RappoHjinal. Unesco. Conférence des ministres des Etats arabes chargés de 1 kpplication du la science et de la technologie au développemënt

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1 Conférence des ministres des Etats arabes chargés de 1 kpplication du la science et de la technologie au développemënt organisée par I UNESCO avec la coopi:ration de 1 Alecso et de la Comrnissioti économique pour l Asie occidentale RABAT août 1976 RappoHjinal Unesco

2 TABLE DES MATIERES 1. ORGANISATION DE LA CONFERENCE Historique.... Participation... But de la Conférence... Préparation de la Conférence... Ouverture de la Conférence... Organisation de la Conference... Documents de la Conférence... Clature de la Conférence II. CONCLUSIONS GENERALES 1. Les politiques scientifiques et technologiques dans les Etats arabes La coopération regionale dans le domaine de la science et de la technologie Mesures destinées à donner suite à CASTARAB III. DECLARATION DE RABAT ET RECOMMANDATIONS GENERALES 1. Déclaration de Rabat Recommandations genérales IV. LES POLITIQUES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES DANS LES ETATS ARABES : SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVE D AVENIR 1. Elaboration et mise en oeuvre des politiques scientifiques et technologiques nationales Constitution du potentiel scientifique et technologique national Ressources humaines pour l application de la science et de la technologie au développement

3 V. PERSPECTIVES DE COOPERATION REGIONALE EN MATIERE DE RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES 1. Etude des ressources en eau et de leur gestion Ecologie des terres arides et semi-arides * Etudes géologiques et géophysiques..., Milieu marin et mise en valeur des zones catières Sources non traditionnelles d energie VI. MESURES A PRENDRE POUR DONNER SUITE A LA CONFERENCE CASTARAB 1. Création d une Conférence permanente des dirigeants des organismes nationaux chargés de définir la politique scientifique et technologique La protection de la propriété intellectuelle et ses relations avec le transfert de la science et de la technologie dans les Etats arabes Dispositions financières à prendre pour faire suite à CASTARAB ANNEXES 1. ORDRE DU JOUR II. ALLOCUTIONS PRONONCEES A L OUVERTURE DE LA CONFERENCE Allocution de S. Ext. M. Abdellatif Ben Abdeljlil, ministre de l enseignement supérieur du Maroc Allocution de M. Amadou-Mahtar M Bow, directeur général de 1 Unesco Allocution de M. Mohei-el-din Saber, directeur général de 1 ALECSO III. ALLOCUTION PRONONCEE A LA PREMIERE SEANCE PLENIERE PAR M. MUSTAPHA TOLBA, DIRECTEUR EXECUTIF DU PNUE IV. MESSAGE DU SECRETAIRE GENERAL DE L UNION DES CONSEILS ARABES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE V. MESSAGE DE LA CONFERENCE A S. A. LE PRINCE DU QATAR VI. ALLOCUTIONS PRONONCEES A LA SEANCE DE CLOTURE DE LA CONFERENCE Motion de remerciements présentee par S. Ext. M. Abd El Maaboud Guebiely, ministre d Etat pour la recherche scientifique et l énergie atomique, Egypte... Allocution de M. Mohammed El Kassas, directeur général adjoint pour la science, de 1 ALECSO Allocution de M. Amadou-Mahtar M Bow, directeur général de 1 Unesco

4 Allocution de S. Ext. M. Abdellatif Ben Abdeljlil, ministre de l enseignement supérieur du Maroc VII. MESSAGE DE LA CONFERENCE A SA MAJESTE LE ROI HASSAN II VIII. LISTE DES DOCUMENTS IX. LISTE DES PARTICIPANTS

5 LISTE DES RECOMMANDATIONS 1. Déclaration de Rabat II. Recommandations générales Recommandation no 1 - Rapport final de CASTARAB Recommandation no 2 - Mesures destinées à donner suite à CASTARAB III. Recommandations concernant les divers points de l ordre du jour Recommandation no 3 - Politique scientifique et technologique des Etats arabes Recommandation no 4 - Transfert de technologie et prospective technologique Recommandation no 5 - Potentiels scientifiques et technologiques nationaux - Information scientifique et technologique Recommandation no 6 - Nouvelles universites arabes - arabisation de la terminologie scientifique et technique Recommandation no 7 - Programme hydrologique international Recommandation no 8 - Gestion de l eau Recommandation no 9 - Formation en hydrologie Recommandation no 10 - Recherche hydrologique Recommandation no 11 - Economies d eau Recommandation no 12 - Projets et études hydrologiques Recommandation no 13 - Conférence des Nations Unies sur l eau Recommandation no 14 - Centres de recherche sur les terres arides et semi-arides Recommandation no 15 - Formation et recherche en sciences écologiques Recommandation no 16 - Conférence des Nations Unies sur la désertification Recommandation no 17 - Projets pilotes intégrés de recherche écologique Recommandation no 18 - Conservation de la nature Recommandation no 19 - Technologie du désert Recommandation no 20 - Répercussions des travaux d irrigation sur l environnement Recommandation no 21 - Programme MAB Recommandation no 22 - Enseignement et formation en géologie Recommandation no 23 - Centre arabe de documentation et d information géologiques Recommandation no 24 - Centres géologiques spécialisés Recommandation no 25 - Carte géologique du monde arabe Recommandation no 26 - Programme international de corrélation géologique Recommandation no 27 - Sismologie 7

6 Recommandation no 28 - Utilisation des techniques modernes de télédétection dans les études geologiques et l établissement de l inventaire des ressources naturelles du monde arabe Recommandation no 29 - Le raie des sciences de la mer dans le développement Recommandation no 30 - Echanges régionaux et internationaux d informations dans le domaine des sciences de la mer Recommandation no 31 - Enseignement, formation et services dans le domaine des sciences de la mer Recommandation no 32 - Protection du milieu marin Recommandation no 33 - Projet régional d étude océanographique dela région du Golfe Recommandation n 34 - Energie nucléaire Recommandation no 35 - Energie solaire Recommandation no 36 - Conférence permanente et Comité permanent de CASTARAB Recommandation no 37 - Protection de la propriété intellectuelle et industrielle Recommandation no 38 - Fonds arabe pour la recherche scientifique et technologique

