Sémiologie Otologique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Sémiologie Otologique"

Transcription

1 Sémiologie Otologique A. L examen Signes d appel : 1. L otalgie Elle témoigne souvent d une infection ou d une inflammation de l oreille externe ou de l oreille moyenne (otite, traumatisme, tumeur ). On parlera alors d otodynie. Néanmoins, il peut s agir d une otalgie correspondant à une douleur irradiée dont l origine se situe dans l articulation temporo-mandibulaire, les amygdales (angine) le pharynx (pharyngite), ou les dents de sagesse. Dans ces cas, l examen de l oreille est normal et on parle d otalgie réflexe. 2. L otorrhée Elle traduit le plus souvent une infection de l oreille externe ou de l oreille moyenne à condition que le tympan soit perforé pour laisser le pus s extérioriser. Elle rend l examen du tympan le plus souvent impossible si l examinateur ne dispose pas d une microaspiration. Son issue dans le conduit rend le prélèvement du pus possible à l écouvillon.!! Figure 1 : Otorrhée Figure 2 : Ecouvillon pour prélèvement du pus 3. L otorragie Il s agit de l issue de sang par le conduit auditif externe. Elle témoigne le plus souvent d un traumatisme : une plaie du conduit auditif externe ou une fracture de l os tympanal ou de l os du rocher avec perforation tympanique. Rarement, elle peut être liée à une tumeur maligne du conduit auditif externe ou du rocher.

2 !! Figure 3 : Otorragie Figure 4 : hémotympan (épanchement de sang rétrotympanique) 4. L otoliquorrhée Il s agit de l issue de liquide céphalo rachidien par le conduit auditif externe. Elle témoigne d une fracture du rocher avec déchirure méningée en regard de la fracture et implique une plaie du tympan. 5. L hypoacousie / surdité Il s agit d une diminution de l audition objective (surdité), subjective (hypoacousie). Elle peut être liée à une atteinte de l oreille externe, moyenne, interne ou du nerf auditif (VIIIème paire crânienne). Elle peut être uni ou bilatérale et d apparition progressive ou brutale. Lorsqu elle est liée à une atteinte de l oreille externe ou moyenne, on parle de surdité de transmission. Lorsqu elle est liée à une atteinte de l oreille interne ou du nerf auditif, on parle de surdité de perception. Elle impose la réalisation d un audiogramme afin de la caractériser et de préciser son degré et son origine. Chez l enfant, elle n est pas spontanément signalée. Elle sera le plus souvent détectée par la famille devant des signes indirects (augmentation volume télé, retard scolaire, trouble du caractère, agitation, troubles de la prononciation). Chez le nourrisson, une surdité bilatérale et sévère va provoquer un retard d acquisition du langage. 6. Les acouphènes Il s agit de bruits anormaux perçus par le patient mais qui ne sont pas en rapport avec une source sonore extérieure. Ils peuvent être de tonalités différentes (aigus, graves, pulsatiles.). Ils peuvent être permanents ou intermittents, uni ou bilatéraux. Leur présence impose un examen otoscopique et audiométrique et une

3 exploration de toute la voie auditive par une imagerie. En cas d acouphènes pulsatiles il convient d ausculter la région temporale à la recherche d un acouphène objectif qui impose la réalisation d une IRM. Ils s accompagnent parfois d une douleur ressentie dans l oreille et déclenchée par le bruit qu on appelle hyperacousie. Dans la majorité des cas, les acouphènes sont de type subjectif, c'est-à-dire audibles seulement par le patient lui-même ; on considère qu ils sont générés par le système auditif, même en l absence de toute stimulation sonore. 7. Les vertiges Il convient de distinguer les vertiges des instabilités. Ils appartiennent tous les deux aux troubles de l équilibre. Le vertige correspond à une sensation erronée de mouvement perçue par le patient. Celui-ci la décrira volontiers en disant que tout tourne autour de lui ou qu il tourne dans la pièce. Lorsqu il est intense et d origine périphérique il s accompagne volontiers de nausées et de vomissements. L instabilité correspond plus à une sensation d ébriété, de tangage. Dans tous les cas leur présence impose un examen otoscopique, et un examen vestibulaire et neurologique complet. Il faudra bien éliminer les faux vertiges tels que : hypochondrie, agoraphobie (peur des grands espaces), peur du vide, hypotension orthostatique, lipothymie (sensation de malaise), hypoglycémie En effet, dans le langage courant, «avoir un vertige» peut avoir beaucoup de significations différentes. 8. La paralysie faciale Il s agit d une atteinte du nerf facial qui se traduit par une abolition ou une diminution de la mobilité de l hémiface homolatérale. Dans les causes ORL elle est périphérique. Elle traduit une atteinte du nerf facial entre le noyau du tronc et la partie distale des fibres nerveuses réparties dans les muscles de la face. Dans les paralysies faciales périphériques, les deux territoires supérieur et inférieur sont atteints (sauf si atteinte d une branche très distale au niveau de la face) à la différence de la paralysie faciale centrale qui atteint plutôt le territoire inférieur. De plus, dans la paralysie faciale centrale il y aune dissociation automatico volontaire (la mimique volontaire est diminuée mais pas la mimique réflexe qui est normale), et il existe souvent d autres signes neurologiques associés. Une paralysie faciale périphérique se traduit par : Territoire supérieur : effacement des rides du font, élargissement de la fente palpébrale, signe de Charles Belle (globe occulaire qui remonte à la tentative de fermeture de l œil), signe des cils de Souque (les cils sont plus apparents du côté paralysé que du côté sain). Territoire inférieur : effacement du sillon nasogénien, chute de la commissure labiale, absence du sourire, impossibilité de siffler ou gonfler les joues, diminution du goût et des sécrétions lacrymales. La description d une paralysie faciale doit relever : le côté, son caractère périphérique ou central, son degré.

4 !! Sa présence impose un examen otoscopique et neurologique à la recherche d une atteinte d autres nerfs crâniens. Chez le sujet comateux l examen est rendu difficile par l absence de coopération du patient. Toutefois, une manœuvre de Pierre-Marie et Foix peut aider à mettre en évidence une paralysie faciale. Elle consiste à appliquer une force pression en arrière de la branche montante de la mandibule, induisant une douleur très vive qui déclenche un mouvement réflexe du visage permettant d étudier la symétrie du visage. Figure 5 : Paralysie faciale périphérique droite : signe de Charles Bell, effacement du sillon nasogénien Dt, chute de la commissure labiale Dte. Figure 6 : paralysie faciale droite au repos et à la tentative d occlusion palpébrale.

