LA RAGE EN AFRIQUE Conduite à tenir chez un sujet suspect de contamination

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA RAGE EN AFRIQUE Conduite à tenir chez un sujet suspect de contamination"

Transcription

1 MISE AU POINT LA RAGE EN AFRIQUE Conduite à tenir chez un sujet suspect de contamination NICOLAS P *., DAVOUST B **., MUZELLEC Y ***., LECAMUS JL *., MARTET G *. RESUME La rage est une maladie actuelle. Elle peut se poser en termes de problèmes de santé publique en Afrique. La conduite à tenir en face d un sujet suspect de contamination inclut l appréciation du risque qui conditionne l indication thérapeutique. Celle-ci posée, il n existe pas de contre-indication. Le traitement spécifique est associé à un traitement local. Mots-clés : Rage - vaccins - prophylaxie. SUMMARY Rabies is a current disease especially in Africa. Successful protection of humans exposed to rabies infection depends on risk. Postexposure treatment is associated with a local treatment. Key words : France - rabies - vaccine - prophylaxis. Maladie historique, maladie de la terreur, toujours mortelle une fois déclarée, la rage demeure à bien des égards une maladie actuelle (1). En Afrique intertropicale, la rage est citadine, véhiculée par les chiens errants qui représentent le réservoir de virus sauvage et le vecteur de la maladie à l homme en raison des liens étroits qu ils conservent avec l homme. Les autres animaux domestiques n interviennent que peu (2). La fréquence des contaminations fait que la rage peut être considérée comme un problème de santé publique. Les progrès réalisés pour améliorer le traitement ont profondément modifié notre point de vue (3) (4). Dans les pays industrialisés et en particulier en France, l utilisation de vaccins très efficaces et anodins, leur prescription par des centres de lutte antirabique agréés ont réduit le rôle du * Laboratoire de Biologie Clinique, Hôpital d Instruction des Armées A. LAVERAN MARSEILLE Armées - FRANCE. ** Groupe de Secteurs Vétérinaires Marseille Armées. médecin au traitement local de la plaie et au transfert de la victime vers le centre de rattachement. Dans les pays en développement et en particulier en Afrique, le médecin confronté à cette situation outre-mer doit : - assurer le traitement local, - évaluer le risque de contamination pour poser l indication du traitement spécifique antirabique, - appliquer et surveiller la séro-vaccinothérapie. Ces différentes étapes doivent être menées avec vigueur afin d user avec discernement des possibilités thérapeutiques dont il dispose. Il lui faut en effet éviter la solution de facilité qui consiste à vacciner sans discrimination, car des accidents post-vaccinaux quoique rares peuvent survenir avec certains types de vaccins. Il doit d un autre côté, garder à l esprit le fait que si le traitement spécifique s avère nécessaire, il ne connait alors aucune contre-indication. 1 - LE TRAITEMENT LOCAL DES PLAIES C est une étape capitale car très efficace à condition d être appliquée le plus rapidement possible et correctement. - Procéder à un lavage minutieux et prolongé des plaies avec de l eau savonneuse ou de l eau de javel diluée. Le lavage élimine la bave virulente et détruit le virus. - Après un rinçage très abondant à l eau pure, désinfecter avec un produit ayant une action rabicide : éther, alcool, dakin, dérivés iodés. L eau oxygénée et le mercurochrome en solution aqueuse sont à proscrire car inefficaces. - Rapprocher mécaniquement les bords de la plaie sans jamais réaliser de suture chirurgicale. Un parage peut être effectué sur une lésion très anfractueuse en utilisant des instruments peu traumatisants (ciseaux à bouts ronds, pinces sans griffes). - Associer un traitement antibiotique de première intention. - Assurer une protection antitétanique. *** Laboratoire de Biologie Clinique - Hôpital d Instruction des Armées Ste Anne - TOULON.