7 1. ORGANISATION DE LA CONFERENCE 1. HISTORIQUE La Conférence des ministres des Etats arabes chargés de l application de la science et de la technologie au développement s est tenue à Rabat (Maroc) du 16 au 25 aoqt OrganisCe par 1 Unesco avec la coopération de l organisation arabe pour l Éducation, la culture et la science (ALECSO) et de la Commission économique pour l Asie occidentale (CEAO), elle a été convoquée par le Directeur général de 1 Unesco conformément à la résolution adoptée par la Conférence générale à sa dix-huitième session. La composition de la Conférence, qui relève de la catégorie II des réunions organisées par l Unesco, a été décidée par le Conseil exécutif à ses 97e et 99e sessions. 2. PARTICIPATION Les pays suivants ont été invites à envoyer des délégués : Algérie, Arabie Saoudite, Bahrein, Egypte, Emirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweî t, Liban, Libye, Maroc, Oman, Qatar, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen, Yémen démocratique. Plusieurs autres Etats membres ont envoyé des observateurs. Les institutions du système des Nations Unies ainsi qu un certain nombre d organisations intergouvernementales et non gouvernementales et de fondations ont eté invitées à envoyer des représentants ou des observateurs. La Conférence a réuni 104 delégués représentant 16 Etats arabes, 20 observateurs de 14 autres Etats membres, notamment la Mauritanie, 14 représentants ou observateurs de 10 institutions des Nations Unies, et des observateurs de 8 organisations intergouvernementales, de 5 organisations internationales non gouvernementales et d une fondation. 3. BUT DE LA CONFERENCE La Conférence avait pour objet principal de permettre aux Etats membres participants : (i) d échanger des informations sur. - le raie de la science et de la technologie dans l action des pouvoirs publics en g&&ral ; - la définition et l administration de leurs politiques nationales respectives dans le domaine scientifique et technologique, y compris le transfert de technologie ; - l organisation et l administration de leurs activités de recherche et de développement expérimental (R et D) en science et technologie ainsi que de leurs services scientifiques et technologiques (SST) et des institutions correspondantes ; - la planification, le financement, la mise en oeuvre et l &aluation de leurs programmes de R et D ; (ii) d examiner collectivement et à l échelon ministériel la possibilité pour les gouvernements d agir, dans certains domaines lilmités et soigneusement définis, pour renforcler les aspects de leurs politiques nationales qui se prêtent à une coop&-ation internationale et.régionale plus étroite en matière de science et de technologie ; (iii) de decider des mesures les plus appropriées à prendre pour donner suite aux recommandations de la Conférence CAS TARAB. La Conférence a abordé les sujets susmentionnés en considérant tour à tour les points 7, 8 et 9 de son ordre du jour, dont le texte est annexe au présent rapport de même que la liste des documents de la Conférence. 4. PREPARATION DE LA CONFE:RENCE Afin de préparer la Conférence, une réuniond experts s est tenue au Koweït du 22 au 27 mars 1975 pour conseiller le Directeur géné.ral sur les trois points suivants : (i) définition des questions que la Conférence CASTARAB devrait examiner en priorité ; (ii) forme et contenu du document de travail principal ainsi que des documents de référence que le Secrétariat de 1 Unesco devait rédiger avec la coopération dellalecsoet de la CEA0 ; (iii) organisation des travaux de la Conférence. Après la réunion du Kowei t, il a été procédé à plusieurs consultations sous-régionales et régionales avec des experts de divers pays arabes afin d examiner certains des points de l ordre du jour de la Confbrence et d aider le Secrétariat de 1 Unesco à établir le document de travailprincipal et les documents de référence. Trois consultations intersecrétariats ont eu lieu entre l Unesc0, 1 ALECSO et la CEA.0 en vue de 9

8 coordonner les contributions de ces trois organisations à la préparation de la Conférence. Plusieurs institutions des Nations Unies, ainsi que d autres organisations intergouvernementales ou non gouvernementales ont été consultées au sujet de certains aspects de l ordre du jour de la Conférence, Pendant la période préliminaire des contacts ont été pris à plusieurs reprises dans les 18 Etats arabes invités à participer à la Conférence afin de tenir les autorités gouvernementales compétentes informées de l état d avancement des préparatifs de la Conférence et de recueillir desinformations complémentaires à inclure éventuellement dans les documents de CASTARAB. Grace à ces multiples consultations, le Secrétariat de 1 Unesco a pu préciser certains des problèmes essentiels que rencontrent les pays arabes dans l application de la science et de la technologie à leur développement socio-économique, et mettre au point plusieurs projets soigneusement choisis qui pourraient être exécutés par deux ou plusieurs pays arabes, 5. OUVERTUREDELACONFERENCE La Conférence s est ouverte le 16 aoqt 1976 à Rabat (Maroc). S. Ext. M. Abdellatif Ben Abdeljlil, ministre de l enseignement supérieur du Maroc, a prononcé l allocution d ouverture au nom du gouvernement de Sa Majesté le roi Hassan II. M. Amadou-Mahtar M Bow, directeur général de l Unesco, a prononcé une allocution de bienvenue, dans laquelle, outre quelques considérations d ordre général sur les travaux de la Conférence, il a présenté en quelques mots les principales questions que la Conférence devait vraisemblablement examiner au titre des trois principaux points de son ordre du jour. M. Mohei-el-din Sabern directeur général de l ALECS0, a souhaité la bienvenue aux participants au nom de son organisation. Les trois allocutions d ouverture sont reproduites à l annexe II. M. Mustapha Tolba, directeur exécutif duprogramme des Nations Unies pour l environnement (PNUE) a prononcé une allocution à la première séance plénière de la Conférence le 16 aotlt 1976 (annexe III). Les participants ont observé une minute de silence à la mémoire de S. Ext. le cheik Jassim Bin Hamad Al Thani, ancien ministre de l éducation et de la jeunesse du Qatar, et décidé d envoyer un télégramme de condoléances à S. A. le prince de Qatar (annexe V). Au cours de la séance d ouverture et des séances plénières qui ont suivi, les chefs des 16 délégations ainsi que les observateurs de la Mauritanie et de la Yougoslavie, le représentant du Département des affaires économiques et sociales de l Organisation des Nations Unies, les représentants de 1 ONUDI et de la CEAO, et les observateurs de la Commission des communautés européennes, de la Banque africaine de développement, du Centre arabe pour l étude des zones et terres arides (ACSAD), du Fonds arabe pour le développement économique et social, et de l Office international de l enseignement catholique ont fait des exposés qui sont résumés dans la deuxième partie du présent rapport. 6. ORGANISATION DE LA CONFERENCE A sa première séance plénière, la Conférence a élu président M. Abdellatif Ben Abdeljlil. Après l adoption de son règlement intérieur et de son grdre du jour, elle a décidé de constituer comme suit ses différents organes, dont les membres ont été élus par acclamation : Vice-Présidents : tous les chefs de délégations Rapporteur général : Dr Naji Abdul-Kadir (Irak) Commission 1 Président : M. SayedRamadan Haddara (Egypte) Vice-Présidents : S. Ext. M. Saoud Al Gammaz (Arabie Saoudite) ; M. Omar Hassan Elsheikh (Emirats arabes unis) (élus par la Commission) Rapporteur : M. R. Hamzaoui (Tunisie) Commission II Président : M. Issam Al-Khairy (Jordanie) Vice-Présidents : M. Yousif Alturky (Arabie s aoudit e) ; M. Abdel Rahman El Agib (Soudan) ; (élus par la Commission) Rapporteur : M. Soliman Mahmoud Soliman (Qatar). La Conférence a d abord tenu des séances plénières l après-midi du 16 aotx et le matin du 17 ao0t pour procéder à un débat général sur les grandes questions dont elle était saisie. Puis du mardi 17 aoqt après-midi au samedi 21 aont les deux Commissions se sont réunies pour examiner dans le détail les questions de fond inscrites à l ordre du jour et préparer des projets de recommandation. Commission 1 Point 7 de l ordre du jour - les politiques scientifiques et technologiques dans les pays arabes : situation actuelle et perspectives d avenir ; Point 9 de l ordre du jour - mesures à prendre pour donner suite aux décisions de la Conférence CASTARAB. Commission II Point 8 de l ordre du jour - projets de coopération régionale en matière dé recherches scientifiques et technologiques. Les deux commissions ont adopté leurs rapports et leurs projets de recommandation, qui ont été ensuite soumis à la Conférence qui les a examinés en séance plénière les 23 et 25 aoqt Le Bureau de la Conférence, composé du Président, des Vice-Présidents et du Rapporteur 10

