I- CARACTÉRISTIQUES DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS: LES DÉVELOPPEMENTS SURVENUS EN 2010

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1 QUATRIÈME PARTIE ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE 2010

2 QUATRIÈME PARTIE ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE 2010 I- CARACTÉRISTIQUES DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS: LES DÉVELOPPEMENTS SURVENUS EN 2010 En 2010, le secteur bancaire libanais a confirmé sa vigueur et ses bonnes performances, démontrant sa solidité et sa résilience grâce à l application rigoureuse des règles saines de gestion bancaire. Quand à ses caractéristiques qui l ont toujours distingué, notamment le nombre important et diversifié de banques en activité, la large ouverture vers l extérieur, la compétence élevée des ressources humaines à tous les niveaux, les services divers traditionnels, modernes et innovants, l adhésion et la conformité aux règles et normes internationales, et finalement la satisfaction continue et en volume suffisant des besoins financiers de l économie libanaise, elles se sont améliorées en 2010 en faveur de l activité bancaire de qualité. A la fin de l année 2010, le nombre de banques en activité au Liban a atteint 67 banques, réparties entre 54 banques commerciales et 13 banques d affaires et de crédits à moyen et long termes. Le nombre de branches ou agences des 67 banques a atteint 930 agences à fin 2010, dont 912 agences pour les banques commerciales et 18 agences pour les banques d affaires avec une répartition sur les régions libanaises allant de pair avec la distribution géographique de l activité Structure du secteur bancaire libanais à fin 2010 économique. Ces chiffres montrent que le Liban jouit d un taux de bancarisation élevé par rapport à celui des pays arabes et des pays émergents, et d un taux proche de celui des pays développés avec plus de 2 agences bancaires pour chaque 10 mille individus. Les données statistiques montrent une disparité dans le rythme de croissance des banques spécialisées et banques d affaires par rapport aux banques commerciales, au profit de ces dernières. Cette disparité a poussé l Association à oeuvrer en coopération avec la Banque du Liban afin d élaborer un projet de loi moderne pour réglementer l activité des banques spécialisées et qui prendrait en compte les nombreuses évolutions du métier de la banque d affaires. L Association cherche ainsi à promouvoir les activités de ces banques afin qu elles puissent jouer le rôle qui leur revient dans l économie nationale. Ces mesures viendraient en parallèle avec la promulgation du projet de loi qui vise à relancer les marchés financiers et promouvoir ainsi le rôle du Liban en tant que centre financier capable d attirer et de canaliser les capitaux vers le financement à moyen et long terme de l Etat libanais ainsi que des entreprises du secteur privé. Distribution géographique des agences des banques commerciales au Liban en 2010 Banques d'affaires 13 Liban-Nord 10 % Liban-Sud 10 % Békaa 7 % Banques commerciales 54 Mont-Liban 18 % Beyrouth & banlieues 54 %

3 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE Le marché libanais est en outre ouvert à la finance islamique, à travers l application de ses règles et principes, et avec la promulgation depuis 2004 de la loi sur la création de banques islamiques. La BDL a également émis une série de dispositions relatives aux conditions d établissement de banques islamiques, à l exercice de leurs opérations et activités, à l élaboration de leurs états financiers, ainsi qu aux exigences d observance des normes internationales de la finance islamique en matière de bonne gouvernance, de connaissance du client (Know Your Customer) et de la transparence. Mais certains trouvent cependant que la loi actuelle n a pas suffisamment apporté de dynamique pour le développement de la finance islamique dans le pays, et ce, indépendamment du faible attrait de cette finance pour une grande partie des libanais habitués au fil des siècles aux opérations bancaires classiques qui sont basées sur les intérêts. Ainsi afin d accroître le rôle de ces banques qui reste encore modeste, la BDL s est attelée en 2010 avec un groupe de banques locales à l étude de la possibilité d améliorer les lois et règlements régissant ces banques. Actuellement cinq banques islamiques opèrent au Liban, trois d entre elles à participation majoritaire arabe et une à participation majoritaire libanaise et une banque arabe. Parallèlement à l extension de leur réseau d agences, les banques continuent à développer leurs systèmes et moyens de paiements. Elles ont accru le nombre de distributeurs automatiques (ATM) mis au service des clients à fin 2010 à 1285 machines, et le nombre de terminaux de paiement électronique (POS) à machines. Le Liban se rapproche ainsi par rapport au nombre moyen de distributeurs automatiques de billets (qui a atteint selon les estimations environ 321 distributeurs pour chaque un million de personnes en 2010) du niveau atteint par les grands pays émergents, et il égalise celui de certains pays développés par rapport aux distributeurs et moyens de paiements électroniques, et cela malgré l absence d une réglementation des moyens de preuve électroniques, soit la signature électronique. Mais une diffusion plus large de la culture de l utilisation des moyens modernes de paiement au Liban reste toujours nécessaire ainsi que la poursuite des efforts de développement social dans les régions éloignées des villes. Il convient de noter que le secteur bancaire libanais a adopté en 2010 une nouvelle technologie visant à faciliter les opérations des clients, en particulier sur le plan des paiements électroniques, et ce, à travers l utilisation du téléphone cellulaire qui permet aux détenteurs de ces appareils d effectuer leurs paiements, leurs retraits en espèces des distributeurs automatiques, le transfert de fonds à l intérieur et l extérieur du pays, ainsi que d autres services de pointe avec le plus haut niveau de sécurité grâce à la technique de l empreinte ou signature acoustique et au numéro d identification PIN. Les banques entreprennent en outre des investissements importants et continus dans leur matériel et dans leurs réseaux afin de promouvoir la banque électronique et faciliter les paiements à l intérieur du pays et entre le Liban et l étranger. Pour confirmer leur politique visant à utiliser les dernières innovations techniques pour enrichir leurs produits et services, les banques libanaises, ont émis en 2010 de nouvelles cartes bancaires à puce adaptées aux exigences modernes et avec un plus grand degré de sécurité. Ainsi à la fin de l année susmentionnée, le nombre de cartes bancaires en circulation (aussi bien de crédit que de débit) a atteint cartes, réparties entre cartes détenues par les résidents et cartes détenues par les non résidents. Les cartes de débit représentent environ 65% du total des cartes, et les cartes de crédit près de 23%, alors que les autres cartes telles que les cartes prépayées et les cartes de paiement rechargeables (charge cards) représentent environ 12%. En 2010, les banques libanaises ont ajouté à leurs services bancaires traditionnels et modernes, une large gamme de services bancaires à fonctions multiples spécialement conçus pour les jeunes, et ont également offert de nouveaux produits en matière de prêts personnels compatibles avec l évolution des besoins des consommateurs. Ainsi il devient possible d obtenir du financement avec les meilleurs termes possibles et avec des coûts encore plus réduits et dans divers domaines, dont l éducation, pour laquelle des accords visant à accorder des prêts aux étudiants ont été signés entre les banques et les universités. Un certain nombre de banques ont également sponsorisé des festivals, des expositions et lancé des campagnes d information visant à accroître la confiance entre le client et sa banque. Il est à noter que les banques se livrent une forte concurrence pour le leadership dans le domaine des services bancaires destinés aux particuliers, aux entrepreneurs individuels et aux petites et moyennes entreprises. Cette stratégie est allée de pair avec la préparation et la modernisation de l infrastructure nécessaire en matière de ressources humaines, de systèmes et programmes informatiques, afin de fournir aux clients des services de haute qualité.

