La vaccination chez l enfant

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La vaccination chez l enfant"

Transcription

1 La vaccination chez l enfant

2 isopix

3 L A VACC I N AT I O N C H E Z L E N FA N T Les maladies infectieuses menacent l homme tout au long de son existence: enfant, adulte, senior, dans son cadre de vie usuel ou lors d un séjour à l étranger. Or, la vaccination est un moyen de se protéger contre bon nombre de virus et bactéries. De nouveaux vaccins apparaissent régulièrement, complétant ainsi au fur et à mesure la liste des maladies «évitables». Domaine médical en perpétuelle évolution, la vaccination suit un principe : les agents infectieux sont modifiés de manière à être inoffensifs, mais suffisamment reconnaissables par le système immunitaire (antigènes) pour que celui-ci développe des moyens de défense spécifique lorsque ces agents infectieux sont administrés. La maladie ne se déclare pas mais l'organisme produit les anticorps nécessaires. Ceux-ci restent présents dans le sang et, lors d un prochain contact, élimineront la bactérie ou le virus en question. L organisme est ainsi immunisé et la probabilité pour la personne vaccinée de développer la maladie est faible. La protection est très élevée mais pas infaillible à 100%, elle est également d une durée variable selon les vaccins (d où la nécessité de rappels pour plusieurs vaccins). Le nouveau-né possède à la naissance des anticorps qui lui ont été transmis par sa mère; cette protection diminue au cours des trois premiers mois et le bébé doit développer sa propre immunité. En tant que parents, cette brochure vous est destinée. Voyez donc pourquoi, contre quoi et à quel moment vacciner votre (vos) enfant (s)!

4 4 CALENDRIER VACCINAL DE BASE RECOMMANDE PAR LE CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE (2007)* 2 mois 3 mois 4 mois 12 mois 15 mois 5-7 ans ans ans Poliomyélite (IPV) X X X X X Diphtérie - Tétanos Coqueluche (DTPa) X X X X X(dT) (dt) Haemophilus influenza de type b (Hib) X X X X Hépatite B (VHB) X X X X (X) Ce calendrier vaccinal préconisé en fonction de l âge est celui qui offre une meilleure protection. Toute dose non administrée à l âge recommandé devrait l être lors de la prochaine visite médicale. Seule la vaccination contre la poliomyélite est obligatoire en Belgique. L ensemble des vaccinations recommandées pour la petite enfance devrait être effectué avant l entrée à l école. Les recommandations visent à vacciner gratuitement le plus grand nombre d enfants et d adolescents (âgés de 2 mois à 18 ans) contre une dizaine de maladies. Le programme de vaccination est appliqué par chacune des Communautés. Rougeole- Rubéole-Oreillons (RRO) X X Méningite C (MenC) X Pneumocoque (Pn7V) Rotavirus X X X X X (X) *calendrier actualisé chaque année par le CSH.

5 5 QUESTIONS-REPONSES SUR LA VACCINATION Comment pouvez-vous avoir accès aux vaccins? Afin que chaque enfant puisse être vacciné conformément aux recommandations, chaque parent reçoit durant le séjour à la maternité un feuillet de vaccinations coïncidant aux vaccins à donner jusqu à l âge de 18 mois. Ce feuillet, dans lequel sont apposées les étiquettes correspondantes aux vaccins, est intégré au «carnet de l enfant» distribué par l ONE. Pour les enfants de 5-6 ans et de ans, les équipes de santé scolaire remettent les vignettes à votre (vos) enfant(s) au cours des examens médicaux imposés. Il n existe pas de vignette correspondante aux vaccins à administrer vers ans. Qui peut vacciner votre (vos) enfant(s)? Le médecin généraliste, le pédiatre, les consultations des nourrissons de l O.N.E. et les équipes de santé scolaire (services de Promotion de la Santé à l Ecole et les Centres Psycho-Médico-Sociaux) peuvent vous renseigner et vacciner votre (vos) enfant(s). Au moment de la vaccination, remettez au «vaccinateur» de votre choix les vignettes ad hoc. Combien coûte la vaccination? Le programme de vaccination de la Communauté française met gratuitement un certain nombre de vaccins à la disposition des enfants. Le vaccin hexavalent Infanrix Hexa, contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l haemophilus influenza de type b, l hépatite B et la poliomyélite; le vaccin tétravalent Tetravac, contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite; le vaccin Hbvaxpro, contre l hépatite B; le vaccin Priorix, contre la rougeole, la rubéole, les oreillons; le vaccin Menjugate, contre le méningocoque C; le vaccin Tedivax pro adulto, contre la diphtérie et le tétanos; le vaccin Imovax, vaccin inactivé monovalent contre la poliomyélite (si vous ne souhaitez faire vacciner votre (vos) enfant(s) que contre la poliomyélite); le vaccin Pevenar contre le pneumocoque. Pour le vaccin Rotarix ou Rota Tec contre le rotavirus, un remboursement partiel est possible depuis le 1er novembre 2006.