9 général de la Conférence ainsi que des Présidents des deux Commissions, s est réuni trois fois. 7. DOCUMENTS DE LA CONFERENCE Le document de travail principal de la Conférence s intitulait La science et la technologie dans le développement des Etats arabes (SC-76/ CASTARAB/3). La publication de 1 Unesco intitulée Politiques scientifiques et technologiques nationales dans les Etats arabes (no 38 de la collection Etudes et documents de politique scientifique ) lui était également soumise en tant que document de référence. En outre les participants avaient reçu une série de dix documents de référence qui donnaient des renseignements supplémentaires sur diverses subdivisions des points de l ordre du jour, La liste complète des documents de la Conférence figure à l annexe VIII, 8. CLOTURE DE LA CONFERENCE A sa dernière séance plénière, le 25 aoqt 1976, la Conférence a adopté la Déclaration de Rabat, son rapport ayant été adopté les 23 et 24 aoat dans les trois langues de travail (arabe, anglais et français). Le chef de la délégation égyptienne a proposé une motion de remerciements au gouvernement marocain et aux organisations chargées de préparer la Conférence. Cette motion, appuyée par plusieurs délégations, a été adoptée par acclamation ; le texte en est reproduit à l annexe VI. La séance s est poursuivie par les discours de cl0- ture prononcés par M. Mohammed El Kassas, sous-directeur général pour les sciences, de 1 ALECSO ; M. Amadou-Mahtar M :Bow, directeur général de 1 Unescoet S. Ext. M. Abdellatif Ben Abdeljlil, ministre de l enseignement supérieur du Maroc. Les textes de ces discours figurent à l annexe VI du présent rapport, Au nom de toutes les délégations présentes à la Conférence, le chef de la délégation soudanaise a ensuite donné lecture d un message adressé à Sa Majesté le roi Hassan II ; le texte en est reproduit à l annexe VII. 11

10 II. CONCLUSIONS GENERALES Les conclusions énoncées ci-après sont un résumé des idées qui se sont dégagées du débat général au cours des séances plénières des 16 et 17 aoqt et des et 25 aofit 1976, auxquelles ont participé toutes les délégations des pays arabes ainsi que les observateurs d autres Etats membres et les représentants ou observateurs de certaines organisations intergouvernementales et non gouvernementales. 1. LES POLITIQUES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES DANS LES ETATS ARABES Les délégués ont estimé que l organisation de la Conférence CASTARAB constituait une mesure positive faisant suite à la Conférence de Bagdad qui avait réuni en 1974 les ministres des Etats arabes chargés de la recherche scientifique et les présidents des conseils scientifiques supérieurs. CASTARAB offrait une occasion opportune aux ministres responsables de la science et de la technologie dans les Etats arabes d échanger leurs idées et leurs vues sur le r8le de la science et de la technologie dans le processus de développement du monde arabe, qui traverse actuellement une phase critique de sa croissance économique et industrielle. Le ton de la Conférence a été donné par l acceptation unanime du fait qu une politique scientifique et technologique cohérente s impose si l on veut accélérer le rythme du changement social et économique, tout en respectant le riche patrimoine arabe, notamment le patrimoine culturel. La plupart des délégués ont souligné que la politique scientifique et technologique doit faire partie intégrante d une politique nationale de développement global visant à répondre aux besoins de la population et à garantir à chacun un niveau de vie plus élevé et une meilleure qualité de la vie. Près d un tiers des Etats arabes se sont dotes d organismes nationaux chargés de formuler la politique scientifique et technologique tandis que d autres prennent des mesures pour créer des organismes gouvernementaux ayant ce raie. Il aété souligné en outre que, parallèlement à la formulation des politiques scientifiques et technologiques nationales, les Etats arabes devaient s efforcer d instituer une politique régionale dans ce domaine. Plusieurs délégués ont souligné qu une politique scientifique et technologique nationale n est pas une fin en soi et que si elle n est pas totalement assumée par le gouvernement et ne s appuie pas sur des crédits suffisants (de 0, 5 à 1 % du PNB) inscrits dans les plans nationaux et les budgets de 1 Etat sous des chapitres distincts intitulés Science et technologie, elle n a guère à offrir du point de vue de l application concrète. La planification centralisée de la science et de la technologie a fait l objet de commentaires favorables mais il y a eu unanimité pour recommander la décentralisation de leur application au développement dans les secteurs productifs de l économie. La plupart des délégués ont souligné que des liens étroits devraient être créés entre la politique de l éducation d une part et la politique scientifique et technologique de l autre, afin d assurer le développement des compétences et des capacités locales susceptibles de produire un développement autonome et endogène. Plusieurs orateurs se sont référés aux importantes activités de recherche et développement expérimental (R et D) qui ont été entreprises dans les Etats arabes depuis longtemps déjà mais qui malheureusement n ont pas encore jusqu ici ét& inventoriées, planifiées et coordonnées de façon appropriée. Il a donc étk admis que des inventaires complets du potentiel scientifique et technologique national (y compris des répertoires des recherches en cours) devraient être établis pour fournir les données nécessaires à la formulation des politiques scientifiques et technologiques. L idée a été émise que les organismes nationaux chargés de formuler la politique scientifique et technologique devraient non seulement évaluer le potentiel scientifique et technologique national et définir la politique mais aussi donner des conseils sur le transfert et l adaptation de la technologie et sur la formation du personnel scientifique et technique. Certains ont fait observer à cet égard qu il importait d utiliser les institutions nationales existantes avant de chercher à créer des institutions régionales. D autres ont d&ploré l absence 13

