VIVRE DANS UN LOGEMENT BASSE CONSOMMATION D ENERGIE

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1 VIVRE DANS UN LOGEMENT BASSE CONSOMMATION D ENERGIE Une approche socio-éco-technique ANNEXE 5 RETOUR D EXPERIENCE DE LA RESIDENCE DU PARC DE MUEHLMATTEN, (Bollwiller, Haut Rhin) PROMOTEUR : FL RESIDENCES Le Parc de Muehlmatten à Bollwiller (68), certifié Habitat & Environnement BBC Effinergie, pour SCI MUEHLMATTEN, architecte FL RESIDENCES, photographe Serge Wermelinger Jean Carassus, économiste, Ecole des Ponts ParisTech Damien Janvier, ingénieur Tribu Energie Chantal Laumonier, sociologue Bernard Sesolis, ingénieur conseil, pour Tribu Energie Août

2 Sommaire 1/ SYNTHESE page 3 2/ L OPERATION, CONSOMMATIONS CONVENTIONNELLES, COUTS, FINANCEMENT page 8 3/ VECU ET COMPORTEMENT DES HABITANTS, CONFORT MESURÉ page 14 4/ CONSOMMATIONS REELLES, COUT DES CONSOMMATIONS ET DE LA MAINTENANCE page 29 5/ ANALYSE DES ECARTS ENTRE CONSOMMATIONS CONVENTIONNELLES ET CONSOMMATIONS REELLES page 36 6/ ANNEXES a/ Plans des logements et emplacements des sondes page 39 b/ La méthode d évaluation des consommations réelles page 43 c/ Les données relevées page 45 d/ La qualité d air intérieur page 46 e/ La brochure d information des occupants page 47 2

3 1/ SYNTHESE La méthodologie choisie pour l étude commanditée par CERQUAL, sur le retour d expérience de 6 opérations de logements labellisées BBC Effinergie, est une approche socio-écotechnique, visant à articuler les dimensions sociologique (plusieurs entretiens avec 3 ménages de la résidence), technique (mesure des consommations et du confort, analyse technique) et économique (coût des consommations, coûts d investissement et de maintenance). La présente annexe analyse le retour d expérience de la résidence du Parc de Muehlmatten à Bollwiller (Haut-Rhin), une opération de 15 appartements BBC, livrée en février 2010, réalisée en accession à la propriété par le promoteur privé FL Résidences. Lauréate de l appel à projets BBC du Conseil Régional Alsace et de l ADEME, l opération du Parc de Muehlmatten est certifiée BBC Effinergie et Habitat & Environnement. Le label BBC Effinergie exigeait une consommation conventionnelle maximum de 65 kwhep/m²shon.an pour 5 usages (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, auxiliaires, refroidissement). Mais FL Résidences est une petite entreprise de promotion dont la «marque de fabrique» est le bâtiment à basse et très basse consommation. Elle a la volonté d aller au-delà du label BBC. Pour sa première opération BBC, le promoteur avait décidé de réaliser une opération avec une performance de l ordre de 50 kwhep/m²shon.an pour les 5 usages réglementaires, un label «BBC Effinergie +» avant la lettre en quelque sorte. C est une opération en structure béton avec isolation extérieure en polystyrène, baies double vitrage, ventilation double flux, chauffage collectif gaz mixte (chauffage et eau chaude sanitaire) à condensation, le préchauffage de l eau étant assuré par du solaire thermique. L étude vise à répondre à trois questions : - Quelles sont les consommations réelles des logements comparées aux consommations conventionnelles définies dans le cadre du label BBC Effinergie? Comment expliquer les écarts : o température extérieure réelle, o comportement des occupants notamment en matière de température intérieure, modalités de ventilation et mode d utilisation des équipements, o caractéristiques techniques du bâtiment mis en œuvre et des équipements installés, o modalités de calcul. - Quels sont le vécu et le comportement des occupants? Quelles convergences ou divergences existe-t-il entre le vécu et le confort mesuré (température, hygrométrie, teneur en CO2)? - Quels sont les coûts d utilisation de l énergie pour les occupants (abonnements, consommations) et les coûts d investissement et de maintenance des choix techniques faits, en prenant en compte leur efficacité, leur robustesse et leur facilité d utilisation? 3

4 Quelles sont les consommations réelles des logements comparées aux consommations conventionnelles définies par le label BBC Effinergie? L analyse porte plus particulièrement sur 3 logements dont les principales caractéristiques et consommations sont les suivantes : 1/ Caractéristiques des logements et composition des ménages Ménage A B C Type de logement T4 T2 T5 Orientation Nombre de personnes S-E N-O S-O 2,3* 1 2 *La fille du couple est présente le week-end 2/ Chauffage et eau chaude sanitaire Consommation conventionnelle de chauffage selon le label BBC* Consommation conventionnelle de chauffage avec température extérieure réelle* Température intérieure réelle moyenne du séjour en hiver Consommation conventionnelle de chauffage avec températures extérieure et intérieure réelles* Consommation réelle estimée de chauffage* Consommation conventionnelle pour l eau chaude sanitaire* Consommation réelle estimée pour l eau chaude sanitaire* Consommation réelle estimée pour l eau froide en litres par personne et par jour Consommation conventionnelle chauffage et ECS* Consommation réelle estimée chauffage et ECS* 7,7 7,2 7,7 6,3 5,9 6,3 19,5 C 20 C 20 C 7,1 6,8 7,2 17,6 7,8 23,4 17, ,5 5,7 14,7 3, ,8 29,2 23,3 23,3 22,5 27 3/ Consommation 5 usages et électricité spécifique Consommation conventionnelle 5 usages* 48,4 51,2 46,9 Consommation réelle estimée 5 usages* 46,9 45,9 50,6 Electricité spécifique estimée* 65 34,5 36,6 Total énergie réelle consommée hors parties communes* 111,8 80,4 87,1 Total énergie réelle consommée par personne hors parties communes** *en kwhep/m²shon.an, ** en kwhep par an En vert : consommation inférieure à la convention, en rouge : consommation supérieure à la convention. 4

5 Pour les 5 usages réglementaires, deux ménages sont en dessous des conventions, un ménage dépasse un peu la convention. Pour le chauffage, la convention est très basse, moins de 8 kwhep/m²shon.an, un ménage en proche, les deux autres sont sensiblement au-dessus. Les causes peuvent être liées au mode de ventilation adopté par les ménages (fenêtres ouvertes en période froide) ou éventuellement à des causes d origine technique. Pour l eau chaude, les trois ménages ont des consommations réelles estimées en dessous de la convention, très en dessous pour les ménages des logements A et C. Cela peut être le résultat à la fois de la performance des équipements de puisage (chasse d eau à double débit, mitigeurs ) et de comportements visant à économiser l eau. La consommation d eau froide par litre et par personne est sensiblement inférieure à la moyenne nationale, qui est de l ordre de 150 litres, en particulier dans le logement C. La consommation d électricité spécifique est relativement élevée dans le logement A, faible dans les logements B et C. Les niveaux d équipements électro-ménager et médias ne sont pas très différents mais l intensité d utilisation ne doit pas être la même. L énergie tous usages consommée est relativement faible, entre 80 et 112 kwhep/m².an. Rappelons que le label Passivhaus exige de ne pas dépasser 120 kwhep/m².an que nous transposons à 97 kwhep/m².an (pour tenir compte des différences de coefficient de transformation énergie finale énergie primaire et de nature des surfaces). Deux familles sont en-dessous du label Passivhaus. Les consommations tous usages par personne varient de 4400 à 5100 kwhep par an. Quels sont le vécu et le comportement des occupants? Quelles convergences ou divergences existe-t-il entre le vécu et le confort mesuré (température, hygrométrie, teneur en CO2)? Les ménages interviewés sont satisfaits de leur logement. Ils l ont choisi BBC en toute connaissance de cause et ont conscience que leur comportement influence le niveau des consommations d énergie et d eau. Ils ont l impression de constituer un groupe de copropriétaires plutôt heureux d avoir choisi cette résidence performante en matière d énergie et d environnement. Ils notent deux défauts : la présence proche de la voie ferrée et le bruit de la ventilation double flux. Certains notent aussi le temps d arrivée de l eau chaude au robinet, selon eux un peu trop longue. Certains occupants sont favorables à une information plus développée sur leur logement et ses équipements. Les 3 ménages ont des comportements différenciés : recherche d un équilibre entre performance et confort (logement A), recherche du confort (logement B), recherche de la performance BBC dans certains cas au détriment du confort (logement C). Le paradoxe est 5

6 que le ménage qui recherche la performance est celui qui dépasse la convention, essentiellement à cause du chauffage. Son logement est sous les combles et bénéficie moins de l inertie de l immeuble que les deux autres appartements. Le confort d hiver est bon. L ouverture de fenêtres peut créer des baisses de température ponctuelles. Le confort d été est correct, la température des pièces principales ne dépassent pas 27 C. L humidité peut dans certains cas se situer entre 60 et 75 %, pour des températures entre 23 et 26 C. Les mesures ponctuelles de teneur en CO 2 en parties par million (ppm) se situent généralement entre 400 et 600, l Observatoire de la Qualité de l Air Intérieur jugeant comme correcte des teneurs inférieures à Cette teneur étant également un indicateur de densité d occupation, notons qu une ou deux personnes seulement habitent les logements visités. Quels sont les coûts d utilisation de l énergie pour les occupants (abonnements, consommations) et les coûts d investissement et de maintenance des choix techniques faits? Les coûts du chauffage et de l eau chaude sont inclus dans les charges des copropriétaires. Pour l électricité, les factures des occupants sont peu utilisables pour connaître le coût des consommations (consommations estimées et non réelles, difficulté pour prendre une année pleine ). Le coût a donc été calculé à partir des mesures de consommation réelles et des données (coût de l abonnement, coût du kwh) indiquées sur le site internet du fournisseur d énergie. Les coûts annuels des consommations énergétiques sont les suivants : Ménages A B C Coût consommation électricité individuelle Abonnement Total électricité individuelle Chauffage gaz Eau chaude Electricité parties communes* Total énergie tous usages *chaufferie, escalier, ascenseur

7 Le coût annuel énergie tous usages (y compris les parties communes) varie de 582 à 925, soit de 49 à 77 par mois. Le promoteur estime à 8 % du coût de construction le surinvestissement du «BBC Effinergie +», dû à l isolation par l extérieur, la ventilation double flux, les chauffe-eau solaires, la chaufferie et l étanchéité à l air. Cependant les logements ont été vendus au prix du marché (2 450 le m² habitable avec garage), grâce à une subvention de l ADEME, un prix de terrain plus faible (dû à la proximité de la voie ferrée) et un effort sur la marge. Le coût de maintenance de la chaufferie collective, de la ventilation double flux et des chauffe-eau solaires s élève à 349 par an et par logement, soit 29 par mois. 7

8 2/ L OPERATION, CONSOMMATIONS CONVENTIONNELLES, COUTS, FINANCEMENT a/ Contexte et déroulement de l opération Maître d'ouvrage FL Résidences Type d'opération Copropriété Adresse 46 rue Feldkirch Bollwiller Livraison Février 2010 Type de bâtiment Immeuble collectif d'habitation Nombre de bâtiments 1 Nombre de logements 15 appartements Typologie 6 T4; 6 T3; 3 T2 Serge Wermelinger est gérant de FL Résidences, très petite entreprise de promotion, très motivé par la basse consommation d énergie. Le BBC est «la marque de fabrique» de l entreprise. Le gérant est un participant actif à l Agenda 21 et au Plan Climat Energie Territorial de l agglomération de Mulhouse. Il est membre du Réseau Idée Alsace. Il a la volonté d atteindre des performances nettement supérieures à celles du label Effinergie BBC, qui exige un niveau de consommation maximum de 65 kwh ep/m²/an pour les cinq usages réglementaires. Le Parc de Muehlmatten est lauréat de l appel à projets BBC Conseil Régional ADEME, c'est la première opération BBC du maître d ouvrage. L opération est également certifiée Habitat et Environnement. Le promoteur a constitué avec trois partenaires (un maître d œuvre d exécution, un BET thermique et un BET structure) une équipe soudée qui définit le projet dans le détail. La marge de manœuvre laissée à l architecte a été faible. Le promoteur s est fortement impliqué dans la conception et le suivi de l opération, notamment dans le choix de la qualité des équipements, le test étanchéité à l air, la vérification de la pose des rupteurs de ponts thermiques, la vérification de la pose de la bâche pour étanchéité. Le chantier a été soumis à un cahier des charges chantier vert. Un guide pratique a été communiqué aux occupants. Il est reproduit en annexe. Il décrit les «plus» des logements par rapport aux logements non BBC, donne des conseils sur l utilisation du logement en hiver, en été, sur la consommation d électricité et d eau ainsi que sur le tri des déchets. Le guide va au-delà du logement : «opter pour des achats responsables», «déplacez-vous en douceur». Enfin, il invite l occupant à surveiller mensuellement ses consommations 8

9 d électricité, de chauffage, d eau froide, d eau chaude et à les comparer à des objectifs formulés en kwh/m²shab.an ou en m 3 par personne. Le gérant habite la résidence et suit personnellement les consommations des quinze ménages. Pour le gérant, le principal enjeu d une opération BBC est le comportement des occupants. Il a noté certains comportements qu il convient de faire évoluer : - Des fenêtres ouvertes pendant plusieurs heures en hiver, - Des brises soleil mal orientés en hiver, ne permettant pas au soleil d entrer dans l appartement, - Une gestion non adaptée du chauffage par le sol, qui est monté fortement en puissance pour être coupé ensuite, au lieu d être laissé stable, - Un nettoyage insuffisant des bouches de ventilation, - Une motivation des occupants inégale : le compost est utilisé par 5 ménages sur Un comportement n allant pas jusqu à la basse consommation : l une des copropriétaires a noté une très forte baisse des charges par rapport à son logement précédent avec une diminution de 800 par an à 150 par an, sa réaction est que cette baisse est suffisante, même si un autre comportement permettrait de descendre à 80. b/ Caractéristiques techniques, consommations conventionnelles Le programme «Le Parc de Muehlmatten» est constitué d un bâtiment indépendant avec une orientation principale Nord-Ouest Sud-Est. Le bâtiment est à proximité de la voie de chemin de fer Zoufftgen - Bâle. Figure 1: Plan de masse 9