6 6 Que penser des vaccins dits «combinés»? Ce type de vaccins permet d administrer, en une seule injection, les substances nécessaires à la protection contre plusieurs maladies. Le recours à ce type de vaccins à tendance à augmenter. Sans doute, parce que l appréhension des parents face à la vaccination diminue, d une part, et que le confort des enfants augmente (vu la diminution du nombre d injections), d autre part. Quels sont les effets secondaires? Quelles sont les contre-indications? A priori, il existe peu de véritables contre-indications à la vaccination : une hypersensibilité à un composant, une infection aigue sévère ou un déficit immunitaire. Ceci étant, l administration de vaccins peut parfois entraîner une rougeur, un gonflement ou une légère fièvre. Ces effets secondaires, bien qu anormaux, sont généralement sans conséquences. Si une réaction importante devait survenir, celle-ci indique probablement une contre-indication à poursuivre la vaccination. Parlez-en avec le médecin. Existe-t-il des vaccins spécifiques pour les voyages? Si votre enfant vous accompagne en vacances sous des cieux exotiques, renseignez-vous sur les vaccins conseillés auprès des autorités du pays visité, de l Institut de Médecine Tropicale ou du Travel Phone (0900/10 110) ou d une consultation spécialisée («Travel clinic»). Consultez également le Passeport Question Santé, ce petit guide d informations destiné aux voyageurs. PROGRAMME VACCINAL DE L ENFANT La notion de «maladie infantile» est toute relative. Historiquement, la rougeole, la rubéole et la varicelle sont considérées comme des maladies d enfant uniquement parce qu autrefois quasi tous les adultes avaient fait la maladie dans l enfance et étaient immunisés. En réalité, enfants et adultes non immunisés courent les mêmes risques de contracter la maladie et les adultes peuvent présenter des formes plus sévères. Les jeunes enfants sont particulièrement menacés par certaines bactéries contre lesquelles leur immunité est immature : méningocoque, pneumocoque et haemophilus influenzae. La stratégie vaccinale tient compte de tous les âges de la vie. Par exemple, le vaccin contre le virus responsable du cancer du col de l utérus sera sans doute proposé dans le calendrier vaccinal avant l adolescence, pour qu un maximum de jeunes femmes soient protégées au début de leur activité sexuelle.

7 7 POLIOMYELITE La «polio» est une infection virale de l intestin. Contagieuse, elle se transmet par contamination fécale des aliments et de l eau. Le patient souffre parfois, mais pas toujours, de fièvre, maux de tête, raideur de la nuque. La poliomyélite peut parfois atteindre le système nerveux central et mener à : un affaiblissement moteur progressif et une paralysie des membres; des difficultés respiratoires; une déformation des jambes; une méningite. Traitement Le traitement de la polio est symptomatique. Prévention et vaccination La seule mesure de prévention reconnue efficace est la vaccination : le vaccin est, à ce titre, le seul obligatoire en Belgique. Une bonne hygiène alimentaire (lavage des aliments, lavage des mains avant de passer à table) réduit le risque mais ne l élimine pas entièrement. L administration du vaccin polio inactivé (IPV) est proposée dès l âge de 2 mois. Soit en utilisant un vaccin combiné : le schéma comporte 3 doses, injectées à un mois d intervalle au cours de la première année (2 mois, 3 mois, 4 mois), et une dose de rappel entre l âge de 13 à 18 mois. Soit en utilisant un vaccin IPV seul : 3 doses suffisent, avec un intervalle de 8 semaines minimum entre les deux premières doses, la troisiè me est administrée entre l âge de 13 à 18 mois. Dans les deux cas, un rappel de vaccination est préconisé entre l âge de 5 à 7 ans. Un rappel tous les dix ans est conseillé aux personnes qui se rendent dans une région où la maladie sévit encore.