11 d institutions régionales de cette nature et ont demandé instamment qu il en soit créé, en plus de la coordination et de la coopération régionales en matière de documentation et d information scientifiques et technologiques. Au sujet de la documentation et de l information scientifiques et technologiques, plusieurs orateurs se sont référés à la Conférence sur la planification nationale et régionale des systèmes et services d information scientifique et technique pour le développement dans les Etats arabes qui s est tenue à Tunis en avril Ils ont indiqué les mesures prises pour créer des infrastructures nationales en matière d information scientifique et technologique et souligné la nécessité d assurer un meilleur accès à l information et d améliorer les moyens de formation du personnel dans cet important domaine. De nombreux orateurs ont estimé que la coordination aux niveaux sous-régional et régional était indispensable pour faire face aux problèmes communs qui se posaient à cet égard dans les pays de la région. Divers délégués ont décrit le système d enseignement des sciences et de la technologie, tant au niveau scolaire qu au niveau universitaire, dans leur pays. Ils ont souligné l importance des réformes mises en oeuvre par leur gouvernement pour satisfaire les besoins en techniciens, en ingénieurs et en scientifiques. Tout en accueillant avec satisfaction l accroissement du nombre des élèves faisant des études scientifiques et technologiques, ils ont admis clairement que les ressources humaines actuellement disponibles étaient très insuffisantes pour l application massive de la science et de la technologie au développement. Ils ont indiqué la grande importance qu ils attachaient d une part à l enseignement technique à tous les niveaux et d autre part à l existence d un enseignement supérieur scientifique adéquat, seul moyen de garantir l adaptation de la recherche scientifique aux nouveaux besoins du développement national. Un certain nombre de délégués ont souligné la nécessité d introduire progressivement la langue arabe dans l enseignement supérieur scientifique et ils ont exprimé leur appui à l Institut d études et de recherches pour l arabisation de Rabat. Enfin, plusieurs orateurs ont demandé que la Conférence étudie les moyens de faire face au problème de l exode des compétences dont souffre le monde arabe et qu elle prenne les mesures nécessaires pour en atténuer la gravité. 2. LA COOPERATION REGIONALE DANS LE DOMAINE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE De nombreux délégués ont insisté sur les perspectives prometteuses de la coopération régionale entre les Etats arabes en matière de recherches scientifiques et technologiques, coopération qui se traduirait très certainement par une meilleure utilisation et une meilleure gestion des ressources naturelles du monde arabe, tout en permettant de signaler en temps utile les effets secondaires, nuisibles à l environnement, de technologies appliquées au développement économique sans souci de l intérêt général. Le débat a mis en lumière l importance de la recherche scientifique dans des domaines comme les ressources en eau, les terres arides et semi-arides, les études géologiques et géophysiques, le milieu marin et la mise en valeur des zones catières et l énergie solaire. Il a été noté que des conférences antérieures, tenues dans la région des Etats arabes, avaient déjà formulé des recommandations sur certaines de ces questions et que le temps était venu de prendre des mesures concrètes. De nombreux orateurs se sont déclarés tout disposés à instaurer une coopération régionale en matière de recherches sur les ressources naturelles. Il a été souligné cependant que chaque Etat arabe devrait commencer par définir ses propres options prioritaires de telle mani&re que les programmes de coopération régionale puissent être conçus et exécutés en fonction des besoins réels de chaque pays et de sa capacité de participation à l effort collectif, tous les partenaires ayant ainsi la possibilité de s acquitter avec succès de leurs propres t%ches dans le cadre de chaque programme d action commune. Les délégués se sont particulièrement intéressés à la question des ressources en eau et de leur gestion. Au sujet des eaux de surface, ils ont évoqué les problèmes suivants : - le stockage de l eau dans les lacs équatoriaux ; - les mesures prises pour réduire l évaporation dans les grands markcages du Sadd au Soudan méridional ; - les répercussions des retenues artificielles sur l environnement et la prévention des effets secondaires indésirables ; - la retenue des eaux de surface par des barrages, considérée par de nombreux pays comme le meilleur moyen d utiliser au maximum la petite fraction renouvelable des ressources nationales en eau. Il a été souligné : - que l application de méthodes nouvelles d irrigation devrait viser non seulement à satisfaire les besoins des plantes mais aussi à favoriser une utilisation plus économique de l eau ; - qu il y a lieu d accorder un rang de priorité élevé à l évaluation des réserves réelles dans certains des grands bassins sédimentaires ; - qu il est nécessaire de réduire le cofit du dbssalement de l eau, surtout dans les zones c8tières où les seules ressources en eau existantes sont des eaux salées. Enfin, en dépit de tous les efforts déploy& pour résoudre les problèmes d approvisionnement en eau, les délégués ont, dans leur ensemble, 14