4 A compter du premier juillet, 2010 les banques opérantes au Liban doivent utiliser le numéro d identification bancaire (IBAN) dans l exécution des transferts bancaires, nationaux et internationaux. L utilisation de ce numéro permet d améliorer l efficacité des transferts nationaux et internationaux et d atténuer les risques de ces opérations en réduisant le nombre des transferts refusés pour cause de numéro de compte incorrect des bénéficiaires. Par ailleurs la question du mécanisme de règlement des paiements de montant élevé en temps réel ou à un instant donné entre les banques (RTGS) Real Time Gross Settlement et l adoption de la compensation électronique (ACH) Automated Clearing House, sont toujours en cours d étude entre la Banque du Liban et les banques, afin d effectuer leur mise en exécution prochaine. Ces Distribution géographique des distributeurs automatiques (ATM) au Liban à fin 2010 mécanismes rentrent dans le cadre du développement et de la modernisation des systèmes de paiement au Liban et auront un impact positif sur le secteur bancaire et l économie dans son ensemble. Concernant l ouverture historique à l investissement étranger, onze branches ou succursales de banques arabes et étrangères et douze banques commerciales libanaises à participation majoritaire arabe et étrangère et dix bureaux de représentation de banques étrangères opèrent sur le marché libanais. Les banques libanaises traitent en outre avec plus de 307 banques correspondantes répandues dans 111 villes dans le monde, indice de la diversification et de la faible concentration des avoirs extérieurs des banques libanaises auprès de leurs banques correspondantes à l étranger. Répartition des banques commerciales selon la nationalité de leur actionnariat à fin 2010 Liban-Sud 131 Békaa 94 Branches de banques étrangères et arabes 11 Liban- Nord 131 Mont-Liban 301 Beyrouth & banlieues 628 Banques Libanaises à participation majoritaires étrangères et arabes s.a.l. 12 Banques Libanaises s.a.l. 31 Par ailleurs, les banques libanaises ont continué en 2010 à développer leur expansion à l extérieur avec le soutien et l encouragement des autorités monétaires et de contrôle, qui suivent de près cette expansion en encadrant les banques par des réglementations et des mesures strictes et appropriées de contrôle. Cette expansion à l étranger est attisée par l étroitesse du marché local face aux grandes capacités du secteur bancaire libanais, et elle permet aux banques de diversifier les risques de leurs activités bancaires liés aux risques politiques du pays et d assurer une diversification de leurs sources et types de revenus, et d accroître leur part du marché ainsi que leurs profits. Cette expansion à l étranger s effectue sous forme d entités juridiques diverses allant des bureaux de représentation aux banques sœurs ou affiliées en passant par les branches ou agences détenues en totalité. Le Fonds monétaire international a évalué le volume de cette présence extérieure à 25 milliards de dollars environ à fin août 2010, soit près de 19% du total du bilan consolidé des banques commerciales et des banques spécialisées et banques d affaires et près de 22% du total bilan des banques concernées par cette implantation à l étranger. Ainsi selon les dernières données disponibles (février 2011), 18 banques libanaises se sont déployées dans 33 pays dans le monde, à travers 92 unités bancaires (37

5 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE banques affiliées, 36 branches de banques libanaises, 1 banque soeur, une branche dans la zone franche syrienne, et 17 bureaux de représentation). Les banques affiliées ou soeurs possèdent également un réseau de 222 agences dans les pays susmentionnés (l implantation bancaire à l étranger est détaillée dans le tableau n 20 de l annexe statistique). Implantation bancaire à l étranger Février 2011 Bureau de représentation, 17 Banque soeur, 1 Branche, 36 Branche dans la zone franche, 1 Banque aff ilée, 37 Le secteur bancaire libanais continue à attirer les hommes d expertise, de compétence et de qualification de haut niveau, comme en témoigne la hausse continue de la proportion d employés titulaires de diplômes universitaires, et qui a atteint en 2010 environ 69,6% du nombre total des employés dans le secteur qui était de employés (se référer au tableau n 21 de l annexe statistique). Les directions des banques accordent une attention particulière au renforcement des compétences de leurs employés de tous les grades, en les gardant constamment au courant des développements les plus importants dans l industrie bancaire mondiale, et ce, à travers des sessions de formation à l intérieur de la banque et à l extérieur, notamment celles organisées par l Association des Banques du Liban et qui font appel à des experts libanais et étrangers. Cette question est également développée dans une autre partie de ce rapport. Notons dans ce cadre que les banques devaient adopter le nouveau système de grades conformément à la Convention Collective de Travail dans un délai expirant en juillet 2010, mais son application continue à se faire de manière graduelle par les banques. Le secteur bancaire libanais a accompagné en 2010, comme toujours d ailleurs, l évolution de l économie libanaise, les banques commerciales étant considéré comme le principal bailleur de fonds de l économie nationale, tant dans le secteur public que privé. Ce secteur contribue pour environ 6% au PIB, alors qu il n emploie qu un faible pourcentage de la main d oeuvre libanaise globale, ce qui confirme sa productivité élevée. L intégration profonde de ce secteur dans l économie nationale apparaît à travers la part importante de l actif des banques investie dans l économie et qui a atteint, avec les dépôts auprès de la BDL, environ 80% du total actif à fin 2010 (soit milliards de L.L.) contre environ 20,0% pour leurs emplois à l extérieur du Liban. Mais si on prend en compte les dépôts en devises des banques auprès de la BDL qui sont placés à l étranger, ce dernier taux dépasserait les 34% Le total Actif des banques commerciales au Liban a représenté environ 328% des prévisions du PIB pour l année 2010 et les créances bancaires à l économie se sont largement développées pour atteindre 59,6 milliards de dollars à fin Ainsi les banques ont accompagné la croissance enregistrée dans les différents secteurs économiques et ont accordé une gamme variée de crédits qui ont facilité les activités de leur clientèle et se sont reflétés positivement sur l économie libanaise dans son ensemble. Par ailleurs l Association des Banques a signé des protocoles de coopération avec un certain nombre de ministères et d administrations publiques, dont la Direction Générale des Forces de sécurité intérieure, la Caisse mutuelle des magistrats/juges et le ministère des déplacés et qui visent à accorder des prêts bonifiés au logement et à favoriser le retour des déplacés. Elle a également signé un protocole de coopération avec le ministère de l agriculture afin d élargir la gamme des crédits bonifiés accordés à l agriculture, et ce, en sus des autres crédits bancaires bonifiés accordés aux secteurs de l éducation et de l environnement. D autre part, les banques commerciales demeurent le principal pôle pour mobiliser l épargne, preuve en est la base de leurs dépôts qui a dépassé 108,6 milliards de dollars américains à la fin de l année Les banques constituent également l intermédiaire principal pour l entrée des capitaux au Liban et pour le financement d une grande partie du déficit de la balance des paiements courants, alors que le secteur bancaire porte dans ses registres la plus grande partie des avoirs

