Bulletin n 70 5 mai 2014

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1 4 Bulletin n 70 5 mai 2014 Avertissement général sur l évaluation des risques Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles. En culture sous abri plus encore que dans d autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l extérieur. L arrivée et l évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat ), dépendent aussi beaucoup du type d abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur. Cultures Tomate sous abri page 2 Aubergine sous abri page 4 Fraise sous abri page 6 Concombre sous abri page 8 Melon sous abri page 9 Melon plein champ page 10 Courgette sous abri page 11 Courge plein champ page 12 Salade plein champ page 12 Carotte page 13 Navet page 14 Autres cultures : céleri, chou, ail, oignon page 15 Fréquence de parution : La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 1/17

2 TOMATE SOUS ABRI Culture en hors sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen Début Août 1 R23 Fin Novembre 1 R9 Décembre 2 R2/R4 Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen Mi-Février 1 F6 Mi-Mars 1 F2-F3 Fin Mars 1 F2 Fin avril 1 Plantation Informations sanitaires d après des observations réalisées du 17 au 29 avril 2014 Aleurodes HORS-SOL : Les aleurodes augmentent fortement dans la plupart des sites. Le nombre de plantes avec présence augmente (jusqu à 100%) et les effectifs par plante sont aussi plus importants que ce soit en larves ou adultes (plusieurs plantes avec plus de 100 adultes et 100 larves). Les pontes sont importantes en ce moment et les cycles de développement s accélèrent avec la montée des températures. La gestion des populations devient difficile selon la qualité d installation des auxiliaires. Les foyers de fumagine s étendent. La période est délicate. Avec des températures plus chaudes, Bemisia tabaci arrive. Elle a été observée dans la région, hors des parcelles suivies. Auxiliaires Dans la plupart des parcelles, les Macrolophus sont difficiles à voir malgré 3 mois d installation! Les effectifs sont toujours insuffisants pour assurer une protection contre les aleurodes qui continuent de progresser. Dans quelques cas, le développement de Macrolophus s améliore et commence à se disperser à partir des zones de lâcher. Le parasitisme d Encarsia formosa et Eretmocerus reste faible, voire diminue par rapport aux impératifs d effeuillage des cultures. SOL : Les Macrolophus sont observés en quantité faible à moyenne. Les températures encore fraîches ralentissent leur développement. Des larves âgées sont quand même observées sur 20% des plantes. Les aleurodes sont encore rares. Punaises La présence de Nesidiocoris tenuis est signalée depuis plus d un mois environ mais reste faible. Quelques anneaux peuvent être observés sur les têtes de plantes. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 2/17

3 Tuta absoluta On constate en hors sol une très forte augmentation des piégeages de Tuta dans la parcelle qui était la plus touchée il y a 15 jours. Les piégeages d adultes ont triplé et atteignent plus de 16/jour! Sur les plantes, les dégâts sont d intensité moyenne avec 30 % des plantes qui présentent des galeries. Dans les autres parcelles, il y a peu d évolution, les effectifs et les dégâts restent faibles. Avec l augmentation des températures et les journées plus longues, les cycles de Tuta raccourcissent : A 25 C, Tuta n a besoin que d 1 mois pour passer de l œuf à l adulte, alors qu il lui en faut plus de 2 à 15 C! Pour plus de renseignements, consulter la Fiche Ressources APREL/GRAB «La protection des Tomates contre Tuta Absoluta» sept En sol, sur les parcelles de référence, peu d adultes sont piégés (< 1/jour). De rares galeries sont parfois visibles. On constate toujours une baisse des piégeages suite à une stratégie de protection complète dans une culture des Alpes maritimes initialement fortement touchée. Acariens Une parcelle en hors sol présente toujours des acariens avec un niveau faible. Thrips La présence de thrips est signalée dans une parcelle en sol hors réseau avec une intensité faible mais avec contamination du virus TSWV sur certaines plantes. Mineuses Quelques galeries observées sur plantes en hors sol et également en sol dans une jeune culture (F1) hors réseau. Intensité faible pour l instant. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 3/17

