travail relatifs aux règles générales de prévention du risque chimique. Ministère de l emploi, de la cohésion sociale et du logement Direction des relations du travail Sous-direction des conditions de travail et de la protection contre les risques du travail Bureau de la protection

Plus en détail

L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION

L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION L'AMIANTE : RÉGLEMENTATION Dernière révision du document : juillet 2012 L'amiante (asbeste) est à l origine une roche naturelle composée de minéraux fibreux. Pour ses nombreuses propriétés, dont la résistance

Plus en détail

miante INTERVENTION SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L AMIANTE (MCA) Sous-section 3 du Décret n 2006-761 du 30 juin 2006

miante INTERVENTION SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L AMIANTE (MCA) Sous-section 3 du Décret n 2006-761 du 30 juin 2006 miante INTERVENTION SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L AMIANTE (MCA) Sous-section 3 du Décret n 2006-761 du 30 juin 2006 Guide pratique Octobre 2009 Direction régionale du travail, de l emploi et de la formation

Plus en détail

L amiante. http://www.ism.asso.fr http://www.infometiers.org

L amiante. http://www.ism.asso.fr http://www.infometiers.org Les Notes Techniques L amiante http://www.ism.asso.fr http://www.infometiers.org L'amiante est un matériau qui a été largement utilisé depuis 1950 jusqu à la fin des années 1980 en raison de ses nombreuses

Plus en détail

L évaluation des risques professionnels

L évaluation des risques professionnels www.cdg59.fr Centre de gestion de la Fonction Publique Territoriale du Nord 4ème édition des Assises de la Prévention L évaluation des risques professionnels 1 www.cdg59.fr Centre de gestion de la Fonction

Plus en détail

PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale

PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale PSE Prévention - Santé - Environnement BAC PRO 3 ans - Terminale Module 9 Cadre réglementaire de la prévention dans l entreprise Fiche 9-1 Appréhender le cadre juridique de la prévention... 3 Fiche 9-2

Plus en détail

Amiante Protection des travailleurs

Amiante Protection des travailleurs COLLECTION DES AIDE-MÉMOIRE JURIDIQUES aide-mémoire TJ 4 Ces aide-mémoire présentent de manière synthétique la réglementation sur un sujet précis. Selon les thèmes, certains d entre eux sont publiés dans

Plus en détail

VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée. Place René LESCOT

VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée. Place René LESCOT VILLE DE FEYZIN ( Rhône ) MAITRE D'OUVRAGE VILLE DE FEYZIN Réfection d'un réseau d'évacuation d'eau usée Place René LESCOT CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUE PARTICULIERES (C.C.T.P) SOMMAIRE 1 OBJET DU MARCHE...3

Plus en détail

II. QUAND UN DIAGNOSTIC AMIANTE AVANT TRAVAUX DOIT-IL ÊTRE RÉALISÉ?

II. QUAND UN DIAGNOSTIC AMIANTE AVANT TRAVAUX DOIT-IL ÊTRE RÉALISÉ? REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE Département de l'intérieur, de la mobilité et de l'environnement Service de toxicologie de l'environnement bâti Version 1 août 2013 DIRECTIVE DIAGNOSTIC AMIANTE AVANT TRAVAUX

Plus en détail

Newsletter n 10 Mars 2012

Newsletter n 10 Mars 2012 Newsletter n 10 Mars 2012 La SHOB et la SHON sont remplacées par la surface plancher depuis le 1er Mars 2012. À l occasion de l adoption de la loi Grenelle 2 en juillet 2010, le Parlement a autorisé le

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Obligation de fournir au CHSCT les informations qui lui sont nécessaires pour l'exercice de ses missions ( C. trav., art. L. 4614-9).

Obligation de fournir au CHSCT les informations qui lui sont nécessaires pour l'exercice de ses missions ( C. trav., art. L. 4614-9). Tableau des principaux cas d'information/consultation d'un CHSCT Le tableau ci-dessous recense les principaux cas légaux d'information/consultation d'un CHSCT. Il fait également apparaître les documents

Plus en détail

AMIANTE 1 R.45-R.48/23 H 350 - H 372

AMIANTE 1 R.45-R.48/23 H 350 - H 372 AMIANTE R.45-R.48/23 H 350 - H 372 1 - Définition de la nuisance ou situation dangereuse L'amiante est un silicate fibreux issu de roche naturelle, matériau tendre, friable, d'aspect traditionnel pulvérulent,

Plus en détail

Re-Certification 2012 Programme complet > 8 modules

Re-Certification 2012 Programme complet > 8 modules Re-Certification 2012 Programme complet > 8 modules Amiante : Formation répondant aux critères de compétence obligatoires dans le cadre de la certification (NF EN ISO 17024) D P E : Formation répondant

Plus en détail

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE

EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE EVALUATION DU RISQUE CHIMIQUE Cette évaluation doit être systématique, quelle que soit l activité de l entreprise, même s il n y a pas d exposition a priori du fait des activités de travail. L'objectif

Plus en détail

RISQUE CHIMIQUE - CMR

RISQUE CHIMIQUE - CMR Mise à jour le 26/03/2012 AXE n : 1 AMELIORER LA CONNAISSANCE EN SANTE TRAVAIL OBJECTIF n : 2 DEVELOPPER LES OUTILS DE CONNAISSANCE ET DE SUIVI ACTION n : 5 Améliorer la connaissance sur les expositions,

Plus en détail

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation

Programme des épreuves des concours externes de recrutement des personnels techniques et administratifs de recherche et de formation G1 Recrutements des assistants de recherche et de formation...2 G1.1 Assistant gestion de données patrimoniales...2 G1.2 Assistant technique en génie climatique...2 G1.3 Assistant technique en électricité...2

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

Isolation de conduites à base d'amiante

Isolation de conduites à base d'amiante *F01 Cordons, anneaux d'étanchéité et bandes d'isolation électrique en amiante Des cordons à haute teneur en amiante ont souvent été utilisés comme joints anti feu dans des poêles à mazout ou en aïence,

Plus en détail

Page 1. Le Plan de Prévention

Page 1. Le Plan de Prévention Page 1 Le Plan de Prévention 01 LA REGLEMENTATION Rappel : Le document Unique d Evaluation des Risques Dans toute entreprise, le chef d entreprise a pour obligation d assurer la sécurité et la santé de

Plus en détail

Pôle «Prévention et Santé au Travail» Service «Prévention et Conditions de Travail»

Pôle «Prévention et Santé au Travail» Service «Prévention et Conditions de Travail» Pôle «Prévention et Santé au Travail» Service «Prévention et Conditions de Travail» Titre II du décret n 85-603 du 10 juin 1985 modifié par le décret 2012-170 du 3 février 2012 (articles 6 à 9) Article

Plus en détail

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 CAISSE RÉGIONALE D ASSURANCE MALADIE RHÔNE -ALPES Service Prévention des Risques Professionnels 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 FT 1022 OCTOBRE

Plus en détail

Prothésistes dentaires. Aide au cahier des charges d un nouveau laboratoire

Prothésistes dentaires. Aide au cahier des charges d un nouveau laboratoire Prothésistes dentaires Aide au cahier des charges d un nouveau laboratoire Carsat Centre Ouest Assurance des risques professionnels 37, avenue du Président René Coty 87048 LIMOGES CEDEX LOCAUX DE TRAVAIL

Plus en détail

LE TRAVAIL EN HAUTEUR

LE TRAVAIL EN HAUTEUR F I C H E P R E V E N T I O N N 0 2 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LE TRAVAIL EN HAUTEUR STATISTIQUES Avec près d une centaine d agent victime de chutes de hauteur durant les 5 dernières années dans les

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

CONCEPTION DES OUVRAGES ET PREVENTION DES RISQUES

CONCEPTION DES OUVRAGES ET PREVENTION DES RISQUES CONCEPTION DES OUVRAGES ET PREVENTION DES RISQUES Des outils pour les Maîtres d Ouvrage DDTEFP 109 rue Montmartre 01 44 76 69 30 75084 PARIS Cedex 02 Fax 01 42 36 15 83 CRAM Ile-de-France Prévention des

Plus en détail

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX

LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE EN MATIERE DE SANTE AU TRAVAIL : BREF ETAT DES LIEUX Par Michel LEDOUX Avocat Associé CABINET MICHEL LEDOUX ET ASSOCIES 10 RUE PORTALIS 75008 PARIS Tél : 01.44.90.98.98

Plus en détail

Vos besoins, nos obligations

Vos besoins, nos obligations S Ingénierie Assistance Technique - Conseil Management des projets Prévention des risques Vos besoins, nos obligations Contact: Mr EL AAMRANI Saïd, Gérant 43 rue des Hirondelles, BP 600-68 76330 Notre

Plus en détail

AMIANTE. Un risque qui vous concerne

AMIANTE. Un risque qui vous concerne AMIANTE Un risque qui vous concerne Présentation de la Semaine pour la Qualité de Vie au Travail Jean- Pierre RIVIERE, Président de l ARVISE QU EST-CE QUE L AMIANTE? QU EST-CE QUE L AMIANTE? L amiante