10 Du point vu énergétique, les consommations conventionnelles du bâtiment (Cep) doivent être inférieures à 65 kwhep/m².an. Paramètres Montant SHON (m²) SHAB (m²) 1095 UBAT (W/m²Shon.K) Cep (kwhep/m²shon.an) 51.3 Chauffage 9.19 ECS Consommation Eclairage 6.88 (kwhep/m²shon.an) Auxiliaires refroidissement Sans objet Production calculée de l installation solaire thermique (kwhep/m²shon.an) 5,32 Taux de couverture solaire annuel moyen sur ECS (%) 29 Tic Logements non traversants ( C) 26.4 Tableau 1 : Performances conventionnelles des bâtiments A et B Nota : Tic est la Température Intérieure Conventionnelle d été qui doit être au plus égale à une Tic de référence Pour atteindre ce niveau de performance, des efforts ont été faits sur le niveau d isolation de l enveloppe du bâtiment et les performances des systèmes installés. Les murs de façade Le bâtiment a une structure en béton avec, en façade, un remplissage par des briques isothermes de 20cm. Les façades sont isolées par l extérieur par 20cm de polystyrène (R=5.13m².K/W). Des rupteurs de pont thermique sont installés au niveau des balcons. 10

11 Figure 2 : Plan de Façades Les planchers Bas Les planchers bas donnant sur les locaux non chauffés comme les garages sont isolés avec 15cm de laine de roche (R=4.35m².K/W) fixés mécaniquement en sous face. Les planchers Hauts Les plafonds des parties latérales du bâtiment sont des combles perdus isolés par soufflage de 36cm de laine de roche (R=8m².K/W). Le plafond de la partie centrale du bâtiment est une toiture terrasse isolée sous l étanchéité avec 26cm de laine de roche (R=6.6m².K/W). Les menuiseries Pour les façades Sud-Ouest et Nord-Ouest, les baies vitrées sont en double vitrage PVC 6/12/44.1 à isolation renforcée et remplissage argon. Pour les façades Nord-Est et Sud-Est, les baies vitrées sont en double vitrage PVC 44.2/20/66.2 à isolation renforcée et remplissage argon. Toutes les fenêtres sont équipées de volets roulants en PVC et ont de bonnes performances acoustiques pour réduire l impact de la voie ferrée. Ventilation La ventilation des logements est assurée par une installation de VMC double flux avec un échangeur de plus de 90% d efficacité. Le caisson installé sur la toiture terrasse délivre une puissance de 918 W. 11

12 Chauffage et Eau Chaude Sanitaire Le chauffage et l ECS du bâtiment sont produits par une installation collective au gaz installée en sous-sol. Le générateur de chauffage et d ECS est une chaudière condensation murale à ventouse de puissance 65 kw. La température de distribution du chauffage est pilotée par une sonde de température extérieure. La diffusion de la chaleur dans les logements se fait par plancher chauffant. Dans les salles de bains, des sèches serviettes électriques à fluide caloporteur de 500 W apportent un appoint de chauffage. La production d eau chaude sanitaire est réalisée par un préparateur d ECS à accumulation de 780 litres couplé à la chaudière. Le réseau de distribution de l eau chaude est bouclé. Eau chaude Solaire Un préchauffage solaire de l ECS est mis en place dans le bâtiment par 2 batteries de 6 capteurs solaires plans vitrés de 2.31 m² chacun (surface totale de capteurs m²). Ces capteurs sont installés sur la toiture terrasse et orientés plein sud à 45 d inclinaison. Les panneaux solaires sont associés à deux ballons de 750 litres chacun, équipés d une résistance électrique de 3 kw pour la réalisation des cycles de choc thermique anti légionnelles. Compteurs A chaque étage, des compteurs individuels pour l eau chaude, l eau froide et le chauffage sont installés dans les gaines techniques des parties communes. Les compteurs d électricité sont dans les logements. Un compteur d énergie est installé sur le circuit solaire Les logements instrumentés Trois appartements (A, B, C) ont été instrumentés sur ce programme. Les capteurs ont été posés le 27 juillet 2011 (voir plans et emplacement en annexe A). 12

13 c/ Coûts d investissement, financement Le gérant estime le surinvestissement à 8 % du coût de construction dû à l isolation par l extérieur, à la ventilation double flux, aux chauffe-eau solaires, à la chaufferie centralisée et à l étanchéité à l air avec bâche spécifique dans les combles. Mais le prix de vente de m²shab avec garage, a été le prix du marché ordinaire des logements non BBC. Cette performance d un prix de vente sans augmentation malgré un surinvestissement sur la construction été possible grâce : - A une subvention ADEME de , avec l engagement du promoteur à ce qu elle profite aux acquéreurs, - Un prix du terrain plus faible (une voie de chemin de fer borde le terrain) : 240 le m² SHON contre 350 usuellement, - Un effort sur la marge. Le montage financier a été un financement privé ordinaire, avec un crédit terrain et un crédit d accompagnement du Crédit Agricole qui a exigé une pré-commercialisation de 40 %. Le gérant insiste sur la nécessité de maîtrise des coûts et d innovations financières pour le montage des opérations BBC. Dans la copropriété ultérieure de Colmar, dont la consommation conventionnelle est nettement inférieure au maximum du label Effinergie BBC, la ventilation double flux a été moins chère car elle a été incorporée en dalle (et aussi de ce fait moins bruyante), la cogénération produit une électricité qui est revendue et donc génère des revenus, le photovoltaïque a été financé par un investisseur, qui est locataire de la copropriété. 13

14 3/ LE VECU ET LE COMPORTEMENT DES HABITANTS, LE CONFORT MESURÉ 3.1 LE VECU ET LE COMPORTEMENT DES HABITANTS Trois ménages ont été proposés par le promoteur FL Résidences. Ils ont été interviewés lors d entretiens semi directifs, au cours du mois d octobre Et ceci pour comprendre le mode de vie global de la famille, et les opinions et comportements lors de la période d été et le premier hiver. Ensuite, ils ont été contactés une ou plusieurs fois par téléphone ou messagerie Internet afin de compléter les informations, et permettre d expliquer les courbes de température relevées dans les logements et les consommations. Les entretiens ont porté sur : - Le parcours résidentiel : logement antérieur, attente pour le logement actuel, date d entrée, opinion sur le quartier, - L appropriation du logement : avantages et inconvénients par rapport au logement précédent, aménagements réalisés, qualités et défauts du logement, opinion sur le logement basse consommation, - Le confort : la définition du confort en hiver et en été, le bruit. - L énergie et la ventilation : avis sur le chauffage, température choisie, factures, avis sur l isolation, utilisation de la ventilation, mode d aération des pièces, choix des appareils électroménagers et de loisir, veilles, - L eau : bains/douches, consommation, température de l eau, - Le développement durable : positionnement de la personne interviewée, énergies renouvelables, tri sélectif, transports, - La gestion de l immeuble : accueil, documentation, gardiennage. L enquête aborde deux dimensions : les opinions et les comportements des familles. L objectif est de comprendre comment ces opinions et ces comportements influencent les températures, les consommations et les performances du bâtiment. a/ Le parcours résidentiel : les habitants rencontrés réalisent leur premier achat dans la résidence Pour notre étude, nous avons retenu ces 3 familles : - Un couple de personnes proche de la retraite. - Une femme seule en activité de 42 ans. - Un couple d environ 40 ans. 14

15 b/ Le cadre de vie : les habitants rencontrés indiquent que l environnement est marqué par la présence du train mais ils se sentent bien dans leur logement L élément essentiel de l environnement est constitué par la voie ferrée Bâle-Metz-Strasbourg et Bâle-Paris, sur laquelle donne l immeuble. Les copropriétaires, ayant acheté un appartement dans la Résidence «le Parc de Muehlmatten», ont, d une certaine manière et parfois avec des réticences, composé avec la présence du train. D autres motivations ont été plus importantes et ont conduit à emporter leurs décisions : appartement neuf, possédant une terrasse ou un jardin, bien conçu, bien équipé, annoncé comme économe, etc. c/ Le bâtiment basse consommation : les habitants rencontrés ont pris en compte le principe BBC dans l achat du logement Pour les familles, le caractère bâtiment basse consommation a compté dans l achat du logement mais de manière différente pour chacune : outre les perspectives d économies financières, certaines ont mis en avant les éléments écologiques. d/ Le chauffage : les habitants rencontrés apprécient de pouvoir adapter sa gestion à leur mode de vie La «Construction de la Résidence Le Parc du Muehlmatten aux normes BBC EFFINERGIE» constitue le projet n 5 du programme Energivie 1. Dans le cadre de l appel à projet «Bâtiments économes en énergie», un document a été rédigé sur les caractéristiques techniques du bâtiment et sur «l estimation des charges privatives des logements». Pour chaque logement, identifié par sa situation dans l immeuble et sa surface, des consommations ont été estimées : - consommations de gaz (distinguant chauffage et ECS), - consommations électriques (éclairage), - coût des énergies (chauffage, ECS, éclairage), - coût de la facture globale. Les familles se réfèrent à ce tableau de manière forte pour confronter leurs consommations réelles (et celles des voisins) aux consommations estimées et réajuster leurs pratiques, si nécessaire, en fonction des données. Celui-ci constitue le tableau de bord des logements BBC de Bollwiller en matière de consommations et donc de gestion. Les trois familles illustrent trois manières différentes de gérer le chauffage, gestion qui constitue un compromis entre le désir d atteindre les performances du BBC (représentées par les estimations de charges) et celui de définir un niveau de confort. - Recherche de la performance du BBC. Pour une famille, l objectif est d obtenir les bonnes performances annoncées par les estimations, grâce à un suivi très précis des consommations. Mais en conséquence de cela, il en résulte une réduction du confort. 1 «Energivie est un programme d actions innovatrices initié par la Région Alsace pour développer l efficacité énergétique et les énergies renouvelables en Alsace, avec l ADEME et l Union européenne». 15

16 - Recherche du meilleur équilibre. Une autre réalise une bonne gestion du chauffage (respect des consignes, suivi des consommations, confrontation avec les références et réajustement) tout en gardant un bon niveau de confort. - Recherche d un confort important. La troisième obtient un bon niveau de confort en respectant les consignes, tant que les consommations sont proches des références et que les factures restent peu élevées. e/ L isolation la ventilation l aération : les habitants rencontrés les utilisent en connaissance de cause Les trois propriétaires reconnaissent que leur logement est très bien isolé sur le plan thermique. Ils identifient bien la ventilation par circulation double flux, générale au bâtiment, mais tous signalent que ces bouches font du bruit, ce qu ils perçoivent essentiellement dans la chambre à coucher. La connaissance du fonctionnement de la ventilation et le respect des consignes données les conduisent à ne pas ouvrir les fenêtres pour aérer, ou bien un minimum. La qualité de l isolation, la ventilation double flux et les pratiques d aération sont des composantes techniques et d usage qui contribuent au bon fonctionnement du BBC. Les copropriétaires sont conscients que les performances du BBC dépendent de leur manière d agir. Ils semblent bien accepter les nouveaux principes de fonctionnement de leur logement, qu ils adaptent à leur mode de vie et qu ils ne vivent pas comme des contraintes. f/ L'eau froide et l eau chaude : les habitants rencontrés estiment que c est une production qui entre dans la logique du BBC La production d eau chaude par les panneaux solaires et la chaudière à gaz en complément fait partie du dispositif BBC. Les capteurs solaires contribuent à limiter la consommation de gaz. Les copropriétaires estiment que cela entre bien dans la logique du BBC. Mais sa distribution ne rencontre pas l unanimité. La chaudière, étant collective et en soussol, oblige l eau à circuler longuement dans les tuyaux pour arriver chaude au robinet. Les copropriétaires regrettent ce qu ils considèrent comme du gaspillage mais ont du mal à reconnaître que c est néanmoins le procédé le moins coûteux. Selon le promoteur, le dispositif en place est performant, il convient de déclencher l eau chaude à fond. g/ Les appareils électroménagers et de loisir : les habitants rencontrés ont une démarche d économies d énergie Chez ces copropriétaires, nous constatons deux attitudes et comportements différents par rapport au BBC : 16

17 - Certaines personnes adoptent la logique du bâtiment basse consommation et la développent aux différentes activités domestiques : «On s est dit, on est dans le BBC, on continue jusqu au bout». - D autres ont un comportement économe mais relevant d habitudes antérieures. Ils ont toujours agi de cette manière et la logique du BBC s inscrit bien dans leurs habitudes. h/ Le confort d été : les habitants rencontrés indiquent qu ils ne peuvent pas ouvrir la nuit à cause du train Les personnes remarquent que le confort d été obtenu à l intérieur dépend de la situation de l appartement dans l immeuble : - les appartements du haut sont plus chauds, surtout ceux qui ont une orientation plein sud et une terrasse non protégée ; - ceux qui sont en bas, du côté du verger, ont plus de fraîcheur du fait de la verdure et de la protection de la terrasse de l étage supérieur ; - ceux qui ont le soleil couchant et le macadam sous leurs fenêtres (qui crée un apport de chaleur) se situent entre les deux. Il dépend également de l utilisation des dispositifs installés pour protéger de la chaleur du soleil (brise-soleil) et pour ventiler (double flux), et du mode de vie des habitants. La présence des habitants dans la journée est un élément discriminant car certaines pratiques (ouvrir les fenêtres) s opposent à l obtention du meilleur confort d été mais font parties intégrantes de la vie dans le logement. (Les personnes souhaitent profiter du jardin ou du balcon). La nuit, les familles, qui sont situées vers la prairie, maintiennent la fenêtre de la chambre fermée à cause du train et pour laisser fonctionner le double flux, qui apporte de l air frais. i/ Les valeurs : les habitants rencontrés développent une identité commune autour du BBC D une certaine manière, on peut dire que le BBC favorise le lien social entre les copropriétaires, qui partagent les mêmes convictions. Autour du BBC se crée le sentiment d appartenir à une communauté et de vivre ce que l on pourrait qualifier d une «aventure» commune. j/ L information : les habitants rencontrés souhaitent davantage d explication pour bien gérer leur logement L information à donner aux habitants reste toujours essentielle. Les propriétaires se sentent davantage concernés que les locataires de l immeuble. Néanmoins, ils estiment qu ils n ont pas encore toutes les données pour bien gérer leur logement. Enfin, cet immeuble BBC construit en 2009/2010 est précurseur du mouvement engagé pour anticiper la réglementation thermique. Pour les propriétaires, il représente un atout de 17