6 extérieurs du pays. Il est important de noter dans ce cadre, les accords signés par un certain nombre de banques libanaises avec des fonds et institutions étrangères comme le programme de financement du commerce interarabe et l Agence française de développement, en vertu desquels les banques obtiennent des lignes de crédit qu elles utilisent pour le financement de projets déterminés de leur clientèle. Concernant l adoption des normes internationales, les banques libanaises ont continué à se conformer aux normes internationales de l industrie bancaire et qui sont publiés par la Banque de Règlements Internationaux (BIS), le Fonds Monétaire International FMI, le groupe GAFI et d autres parties concernées par la stabilité financière internationale. Cette conformité reflète la volonté des directions des banques ainsi que le souci des autorités monétaires de préserver l ouverture du secteur bancaire libanais sur le monde. Les normes internationales adoptées touchent le domaine de la comptabilité, la communication des données et la publication, ainsi que les ratios minimum de fonds propres exigés, la gestion des risques et les règles de contrôle et d audit fixés par le comité de Bâle. Et parmi les normes internationales adoptées figurent les «directives relatives à la gouvernance d entreprise» que l Association des Banques du Liban a publié sous forme de manuel et distribué aux banques opérantes au Liban en vue l adopter comme charte de travail. Rentre dans le contexte des normes internationales, la question de la lutte contre le blanchiment des capitaux lié à la criminalité organisée. Les autorités monétaires et financières libanaises oeuvrent dans ce domaine en vue de compléter le cadre législatif et juridique et renforcer la protection du pays. Des amendements sont examinés ainsi que de nouvelles lois, dont notamment un projet de loi visant à contrôler les mouvements de fonds en espèces (cash) en devises étrangères entre le Liban et l extérieur, et la possibilité d exiger la déclaration des montants dépassant un seuil déterminé conformément aux normes appliquées dans le monde. Par ailleurs la question de l adhésion du Liban à la Convention internationale de lutte contre le financement du terrorisme établie par les Nations Unies en 1999, est revue, puisque la réserve faite par le Liban concernant le partage de l information et le secret bancaire ne se justifie plus après la création de la Commission spéciale d investigation (SIC), qui en vertu de la loi n 318/2001, coopère avec la communauté internationale tout en préservant ce secret bancaire. En ce qui concerne la question du terrorisme, la chambre des députés pourrait ratifier la convention susmentionnée tout en adoptant la notion de terrorisme stipulée dans les lois libanaises. Enfin, la Banque du Liban a émis à la fin de décembre 2010, une nouvelle version du règlement de contrôle des opérations financières et bancaires de lutte contre le blanchiment dans laquelle elle a introduit deux amendements importants. Nous signalons à la fin de ce paragraphe la Convention de coopération régionale qui a été signée entre les associations des banques des pays du «Chamgen», groupant le Liban, la Syrie, la Jordanie et la Turquie, et qui prévoit de développer les relations bancaires et économiques entre eux par la mise en place d analyses et d études comparatives. Cette convention est fondée sur l adoption de normes uniformes en matière de systèmes financiers et d opérations bancaires afin de faciliter la coopération entre ces pays, et sur l encouragement des banques de ces pays à préserver leurs opérations du blanchiment d argent et du financement du terrorisme et de la corruption par l adoption de normes déterminées. Elle vise également à développer les opérations des banques islamiques et à établir un réseau bancaire avec un capital commun afin d arriver à la création d une banque régionale commune, et à renforcer la coopération entre les organes législatif et réglementaire de ces pays pour l application des normes internationales de contrôle et des législations internationales, dont les normes du comité de Bâle. II- Activité bancaire En 2010, le secteur bancaire libanais a pu conserver sa solidité, son niveau élevé de liquidité, sa performance ainsi que le rôle qu il joue dans l économie. Il a même pu élargir la base de ses dépôts et augmenté ses créances à l économie nationale tout en réalisant des profits satisfaisants et en conservant un niveau élevé de capitalisation. Les banques ont prouvé leur capacité à faire face à des situations difficiles et à dépasser les

7 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE périodes d instabilité grâce à une séries de mesures, dont notamment le fait que les banques se conforment aux restrictions et plafonds imposés par les autorités monétaires et de contrôle, et qu elles conservent un niveau élevé de liquidités en livres libanaises et en devises étrangères, et qu elles améliorent la gestion de leurs liquidités à travers les stratégies, systèmes et outils disponibles. A la fin de l année 2010, le total (du bilan consolidé) actif / passif des banques commerciales opérant au Liban a atteint milliards de L.L. (soit l équivalent de 128,9 milliards de dollars U.S.) contre milliards de L.L. à fin 2009 et milliards de L.L à fin Ainsi le total actif / passif a enregistré un taux de croissance satisfaisant de 11,9% en 2010 contre un taux de croissance élevé de 22,3% en 2009, (année exceptionnelle dans l attraction des flux de capitaux vers le pays) et une croissance plus faible mais toujours suffisamment élevée de 14,6% en L accroissement de la base de leurs dépôts a permis aux banques d accroître leurs créances et couvrir les besoins de l économie nationale. Par ailleurs, il est reconnu que le volume du secteur bancaire libanais est très important comparé au volume du PIB (près de 328% fin 2010) ce qui démontre la grande capacité des banques à mobiliser l épargne locale et extérieure et la conserver, et à gérer leurs emplois et ressources à l intérieur et à l extérieur suivant les besoins de la situation économique prévalant. Nous détaillerons ci-après l évolution de l activité bancaire à travers l évolution des principaux postes de l actif et du passif en Total actif / passif des banques commerciales opérant au Liban (En fin de période et en milliards de L.L.) 1- Ressources du secteur bancaire (1) Les dépôts demeurent la ressource principale du secteur et le moteur principal de l activité des banques commerciales opérant au Liban, reflétant la confiance et la fidélité des libanais résidents et émigrés et des hommes d affaires surtout arabes, dans la solidité et la bonne performance du secteur. Aussi les banques libanaises comptent sur leurs dépôts comme principale source de fonds et non point sur les marchés financiers, et ces dépôts sont en grande majorité à court terme de moins de 90 jours en moyenne. Ainsi le total des dépôts représente 84,7% du total des ressources à fin 2010 contre 84% à fin Aux dépôts, les banques ajoutent leurs ressources propres représentées d une part par leurs fonds propres, et d autre part par les autres ressources constituées par toutes sortes de provisions et autres capitaux permanents. Les banques essaient en outre d accroître leurs ressources à moyen et long terme par l émission d obligations et par l obtention de lignes de crédit de la part d institutions, organisations et fonds arabes et étrangers, dont certains ont été ratifiés après la conférence de Paris 3. Le tableau ci-dessous montre l évolution des principaux postes du passif des banques commerciales opérant au Liban, de par leur valeur absolue et leur importance relative par rapport au total. Il n y a pas eu de modification importante dans la structure des ressources des banques entre 2009 et 2010, la part des dépôts du secteur privé résident et non résident du total passif étant restée constante contre une légère hausse de la part du secteur public et des fonds propres et une baisse des engagements envers le secteur financier non résident (1) On entend par secteur bancaire dans ce rapport les banques commerciales opérant au Liban uniquement sans les banques d affaires ou de crédit à moyen et long termes. Le total actif/passif des banques d affaires a atteint 7893 milliards de L.L. à fin 2010 contre 7725 milliards de L.L. à fin 2009 et 6271 milliards de L.L. à fin 2008.

8 Ressources du secteur bancaire en fin de période (en milliards de L.L. et en pourcentage) Valeur % Valeur % Valeur % Dépôts du secteur privé résident Dépôts du secteur public Dépôts du secteur privé non résident Engagements envers le secteur financier non-résident Fonds propres Autres postes du passif ,3 0,9 12,2 4,6 7,5 4, ,7 0,9 14,4 4,0 6,9 5, ,8 1,1 14,3 3,5 7,2 5,1 Total , ,0 Source: Banque du Liban Les dépôts A la fin 2010, la base des dépôts qui comprend les dépôts du secteur privé résident et non résident et ceux du secteur public, a atteint milliards de L.L (soit l équivalent de 108,6 milliards de dollars) contre milliards de L.L. à fin 2009 et milliards de L.L. à fin Ces dépôts représentent la quatrième plus grande base de dépôts dans le monde arabe, précédée par les Emirats Arabes Unis, l Arabie Saoudite, et l Egypte, alors que les dépôts du secteur public dans ces trois pays sont importants par rapport à ceux du Liban qui représentent seulement 1% du total des engagements des banques. Cette hausse des dépôts en 2010 est due aux créances importantes accordées à l économie dans ses deux secteurs public et privé, à la présence d une marge d intérêt toujours intéressante entre le Liban et l étranger, et aussi au climat politique et sécuritaire relativement stable notamment durant les trois premiers trimestres de l année Par ailleurs les banques avaient profité en 2009 des retombées de la crise financière internationale sur les secteurs bancaires à l étranger, elles ont attiré un volume exceptionnel de fonds de l extérieur, enregistrant une hausse de leurs dépôts en volume de milliards de L.L. à un taux de 23,1% par rapport à fin Notons que le portefeuille des certificats de dépôts émis par les banques qui rentre dans les dépôts des banques, s élevait à 427 millions de dollars fin 2010 contre 721 millions de dollars fin 2009 A la fin 2010, les dépôts du secteur privé résident et non résident, ont atteint millions de dollars contre millions à la fin 2009 et millions à la fin Ainsi ces dépôts ont augmenté en montant de millions de dollars et en pourcentage de 11,9% en 2010 après la hausse plus importante enregistré en 2009 de millions de dollars et 23,1% respectivement. En analysant la répartition des dépôts en livres libanaises et en devises étrangères, il apparaît que les dépôts en livres ont atteint milliards de L.L. fin 2010 contre milliards de L.L. fin 2009 soit une hausse de 8100 milliards de L.L. et de 15,8%, contre une hausse importante de milliards de L.L. et de 43,8% respectivement en 2009 (dépassant le taux de croissance du total dépôts du fait des conversions importantes des devises étrangères vers la livre libanaise). Quant aux dépôts en devises étrangères, ils se sont accrus de 6065 millions de dollars et de 9,8% (soit de millions de dollars à fin 2009 à millions à fin 2010) après avoir enregistré une hausse de 7615 millions de dollars et de 14,1% en Ainsi le taux de dollarisation des dépôts du secteur privé (résident et non résident), a atteint 63,2% à fin 2010 contre 64,5% à fin Mais ce taux avait toutefois baissé jusqu à 62,5% durant l année 2010 avec la préférence persistante des déposants vers la livre qui jouit de taux d intérêt relativement élevés sur le marché de Beyrouth à l ombre d un climat politique et sécuritaire favorable. Mais ce taux de dollarisation a de nouveau haussé à partir d octobre 2010 avec les conversions inverses de la livre vers le dollar suite aux tensions politiques grandissantes.

9 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE En analysant les dépôts répartis entre résidents et non résidents, il apparaît que les dépôts des résidents ont augmenté en montant de milliards de L.L. et en pourcentage de 12% en 2010 après la hausse plus importante enregistrée en 2009 de milliards de L.L. et de 19,5% respectivement. Quant aux dépôts des non résidents, ils ont augmenté en montant de 2882 milliards de L.L. et en pourcentage de 11,5% en 2010 après la hausse très importante enregistrée en 2009 de 7639 milliards de L.L. et de 44% respectivement. Les dépôts du secteur privé, résident et non résident (Fin de période, milliards de L.L.) en devises en L.L La concentration des dépôts Les dépôts bancaires sont concentrés dans la ville de Beyrouth et dans ses banlieues. La part de cette région a constitué, en effet, 69,3% du total des dépôts fin 2010, répartis sur 49,5% du nombre total des déposants, alors Répartition géographique des dépôts suivant leurs valeurs Fin 2010 (%) que 30,7% seulement du total des dépôts reviennent aux autres régions, répartis sur 50,5% du nombre total des déposants, ce qui indique une différence au niveau de la moyenne des dépôts entre la ville de Beyrouth et ses banlieues, d une part, et le reste des régions libanaises, d autre part. Répartition géographique des dépôts suivant les déposants Fin 2010 (%) Liban- Nord 6,18 Liban-Sud 6,69 Békaa 5,00 Liban-Sud 11,77 Liban- Nord 13,56 Békaa 7,90 Mont-Liban 12,79 Beyrouth & banlieues 69,34 Mont-Liban 17,25 Beyrouth & banlieues 49,52

10 D un autre côté et toujours à propos de la concentration, les 10 premières banques au Liban ont attiré près de 81,3% du total des dépôts des clients à fin 2009, et les cinq premières banques 60,1% environ. Evolution des taux d intérêt créditeurs En 2010, et parallèlement à la baisse des niveaux des taux d intérêt sur les bons du Trésor et leur stabilité relative à partir de juillet 2010, les taux d intérêt créditeurs en livres libanaises ont baissé lentement. La moyenne mensuelle des taux d intérêt sur les nouveaux dépôts ou dépôts renouvelés a clôturé à 5,68% en décembre 2010 contre 6,75% en décembre 2009 et 7,22% en décembre Quant à la moyenne des taux d intérêt créditeurs en dollars, elle a également poursuivi sa lente baisse pour clôturer en décembre 2010 à 2,8% contre 3,05% en décembre 2009 et 3,33% en décembre Alors que les taux d intérêt sur les marchés internationaux sont restés à leurs niveaux bas. Evolution des taux d intérêt créditeurs sur le marché de Beyrouth (En %) Jan-08 Mar-08 May-08 Jul-08 Sep-08 Nov-08 Jan-09 Mar-09 May-09 Jul-09 Sep-09 Nov-09 Jan-10 Mar-10 May-10 Jul-10 Sep-10 Nov-10 sur le dollar sur la L.L. Taux du Libor à trois mois sur le dollar américain (En %) Jan-08 Mar-08 May-08 Jul-08 Sep-08 Nov-08 Jan-09 Mar-09 May-09 Jul-09 Sep-09 Nov-09 Jan-10 Mar-10 May-10 Jul-10 Sep-10 Nov-10

11 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE Les fonds propres A fin 2010, les fonds propres des banques commerciales opérantes au Liban, ont atteint milliards de LL (soit 9221 millions de dollars) contre milliards de LL et milliards à fin 2009 et 2008 respectivement.ainsi ces fonds propres ont enregistré une hausse de 1924 milliards de LL et de 16,1% en 2010 contre une hausse de 1272 milliards de LL et de 11,9% en Les fonds propres des banques commerciales (En fin de période, en milliards de L.L.) Les banques cherchent continuellement à consolider leurs fonds propres, en capitalisant la plus grande partie de leurs profits, ainsi qu en émettant des actions ordinaires et préférentielles qui rentrent dans les fonds propres de base, et en élargissant la base de leur capitaux vers de nouveaux et anciens actionnaires, ce qui renforce leur solvabilité et leur situation financière au niveau individuel et du secteur tout entier et leur donne plus de force et de souplesse dans l expansion de leurs opérations et de leur déploiement à l intérieur et à l extérieur. Notons dans ce cadre que la BDL encourage les banques à profiter des niveaux importants des profits réalisés en 2010, pour en incorporer la plus grande partie dans leurs capitaux au lieu des les distribuer à leurs actionnaires. Car la capitalisation des profits est conforme aux exigences de Bâle 3 d une part, et elle renforce la capacité des banques à faire face à tout imprévu futur, (après qu elles ont réussi à éviter la crise financière internationale) sans avoir à supporter des charges liées à l émission d instruments de capital coûteux d autre part. Malgré la hausse de la part des fonds propres complémentaires, qui comprennent les créances et obligations subordonnées et certaines actions préférentielles, de 5,7% des fonds propres à fin 2009 à 6,0% à fin 2010, ces fonds restent peu importants par rapport aux fonds propres de base. Il paraît que ceci est conforme aux recommandations de Bâle3 qui étaient soumises à consultation à fin 2009 avant leur adoption sous forme définitive en 2012, et qui visent à renforcer la solidité du secteur bancaire en améliorant la qualité des fonds propres de base, «Tier one» au détriment des fonds propres complémentaires «Tier two». Ainsi les banques libanaises sont conformes à ces nouvelles dispositions. Ce nouvel accord a radicalement transformé la structure et la qualité des fonds propres, les fonds propres de base devant être de 6% et inclure au minimum 4,5% comme droit des actionnaires, alors que les fonds propres complémentaires doivent représenter au maximum 2% dans le ratio de solvabilité requis. Les autorités monétaires libanaises préfèrent être plus exigeantes pour leur part que Bâle3 et demander que le ratio des fonds propres de base soit de 10%, car le ratio de 10% créerait une plus grande confiance. Notons que les nouvelles