Plus en détail

DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION

DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION RECO DU COMITE TECHNIQUE NATIONAL DES INDUSTRIES DES TRANSPORTS, DE L EAU, DU GAZ, DE L ELECTRICITE, DU LIVRE ET DE LA COMMUNICATION Mise en œuvre du dispositif CATEC : Certificat d aptitude à travailler

Plus en détail

IMPORTANT : Cette page de synthèse ne peut être utilisée indépendamment du rapport d expertise complet

IMPORTANT : Cette page de synthèse ne peut être utilisée indépendamment du rapport d expertise complet Bien immobilier expertisé : 1 RUE MAURICE PELLERIN PC 699803 Etage : SS-2 et SS-1 92600 ASNIERES SUR SEINE Lot(s) : 2132à2141.2160.2161.2167.2169.2170.2176.2183. 2184.2169.2168 Références cadastrales :

Plus en détail

Le plan national d actions coordonnées

Le plan national d actions coordonnées Le plan national d actions coordonnées 2009 2012 de la branche accidents du travail et maladies professionnelles Trouble musculo-squelettiques (TMS) 1ère cause de maladies professionnelles indemnisées

Plus en détail

LE PLAN DE PREVENTION

LE PLAN DE PREVENTION 1 Association des Directeurs et Responsables de Services Généraux Facilities Manag ers Association LE PLAN DE PREVENTION Avertissement : ce document est un exemple établi pour un besoin particulier. Il

Plus en détail

Dossier Technique Immobilier

Dossier Technique Immobilier Dossier Technique Immobilier Numéro de dossier : Date du repérage : TPC2/14/1889/GSD 24/07/2014 Désignation du ou des bâtiments Localisation du ou des bâtiments : Département :... Manche Adresse :... lieudit

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

d un diagnostic plomb avant travaux (Hors champ code de la santé publique)

d un diagnostic plomb avant travaux (Hors champ code de la santé publique) DIRECTION RÉGIONALE DES ENTREPRISES, DE LA CONCURRENCE, DE LA CONSOMMATION, DU TRAVAIL ET DE L EMPLOI Mars 2014 Préconisations pour la réalisation d un diagnostic plomb avant travaux (Hors champ code de

Plus en détail

Mél : Nom de l ACMO : Mél ACMO :

Mél : Nom de l ACMO : Mél ACMO : Etat des lieux en hygiène et sécurité dans un établissement scolaire Rectorat Inspection en Hygiène et sécurité Dossier suivi par M. Gilbert ROUSSEAU Téléphone 05 57 57 39 82 Fax 05 57 57 87 40 Mél: Gilbert.rousseau@acbordeaux.fr

Plus en détail

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné :

Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : Un pavillon se compose de murs et d'un toit qui peuvent être réalisés de différentes façons suivant le budget donné : l'assemblage de parpaings le moulage dans un coffrage donnant une forme circulaire

Plus en détail

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE

DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE SYNTHESE DES DIAGNOSTICS Réf. : LEV05-120841D Page : 1 DOSSIER DE DIAGNOSTIC TECHNIQUE PROPRIÉTAIRE : ORNE HABITAT ADRESSE DU BIEN : 10D/24 Rue Schalk de la Faverie 61700 DOMFRONT AMIANTE Effectué CREP

Plus en détail

L HABILITATION EN ÉLECTRICITÉ Démarche en vue de l habilitation du personnel

L HABILITATION EN ÉLECTRICITÉ Démarche en vue de l habilitation du personnel Prévention et Gestion des Risques Professionnels Sécurité Sociale Caisse régionale d assurance maladie Alsace-Moselle L HABILITATION EN ÉLECTRICITÉ Démarche en vue de l habilitation du personnel Note Technique

Plus en détail

DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER. Cursus complet théorique et pratique

DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER. Cursus complet théorique et pratique DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER Cursus complet théorique et pratique Durée : 6 semaines, soit 30 jours de formation : 210 heures Nature de la formation : théorique et pratique Horaires : de 09h00-12h00 / 13h00-17h00

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés

Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014. Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Rencontre des Responsables de copropriétés de Neuilly sur Seine, le 14 octobre 2014 Focus sur quelques obligations applicables aux copropriétés Sommaire Domaine Sécurité et sanitaire Mise en sécurité des

Plus en détail

Présentation de l entreprise l postes de travail. Illustration du guide SOBANE Risques d incendie d. Présentation des postes de travail: Bureau

Présentation de l entreprise l postes de travail. Illustration du guide SOBANE Risques d incendie d. Présentation des postes de travail: Bureau Illustration du guide SOBANE Risques d incendie d ou d explosiond Caroline Pirotte Ergonome Présentation de l entreprise l et des postes de travail Hôtel situé à Bruxelles Ville +/- 90 travailleurs +/-

Plus en détail

Marquage CE des Granulats

Marquage CE des Granulats REFERENTIEL SECTORIEL POUR LA Page 1 sur 11 MAÎTRISE DE LA PRODUCTION DES GRANULATS (Système d'attestation de conformité 2+) SOMMAIRE : Article 1 Objet et domaine d application Article 2 Intervenants dans

Plus en détail

L humain au cœur de l entreprise. De l identification à la gestion des Risques Professionnels

L humain au cœur de l entreprise. De l identification à la gestion des Risques Professionnels L humain au cœur de l entreprise De l identification à la gestion des Risques Professionnels Petit déjeuner Conférence du 17 Mars 2009 Sommaire 1. IDER : Identification des Dangers et Évaluation des Risques

Plus en détail

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick)

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Le danger : propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, de causer

Plus en détail

Les 5 étapes du management des. risques routiers. pour les entreprises et les collectivités

Les 5 étapes du management des. risques routiers. pour les entreprises et les collectivités Les 5 étapes du management des risques routiers pour les entreprises et les collectivités Qu'est-ce que le C.P.A.T.S.? Le C.P.A.T.S., Centre de Psychologie Appliquée aux Transports et à leur Sécurité,

Plus en détail

entreprises de 0 à 9 salariés emploient environ 500 000 salariés et 20 000 entreprises de 10 à 49 salariés emploient environ 400 000 personnes.

entreprises de 0 à 9 salariés emploient environ 500 000 salariés et 20 000 entreprises de 10 à 49 salariés emploient environ 400 000 personnes. LES DECAPANTS HST PR 29-208 POINT DE REPÈRE L AMIANTE ET LES MÉTIERS DU SECOND ŒUVRE DU BÂTIMENT Campagne de sensibilisation et d'information h Michèle GUIMON, INRS, chef du Projet transversal institutionnel

Plus en détail

Questionnaire. Date d effet souhaitée : Nom de l entreprise à assurer : Nom et prénom du gérant : Adresse de l entreprise : Tél.

Questionnaire. Date d effet souhaitée : Nom de l entreprise à assurer : Nom et prénom du gérant : Adresse de l entreprise : Tél. Questionnaire Questionnaire RC & DECENNALE Merci de bien vouloir nous retourner le questionnaire dûment complété et signé par: mail : contact@assurei.fr fax : 05.35.54.12.03 ou par courrier. Date d effet

Plus en détail

NOR : RDFF1509748C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique. Mesdames et Messieurs les ministres et les secrétaires d Etat,

NOR : RDFF1509748C. La ministre de la décentralisation et de la fonction publique. Mesdames et Messieurs les ministres et les secrétaires d Etat, RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère de la décentralisation et de la fonction publique Circulaire du 18 août 2015 relative aux modalités du suivi médical post professionnel des agents de l Etat exposés à une

Plus en détail

UNE MEILLEURE EFFICACITE DU TRAVAIL CONTRE LES FUMEES DE SOUDAGE FAVORISER DES POSTURES MOINS CONTRAIGNANTES POUR UNE LIMITATION DES EFFETS DU STRESS

UNE MEILLEURE EFFICACITE DU TRAVAIL CONTRE LES FUMEES DE SOUDAGE FAVORISER DES POSTURES MOINS CONTRAIGNANTES POUR UNE LIMITATION DES EFFETS DU STRESS PROPOSITIONS D AMENAGEMENTS POSTE SOUDAGE CONTRE LE BRUIT (voir étude spécifique) POUR UNE MEILLEURE EFFICACITE DU TRAVAIL CONTRE LES FUMEES DE SOUDAGE FAVORISER DES POSTURES MOINS CONTRAIGNANTES POUR

Plus en détail

TRAVAUX D ELECTRICITE POUR LA LEVEE DES OBSERVATIONS DU RAPPORT DE CONTROLE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

TRAVAUX D ELECTRICITE POUR LA LEVEE DES OBSERVATIONS DU RAPPORT DE CONTROLE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES TRAVAUX D ELECTRICITE POUR LA LEVEE DES OBSERVATIONS DU RAPPORT DE CONTROLE DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES RAPPORT DEKRA N 044688791201 R 001 (Vérifications réalisées du 26/12/2012 au 07/03/2013) C C T

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE

LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE Circulaire d'informations n 2009/17 du 15 septembre 2009 LES FORMATIONS OBLIGATOIRES EN HYGIENE ET SECURITE Références : - Loi n 84-594 du 12 juillet 1984 modifiée relative à la formation des agents de

Plus en détail