18 qualité par rapport aux bâtiments classiques. De plus, il constitue un plus pour une éventuelle revente (alors que la présence du train risque de constituer un obstacle). k/ Conclusion : les habitants rencontrés estiment que le bilan est positif car les objectifs d économie et de confort sont atteints En résumé, les copropriétaires se disent enchantés d habiter la Résidence «le Parc de Muehlmatten» à Bollwiller. Ils se plaisent dans leur logement, qu ils trouvent agréable à vivre, confortable, bien isolé, possédant un bon chauffage et économe. En revanche, deux inconvénients sont évoqués : le passage des trains et le bruit de la VMC. Pour y remédier, certains maintiennent les fenêtres fermées les nuits d été et réduisent l arrivée d air dans la chambre à coucher. Tous estiment que l opération BBC est un succès car elle permet de faire de réelles économies de chauffage et d anticiper l augmentation du coût du gaz. Si une famille recherche la meilleure performance, les deux autres respectent les consignes sans se mettre de contraintes. Le niveau de confort qu ils obtiennent dépend de l objectif qu ils se sont fixés. Concernant l eau, les copropriétaires signalent une contradiction : la production de l eau chaude par les panneaux solaires est considérée comme une source d économie mais l obligation de la laisser couler pour l avoir chaude est considérée comme un gaspillage. En été, le moyen d obtenir le meilleur confort consiste à fermer les ouvertures dans la journée et à les ouvrir la nuit. Mais la consigne est difficilement respectée lorsqu elle se heurte trop au mode de vie des familles. En effet, les habitants n envisagent pas de vivre dans l obscurité et souhaitent profiter des espaces extérieurs. Les copropriétaires estiment qu il est valorisant d habiter ici et évoquent l existence d une identité de groupe. L appartenance à ce groupe permet aux familles de s organiser pour réduire les charges et s entraider, mais elle peut être jugée contraignante pour les personnes qui s écartent des règles. Pour conclure, un couple fait le bilan de sa décision, à aucun moment ils n ont regretté leur choix et déclarent : «Nous sommes heureux ici». Une personne dit qu elle éprouve un sentiment de bien-être. l/ Essai de catégorisation des attitudes et comportements des habitants rencontrés Le vécu dans le logement BBC est un équilibre à trouver entre le mode de vie, les pratiques, le désir de confort, les coûts, les contraintes et la recherche de la performance. Une catégorisation des attitudes et comportements des habitants rencontrés, prenant en compte la connaissance que les habitants ont du BBC et leur manière de vivre dans ce type de logement, peut être ébauchée : - Recherche de la performance du BBC, au détriment du confort. Les habitants cherchent à connaître et à comprendre les moindres détails du dispositif technique et ses effets sur les consommations. Ils privilégient la performance et ajustent leurs 18

19 pratiques et leurs modes de vie pour obtenir les meilleurs résultats, au détriment de leur confort. Pour eux, le vécu doit s adapter à la technique et non le contraire. - Recherche du meilleur équilibre entre les performances et le confort. Les habitants connaissent bien les principes du BBC et savent tirer le meilleur parti de leur logement. Ils réalisent un bon compromis entre leur mode de vie, le confort et les coûts. Ils ne vivent pas les consignes comme des contraintes, modifient peu leur manière de vivre mais assez pour obtenir un bon niveau de confort et des consommations un peu inférieures aux prévisions. Leurs pratiques sont bien adaptées à un logement BBC. - Recherche d un confort important. Les habitants connaissent moyennement bien les principes du BBC mais suffisamment pour obtenir un bon confort avec peu de contrainte. Leur objectif semble être le confort. Par «un effet rebond», ils profitent de la performance du BBC pour augmenter leur niveau de confort, et non pour faire des économies d énergie et réduire leurs factures (qu ils jugent peu importantes). 3.2 LE CONFORT MESURÉ Le confort hygrothermique intègre un nombre important de paramètres lorsqu il faut confronter avec précision un ressenti et des mesures objectives : température d air, de parois, hygrométrie, vitesse d air, gradients de température d air, Ce suivi a consisté à mesurer en continu des températures d air et une hygrométrie relative. Si la détermination du confort reste approximative, puisque seulement deux paramètres sont mesurés, il n en reste pas moins que la connaissance de la température intérieure reste suffisant pour une analyse de tendance pour l hiver. Avec en plus la mesure d hygrométrie, il en est de même pour la période estivale. A partir des mesures de l humidité relative et de la température d air, le confort dans les séjours est évalué sur deux périodes : pour la saison froide, du 1 er décembre 2011 au 29 février 2012 et pour la saison chaude, du 1 er juillet 2012 au 30 septembre Les graphiques ci-dessous, affichent heure par heure l humidité relative de l air dans le logement en fonction de sa température sur ces périodes. Sur chaque graphique, la zone de confort est indiquée. Par ailleurs, des courbes précisent durant les semaines les plus chaudes l évolution des températures. Confort d hiver Malgré des températures extérieures très basses sur la semaine la plus froide, les logements présentent des températures intérieures assez homogènes et stables. Cependant, des élévations régulières de température dans les logements A et C pouvant atteindre 3 C sont observées dans la journée, alors que dans le logement B, la stabilité des températures est plus forte. Ces élévations sont certainement dues aux apports solaires dans ces logements qui sont orientés sud-est alors que le logement B est orienté nord-ouest. Le logement A présente des chutes de température dans la chambre des parents liées à une surventilation par ouverture des fenêtres le matin. 19

20 Sur les trois appartements, quels que soient les niveaux de température de régulation, le confort thermique est altéré par un air toujours trop sec. L air extérieur, même si il présente une humidité relative importante, ne contient qu une faible quantité d eau. En s introduisant dans le logement, l humidité absolue étant relativement constante, l élévation de la température avec le chauffage entraine une chute de l humidité relative. Ces faibles humidités relatives peuvent générer une sensation de sécheresse de l air. Quelques heures de confort sont cependant observées pendant les sept jours les plus froids. Elles sont dues probablement à l humidification ponctuelle de l air liée à des activités humaines telles que la cuisson des aliments. Les pics d humidité apparaissent principalement entre 18h et 22h aux heures de cuisine et de douches. 20

21 Température d'air ( C) Température d'air ( C) Logement A Evolution des températures d'air sur la semaine la plus froide dans l'appartement A Extérieur Séjour Chambre Parents Chambre enfants Logement B Evolution des températures d'air sur la semaine la plus froide dans l'appartement B Extérieur Séjour Chambre Parents 21

22 Température d'air ( C) Logement C Evolution des températures d'air sur la semaine la plus froide dans l'appartement C Extérieur Séjour Chambre Parents Chambre enfants 22

23 Température d'air ( C) Confort d été La semaine estivale la plus chaude, du 17 août 2012 au 23 août 2012 présente des températures atteignant 38 C. L amplitude maximale des températures entre le jour et la nuit est d environ 22 C. Logement A Evolution des températures d'air sur la semaine la plus chaude dans l'appartement A Extérieur Séjour Chambre Parents Chambre enfants 23

24 Nombre d'heures de dépassement de la température (h) Occurrence des températures du 01/10/2011 au 30/09/2012 dans le logement A Température intérieure ( C) Séjour Chambre Parents Chambre enfants Cuisine 24 Les températures dans le logement A sur la semaine la plus chaude sont assez stables. L orientation sud-est du bâtiment l expose à des apports solaires qui génèrent une élévation de température dans la journée de moins de 4 C en moyenne. Sur cette période la plus chaude, les températures ne dépassent pas 26 C. La chambre parents présente des températures diurnes plus faibles de plus de 1.5 C par rapport aux autres pièces. Cette écart est du à l ouverture des fenêtres pendant la nuit qui rafraîchit l ambiance. Le jour le plus chaud, un écart de température de 14 C est observé entre l intérieur et l extérieur du logement. Les températures obtenues illustrent que l inertie joue bien son rôle (moins de 2 C d élévation de la température au bout d une semaine quasi caniculaire), et en particulier dans la chambre parents où le potentiel d amélioration du confort d été est pleinement utilisé grâce à la surventilation nocturne.

25 Nombre d'heures de dépassement de la température (h) Température d'air ( C) Logement B Le logement B orienté nord-est présente des températures intérieures plus stables que le logement A. En effet, les amplitudes moyennes de température entre le jour et la nuit ne dépasse pas 2 C. Le logement B est moins l objet des surchauffes provoquées par les apports solaires. Comme pour le logement A, les températures pendant la semaine la plus chaude ne dépassent pas 26 C et les conditions de confort dans le séjour sont un peu détériorées par un niveau trop élevé d humidité relative. Evolution des températures d'air sur la semaine la plus chaude dans l'appartement B Extérieur Séjour Chambre Parents Occurrence des températures du 01/10/2011 au 30/09/2012 dans le logement B Température intérieure ( C) Séjour Chambre Parents 25

26 Température d'air ( C) Logement C Le logement C a la même orientation que le logement A. Il présente les mêmes élévations de température causées par les apports solaires. Les niveaux moyens de température atteints dans le logement C sont plus importants que dans le logement A. Pourtant, les fenêtres des différentes pièce sont régulièrement ouvertes pendant la nuit pour créer une surventilation nocturne sensée améliorer le confort d été. En réalité, cette surventilation nocturne est moins efficace dans le logement C car celui-ci est sous toiture et présente un niveau d inertie plus limité. Comme pour les logements A et B un niveau élevé d humidité dans le logement altère son confort. Evolution des températures d'air sur la semaine la plus chaude dans l'appartement C Extérieur Séjour Chambre Parents Chambre enfants 26

27 Nombre d'heures de dépassement de la température (h) Occurrence des températures du 01/10/2011 au 30/09/2012 dans le logement C Température intérieure ( C) Séjour Chambre Parents Chambre enfants Cuisine 27

28 Conclusions Confort d hiver Le confort d hiver est bon. L air dans le logement peut ponctuellement sembler sec. L ouverture de fenêtre crée ponctuellement des baisses de température, phénomène classique accepté ou toléré par les occupants. Confort d été Grâce à une inertie très lourde, les températures dans les pièces principales ne dépassent jamais 27 C. Les températures dans les logements sont très modérées sur la période de mesures. En dehors des cuisines qui sont très exposées aux apports internes, aucune des pièces ne dépassent 28 C. Les conditions de confort dans les logements sont altérées par un niveau d humidité trop important pendant les périodes les plus chaudes. La qualité d air intérieur Des mesures ponctuelles (cf. annexe D) indiquent des taux de CO2 assez bas. De ce point de vue, la qualité de l air semble satisfaisante. La VMC double-flux permettant l usage de débits plus importants que les systèmes simple flux contribue probablement à l obtention de ces faibles taux de CO2. 28

29 4/ LES CONSOMMATIONS REELLES, LE COUT DES CONSOMMATIONS ET DE LA MAINTENANCE a/ Les consommations conventionnelles corrigées Pour pouvoir comparer les consommations réelles avec les consommations conventionnelles, plusieurs corrections ont été réalisées sur les consommations conventionnelles. En dehors des caractéristiques intrinsèques du bâtiment et des limites de la modélisation, les consommations réelles et conventionnelles diffèrent à cause du comportement des occupants à travers des paramètres tels que : les heures d occupation, les consignes de températures la gestion du bâtiment (ouverture des fenêtres, type de cuisine, nombre de douches ), Mais aussi à cause des conditions météorologiques telles que : la température extérieure, la température d eau froide. Pour le chauffage, deux corrections ont été faites : l une porte sur la température extérieure avec modification des degrés-jours (la correction sur l ensoleillement nécessiterait une instrumentation et un suivi beaucoup plus lourd), l autre sur le comportement liée aux températures intérieures mesurées (cf. Annexe B). Les consommations conventionnelles sont données dans les calculs réglementaires par bâtiment. Une clé de répartition des consommations calculées selon les règles fixées dans l arrêté du 21 septembre 2007 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments neufs en France métropolitaine permet d approcher les consommations conventionnelles de chauffage de chaque appartement à partir de celles de l immeuble. kwhep/m²shon.an 29 Conventionnelle CC Logement A Conventionnelle correction climatique CCC Conventionnelle correction climatique + usage chauffage CCCU Chauffage ECS Eclairage Ventilation Auxiliaires Total 48, L écart entre la consommation de chauffage conventionnelle avec correction climatique (CCC) et la consommation conventionnelle (CC) est d environ -18%. L hiver aura été un peu