12 exprimé l espoir qu une collaboration interarabe en matière de recherches hydrologiques et de gestion de l eau permettrait d éliminer l une des plus lourdes contraintes qui pèsent sur les terres arides du monde arabe. A cet égard, les orateurs ont évoqué les problèmes de l utilisation des terres qui se posent avec acuité dans les zones arides et semi-arides des pays arabes : surpaturage, extension de l agriculture non irriguée à des terres marginales, possibilité de plus en plus rare de lancer de nouveaux travaux d irrigation et mauvais état fréquent des systèmes d irrigation existants. Les délégués ont constaté que la base de données scientifiques qui permettrait d appliquer des méthodes écologiquement rationnelles aux divers types d utilisation des.terres arides et semi-arides reste assez maigre, et que le nombre de spécialistes disponibles, en particulier pour les approches intégrées, reste très inférieur aux besoins. Aussi plusieurs orateurs ont-ils préconisé une coopération et une action concertée à l échelon régional ou sous-régional en vue de surmonter les multiples obstacles qui s opposent à la mise en valeur des ressources naturelles dans les zones arides et semi-arides. Certains orateurs ont brièvement fait part à la Conférence des recherches écologiques menées dans leur pays, tout en manifestant leur intérêt pour les programmes de 1 Unesco relatifs aux zones arides et semiarides. Ils ont mentionné en particulier les problèmes des sols dans ces zones et les graves processus d érosion et de désertification dus à l activité de l homme. Cette destruction entraîne la disparition de plantes et d animaux forts utiles dont les délégués ont souligné à maintes reprises les conditions de vie précaires dans les zones arides et semi-arides. Plusieurs délégués ont préconisé des études intégrées sur l écologie et l environnement, portant particulièrement sur les problèmes sociaux et sanitaires des populations intéressées. Certains orateurs ont aussi exprimé l espoir que les pays arabes se mettront d accord surune position commune au sujet des diverses questions qu abordera la prochaine Conférence des Nations Unies sur la désertification qui doit se tenir en De nombreux délégués se sont déclarés favorables à l exécution conjointe par les Etats arabes d un certain nombre d activités dans les domaines de la géologie et de la géographie. Plusieurs orateurs ont informé la Conférence des progrès accomplis dans leur pays en ce qui concerne la mise en place d institutions nationales d information dans ces domaines et déclaré qu ils étaient prêts à communiquer les données disponibles à un organisme qui assurerait le secrétariat dlun programme géologique commun au monde arabe. L établissement de la carte géologique du monde arabe a suscité l interêt des délégués, de même que l évaluation générale des richesses minérales de cette partie du globe. L emploi de méthodes modernes de cartographie, telles que la photographie aérienne et la télédétection, a été préconisé afin d accélérer l établissement des cartes. Les délégués se sont déclarés en faveur de la création d une banque de données géologiques pour la rkgion des Etats arabes, qui recueillerait en particulier les données relatives aux gisements minéraux ayant un intérêt économique. Il a été suggéré aussi de créer une Union arabe des instituts d études géologiques, qui serait un instrument efficace de coordination des méthodes cartographiques et d unification de la terminologie géologique arabe. La Conférence a été informée des progrès réalisés dans la mise en place d un réseau perfectionné d enregistrement sismologique au Maroc et on a souligné qu il serait souhaitable d améliorer l exactitude de l interprétation des données recueillies et d étendre le réseau des observatoires à l échelle sous-régionale, afin d améliorer la possibilité de protéger les biens contre les risques de séismes. En ce qui concerne le milieu marin et les zones catières, on a souligné que les Etats arabes devraient s informer davantage de leurs ressources marines et accorder une attention accrue à la protection de leur milieu aquatique contre les pollutions de toutes origines. L idée a été lancée de créer une union des institutions océanographiques arabes et un centre régional de données océanographique en vue d encourager la coopération entre Etats arabes dans le domaine des sciences de la mer. Plusieurs orateurs ont traité des sources non traditionnelles d énergie, les sources actuelles et en premier lieu le pétrole, devant à longue échéance se révéler insuffisantes pour répondre aux besoins sans cesse croissants de leurs pays. L utilisation de l énergie nuclkaire a été mentionnée comme l une des solutions possibles et l on a dit que des efforts devraient être déployés pour en coordonner les applications dans lemonde arabe. Il a été admis en outre qu il faudrait former dans ce domaine un nombre suffisant.de spécialistes et que là encore, les Etats arabes devraient coopérer et recevoir une assistance des organisations régionales et internationales compétentes. Plusieurs orateurs ont aussi évoqué une autre source d énergie, à savoir l énergie solaire. Ils ont brièvement discuté des technologies pertinentes concernant cette source (d énergie non polluante et inépuisable compte tenu de la situation géographique des Etats arabes. Il a été reconnu qu avant de pouvoir envisager l exploitation de l énergie solaire dans des conditions rentables, il faudrait poursuivre les recherches et qu à cet égard la coopération interarabe serait extremement précieuse. 15