2 LA RAGE EN AFRIQUE LE TRAITEMENT SPÉCIFIQUE L incubation de la rage humaine, généralement longue (40 jours en moyenne) permet la mise en place d une immunité vaccinale qui fait échec à la maladie. La sérothérapie associée permet d écarter le danger de quelques incubations courtes (15 jours). Les rappels sont pratiqués pour pallier une éventuelle incubation supérieure aux délais normaux Les vaccins antirabiques Trois sortes de vaccin antirabique sont disponibles dans les pays en développement Le vaccin SEMPLE Vaccin obtenu à partir de tissu nerveux d animal adulte (mouton ou chèvre) inoculé par un virus rabique fixé et inactivé ensuite par action du formol, il comporte de nombreuses injections et expose à de possibles accidents neurologiques. J1 à J14 : 14 injections sous-cutanées à raison de une par jour, effectuée dans la région péri-ombilicale en dispersant les points d injection. Dose : 1 à 2 ml avant l âge de 5 ans 3 à 5 ml au dessus de 5 ans. Deux rappels obligatoires (J30 et J90) réalisés par voie intradermique au niveau de la face antérieure de l avantbras. Dose : 0,10 ml avant l âge de 5 ans, 0,25 ml en deux points d injection, au dessus de 5 ans. - Incidents et accidents Incidents : réactions locales douloureuses et prurigineuses, cédant mal aux antihistaminiques. Les corticoïdes ne doivent pas être employés. Accidents : très rares mais très graves, ils sont de nature allergique, liés à la présence de myéline dans le tissu nerveux utilisé. Ils consistent en névrites localisées, ou en manifestations d origine centrale (myélite, encéphalomyélite). Les névrites régressent sans séquelles, les myélites régressent lentement, parfois incomplètement. Les encéphalomyélites ont une évolution fatale. Leur apparition impose l arrêt du traitement vaccinal par ce type de vaccin et le relais par un vaccin dépourvu de contaminants myéliniques (vaccins préparés sur culture cellulaire) Vaccins préparés sur cerveaux de souriceaux nouveaux-nés (I.P). La souche vaccinale est inactivée par la B-propriolactone. Ce vaccin a un pouvoir immunogène accru permettant des traitements vaccinaux raccourcis. J1 à J7 : 7 injections sous-cutanées à raison d une par jour, e ffectuée dans la région péri-ombilicale en dispersant les points d injection. Dose : 1 ml avant l âge de 5 ans, 2 ml au dessus de 5 ans. Quatre rappels (J10, J14, J30 et J90) réalisés par voie intradermique au niveau de la face antérieure de l avant-bras. Dose : 0,10 ml avant l âge de 5 ans, 0,25 ml en deux points, au dessus de 5 ans. - incidents et accidents Ce vaccin expose aux mêmes réactions locales que le vaccin de type SEMPLE. Les accidents graves, neurologiques, sont par contre exceptionnels. La conduite à tenir est identique Vaccins préparés sur cultures cellulaires. Ces vaccins sont totalement dépourvus de substance nerveuse. Ils sont efficaces et anodins mais onéreux. Il en existe plusieurs qui ne diffèrent que par le milieu où est réalisée la culture de virus : cellules diploïdes humaines (HDCV), cellules hétéroploïdes humaines (PVRV), fibroblastes d embryon de poulet (PCECV) ou de canard (PDEV). La possibilité de vaccinations multisite permet d employer un schéma vaccinal simplifié qui réduit le coût vaccinal et permet une meilleure observance (5). Présentation en seringue unidose. Quatre injections par voie sous-cutanée : - deux injections à J1, une dans chaque deltoïde - puis une injection à J7 et à J21. Remarque : la durée de l immunité après vaccination est de un an après la dernière injection ou le dernier rappel.