8 8 DIPHTERIE TETANOS - COQUELUCHE Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTPa) ont été combinées dans un vaccin hexavalent (contre six agents infectieux) dans lequel s associent aussi les vaccins contre la poliomyélite, l haemophilus influenzae et l hépatite B. Ces vaccins ont un effet limité dans le temps et, après 5 à 10 ans environ, la protection vaccinale diminue. La coqueluche est dangereuse pour les nourrissons. Des adolescents ou adultes qui ne sont plus protégés peuvent présenter une forme atténuée de la maladie et la transmettre, à leur insu, à un bébé. Pour ce motif, le vaccin est recommandé pour le personnel soignant en contact avec les jeunes enfants. La diphtérie et le tétanos peuvent survenir à tout âge. Raison pour laquelle, des rappels pour la diphtérie et le tétanos sont recommandés à l âge adulte. DIPHTERIE La diphtérie est une grave maladie bactérienne, d ailleurs l une des principales causes de mortalité infantile dans les années 30. Le bacille se multiplie au niveau du larynx (nez, gorge) et libère une substance toxique qui attaque ensuite la plupart des organes, dont le coeur et le système nerveux. Contagieuse, la diphtérie se transmet par la salive ou par contact avec les plaies ouvertes. Le patient souffre principalement de maux de gorge, fièvre, gonflement des glandes cervicales et difficultés respiratoires. La diphtérie peut mener à : une pneumonie; des troubles du système nerveux qui peuvent entraîner une paralysie musculaire; des troubles du coeur, voire un arrêt cardiaque. Traitement Le traitement est assuré par un sérum antidiphtérique pour neutraliser la bactérie et l administration d antibiotiques pour réduire la période de contagion. Prévention et vaccination La prévention est assurée par la vaccination. L administration du vaccin est proposée en quatre temps : à 2 mois, 3 mois, 4 mois et une dose de rappel entre l âge de 13 à 18 mois. Les enfants de 5-7 ans reçoivent un rappel du vaccin DTPa, ainsi qu un rappel diphtérie-tétanos vers l âge de 14 à 16 ans. Pour l adolescent et l adulte, la dose du vaccin anti-diphtérique est réduite de moitié par rapport à l enfant. Remarque : en cas de contact avec une personne touchée par la diphtérie, un rappel de vaccination peut s avérer nécessaire selon l état vaccinal, combiné à la prise d antibiotiques.

9 9 TETANOS Le tétanos est une grave maladie bactérienne. La bactérie responsable du tétanos, généralement présente dans le sol, peut pénétrer dans l organisme via une plaie, même minime, mal désinfectée. Elle n est pas contagieuse mais elle peut se transmettre de la mère à son bébé via le cordon ombilical. La toxine libérée par ladite bactérie peut ensuite attaquer le système nerveux, responsable du contrôle de l activité des muscles. La maladie se déclare par des contractions musculaires survenant d abord au niveau de la mâchoire puis de la nuque et du tronc. Elle provoque également fièvre et maux de tête. Le tétanos peut mener à : un blocage des articulations suite aux contractions intenses, permanentes au début puis survenant par à-coups; des difficultés respiratoires qui peuvent entraîner la mort par asphyxie. Traitement Le traitement est assuré par l injection d un sérum anti-tétanique pour neutraliser la toxine et l administration d antibiotiques pour réduire la présence des bactéries. Un traitement symptomatique est prescrit pour éviter les spasmes musculaires et les contractures. Prévention et vaccination La mesure de prévention reconnue efficace est la vaccination. Mais avant tout, le fait de nettoyer ou désinfecter minutieusement toute plaie ou blessure permet de réduire le risque de contamination. Soyez particulièrement vigilant aux morsures, échardes, plaies contaminées par de la terre ou des déjections animales. La vaccination est administrée dès l âge de 2 mois, selon le même schéma de vaccination contre la diphtérie. Dès l âge adulte, un rappel de vaccination est conseillé tous les 10 ans. Remarque : en l absence d une immunité suffisante, un rappel de vaccination peut être nécessaire en cas de blessure.

10 10 COQUELUCHE La coqueluche est une maladie infectieuse, d origine bactérienne. Elle est contagieuse et se transmet par la salive (toux, éternuement). La coqueluche touche le plus souvent les nouveaux-nés et les bébés. Au début, elle se présente comme un rhume (fièvre légère, nez qui coule) et se caractérise, après quelques jours, par des violentes quintes de toux, entraînant des apnées et accompagnée d une inspiration profonde et bruyante (d où le nom de la maladie par comparaison au «cri du coq»). La coqueluche peut mener à : des vomissements; une pneumonie; un manque d oxygène engendré par les quintes de toux qui rendent la respiration difficile. Chez le petit nourrisson, ce manque d oxygène peut entraîner des dommages cérébraux; des convulsions (relativement fréquentes chez les nourrissons). Traitement Comme traitement, des antibiotiques, des antitussifs et du repos sont prescrits. L hospitalisation peut s avérer nécessaire en cas de difficultés respiratoires, principalement chez les nourrissons. Prévention et vaccination La vaccination précoce (dès l âge de 2 mois) est la seule prévention efficace. Elle est administrée selon le même schéma de vaccination contre la diphtérie et le tétanos. Contrairement à ces dernières, aucun rappel de vaccination n est impératif vers ans, mais certains adolescents ou adultes proches de nourrissons peuvent être vaccinés pour protéger ces derniers. Remarque : en cas de contact avec une personne infectée, des antibiotiques sont prescrits au malade et à son entourage. Il est à noter que des coqueluches peuvent se présenter «simplement» comme une toux rebelle chez les grands enfants et adultes.

