Valeurs et émotions. La relation éthique à autrui
|
|
- Bruno St-Hilaire
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 03/12/2013 PIANTONI Pauline L2 Santé, Société, Humanité Relecteur 4 Pr Pierre LE COZ 10 pages SANTE, SOCIETE, HUMANITE - Valeurs et émotions. La relation éthique à autrui Valeurs et émotions. La relation éthique à autrui Plan A. Le contexte historique et l'émergence des principes éthiques I. Les 4 principes éthiques B. L'influence des émotions dans nos jugement moraux I. La compassion II. La crainte III. L'indignation C. Formaliser les dilemmes moraux I. Exemple dans le domaine de la bioéthique II. Exemple du suicide D. Organiser la discussion I. Modèle de résolution de nos dilemmes moraux pierrre.le-coz@univ-amu.fr A- Le contexte historique et l'émergence des principes éthiques Comment les grands principes de l'éthique ont été élaborés dans les années 70 aux États-Unis? Avec l'établissement du code de Nuremberg en 1947, on pensait que les choses étaient cadrés mais en fait pas du tout. En 1972, on découvre qu'une étude est menée, depuis 40ans, sur des populations noires (des pauvres, des afroaméricains) dans l'état de l Alabama. On a découvert la pénicilline et 15 ans après on a mis au point l'antibiothérapie qui est très très efficace. Les médecins se réjouissent d'avoir un traitement efficace (notamment contre la syphilis) sauf qu'on décide de continuer à observer ce qu'est la syphilis sur des patients privés délibérément de pénicilline (le nom de la maladie dont ils sont atteints leur est caché) on fait appel à des intermédiaires (eux mêmes issues de populations afro-américaines). A partir de la découverte de cet étude contraire à l éthique, on commence à «se mettre autour de la table» pour poser les principes de l'éthique médicale qui sont d'abord posés dans le cadre de la recherche. Une philosophe, Anna Arendt a écrit en 1961, un livre «Eichmann à Jérusalem» : Elle a observé un criminel nazi qui a envoyé des milliers de personnes en camps de concentration et elle observe que contrairement à ce qu'on pouvait croire cet homme n'est pas méchant, cruel, sadique, pervers c'est juste un bon bureaucrate qui obéit à Hitler sans état d âme. 1/10
2 => le mal/ la cruauté humaine n'a pas besoin de mobile abjecte, il suffit d'être obéissant, sans état d âme, d'être sans pitié, de ne pas se poser de questions «L'ennui avec Eichmann, c'est précisément qu'il y en avait beaucoup qui lui ressemblaient et qui n'étaient ni pervers, ni sadiques, qui étaient, et sont encore, effroyablement normaux.» D'ailleurs Eichmann dit qu'il n'a rien contre les juifs, qu'il obéissait juste aux ordres et se contentait de savoir si les trains étaient arrivés à l'heure. Anna Arendt est célèbre pour avoir conceptualisé ce phénomène en parlant de la banalité du mal. Finalement ce qui est dangereux c'est la banalité, c'est les chiffres, les statistiques. Si on en revient aux médecins d'alabama, on constate qu'en fait ils sont dans une routine depuis des années et n'éveillent plus aucune émotion car ce qu'il manque à Eichmann ou à ces médecins qui regardent ces populations noires dépérir c'est des émotions en particulier l'indignation et la compassion. Sans l'indignation et la compassion on est dans une sorte d'anesthésie du cœur! Il faut faire attention à ses comportements car nous en tant qu'étudiants on peut s'habituer à voir des choses indignes (et qui nous choque!) qui peu à peu nous sembleront normales comme le fait de voir un patient dénudé sur un brancard dans un couloir d hôpital. Attention à la banalité du mal!!! Il faut garder le pouvoir de s'indigner et le pouvoir de la compassion sur laquelle toutes les religions attirent notre attention. I- Les 4 principes éthiques Le principe d'autonomie le principe de bienfaisance le principe de non malfaisance le principe de justice Historiquement, ils apparaissent à la fin des années 70 après la découverte de cette étude en Alabama, cette étude de la honte qui est une vraie crise sanitaire. D'ailleurs le président Clinton présentera ses excuses au peuple noir pour le racisme et l'affront odieux qui leur a été fait avec ces études. Cette étude était intéressante sur le plan épidémiologique mais non éthique. a- Le principe d'autonomie s'engager à faire participer autrui au processus décisionnel se concrétise par la loyauté Le patient a le droit d'être informé. On doit dire franchement au patient par exemple qu'il entre dans des essais cliniques et qu'il risque d'avoir des désagréments avant de recueillir son consentement. Dans un prochain cours (sur la mort) on se posera la question si le principe d'autonomie peut aussi valoir quand on est mort, sur le devenir de son corps (par exemple si je veux être exposé dans un musée, ai-je le droit de mettre mon cadavre dans une salle d'exposition?) Jusqu'où peut-on respecter l'autonomie? 2/10
3 b- Le principe de bienfaisance accomplir au profit d'autrui un bien qu'il puisse reconnaître en tant que tel La notion de bien est relative suivant les personnes. Exemple du refus d'héritage de Ludwig Wittgenstein, car il considère l'héritage de son père qui a fait fortune dans la métallurgie, comme un poids et trop de responsabilités qui l'empêcheraient d'inventer sa vie. On se rappellera qu'il faut toujours se demander, quel est le bien selon le patient? Quoi de plus redoutable que quelqu'un qui sait ce qui est bon pour nous? C'est redoutable de se faire imposer le bien. c- Le principe de non malfaisance épargner à autrui des préjudices ou des souffrances qui ne feraient pas sens pour lui Permet d'éviter «l'escalade thérapeutique», l'obstination déraisonnable Comment expliquer que ce principe ne soit pas toujours appliqué? La crainte d'être accusé de commettre une euthanasie, la protection personnelle (Rappel : en France l'euthanasie passive est autorisée) L'habitude : on s aligne sur ce que les générations antérieures faisaient Problème psychologique : quand on est dans une chambre, prendre la décision