3 756 NICOLAS P, DAVOUST B, MUZELLEC Y, LECAMUS JL, MARTET G Si une deuxième exposition survient moins d un an après le dernier rappel : faire une injection de rappel (vaccin sur culture cellulaire), deux ou quatre pour les vaccins autres en respectant les schémas exposés ci-dessus. Si une deuxième exposition survient plus d un an après le dernier rappel : revacciner complètement Les sérums antirabiques Les sérums d origine équine Fractions d immunoglobulines purifiées, ils titrent 80 UI/ml et sont administrés par voie intramusculaire à la dose de 40 UI/kg de poids à J1. La dose est de 10 ml. Ce sérum expose aux accidents allergiques. Il est donc nécessaire d utiliser la méthode de BESREDKA lors de l injection (0,1 ml par voie intradermique puis 0,25 ml 15 mn plus tard par voie sous-cutanée, le reste de la dose enfin par voie intramusculaire à la 30ème mn). La maladie sérique est aussi fréquente Les immunuglobulines humaines spécifiques Elles sont préparées à partir de plasma de sujets hyperimmuns. Elles se présentent en ampoules de 1000 UI et sont administrées par voie intramusculaire à la dose de 20 UI/kg de poids, à J1. La dose minimale est de 500 UI. Ces gamma-globulines sont onéreuses et difficiles à obtenir. Remarque : Lors de l utilisation d un schéma séro-vaccinal, à J1 seront réalisées, dans le même temps mais en deux points différents, l immunisation active et l immunisation passive. 3 - APPRÉCIATION DU RISQUE DE CONTAMINATION Cette appréciation tient compte de l animal mordeur, et de la nature de la contamination (6) L animal mordeur Il est l élément essentiel dans l appréciation du risque rabique. Il faut absolument le rechercher et le placer sous surveillance vétérinaire. Il ne faut jamais abattre un animal qui vient de mordre, mais si l animal est difficile à capturer, il peut être abattu en évitant de tirer dans la tête. Si l animal mordeur a disparu, éventualité fréquente outre-mer (animal sauvage, chien errant), le risque est considéré comme maximum La surveillance vétérinaire Les règles de la surveillance vétérinaire s appliquent à tous les animaux mordeurs même correctement vaccinés contre la rage, la protection de l animal n étant pas absolue. Elle doit débuter le plus tôt possible après la morsure et durer quinze jours. En effet, le virus rabique n est jamais présent dans la salive de l animal plus de quatorze jours avant l installation des signes cliniques. Le plus souvent, il y apparait dans les derniers jours, voire les dernières heures avant la mort. La surveillance vétérinaire est exécutée soit auprès du propriétaire de l animal qui en a toute responsabilité, soit dans une fourrière officielle. L observation de l animal pendant 15 jours s accompagne de trois visites sanitaires les 1er, 7ème et 15ème jours. En l absence de vétérinaire, cas fréquent outre-mer, le médecin doit effectuer lui-même la surveillance de l animal et, par conséquent, connaître les principaux signes cliniques de la rage canine. - Quelques signes prémonitoires peuvent être notés, en particulier un changement de comportement habituel : l animal est prostré ou agité avec des hallucinations et des crises agressives soudaines. Le tableau de rage déclarée est celui d une rage furieuse ou paralytique. - Dans la forme furieuse, l animal est excité, agressif. Il cherche à mordre tout ce qu il trouve sur son passage. Bientôt, apparaissent des troubles laryngés responsables du timbre bitonal des aboiements, des spasmes pharyngés puis des troubles respiratoires. La mort, parfois subite, survient en 3 à 6 jours. - Dans la forme paralytique, l animal est anxieux, la gueule entrouverte, le regard hébété, son aboiement rauque ou éteint. La paralysie débutant souvent par les masséters, progresse rapidement. Aux coins des babines s écoulent des filets de salive virulente. La démarche est ébrieuse, puis la station debout devient impossible. L animal meurt après 5 à 8 jours d évolution par paralysie respiratoire L examen de l encéphale Cet examen est pratiqué chez un animal qui présente une rage au cours de l examen vétérinaire, chez un animal mor-