11 11 HAEMOPHILUS INFLUENZA DE TYPE B La bactérie Haemophilus influenza de type b, généralement présente au niveau du nez et de la gorge, est contagieuse et se transmet principalement par la salive. Elle peut être, avec d autres bactéries, à l origine d une méningite (inflammation des méninges qui enveloppent le cerveau et du liquide céphalo-rachidien circulant tout autour du cerveau et de la moëlle épinière). La bactérie Haemophilus influenzae de type b peut engendrer : des infections ORL (otite, sinusite) et respiratoires. Parmi elles, l épiglottite (infection redoutable qui atteint l épiglotte, structure muqueuse qui ferme le larynx lorsqu on avale), qui est responsable d une détresse respiratoire intense avec température élevée; l enfant se tient assis, bavant, la voix étouffée et rique de s asphyxier. Si cela se produit, vous devez vous rendre sans délai dans un service d urgence en laissant l enfant garder la position où il respire le mieux. des infections articulaires (arthrite); des septicémies (circulation de la bactérie dans le sang accompagnée de la défaillance de plusieurs paramètres vitaux); des méningites. Traitement La maladie se traite par antibiotiques pour éviter sa dispersion. Au moindre signe de méningite, détresse respiratoire, somnolence, coloration anormale, consultez d urgence un médecin. Prévention et vaccination La vaccination est la meilleure prévention. Les jeunes enfants de moins de 5 ans (surtout aux de moins de 1 an) constituent le principal groupe à risque. La vaccination Hib s administre selon le schéma suivant : à 2 mois, 3 mois, 4 mois et une dose de rappel entre 13 et 18 mois. Si après l âge de 1 an, votre enfant n est pas encore vacciné, seule une dose de rappel suffit. Si après l âge de 5 ans, votre enfant n est pas vacciné, la vaccination Hib est inutile. En cas de contact étroit avec un enfant atteint de méningite, l entourage recevra des antibiotiques et les enfants de moins de 5 ans non vaccinés seront également vaccinés.

12 12 HEPATITE B L hépatite B est une maladie virale qui provoque une infection du foie. Elle est contagieuse et se transmet par le sang, par voie sexuelle. Au début, ses symptômes peuvent ressembler à ceux de la grippe et elle peut ainsi parfois passer inaperçue : fièvre, courbatures, fatigue, perte d appétit. Une évolution peut apparaître après quelques jours : vomissements, nausées, jaunisse (la peau et le blanc des yeux prennent alors une couleur jaunâtre). La maladie peut guérir spontanément (la jaunisse disparaît généralement entre 1 à 4 semaines) mais elle peut également devenir chronique et provoquer après quelques années une cirrhose du foie, voire un cancer du foie. Traitement Seul le repos est prescrit en cas d hépatite aiguë. Si l hépatite est chronique, un traitement médicamenteux spécifique est prescrit (il n existe aucun traitement pour la cirrhose). Si elle est foudroyante, une greffe du foie s avère indispensable. Prévention et vaccination La principale mesure préventive est la vaccination des nourrissons et des préadolescents et l usage du préservatif pour les plus grands. La vaccination se fait normalement en 4 étapes : à 2 mois, 3 mois, 4 mois et une dose de rappel entre 13 et 18 mois. Pour les nouveaux-nés de mères infectées par le virus, le schéma est adapté (endéans les premières 24 heures de vie, à 1 mois, 2 mois, 12 mois). Un rattrapage est cependant possible pour les enfants de ans non encore vaccinés : 3 doses sont à administrer, la première au cours de la première visite, la deuxième un mois plus tard, et la troisième 6 à 12 mois plus tard. Aucune vaccination de rappel n est recommandée chez les enfants ayant reçu une vaccination complète. Remarque : en Communauté française, la médecine scolaire est chargée de vacciner les enfants de sixième année primaire, alors qu en Communauté flamande et germanophone, l on vaccine les enfants de première année secondaire.

13 13 LE MENINGOCOQUE C Le méningocoque est l une des bactéries qui peut provoquer une méningite. Cette bactérie, présente de manière passagère dans les muqueuses respiratoires (nez, gorge), peut pénétrer ces dernières pour passer dans le sang et provoquer la maladie. Contagieuse, la bactérie se propage par la salive (toux, éternuements) ou les secrétions nasales. Les souches B et C de la bactérie sont responsables de la majorité des méningites en Belgique. Aucune vaccination contre le méningocoque B n existe actuellement, à l inverse du méningocoque C. Les symptômes sont les suivants : fièvre, violents maux de tête, raideur de la nuque, nausées et vomissements, sensibilité au bruit et à la lumière. Chez le bébé, les symptômes typiques peuvent être absents ou difficilement reconnaissables; il peut avoir un comportement anormal, être inconsolable ou gémissant. Un des premiers symptômes peut être une convulsion avec de la température. L infection à méningocoques peut provoquer : une septicémie (infection généralisée), qui peut débuter par de petites taches rouges (pétéchies, purpura) se développant sur la peau et ne disparaissant pas à la pression. Les septicémies s accompagnent ou non de méningite; une méningite : le microbe, qui a circulé dans le sang, infecte les méninges. Traitement Il est impératif de consulter d urgence un médecin dès les premiers signes évocateurs. Un traitement antibiotique doit être instauré le plus vite possible dès que le diagnostic est posé. Le traitement est administré par voie intraveineuse pour toutes les infections graves. Prévention et vaccination Les jeunes enfants (de 0 à 5 ans) et les adolescents (15-19 ans) sont les principaux groupes d âge à risque de méningite à méningocoque C. Le calendrier vaccinal recommande l administration du vaccin à l âge de 15 mois ou entre 13 et 18 mois. Cependant, selon le bilan vaccinal de l enfant, le médecin peut conseiller cette vaccination à tout moment, entre l âge de 2 mois et 19 ans : pour les enfants de moins de un an, 3 doses de vaccin sont administrées à 1 mois d intervalle au minimum; pour les enfants de plus de un an, une dose unique de vaccin suffit : celle-ci est injectée en même temps que le vaccin RRO (voir ci-dessous) mais à un endroit différent. Remarque : en cas de contact étroit avec une personne contaminée, un traitement préventif par antibiotiques est prescrit pendant quelques jours. Les personnes non vaccinées reçoivent un vaccin s il s agit d un méningocoque C.

14 14 ROUGEOLE - RUBEOLE- OREILLONS Depuis une vingtaine d années, les vaccinations contre la rougeole, la rubéole et la coqueluche ont été combinées dans un vaccin trivalent (RRO). Rougeole, rubéole et oreillons sont des maladies infantiles très répandues en l absence d une large couverture vaccinale de la population. En vaccinant les jeunes enfants contre la rubéole, on protège également des jeunes femmes enceintes qui ne seraient pas immunisées. ROUGEOLE La rougeole est une maladie éruptive, due à un virus. Contagieuse, elle se transmet par la salive (toux, éternuements). Elle se caractérise au début par une fièvre élevée, une toux, des éruptions cutanées (plaques rouges) d abord sur le visage, puis sur tout le corps. Le virus de la rougeole entrave les fonctions du système immunitaire et peut favoriser ainsi d autres infections telles que des otites, bronchites ou pharyngites pouvant engendrer une pneumonie chez les plus faibles. Elle peut aussi plus rarement évoluer vers une encéphalite (inflammation du cerveau). Une rougeole contractée pendant la grossesse peut mener à une naissance prématurée, une fausse couche ou des malformations du foetus. Grâce à la vaccination, la rougeole est devenue exceptionnelle en Belgique. RUBEOLE La rubéole est une maladie éruptive, due à un virus. Très contagieuse, elle se transmet par la salive (toux, éternuements) ou par contact direct avec une personne infectée. Chez l enfant, la maladie est presque toujours bénigne, tandis que chez la femme enceinte, le virus est susceptible de causer des malformations du foetus. La maladie se caractérise par une légère fièvre, un gonflement des ganglions du cou et derrière les oreilles, des petites taches de couleur rose - rouge clair, qui apparaissent d abord sur le visage, puis sur tout le corps, essentiellement le thorax et les bras. Ces symptômes peuvent aussi s accompagner d une angine, de douleurs ou d inflammations articulaires. Après 3 jours, les boutons commencent à disparaître. Les jeunes enfants sont en général peu malades. Il n existe pas de traitement spécifique. Une femme enceinte et non immunisée doit consulter son médecin afin de détecter une éventuelle infection.

15 15 OREILLONS Les oreillons sont une maladie due à un virus. Contagieuse, la maladie se transmet par la salive et par contact direct avec des objets contaminés. Les oreillons font souvent penser à un refroidissement : les enfants fréquentant l école sont d ailleurs les premiers touchés, surtout en hiver. La maladie se caractérise par une fièvre, des maux de tête, un manque d appétit et un gonflement caractéristique des parotides, glandes salivaires à hauteur des angles des mâchoires, douloureuses à la mastication et à la pression. La maladie peut évoluer vers une méningite ou encéphalite en général bénignes, et dans certains cas, une inflammation des testicules chez les garçons (cause de stérilité après la puberté). Après une dizaine de jours de repos, les oreillons guérissent spontanément. Chez la femme enceinte, les oreillons peuvent provoquer une malformation du foetus. Traitement des 3 maladies Pour ces 3 maladies, le traitement s attaque aux symptômes pour diminuer la température et les douleurs ressenties. Il s accompagne d un repos total. Pendant ces maladies, l enfant est obligatoirement écarté de la crèche ou de l école. Prévention et vaccination des 3 maladies La prévention se limite à la vaccination et à éviter de rencontrer les malades identifiés. Le calendrier vaccinal recommande une vaccination en 2 temps : la première dose est administrée vers l âge de mois, la seconde vers l âge de ans. Les enfants qui n ont pas été vaccinés «à temps» doivent absolument être en ordre de vaccination avant leur entrée à l école primaire : à ce titre, les services de promotion de la santé à l école vérifient le statut vaccinal de chaque enfant et proposent une vaccination de rattrapage (effectuée généralement entre la 3ème année maternelle et la 1ère année primaire). Remarque : en cas de contact avec une personne contaminée par la rougeole, le vaccin peut être administré de manière préventive endéans les 72 heures qui suivent ce contact.

16 16 LE PNEUMOCOQUE Le pneumocoque est une bactérie qui peut être présente, même chez des personnes en bonne santé, généralement au niveau de la bouche, du nez, du pharynx. Chez l enfant, le pneumocoque peut provoquer certaines infections (otite, pneumonie). Le jeune âge de l enfant (inférieur à 5 ans) est un facteur déterminant du risque d infection à pneumocoque. La bactérie peut également toucher les adultes. Outre les voies respiratoires hautes, les sinus et l oreille, le pneumocoque peut : également provoquer des pneumonies qui, dans les cas les plus sévères, peuvent être accompagnées d un manque d oxygène; envahir le système circulatoire et provoquer une septicémie et/ou une méningite; aussi atteindre les articulations ou l abdomen (péritonite). Traitement Ces infections peuvent être traitées au moyen d antibiotiques. Prévention et vaccination Le schéma vaccinal recommande la vaccination contre le pneumocoque en 3 doses, respectivement à l âge de 2, 4 et 12 mois. Pour la première année d introduction du vaccin dans le schéma vaccinal 2007, le Conseil Supérieur d Hygiène recommande de protéger d emblée tous les enfants âgés de moins de 2 ans. Renseignez-vous auprès de votre pédiatre. Remarque : certains enfants présentant un risque augmenté d infections à pneumocoque (ex. déficience immunitaire, maladie chronique, etc.) doivent se faire vacciner contre le pneumocoque.

17 17 ROTAVIRUS Le rotavirus est responsable de la majorité des gastro-entérites du nourrisson et du jeune enfant (entre 6 et 24 mois), survenant pendant l hiver. Il est très contagieux et se transmet par les mains (généralement contaminées par les selles) et le partage de tout objet entre enfants, etc. Le virus est également très résistant! Les rotavirus infectent les cellules de l intestin grêle et du duodénum et provoquent une sécrétion d eau et de sels minéraux qui constituent les diarrhées. Des vomissements et de la fièvre précèdent ou accompagnent généralement la diarrhée. La diarrhée évolue généralement de façon limitée dans le temps. Les complications habituelles de la diarrhée sont les déshydratations et les hospitalisations qui y sont liées. Traitement Pour éviter une déshydratation majeure, il est important de faire boire votre enfant, régulièrement et en quantité suffisante. Prévention et vaccination Les mesures d hygiène ne permettent pas un contrôle suffisant de la transmission du virus. C est pourquoi, la vaccination contre le rotavirus est désormais recommandée par le Conseil Supérieur d Hygiène pour les nourrissons âgés entre 6 semaines et 6 mois. Le vaccin est partiellement remboursé par l INAMI. Selon le type de vaccin choisi : soit 2 doses du vaccin sont administrées par la bouche à l âge de 2 et 3 mois; soit 3 doses du vaccin sont administrées par la bouche à l âge de 2, 3 et 4 mois. La vaccination doit être réalisée avant l âge de 6 mois : aucune dose n est administrée au-delà de cet âge.

18 > ADRESSES UTILES ONE Office national de l enfance Chaussée de Charleroi, Bruxelles Tél. : Fax : info@one.be Sur Internet

19 Cette brochure est une réalisation du Service Promotion Santé des Mutualités Libres. rue Saint-Hubert, Bruxelles Tél.: 02/ Fax: 02/ Site Web: N d entreprise Photos : Jo Pauwels (c) Mutualités Libres Bruxelles, janvier 2007

20 La vaccination chez l enfant Editeur Responsable: P. Mertens, Union Nationale des Mutualités Libres, rue St-Hubert, Bruxelles /01 - IES 073 l union nationale des mutualités libres regroupe

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac Comité de rédaction : M.C. Miermans, Provac, Université de Liège, Service STES-APES Dr B. Swennen, Provac, Université libre de Bruxelles, Ecole de santé publique M.C. de Terwangne, Service Education pour

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Institut WanXiang Historique de santé du patient

Institut WanXiang Historique de santé du patient Institut WanXiang Historique de santé du patient Merci de remplir ce questionnaire aussi complètement que possible et d indiquer les zones d incompréhension avec un point d'interrogation. En plus de toutes

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir?

Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Un environnement sans fumée pour vos enfants. Comment y parvenir? Renseignements sur la fumée secondaire et tertiaire Qu est-ce que la fumée secondaire? La fumée secondaire est une combinaison de fumée

Plus en détail

Représentant légal 1. Représentant légal 2. Situation de la famille

Représentant légal 1. Représentant légal 2. Situation de la famille DOSSIER FAMILLE PERISCOLAIRE 2014-2015 Ce dossier est à rendre en mairie avec les pièces justificatives et ce, quelque soit votre situation avant le Tout dossier non complet ne sera pas traité. Date de

Plus en détail

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE Santé et pollution intérieure dans les écoles : Réseau d observation en Europe QUESTIONNAIRE SUR LA SANTE RESPIRATOIRE ET ALLERGIQUE DES ECOLIERS ET LEUR ENVIRONNEMENT SCOLAIRE A compléter par les enfants

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Notre système. Immunitaire

Notre système. Immunitaire Notre système Immunitaire Notre système Immunitaire Edito L association I.R.I.S. salue l initiative de Sara Lebien, qui en écrivant cet ouvrage et en proposant une illustration gaie et coloré a rendu l

Plus en détail

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE

Exemple de Projet d Accueil Individualisé ELEVE CONCERNE Exemple de Projet d Accueil Individualisé Circulaire projet d accueil n 2003-135 du 08/09/2003 (Bulletin Officiel n 34 du 18/9/2003) Circulaire restauration scolaire n 2001-118 du 25/06/2001(BO Spécial

Plus en détail

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie

L AMYGDALECTOMIE. Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant. Pour vous, pour la vie 23 L AMYGDALECTOMIE Chirurgie d un jour Programme-clientèle santé de la femme et de l enfant Pour vous, pour la vie L amygdalectomie Cette brochure vous aidera à comprendre ce qu est l amygdalectomie L

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Si plus des trois quarts des personnes se disent gênées par la fumée des autres, les risques liés au tabagisme passif restent largement sous-estimés : les non-fumeurs sont seulement 15 % à craindre, pour

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Sarah est malade. Brochure d informations sur les maladies infantiles

Sarah est malade. Brochure d informations sur les maladies infantiles Sarah est malade Brochure d informations sur les maladies infantiles SOMMAIRE ÉDITORIAL Table des matières Fièvre, éruptions cutanées 4 Rougeole 6 Rubéole 8 Varicelle 10 Fièvre des trois jours Maux de

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com

http://www.aroma-zone.com - contacts@aroma-zone.com HUILE ESSENTIELLE DE BASILIC TROPICAL Revigorante et vitalisante, tonique puissante du système nerveux. Digestive, antispasmodique. Stress, fatigue, dépression, insomnie Flatulence, indigestion, nausée,

Plus en détail

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST) MST est le terme utilisé pour décrire toute maladie, toute infection transmise par un rapport sexuel avec une personne déjà contaminée, et qui

Plus en détail

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur.

Déclaration médicale. Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Déclaration médicale Ce document vaut demande d enquête de la part de l assureur. Les données communiquées ci-après seront nécessaires pour pouvoir formuler une offre d assurance. Important Le candidat

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

STAGE DE NATATION. Perfectionnement A GRAND-COURONNE. Comité Ile de France de Natation. (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015

STAGE DE NATATION. Perfectionnement A GRAND-COURONNE. Comité Ile de France de Natation. (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015 Comité Ile de France de Natation STAGE DE NATATION Perfectionnement A GRAND-COURONNE (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015 Ouvert aux 11 / 13 ans - Licencié(e)s FFN 340 Transport compris - Départ

Plus en détail

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? La CPAM (sécurité sociale) permet d être remboursé entre 15 et 100% en fonction des soins donnés. Une mutuelle peut prendre en charge le

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

DOSSIER D INSCRIPTION

DOSSIER D INSCRIPTION DOSSIER D INSCRIPTION AUX ACCUEILS PERISCOLAIRES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES AGLY-FENOUILLEDES NAP ALSH DES MERCREDIS APRES-MIDI ALAE RESTAURATION SCOLAIRE Nom de l enfant :... Prénom :... Date de naissance

Plus en détail

Date: Avant de commencer, nous aimerions savoir à qui nous devons un immense MERCI! pour t avoir référé à nous

Date: Avant de commencer, nous aimerions savoir à qui nous devons un immense MERCI! pour t avoir référé à nous 1 457 route 105, unité 2 Chelsea (QC) J9B 1L2 (819) 827-4499 Fax : (819) 827-4459 Drmartine4kids@hotmail.com www.chelseachiro.com Formulaire pour les nouveaux Petits Date: Avant de commencer, nous aimerions

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

AUTO QUESTIONNAIRE MOINS DE 15 ANS

AUTO QUESTIONNAIRE MOINS DE 15 ANS Nous vous remercions d avance de bien vouloir répondre aux questions posées dans les questionnaires qui vous sont proposés en suivant les consignes indiquées. QUESTIONNAIRE N 1 Veuillez répondre à toutes

Plus en détail

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques!

Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! Brochure d information En utilisant mal une ressource, elle devient inefficace! Rhume ou grippe? Pas d antibiotiques! z6creation.net Une initiative européenne en matière de santé. Rhume ou grippe? Pas

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA

«Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA ID: «Evaluation de l activité physique chez les enfants et adolescents à l aide d une méthode objective» SOPHYA Swiss children s objectively measured physical activity Questionnaire pour les parents sur

Plus en détail

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix

Questionnaire pour enfants avec trouble de voix 10 504, boulevard St-Laurent, local 1 Montréal, H3L 2P4; 514.332.9593 www.cliniquebeausoleil.com Questionnaire pour enfants avec trouble de voix Voici un formulaire qui peut vous sembler long à remplir,

Plus en détail

Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme

Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme Travail de maturité réalisé au Lycée Jean-Piaget de Neuchâtel sous la direction de M. Latif Camara Lye Paillard Ce travail montre l intérêt que représente

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE

EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE EXEMPLE DE LETTRE DE PLAINTE Une demande au syndicat de copropriété pour entreprendre les démarches nécessaires afin de réduire ou d'éliminer le problème d'infiltration de fumée de tabac secondaire. Cette

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Les enfants non vaccinés sont en bonne santé!

Les enfants non vaccinés sont en bonne santé! Les enfants non vaccinés sont en bonne santé! Les médecins, même allopathes, commencent sérieusement à se poser des questions sur les vaccinations. Il est certain en tout cas qu ils vaccinent moins leurs

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Les Arbres décisionnels

Les Arbres décisionnels Les Arbres décisionnels Les aides à la décision plainte-traitement (ou arbres décisionnels ) sont tirés de travaux effectués dans le cadre de l Organisation Mondiale de la Santé. Ils sont destinés à soutenir

Plus en détail

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année...

BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... BPCO * La maladie respiratoire qui tue à petit feu. *Bronchopneumopathie chronique obstructive. En France, 3,5 millions de personnes touchées dont 2/3 l ignorent. 17 000 morts chaque année... Fondation

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T

MERCI DE RETOURNER LE BON DE PRISE EN CHARGE ET/OU LA FICHE RÉCAPITULATIVE DANS L ENVELOPPE T À l attention du bénéficiaire : BILAN SANTÉ RETRAITE AUTO-QUESTIONNAIRE Ce questionnaire servira de fil conducteur à la consultation avec votre médecin traitant. À l issue de l entretien, vous pouvez soit

Plus en détail

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015 PREVENTION ASV Partie réalisée par Le 09/05/2015 Atelier n 2 : Parasites et intoxication Principaux parasites de l été: - Les puces : c est quoi? - Les tiques : c est quoi? - Les aoutats : c est quoi?

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale

Traitement chirurgical du reflux gastro-œsophagien et de la hernie hiatale Relecture scientifique Société française Relecture juridique Médecins experts Relecture déontologique Médecins Conseil national de l ordre des médecins (CNOM) Relecture des patients Confédération interassociative

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

14. Votre enfant a-t-il déjà souffert de :

14. Votre enfant a-t-il déjà souffert de : FORMULAIRE POUR ENFANT RENSEIGNEMENTS Nom du patient Prénom Sexe : M F Adresse Ville Code postal Tél. résidence ( ) Tél. travail parent ( ) Date de naissance / / année mois jour Âge an(s) mois Nom du parent

Plus en détail

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans Mikalou se fait vacciner Récit Mikalou n a peur de rien Dans le jardin, Mikalou s assoit sur la balançoire. Il n est pas une poule mouillée, et pourtant, il

Plus en détail

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015

Gestion des épidémies en FAM et MAS. 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Gestion des épidémies en FAM et MAS 2 ère réunion annuelle FAM/MAS 20 mars 2015 Rappels En EMS, le risque infectieux est présent, avec cumul des différents aspects de ce risque: Infections communautaires:

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org.

Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les fiches repères d INTEGRANS sont réalisées par ARIS Franche-Comté dans le cadre du programme INTEGRANS. Plus d infos sur www.integrans.org. Les maladies invalidantes Repères sur l asthme généralités

Plus en détail

Stelara (ustekinumab)

Stelara (ustekinumab) Les autorités de santé de l Union européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Stelara de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture

I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE. Exercice 1 : Posture 148 l e x a m e n m u s c u l o s q u e l e t t i q u e I. EXERCICES POUR LA CERVICALGIE CHRONIQUE Faites les exercices suivants au moins 2 fois par jour, tous les jours. Faites l effort de maintenir une

Plus en détail

Dossier d inscription

Dossier d inscription Partie réservée au service : N d arrivée : Ville de Digne-les-Bains Service éducation education@dignelesbains.fr Ecole : Classe : Année scolaire 2015/2016 Services d accueil pour les enfants des écoles

Plus en détail

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux.

Les gencives et la santé générale. Qu est-ce qu une maladie des gencives? d autres types de problèmes de santé ou en causer de nouveaux. Les gencives et la santé générale Nous savons tous que la prévention est l une des clés du maintien de la santé générale. Nous faisons de l exercice et nous surveillons notre alimentation pour nous aider

Plus en détail

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il?

Psoriasis & Sport. Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives. Qui le psoriasis touche-t-il? Psoriasis, let s sport together! Psoriasis & Sport Pour un meilleur accès des personnes psoriasiques aux activités sportives Qui le psoriasis touche-t-il? On estime que 2 à 3 % de la population belge est

Plus en détail