13 3. MESURES DESTINEES A DONNER SUITE A CASTARAB La plupart des délégués ont admis que pour donner suite aux travaux de CASTARAB, des mesures devraient être prises à l échelon national et à l échelon régional, les mesures d ordre régional supposant naturellement la participation de diverses organisations internationales et régionales, gouvernementales et non gouvernementales, Lors de l examen de ces mesures, les experts qui avaient participé à la réunion préparatoire de CASTARAB (KoweR, mars 19 75) avaient recommandé que soit examinée la possibilité de patronner une conférence permanente au niveau des experts gouvernementaux, qui réunirait périodiquement.., les dirigeants des organismes chargés de définir la politique scientifique et technologique des Etats arabes. Cette idée a recueilli l appui de plusieurs délégations. Une autre proposition a été faite, visant à la création d un comité permanent de haut niveau, composé des responsables de la politique scientifique et technologique de tous les Etats arabes ; certaines délégations ont cependant estimé qu il serait préférable de tirer parti des organismes arabes existants, tellel union des conseils arabes de la recherche scientifique. L idée a aussi été exprimée que cette Union avait précisément pour tâche de donner suite aux recommandations de CASTARAB. Un certain nombre de délégués ont fait observer que la Conférence permanente proposée dans le document de travail principal de la Conférence, tout en ayant un caractère régional, aurait tout à gagner en s insérant dans un cadre international mondial tel que l Unesco, qui compte tous les Etats arabes parmi ses membres. Divers orateurs ont fait observer : - que la Conférence permanente proposée - si la création en était approuvée - devrait se réunir périodiquement environ tous les deux ans et tenir au besoin des sessions extraordinaires dans l intervalle ; - que la Conférence permanente devrait avoir pour tâches principales de planifier et d évaluer : - la coopération et la coordination régionales dans le domaine de la science et de la technologie,, - la coopération et la coordination concernant l élaboration de la politique scientifique et technologique, - la coopération et l assistance sur le plan international ; - que 1 Unesco était consciente de la nécessité d inviter l ALECS0, la CEA0 et les autres organisations régionales ou internationales compétentes telles que l Union des conseils arabes de la recherche scientifique à la préparation des réunions en question. L idée a aussi été exprimée que le secrétariat de la Conférence permanente pourrait être assuré par l Unesc0, avec le concours de 1 ALECSO et de l Union. La Conférence permanente serait aussi un rouage nouveau, qui compléterait le mécanisme existant pour la science et la technologie dans les Etats arabes sans faire double emploi avec lui. La question de la propriété intellectuelle n a été qu effleurée au cours du débat, Il a été reconnu que le droit d auteur était un problème tout à fait distinct du système des brevets. Le prernic+r protège l expression d une idée, le second protège une création originale de caractère technique. Très peu de pays arabes représentés à la Conférence ont adhéré à l une ou l autre des deux principales conventions multilatérales relatives au droit d auteur, à savoir : (i) La Convention universelle sur le droit d auteur : (ii) la Convention de Berne pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques. Il a été dit que CASTARAB devrait accorder une attention particulière aux problèmes de la propriété intellectuelle, y compris à la traduction en arabe et à l arabisation en général. Quant au financement des travaux de recherche et de développement expérimental (R et D) et des services scientifiques et technologiques (SST) connexes, la plupart des délégués ont admis qu il incombait essentiellement aux gouvernement des Etats arabes. Il a été reconnu cependant que la science et la technologie n avaient pas encore trouvé leur place en tant que facteur clé du développement national des Etats arabes et que pour cela une augmentation substantielle des budgets nationaux consacrés aux activités scientifiques et technologiques s imposait dans la région arabe. Plusieurs délégués ont émis l avis que le financement des activités destinées à donner suite aux décisions de CASTARAB exigerait la création d un Fonds arabe pour la recherche scientifique et technologique, dont les ressources viendraient compléter celles des budgets nationaux de la science et de la technologie. Il s agirait d un mécanisme multinational qui permettrait de financer des projets communs, exécutés conjointement par un certain nombre de pays arabes à l échelon régional ou sous-régional. Parmi les considérations qui justifient la création de ce Fonds arabe, certains délégués ont fait vàloir qu aucun des fonds nationaux ou régionaux existant dans la région arabe n est habilité à promouvoir les activités scientifiques et technologiques et, en particulier, les travaux et D et les services scientifiques et Il semblerait judicieux, ont-ils dit, de créer un Fonds distinct, expressément consacré à la promotion de la coopération scientifique et technologique entre les Etats arabes, qui porterait normalement sur les points suivants : (i) études sur l identification, la sélection et l évaluation des projets ; 16

14 (ii) fourniture des spécialistes, ingénieurs et techniciens nécessaires ; (iii) formation de scientifiques et de techniciens ; (iv) acquisition de documentation scientifique et technologique ; (v) fourniture d équipement et de matériaux ; (vi) mesures pour faciliter l application des résultats de la R et D. Enfin la nécessité de donner suite comme il convient aux travaux et aux recommandations de la Conférence a été soulignée et, à cet égard, la création du Fonds proposé a bté jugée particulièrement appropriée. 17

15 III, DECLARATION DE RABAT ET RECOMMANDATIONS GENERALES 1. DECLARATION DE RABAT La Déclaration de Rabat, dont le texte figure ci-après, a été adoptée par acclamation au cours de la séance de clûture de la Conférence, le 25 aoqt La Conférence des ministres des Etats arabes chargés de l application de la science et de la technologie au développement (CASTARAB), réunie à Rabat du 16 au 25 aofit 1976 par l Organisation des Nations Unies pour l éducation, la science et la culture (Unesco), en collaboration avec l Organisation arabe pour l éducation, la culture et la science (ALECSO) et la Commission économique des Nations Unies pour l Asie occidentale (CEAO), Tenant compte des résolutions et recommandations de la Conférence des ministres arabes responsables de la recherche scientifique et des Présidents des Conseils scientifiques des Etats arabes, réunie à Bagdad en 1974, Pleinement consciente de la situation actuelle de la science et de la technologie dans le monde arabe et de ses besoins, immédiats et lointains, dans les domaines des sciences, à moyenne et à longue échéance, Convaincue du raie vital de la science et de la technologie dans le développement économique, social et culturel ainsi que dans l épanouissement et la libération de l homme, Consciente des disparités qui existent entre les pays en développement et les pays industrialisés dans le domaine de la science et de la technologie, et de l état de dépendance qui en résulte, Considérant que les Etats arabes, comme les autres pays en développement, n ont pas encore réalisé leur aspiration à l autonomie scientifique et technologique requise pour le développement, Consciente des causes qui ont entravé la marche du monde arabe dans la voie du développement, et des obstacles qui retardent la constitution de leur potentiel scientifique et technologique propre pour la satisfaction des besoins du développement économique et social, Convaincue que le développement de la science et de la technologie dans le Tiers Monde continuera à rencontrer des obstacles tant que les moyens d acquérir le savoir scientifique et technique ne seront pas équitablement et globalement redistribués et que les ressources naturelles ne seront pas utilisées rationnellement dans le cadre d un nouvel ordre économique international qui fournira la base de la définition des rapports entre pays industrialisés et pays en développement et représentera une étape nouvelle de la civilisation pour tous les Etats et tous les peuples, Convaincue de la nécessité de valoriser et de développer la langue arabe afin qu elle devienne un instrument du développement scientifique et culturel authentique, Réaffirmant le droit de tous les citoyens arabes d accéder à une culture scientifique et technologique adéquate et de bénéficier de ses bienfaits socio-économiques, Enregistrant avec une grande satisfaction l ardent désir des participants de développer et de renforcer l action collective interarabe dans les domaines de la science et de la technologie, à l échelon international et régional comme sur le plan bilatéral, 19