d'arrêter la ventilation est une décision qui n'est pas anodine c'est une épreuve intérieure et psychologiquement il y a des résistances Les personnes revendiquent l'euthanasie car elles ont peur de l'obstination déraisonnable. d- Le principe de justice traiter à égalité toutes les personnes (égalité) partager entre tous les ressources disponible (équité) Exemple : tous les enfants doivent être accueillis à l'école même s'ils sont handicapés. Le principe de justice ne concerne pas seulement le médecin mais aussi le citoyen. Tout le monde doit avoir accès à la santé, etc. B- L'influence des émotions dans nos jugements moraux Le mot émotion veut dire motricité. L'émotion est une énergie affective qui nous permet de mettre en œuvre les valeurs auxquelles nous sommes attachés. Sans les émotions il n'y a pas d'éthique car les émotions sont révélatrices de nos valeurs. Les émotion ressenties nous font prendre conscience de l'attachement à certaines valeurs. David Hume : l'orateur outré David Hume, un philosophe en 1839 nous donne un exemple. Un orateur décrit un crime abjecte, il s'emporte et Hume dit, imaginons que nous n'ayons pas d'émotions : «Si vous ne sentez ni indignation ni compassion à la vue de ce tableau, en vain lui demanderiez-vous en quoi consiste le crime ou la scélératesse contre laquelle il s élève avec tant de véhémence.» 3/10
4 L'orateur noircit le tableau et transmet son émotion mais en soit cet acte est indifférent. Une femme qui tue son enfant, c'est triste mais ce ne sont que des faits divers et il y en aura toujours, en faire un titre de journal c'est «abuser», c'est de la complaisance morbide. La complaisance morbide est une sorte de jubilation secrète, une fausse compassion, on a besoin du malheur des autres pour se sentir mieux... Hume nous dit que ce ne sont que des faits objectifs, un homme en a tué un autre... c'est nous qui allons colorer moralement l'événement. Avec notre compassion et notre indignation nous allons dire, c'est mal ou c'est bien. => Si on supprime les émotions les événements deviennent tous objectivement neutres, indifférents. Les émotions sont des messages : tu es indigné donc tu es attaché à la valeur de la dignité de la personne. => Hume nous fait prendre conscience des émotions dans notre jugement de valeur. L'influence du visage : E. Levinas Levinas a découvert que le visage influençait nos attitudes éthiques envers autrui. Tuez un millions de personne est peut être plus simple que de tuer quelqu'un en face à face. Tant que ce sont des numéros sur une liste ça va, on peut bombarder un peuple mais on ne voit pas les visages. Devant un visage on est responsable. «Devant le visage je ne reste pas simplement là à le contempler, je lui réponds. Le dire est une manière de saluer autrui, mais saluer autrui, c'est déjà répondre de lui. Il est difficile de se taire en présence de quelqu'un.» Il y a une force, une puissance du visage qui fait qu'elle inhibe la violence. Nous acceptons les interruptions de grossesses même tardives car nous ne voyons pas le visage du fœtus, pas de son, pas de toucher avec le fœtus... alors qu'une fois né c'est beaucoup plus difficile car on voit sur son visage, «l'interdit de tuer» Même celui qui n'a pas lu la bible sait l'interdit de tuer pourvu qu'il a déjà levé les yeux sur son visage. Certains patients se plaignent que les médecins ne leur disent pas bonjour mais ce n'est pas forcément évident car regarder quelqu'un dans les yeux qui est «défiguré» nous renvoie à nous-même un sentiment d'angoisse. Il est difficile de rencontrer vraiment un visage car il nous fait ressentir des émotions. Il est également difficile de se taire et c'est pour cela que quelques fois on dit n'importe quoi. Par exemple, on se sent obligé de dire bonne année même à un mourant. Levinas a aussi découvert que le visage n'est pas la face, c'est-à-dire que ce n'est pas la sommation d'éléments empirique (nez+ menton+bouche ) mais c'est une présence : «C'est lorsque vous voyez un nez, des yeux, un front, un menton et que vous pouvez les décrire, que vous vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure manière de rencontrer autrui, c'est de ne même pas remarquer la couleur de ses yeux» - Cette phrase marque la vocation du médecin au regard de ses patients «la réciproque c'est son affaire» 4/10
5 - Selon lui l'hospitalité est inconditionnelle, «ne me remercie pas c'est son affaire», nécessite un haut degré de sainteté (je n'ai pas de compte à demander au patient même pas un comportement de bonne volonté). On ne va pas attendre que les hommes soient raisonnables donc on doit les accepter tels qu'il sont. On reconnaît les accents de la philosophie déontologiste du devoir. I. La compassion On est affecté dans la compassion mais imaginons un médecin qui pleure à côté du malade Ce n'est pas forcément ce qu'attend le patient. Il faut que le médecin soit à coté de la rive pour pouvoir lui tendre la perche, il ne faut pas qu'il soit engloutit avec le patient en détresse car il ne sera plus efficace. Il y a une différence à faire entre compassion et contagion. Contagion = mécanisme d'identification à autrui alors que la vraie compassion est la participation à la souffrance d'autrui mais sa souffrance n'est pas la nôtre. Exemple : quelqu'un qui se noie est très angoissé, nous sur la berge on est compatissant, on est angoissé mais ressentons-nous l'angoisse mortelle qu'il ressent? Pour pouvoir lui venir en aide il faudrait ne pas pouvoir ressentir une angoisse aussi élevée que la sienne. La compassion est très reliée à la religion donc on peut préférer l'empathie à la compassion. II- La crainte L'anticipation d'un mal possible Exemple : quelqu'un qui rate la première marche de l'escalier mais se rattrape, en principe il a soudainement un sentiment de crainte qui le fait être plus attentif, il est peu probable qu'il retombe. La crainte de l'accident intervient dans la vigilance. La prudence, la vigilance ne se décide pas, on a besoin