4 LA RAGE EN AFRIQUE 757 deur malencontreusement abattu avant tout examen vétérinaire. Si l animal vient de mourir et le laboratoire peut recevoir l encéphale en moins de vingt quatre heures : - Décapiter l animal au milieu de la colonne cervicale, - Envelopper la tête entière dans une feuille de plastique étanche, - Placer le tout dans une boîte isotherme en glace fondante, - Adresser le colis en urgence au service de la rage de l Institut Pasteur le plus proche accompagné d une lettre donnant tous les renseignements connus sur l animal : espèce, âge, origine, mode de vie habituel, vaccination antirabique, contacts suspects éventuels, nature, siège et importance des morsures occasionnées. Si l animal est mort depuis plusieurs jours, l expédition au laboratoire demande des délais, ou bien les conditions climatiques ne permettent pas une bonne conservation. - Ouvrir la boîte crânienne, prélever en bloc : cerveau, cervelet et bulbe sans les léser, - Séparer par une incision médiane les deux hémisphères puis le cervelet et le bulbe par des traits de section simples, - Introduire un hémisphère entier et le bulbe dans un récipient résistant, à large ouverture et à fermeture bien étanche contenant un mélange à parts égales de glycérine stérile et de soluté physiologique, - Introduire le second hémisphère et le cervelet dans un récipient identique contenant du formol du commerce en solution à 10 % dans du soluté physiologique. R e m a rques : Ces manipulations sont dangereuses et doivent être pratiquées avec précautions : port de blouse, gants épais, masque, lunettes. Le laboratoire assure le diagnostic par un test d immunofluorescence directe sur culture cellulaire, méthode qui permet d obtenir une réponse en trois jours. Ce laps de temps s ajoute aux délais de transport. Il ne faut donc pas attendre ce résultat pour entreprendre le traitement antirabique si il est indiqué Nature de la contamination Le degré de gravité des blessures potentiellement contaminantes doit être apprécié. - Gravité 1 : exposition légère, contact indirect, léchage simple sans morsure ni griffure, morsure légère sur les membres et le tronc. - Gravité 2 : exposition grave, morsure ou griffure profonde sans interposition de vêtement, morsure des extrémités, de la face, des organes génitaux externes, léchage des muqueuses. 4 - INDICATIONS DU TRAITEMENT ANTIRABIQUE Ces indications sont fonction de l appréciation du risque d infection (tableau 1). Lorsqu elles sont posées, les contreindications habituelles ou occasionnelles à toutes vaccinations ne doivent pas être retenues en raison du caractère toujours fatal de la rage déclarée chez l homme (7). Tableau 1 : Appréciation du risque et recommandations Nature de l exposition Etat de l animal mordeur Traitement J 0 J 5 J 10 * Risque 0 Sain - Enragé Pas de traitement Risque 1 Sain Sain Pas de traitement Enragé Vaccin ** Léchage de la peau Suspect Sain Vaccin - arrêt à J5 Enragé Vaccin à J0 Morsure mineure Mort - Disparu Vaccin à J0 Risque 2 Sain - Suspect Sérum + vaccin Léchage des muqueuses Enragé Arrêt à J5 si l animal est sain et qu'il Morsure grave Mort - Disparu s agit d un animal domestique * Période d observation s appliquant aux chiens et aux chats ** Commencer le traitement aux premiers signes de rage et confirmer le diagnostic.

5 758 NICOLAS P, DAVOUST B, MUZELLEC Y, LECAMUS JL, MARTET G CONCLUSION La rage est un problème de santé publique dans de nombreux pays en développement. Il est ainsi fréquent d être confronté à cette endémie dans des régions où le risque est maximum et les ressources thérapeutiques souvent limitées. Il est donc important de disposer de renseignements : - La rage est-elle présente et si oui, quelles sont les espèces qui constituent localement le réservoir enzootique au contact duquel l homme peut s infecter? - Où peut-on se procurer un vaccin préparé à partir de cultures de virus sur cellules et éventuellement des gamma-globulines humaines spécifiques antirabiques? - Quel est le centre antirabique le plus proche et comment le contacter? - Existe t-il sur place un moyen de maintenir la chaîne du froid indispensable pour la conservation des vaccins et sérums? BIBLIOGRAPHIE 1 - BLANCOU J., AUBERT MFA., ARTOIS M. La rage animale en Europe : son évolution de 1978 à Méd. Mal. Inf, 1988, spécial novembre, TOMA B. La rage dans les pays tropicaux, La semaine vétérinaire, 1983, CHAVANET P., SUREAU P., WALDNER-COMBERNOUX A., NORDMANN P., BEURIAT P., ROLLON PE., PORTIER H. Schéma simplifié pour la vaccination rabique après exposition. Presse Méd, 1989, 18, SUREAU P. La rage, épidémiologie, principes du traitement préventif. Rev. Prat, 1990, 40,(2), MEYER JP., ESTAVOYER J., LEROY J., SOHM C., ROLLIN PE., SUREAU P. Vaccination antirabique curative par le protocole simplifié étude sérologique à propos de 150 cas. Médecine et Maladies infectieuses, 1989, 11, Les agrégés du Pharo Conduite à tenir devant un sujet mordu par un chien suspect de rage. In Thérapeutique en Médecine Tropicale, p 223. DGDL éditeur. 7 - ATANASIU P., SUREAU P. Rage. Encycl. Med. Chir. Maladies Infectieuses, 8065 C10, , 18 p.

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille (A.A.P.M.M.)

Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille (A.A.P.M.M.) Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille (A.A.P.M.M.) Hôpital Sainte Marguerite 270, bd Ste Marguerite - 13274 MARSEILLE CEDEX 09 Tél. 04 91 74 51 70 et 71 - Fax 04 91 74 51 73 - Courriel

Plus en détail

Je voyage avec mon chien ou mon chat. Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF www.animalenvoyage.ch

Je voyage avec mon chien ou mon chat. Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF www.animalenvoyage.ch Je voyage avec mon chien ou mon chat Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF www.animalenvoyage.ch 2 Je m informe à temps 5 Je protège mon animal contre la rage 8 Je (ne) ramène (pas) un animal

Plus en détail

Bonnes vacances! Je voyage avec mon chien ou mon chat

Bonnes vacances! Je voyage avec mon chien ou mon chat Mémento pour réussir son voyage: Je m informe à temps auprès du pays de destination ou auprès de mon vétérinaire: s agit-il d un pays où la rage urbaine existe? Identification? Je prépare mon retour en

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Ablation de sutures. Module soins infirmiers Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Vipère ou couleuvre?

Vipère ou couleuvre? Vipère ou couleuvre? Une promenade à la campagne peut être l occasion d un «tête à tête» avec un serpent Oui, mais est-ce une couleuvre? ou une vipère? Quelques indices pour vous permettre de différencier

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets

LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ. Agents réalisant la collecte des déchets LIVRET DE CONSIGNES DE SÉCURITÉ Agents réalisant la collecte des déchets Sommaire 1- Enjeux et objectifs de ce livret... 3 2- Au départ (Avant la collecte)... 4 2.1 Les équipements de protection individuelle

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde

Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Le Conseil Général ménage votre santé! Cahier des bonnes pratiques pour un nettoyage écologique des locaux du Conseil Général de la Gironde Sommaire 1. Pourquoi créer ce cahier pratique du nettoyage écologique?

Plus en détail

7e ÉDITION. Secourisme en milieu de travail. en milieu de travail. www.csst.qc.ca/secourisme

7e ÉDITION. Secourisme en milieu de travail. en milieu de travail. www.csst.qc.ca/secourisme en milieu de travail 7e ÉDITION Secourisme en milieu de travail www.csst.qc.ca/secourisme Ce document est réalisé par la Direction générale de la prévention-inspection et du partenariat, en collaboration

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire

IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire IBCP- Service Culture Cell- Règlement Intérieur des laboratoires de culture cellulaire Table des matières I -Liste des laboratoires de culture cellulaire de l IBCP :... 2 II -Conditions requises pour l

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, la gamme Frontline Contre les puces et les tiques Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, aux bains et aux shampooings (2) Protéger son animal grâce à la gamme FRONTLINE La gamme FRONTLINE

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES

Plus en détail

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009

Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Histoire et Sociologie de la Santé Publique Vétérinaire INRA - Ritme. Décembre 2009 Entre médecine humaine et médecine vétérinaire: l usage et l abandon de la vaccination dans la prophylaxie de la tuberculose

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

Q & R: De nouvelles règles concernant les déplacements des animaux de compagnie et leur passeport

Q & R: De nouvelles règles concernant les déplacements des animaux de compagnie et leur passeport Questions et réponses De nouvelles règles pour voyager avec votre animal à l intérieur ou en dehors de l Union et de nouveaux passeports pour les animaux de compagnie Introduction Depuis le 29 décembre

Plus en détail

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Le protecteur buccal : tout à fait génial!