16 DECLARE 1. Que la nation arabe est déterminée à appliquer la science et la technologie au développement économique, social et culturel, pour l amélioration de la qualité de la vie et la réduction des inégalités entre les pays et entre les peuples ; 2. Que le développement scientifique et technologique est une nécessité primordiale pour la réduction des inégalités qui, sur le plan de puissance économique et politique, caractérisent actuellement les rapports entre Etats et sont de nature à mettre en danger la paix mondiale ; 3. Que la patrie arabe, à un tournant décisif de son histoire, possède les capacités, le potentiel humain et les moyens matériels de faire face au défi que constitue l implantation de la science et de la technologie, afin de sortir du sous-développement, d éliminer la misère et l ignorance et d assurer le bien-être à ses habitants ; 4. Que l exploitation de la science et de la technologie pour l amélioration de la condition humaine requiert des efforts énormes ainsi qu un ceriain nombre d actions concrètes consistant notamment à: (4 (b) (4 (4 te) (f) k) (h) (il réexaminer les problèmes relatifs à la science et à la technologie dans un contexte global et intersectoriel qui permette leur intégration dans les politiques et plans nationaux de développement à long terme de chaque pays arabe et de la société arabe conformément à sa civilisation passée ; créer des organismes nationaux chargés de la politique scientifique et technologique, et des institutions de recherche et développement, renforcer ceux qui existent déjà, accroftre les ressources mises à leur disposition et assurer une formation continue ; instaurer des liens plus étroits entre les politiques éducatives, scientifiques et technologiques afin de promouvoir l enseignement des sciences et des techniques et d assurer un d&eloppement scientifique et technologique endogène adapté aux situations et aux besoins économiques et sociaux ; réaliser un équilibre adéquat entre le développement endogène de la technologie locale et l importation du savoir-faire, selon une stratégie claire qui concilie l exécution des projets prioritaires avec la constitution du potentiel scientifique et technologique de demain, la stratégie technologique applicable à cet effet devant être échelonnée sur plusieurs étapes d une urgence plus ou moins grande pour respecter les objectifs de la civilisation des différents Etats, considérés individuellement et dans leur ensemble ; reconnaftre la grande rentabilité de l information scientifique, la nécessité d utiliser les moyens techniques modernes qui permettent d y avoir accès, ainsi que la nécessité de créer des centres nationaux de documentation et d information ou de renforcer ceux qui existent ; améliorer le statut administratif, juridique et social des scientifiques - chercheurs et techniciens - et favoriser l établissement d institutions et d organismes scientifiques susceptibles de créer un environnement propice au progrès scientifique engénéral et de mettre fin à l exode des compétences dont souffre le monde arabe en particulier ; élaborer des politiques intégrées en matière de ressources naturelles, portant sur l étude, la prospection et l exploitation rationnelle de ces ressources ainsi que sur la protection de l environnement, selon des objectifs nationaux globaux et à long terme ; mettre sur pied des schémas de coopération interarabe qui harmonisent et coordonnent les stratégies arabes nationales et générales afin d éviter les doubles emplois dans le cadre des organisations et des institutions existantes avant d envisager la création de structures nouvelles ; diffuser la culture scientifique et faire prendre conscience à un nombre croissant de citoyens de l importance et de la nécessité de la science, du point de vue économique, social et culturel, de façon à garantir l appui et le soutien nécessaires au développement endoghne de la science et de la technologie et l amélioration de la condition humaine ; 20

17 5. Engage les gouvernements des Etats arabes ainsi que les organisations régionales et internationales compétentes à s employer à appliquer les recommandations de cette Conférence, qui constituent dans leur ensemble un Plan d action scientifique arabe indiquant les perspectives et options qui s offrent au monde arabe dans une étape décisive de son histoire ; 6. Souligne l importance de la décision qui a été prise au sujet de la création d un Fonds arabe pour la recherche scientifique et technologique et qui exprime la volonté du monde arabe de mener une action efficace pour éliminer les obstacles qui entravent le développement scientifique et le progrès culturel ; 7. Souligne l importance de la décision de constituer un Comité permanent de CASTARAB chargé de suivre la mise en oeuvre des recommandations de la Conférence, de préparer CASTARAB II (1979) et d harmoniser la position des Etats arabes à la deuxième Conférence des Nations Unies sur la science et la technologie (1979). 2. RECOMMANDATIONS GENERALES La Conférence a adopté deux recommandations gknérales en séance plénière : RECOMMANDATION No 1 : Rapport final de CASTARAB La Conférence, Considérant l importance du document de travail principal SC-76/CASTARAB/3 qui contient une des. cription et une analyse détaillée de l état actuel de la science et de la technologie dans les pays arabes, Désireuse de faciliter l accès aux informations figurant dans ce document, Recommande que ce document, y compris les annexes mises à jour grâce aux renseignements fournis par les pays participants / 1, fasse partie du rapport final et soit publié en annexe à ce rapport 1. Le rapporteur général a demandé aux délégations de fournir ces renseignements au secrétariat de la Conférence avant la clature de celle-ci, RECOMMANDATION N 2 : Mesures destinées à donner suite à CASTARAB La Conférence, Considérant le nombre et l importance des recommandations adoptées, ainsi que le souci des Etats arabes d élaborer des programmes scientifiques et technologiques qui leur permettent d instaurer et de renforcer les bases de leur développement sur le plan national et régional, Considérant que les Etats arabes sont appelés à donner suite au plus grand nombre possible de ces recommandations en l espace de trois ans et que ce bref délai nécessite une organisation et une coordination adéquates, Pleinement consciente que l accomplissement des tâches requises de tous les pays arabes, individuellement ou conjointement, dépendra des moyens pratiques qui seront mis en Oeuvr(e à cette fin selon un calendrier approprié, Recommande à l Unesco, au Comité permanent de CASTARAB, à l Organisation arabe pour l éducation, la culture et la science et aux institutions qui coopkeront avec eux : 1. de réaliser un programme minimum fondé sur certaines des options retenues et visant à atteindre des objectifs considérés comme hautement prioritaires et notamment : 21

18 (a) de convoquer la prochaine Conférence dont l un des principaux points de l ordre du jour portera sur l évaluation et l analyse de la suite qui aura été donnce aux recommandations de CASTARAB ; (b) de veiller, avant la réunion de la prochaine Conférence, à l achèvement de l étude concernant le Fonds arabe pour la recherche scientifique et technologique, à la création effective de ce fonds, à l établissement des règles techniques et administratives qui régiront ses activités, et à la constitution de son capital initial ; 2. de prendre contact avecles gouvernements arabes pour les aider à appliquer les recommandations concernant les projets nationaux afin que tous les pays arabes disposent des moyens et infrastructures leur permettant d adopter des normes communes pour le renforcement de la coopération régionale ; 3. d inciter les Etats arabes à établir des dossiers techniques complets pour les grands projets de coopération régionale qui requièrent un financement important et au sujet desquels ces Etats ont souligné la nécessité d une action commune ; l Recommande en outre que le Comité permanent de CASTARAB se réunisse au début de 1977 pour veiller à l application aussi rapide que possible des recommandations. 22

19 IV. LES POLITIQUES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES DANS LES ETATS ARABES : SITUATION ACTUELLE ET PERSPECTIVES D AVENIR Le rapport et les projets de recommandationconcernant ce point de l ordre du jour ont été examinés en détail à la Commission 1 puis adoptée par la Conférence au cours de ses séances plénières des 23 et 24 ao0t Conformément au libellé du point 7 de l ordre du jour, le rapport relatif à ce point comporte les trois subdivisions suivantes : 1. Elaboration et mise en oeuvre des politiques scientifiques et technologiques nationales (a) Points saillants du débat Le débat a porté essentiellement sur les points suivants : (i) Politiques scientifiques et technologiques dans les Etats arabes : objectifs et fonctions ; (ii) Structures et mécanismes gouvernementaux pour la formulation des politiques scientifiques et technologiques ; (iii) Intégration de la planification scientifique et technologique dans la planification globale et le développement national ; (iv) Etablissement des budgets pour la science et la technologie en tant que complément dela planification et de la programmation et instrument d application et de contrale ; (v) Transfert et évaluation de la technologie en tant qu éléments de la politique scientifique et technologique nationale ; (vi) Nécessité d améliorer les moyens d étude et d analyse du transfert de la technologie dans les pays en développement ; (vii) Interactions de la politique scientifique et technologique avec les autres politiques gouvernementales, notamment les politiques éducative et culturelle. Après que la plupart des délégués eurent exprimé leur point de vue sur les sujets susmentionnés l accent a été mis sur la nécessité de prendre en considération les résolutions et recommandations de la première Conférence des ministres des Etats arabes chargés de la recherche scientifique et des présidents des Conseils scientifiques supérieurs, organisée par 1 ALECSO en février 1974 à Bagdad. La plupart des délégués ont fait observer que certaines des résolutions et recommandations de la Conférence de Bagdad ont été appliquées, alors que d autres ne l ont pas été. Aussi ont-ils jugé qu il était nécessaire d appliquer.les résolutions et recommandations adoptées par CASTARAB ou par d autres conférences scientifiques, et d en contr?jer l application dans les domaines considérés. Les délégués ont estimé par ailleurs que la Conférence CASTARAB, tenue à Flabat en aoqt 1976, constituait une mesure positive qui montrait l importance que les pays et gouvernements arabes attachent à des questions vitales comme l application de la science et de la technologie au développement ; elle montrait aussi que les Etats arabes étaient prcts à adopter les mesures pratiques nécessaires au développemaent national et régional. On a souligné que les échanges d informations entre les délégations concernant leeur expérience constituent une méthode utile qui permet de dégager les points de concordance e+ de divergence sur le plan national et régional, ei; de mettrel accent sur la définition des questions fondamentales qui ouvrent la voie à l élaboration de recommandations pratiques. La Conférence a estimé que les scientifiques qui s occupent de recherches et d application jouent encore un ri3le trop insuffisant dans la définition de la politique et l élaboration des plans et des programmes de développement national et régional pour que la science et la technologie puissent apporter toute leur contribution au développement. Le débat a fait également apparaftre la nécessité d assurer la coordination entre la recherche appliquée et la recherche fondamentale. 23

20 (b) Recommandations RECOMMANDATION N 3 : Politique scientifique et technologique des Etats arabes La Conférence, Consciente de l importance du role de la politique scientifique dans la planification économique et sociale globale, Convaincue qu une action scientifique efficace doit découler d une politique scientifique conforme aux objectifs nationaux, Désireuse de répondre à la nécessité de promouvoir et de développer toutes les disciplines scientifiques et technologiques et de leur accorder la place prioritaire qu elles méritent dans l enseignement et la recherche, Desireuse de rationaliser l exploitation des résultats de la recherche scientifique et de la technique moderne de manière à préserver et à développer les ressources naturelles et le potentiel humain et intellectuel, Désireuse d asseoir Ilintégration scientifique arabe sur des bases solides, tout en maintenant l identité scientifique de chaque Etat arabe, Convaincue que cette intégration est nécessaire pour faire face aux défis du monde moderne et aux problèmes du développement économique et social de la nation arabe, Convaincue que les transformations sociales qui se produisent dans le monde exigent des gouvernements arabes qu ils renforcent leurs institutions sociales, culturelles et scientifiques de façon à améliorer les conditions du développement général dans tous les domaines, Ayant foi en la capacité de production, de création et d invention de la nation arabe, conformément aux exigences du progrès et du développement qui doivent reposer sur des bases scientifiques et technologiques, Considérant que l action scientifique, pour etre efficace, requiert un potentiel scientifique et technologique, humain et financier minimum, Consciente de l importance de la culture scientifique, de sa promotion et de sa généralisation, que ce soit dans l enseignement ou dans la vie courante, Convaincue que la planification de la politique scientifique et technologique doit se faire aussi bien à court qu à long terme, A. Invite les gouvernements des Etats arabes à : 1. Renforcer ou créer, dans les meilleurs délais et selon leur capacité, des organismes nationaux chargés d élaborer et de coordonner la politique scientifique et technologique et ayant pour fonctions : (a) de participer à l élaboration de la politique scientifique et technologique nationale à la lumière des exigences et des priorités du développement d ensemble ; (b) de coordonner les activités de tous les centres et unités de recherche spécialisés ; (c) d entreprendre les études nécessaires pour permettre d inventorier les besoins scientifiques et technologiques selon les priorités du développement d ensemble ; 2. (a) Faire du plan scientifique et technologique national une partie intégrante du plan national de développement économique et social ; 24

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