de ressentir de la crainte, un fond d'appréhension, plutôt que de la peur qui peut être handicapante, paralysante, elle peut inspirer des comportements qui ne sont pas très adaptés à la situation. La peur est l'appréhention d'un danger imminent. La crainte est une anticipation et c'est l'anticipation des scénarios catastrophes qui nous permet de les éviter. La joie ne nous permet pas d'être vigilant. Le psychiatre Dizanguer parle d'une mélancolique qui avait proposé à son mari une expédition, ils partent, le train déraille et le mari meurt. Elle va voir le psychiatre et lui confie sa mélancolie, «si je n'avais pas proposer, si...» Elle se reproche de ne pas avoir été assez vigilante, de ne pas avoir éprouvé de la crainte. => Culpabilité qui est l'illusion rétrospective, on sait après coup mais on ne pouvait pas savoir, c'était impossible on projette ce que l'on sait maintenant sur le passé. => On ne peut pas décider d'avoir une crainte. => La crainte nous rend service, elle protège le malade. III- L'indignation C'est la perception d'une atteinte à la dignité qui nous révèle la valeur que nous accordons au principe de justice A. CAMUS : «L'indignation sera de tous les temps.» L'indignation est une colère éthique. 5/10
6 En résumé: Les émotions qui nous révèlent la valeur des principes éthiques : - le respect => principe d'autonomie - la compassion => principe de bienfaisance - la crainte => principe de non malfaisance - l'indignation => principe de justice C- Formaliser les dilemmes moraux Nous avons identifié les principes et les émotions maintenant nous allons nous intéresser aux situations au cours desquelles les principes vont entrer en contradiction. I- Exemples dans le domaine de la bioéthique Exemple de l'implantation posthume de l'embryon : Une femme veuve voulait être implantée avec les spermatozoïdes de son mari décédé. Celui-ci avait congelé des spermatozoïdes dans l'espoir éventuel d'une guérison suite à son cancer des testicules dont le traitement thérapeutique risquait de le rendre stérile. Malheureusement, l'homme est décédé mais sa femme réclame d'être implantée pour que : «l'amour puisse être plus fort que la mort» Le principe de bienfaisance plaide en faveur de la femme par compassion pour le drame qu'elle a vécu. Mais problème d'autonomie, de participation du mari à la décision. Problème de malfaisance pour l'enfant qui sera privé sciemment d'un père et qui pourra entraîner des souffrances psychologiques qui n'ont pas de sens pour lui. => Dilemme éthique La femme est en deuil, a-t-elle une décision complètement libre? Pression des beaux parents qui aimeraient bien avoir un enfant de leur fils décédé? Culpabilité de détruire les embryons? N'est-on-pas malfaisant en l'enfermant dans son passé alors que peut-être on pourrait l'aider à tourner la page et à se tourner vers l'avenir? Le principe de justice nous donne aussi des arguments. La femme va devoir aller travailler, qui va s'occuper de l'enfant? La société engage-t-elle sa responsabilité? Doit-on l'aider pour la prise en charge, des frais de garde, des nouvelles souffrances qu'on va créer (consultation chez un psychiatre pour l'enfant)? => Il n'y a pas de réponse scientifique en éthique on ne peut rien démontrer de façon rationnelle, on ne peut pas se mettre d'accord. Certains vont éprouver de la compassion pour la mère et certains de la crainte pour l'enfant. Exemple : Concevoir un enfant conçu par un autre couple («accueil d'embryon»)? Lorsque les couples conservent des embryons alors que le projet parental n'existe plus (qu'il soit réalisé ou abandonné), ils ont le choix entre l'arrêt de conservation, le don à la recherche, ou le don de ces embryons à un autre couple stérile (accueil d'embryons). Théoriquement c'est généreux pour le couple mais si on y réfléchit, en réalité, si on les donne on se 6/10
7 retrouve avec des enfants «dans la nature» qui vont peut-être avoir à un moment donné le désir de connaître leurs origines ce qui entraîne un engagement important. S'il y avait une levée de l'anonymat des donneurs gamètes il y aurait probablement une levée de l'anonymat des donneurs d'embryons en même temps. Parfois les parents vont voir l'équipe pour savoir si le transfert d'embryon sur l'autre couple a marché. En réalité ils ont juste envie d'entendre que ça n'a pas marché... Dilemme éthique? Permettre à une femme stérile de porter un enfant? Mais non malfaisance pour le couple donneur? Conflit de valeur? Dilemme soulevée par la transplantation d'organes : Compassion pour les familles éplorées Devoir de solidarité Dans la discussion on amène petit à petit la famille à reconnaître qu'il aurait voulu donner ses organes même s'il ne s'est pas prononcé mais ne pas les laisser faire leur deuil est finalement un problème éthique. 70% des personnes donnent leur organes Principe de justice versus principe d'autonomie : slogan «pour sauver des vies il faut l'avoir dit» Est-on vraiment libre de dire non? celui qui ne veut pas donner, sauver des vies, est-il un criminel indirect? On peut préférer des slogans du type : «pour ou contre, je me prononce» II- Exemple du suicide Cas d'un chômeur qui s'est immolé à Nantes : Imaginons que cet homme soit sauvé, il sera donc un grand brûlé. Doit on sauver un suicidaire? Respect de l'autonomie? Compassion? (c'est un acte de détresse, redonnons lui vie, venons lui en aide) Principe de non malfaisance? Crainte de nuire? (imposer une vie à celui qui n'en veut pas) Si les valeurs auxquelles nous tenons nous inclinent vers des décisions contraires nous ressentons de l'angoisse. L'angoisse nous révèle un conflit entre des valeurs. L'angoisse est un système d'alarme. C'est l'indicateur d'un processus de révision émotionnelle. Le message de l'angoisse est «il faut gagner du temps» Exemple du soignant : Il se retire dans le couloir et réfléchit, il n'y a aucune situation favorable dans l'immédiat, il faut gagner du temps. Exemple celui qui se noie : Il nous angoisse avec sa noyade. D'un côté nous avons de la compassion et nous voulons plonger pour venir à son secours mais cette compassion est révisée par la crainte qui nous dit que nous sommes attachés à notre vie et que nos proches seront très tristes si on décède car cet homme a l'air assez corpulent, il est dans un état de panique et donc peut nous noyer que faut-il faire? Dans la vie clinique, il y a des moments où on se retrouve confronté à des situations comme celle-ci, 7/10