30 plus doux que la moyenne statistique. En tenant compte des consignes constatées in situ (19.5 C), la consommation CCCU augmente de 0.8kWhep/m²Shon.an, soit + 13% par rapport à CCC. Logement B Conventionnelle CC Conventionnelle correction climatique CCC Conventionnelle correction climatique + usage chauffage CCCU Chauffage ECS Eclairage Ventilation Auxiliaires Total L écart d environ -18% entre CCC et CC après la correction climatique est retrouvé. La correction sur l usage entraine une augmentation des consommations de chauffage de 0.9kWhep/m²Shon.an, soit + 15% par rapport à CCC. Conventionnelle CC Logement C Conventionnelle correction climatique CCC Conventionnelle correction climatique + usage chauffage CCCU Chauffage ECS Eclairage Ventilation Auxiliaires Total Même écart d environ -18% entre CCC et CC après la correction climatique. La correction sur l usage entraîne une augmentation des consommations de chauffage de 0.9kWhep/m²Shon.an, soit + 14% par rapport à CCC. 30

31 b/ Les consommations réelles et estimées Les appartements instrumentés présentent les caractéristiques principales suivantes : N Appartement étage Typologie Orientation Shon estimée Nbre (m²) d'occupants A RDC F4 S-E * B 2eme F2 N-O C 3eme F4 S-E *La fille du couple n est présente que le week-end Les consommations réelles ont été relevées sur les compteurs lors des trois visites réalisées sur le site : 27/07/2011, première visite pour la pose des capteurs et les relevés des indices des compteurs de chauffage, d eau chaude, d électricité et d eau froide ; 20/10/2011, deuxième visite pour les relevés hors période de chauffe des indices des compteurs de chauffage, d eau chaude, d électricité et d eau froide ; 04/05/2012, troisième visite pour les relevés en fin de période de chauffe des indices des compteurs de chauffage, d eau chaude, d électricité et d eau froide ; Les indices de consommation relevés lors de ces visites sont présentés dans les tableaux présentés en annexe B/. Pour évaluer les consommations réelles par poste, lors de la première visite, un bilan des principaux équipements des logements a été effectué. Les consommations de chauffage sont directement comptées en kwh. Les consommations d eau chaude en m3 intègre l apport de la chaudière gaz et de l installation solaire. Les consommations d électricité comprennent en plus des équipements électroménagers, l éclairage et la cuisson. Pour évaluer les consommations réelles par poste, lors de la première visite, un bilan des principaux équipements des logements a été effectué. 31

32 Equipements Logement A Logement B Logement C TV Ecran LCD Tube cathodique Ecran LCD HI-FI Oui Oui Four micro-onde Oui Oui Oui Cuisson plaques+four électriques Plaque à induction+four Plaque à induction+four électrique électrique Hotte A recyclage A recyclage Sur conduit Ordinateur Machine à laver Oui Oui Oui Lave vaisselle Oui Oui Sèche linge Eclairage de base Halogène + fluo compact Halogène + incandescence Fluo compact Réfrigérateur/congélateur Oui Oui Oui Autres Détermination des consommations réelles ECS : La consommation d eau chaude sanitaire de chaque logement est comptée en m 3 d eau chaude à 55 C. Cependant, dans cette consommation, une certaine part de la chaleur (selon la période de l année) est fournie par le solaire. A partir des relevés mensuels de consommation réalisés par le maître d ouvrage et du descriptif de l installation, un calcul avec le logiciel Simsol détermine la couverture solaire mensuelle des besoins d ECS. A partir de ces résultats, il est possible d estimer la contribution de la chaudière à la production d ECS Logement Consommation réelle (*) annuelle d ECS à 55 C (m3) Consommation réelle annuelle d ECS à 55 C en kwhep/m²shon.an Consommation réelle d eau froide en litres/pers.an A B C 14(*) (*) : Ces valeurs sont issues de compteurs mensuellement relevés par un des copropriétaires. Les faibles consommations du logement C par rapport à nos relevés (annexe C) et nos extrapolations pour déterminer des consommations annuelles (ce calcul donnerait 18 m 3 ) viennent de la très faible consommation de mai à juillet, pour des raisons non déterminées. 32

33 Chauffage : Les consommations de chauffage ont été directement relevées sur les compteurs installés. Logement Consommation de chauffage kwhep/an Consommation de chauffage kwhep/m²shon.an A B C Ventilation, Auxiliaires, Eclairage : Les consommations des auxiliaires de chauffage et de ventilation sont incluses dans les charges, car ces équipements sont collectifs. Les consommations de l éclairage et des autres usages spécifiques de l électricité n ont pas été mesurées. L hypothèse retenue sera que la consommation conventionnelle d éclairage se rapproche de la consommation réelle. Logement Consommation d électricité kwhep/m²shon.an Consommation des usages spécifiques avec l éclairage kwhep/m²shon.an Consommation d éclairage kwhep/m²shon.an A B C c) les coûts liés aux consommations d énergie et d eau Les coûts annuels de la consommation de chauffage et d ECS sont inclus dans les charges des copropriétaires. Seuls sont présentés ici les coûts de la consommation d électricité qui est individualisée. Logement A Consommation réelle Type d abonnement Coût de l abonnement ( TTC) Prix du kwh ( TTC) Coût total annuel hors abonnement /an Coût total annuel par énergie /an Electricité (kwh/an) kVA Simple tarif Consommation réelle m3/an Consommation réelle litres/jour.pers Eau froide

34 Logement B Electricité (kwh/an) Consommation réelle Consommation réelle (m3/an) Type d abonnement 6kVA Simple tarif Consommation réelle (litres/jour.pers) Eau froide Coût de l abonnement ( TTC) Prix du kwh ( TTC) Coût total annuel hors abonnement /an Coût total annuel par énergie /an Logement C Electricité (kwh/an) Consommation réelle Consommation réelle (m3/an) Type d abonnement 6kVA Simple tarif Consommation réelle (litres/jour.pers) Eau froide Coût de l abonnement ( TTC) Prix du kwh ( TTC) Coût total annuel hors abonnement /an Coût total annuel par énergie /an d/ Le coût de maintenance des équipements Postes d entretien et de gestion Chaufferie VMC Chauffe-eau solaire Coût TTC en par logement et par mois 29,1 EDF ascenseurs 5,9 Entretien ascenseurs 13,7 EDF parties communes 5,9 Eau froide parties communes 1,0 Eau froide privative 11,7 Multiservices entretien 7,5 Taxe OM 37 Traitement OM EM 11,6 Chauffage consommation 6,8 Eau chaude 17,1 Gestion et syndic 23,6 Total 170,9 34

35 La consommation individuelle du chauffage collectif est très faible, de l ordre de 7 par mois, l eau chaude coûte 17 par mois, l eau froide 12 par mois. L entretien de la chaufferie collective gaz à condensation, de la ventilation double flux et des chauffe-eau solaires collectifs coûte 29 par mois et par logement. 35

36 5/ ANALYSE DES ECARTS ENTRE CONSOMMATIONS CONVENTIONNELLES ET CONSOMMATIONS REELLES Les consommations calculées diffèrent des consommations réelles sur les usages étudiés. Ces écarts ont pour origine les caractéristiques intrinsèques du bâtiment et le comportement des occupants. Le chauffage On rappelle ici que la consommation conventionnelle (CC) est celle issue du calcul réglementaire (comportement et climat conventionnels), que la consommation conventionnelle corrigée du climat (CCC) est celle issue d une correction de la précédente en considérant l hiver du lieu réel sur la période de mesures (comportement conventionnel et climat réel), et que la consommation conventionnelle corrigée du climat et de l usage (CCCU) est issue de la précédente en considérant les températures intérieures réelles constatées (comportement conventionnel mais usage réel du chauffage et climat réel). Ainsi, la différence entre CCC et CC ne traduit que la rudesse ou la douceur de l hiver par rapport à un hiver moyen. La différence entre CCCU et CCC traduit le poids du choix par les occupants des consignes de chauffage par rapport à un comportement standard. A priori, plus un occupant sera frileux et ayant les moyens financiers pour se chauffer à sa guise, plus la différence entre CCCU et CCC sera grande. Enfin, la différence entre CCCU et la consommation réelle issue des relevés et des estimations des autres usages relève de différents facteurs qu il faut analyser. Ces facteurs peuvent être intrinsèques au bâtiment et à sa gestion : mise en œuvre plus ou moins soignée, gestion de la ventilation, comportement des équipements (réglages, ergonomie des interfaces, problèmes liés à la conception), apports de chaleurs par les autres usages très différents des valeurs conventionnelles. Le processus adopté pour estimer les consommations de chauffage (méthodologie générale, incertitudes sur les mesures réalisées, fiabilités des compteurs mis en place, ) peut également générer des différences entre la réalité observée et ce qui était attendu. Le tableau suivant résume ces différentes valeurs pour le chauffage. Logement Consommation annuelle de chauffage en kwhep/m²shon.an Conventionnelle (CC) Conventionnelle corrigée du climat (CCC) Conventionnelle corrigée du climat + usage (CCCU) Réelle A B C

37 Logement A Les consommations réelles sont de 248% supérieures aux attentes (CCCU). A noter que ce % est élevé mais les valeurs absolues sont faibles. Les températures dans l appartement sont régulées à plus de 19.5 C. La figure suivante semble indiquer que durant des jours froids, les occupants laissent quand même des fenêtres ouvertes. D autres hypothèses peuvent également expliquer cet écart : Les caractéristiques thermiques du logement sont moins bonnes que ce que prévoit le modèle numérique à cause d une mauvaise mise en œuvre de l enveloppe du bâtiment (isolation, étanchéité). Les systèmes peuvent être moins performants que prévus (dysfonctionnement de la chaudière, mauvais équilibrage de la VMC). Le problème peut aussi venir du calcul thermique qui sous-estime les consommations. Une vérification de ce calcul pourrait amener à clarifier ces écarts. Logement B Les consommations réelles sont de 15% supérieures aux attentes (CCCU). Les consommations réelles et prévisionnelles sont en cohérence pour ce T2 en étage intermédiaire. Logement C Les consommations réelles sont de 225% supérieures aux attentes (CCCU). Les températures dans l appartement sont régulées à plus de 19.5 C. Les mêmes raisons que celles pour le logement A peuvent être avancées L eau chaude sanitaire Logement Consommation annuelle d ECS à 55 C en kwhep/m²shon.an Conventionnelle Réelle Consommation d eau froide réelle en litres/pers.jour A B C Les consommations d eau chaude sanitaire données par le calcul conventionnel sont de 2 à 4 fois plus importantes que les consommations réelles. Les consommations moyennes d eau chaude à 50 C en France varient entre 30 et 40 litres/jour.pers (source Ademe). Les consommations d eau chaude réelles ramenées à 50 C, sont respectivement 24, 80 et 21 litres/jour.pers. Les logements A et C sont très en deçà de ce niveau moyen de consommation ; le logement B est au contraire très consommateur. Il en est de même des consommations d eau froide qui sont beaucoup plus faibles par rapport à la moyenne nationale (150 litres /jour.pers). Une partie de cet écart peut s expliquer par les équipements de puisage performants mis en place dans le bâtiment (chasse d eau à double débit, mitigeurs, ). Une autre partie de cet 37

38 écart pourrait se justifier par la mise en place par les occupants de stratégies visant à économiser l eau en modifiant leurs habitudes. De plus, le calcul conventionnel évalue la consommation d un logement en fonction de sa surface habitable et non de son occupation. Cela peut expliquer que l écart sur le logement B (T2 occupé par une personne seule) est moins important que pour les autres logements. Consommation d électricité spécifique Logement Consommation réelle des usages spécifiques avec l éclairage kwhep/m²shon.an A 71.9 B 41.4 C 43.5 Les consommations d électricité spécifique (avec l éclairage) moyenne en France s élèvent à environ 65kWhep/m²Shab.an (source Ademe). Les consommations d électricité spécifiques des logements A, B et C diffèrent de la consommation moyenne nationale de respectivement +35%, -22% et -18 (pour cette opération, SHAB = SHON). Les consommations réelles sont donc assez comparables à cette moyenne nationale. La disparité entre les 3 logements suivis est cependant importante : le moins consommateur dépense 42% de moins que le plus énergivore. d/ Conclusions Sur les trois logements étudiés, l analyse des consommations réelles montre que deux d entre eux ont des consommations réelles inférieures aux consommations conventionnelles (logement A et B). Le logement C a une consommation de chauffage supérieure à la convention (qui est très faible). Il faudrait vérifier l étanchéité à l air de ce logement sous toiture comble, ainsi que le bon équilibrage de la VMC double flux. Les consommations d eau sont généralement plus faibles que les consommations conventionnelles et moyennes nationales. La mise en place d équipements économiseurs d eau a favorisé ce résultat. Les logements sont équipés d une VMC double flux qui permet d obtenir un bon niveau de confort thermique et une bonne qualité d air intérieur. Les occupants semblent avoir majoritairement intégré la notion d économie d énergie à travers une modification de leur comportement. 38

39 6/ ANNEXES A/ Plans des logements et emplacements des sondes Appartement A Figure 3 : Plan du 1 er étage du bâtiment Cet appartement T4 traversant est situé au rez-de-chaussée du bâtiment. Il est orienté principalement au Sud-Est Les sondes de mesure de la température seule (T ) sont positionnées dans la cuisine et la chambre enfant. Les sondes de mesure de la température et de l humidité (T +W) sont installées dans le séjour et la chambre des parents. 39

40 Figure 4 : Schéma de positionnement des sondes Appartement B Figure 5 : Plan du 1 er étage du bâtiment Cet appartement T2 non traversant est situé au 1 er étage du bâtiment. Il est orienté au Nord- Ouest. Seules deux sondes de température et d humidité (T +W) ont été placées dans le séjour et la chambre de cet appartement. 40

41 Figure 6 : Schéma de positionnement des sondes Appartement C Figure 7 : Plan du 2 eme étage du bâtiment Cet appartement T4 non traversant est situé au 2 eme principalement au Sud-Est étage du bâtiment. Il est orienté Une sonde de mesure de la température seule (T ) est positionnée dans la chambre enfant qui est utilisée comme bureau. Des sondes de mesure de la température et de l humidité (T +W) sont installées dans le séjour et la chambre des parents. 41

42 Figure 8 : Schéma de positionnement des sondes 42

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