4 Taupins Une culture au stade F1 hors réseau présente des attaques de taupin. Ce sont les larves (photo) de ce coléoptère présentes dans le sol qui causent des dégâts aux cultures maraîchères, notamment sur les jeunes cultures en grignotant les racines et les collets. En quantité importante, les dégâts peuvent être graves sur la culture. Larve de taupin Oïdium L oïdium est toujours présent en hors sol, de façon plus ou moins importante selon les parcelles : intensité faible à moyenne avec 40% des plantes touchées. En sol une jeune parcelle est touchée depuis 15 jours mais la pression semble diminuer. Botrytis Le Botrytis reste encore actif avec une intensité moyenne sur deux parcelles en hors sol (20% des plantes touchées). Le risque devrait s atténuer avec le temps sec et la réduction de la condensation. Virus Le virus ToCV transmis par l aleurode est observé dans certaines parcelles. Il s exprime d autant plus que les plantes marquent une certaine faiblesse. Pour l instant il reste de faible importance. En sol, du TSWV est signalé sur une jeune plantation au stade F1 avec une population de thrips faible. Les virus peuvent être transmis par les aleurodes (TYLCV, ToCV), les thrips (TSWV), le puceron (PVY) ou simplement par contact (Pepino). Certains virus sont très graves et peuvent être soumis à réglementation (TYLCV). Dans des conditions particulièrement à risque comme cette année, la protection des cultures contre les ravageurs est primordiale. AUBERGINE SOUS ABRI Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen 8 Mars 1 Grossissement des 1rs fruits 20 Mars 2 Premières fleurs / Grossissement des 1rs fruits 27 Mars 1 Premières fleurs Informations sanitaires d après des observations réalisées du 17 au 28 avril 2014 REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 4/17

5 Aleurodes La présence d aleurodes est signalée sur une parcelle avec des effectifs faibles pour l instant sur 20% des plantes. On note des adultes de Trialeurodes vaporariorum mais aussi des larves, témoignant d un cycle déjà amorcé. Thrips Ce ravageur est très rapidement présent dans les cultures. Il est observé dans toutes les parcelles avec un niveau faible à moyen. Dans une parcelle, il est présent sur environ 60 % des plantes. Les lâchers d auxiliaires Amblyseius swirskii sont en général prévus et permettent une bonne maîtrise de ce ravageur. Le principal risque concerne les dégâts sur fruits qui peuvent arriver avec une population très importante (voir photo). Dégâts de thrips Pucerons Une parcelle présente des foyers de pucerons assez importants pour une jeune culture : 70 % des plantes sont touchées avec parfois plus de 10 pucerons/plante. L attaque est jugée moyenne pour l instant. Le puceron est présent dans d autres parcelles mais de façon plus faible. Punaises Elles sont signalées avec une présence faible dans une parcelle Acariens Premiers individus observés mais présence faible. Autres Dans une parcelle, le nombre de forficules (perce-oreilles) est toujours élevé (plus de 1 forficule sur 90 % des plantes). Ces insectes en faible quantité ne causent en général pas de problèmes particuliers si ce n est des perforations de feuilles (photos). En grand nombre sur des jeunes plants, ils sont à surveiller. Ce sont par ailleurs des prédateurs de pucerons. Forficule dans une feuille Dégâts de forficule REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 5/17

6 Les cicadelles sont toujours observées sans développement important dans une parcelle. Plusieurs espèces sont visibles. Cicadelles sur feuilles d aubergine FRAISE SOUS ABRI Le réseau d observation est réalisé actuellement sur les variétés de printemps et remontantes sur un total de 11 parcelles fixes. Type de culture Nombre de parcelles en cours d observations Département Serre chauffée 4 13, 84 Stade Fin de récolte 1 er jet ou récolte Serre froide 7 06, 13, 83, 84 Grossissement, récolte Oïdium On observe la présence d oïdium dans 2 parcelles d observation, avec 7 % maximum de plantes touchées et un niveau d attaque faible. Pucerons On observe la présence de pucerons dans 5 parcelles d observation, avec 2 à 40 % de plantes touchées et des niveaux d attaque faible à élevé. Hors parcelle d observation, on observe la présence du ravageur sur 10 % des plantes avec un niveau d attaque moyen. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 6/17

7 Thrips On observe la présence de thrips dans 9 parcelles d observation, avec de 10 à 90 % de plantes touchées et un niveau d attaque faible à élevé. Dans le cas de la culture très touchée, suite aux piqûres de thrips sur fruits, les fruits sont ternes et bronzés. Duponchelia fovealis Des pièges Delta à phéromone sont installés sur 2 sites dans le Vaucluse. On relève quelques adultes piégés. Mais il n y a pas de dégâts en culture. Divers Dans plusieurs sites menés en protection intégrée, on observe des Amblyseius (prédateurs de thrips). Acariens On observe la présence d acariens dans 5 parcelles d observation, avec de 1 à 30 % de plantes atteintes et des niveaux d attaques faible à élevé. Hors parcelle d observation, on observe la présence du ravageur sur 30 % des plantes avec un niveau d attaque élevé. Drosophila suzukii : dégâts sur fruits Acariens sur feuille de fraisier Dans le réseau de piégeage BSV, APREL et GRAB, on observe dans plusieurs sites la présence du ravageur principalement dans les pièges extérieurs situés dans les haies, parfois en nombre très important. Et dans quelques cas, des adultes sont piégés sous serre, mais toujours en faible nombre. Attention : on signale des dégâts sur fruits dans une culture avec une faible intensité, moins de 1% de fruits atteints. Piège à l extérieur dans une haie. Piège intérieur dans une serre REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 7/17

8 CONCOMBRE SOUS ABRI Culture en sol : 3 parcelles en cours Plantation Nb de parcelles Stade moyen 20 mars 1 11 feuilles 28 mars feuilles 9 Avril 1 F2 14 avril 1 reprise Informations sanitaires d après des observations réalisées du 17 au 28 avril 2014 Aleurodes Premières observations d aleurodes adultes Trialeurodes vaporariorum à un niveau faible (10% des plantes). Thrips Premiers individus observés dans les jeunes cultures. Les dégâts de thrips sur concombre sont rapidement visibles avec des piqûres et des déformations sur les fruits, notamment dans le type long. Pucerons Des foyers ont été observés dans la parcelle la plus avancée : 20% des plantes sont touchées. Le développement de foyers peut provoquer des arrêts de croissance des plantes touchées. Par ailleurs, le puceron est aussi vecteur de viroses (WMV, CMV, ZYMV, CABYV) même à un niveau faible. Ces virus provoquent des mosaïques sur feuilles et sur fruits. Certaines variétés apportent une tolérance génétique au CMV. Acariens Premiers individus observés dans une parcelle. Le temps chaud et sec est favorable aux acariens et leur progression peut être rapide Adventices Une parcelle présente beaucoup de pourpier. Cet adventice résiste particulièrement bien à la chaleur, même après une solarisation. Elle devient difficile à éradiquer si on ne l élimine pas avant la floraison. Pourpier REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 8/17

9 MELON SOUS ABRIS Culture sous abris : 7 parcelles fixes en cours d observation Date de plantation Nb de parcelles Stade 25 février 2 Grossissement des fruits 5-15 mars 3 Grossissement des fruits 25 mars 1 Floraison femelle Zone Bouches-du- Rhône & Vaucluse Bouches-du- Rhône & Vaucluse Bouches-du- Rhône 4 avril 1 Développement végétatif Vaucluse Pucerons Sur les 4 parcelles observées, 2 parcelles présentent des attaques faibles à moyennes de pucerons, avec 0 à 10% de plantes présentant moins de 5 pucerons par plante et 10% de plantes présentant de 5 à 20 pucerons par plante. Hors parcelles d observation, on signale des attaques faibles à élevées de pucerons sur 2 parcelles, l une au stade floraison femelle dans les Bouches-du-Rhône avec 10% des plantes présentant de 5 à 20 pucerons par plante, et l autre au stade grossissement des fruits dans le Vaucluse avec 10% de plantes présentant plus de 20 pucerons par plante. Pucerons Thrips Sur les 4 parcelles observées, 1 parcelle présente une attaque faible de thrips sur 100% des plantes. Nématodes à galles Hors parcelles d observation, la présence de nématodes a été observée sur une culture au stade «grossissement des fruits» dans le Vaucluse, avec une attaque d intensité élevée et 50% de plantes touchées. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 9/17

10 MELON DE PLEIN CHAMP Culture en plein champ : 4 parcelles en cours d observation Date de plantation Nb de parcelles Type de protection Stade Zone 28 mars 1 chenille thermique Floraison mâle Vaucluse 2 avril 1 chenille PE 35µ Floraison mâle Vaucluse 11 avril 1 chenille ventilée Développement végétatif Vaucluse 22 avril 1 P17 Reprise Vaucluse Aucun bioagresseur n a été observé sur ces parcelles. Sur la parcelle avec des chenilles ventilées, il a été observé des dégâts de brûlures de plants liés à l excès de chaleur, avec une mortalité d environ 2% des plants. Mildiou Niveau de risque Au 20 avril Stations météo Plantation vers le 1 er avril Plantation vers le 15 avril Carpentras Faible Faible St Andiol Faible Faible Tarascon Faible Faible St Martin de Crau Faible Faible Niveau de risque Plantation vers le 1 er mai Plantation vers le 15 mai Interprétation Pas de franchissement de seuil de tolérance, sauf cas exceptionnel : Faible problèmes liés à des défauts d irrigation à surveiller (fuites). Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Moyen éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible çà et là au cours de la prochaine pluie. Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Elevé éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible au cours de la prochaine pluie. Très élevé Franchissement généralisé du seuil de risque en toute situation Simulation issue du modèle melon mildiou - DGAL/Inoki Acquisition des données météo Cirame et CAPL. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 10/17

11 COURGETTE SOUS ABRI Nombre de parcelles fixes en cours d observation 4 Zones Bouches-du-Rhône Alpes-Maritimes Parcelles flottantes Quatre parcelles sont en cours d observation, trois parcelles dans les Bouches-du-Rhône, une parcelle dans les Alpes-Maritimes. Trois parcelles ont été plantées fin février et début mars, elles sont au stade récolte. Une parcelle a été plantée fin avril dans les Alpes-Maritimes, elle est au stade reprise. Pucerons Ils sont présents sur une parcelle avec 20% de plantes atteintes et de 1 à 10 pucerons par plante. Aleurodes Des aleurodes Trialeurodes vaporarium sont toujours présents sur une parcelle sur 50% des plantes observées. Le niveau de population a très légèrement augmenté ses quinze derniers jours (4 à 10 individus par plante sur 20% des plantes). Les aleurodes Bemisia tabaci n ont pas pour le moment été observées sur culture de courgette mais il faut être vigilant vis à vis de celles-ci car elles peuvent véhiculer des virus. Récemment un virus transmis par Bemisia tabaci a été observé en Espagne le ToLCNDV, Tomato Leaf Curl New Delhi Virus (le virus peut aussi toucher les cultures de melon et solanacées). Les plantes atteintes présentes des feuilles jaunes en cuillère sur les apex, la croissance de la plante est perturbée, voir arrêtée. En cas de symptôme suspect, signalez-le à votre conseiller. Fusariose (Fusarium solani f sp. cucurbitae) Une parcelle présente des symptômes de fusariose. Une analyse va être réalisée pour confirmer le diagnostic. La maladie se manifeste par une lésion brune au collet. La pourriture touche l écore et le cylindre central de la tige et provoque le flétrissement puis la mort de la plante Le champignon se conserve dans le sol. Les mesures préventives sont importantes pour limiter le développement de la maladie (rotation, maîtrise de l humidité du sol, solarisation ) REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 11/17

12 Oïdium L oïdium observé il y a 15 jours sur une parcelle n est plus présent cette semaine. COURGE PLEIN CHAMP Nombre de parcelles fixes en cours d observation 3 Zones Bouches-du-Rhône Vaucluse Parcelles flottantes Les plantations de parcelles de courge ont commencé. Trois parcelles de courges musquées sont en cours d observation. Elles ont été plantées fin avril et début mai et sont au stade reprise. Taupins Une parcelle présente une attaque de taupin à un niveau faible. Les taupins attaquent les graines de courge juste semées ou les racines des jeunes plantes qui s affaiblissent et peuvent mourir. SALADE PLEIN CHAMP Nombre de parcelles fixes en cours d observation 3 Zones Bouches-du-Rhône Vaucluse Parcelles flottantes Alpes-Maritimes Trois parcelles de salade de plein champ sont en cours d observation dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Une parcelle plantée mi-mars est au stade récolte. Deux parcelles plantées fin avril sont au stade reprise. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 12/17

13 Pucerons Ils sont observés sur une parcelle et hors réseau de parcelles fixes sur 5% et 10% des plantes observées avec de 1 à 3 pucerons par plante. Limaces et escargots Ils sont présents, hors réseau de parcelles fixes, sur une parcelle avec un niveau de présence moyen. Auxiliaires indigènes (coccinelles) Des coccinelles sont observées sur une parcelle présentant une attaque de pucerons. Elles sont de précieux alliés pour réguler les populations de pucerons. Il est important de les préserver. CAROTTE Nombre de parcelles fixes en cours d observation 2 Zones Vaucluse Parcelles flottantes Mouche de la carotte (Psilea rosae) La mouche (Psilea rosae) est présente dans notre région essentiellement au printemps et à l automne dans les cultures de carotte. Elle peut aussi attaquer les cultures de céleri-rave, céleri-branche, persil, fenouil, panais Psilea rosae ponds ses œufs au collet des plantes, le temps d incubation de l œuf est de 5 à 15 jours. La larve se développe dans la racine de carotte, elle est de couleur jaune blanchâtre brillant et mesure en fin de développement entre 8 et 10 mm. Il y a trois stades larvaires, la durée de développement est de 4 semaines en moyenne. Les larves forment des galeries dans les racines et provoquent d importants dégâts. Piégeage des mouches Le piégeage des mouches de la carotte s effectue grâce à des panneaux jaunes englués. Cinq pièges sont utilisés par parcelle. Les pièges sont disposés le long de la parcelle, si possible proche d une haie et face au vent. Le piégeage a pour but de cibler la période de présence des mouches sur les parcelles. Piège à mouche REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 13/17

14 Résultat des piégeages sur une parcelle à Loriol du Comtat (Carpentras). Date de relevé 19 mars 0 25 mars 0 31 mars 0 9 avril 2 16 avril 1 24 avril 1 2 mai 0 Nombre de mouches piégées Des captures de mouches ont été réalisées sur la parcelle située à Loriol du Comtat. Le seuil de nuisibilité de 2 mouches capturées a été atteint le 9 avril. Les captures ont continué le 16 et le 24 avril avec 1 mouche piégée, par contre le 2 mai aucune mouche n a été capturée. Résultats du modèle Swat Carpentras Le modèle Swat avec les données météo de la station de Carpentras indique que les mouches sont toujours en activité de vol. Résultat des piégeages sur une parcelle à Pierrelatte Un deuxième site de piégeage a été mis en place sur Pierrelatte dans le Nord du Vaucluse le 22 avril. Date de relevé 29 avril 0 Nombre de mouches piégées Il n y a pas de mouche piégée sur la parcelle à Pierrelatte au 29 avril. Pucerons Des pucerons verts sont observés hors réseau de parcelles fixes, sur une parcelle de carotte dans le Vaucluse. NAVET Nombre de parcelles fixes en cours d observation 1 Zones Vaucluse Parcelles flottantes Vaucluse La culture du navet est nouvellement intégrée au BSV. Une parcelle est en cours d observation dans le Vaucluse. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 14/17