8 notamment dans les situations d'euthanasie ou de réanimation. Dans les révisions émotionnelles, l'angoisse est bénéfique à la décision si elle est d'intensité faible c'est pourquoi il vaudrait mieux parler de fond d'angoisse car si elle est trop envahissante elle va entraîner de l'agressivité ou m'inviter à fuir. Exemple : Les examens sont mauvais, le médecin doit annoncer une mauvaise nouvelle. La compassion va faire qu'il ne va pas tout dire. La compassion incline à édulcorer, éviter certains termes... On chemine progressivement vers la vérité mais on ne va pas la catapulter directement => mensonge par omission! Mais le danger de la compassion est qu'elle dicte de ne pas dire mais le patient va être désinformé et nourrir de faux espoirs, risques d'aller sur internet (de s'affoler), de revenir => crainte de perdre la confiance du patient (il vaut mieux qu'il l'apprenne par moi plutôt que par internet par exemple) L'angoisse révèle ce conflit, si elle est trop vive elle se traduit par des comportements parfois agressifs (explique pourquoi certains médecins sont agressifs car les patients les angoisses) «Vous avez un cancer des poumons : on vous avait pourtant dit d'arrêter de fumer», «Pourquoi vous n'êtes pas venu avant?» «Si seulement vous aviez fait le dépistage plus tôt» Si l'angoisse est supportable (fond d'angoisse) on va vers la troisième voie la réflexion éthique. Par exemple, je vais prendre l'avis de mes pairs... Quel rapport à l'angoisse? Pour les stoïciens: «s'abstenir et supporter» Sénèque, philosophe stoïcien disait «la vie n'est pas faite pour les âmes délicates» Les compromis sont généralement les meilleures solutions Il faut toujours un mot «humain», éviter trop de compassion relationnel et trop de loyauté mais toujours garder de l'espoir. En politique il faut souvent trancher mais en éthique il est bon de faire des compromis. Exemple de la fin de vie : La compassion : fait que j'augmente les doses d'antalgiques pour que la personne ne souffre pas mais entraîne un fond sédatif qui peut accélérer la mort. Cette situation va entraîner de la crainte qui engendre une angoisse Obstination déraisonnable Sédation Euthanasie 8/10
9 D- Organiser la discussion SANTE, SOCIETE, HUMANITE - Valeurs et émotions. La relation éthique à autrui 4 principes éthiques, comment les hiérarchiser? I- Modèle de résolution de nos dilemmes moraux 2 manières de raisonner : Kant a- L'argumentation déontologiste (égalitarisme) le repère fondamental est le devoir de respecter la dignité de chaque personne. Kant considère que le mensonge est une atteinte à la dignité de la personne. Exemple de la prostitution : pour les disciples de Kant, il faut l'abolir car il y a une instrumentalisation du corps donc une atteinte de la dignité. Jonas dit «nous devons agir», «il nous faut répondre à la lumière d'une image valable de l'homme et pas seulement de celle en vigueur en ce moment» Mais il y a un dilemme : certains médecins ne sont pas favorables à l'interdiction de la prostitution car ils craignent que les prostituées se cachent et que les problèmes infectieux et sanitaires ne puissent pas être traités. On gagne toujours à avoir de la visibilité. b- L argumentation utilitariste John Stuart Mill «Le plus grand bonheur du plus grand nombre» «L'idéal utilitariste n'est pas le plus grand bonheur de l'agent lui même, mais la plus grande somme de bonheur totalisé» Pour les mères porteuses, pour la prostitution de temps en temps, ça se passe mal mais le résultat est quand même un plus grand bonheur en totalité. Mon idéal n'est pas le bonheur de tous mais la plus grande somme de bonheur totalisé!! Deux types d'utilitarisme : de l'acte et de la règle Si quelqu'un se noie l'utilitariste de l'acte dira : est-ce que cet homme était méchant? = éthique contextuelle ou éthique du «cas par cas». Un utilitariste de la règle pourrait dire, il est mieux de sauver cet homme même s'il est méchant car si on commence à réfléchir à ne sauver que les hommes «bons», il s'en suivra des effets pervers pour la société. En calculant à plus long terme il vaut mieux sauver la personne. Exemple : fait d'actualité, le bijoutier qui à tuer son cambrioleur : L'utilitariste de l'acte dira la suppression de se cambrioleur s'est traduit par un bien collectif. Alors que l'utilitariste de règle dira en calculant bien si on commence à dire que quand on est agressé on peut tuer son cambrioleur il y aurait des effets pervers. 9/10
10 10/10
Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices
Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction
Plus en détailDroits des malades en fin de vie. Connaître la loi Leonetti et l appliquer
Droits des malades en fin de vie Connaître la loi Leonetti et l appliquer Lorsque la médecine trouve ses limites et que la personne, avec ses proches, se situe dans la perspective d une échéance annoncée,
Plus en détailCOMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION
Stephen Wang COMMENT DÉCOUVRIR SA VOCATION Mariage, sacerdoce, vie consacrée, diaconat permanent, célibat «Petits Traités Spirituels» Série III «Bonheur chrétien» éditions des Béatitudes Ava n t-p r o
Plus en détailLes aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie.
Les aspects psychologiques de la paralysie cérébrale : répercussions et enjeux dans le parcours de vie. Sarah CAILLOT, Psychologue Réseau Breizh IMC- Pôle MPR St-Hélier (Rennes)- Journée Inter-régionale
Plus en détailLe guide. Don d organes. Donneur ou pas. Pourquoi et comment je le dis. à mes proches.
Don d organes. Donneur ou pas à mes proches. Le guide Pourquoi et comment je le dis Don d organes. Pourquoi est-ce si important d en parler? En matière de don et de greffe d organes, la loi française prévoit
Plus en détailQuestionnaire pour le Jumeau B Second né
ETUDE SUR LA QUALITE DES RELATIONS GEMELLAIRES D ENFANTS DE 3 A 5 ANS ET PRATIQUES EDUCATIVES PARENTALES Questionnaire pour le Jumeau B Second né Thèse réalisée dans le cadre d un Doctorat de Psychologie
Plus en détailAlcoolisme: les proches sont aussi touchés Informations et conseils pour l'entourage d'une personne dépendante de l'alcool
Alcoolisme: les proches sont aussi touchés Informations et conseils pour l'entourage d'une personne dépendante de l'alcool L'alcoolisme est une maladie qui touche aussi l'entourage Que peut-on faire? Où
Plus en détailGuide à l intention des familles AU COEUR. du trouble de personnalité limite
Guide à l intention des familles AU COEUR du trouble de personnalité limite À propos du trouble de personnalité limite Ce document a été élaboré en 2001 par madame France Boucher, infirmière bachelière,
Plus en détailPrésentation de la note Perspectives & Propositions Fin de vie, penser les enjeux, soigner les personnes
Présentation de la note Perspectives & Propositions Fin de vie, penser les enjeux, soigner les personnes par Dominique Folscheid et Brice de Malherbe, co-directeurs du département d Ethique biomédicale,
Plus en détailParent avant tout Parent malgré tout. Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille.
Parent avant tout Parent malgré tout Comment aider votre enfant si vous avez un problème d alcool dans votre famille. Edition: Addiction Suisse, Lausanne 2012 Que vous soyez directement concerné-e ou que
Plus en détailLA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE. LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort
LA SOUFFRANCE DU MALADE EN FIN DE VIE LES COMPORTEMENTS FACE A LA PERTE : vécu de la mort relation SRLF Paris, 11-12-13 mai C.LE BRIS BENAHIM Psychothérapeute - Formatrice Quimper CHIC Comment le vécu
Plus en détailNOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE. idees-cate
NOTRE PERE JESUS ME PARLE DE SON PERE idees-cate 16 1 L'EVANGILE DE SAINT LUC: LE FILS PRODIGUE. Luc 15,11-24 TU AS TERMINE LE LIVRET. PEUX-TU DIRE MAINTENANT, QUI EST LE PERE POUR TOI? Un Père partage
Plus en détailLa responsabilité des infirmiers et des établissements de santé
La responsabilité des infirmiers et des établissements de santé I. Généralités Notion de responsabilité : Seules les personnes sont juridiquement responsables : o Personnes physiques (particuliers, professionnels)
Plus en détailDON D ORGANES Donneur ou pas
Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par la loi de bioéthique du 6
Plus en détailMon boss ne délègue pas
Situation 3 Mon boss ne délègue pas L importance d une rhétorique soignée Les situations de pur rapport de force Autonomie et contrôle La délégation Explication/justification La situation Pierre, notre
Plus en détailLe guide s articule autour de quatre thèmes, qui sont incontournables pour bien documenter une situation d aliénation parentale ou de risque:
GUIDE D ENTREVUE TROUSSE DE SOUTIEN À L ÉVALUATION DU RISQUE D ALIÉNATION PARENTALE Véronique Lachance Marie-Hélène Gagné Ce guide d entrevue a été conçu pour vous aider à documenter les situations familiales
Plus en détailDonneur ou pas... Pourquoi et comment je le dis à mes proches.
L Agence de la biomédecine DON D ORGANES le guide L Agence de la biomédecine, qui a repris les missions de l Etablissement français des Greffes, est un établissement public national de l Etat créé par
Plus en détailUn autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».
Le besoin de contrôler Le comportement compulsif de tout vouloir contrôler n est pas mauvais ou honteux, c est souvent un besoin d avoir plus de pouvoir. Il s agit aussi d un signe de détresse; les choses
Plus en détailLE MALADE EN FIN DE VIE
LE MALADE EN FIN DE VIE Un précepte, donc à suivre scrupuleusement, est celui de ne jamais abandonner un malade même en état de mort imminente et de tout mettre en œuvre pour relever les forces, et soulager
Plus en détailPOURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS?
POURQUOI RESSENTONS-NOUS DES ÉMOTIONS? Pourquoi vivons-nous des émotions? Voilà une excellente question! Avez-vous pensé: «Les émotions nous rendent humains» ou : «Elles nous permettent de sentir ce qui
Plus en détailLa douleur est une mauvaise habitude.
La douleur est une mauvaise habitude. Vous pourriez avoir envie de dire : "non, c'est impossible! Je ne peux pas me faire du mal à moi-même!" et vous auriez en partie raison. Comme exemple de douleurs
Plus en détailÉthique de la fin de vie
Éthique de la fin de vie Marta SPRANZI Faire vivre ou laisser mourir? Deux enquêtes récentes se penchent sur les dilemmes moraux et médicaux qui se posent dans les services de réanimation néonatale et
Plus en détailMinistère de la Santé et de la Qualité de la Vie. Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains
Ministère de la Santé et de la Qualité de la Vie Colloque sur le prélèvement de tissus et d organes Humains Venue: Salle de Conférence Hôtel Gold Crest Quatre Bornes Jeudi 27 août à 14 heures 1 Miss How
Plus en détailSUPPLEMENT AU DIPLÔME
SUPPLEMENT AU DIPLÔME Le présent supplément au diplôme (annexe descriptive) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l'europe et l'unesco/cepes. Le supplément vise à fournir des
Plus en détailDEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE
Ecole d Application STURM Janvier-Février 2012 CM2 Salle 2 Mme DOUILLY DEBAT PHILO : L HOMOSEXUALITE Sujet proposé par les élèves et choisi par la majorité. 1 ère séance : définitions et explications Réflexion
Plus en détailParoisses réformées de la Prévôté - Tramelan. Album de baptême
Paroisses réformées de la Prévôté - Tramelan Album de baptême L'album de mon baptême Cet album est celui de:... Né(e) le:... à:... 1 Quoi de neuf? Il est tout petit, mais... il a déjà sa personnalité,
Plus en détailConseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail
Conseils sur la conduite à tenir en cas de suicide d un salarié sur le lieu de travail Document réalisé avec l aide de Philippe BIELEC, Ingénieur Conseil à la Direction des risques professionnels de la
Plus en détailLes représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée
Les représentations sociales des juges et des experts concernant le meilleur intérêt de l enfant dont la garde est contestée Elisabeth Godbout Doctorante en service social Université Laval Colloque Autour
Plus en détailLisez ATTENTIVEMENT ce qui suit, votre avenir financier en dépend grandement...
Bonjour, Maintenant que vous avez compris que le principe d'unkube était de pouvoir vous créer le réseau virtuel le plus gros possible avant que la phase d'incubation ne soit terminée, voyons COMMENT ce
Plus en détailL état de mort cérébrale: approche transculturelle
L état de mort cérébrale: approche transculturelle JMPG, Nice, 27 mars 2008 Sadek Beloucif, CHU Avicenne, Bobigny Mort Encéphalique? Qu est-ce que la mort? concept métaphysique définition légale critères
Plus en détailDémence et fin de vie chez la personne âgée
Démence et fin de vie chez la personne âgée Dr C le Provost Gériatre C.H.B.A Vannes Dr M Michel Gériatre C.H.U Rennes Démence et fin de vie Sujet grave: la mort la «de mens» = être privé de son esprit
Plus en détailManque de reconnaissance. Manque de contrôle
CONTRE-VALEURS 7 octobre 2014 Les contre-valeurs représentent ce que l on cherche à fuir. Elles nous motivent négativement en ce sens où elles incarnent des situations que nous évitons ou que nous cherchons
Plus en détailEthique, don d organe et Agence de la Biomédecine
Ethique, don d organe et Agence de la Biomédecine Patrick Niaudet Président du Conseil d Orientation de l ABM Servie de Néphrologie Pédiatrique Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris Mon intervention ne
Plus en détailL enfant sensible. Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et. d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est
L enfant sensible Qu est-ce que la sensibilité? Un enfant trop sensible vit des sentiments d impuissance et d échec. La pire attitude que son parent peut adopter avec lui est de le surprotéger car il se
Plus en détailL art de la reconnaissance en gestion
L art de la reconnaissance en gestion Sophie Tremblay Coach & Stratège Dans votre parcours professionnel, quelle est la personne qui vous a offert la reconnaissance qui vous a le plus marqué? Quelles sont
Plus en détailDon d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.
Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation
Plus en détailOrganisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive
Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question
Plus en détailLA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES. Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone
LA FIN DE VIE AUX URGENCES: LES LIMITATIONS ET ARRÊTS DES THÉRAPEUTIQUES ACTIVES Dr Marion DOUPLAT SAMU- Urgences Timone SOMMAIRE 1. La mort aux urgences 2. Les Limitations et Arrêts des Thérapeutiques
Plus en détailLa supervision en soins infirmiers
La supervision en soins infirmiers (article en deux parties : version jumelée) La pratique de la supervision en soins infirmiers étant peu courante en France et les écrits la concernant de même, bien que
Plus en détailConseil Diocésain de Solidarité et de la Diaconie. 27 juin 2015. «Partager l essentiel» Le partage est un élément vital.
27 juin 2015 Le partage est un élément vital. Notre démarche Notre chemin Dans un premier temps, nous sommes partis de mots qui expriment ce qui est essentiel pour nous, indispensable pour bien vivre.
Plus en détailDiplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences
Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,
Plus en détailDroits des personnes malades en fin de vie
R S L S Droits des personnes malades en fin de vie Dr. R. Mislawski Médecin coordonnateur, Docteur en droit Sommaire Introduction 1 Domaine de la loi 2 Conditions de fond de mise en œuvre de la loi 3 Critères
Plus en détailQU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR?
QU EST-CE QUI VOUS MÈNE: LA TÊTE OU LE COEUR? Source: DUMONT, Nicole. Femmes d aujourd hui, Vol. 1 No. 8., janvier 1996. On dit de certaines personnes qu elles n ont pas de tête ou qu elles n ont pas de
Plus en détailCHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD
CHARTE D ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE DU GROUPE AFD AVANT-PROPOS Établissement public, l Agence Française de Développement exerce une mission d intérêt public, principalement à l international. CHARTE D ÉTHIQUE
Plus en détailJE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE!
rétablissement et psychose / Fiche 1 JE NE SUIS PAS PSYCHOTIQUE! JJérôme s énerve : «Je ne suis pas psychotique! Vous ne dites que des conneries! Je suis moi, Jérôme, et je ne vois pas le monde comme vous,
Plus en détailNous sommes tous coupables
Nous sommes tous coupables Jean-Marie Muller* «Chacun de nous est coupable devant tous pour tous et pour tout.» Dostoïevski Les Frères Karamazov Je termine mon texte sur les crimes perpétrés par Mohamed
Plus en détailLe guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé
DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte
Plus en détailL Udaf de l Isère. se positionne sur. les lois de. bioéthique. Dossier de presse. janvier 2011
L Udaf de l Isère se positionne sur les lois de bioéthique Dossier de presse janvier 2011 Contact : Marie Catrice 04 76 85 13 23 - mcatrice-udaf38@orange.fr 2 rue de Belgrade, 38000 Grenoble La Bioéthique?
Plus en détailGuide d intervention sur. l intimidation. destiné aux intervenants - 1 -
Guide d intervention sur l intimidation destiné aux intervenants - 1 - Rédaction Linda Laliberté : Mélanie Blais : Michèle Gariépy : Joanie Charrette : Espace Bois-Francs InterVal Pacte Bois-Francs organisme
Plus en détailLes pratiques des 9-16 ans sur Internet
Les pratiques des 9-16 ans sur Internet Regards croisés entre parents et enfants! - Principaux résultats -! Décembre 2012! Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé az@institut-viavoice.com Aurélien PREUD HOMME
Plus en détailJanvier 2014 - BIG DATA : Affaires privées, données publiques
Janvier 2014 - BIG DATA : Affaires privées, données publiques METHODOLOGIE Etude qualitative Social Panel réalisée par Treize articles - Web Lab Une vingtaine de femmes très connectées issues de la communauté
Plus en détailTroubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19. Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003
Troubles psychiques de la grossesse et du post-partum Q19 Psychiatrie adulte Module D Pr Jean Louis Senon Année universitaire 2002-2003 Plans et objectifs Pendant la grossesse Troubles mineurs, dépressions
Plus en détailNavigation dans Windows
Cours 03 Navigation dans Windows Comme je le disais en introduction, notre souris se révèle plus maligne qu'elle n'en a l'air. À tel point qu'il faut apprendre à la dompter (mais c'est très simple, ce
Plus en détailLES MECANISMES DE DEFENSE
LES MECANISMES DE DEFENSE Table des matières Table des matières 3 I - GENERALITES, DEFINITION 7 A. GENERALITES, DEFINITION...7 II - LES PRINCIPAUX MECANISMES DE DEFENSE 9 A. le refoulement :...9 B. la
Plus en détail4.1. Exercice pour mieux se connaître
Fiche de travail 4.1 4.1. Exercice pour mieux se connaître Objectif: Trouver ou retrouver qui vous êtes. Identifier ce que vous aimez chez vous. 1 ère étape Compléter les phrases suivantes: 1. Ce que j'aime
Plus en détail«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23.
«Si quelqu un veut venir après moi qu il renonce à lui-même, qu il se charge chaque jour de sa croix et qu il me suive» Luc 9 : 23. Pour faire suite au récit des disciples sur le chemin d Emmaüs et pour
Plus en détailFrance métropolitaine, juin 2008 SUJET 7. Série ES, France métropolitaine, juin 2008
France métropolitaine, juin 2008 SUJET 7 7 SUJET Dissertation Série ES, France métropolitaine, juin 2008 Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même? LE SUJET COUP de POUCE ANALYSE
Plus en détailCARPE DIEM : UN REGARD DIFFERENT, UNE APPROCHE DIFFERENTE DE LA GESTION HUMAINE DES RESSOURCES
13 rue de l Aillerie B.P. 49 60240 CHAUMONT-en-VEXIN 03 44 49 53 10 contact@audit-asso.net www.audit-asso.net PROGRAMME D UN STAGE SUR LE THÈME : CARPE DIEM : UN REGARD DIFFERENT, UNE APPROCHE DIFFERENTE
Plus en détailLA GESTION DU CONFLIT
BTS M.U.C Management LA GESTION DU CONFLIT Dans de nombreuses entreprises, des conflits sont à l'origine de situations de blocage. Ces conflits, dont les causes, les formes et les manifestations sont diverses
Plus en détailComment atteindre ses objectifs de façon certaine
Ressources & Actualisation Le partenaire de votre bien-être et de votre accomplissement Comment atteindre ses objectifs de façon certaine À l attention du lecteur, Ce présent document est protégé par la
Plus en détailStress des soignants et Douleur de l'enfant
5e rencontre francophone Suisse et France voisine de la douleur chez l enfant Stress des soignants et Douleur de l'enfant Céline ROUSSEAU-SALVADOR Psychomotricienne - Psychologue Clinicienne Service d
Plus en détailLe référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008
Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie
Plus en détailHABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE. ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014
HABITAT INDIGNE, SOUFFRANCE PSYCHIQUE ET DEFENSES DELIRANTES DANS LES EXCLUSIONS (internes et externes) Lyon, 2014 Les évolutions récentes Remplacer «incurie» par «abandon» Abandon de soi, de son soin
Plus en détailDélivrance de l information à la personne sur son état de santé
Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du
Plus en détailPOURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? Masson Alexis - www.epistheo.com
POURQUOI DIEU PERMET-IL LE MAL? 1 Pourquoi Dieu permet-il le mal? Brève initiation au problème du mal MASSON Alexis Philosophie de la Religion www.epistheo.com 2 Première Partie UN SERIEUX PROBLEME 3 1
Plus en détailAssurance. Comment utiliser l'assurance santé
Assurance Comment utiliser l'assurance santé Prendre en charge votre assurance santé Maintenant que vous avez une assurance santé, vous pouvez obtenir les soins de santé dont vous avez besoin, lorsque
Plus en détailOrigines possibles et solutions
Ne plus avoir peur de vieillir «Prends soin de ton corps comme si tu allais vivre éternellement, Prends soin de ton âme comme si tu allais mourir demain.» Introduction Ce petit document est la résultante
Plus en détailCOMMENT AIDER UN ÉLÈVE QUI BÉGAIE?
10 504, boulevard Saint-Laurent, local 1 Montréal, (Qc), H3L 2P4; 514.332.9593 www.cliniquebeausoleil.com COMMENT AIDER UN ÉLÈVE QUI BÉGAIE? QU'EST-CE QUE LE BÉGAIEMENT? à Trouble caractérisé par une fréquence
Plus en détailQuelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs?
Quelles attitudes en fin de vie? Acharnement? Euthanasie? Soins palliatifs? Dr Christophe TRIVALLE Service de Gérontologie et Soins Palliatifs Hôpital Paul Brousse «Nombre de débats actuels initiés par
Plus en détailRien n est grave, car tout est grave
Rien n est grave, car tout est grave La vision de la vie par un handicap ou une situation désavantageuse, mais qui montre les points positifs pas forcément évoqués. On peut voir que rien n est tout blanc
Plus en détailLe trouble oppositionnel avec. provocation ou par réaction?
Le trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? Emmanuelle Pelletier, M.Ps., L.Psych. Psychologue scolaire Octobre 2004 Trouble oppositionnel avec provocation ou par réaction? La personne oppositionnelle
Plus en détailLa responsabilité civile et pénale. Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman
La responsabilité civile et pénale Francis Meyer -Institut du travail Université R. Schuman La responsabilité civile est la conséquence, soit de l'inexécution d'un contrat, soit d'un acte volontaire ou
Plus en détailBrief créatif site e-commerce
Brief créatif site e-commerce L objectif du brief créatif est de permettre au webdesigner de cerner l univers graphique de référence que doivent évoquer vos outils de communication graphique, et le restituer
Plus en détailComment avoir une banque sans banque. Tome 2
Comment avoir une banque sans banque Tome 2 Bonjour, Philippe Hodiquet à votre service. Je vous avais promis de mettre dans votre bibliothèque d'ebooks, un système économique fou furieux: une banque sans
Plus en détailQUESTIONNAIRE D'ÉVALUATION DU COMPORTEMENT (2e CYCLE DU PRIMAIRE)
CONFIDENTIEL QECP9-PQ QUESTIONNAIRE D'ÉVALUATION DU COMPORTEMENT (e CYCLE DU PRIMAIRE) ENFANT-CIBLE No. d'identification: Date de naissance de l'enfant jour mois année Sexe: Garçon Fille Code permanent:
Plus en détailISBN 979-10-91524-03-2
ISBN 979-10-91524-03-2 Quelques mots de l'auteur Gourmand le petit ours est une petite pièce de théâtre pour enfants. *** Gourmand le petit ours ne veut pas aller à l'école. Mais lorsque Poilmou veut le
Plus en détailQuand la peur nous prend, qu est-ce qu elle nous prend? Vivre la crainte, l inquiétude, la panique, l affolement ou la terreur; la peur est
Quand la peur nous prend, qu est-ce qu elle nous prend? Vivre la crainte, l inquiétude, la panique, l affolement ou la terreur; la peur est une émotion à la fois si commune et si unique que la langue française
Plus en détailCES FOUS QUI NOUS GOUVERNENT
CES FOUS QUI NOUS GOUVERNENT Comment la psychologie permet de comprendre les hommes politiques PASCAL DE SUTTER SUB Hamburg A/491409 Les Arènes TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 3 Entretien 1 : Le docteur
Plus en détailQue fait l Église pour le monde?
Leçon 7 Que fait l Église pour le monde? Dans notre dernière leçon, nous avons vu que les croyants ont des responsabilités vis-à-vis des autres croyants. Tous font partie de la famille de Dieu. Les chrétiens
Plus en détailUn contrat de respect mutuel au collège
Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en
Plus en détailQuelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents?
Quelles sont les principales difficultés sociales que rencontrent les enfants et les adolescents? Questions courantes sur la cognition sociale et les capacités des personnes atteintes du SVCF Par le Dr
Plus en détailDans le cadre du décret Education Permanente. La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE. (11 074 signes espaces compris)
1 Dans le cadre du décret Education Permanente La Plate-forme francophone du Volontariat présente : ANALYSE (11 074 signes espaces compris) Le volontariat et ses limites dans le secteur social et des soins
Plus en détailMylène a besoin d aide!
ER ER Cahier de l élève Mylène a besoin d aide! Enseignement religieux 5 e année Nom de l élève 5 e année 1 Mylène a besoin d aide Description de tâche Dans cette tâche, tu examineras la situation de Mylène
Plus en détail5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano
5 semaines pour apprendre à bien jouer un morceau de piano Ce guide peut être librement imprimé et redistribué gratuitement. Vous pouvez pouvez l'offrir ou le faire suivre à vos amis musiciens. En revanche,
Plus en détailGarde des enfants et droit de visite
Garde des enfants et droit de visite Lorsque vous ne vivez plus ensemble en famille Conna tre vos droits et vos responsabilités concernant votre enfant Begin a better ending Commencer une meilleure fin
Plus en détaille guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine
le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement
Plus en détailProjet de loi n o 20
Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté
Plus en détail1. Introduction... 2. 2. Création d'une macro autonome... 2. 3. Exécuter la macro pas à pas... 5. 4. Modifier une macro... 5
1. Introduction... 2 2. Création d'une macro autonome... 2 3. Exécuter la macro pas à pas... 5 4. Modifier une macro... 5 5. Création d'une macro associée à un formulaire... 6 6. Exécuter des actions en
Plus en détailAffirmation de soi, confiance en soi, estime de soi
Affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi Estime de soi MOI Affirmation de soi AUTRES Confiance en soi ACTION Contexte Règles fondamentales de la communication 1) On ne peut pas décider, par
Plus en détailQu est-ce qu un test génétique?
8 Vous pouvez rechercher les laboratoires de diagnostic dans votre pays par nom de maladie ou de gène à l'adresse suivante: Qu est-ce qu un test génétique? http://www.orpha.net/consor/cgi-bin/clinicallabs.php?lng=fr
Plus en détailSynthèse et capitalisation des réflexions menées. Lors des conviviales 2013,
Synthèse et capitalisation des réflexions menées Lors des conviviales 2013, 5 thèmes ont été identifiés comme primordiaux dans la réussite de son intégration professionnelle et sont le sujet d'ateliers
Plus en détailProblèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté
Chapitre 7 Problèmes de rejet, de confiance, d intimité et de loyauté Il y a en moi un désir profond d avoir une relation longue et pleine de sens avec quelqu un, mais cela me fait peur, parce que si vous
Plus en détailYves Delessert Etre bénévole et responsable
Yves Delessert Etre bénévole et responsable La responsabilité des membres de comité des IPE associatives du fait des activités déployées conformément aux buts de l association FIPEGS 9 juin 2015 Principales
Plus en détail13 conseils pour bien choisir son prestataire de référencement
13 conseils pour bien choisir son prestataire de référencement Objectifs : - Savoir identifier les propositions douteuses. - Connaître les critères d'évaluation d'un prestataire de référencement sérieux
Plus en détailLa responsabilitié civile... vous connaissez?
Fiche d activité FA La responsabilitié civile... vous connaissez? Lorsqu on parle d assurance habitation, le feu et le vol sont les deux sortes de sinistres qui viennent d abord à l esprit. Mais il y en
Plus en détail