Le protecteur buccal : tout à fait génial! Le scellement des puits et fissures : bien sûr! Les crevasses des surfaces masticatrices emprisonnent facilement les débris d aliments et les bactéries, favorisant ainsi la carie. Dès que les premières

Plus en détail

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique et l Institut Pasteur Un partenariat qui a bien plus de 100 ans Beaucoup des grands noms de la recherche française sur les maladies tropicales

Plus en détail

Situation Agent Schéma posologique*

Situation Agent Schéma posologique* Le besoin d une antibioprophylaxie pour la prévention d une endocardite infectieuse et d une infection hématogène à la suite d une arthroplastie doit être envisagé sur une base individuelle et en collaboration

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Objectif 3 : Confinement et certification

Objectif 3 : Confinement et certification Objectif 3 : Confinement et certification CONFINEMENT ET CERTIFICATION Principaux objectifs Indicateurs de réalisation Principales activités Certifier l éradication et le confinement de tous les poliovirus

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

les prévisions securité 2015

les prévisions securité 2015 les prévisions securité 2015 Panda Security Les prévisions sécurité 2015 du PandaLabs Selon les estimations du Pandalabs, les chiffres concernant la création de malware vont encore une fois battre des

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution

Objet : Critères microbiologiques applicables aux auto-contrôles sur les carcasses d'animaux de boucherie. Destinataires d'exécution Ordre de méthode Direction générale de l'alimentation Sous-direction de la sécurité sanitaire des aliments Bureau des établissements d'abattage et de découpe 251 rue de Vaugirard 75 732 PARIS CEDEX 15

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992

Manutentions manuelles Statistique nationale / Ile de France 1992 Unité d Ergonomie Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière 91, bd de l Hôpital 75 634 Paris cedex 13 www.ergonomie.chups.jussieu.fr DIPLÔME D ERGONOMIE ET DE PHYSIOLOGIE DU TRAVAIL option1 Ergonomie du travail

Plus en détail

FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES :

FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES : FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES : FIPROTEC 50 MG SOLUTION SPOT-ON POUR CHAT Composition :Une pipette de 0,50 ml contient 50 mg de Fipronil. Indications d utilisation : Chez les chats : - Traitement

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE

MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE NUMÉRO 138 : MAI 2003 LINE FONTAINE, PHARMACIENNE INSPECTEURE-CONSEILLÈRE PROFESSIONNELLE MANIPULATION DES PRODUITS POTENTIELLEMENT DANGEREUX EN PHARMACIE COMMUNAUTAIRE La diversité et la quantité de médicaments

Plus en détail

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application :

MODE OPERATOIRE NORMALISE : Date d application : 1 / 14 Prénom / Nom Date, signature Rédacteur : Tony Jamault Vérificateur : Anthony Loussouarn Approbation : Isabelle Calard Table des matières 1 OBJECTIF DU MODE OPERATOIRE ET DOMAINE D APPLICATION...

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs

DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs DEPLACEMENTS PROFESSIONNELS et EXPATRIATION Aspects pratiques et législatifs Sabine GENTY Médecin Groupe Technip (secteur International) Ex Prat Att à la Consultation des Voyages Hôpital Avicenne BOBIGNY

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation

Animal de compagnie. Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Animal de compagnie Les animaux de compagnie sont des animaux dont l'homme a la garde, notamment dans son foyer, pour son agrément et qui ne

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie?

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie? Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie? C'est en fait, une petite quantité du germe (virus ou bactérie) responsables de la maladie que

Plus en détail

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick)

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Le danger : propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, de causer

Plus en détail

Guide pratique. Vivre à MOntréal avec son

Guide pratique. Vivre à MOntréal avec son Guide pratique Vivre à MOntréal avec son animal Sommaire L abc du propriétaire... 5 La réglementation... 7 L application du règlement... 8 L adoption d un animal... 9 Le permis animalier municipal...

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

JORF n 0060 du 12 mars 2009. Texte n 18

JORF n 0060 du 12 mars 2009. Texte n 18 Le 16 mars 2009 JORF n 0060 du 12 mars 2009 Texte n 18 ARRETE Arrêté du 10 février 2009 fixant les conditions exigées pour les véhicules et les installations matérielles affectés aux transports sanitaires

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail