ENTREPRISE & STRATEGIE DU 18 AU 24 OCTOBRE N 1634

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1 Le nouvel Economiste ENTREPRISE & STRATEGIE DU 18 AU 24 OCTOBRE N 1634 AFFAIRES PUBLIQUES, ENTREPRISES, ECONOMIE SOCIALE CAHIER 2 Dossiers Artisan 2.0 SERVICES GÉNÉRAUX - DISTRIBUTION AUTOMATIQUE Produits frais et préparés Mangez des pommes Le nomadisme alimentaire pousse de plus en plus à renforcer la variété et la qualité nutritionnelle des produits p.27 FUSIONS & ACQUISITIONS MANAGEMENT Conduite du changement Pacification L harmomonisation culturelle avant la consolidation des comptes p.29 E-MARKETING - E-PUBLICITÉ Affiliation, ad-exchange, search Multicanal Plus complémentaires que substituts p.33 MARKETING CRM Multicanal Le CRM est mort. Vive le CRM Les techniques d aujourd hui n ont plus grandchose à voir avec celles d hier p.36 SERVICES GÉNÉRAUX - TRAVEL MANAGEMENT Voyageurs d affaires In the air La période est aux restrictions en tous genres, y compris de confort p.41 RESSOURCES HUMAINES INCENTIVE L impact de la nouvelle taxation Mauvaise surprise Les nouvelles contraintes financières et administratives obligent à repenser l incentive p.45 Entrepreneurs individuels et petits producteurs, les grands bénéficiaires de la révolution numérique qui s ignorent encore Le retour de la longue traîne Le crowd funding La prochaine révolution des coûts de production JACQUES SECONDI Alors qu ailleurs les nuages s amoncellent, les conditions favorables continuent à s accumuler pour l entrepreneur unipersonnel mais multinational. Les prospectivistes comme Joël de Rosnay - qui a inventé la formule - avaient vu dès les débuts de l Internet la révolution à l horizon. Les coûts allaient chuter, les possibilités d interrelations offertes par le Web 2.0 se multiplier, l Internet 3.0, celui des objets qui communiquent entre eux, se mettre en marche. A chaque étape, les petits accèdent, dans les mêmes conditions que les gros, à un espace mondial. Ils ont aujourd hui l opportunité de développer une aire qui n appartiendra qu à eux, car les géants ne savent s y mouvoir, l hyper-proximité. Le numérique réduit l immensité du temps comme de l espace. Les petits producteurs sont les mieux placés pour tirer profit de son égale capacité à mailler l infiniment proche. Le monsieur du 3 e étage ignorait que son voisin fabriquait des clés à pipe avec son imprimante 3D. Demain, il les lui achètera en direct au lieu d aller perdre un après-midi dans les embouteillages. Lire p.18 INFORMATION & TECHNOLOGIE TÉLÉPHONIE Cybercriminalité téléphonique Phreaking out La communication unifiée rapproche les mondes de la fraude et du hacking p.48 Entretien Ce système de private equity industrialisé est assez vertueux, il devrait réaccélérer l investissement productif CAPITAL-INVESTISSEMENT Entre le fer et l enclume Le private equity français à la peine PATRICK ARNOUX Philippe Dupont, président d Isodev. L ex-président des Banques Populaires se lance dans le financement du haut de bilan des TPE avec un process innovant Lire p.22 L alarme a été sonnée il y a quelques jours, lorsque l Afic (Association française des investisseurs pour la croissance) a fait ses comptes pour le premier semestre de cette année. Mauvais : Les capitaux levés s élèvent à 1,8 milliard, soit seulement 28 % du montant total collecté sur l ensemble de l année 2011 (6,5 Mds ). Durant la période, les montants investis dans les entreprises ont reculé de 42,5 %. Sale temps donc pour les gestionnaires de fonds de private equity, touchés dans leur partie la plus vulnérable : la caisse. Les investisseurs banquiers et assureurs - boudent leur manne à ces fonds qui, par ailleurs, ont de plus en plus de mal à sortir des entreprises qu ils accompagnent. La Bourse n est pas au rendez-vous et les industriels sont des plus attentistes. Certes nous avons des dossiers mais il faut bien se rendre compte qu actuellement, l Europe est tricarde auprès des investisseurs du monde entier. Lorsque nous présentons un dossier à un comité d investissement... Lire p.20 Le nouvel Economiste - n Cahier n 2 - Du 18 au 24 octobre Hebdomadaire 17

2 Artisan 2.0 dropbox. L utilisateur en train de relire une note de synthèse doit s interrompre pour partir en rendezvous? Dans le train ou le bus, il lui suffit d ouvrir l application sur son téléphone mobile pour reprendre le texte là où il en avait arrêté la lecture. Très utilisé également, Crowd funding A cela il convient d ajouter une nouvelle dimension en train de naître : celle du financement. L appel public à l épargne, sans même aller jusqu à l introduction en Bourse, est sévèrement réglementé, et à ce titre très coûteux. L appel public à l épargne reste très coûteux L alternative consistera à se tourner vers des sites de financement par la foule Les tickets d entrée de pans entiers de l économie, réservés hier à des structures puissantes et centralisées, sont aujourd hui à portée de simples individus. Catherine Barba, consultante : Il y a toute une culture numérique à développer pour donner à cette catégorie d entrepreneurs et d artisans les outils et la formation qui leur permettront d acquérir les bons réflexes. JACQUES SECONDI L a fête bat son plein. Les tickets d entrée de pans entiers de l économie, réservés hier à des structures puissantes et centralisées, sont aujourd hui à portée de simples individus. Un commerçant habile peut prendre une part de marché, si infime soit-elle, à une chaîne de GMS, un producteur d image, de son ou de texte, s insinuer entre les tentacules d une major. La conception, la production, la distribution sont concernées, mais aussi la gestion, le marketing ou le management. Révolution à la fois verticale - elle concerne potentiellement tous les secteurs - et horizontale : elle touche les fonctions transversales nécessaires pour développer une activité. Chaque jour, de nouvelles régions de la longue traîne décrite par l analyste Chris Anderson semblent se mettre en tension. L idée décrivait au départ la redistribution des flux d information provoquée par le phénomène de cumul permis par l Internet : mis en relations les uns avec les autres, les millions de sites Internet produisant chacun un peu d information allaient rapidement submerger les grands pourvoyeurs traditionnels, gros robinets, considérés individuellement, mais présents en nombre limité. A l arrivée, le mécanisme est susceptible de s appliquer à toutes les activités numérisables. Le retour de la longue traîne Chacun étant susceptible de devenir producteur individuel d énergie, si l éolien et le solaire décentralisés se développent, se formera alors une longue traîne de l énergie, plus puissante que les quelques dizaines de méga-centrales aujourd hui en fonctionnement, prévoyait Joël de Rosnay à l occasion d un débat sur Agora Vox (11/10) avec Philippe Dessertine sur la société fluide à laquelle va contribuer ce type de réorganisation. Si, demain, les formules de médicaments étaient numérisées et leur fabrication assurée par de petites unités - sur le modèle Nespresso? - comme le croit probable un économiste, Pierre-Noël Giraud, on assistera au développement d une longue traîne de l industrie pharmaceutique, peut-être plus puissante en capacité de fabrication cumulée que les laboratoires actuels. Dans l économie de marché, il fallait jusque-là grossir, ou disparaître. Ce n est plus la seule option. L artisan numérisé est capable d exploiter de manière économiquement viable un produit ou un service qui auparavant aurait nécessité un amortissement sur de grandes séries. La révolution numérique est passée par là qui, en un bouquet de baisse des coûts et de capacité à socialiser avec son prochain avec une intensité inconnue auparavant, découvre des territoires jusque-là interdits au petit entrepreneur. Ubiquité, rapidité Les chevaliers de l ère numérique sont donc à la fois seuls et accompagnés. Ils disposent de nouvelles facultés aux sonorités magiques qui pourtant correspondent bien à la réalité. Le don d ubiquité - cette capacité d être en plusieurs endroits au même moment - n existait que dans les romans. Pourtant c est bien la faculté dont est doté l auto-entrepreneur qui complète un document dans sa chambre d hôtel Formule 1 de province avant de visiter un client tout en assistant au conseil municipal de sa commune, à 300 kilomètres de là, au cours duquel vont être prises des décisions qui l intéressent. Toutes les applications en mobilité contribuent à développer cette capacité essentielle, explique Alain Bosetti, auteur d outils de formation pour le développement des réseaux. Les téléphones intelligents et les tablettes sont les supports de ces applications qui se déversent en un flot continu sur les utilisateurs cibles que sont les entrepreneurs individuels. Point commun : permettre de se déplacer tout en restant virtuellement présent à un endroit ou à un autre, là où une présence physique aurait autrefois été requise pour pouvoir faire telle ou telle tâche. L exemple de l accès aux bibliothèques et aux documentations est le plus parlant. Toutes ces applications profitent du cloud, le nuage de capacités de stockage numérique, qui se traduit par la possibilité de stocker des données sur le réseau plutôt que dans son propre ordinateur, accessible ensuite de n importe quel point d accès à Internet. En progression fulgurante ces derniers temps : la Evernote permet à l entrepreneur sursollicité de se libérer l esprit. Notes, textes, audio, photos ou captures Web peuvent être mémorisés sur un seul site dont la vocation est de faire naître de nouvelles associations dans l esprit de son utilisateur. Toutes ces notes, évidemment, se synchronisent automatiquement avec l ordinateur. Les trois super-pouvoirs de l entrepreneur numérique Alain Bosetti évoque les trois super pouvoirs de l entrepreneur numérique dont il a fait un thème de débat au dernier salon des microentreprises qu il préside. Ubiquité, certes, mais aussi facilité et proximité, résume-t-il. Outre le fait d avoir su faire mentir le vieux proverbe qui prétend qu il est impossible d être à la fois au four et au moulin, les nouveaux aventuriers du numérique sont capables de multiplier les contacts avec leur marché potentiel, grâce aux réseaux sociaux. Jusque-là, cette démarche, extrêmement coûteuse, était réservée aux gros. Les lourds outils de relation avec le client s appellent, vus par l artisan 2.0, Twitter ou Facebook, et celui-ci n hésite pas La capacité d être en plusieurs endroits au même moment n existait jusque-là que dans les romans à les partager avec le grand public qui y échange ses souvenirs de pique-nique. C est peut-être bien le CRM du pauvre, admet Alain Bosetti, mais ça marche. Quant à la facilitation, elle recouvre ces applications qui permettent à chacun de gagner des bras et des mains, comme le dit la consultante Catherine Barba. Pour les systèmes de paiement, il n y a que l embarras du choix. Des acteurs comme La Poste ou Oxatis proposent des boutiques de commerce en ligne quasiment clé en main. Des dizaines d applications s occupent ensuite des moindres détails, comme Dragon Dictation qui transforme les notes orales en écrit. Des erreurs peuvent encore se glisser dans le texte et pour les repérer il est bon, en l état actuel de la technologie, que celui qui dicte soit aussi le relecteur. Déjà, le gain de temps se révèle précieux lorsqu il s agit de partager des informations longues à taper sur clavier tactile, par ! L outil est également un moyen rapide de stocker des propos tenus en conférence, pour mémoire, sans qu il soit besoin d un texte parfaitement rédigé. L alternative consiste à se tourner vers des sites de financement par la foule, crowd funding, comme on parlait jusque-là de crowd sourcing, pour désigner la recherche d information par mutualisation des sources sur Internet. Des sites comme Kickstarter bâtissent leur notoriété sur ce concept. Le mirage du commerce en ligne Voici pour la théorie. En pratique, les chiffres connus montrent qu il y a encore du chemin à faire. Les nouvelles technologies ont nourri toutes sortes de réussites médiatisées comme 1000 merci dans le commerce en ligne ou OVH pour l hébergement de site, devenu en quelques années une structure internationale. Les succès plus discrets participent aussi au rêve. Catherine Barba cite le cas, selon elle exemplaire, de prodealcenter.fr, spécialisé dans les pièces de rechange agricoles. Il s agit, dans tous les cas, d exceptions. L illusion de pouvoir soudain vendre au monde entier grâce à l Internet a provoqué une sorte de ruée vers l or, pas toujours couronnée de succès. Il y aurait un million de très petites entreprises en France, dont un bon nombre espère tirer parti des facilités offertes par le numérique, la plupart désormais inscrites comme auto-entrepreneurs. Mais la moitié, estime-t-on, ne réalise aucun chiffre d affaires. Une frange infime correspond à des entreprises viables capables de faire vivre leur créateur, estime Catherine Barba. L exemple du secteur le plus visible, celui du e- commerce, est parlant. Le commerce électronique exerce une forte attraction avec son image de gisement de croissance. Il s agit en partie d un mirage dans la mesure où cette croissance est beaucoup le fait de l arrivée continuelle de nouveaux petits acteurs qui ne parviennent pas à la rentabilité. Il se crée en France un site de e-commerce toutes les deux Les lourds outils de relation avec le client s appellent, vus par l artisan 2.0, Twitter ou Facebook heures, qui chacun ajoute une goutte d eau au flux imposant que représente le secteur, sites au total selon Catherine Barba,sans que la rentabilité ne soit forcément pour eux au rendez-vous. Regrettable ignorance Le problème inverse qui consiste, au lieu de se précipiter vers la terre promise du numérique, à en rester résolument à l écart, existe également. Le taux de pénétration des nouveaux usages est faible chez les artisans traditionnels qui ont pourtant un tout aussi grand profit à tirer 18 Le nouvel Economiste - n Cahier n 2 - Du 18 au 24 octobre Hebdomadaire

3 Un monde où les micro-entreprises joueraient un rôle prépondérant Joël de Rosnay, prospectiviste. Chacun étant susceptible de devenir producteur individuel d énergie, il se formera une longue traîne de l énergie, plus puissante que les quelques dizaines de méga-centrales aujourd hui en fonctionnement. de l innovation que les créateurs de nouveaux marchés. Nos artisans ont parfois du mal à envoyer un devis par mail sans que celui-ci n atterrisse dans les spams de son destinataire, plaisante Jean-Michel Billaut, le fondateur de l atelier de veille technologique de BNP Paribas. Dommage, car c est la petite échelle qui offre le meilleur potentiel à l artisan au sens traditionnel. Il s agit de son territoire naturel, et l enjeu est de l exploiter de manière beaucoup plus interactive que celle proposée par les calendriers publicitaires ou les cartes de visite glissés sous les paillassons. Un fil conducteur pour la formation professionnelle L Internet ouvre les portes du monde entier, cette faculté a nourri le rêve. Il a une tout aussi grande capacité à prendre entre ses mailles la dimension micro-locale. La dame du dernier étage sait-elle que sa voisine produit des cosmétiques de qualité qui pourraient l intéresser? Elle a très peu de chance de l apprendre en la croisant dans l escalier, mais une bonne probabilité d accéder à l information si celle-ci a bien fait son travail de référencement sur Internet où l acheteuse potentielle a entré le nom du produit recherché et le rayon géographique dans lequel elle espérait le trouver. Il y a toute une culture numérique à développer pour donner à cette catégorie d entrepreneurs et d artisans les outils et la formation qui leur permettront d acquérir les bons réflexes, estime Catherine Barba en regrettant un potentiel inexploité par les chambres de commerce et d industrie dans ce domaine. C est ce qu elle propose elle-même, mais pour des clients de plus grosse taille, après avoir vendu Malinea, agence spécialisée dans le conseil en stratégies numériques. On rêve de lieux comme la School for Creative Start Up de Londres. L idée est de donner une formation spécifique à des personnes qui ont la fibre du commerce mais qui ne savent pas comment bien l exploiter grâce aux outils numériques. C est comme l éducation sexuelle, résume avec humour sa directrice dans le New York Herald Tribune : ce n est pas parce qu on l a reçue que l on a envie de pratiquer, mais si l on est porté sur la chose, alors mieux vaut y avoir été préparé. A la française, qu est-ce que cela pourrait donner? Des maisons numériques subventionnées, comme l on avait fait des Maisons de la culture? A intégrer d ailleurs peutêtre dans les Maisons de l emploi. Ce serait un fil conducteur pour réorienter la formation professionnelle. La prochaine révolution des coûts de production L enjeu est de taille si l on se place Il y a toute une culture numérique à développer pour donner à cette catégorie d entrepreneurs et d artisans les outils et la formation qui leur permettront d acquérir les bons réflexes CHIFFRES CLÉS petits producteurs individuel fédérés sur Etsy.com Un nouveau site de e-commerce toutes les deux heures en France sites de commerce électronique en France 1 million de TPE en France dans une optique un peu lointaine. Certaines évolutions de marché devraient se révéler favorables aux petits producteurs et l innovation technologique va rester de leur côté. Il y a des opportunités à saisir. Perspectives : l énergie fossile dont dépendent aux deux tiers ou aux trois quarts les grandes économies avancées sera de moins en moins disponible, de plus en plus chère. Il n est pas certain que l on continue à faire circuler autour de la planète, dans les proportions actuelles, des marchandises en provenance de points de fabrication ultra-centralisés - la Chine en particulier -, créés pour obtenir des économies d échelle. Les facteurs qui justifient que l on fasse voyager vers leurs marchés de consommation des quantités toujours croissantes de marchandises pour leurs prix attractifs devraient s atténuer. Les coûts du travail chinois sont peu à peu en train de s aligner. Aux Etats- Unis on observe ce mouvement sur l idée d une relocalisation, reshoring, note Jean-Michel Billaut. Cela coïncide avec les prochaines révolutions technologiques comme l imprimante 3D qui vont contribuer à faire chuter les coûts de production, même sur des petites séries. Il faut suivre de près les réseaux de Fab Lab, juge Jean- Michel Billaut, ces structures qui se donnent pour vocation de permettre à n importe qui de fabriquer personnellement les objets qu il a imaginés forment déjà un mouvement mondial. L un des nouveaux outils qui offre le plus gros potentiel est l imprimante 3D. Vous prenez une photo en trois dimensions d un objet et la machine vous le recrée. Le saut technologique est d une telle ampleur que l on éprouve des difficultés à imaginer le procédé. Pourtant, le terme imprimante est adéquat : un robot, dans lequel auront été téléchargés des plans en trois dimensions, reproduira en quelques heures ou quelques jours l objet de départ. Les plus simples sculptent des blocs de pierre pour en extraire le buste d une personne. Les plus complexes sont capables de reproduire un objet par couches qui seront ensuite assemblées. Il existe une imprimante 3D dans la construction aux Etats-Unis, capable de déposer des couches de béton qui reproduisent un modèle de maison à l identique. C est au Les prochaines révolutions technologiques comme l imprimante 3D qui vont contribuer à faire chuter les coûts de production, même sur des petites séries tour du monde des objets de basculer dans l immense tourbillon numérique où ils vont se transformer en langage binaire, avant de réapparaître sous forme physique à un autre endroit, comme télétransportés, en fait dupliqués. Ces machines permettent d imprimer en additive manufacturing à peu près n importe quoi : des clés de 8 aussi bien que des bijoux, des chaussures, la coque d un téléphone portable mais aussi des pièces de rechange automobile. Cela annonce de belles batailles en perspective. Qui pourra empêcher un individu de reproduire n importe quel objet pour le revendre à son profit, la dernière collection de couverts de Habitat, un vêtement de marque, un sac à main, un objet signé? La loi Hadopi va devoir être complétée de quelques chapitres ou, peut-être plus sagement, revue de zéro. Le règne de l artisan 2.0, producteur de services mais aussi d objets, a déjà commencé. En théorie, c est toute l industrie qui peut être balayée par les artisans 2.0, clame Jean- Michel Billaut. Etsy.com donne une préfiguration de ce monde. Ce site fédère petits producteurs individuels d objets artisanaux, au sens où ils ont été imaginés et fabriqués par un individu. Le succès est au rendez-vous : 39 millions de visiteurs uniques par mois dont 1 % repartent avec un objet dans leur panier. La longue traîne des artisans 2.0 est en train de se former. Les facteurs qui justifient que l on fasse voyager vers leurs marchés de consommation des quantités toujours croissantes de marchandises pour leurs prix attractifs devraient s atténuer Le nouvel Economiste - n Cahier n 2 - Du 18 au 24 octobre Hebdomadaire 19

4 Private equity La 3 e révolution industrielle Le consommateur des villes et l agriculteur des champs En 1 an, La Ruche qui dit Oui! a changé le mode de consommation de plus de personnes. Capital-investissement Entre le fer et l enclume Le Private Equity français à la peine ALEXANDRE ALMAJEANU Dans La Troisième Révolution industrielle, Jeremy Rifkin, grand influenceur des politiques industrielles mondiales, analyse la nouvelle ère qui s annonce : la fin du pouvoir pyramidal et hiérarchique va laisser place à un pouvoir létal. Les bouleversements vont être immenses dans le business, le commerce, la finance mais aussi dans l éducation, l information et l engagement politique. Dans l alimentation aussi, comme le prouve RucheQuiDitOui.fr. En à peine un an, le site Internet français qui se propose de dynamiser les circuits de distribution courts a réussi à créer plus de 500 ruches, qui sont alimentées par producteurs fermiers locaux et proposent produits référencés. Ainsi, chaque semaine, les membres peuvent acheter des légumes, de la viande, des laitages, du pain, du miel ou des fleurs produits dans un rayon de 250 km. Le tout avec un respect des fruits et légumes de saison (pas de fraises pendant l hiver ), veillant à ce que le producteur limite au maximum les dépenses d énergie et l utilisation d additifs, et favorisant la transparence totale (les allergènes sont clairement indiqués, les animaux sont bien traités, en cas de produits à problèmes il y a un remplacement lors de la distribution suivante et au moins une fois par an les agriculteurs ouvrent les portes de leur ferme aux acheteurs). Ce business model qui permet aux agriculteurs d accéder au marché local de consommateurs a bien évidemment des effets positifs pour ces derniers : traçabilité garantie, un acte d achat qui se transforme en un échange agréable avec le producteur (qui est présent lors des distributions) et les autres membres, avis pris en compte et liberté du choix. Mais les conséquences sont également positives pour la société en général. Les économies d énergie et de transport sont évidentes ; les effets à long terme pour la santé publique, forcément positifs, encore impossibles à mesurer ; enfin, pour les responsables des ruches, c est un complément de 4 à 500 euros de revenu mensuel. Dans les circuits classiques, où le gaspillage atteint 50 %, les marges pratiquées sont de 40 %. Dans le cas de La Ruche qui dit Oui! la règle est de 15,8 % à partager entre les responsables de la ruche et la Ruche centrale. Les producteurs gagnent plus et les consommateurs paient moins. Désormais, la troisième révolution industrielle est à portée de votre assiette. En à peine un an, le site Internet français qui se propose de dynamiser les circuits de distribution courts a réussi à créer plus de 500 ruches, qui sont alimentées par producteurs fermiers locaux et proposent produits référencés. Sur une longue période, il est prouvé que le capital-investissement est plus rentable que la Bourse. Bien davantage que l assurance vie mais ces investissements réclament une expertise certaine : évaluer un taux de rendement n est pas à la portée des particuliers. Louis Godron, président de l Afic PATRICK ARNOUX L alarme a été sonnée il y a quelques jours, lorsque l Afic (Association française des investisseurs pour la croissance) a fait ses comptes pour le premier semestre de cette année. Mauvais : Les capitaux levés s élèvent à 1,8 milliard, soit seulement 28 % du montant total collecté sur l ensemble de l année 2011 (6,5 Mds ). Durant la période, les montants investis dans les entreprises ont reculé de 42,5 %. Sale temps donc pour les gestionnaires de fonds de private equity, touchés dans leur partie la plus vulnérable : la caisse. Les investisseurs banquiers et assureurs - boudent leur manne à ces fonds qui, par ailleurs, ont de plus en plus de mal à sortir des entreprises qu ils accompagnent. La Bourse n est pas au rendez-vous et les industriels sont des plus attentistes. Certes nous avons des dossiers mais il faut bien se rendre compte qu actuellement, l Europe est tricarde auprès des investisseurs du monde entier. Lorsque nous présentons un dossier à un comité d investissement non européen, le facteur risque souvent les tétanise. Il faut alors faire un rude travail de persuasion pour les convaincre de la pertinence de ce placement. Mais je suis optimiste pour le moyen terme, nous allons retrouver des marges de manœuvre. En attendant, les banques ont quasiment totalement disparu de nos écrans radar. Bref, leurs allocations ont été pratiquement divisées par 5, sans doute en raison de la mécanique réglementaire qui est mise en place. Même si j ai vraiment le sentiment que le private equity demeure une source de rendement car ces entreprises, au niveau mondial, créent chaque année 40 milliards de dollars de valeur,détaille Jérôme Chevalier, président de Quilvest Ventures. Comme nombre de ses 270 confrères réunis au sein de l Afic, les family offices conseils en placement des grandes familles ont pris le relais des investisseurs défaillants. D ailleurs, hors entités du secteur public, les personnes physiques sont les premiers souscripteurs du capital-investissement en France,souligne une étude de cette association. equity qui fait craindre pour sa performance, la recherche de performance par les investisseurs primaires alors que le Private Equity présente actuellement des TRI un peu décevants (problème de sortie des cibles, baisse des effets de levier, mur de la dette), l importance de la poudre sèche : fonds levés non encore remboursés, le risque de liquidité (relatif à la revente des cibles par les fonds) s est avéré bien plus fort que prévu, les doutes sur les capacités des fonds à créer de la valeur dans des deals où les sociétés ne connaissent pas de forte croissance et où les leviers sont réduits. Parmi tous les domaines du capital-investissement, l un des plus importants, celui des LBO, dédié aux transmissions, connaît le plus rude recul en nombre d opérations et en montants investis: sur le seul premier semestre: 132 opérations vs 171 et1 milliard d euros d investissements contre plus du double - 2,4 milliards pour la même période de Les exigences très sélectives des banques ne sont pas étrangères à ce ralentissement, le très modeste capital-risque 227 millions en 2012 fléchit de 28 % seulement contre 40 % pour le capital-développement (895 millions). Le fait que les banques durcissent les conditions de leurs prêts rend certes les montages des LBO plus difficiles mais cela a aussi un impact sur les prix, les entreprises sont moins chères,observe Dominique Gaillard. Sorties problématiques Difficultés dans la collecte de capitaux, mais dans leur recyclage aussi, lorsqu il s agit de sortir après quelques années d accompagnement, les fonds trouvent un marché financier aux abonnés absents et des industriels particulièrement attentistes. C est le réel problème actuel. Pour les fonds il est difficile de revendre les cibles et d obtenir les prix espérés pour dégagerdes TRI importants. Le volume des M&A est en baisse sévère (- 20 % depuis le début de l année) et les valorisations ne sont pas très élevées. Alors qu en théorie on devrait céder massivement des cibles en 2012 et Pour de nombreux deals, une revente aux conditions actuelles du marché ne permettrait même pas de rembourser la dette du montage. Plutôt que de générer un sinistre, on allonge les périodes de détention, ce qui va mécaniquement faire baisser les TRI de cette classe d actifs,estime Philippe Thomas, professeur de finance à ESCP Europe. Seules les acquisitions des industriels animent le marché des M&A mais nous conseillons à toutes les entreprises dans lesquelles nous sommes investis de développer leurs activités dans les pays émergents. Non seulement la croissance y est sensiblement plus forte mais c est l un des points majeurs d intérêt de tous les industriels qui veulent faire des acquisitions, dit Dominique Gaillard. Fiscalité en suspens Le cumul du différentiel entre les levées de fonds de plus en plus timides et les investissements depuis 2009 s élève à 5,7 milliards. Ce qui oblige certains à puiser dans leurs réserves une dizaine de milliards - quand d autres... changent d activité. Parmi les solutions, il en est de circonstantielles. Louis Godron, patron de l Afic, sait aussi se faire lobbyiste : Il faut surtout maintenir le statut des FIP et FCPI dans la loi de finances, en conservant le plafond actuel, ensuite, dédier une faible part de la collecte du livret A au capital-investissement : sur les 350 millions collectés, 120 sont consacrés au logement social il serait nécessaire de consacrer ne serait-ce que 5 % des 230 millions restant au capital-investissement. Ce qui permettrait une irrigation très capillaire des entreprises, plus de d entre elles, voire sont concernées par ces ressources qui se traduisent en emplois. Cela donnerait l oxygène indispensable. Car sur une longue période, il est prouvé que le capital-investissement est plus rentable que la Bourse. Bien davantage que l assurance vie, mais ces investissements réclament une expertise certaine : évaluer un taux de rendement n est pas à la portée des particuliers. C est un métier d autant plus difficile que les fonds sont désormais de plus en plus spécialisés. En crise, le private equity aura donc l opportunité de ces difficultés Des TRI un peu décevants (problème de sortie des cibles, baisse des effets de levier, mur de la dette), l importance de la poudre sèche : fonds levés non encore remboursés, et un risque de liquidité (relatif à la revente des cibles par les fonds) avéré bien plus fort que prévu Levée de fonds incertaines Toutes les réglementations américaines et européeennes imposent de nouvelles contraintes pour les allocations d actifs des banquiers et des assureurs depuis 20 ans. Même si celles de Solvency II sont constamment repoussées à 2014, voire à 2015, les professionnels anticipent ces réglementations qui les contraindront à conserver en fonds propres une part proportionnelle grandissante du capital consacré aux actifs à risque, private equity, actions, etc., observe Dominique Gaillard, directeur général de Axa Private Equity. Nous devons nous tourner vers les fonds de pension américains, les family offices (conseil en placement des grandes familles), les fonds souverains, les fondations universitaires américaines attirées par les rendements du private equity. A noter, l année dernière les investisseurs étrangers étaient plus importants sur le marché français que ceux de l Hexagone. Cela n a pas duré, ils sont en net repli au cours de ce premier semestre. Globalement cette inquiétante chute des levées de fonds a plusieurs causes qu analyse Philippe Thomas, professeur de finances à ESCP Europe : Sans précédent, elle s explique par plusieurs facteurs : l impact de la crise financière sur le monde du private 20 Le nouvel Economiste - n Cahier n 2 - Du 18 au 24 octobre Hebdomadaire

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