15 Mouche du chou (Delia radicum) piégeage : Des pièges à mouches ont été mis en place une sur parcelle à Loriol du Comtat. Ces pièges sont des bols de couleur jaune disposés sur un pied à hauteur de la végétation à l intérieur de la parcelle. Les œufs de mouche du chou sont pondus au collet des plantes. Les œufs éclosent au bout de 4 à 6 jours. Le développement des larves est de 3 semaines, celles-ci vont creuser des galeries dans les racines pour se nourrir. Les racines touchées ne sont plus commercialisables. Les larves se développent sur plusieurs espèces de plantes : le navet, le radis, les choux, le colza Résultats des piégeages mouche du chou à Loriol du Comtat Date de relevé Nombre de mouches capturées 2 mai 0 Mouche du chou (Delia radicum) dégât sur racine Il n y a pas de piégeage réalisé sur la parcelle à Loriol mais des larves de mouches sont présentes sur les racines de navet sur 20% des plantes observées sur une parcelle hors réseau de parcelle fixe. La présence du ravageur est moyenne mais les pertes de récolte sont assez élevées car les dégâts créés par la mouche du chou sont importants. Altises Elles sont présentes sur la parcelle en cours d observation sur 8% des plantes observées. Leur présence reste faible sur cette parcelle. Sur une autre parcelle hors réseau de parcelles fixes, les altises sont signalées sur 90% des plantes observées. *CELERI Mouche du céleri (Phylophylla heraclei) La mouche du céleri est toujours observée en culture. Une parcelle présente une attaque sur 30% des plantes observées. Larve de mouche du céleri *CHOU Sur une parcelle en agriculture biologique la présence de punaises, les premières taches de mildiou et des pontes de piérides ont été signalées. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 15/17

16 Punaises (Eurydema ornatum) Des dégâts de punaises sont dénombrés sur 60% des plantes observées. Punaise sur chou Mildiou (Peronospora parasitica) La présence de mildiou est observée sur une parcelle sur 30% des plantes. Piérides (Pieris brassicae / Pieris rapae) Les premières pontes de piérides sont observées. Les piérides sont des chenilles de couleur verdâtre et jaune avec une tête noire. Les jeunes stades larvaires vivent souvent en groupe. Elles s attaquent aux feuilles extérieures des plantes. *AIL Rouille (Puccina allii) Des dégâts de rouille sont de nouveau observés sur une culture d ail. Une parcelle est touchée sur 20% des plantes observées. Rouille sur ail *OIGNON Mouches Des dégâts de mouches sur des jeunes plants d oignons en pépinière sont signalés dans les Alpes- Maritimes avec 3.5% de plantes touchées. L identification des mouches est en cours. Mildiou (Peronospora destructor) Du mildiou est observés sur deux parcelles d oignons au stade grossissement du bulbe dans les Alpes-Maritimes sur 30% et 100% des plantes observées. Les niveaux d attaque sont élevés. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 16/17

17 Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Chambre d agriculture des Bouches-du-Rhône, Chambre d agriculture de Vaucluse, Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat Retrouver la fiche de Ressources APREL/GRAB : sur la Protection Biologique Intégrée de la Fraise sus abri sur le site de l APREL. Lien : LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Laurent Camoin (Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial Chaix (CETA d Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Emeline Feuvrier (CETA de St-Martin-de-Crau), Isabelle Forest (Chambre d agriculture du Var), Sylvia Gasq (Chambre d Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), André Jayet (Groupe Provence Service Alpes de Haute Provence), Jérôme Lambion (GRAB), Philippe Lespinasse (CAPL), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d Aubagne) COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Catherine Taussig, APREL Saint-Rémy-de-Provence, taussig@aprel.fr Claire Goillon, APREL Saint-Rémy-de-Provence, goillon@aprel.fr Daniel Izard, Chambre d Agriculture de Vaucluse, daniel.izard@vaucluse.chambagri.fr Isabelle Hallouin, Chambre d Agriculture des Bouches-du-Rhône, i.hallouin@bouches-durhone.chambagri.fr N.B. Ce Bulletin est produit à partir d observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d Agriculture et l ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l agriculture, avec l appui financier de l Office national de l eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE page 17/17