12 exigences de Bâle 3 ne se limitent pas uniquement aux fonds propres, mais touchent également aux taux de liquidité opérationnel et structurel. Les banques commerciales opérantes au Liban jouissent d une capitalisation satisfaisante. A fin 2010, la part des fonds propres a atteint 7,2% du total du bilan consolidé et 26,4% du total des créances au secteur privé. Cette part est jugée relativement bonne et même élevée par comparaison avec celle de leurs homologues dans de nombreux pays développés et en développement. En outre le taux de solvabilité du secteur bancaire libanais calculé selon les critères de Bâle II est de 13,4% environ, alors que le taux requis par le nouvel accord est toujours de 8%. Par ailleurs, selon les autorités monétaires les tests de résistance ou «stress tests» ont montré la capacité des banques à faire face à toute crise ou tout développement éventuel fâcheux. 2- Emplois du secteur bancaire Les banques commerciales opérant au Liban répartissent leurs emplois selon les exigences de liquidité, de solvabilité, de diversification des risques, et de profitabilité, tout en adoptant une politique prudente en matière de prise de risques. Elles suivent évidemment les règles sévères de contrôle qu elles se sont édictées elles-mêmes ainsi que celles émises par la BDL, notamment les circulaires prudentielles qui interdisent les placements dans les papiers financiers à haut risque(2), et celle relatives aux crédits à la construction. Les banques veillent dans la gestion de leurs ressources à conserver un niveau élevé de liquidité en livres libanaises et en devises et acceptent des niveaux de profit relativement bas comparés à ceux des banques régionales et internationales. Cette politique prudente s est avérée judicieuse et a contribué à garder et même à renforcer la confiance dans le secteur bancaire libanais dans un pays qui connait toujours un certain degré d instabilité. La politique conservatrice dans les placements a également permis aux banques de rester à l écart des fâcheuses retombées de la crise financière internationale, et a même aidé le secteur bancaire libanais à élargir ses activités et la base de ses dépôts qui s est accrue de manière remarquable durant ces dernières années. La structure des avoirs Contrairement à la quasi- stabilité dans la structure des ressources, la structure des emplois a connu une certaine modification en 2010 comparée à l année précédente. La part des dépôts auprès de la BDL a continué à s accroître pour atteindre 31,3% à la fin de 2010 contre 30,6% à fin 2009, de même que les créances au secteur privé résident qui ont enregistré une hausse importante cette année ont vu pour la première fois depuis plusieurs années, leur part dans le total des emplois, augmenter pour atteindre 23,5% à la fin de 2010 contre 21,0% à fin Par ailleurs la part des crédits au secteur public a continué à baisser de façon notable pour atteindre 22,7% à la fin de 2010 contre 25,2% à fin 2009, alors que la part des avoirs extérieurs a légèrement baissé jusqu à 20,0% contre 20,5% durant la même période, ceci étant dû partiellement à la baisse des dépôts auprès des banques correspondantes de 13,0% à 12,3%, non compensée par une hausse de la part des créances aux non résidents et des autres avoirs extérieurs qui est passée de 7,7% à 7,5%. La part des avoirs fixes et des avoirs non classifiés est restée stable à 2,4% du total des emplois. Ces développements sont survenus suite à plusieurs facteurs, notamment la poursuite des flux de fonds vers le pays avec conversion d une partie vers la livre, la hausse de la demande sur les créances au secteur privé suite aux nombreuses facilités accordées par la BDL en coopération avec les banques et qui visent à encourager les crédits en livre, ainsi que l amélioration de l activité économique générale et des perspectives économiques et des taux de croissance dans les pays de la région. L intervention constante de la BDL sur le marché pour gérer les liquidités excédentaires à travers l émission de certificats de dépôts et le niveau bas des taux d intérêt internationaux sur les placements à court terme ainsi que la baisse des émissions de bons du Trésor en livre durant le premier semestre avec le solde créditeur du compte du Trésor auprès de la BDL et la préférence des banques durant le dernier trimestre de l année pour le simple renouvellement des échéances avec la baisse de la demande sur la livre et la faible hausse des dépôts en livre, ont également été des facteurs importants. Le tableau ci-dessous montre l évolution des principaux postes de l Actif des banques commerciales de par leur valeur absolue et leur importance relative par rapport au total entre fin 2008 et fin (2) depuis l année 2004, il est interdit aux banques de faire des placements dans les dérivés financiers, sauf pour des raisons de hedging ou couverture, dans des produits financiers structurés autres que ceux à capital fixe noté A et plus, et en proportion bien définie des fonds propres, et dans les crédits hypothécaires Subprime.

13 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE Emplois du secteur bancaire en fin de période (En milliards de L.L. et en pourcentage)* Valeur % Valeur % Valeur % Réserves monétaires* Dont : dépôts auprès de la BDL Créances sur le secteur privé résident Créances sur le secteur public ,5 27,3 22,3 27, ,8 30,6 21,1 25, ,5 31,3 23,5 22,7 Avoirs extérieurs Dont : dépôts auprès du secteur financier non résidents Immobilisations et actifs non classés ,3 12,1 2, ,5 13,0 2, ,0 12,3 2,4 Total , , ,0 Source: Banque du Liban *Billets monétaires et pièces métalliques en LL + dépôts auprès de la BDL Par rapport à la nature des emplois des banques, les emplois souverains ont légèrement baissé ainsi que les risques y afférents, qui sont les risques de concentration ou risques de crédit d un seul grand client ayant une faible notation financière selon les agences de notations internationales telles que Standard & Poors, Moody s ou Fitch Ibca. Ainsi la part des crédits au secteur public et dépôts auprès de la BDL a légèrement baissé à 54,0% du total des emplois à fin 2010 contre à 55,9% à fin Par ailleurs les banques ont continué à assurer le financement nécessaire, au secteur privé résident et non résident (particuliers et sociétés), et au secteur public, l ensemble de ces crédits (publics et privés) ayant représenté près de 162% du PIB à fin 2010, répartis entre 88% pour le secteur privé et 74% pour le secteur public. Notons dans ce cadre que les crédits bancaires sont accordés avec compétence à l économie nationale, car il sont fournis en volume suffisant aux deux secteurs public et privé et distribués sur les différentes activités sans en exclure aucune, en touchant le plus grand nombre possible de régions et répartis sur les activités et secteurs suivant leur taille et poids dans l économie. Ces crédits sont octroyés avec des coûts abordables et des termes conformes à la nature des activités à financer. A la fin de l année 2010, les crédits bancaires accordés au secteur privé résident se sont élevés à millions de dollars contre millions de dollars à fin Ainsi ces crédits se sont accrus de manière notable atteignant un taux de 25,0%en 2010 contre une hausse valable mais plus faible de 15,2% en 2009, alors que les créances bancaires dans le monde enregistraient une baisse importante de leur croissance et même un recul. Les crédits accordés au secteur privé non résident, dont une grande partie sert à financer les projets des hommes d affaires libanais à l extérieur, notamment dans les pays arabes et africains, ont également augmenté jusqu à 4613 millions de dollars à fin 2010 contre 4115 millions de dollars à fin Ainsi le total des crédits au secteur privé (résident et non résident) s est fortement accru de 23,1% en 2010 contre une hausse valable mais plus faible de 13,3% en 2009 Ainsi, nous voyons que les banques ont joué un rôle majeur dans le financement de l économie, et ont contribué à la forte croissance économique enregistrée ces dernières années au Liban et à la création d emplois. La hausse des créances bancaires provient d une part, de la disponibilité des liquidités en grandes quantités dans les banques, et d autre part de la forte demande de crédits engendrée par la baisse du coût d emprunt due en particulier aux incitations fournies par la Banque du Liban depuis 2009, et cela dans un climat d amélioration de l activité économique, de la confiance dans les perspectives économiques du Liban, et de la croissance dans les pays de la région. Mais le rythme de croissance du total des crédits au

14 secteur privé avait diminué en 2009, à cause surtout de la quasi-stabilité en volume des crédits accordés au secteur privé non résident liée au recul de l activité économique régionale et à la politique prudente de crédit suivie par les banques avec la hausse des risques des crédits. Les crédits bancaires accordés au secteur privé résident (En fin de période, en milliards de L.L.) en L.L en devises Le volume des créances bancaires au secteur privé évolue de manière significative avec la taille de l économie, la moyenne des créances au PIB ayant atteint 88% en 2010, taux considéré comme élevé par rapport à de nombreux pays émergents(3). Le niveau relativement élevé de ce taux au Liban peut s expliquer d une part par l ampleur de la demande privée financée en grande partie par les créances bancaires aux particuliers et aux entreprises (Corporate) en vue de l investissement et en particulier de la consommation. Et d autre part par la faible structure du secteur des entreprises et leur recours massif au financement bancaire loin des marchés des actions et des obligations, ce qui rend le financement bancaire, en dépit de sa hausse relativement à la taille de l économie, requis et nécessaire. Il convient de noter ici que le taux des créances bancaires par rapport au PIB reste insuffisant pour mesurer le total du financement octroyé dans une économie donnée car il faut aussi considérer la part de financement fournie par les deux marchés des actions et des obligations. Il est à signaler, à cet égard, que les banques oeuvrent depuis une certaine période pour l assainissement continu de leur portefeuille crédits, ainsi le ratio des créances non performantes nettes sur le total net des crédits a reculé de 6,8% en 2006 à 3,1% en 2008 et à de 2,1% selon les dernières données disponibles soit en mars Alors que le ratio des provisions des créances non performantes/créances non performantes s est accru en contrepartie de 54,4% en 2006 à 61,3% en 2008 et 63,4% en mars 2010 et le ratio total provisions/créances non performantes est passé de 72,4% à 86,4% et à 101% durant les trois périodes susmentionnées. Par ailleurs le rapport crédits /dépôts en devises a augmenté de 38,6% à fin 2009 à 41,4% à fin 2010, de même que le rapport crédits /dépôts en livres libanaises a augmenté de 13,3% à fin 2009 à 17,5% à fin 2010 en raison de la grande vigueur de l activité de crédit. Le taux de dollarisation des crédits a enregistré une baisse notable à fin 2010, atteignant 80,3% contre 84,0% à fin 2009 contre 86,6 % à fin Cela s est produit parallèlement à l élévation significative des liquidités des banques en livres et à l émission de (3) Ce taux a atteint par exemple 50%au Brésil, 20% au Mexique, 37%en Turquie, 40% en Egypte, 80% en Jordanie, 100% en Thailande, et près de 50% dans l ensemble des pays arabes avec de grandes divergences d un pays à l autre.

15 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE la BDL depuis mai 2009 d une série de circulaires intermédiaires accordant des incitations temporaires ou permanentes à un grand nombre de prêts en livre libanaise et en devises étrangères mais en favorisant plus particulièrement les crédits en livre libanaise qui profitent d exemptions de la réserve obligatoire ellemême ( et non pas des engagements soumis à cette réserve), et ce, afin de permettre à la monnaie nationale de jouer pleinement son rôle économique en tant que monnaie de crédit. Les incitations temporaires ont été accordées au logement et pour certains types de prêts aux secteurs productifs visant à financer de nouveaux projets ou à élargir les projets existants qui seraient octroyées entre le 1/1/2009 et la fin de l année Des incitations permanentes ont été également accordées pour un certain nombre de prêts à l enseignement supérieur et aux projets respectueux de l environnement, à l agriculture (autres que ceux bonifiés) et aux prêts au logement accordés aux magistrats/juges, aux déplacés et aux forces de sécurité intérieure. Ces circulaires ont également accordé des exemptions supplémentaires de la réserve obligatoire pour un certain nombre de prêts en livre libanaise accordés en vertu du protocole signé avec l EPH, les prêts au logement aux militaires de carrière, et à la Banque de l Habitat. Notons que le total des créances en livres a augmenté de 3544 milliards de livres soit de 51,8% en 2010 après une hausse de 1770 milliards et de 34,9% en Ces incitations temporaires et permanentes viennent élargir la série de mesures et incitations prises précédemment pour soutenir les secteurs productifs, stimuler les crédits au logement, et faciliter l octroi de crédits aux petites et moyennes entreprises garantis par «Kafalat». Elles visent à réduire le coût du crédit à travers la bonification des intérêts par l Etat et/ou les exemptions de la réserve obligatoire ou des engagements soumis à cette réserve par la BDL. Les créances bonifiées et bénéficiant d exemption de la réserve obligatoire En fin de période, en milliards de L.L Les créances bonifiées à moyen et long termes 2- Les créances bonifiées garanties par kafalat 3- Les créances bonifiées accordées s/protocole signé avec la bei 4- Les créances bonifiées accordées par les sociétés de leasing 5- Les créances bonifiées accordées par la ifc 6- Les créances bonifiées accordées pour le financement du working capital 7- Les créances bonifiées accordées par la afd , Total ( ) Les créances utilisées et bénéficiant d exemption des engagements soumis à la réserve obligatoire Les créances utilisées et bénéficiant d exemption de la réserve obligatoire Source: banque du liban Les données statistiques montrent que les crédits bénéficiant d exemptions de la réserve obligatoire qui sont des crédits accordés en livre libanaise ont atteint 5673 milliards de L.L. à fin 2010 et ont enregistré une hausse record d un montant de 2600 milliards de L.L. et à un taux de 85,2% en 2010 après avoir accusé une hausse de 37,2% en Cette hausse est engendrée principalement par la

16 hausse des crédits au logement. Quant aux crédits bénéficiant d exemptions des engagements soumis à la réserve obligatoire, ils ont atteint 2301 milliards de L.L. à fin 2010 contre 1783 milliards à fin 2009, enregistrant ainsi une hausse de 29,1% en 2010 contre 24,1% en La hausse de ces crédits est due principalement à la hausse des crédits à moyen et long terme à intérêts bonifiés. Les données statistiques montrent également que le total des crédits à intérêts bonifiés, consentis entre 1997 et 2010 ont atteint 5435 milliards de L.L. et se sont accrus de 27,4% en 2010 contre une hausse de 23,7% en 2009, sachant que ces crédits bénéficient d exemptions de la réserve obligatoire ou des engagements soumis à cette réserve. Notons dans ce contexte que les banques jouent un rôle important dans les modes de financement spécialisés du secteur privé, entreprises et particuliers, d une part en tant que partenaire avec l Etat libanais, et aussi avec les institutions financières internationales, dont IFC, AFD,EIB, OPIC, les fonds de développement arabes, le Fonds monétaire arabe, et d autre part en tant que prêteur supportant seul les risques de ces crédits et proposant des crédits de nouveaux genres et de plus en plus diversifiés. Répartition des créances bonifiées sur les secteurs économiques Fin 2010 (%) Tourisme 29,0 Agriculture 9,4 Technologies spécialisées et Artisanat 2,1 Nature et répartition des crédits Industrie 59,4 Les statistiques relatives à la nature des crédits accordés par le secteur financier, montre que la plupart de ces crédits sont toujours des crédits à découvert sans garanties (Overdrafts). En fait, la part de ces crédits du total des crédits utilisés a constitué à fin ,5% contre 31,5% à fin 2009, suivi par les crédits immobiliers dont la part a atteint 25,5% et 23,4% aux deux dates respectivement, puis par les créances sur garantie personnelle dont la part a atteint 17,5% et 17,3% respectivement. Il est à noter que les crédits à découvert sont accordés aux clients jouissant d une capacité financière élevée ou les grands clients, qui en fait monopolisent la plus grande partie des créances, et la part de ces crédits dans le total/ créances est ainsi conforme à la répartition des crédits selon les montants et les bénéficiaires. Répartition des crédits selon leur nature Fin 2010 (%) Prêts contre garanties en numéraire ou bancaires 14,6 Prêts contre garanties personnelles 17,5 Prêts contre garanties en nature 7,0 Prêts contre valeurs financières 5,0 Prêts contre garanties hypothécaires 25,5 Crédits à découvert sans garanties 30,5 En ce qui concerne la répartition des crédits sur les secteurs économiques, à l exception du secteur agricole, qui nécessite des modes de financement spécialisés comme c est le cas dans la plupart des pays développés et émergents, elle correspond grosso modo à la part des secteurs économiques du PIB. Les statistiques ont montré une forte augmentation des crédits accordés à tous les secteurs économiques durant l année 2010, notamment la hausse remarquable des crédits au logement qui a atteint 60,8%, alors que les crédits à l industrie ont augmenté de 16,6%, et les crédits à l agriculture de 31,4%. À la suite de ces augmentations différentes suivant les secteurs, leur part du total des crédits a changé entre la fin des années 2009 et Ainsi les crédits continuent à se concentrer dans les secteurs du commerce et des services malgré la baisse de leur part dans le total des créances à 36,1 % à la fin de l année 2010 contre 38,2 % à la fin de l année 2009.

17 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE La part de l industrie a également baissé à 11,3 % à fin Par contre, la part des prêts personnels a continué à s accroître passant de 22,2 % à fin 2009 à 23,5% à fin 2010 entraînée par la hausse des prêts au logement (qui sont compris dans cette catégorie) dont la part s est nettement accrue de 8,9% à 11,7% durant cette même période. La part du secteur de la construction et du bâtiment a également haussé à 16,3%, celle de l intermédiation financière à 8,5%, et celle de l agriculture a légèrement haussé à 1,0 %. Répartition des crédits du secteur financier sur les secteurs économiques En fin de période Décembre 2008 Décembre 2009 Décembre 2010 Valeur Valeur Valeur (milliards de L.L.) (%) (milliards de L.L.) (%) (milliards de L.L.) (%) Commerce et services Construction et bâtiment Industrie Prêts personnels Dont : prêts logement Intermédiation financière Agriculture Autres secteurs ,02 15,45 12,84 18,31 6,33 7,38 1,01 4, ,20 15,33 11,83 22,23 8,89 8,15 0,88 3, ,07 16,27 11,25 23,52 11,66 8,45 0,95 3,49 Total , , ,00 Source: Banque du Liban La répartition de ces crédits sur les régions et les bénéficiaires montre la grande concentration de ces crédits à Beyrouth et ses banlieues au profit de ses habitants, malgré une légère baisse de cette part à fin 2010, à 80,6% de la valeur totale des crédits et 56,4% Répartition géographique des crédits selon la valeur (En % fin 2010) du nombre de bénéficiaires, contre 81,1% et 57,7% respectivement à fin Cette concentration est normale en raison de la concentration de la population et de l activité économique et du niveau de vie à Beyrouth et ses banlieues. Répartition géographique des crédits selon les bénéficiaires (En % fin 2010) Liban-Sud 3,97 Mont-Liban 8,43 Liban- Nord 3,92 Békaa 3,11 Liban-Nord 13,00 Liban-Sud 8,43 Békaa 6,31 Mont-Liban 15,84 Beyrouth & banlieues 80,58 Beyrouth & banlieues 56,42

18 En ce qui concerne la répartition de ces crédits par tranches, les statistiques recueillies montrent que les crédits dépassant 1 milliard de L.L. sont répartis sur 5569 clients soit 1,6% seulement des bénéficiaires (le nombre total s élève à ) constitués de particuliers, de petites et moyennes entreprises et de grandes sociétés, et ces crédits ont représenté plus de 72,5% de la valeur totale des crédits accordés à fin Répartition des crédits selon la valeur et les bénéficiaires (En pourcentage fin 2010) Selon la valeur Selon le nombre de bénéficiaires Moins de 5 millions de L.L millions de L.L millions de L.L millions de L.L millions de L.L millions de L.L millions de L.L millions de L.L. et plus Total Source: Banque du Liban 0,06 4,85 7,19 10,87 4,52 14,91 9,52 48, ,17 59,32 24,65 9,23 1,06 1,10 0,22 0, Finalement, notons qu en matière de concentration, la part des cinq premières banques du total des crédits bancaires accordés au secteur privé a baissé à 57,1 % en 2009 dernières données disponibles- (contre 59,4% en 2008), alors que celle des dix premières banques a légèrement haussé à 80,9% (contre 80,2% en 2008). Evolution des taux d intérêt débiteurs En 2010, les taux d intérêt sur les crédits nouveaux ou renouvelés en livres libanaises ont connu un recul notable parallèlement à la baisse des niveaux des taux d intérêt sur les dépôts en livres libanaises, ces derniers ayant été entrainés d une part par la baisse des taux d intérêt sur les bons du Trésor et les certificats de dépôts, et d autre part par la baisse des coûts avec les nombreuses exemptions de la réserve obligatoire accordées par la BDL. Le taux d intérêt débiteur moyen en livre libanaise a baissé à 7,91% en décembre 2010 contre 9,04% en décembre 2009 et 9,95% en décembre Le taux d intérêt moyen sur les crédits nouveaux ou renouvelés en dollars, a poursuivi en 2010 la baisse commencée en 2007, mais à un rythme plus lent que la baisse des taux d intérêt débiteurs en livre parallèlement à la faible baisse des taux d intérêt sur les dépôts en dollars sur le marché de Beyrouth, et a atteint 6,74% en décembre 2010 contre 7,28% en décembre 2009, et 7,47% en décembre Nous notons dans ce contexte que le coût de financement du secteur privé est considéré comme acceptable au Liban par rapport au coût de financement dans les pays ayant le même degré de notation que le Liban qui est B. Pour le coût d emprunt en monnaie locale, par exemple, tandis qu il s élevait au Liban à moins de 8% à la fin de l année 2010, il variait entre 9 et 18% dans les autres pays au sein de ce groupe de notation.

19 QUATRIÈME PARTIE: ACTIVITÉ ET PERFORMANCE DU SECTEUR BANCAIRE LIBANAIS DURANT L ANNÉE Evolution des taux d intérêt débiteurs moyens sur le marché de Beyrouth (%) jan - 08 Mar - 08 May - 08 Jul - 08 Sep - 08 Nov - 08 jan - 08 Mar - 09 May - 09 Jul - 09 Sep - 09 Nov - 09 jan - 10 Mar - 10 May - 10 Jul - 10 Sep - 10 Nov - 10 sur le dollar sur la L.L. L Association a accompagné en 2010 la tendance baissière des niveaux des taux d intérêt dans le pays en calculant et publiant mensuellement, le taux moyen débiteur de référence pour le marché de Beyrouth en dollar et en L.L. Beirut Reference Rate BRR, qui a affiché une baisse continue durant l année mentionnée. Ce taux a été fixé à 4,67% en dollar et 7,26% en livre et recommandé par circulaire aux banques pour être adopté en décembre 2010 contre 5,18% et 8,78% respectivement durant l année précédente. L Association a continué à calculer ce taux en 2011 pour suivre l évolution des taux d intérêt dans le pays, et dans la dernière circulaire publiée à cet égard le 17 mai 2011 (jusqu à la publication de ce rapport), ce taux a été fixé à 4,70% en dollar et 7,21% en livre pour être adopté à partir du début juin Ce taux prend en considération pour la livre et pour le dollar, le coût moyen des dépôts à terme sur le marché de Beyrouth, le coût moyen d exploitation du secteur ainsi que le coût de la réserve obligatoire pour le taux moyen de référence en livre. Depuis très longtemps le secteur bancaire est considéré comme la source principale de financement du secteur public, et le volume de ce financement varie d une période à l autre suivant les liquidités disponibles auprès des banques, la gestion des liquidités et des profits, les besoins de financement du secteur public ou la politique de financement suivie. A fin 2010, les crédits des banques commerciales au secteur public ont atteint près de milliards de L.L. (soit l équivalent de 29,3 milliards de dollars) contre milliards de L.L. (soit l équivalent de 29,1 milliards de dollars) à fin Ces crédits ont ainsi enregistré une légère hausse de 0,9% en 2010 contre une hausse plus importante de 14,3% en Cette faible hausse des créances au secteur public en 2010 est liée à plusieurs facteurs, notamment la baisse des besoins de l État en raison du solde positif de son compte auprès de la Banque du Liban, la valeur des

20 échéances des bons du Trésor en livres ayant dépassé au cours des huit premiers mois de l année 2010 la valeur des nouvelles souscriptions, et aussi la faible progression des dépôts en livres dans les banques durant le dernier trimestre de l année en raison des développements politiques. Les banques se sont ainsi suffi avec la demande soutenue sur les créances en livres du secteur privé, de renouveler seulement les échéances. La hausse enregistrée durant l année 2009 notamment dans la seconde moitié de l année, est attribuable au rôle majeur joué par le ministère des Finances dans la gestion de l excès de liquidités en livres des banques contre une baisse du rôle de la Banque du Liban, avec la baisse notable du rythme des émissions de certificats de dépôt en livres durant la seconde moitié de l année, sachant que les banques préfèrent, lorsque l occasion se présente, placer leurs liquidités sous forme de certificats de dépôt en raison de leurs rendements plus élevés. Suite à la faible hausse du portefeuille des banques en bons du Trésor en livres qui a atteint milliards de L.L. à fin 2010 contre milliards de L.L. à fin 2009 soit une hausse de 0,8%, alors que leur portefeuille en Eurobonds a augmenté à l équivalent de milliards de L.L. venant de milliards de L.L. durant les deux périodes respectivement, soit une hausse faible également de 1,1%, la part des crédits en livres libanaises dans l ensemble des crédits accordés au secteur public est restée stable à 60,1% à fin 2010 contre à 60,2% à fin 2009, et celle des crédits accordés en devises à 39,9 % contre 39,8%. Il convient de noter dans ce contexte que les banques ont toujours été la plus importante source de financement de l Etat, leur part moyenne de la dette publique totale étant estimée entre 56% et 57% au cours des vingt dernières années, en plus de la part de la dette détenue par la Banque du Liban et les institutions publiques (25% -30%). Ainsi, la part de la dette publique détenue par le système bancaire libanais est supérieure à 80%. Cela garantit à la dette de l Etat libanais une stabilité relativement élevée. Dans les avoirs extérieurs, les dépôts auprès des banques non résidentes ont atteint millions de dollars à fin 2010 contre millions de dollars à fin 2009 enregistrant ainsi une hausse de 5,5% seulement en 2010 contre une hausse importante de 31,9% en Cette faible hausse s explique par la présence d opportunités intéressantes pour les banques sous forme de crédits au secteur privé résident et non résident, et de placements extérieurs dans des instruments financiers et aussi à cause des intérêts presque nuls servis sur ces dépôts et du niveau déjà élevé des liquidités en devises étrangères des banques. Ces avoirs avaient enregistré une hausse importante en 2009 suite à l accroissement des dépôts en devises auprès des banques locales et à la nécessité d assurer un niveau minimum de liquidités pour couvrir l éventualité d une sortie d une partie des dépôts entrés dans le secteur pour se prémunir de la crise financière internationale et/ou profiter de la marge des intérêts, alors que la demande de crédit du secteur privé était plus faible que celle enregistrée en Notons que les dépôts auprès des banques non résidentes- qui sont en fait des liquidités- jouent un rôle important dans le financement des activités extérieures et aussi et surtout dans la gestion des risques, car ils sont un moyen capital de protection contre toute crise de confiance pouvant entraîner une sortie des dépôts vers l étranger comme ce fut le cas durant les années précédentes. Ainsi malgré leur rendement faible, les banques cherchent toujours dans la gestion de leurs ressources à garder un niveau minimum de ces liquidités en devises étrangères. Cette stratégie a d ailleurs prouvé une grande efficacité dans la gestion des crises et la protection de la stabilité monétaire, et est considérée comme une des raisons de la résilience et la solidité qui caractérisent le secteur bancaire libanais. Les dépôts auprès des banques correspondantes, nets des engagements, ont haussé à millions de dollars à fin 2010 contre millions de dollars à fin 2009, pour couvrir 16,7% et 16,9% du total des dépôts en devises durant les périodes mentionnées. Cette couverture est élevée et suffisante par rapport aux nouvelles tendances de la finance mondiale après la crise financière internationale. Les autres avoirs extérieurs des banques ont augmenté de 16,0% en 2010 contre une hausse de 20,9% en 2009 et ont atteint 5270 millions de dollars à fin 2010 contre 4544 millions de dollars à fin Ces avoirs sont constitués essentiellement par des investissements directs à hauts rendements dans le capital des banques sœurs ou affiliées (Egypte, Syrie, Jordanie, Soudan, Algérie, Turquie.) et par des investissements dans des portefeuilles à l étranger dans des pays dont la

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