5 Signes d examen : 1. Examen clinique de l oreille Inspection pavillon L examen du pavillon recherche à l inspection des anomalies morphologiques congénitales appelées aplasies, des anomalies infectieuses : érythème évoquant une chondrite (inflammation du cartilage), une complication d otite de type mastoïdite (bombement et érythème de la peau du sillon rétro-auriculaire). Figure 7 : anatomie de l oreille externe gauche Figure 8 : chondrite oreille Examen du conduit auditif externe On peut l examiner à l otoscope ou chez l ORL avec un spéculum et un microscope. Il est plus ou moins étroit et profond en fonction de l âge du sujet. Afin de faciliter l introduction du spéculum ou de l otoscope on tirera doucement le pavillon vers le haut et l arrière pour rendre le conduit auditif rectiligne. Les débris de cérumen doivent être retirés pour faciliter l examen (à l aide d une aspiration chez l orl, après application d un céruménolytique (CERULYSE ) ou avec un anneau de Trautmann chez le médecin généraliste). On examinera l état cutané du conduit auditif pour rechercher une infection (otite externe), un corps étranger, une tumeur, une plaie en fonction du contexte.

6 !! Figure 9 : anneau de Trautmann Figure 10 : otoscope Figure 11 : examen otoscopique au microscope avec un spéculum Examen du tympan : otoscopie Le tympan est une membrane translucide fine constituée de trois couches : la plus superficielle est épidermique, prolongeant la peau du conduit auditif, la seconde est fibreuse, donnant sa solidité au tympan et la troisième, la plus profonde est le prolongement de la muqueuse de l oreille moyenne. Il est centré par le manche du marteau. Ces 3 épaisseurs sont présentes sur la majorité du tympan qu on appelle pars tensa. En revanche à la partie supérieure (pars flaccida), il n y a pas de couche fibreuse et le tympan est plus fragile et se laissera déformer plus facilement. Le tympan est oblique, son bord antérieur étant plus profond que son bord postérieur. Il n est donc pas perpendiculaire à l axe du conduit auditif externe. A la partie supérieur du marteau se trouve un relief de cet osselet visible à travers le tympan, appelé apophyse externe. Avec le manche du marteau ils

7 constituent les reliefs ossiculaire du tympan. La tête du marteau, elle, n est pas visible car cachée dans la cavité de l attique. Le tympan normal doit être vu dans son intégralité. Il doit être intègre (non perforé), légèrement rosé et transparent, sans rétention liquidienne visible à travers lui. On doit également voir les reliefs ossiculaire et le reflet de la lumière de l instrument qu on utilise appelé triangle lumineux. Se dernier se situe dans la moitié antérieure de la membrane tympanique. L inspection des tympans est toujours bilatérale. A B C! D! E! F Figure 12 : A : tympan normal gauche B : perforation tympanique gauche C : tympanosclérose droite D : rétraction tympanique gauche D : rétention liquidienne derrière le tympan droit (otite séreuse) F : anatomie tympan droit L oreille moyenne et l oreille interne L oreille moyenne qui se compose de la caisse du tympan (contient les osselets), des cavités antro-atticales et de la mastoïde, ainsi que l oreille interne ne sont pas accessibles à l examen clinique otoscopique. Seul le tympan est accessible à la vue lors de l examen otoscopique. Ainsi l examen du tympan, bien qu il soit fondamental ne constitue qu une partie de l exploration de l oreille.

8 ! Figure 13 : Anatomie générale oreille 2. Examen clinique de l équilibre L équilibre, au repos comme en mouvement est fondé sur les informations fournies par les récepteurs vestibulaires de l oreille interne, par les récepteurs visuels, et par les récepteurs proprioceptifs. Dans le contexte de l examen clinique et de la pathologie ORL, nous nous focaliserons sur le vestibule. L appareil vestibulaire est constitué de différents récepteurs périphériques qui sont situés dans les canaux semi-circulaires et dans les organes otolithiques. Les canaux semi-circulaires sont au nombre de six, trois dans chaque oreille répartis dans les 3 plans de l espace. Les organes otolithiques sont constitués d un utricule et d un saccule de chaque côté. Ces deux types de capteurs ont chacun une spécificité fonctionnelle. Les canaux semi-circulaires, de forme arrondies, remplis de liquide sont sensibles aux accélérations angulaires de la tête, tandis que les organes otolithiques renseignent sur la position de la tête par rapport à la verticale et sur ses accélérations linéaires. Le neuroépithélium vestibulaire est composé de cellules ciliées qui se situent dans les crêtes ampullaires pour les canaux semi-circulaires, et dans les macules pour les organes otolithiques (utricule et saccule). Les différents mouvements de la tête et les accélérations vont provoquer un mouvement des cils induisant par différents mécanismes la génération d un potentiel d action au niveau du nerf vestibulaire. Les noyaux vestibulaires dans le tronc cérébral vont recevoir ces afférences homolatérales mais également des afférences controlatérales et également visuelles et proprioceptives. Toutes ces données sont intégrées au niveau du système nerveux central. Ainsi le système vestibulo spinal va participer aux

9 réactions d équilibration de la tête et du corps. Le système vestibulo oculaire va permettre aux yeux de réaliser un mouvement suivant les mouvements de la tête lors des déplacements. Et le système vestibulo-oculomoteur va permettre de stabiliser l image visuelle sur la rétine pendant les mouvements de la tête. Canaux semi-circulaire : mouvements d'accélération de la tête Utricule : «assiette Saccule : «fil à Macule osselets Crête cochlée Figure 14 : système vestibulaire L examen clinique vestibulaire consiste à observer les réactions posturales et oculaires dans certaines situations. Ainsi chez le sujet normal on peut observer différents éléments : La réaction posturale ou test de Romberg : on demande au patient de se tenir debout, les yeux fermés, pieds joints. Le sujet normal va garder la position. L épreuve des index : on demande au patient de tendre ses bras en avant en pointant ses index devant lui, les yeux fermés. Le sujet normal ne dévie pas. La marche aveugle : on demande au patient de marcher sur une ligne imaginaire. Chez le sujet normal, il n y a pas de déviation. La marche en étoile : on demande au patient de marcher les yeux fermés en faisant 3 pas en avant puis 3 pas en arrière plusieurs fois. Chez le sujet normal, il n y a pas de déviation de la trajectoire.

10 ! L examen des mouvements oculaires : on recherche un nystagmus qui est définit comme un mouvement alternatif des globes oculaires (des secousses). Le nystagmus vestibulaire comporte une secousse lente et une secousse rapide (phase de rappel pour ramener le globe oculaire en position normale). Chez le sujet normal on n observe aucun nystagmus spontané, sauf dans le regard excentré (en regardant au maximum sur les côté); ce dernier s épuisant rapidement n a pas de signification pathologique. Figure 15 : épreuve des index Chez le sujet vertigineux Un vertige peut être soit périphérique et avoir son origine dans un dysfonctionnement de l appareil vestibulaire ou central et avoir sa source à partir des noyaux bulbaires. Les causes centrales intéressent le neurologue, tandis que les causes périphériques sont du domaine de l ORL. De plus, l examen et la présentation clinique vont être très différents selon que le patient se trouve en pleine crise de vertiges ou à distance d une crise. Ainsi en cas de syndrome vestibulaire périphérique DROIT par exemple : La réaction posturale ou test de Romberg : le patient va avoir tendance à chuter vers la droite. L épreuve des index : les index du sujet vont dévier progressivement vers la droite. La marche aveugle : le patient va dévier vers la droite La marche en étoile : à chaque ligne formée par trois pas en avant ou en arrière le patient va dévier légèrement vers la droite, formant ainsi une étoile. L examen des mouvements oculaires : on retrouve un nystagmus dont la phase rapide bas à gauche (phase de rappel) et la phase lente bas vers la droite. La phase lente a le même sens que les déviations segmentaires. On parlera de nystagmus GAUCHE car la phase rapide par convention définit le sens du nystagmus; c est aussi la plus facile à voir. Dans un syndrome vestibulaire périphérique, toutes les déviations segmentaires se font donc dans le même sens. On parle alors de syndrome vestibulaire «harmonieux». En cas de syndrome vestibulaire central les signes sont beaucoup moins systématisés.

11 Enfin, dans un syndrome vestibulaire périphérique, il existe très souvent des signes neurovégétatifs importants (nausée et vomissements). Ainsi le patient est souvent mieux en position allongée, dans le noir, sans bouger. Manœuvres provoquant le nystagmus : * Manœuvre de Dix et Hallpike Le sujet est assis au milieu de la table d examen face au médecin. Ce dernier l amène rapidement en décubitus latéral en lui maintenant la tête en légère hyperextension et en rotation e 45 vers le haut. La manœuvre est positive si elle déclenche un nystagmus rotatoire qui bat vers le sol. Il apparait après quelques secondes et s épuise en moins de 20 secondes. Il s accompagne d un vertige rotatoire. Le nystagmus s inverse au retour à la position assise. Cette manœuvre est pathognomonique d un vertige paroxystiques bénin (VPPB), dont nous reparlerons ci après. A B C Figure 16 : manœuvre de Dix et Hallpike * Signe de la fistule Lorsqu il existe une fistule labyrinthique, c'est-à-dire une communication entre l intérieur du labyrinthe et l oreille moyenne (d origine traumatique ou par lyse du labyrinthe osseux par un cholestéatome par exemple), la variation de pression de l air de l oreille moyenne se transmet aux liquides labyrinthiques déclenchant un vertige. Pour le mettre en évidence on imprime une pression sur le tragus qui comprime l air du conduit auditif externe et modifie également la pression de l air dans l oreille moyenne. Lorsque cette manœuvre déclenche un vertige elle signe la présence d une fistule labyrinthique. * Test de Halmagyi

12 Il consiste à imprimer un mouvement alterné de la tête dans le plan horizontal de manière oscillatoire ou brutale. Ceci entraine normalement un mouvement oculaire de stabilisation rapide dont l origine est vestibulaire. En cas de déficit vestibulaire ces mouvements sont remplacés par des saccades de rattrapage du globe oculaire dont la direction est controlatérale au déficit. 3. Examen des paires crâniennes Les deux paires crâniennes les plus concernées par l examen otologique sont les VIIIème et VIIème paires crâniennes (cochléo-vestibulaire et facial). L atteinte du nerf cochléaire se recherche en interrogeant le patient sur la présence d une hypoacousie ou d un acouphène. L atteinte du nerf vestibulaire se manifeste par la présence de troubles de l équilibre (vertiges, sensation d instabilité, ou de tangage). C est l examen vestibulaire qui permettra de déterminer la présence d un syndrome vestibulaire. L atteinte des autres nerfs crâniens doit également être recherchée au moins par l interrogatoire par la présence d une dysphonie ou de troubles de la déglutition pour les nerfs mixtes, par la présence d un trouble visuel ou d une diplopie pour les nerfs II, III, IV, et VI. Le nerf trijumeau (V) est exploré en recherchant un trouble de la sensibilité de la face, et le nerf olfactif (I) par un trouble de l odorat. B. Examens fonctionnels instrumentaux de l audition 1. Rappels sur l audition pour comprendre Le son, qui correspond à une onde vibratoire lorsqu elle arrive au sujet, va traverser successivement l oreille externe, l oreille moyenne et l oreille interne ou elle sera codée en potentiels d actions pour chaque intensité et chaque fréquence. Ces potentiels d action électriques seront ensuite acheminés aux noyaux cochléaires dans le tronc cérébral par le nerf cochléaire de chaque côté. Cf. cours sur la physiologie de l audition 2. L acoumétrie au diapason L acoumétrie permet une mesure clinique grossière de l acuité auditive à l aide de plusieurs tests auditifs simples. Elle s effectue avec un matériel simple : un diapason. L acoumétrie au diapason regroupe l épreuve de Rinne et de Weber. L épreuve de Weber (voir schéma plus bas) permet de voir si la perception du son est latéralisée sur l une ou l autre oreille, en positionnant le diapason sur le sommet du crâne. L épreuve de Rinne consiste à approcher un diapason en vibration à proximité de l oreille testée, et sur la boîte crânienne (région

13 ! mastoïdienne du même côté). Ce test permet de définir le type de surdité (surdité de transmission ou surdité de perception). Les épreuves de Rinne et de Weber s effectuent avec un diapason qui vibre. Dans l épreuve de Rinne, le médecin compare la conduction du son dans l air du conduit auditif externe (conduction aérienne : CA) et celle à travers l os (conduction osseuse : CO). Pour la CA, le diapason est placé à 2 cm de l oreille. Pour la CO, le pied du diapason est placé sur l os mastoïde. Dans l épreuve de Weber, le diapason est posé au sommet du crâne et permet, en cas de surdité de perception ou de transmission, de déterminer l oreille la plus sourde. Résultats L épreuve de Rinne : en cas de surdité de transmission, la conduction osseuse (CO) est meilleure que la conduction aérienne (CA). En cas de surdité de perception, la conduction aérienne (CA) est meilleure que la conduction osseuse (CO).!

14 ! Figure 17 : Test au diapason 3. L audiométrie tonale Elle consiste à envoyer des sons purs à des fréquences choisies (250, 500, 1000, 2000, 4000 et 8000 Hz) à chaque oreille, l une après l autre. Pour chaque fréquence testée, on envoie le son choisi en diminuant progressivement l intensité jusqu à ce que le patient n entende plus pour déterminer le seuil auditif. On reporte sur le graphique l intensité en db (décibel) la plus faible que le patient a entendue, et ce, fréquence par fréquence. Ces sons sont proposés au patient par voie aérienne à l aide d un casque, ainsi le son traverse le système tympanoossiculaire pour arriver à l oreille interne (c est la conduction aérienne). Ils sont ensuite proposés par voie osseuse à l aide d un vibrateur posé sur la mastoïde, le son atteignant ainsi directement l oreille interne en «shuntant» le système tympano-ossiculaire (c est la conduction osseuse). L étude de l audiométrie tonale va donc permettre d analyser la fonction de l oreille interne et du système tympano-ossiculaire. Ainsi, en cas d audition normale les deux courbes de conduction osseuse et aérienne seront quasiment superposables et situées entre 0 et 15 db sur toutes les fréquences. En cas de surdité liée à une atteinte du système tympano-ossiculaire ou en cas de rétention de liquide dans l oreille moyenne qui gênerait ce système, on retrouverait une surdité de transmission qui se manifesterait par une conduction osseuse normale et une courbe de conduction aérienne abaissée (perception du son obtenue à des intensités sonores plus élevées). Enfin, en cas de surdité de perception par atteinte de l oreille interne ou du nerf cochléaire, quelque soit la source (conduction aérienne ou osseuse) le son sera perçu moins fort, les deux courbes sont donc abaissées mais accolées. En fonction du type de surdité de perception certaines fréquences peuvent être plus touchées que d autres. Ainsi en cas de surdité sur les fréquences aigues, les courbes auront une allure descendante «en pente de ski». A noter que l association d une surdité de transmission et d une surdité de perception est possible, on parle de surdité mixte : dans ce cas les deux courbes sont abaissés, la courbe de conduction aérienne étant plus abaissée que celle de la conduction osseuse. 4. L audiométrie vocale

15 L audiométrie vocale est un examen couramment utilisé en clinique. Elle est totalement complémentaire de l audiométrie tonale. Elle détermine la compréhension du langage (intelligibilité) ainsi que la discrimination (capacité à discerner des phonèmes). Elle est majeure dans les indications d appareillage. Chaque oreille est testée séparément. On fait écouter au patient une série de 10 mots courts pour une intensité donnée qu on lui demande de répéter. Ce test d'intelligibilité du langage est coté en % de réponses correctes (répétition exacte d items entendus). Un score de 100% à un niveau d'intensité inférieur à 20 db HL est considéré comme normal (courbe A). Ce test permet de déterminer d une autre façon le niveau de la perte auditive, mais également d évaluer si le patient «comprend» les mots. Elle traduit la valeur «sociale» de l audition. Ainsi on dépiste un trouble de l intelligibilité et/ou un trouble de la discrimination, qui vont se traduire par une inclinaison de la courbe vers la droite. Figure 18 : Audiométrie en cabine Figure 19 : Audiométrie tonale

16 ! Figure 20 : Audiométrie vocale 5. la tympanométrie (impédancemétrie) La tympanométrie permet indirectement d évaluer la fonction de la trompe d Eustache. Cette dernière a un rôle important. En effet elle permet d équilibrer la pression entre la caisse du tympan et l air extérieur. Un mauvais fonctionnement de cette trompe d Eustache entraîne une dépression à l intérieur de l oreille moyenne et/ou une rétention de liquide. Ces deux phénomènes sont regroupés sous le nom de «dysfonction tubaire». La tympanométrie permet d évaluer la pression à l intérieur de l oreille moyenne mais aussi la présence de liquide. Elle consiste à mesurer l impédance (élasticité) du système tympano-ossiculaire, celle-ci étant fortement corrélée à la pression régnant dans l oreille moyenne. Figure 21 : Tympanométrie ou impédancemétrie à 226 Hz

17 ! 6. Les potentiels évoqués auditifs : test objectif La technique d audiométrie décrite précédemment nécessite la participation du patient, alors que les potentiels évoqués auditifs (PEA) enregistrent la réponse électrique des relais nerveux après stimulation de l oreille par des sons répétés. La participation du patient n est pas nécessaire. Cela est particulièrement utile chez l enfant petit et en cas de simulation. L enregistrement des PEA se fait avec des électrodes placées à des endroits précis sur le crâne, notamment sur la mastoïde et au niveau du front. Les résultats enregistrés sont représentés par une courbe. Cet enregistrement requiert donc une instrumentation complexe. L enregistrement des PEA est surtout utilisé pour confirmer, infirmer ou préciser une surdité chez les enfants en bas âge (dépistage néonatal +++); et aussi pour mettre en évidence certaines lésions du nerf auditif et des voies auditives.!! Figure 22 : Méthode d'enregistrement des potentiels évoqués auditifs (PEA) Figure 23 : Schéma de référence des voies auditives permettant de repérer le site anatomique des différentes ondes du PEA.

18 7. Oto-émissions acoustiques Cette méthode objective permet d'évaluer le mécanisme actif (donc le bon fonctionnement) des cellules ciliées externes (CCE).C'est un test simple et rapide d'une des fonctions les plus fragiles de notre cochlée. Le principe des oto-émissions provoquées est de placer une sonde dans le conduit auditif externe. Celle-ci contient un haut parleur qui envoie le son stimulant et un microphone qui recueille le son émis par les CCE. Cette technique est particulièrement utilisée, comme les PEA dans le dépistage des surdités néo-natales (réalisé dans les maternités).

19 C. Examens fonctionnels instrumentaux de l équilibre 1. Les épreuves vestibulaires : vestibulométrie sous vidéonystagmographie (VNG) La VNG permet d enregistrer les mouvements oculaires spontanés ou provoqués, et en particulier les nystagmus. Ces mouvements oculaires peuvent être spontanés, induits par les changements de position ou provoqués par des stimulations rotatoires, caloriques ou visuelles. Les différents temps de la VNG sont : La recherche d un nystagmus spontané : sa présence est toujours pathologique La recherche d un nystagmus provoqué par une stimulation rotatoire : le patient est placé sur un fauteuil qui tourne selon un axe vertical. Diverses manœuvres de rotation sont pratiquées. Le test explore les canaux semi-circulaires latéraux de manière bilatérale et simultanée. La recherche d un nystagmus provoqué par des stimulations caloriques : chaque oreille du patient est successivement irriguée avec de l eau froide et de l eau chaude. Cette épreuve explore séparément les CSC latéraux. En effet l eau froide inhibe le système, donc crée un syndrome vestibulaire périphérique du côté irrigué. Le nystagmus ainsi induit bat du côté opposé. En revanche, l eau chaude stimule, il y a donc une situation équivalente à déficit vestibulaire périphérique du côté opposé à la stimulation par l irrigation avec un nystagmus battant du côté irrigué. Une réponse faible ou inexistante aux irrigations traduit donc une hyporéflectivité ou une aréflexie de l oreille irriguée. Les résultats sont représentés sur un diagramme de Freyss : une droite rouge relie les 2 points correspondants au nombre de secousses nystagmiques engendrées par l irrigation à l eau chaude pour chaque oreille, de même, une droite bleue correspond à l eau froide. On peut ainsi retrouver pour chaque oreille une hypo ou une aréflexie vestibulaire. Figure 24 : Lunettes de vidéonystagmoscopie, et diagramme de Freyss montrant le résultat des épreuves caloriques (normal ici)

20 2. VHIT (Video Head Impulse Test) Le VHIT est un autre système informatisé d analyse des mouvements oculaires utilisant la manœuvre de Halmagyi : il permet l analyse des 6 canaux semicirculaires à la différence de la VNG qui ne test que le canal semi-circulaire latéral. 3. Potentiels évoqués otolitiques Il s agit de l enregistrement de l activité du muscle sterno-cléido-mastoïdien en réponse à une stimulation auditive (stimulation du saccule, efférence via le nerf vestibulaire inférieur). L absence de réponse ou l allongement des latences traduit une atteinte du nerf vestibulaire inférieur. L augmentation des amplitudes peut être le signe d une fistule labyrinthique. Figure 25 : Potentiels évoqués otolitiques : positionnement des électrodes et résultats normaux. D. Imagerie du rocher : 1. Tomodensitométrie : TDM (Scanner) Le scanner centré sur les rochers avec coupes osseuses millimétriques dans le plan axial et coronal permet d observer tout l os temporal et son contenu. Il est ainsi utile au diagnostic des pathologies infectieuses, tumorales bénignes (cholestéatome) ou malignes, aux atteintes de la chaine ossiculaire ou encore des fractures du rocher. Sur ces coupes, l os apparait hyperdense (blanc), l air hypodense (noir) et tous les tissus mous isodenses (gris).

21 Figure 26 : Scanner des rochers en coupes axiales et coronales, osseuses 2. Imagerie par résonnance magnétique (IRM) L IRM est surtout utilisée dans l imagerie de l angle ponto-cérébelleux (APC) afin de rechercher une pathologie du conduit auditif interne ou méat auditif interne, et notamment du paquet acoustico-facial qu il contient, comme le neurinome de l acoustique. Elle est réalisée en séquences T1, T2, et T1 après injection de gadolinium. Elle peut parfois compléter le scanner pour la recherche d un cholestéatome. n. Cochléaire Cochlée Vestibulee CAI n. Vestibulaire ROCHER Dt Figure 27 : IRM des conduits auditifs internes en coupes T2 fines

22 ! E. Les pathologies Oreille externe 1. Le bouchon de cérumen Il s agit d une affection extrêmement banale. Elle est constituée par l accumulation de cérumen dans le conduit auditif externe. Elle est favorisée par l utilisation de coton-tiges. Elle restera longtemps latente et sera révélée le plus souvent par une hypoacousie de transmission survenant souvent après un bain. Le bouchon de cérumen est parfaitement bénin, mais il convient de le retirer pour s assurer que cela permet un retour à la normal de l audition, et que cette dernière n est pas liée à une autre pathologie plus grave. L extraction se fait par lavage (si tympan fermé) ou par aspiration. Figure 28 : Bouchon de cérumen a l otoscopie 2. L otite externe Il s agit de l infection de la peau du conduit auditif externe survenant le plus souvent après une irritation locale par coton-tige ou des baignades. Le tympan, après aspiration peut être visible et est le plus souvent intact. Elle se manifeste par une douleur intense aggravée par la pression du tragus ou la mobilisation du pavillon. Cela permet de la différencier d une otite moyenne aigue perforée. A l examen le CAE est inflammatoire, la peau est épaissie, et on retrouve souvent une otorrhée purulente.

23 ! Figure 29 : otite externe. Conduit auditif externe suintant, otorrhée purulente 3. L eczéma du conduit auditif externe Il se manifeste par une otorrhée modérée, une otalgie et un prurit intense du conduit auditif à tympan normal. 4. la plaie du conduit auditif externe Elle fait suite à un traumatisme local. Elle se manifeste par une otalgie et une otorragie. Il est nécessaire de la reconnaitre pour pouvoir la traiter par antibiothérapie locale et méchage qui éviteront la survenue d une sténose du CAE et d une infection locale. Oreille moyenne 1. L otite moyenne aigue Il s agit d une infection de l oreille moyenne qui fait suite le plus souvent à une rhinopharyngite. Elle peut être virale ou bactérienne ce qui modifiera le traitement. Elle se manifeste par une otalgie, dans un contexte fébrile. En fonction de son évolution différents aspect otoscopiques peuvent être retrouvés. Au premier stade congestif, on retrouve simplement un tympan rouge. Au stade collecté (purulent, ou suppuré), on retrouve du pus derrière le tympan qui fait bomber ce dernier (à l origine de l otalgie). Et enfin si l otite s aggrave, le pus sous pression va perforer le tympan : on retrouvera donc une otorrhée purulente.

24 ! A B Figure 30 : A. otite moyenne aigue droite au stade congestif. B. Otite moyenne aigue au stade collecté ou suppuré 2. La mastoïdite Il s agit de l extension de l infection de l otite moyenne aigue à l os mastoïdien. C est une des complications de l otite moyenne aigue. Elle se manifeste par une aggravation des signes infectieux associée à une rougeur et un bombement du sillon rétro-auriculaire. Figure 31 : bombement rétroauriculaire avec comblement du sillon rétroauriculaire témoignant d une mastoïdite 3. L otite séromuqueuse (OSM) Elle est liée à une dysfonction tubaire, c'est-à-dire à une absence de ventilation normale des cavités de l oreille moyenne par la trompe d Eustache. Cette dysfonction tubaire est fréquente chez l enfant (1 enfant sur 2), et souvent liée à la présence d une hypertrophie des végétations adénoïdes qui obstruent l orifice de la trompe d Eustache qui s abouche dans le cavum (ou rhinopharynx). Ce défaut de ventilation de la muqueuse de l oreille moyenne (épithélium respiratoire) entraîne la production d un liquide réactionnel aseptique qui remplit les cavités de l oreille moyenne. Cliniquement cela se manifeste par une surdité de transmission qui peut atteindre 50 db (en général 20 à 30 db) en dehors de tout

25 contexte infectieux. Otoscopiquement on retrouve un tympan légèrement hypervascularisé au niveau du manche du marteau et surtout un épanchement liquidien rétro-tympanique souvent ambré. La tympanométrie confirme l épanchement en mettant en évidence une courbe aplatie de type C. Cette OSM a pour conséquence principale une surdité mais aussi d augmenter la fréquence des otites moyennes aiguës. Cf Figure 12 E 4. L otite chronique On regroupe sous le nom d otite chronique toutes les pathologies de l oreille liées à une dysfonction tubaire et donc à un défaut de ventilation de l oreille moyenne par la trompe d Eustache. Ce défaut de ventilation entraînant une rétention de liquide exsudatif dans l oreille moyenne et/ou une pression négative derrière le tympan, il va se traduire cliniquement par une otite séro-muqueuse et/oui une rétraction tympanique. Ce terrain favorise les poussées de réchauffement infectieux et donc la survenue d otites moyennes aigues plus fréquentes. Dans le cas particulier de la rétraction tympanique, en l absence de traitement celle-ci peut évoluer vers une rétraction telle que le tympan vient se coller au fond de la caisse du tympan on parlera alors d atélectasie. Si le tympan adhère de manière intime à la muqueuse de l oreille moyenne on parlera d otite fibroadhésive. Enfin, parfois, ces poches de rétractions peuvent s invaginer profondément vers les autres cavités de l oreille moyenne. Elles seront alors tellement profondes que le fond de ces poches ne sera plus ventilé et que l épiderme qui constitue le revêtement de la poche va proliférer formant un amas épidermique appelé cholestéatome. Ce dernier en grossissant peut devenir menaçant pour les structures avoisinantes (osselets, nerf facial, méninges, labyrinthe ). A! B Figure 32 : A : aspect de retraction du tympan gauche avec un tympan moulant la chaine des osselets. B. Cholestéatome attical gauche développé sur la membrane de Shrapnell (pars flaccida).

26 5. L otospongiose Il s agit d une affection de l adulte. Elle est liée à une ankylose progressive de la platine de l étrier dans la fenêtre ovale par un phénomène ostéodystrophique de la capsule labyrinthique. Il en résulte une surdité de transmission mais l examen du tympan est normal. Elle est le plus souvent bilatérale et touche surtout les femmes avec une aggravation de la surdité au moment des grossesses. Oreille interne et nerf cochléo-vestibulaire Dans le cas d une atteinte de l oreille interne ou du nerf vestibulaire les symptômes seront dominés par une surdité de perception et/ou des troubles de l équilibre. L atteinte auditive 1. Surdité brusque Elle correspond à l apparition brutale d une surdité de perception en générale unilatérale de degrés divers allant de 20 db à une perte totale de l audition de l oreille concernée qu on appelle alors cophose. L oreille moyenne n étant pas en cause l examen otoscopique est normal. L origine est souvent virale ou vasculaire, mais reste dans la plupart des cas méconnue. Il s agit d une urgence thérapeutique donc d une urgence diagnostic. 2. Presbyacousie Il s agit d une surdité de perception bilatérale et symétrique prédominant sur les fréquences aigues liée au vieillissement des différents éléments constitutifs de l oreille interne et du nerf auditif. Elle s aggrave avec le temps entrainant parfois des difficultés sociales et relationnelles pour le patient. Son traitement peut passer par un appareillage auditif. 3. Surdités toxiques De nombreux médicaments peuvent lésés les cellules ciliées neurosensorielles de l oreille interne entraînant une surdité de perception de degré divers, bilatérale. Les médicaments le plus souvent incriminés sont les aminosides (antibiotique), certains diurétiques, certains anti-inflammatoire et bon nombre de chimiothérapies. 4. Traumatismes sonores et traumatismes professionnels

27 ! Le bruit lorsqu il dépasse une certaine intensité peut entrainer des lésions de l oreille interne qui seront d autant plus importantes que la source sonore est proche, que l exposition est prolongée ou répétée, que le bruit est d intensité élevé et surtout qu il est impulsionnel. L atteinte se manifeste par une surdité de perception prédominant sur les fréquences aigues, des acouphènes (sifflements), et une hyperacousie. Les traumatismes sonores sont dangereux par leur intensité mais surtout par leur répétition. Ainsi certains métiers comme la carrosserie et la chaudronnerie sont très touchés. 5. Surdités congénitales Il s agit de surdités présentes dès la naissance et qui peuvent s aggraver dans le temps. Elles sont liées à une anomalie génétique et peuvent être héréditaire ou alors acquises in utéro (rubéole par exemple). Actuellement dans la plupart des maternités ces surdités sont dépistées dès la naissance. 6. Neurinome de l acoustique Il s agit d une tumeur bénigne qui nait sur le nerf vestibulaire dans le conduit auditif interne et qui entraine de manière isolée ou associée des vertiges, une surdité de perception, et des acouphènes. Les PEA montrent un allongement des latences entre l onde I et IV caractéristique et le diagnostic est confirmé par l IRM. Figure 33 : neurinome de l acoustique droit (schwanomme vestibulaire). Tuméfaction centrée sur le conduit auditif interne, prenant le contraste. Les vertiges Face à un vertige il convient comme nous l avons vu de s assurer tout d abord qu il s agit d un vertige périphérique en examinant et interrogeant le patient. L examen vestibulaire doit alors montrer un syndrome vestibulaire périphérique. Ensuite, l orientation diagnostique se fera grâce à l analyse de la durée de la crise, de ses facteurs déclenchant, des symptômes associés et de son évolution. L interrogatoire est donc primordial.

28 1. Névrite vestibulaire Il s agit d une atteinte brutale du nerf vestibulaire dont l origine est incertaine, même si on évoque une atteinte virale le plus souvent. Elle entraîne un syndrome vestibulaire périphérique du côté de la névrite très marqué (grand vertige rotatoire) avec des nausées et des vomissements sans signes auditifs associés (pas d hypoacousie ni d acouphènes) qui dure 24 à 48 heures. La destruction de la fonction vestibulaire est définitive. La disparition des vertiges passe par la compensation centrale. Le vestibule controlatéral et les autres systèmes de l équilibre (vision et proprioception) vont compenser ce déficit. 2. Maladie de Menière Il s agit d une étiologie très connue de vertiges périphériques mais elle est pourtant très rare. Sa physiopathologie est encore incertaine mais impliquerait un hydrops des liquides endolymphatiques (une hyperpression). Celle-ci évolue par crises de plusieurs heures expliquant sa présentation sous forme de crises répétées. Au moment de la crise (qui dure plus de 30 mn) le patient se plaint de grands vertiges rotatoires associés à une hypoacousie, des acouphènes et une sensation de plénitude d oreille souvent inaugurale (qui annonce l arrivée des autres signes). Entre les crises (au début de la maladie) les symptômes disparaissent totalement puis les crises se répétant petit à petit certains signes persistent entre les crises notamment l hypoacousie. 3. Vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) C est le vertige périphérique le plus fréquent. Il s agit d un vertige bref (quelques secondes), déclenché par les changements de position. Il n y a jamais de signes auditifs associés. L interrogatoire montre que le vertige est déclenché par un mouvement de la tête toujours identique. Il est lié à la migration d otoconies dans les canaux semi-circulaires (le postérieur le plus souvent) et lors de certains mouvements ces cristaux vont venir stimuler la cupule de façon anormale et entraîner ainsi cette sensation erronée de mouvement. Le diagnostic est fait grâce à la manœuvre de Dix et Hall Pike qui reproduit le mouvement des otoconies et déclenche le vertige. Le traitement est basé sur des manouvres libératoires qui consistent à mobiliser le patient pour faire migrer les otoconies dans l autre sens. 4. Autres causes périphériques D autres étiologies peuvent être à l origine de vertiges périphériques. Il s agit de toutes les pathologies qui peuvent détruire ou léser la fonction vestibulaire. Les causes infectieuses et inflammatoires sont regroupées sous le terme de labyrinthite. On retrouve également les causes ototoxiques.

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher.

Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. Item 201. Évaluation de la gravité et recherche des complications précoces chez un traumatisé crânio facial : fracture du rocher. I. INTRODUCTION II. MECANISME DES FRACTURES DU ROCHER III. TABLEAU CLINIQUE

Plus en détail

Item 344 : LES VERTIGES

Item 344 : LES VERTIGES Item 344 : LES VERTIGES Objectifs : Devant l apparition d un vertige, argumenter les hypothèses diagnostiques et justifier les examens complémentaires pertinents Argumenter les principes de traitement

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville DPPS 4.0 RAPPORT EXEMPLES Les rapports que vous trouvez ci-joints ont étés élaborés en utilisant certains protocoles d exemple que vous trouvez dans le dossier C:\Delos\User\Trials\Dossier Général. On

Plus en détail

PRÉSERVEZ DES MAINTENANT VOTRE AUDITION!

PRÉSERVEZ DES MAINTENANT VOTRE AUDITION! Par leur durée et leur intensité, les sons de la nature ne constituent pas un danger pour notre audition. Mais l'homme a créé des sources sonores capables de détruire l'oreille. Ainsi, la musique écoutée

Plus en détail

Guide des Bonnes Pratiques en Audiométrie de l Adulte. Audiogrammes commentés

Guide des Bonnes Pratiques en Audiométrie de l Adulte. Audiogrammes commentés Guide des Bonnes Pratiques en Audiométrie de l Adulte Audiogrammes commentés La solution intelligente qui répond à vos besoins Itera Audiométrie vocale Boutons rotatifs intelligents Tests spéciaux Simulateur

Plus en détail

Le son est une vibration aérienne, une onde, qui se caractérise par sa hauteur (aigu ou grave) et son intensité (son fort, son faible).

Le son est une vibration aérienne, une onde, qui se caractérise par sa hauteur (aigu ou grave) et son intensité (son fort, son faible). «À force d écouter la musique trop fort, on finit par l entendre à moitié» Dossier de presse octobre 2008 1 Sommaire Les jeunes de plus en plus exposés aux risques auditifs... p.3 Le fonctionnement de

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS

ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS Matériel : Logiciel winoscillo Logiciel synchronie Microphone Amplificateur Alimentation -15 +15 V (1) (2) (3) (4) (5) (6) ACOUSTIQUE 3 : ACOUSTIQUE MUSICALE ET PHYSIQUE DES SONS Connaissances et savoir-faire

Plus en détail

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO <jiayin.gao@univ-paris3.fr> 20 mars 2014

Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO <jiayin.gao@univ-paris3.fr> 20 mars 2014 Communication parlée L2F01 TD 7 Phonétique acoustique (1) Jiayin GAO 20 mars 2014 La phonétique acoustique La phonétique acoustique étudie les propriétés physiques du signal

Plus en détail

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE TRAVAIL SUR ÉCRAN DANS LA BRANCHE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS DOCUMENT ÉTABLI PAR LA COMMISSION PARITAIRE SANTÉ ET PRÉVENTION DES RISQUES DES TÉLÉCOMMUNICATIONS LE CONTEXTE Quel que soit le secteur d activité,

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

Vous disiez? Dossier d enseignement sur le bruit et les lésions de ľouïe Exercices de consolidation 120 minutes, moyen 2009-0303

Vous disiez? Dossier d enseignement sur le bruit et les lésions de ľouïe Exercices de consolidation 120 minutes, moyen 2009-0303 =1 Vous disiez? Dossier d enseignement sur le bruit et les lésions de ľouïe Exercices de consolidation 120 minutes, moyen Objectif Permettre aux apprenants d approfondir des connaissances essentielles

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE

LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE D.I.U. REEDUCATION FONCTIONNELLE DE L EQUILIBRE UFR 067 MEDECINE P. M. CURIE LE RESSENTI SUBJECTIF DU PATIENT «VESTIBULAIRE» VS L ETUDE DE LA REFLECTIVITE VESTIBULAIRE Guilhem VIGUIER Masseur- Kinésithérapeute

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES

DEFINITION OBJECTIFS PRINCIPES Cette fiche d'information est un document remis aux patients avant une intervention chirurgicale. Les chirurgiens sont aujourd'hui tenus à fournir une information objective et compréhensible sur les risques

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

DOMAINES MOTEUR ET SENSORIEL

DOMAINES MOTEUR ET SENSORIEL DOMAINES MOTEUR ET SENSORIEL Page 1 sur 12 OBJECTIF GÉNÉRAL : 1. AMÉLIORER LES HABILETÉS MOTRICES GLOBALES 1.1 L élève développera des stratégies pour coordonner ses mouvements. 1. Appliquer les recommandations

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

«Tous les sons sont-ils audibles»

«Tous les sons sont-ils audibles» Chapitre 6 - ACOUSTIQUE 1 «Tous les sons sont-ils audibles» I. Activités 1. Différents sons et leur visualisation sur un oscilloscope : Un son a besoin d'un milieu matériel pour se propager. Ce milieu

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME

TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME Baccalauréat Professionnel SYSTÈMES ÉLECTRONIQUES NUMÉRIQUES Champ professionnel : Alarme Sécurité Incendie SOUS - EPREUVE E12 TRAVAUX PRATIQUES SCIENTIFIQUES SUR SYSTÈME Durée 3 heures coefficient 2 Note

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015. M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES

IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015. M. BLOT Ergothérapeute. CHU de NIMES IFAS 11 décembre 2014 15 janvier 2015 M. BLOT Ergothérapeute CHU de NIMES Introduction Définition de l hémiplégie Causes Evolution Conséquences Description Prise en charge du patient en fonction de l activité

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

mémo santé du bâtiment Chef d entreprise artisanales Le bruit est un son désagréable et gênant.

mémo santé du bâtiment Chef d entreprise artisanales Le bruit est un son désagréable et gênant. L'alliée de votre réussite mémo santé Chef d entreprise artisanale ATTENTION! LE BRUIT REND SOURD! Entreprises artisanales du bâtiment Le bruit est un son désagréable et gênant. Le son est le résultat

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Concours d Internat et de Résidanat

Concours d Internat et de Résidanat Concours d Internat et de Résidanat Ce programme a pour but d aider à la préparation des concours d internat et de résidanat. Il ne constitue en aucun cas un répertoire de «questions d examen» mais une

Plus en détail

Item 262. Migraine et algie de la face. Objectifs pédagogiques

Item 262. Migraine et algie de la face. Objectifs pédagogiques Item 262. Migraine et algie de la face I. CLASSIFICATION DES CEPHALEES II. MIGRAINE III. ALGIES VASCULAIRES DE LA FACE IV. NEVRALGIES V. CEPHALEES ASSOCIEES A UNE DOULEUR DE LA FACE (DENTAIRE, SINUSIENNE,

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Ensemble de symptômes et d atteintes qui touchent principalement : nerfs ligaments tendons vaisseaux sanguins articulations disques intervertébraux muscles

Plus en détail

La Perception Auditive

La Perception Auditive La Perception Auditive (cours P.A.M.U.) Alain Goyé Janvier 2002 Département TSI Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications TABLE PHYSIOLOGIE ET PERCEPTION DE L INTENSITÉ SONORE 3 1. Acoustique et

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients

Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Retrouver une qualité de vie. Les implants dentaires : la meilleure solution naturelle. Education des patients Les implants dentaires : la meilleure option de traitement. Qu est-ce qu un implant dentaire?

Plus en détail

Item 262 : Migraine et algie de la face

Item 262 : Migraine et algie de la face Item 262 : Migraine et algie de la face Collège Français d'orl Date de création du document 2010-2011 Table des matières * Introduction... 1 1 Classification des céphalées (International Headache Society,

Plus en détail

Athénée Royal d Evere

Athénée Royal d Evere Athénée Royal d Evere Prévention des hernies discales en milieu scolaire et dans la vie de tous les jours Présenté par Didier Vanlancker LEVAGE DE CHARGES POSITION INITIALE Levage de charges Jambes légèrement

Plus en détail

C est quoi la surdité? Une histoire à partager entre petits et grands

C est quoi la surdité? Une histoire à partager entre petits et grands C est quoi la surdité? Une histoire à partager entre petits et grands Découvre dans ce livre des réponses aux questions que les enfants et les parents se posent sur la surdité. Qui es-tu? Prénom Nom Ton

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE BACCALAUREAT PROFESSIONNEL PROTHESE DENTAIRE Session 2014 EPREUVE E2 EPREUVE TECHNOLOGIQUE SOUS-EPREUVE E21 TECHNOLOGIE PROFESSIONNELLE ET DESSIN MORPHOLOGIQUE Durée : 5 heures Coefficient : 4 Le sujet

Plus en détail

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966

Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 Jean Dubuffet AUTOPORTRAIT II - 1966 MON VISAGE A LA MANIERE DE JEAN DUBUFFET OBJECTIFS - utiliser son expérience sensorielle visuelle pour produire une œuvre picturale. - réaliser une œuvre s'inspirant

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires

Prenez soin de votre dos. Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos Informations et astuces contre les douleurs lombaires Prenez soin de votre dos 1 2 3 4 Des causes diverses, souvent liées au travail Plaintes et lésions Prévention: mieux vaut

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

2 g Net - 36 g emballé 2 tips silicone anallergique small + 2 medium + 2 filtres à membrane. 2 tailles d embouts

2 g Net - 36 g emballé 2 tips silicone anallergique small + 2 medium + 2 filtres à membrane. 2 tailles d embouts Pacato protecteurs auditifs Description Développé et conçu pour répondre aux exigences des musiciens, Pacato est muni d un filtre acoustique qui permet une réduction du niveau sonore, sans déformer la

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D)

Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D) Veraviewepocs 3De Le Panoramique dentaire qui répond à tous vos besoins en imagerie tridimensionnelle (3D) Thinking ahead. Focused on life. Veraviewepocs 3De Le générateur à Rayons X pour tous vos besoins

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

Manuel de l ergonomie au bureau

Manuel de l ergonomie au bureau Manuel de l ergonomie au bureau 1 Manuel préparé par le Service environnement, santé et sécurité de l Université Concordia. Pour tout complément d information sur l ergonomie, les étirements et les autres

Plus en détail

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008 LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES Le 2 décembre 2008 DEROULEMENT DE LA RENCONTRE 1ère partie : les localisations des TMS, les facteurs d'apparition, la prise en charge thérapeutique 2ème partie : les chiffres

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43

LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE. Comité pédagogique SAP SDIS 43 LES ACCIDENTS DUS A L ELECTRICITE Comité pédagogique SAP SDIS 43 DEFINITIONS Electrisation: manifestations physiopathologiques liées au passage du courant dans l organisme Electrocution: décès par électrisation

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

La mécanique sous le capot

La mécanique sous le capot La mécanique sous le capot L ergonomie Comment éviter et diminuer les TMS aux membres supérieurs Pourquoi vos articulations vous font-elles souffrir? De nombreux travailleurs souffrent de troubles musculo-squelettiques

Plus en détail

Contact SCD Nancy 1 : memoires@scd.uhp-nancy.fr

Contact SCD Nancy 1 : memoires@scd.uhp-nancy.fr AVERTISSEMENT Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la communauté universitaire élargie. Il est soumis à la propriété intellectuelle

Plus en détail

FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences)

FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences) FÊTE DE LA SCIENCE 2005 (Village des Sciences) Présentation des applications de réalité virtuelle et augmentée présentées par le Laboratoire LISA les samedi 15 et dimanche 16 octobre 2005 à l Ecole Supérieure

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

Le mal de dos est décrit par de nombreux auteurs

Le mal de dos est décrit par de nombreux auteurs Carrière et mal de dos, la nécessaire prévention Les professionnels des métiers de la petite enfance sont particulièrement confrontés au fléau social qu est le mal de dos. Touchant près de 80 % de la population

Plus en détail

Sachez bien utiliser les aimants pour votre santé!

Sachez bien utiliser les aimants pour votre santé! Mini guide pratique Sachez bien utiliser les aimants pour votre santé! Mini guide pratique Par Gilles DONGUY Pôle nord ou pôle sud? www.naturopathie-en-clair.com SOMMAIRE 2 Soigner avec les aimants, quel

Plus en détail

Mieux connaître les publics en situation de handicap

Mieux connaître les publics en situation de handicap Mieux connaître les publics en situation de handicap Plus de 40 % des Français déclarent souffrir d une déficience 80 Comment définit-on le handicap? au moins une fois au cours de leur vie et 10 % indiquent

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT

DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT Jacques Butel - Nadiat Donnat - Jeanne Forestier - Céliane Héliot - Anne Claire Rae Forum prévention des chutes 2010 DOCUMENTATION CLINIQUE D UNE CHUTE D UN PATIENT 1 Recueil données Formulaire de signalement

Plus en détail

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS

ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Qu est ce que l ergonomie d un poste de travail? ERGONOMIE au bureau lutter contre les TMS Un poste de travail ergonomique est un poste qui offre un environnement et des équipements permettant de créer

Plus en détail

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES?

DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? DEFICIENTS AUDITIFS : QUELLES AIDES FINANCIERES? Sommaire 1 ère partie : Les aides techniques I. Appareils de correction auditive & implant d oreille moyenne (dont le BAHA) 1. Les prestations pour tous

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Analyse des bruits de clavier d ordinateur

Analyse des bruits de clavier d ordinateur Analyse des bruits de clavier d ordinateur Introduction 1 Enregistrement des bruits de clavier 2 Analyse des bruits de clavier 3 Analyse du niveau de pression acoustique vs. temps 4 Sonie vs. temps 4 Acuité

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail