Actualités en épileptologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Actualités en épileptologie"

Transcription

1 Actualités Épilepsies 2005 ; 17 (4) : Actualités en épileptologie Arielle Crespel, Philippe Gélisse Il est généralement admis qu une exposition aux médicaments antiépileptiques durant la grossesse augmente le risque de malformation congénitale majeure avec en particulier un risque de non-fermeture du tube neural sous valproate et carbamazépine, un risque de malformations cardiaques et de fentes palatines sous barbituriques et phénytoïnes. Les risques sont bien connus pour les «anciens» médicaments mais pour les «nouveaux» tels que la lamotrigine, le vigabatrin, la gabapentine, le topiramate, la tiagabine, l oxcarbazépine, le lévétiracétam, la prégabaline, il n y avait pas d étude à grande échelle démontrant leur innocuité ou inversement leur caractère tératogène. Le registre anglais d épilepsie et de grossesse a été développé à partir de 1996 pour assurer un suivi longitudinal des grossesses. Les patientes incluses dans ce registre étaient des femmes ayant une épilepsie traitée ou non et qui avaient été < 400 Risques de malformation avec les médicaments antiépileptiques durant la grossesse : une étude prospective à partir du registre anglais d épilepsie et de grossesse Morrow JI, Russel A, Gutherie E, et al. Malformation risks of anti-epileptic drugs in pregnancy : A prospective study from the UK Epilepsy and Pregnancy Register. Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, 2005, published on line. 400 à > < à adressées au registre avant la survenue d une grossesse. Les patientes qui n avaient pas de médicament antiépileptique au premier trimestre mais qui avaient été exposées au second ou au troisième trimestre ont été exclues de l analyse. Une malformation congénitale majeure a été définie comme une anomalie d une structure embryonnaire nécessitant une prise en charge thérapeutique. Cette malformation devait être présente à la naissance ou découverte durant les 6 premières semaines de la vie. Au 31 mars 2005, patientes avaient été exposées à un médicament antiépileptique durant la grossesse, 770 avaient été exposées à plusieurs médicaments et 239 n avaient pas pris de médicament. Presque 96 % des enfants exposés in utero aux médicaments antiépileptiques n avaient pas de malformation > < à 200 Carbamazépine Valproate Lamotrigine > 200 Figure 1. Malformations et effet/dose. 276

2 congénitale majeure. Les enfants exposés à une polythérapie avaient un taux de malformation supérieur à ceux exposés en monothérapie (6 % vs 3,7 % contre 3,5 % chez les patientes épileptiques non traitées). Parmi les médicaments antiépileptiques, uniquement trois ont été utilisés en monothérapie sur une grande échelle avec 900 grossesses pour la carbamazépine, 715 grossesses pour le valproate et 647 grossesses pour la lamotrigine. Avec les «nouveaux» médicaments antiépileptiques, le recul est insuffisant. La carbamazépine est la molécule qui a le taux de malformation majeure le plus faible et ceci quelle que soit la dose puisque pour une dose quotidienne supérieure à /jour le taux de malformation majeure a été de 3,3 % c est-à-dire un taux superposable aux patientes non traitées (figure 1). Le valproate est la molécule qui a le taux de malformation majeure le plus élevé des trois avec un effet dosedépendant. Lorsque la posologie quotidienne est supérieure à /jour, le taux de malformation majeure était de 9,1 % (figure 1). Cependant utilisé en dessous de 600 /j, le taux est à 4,1 % et entre 600 et /j, il est à 6 %. Pour la lamotrigine, il existe un effet tératogène dose-dépendant pour une dose supérieure à 200 /j avec un taux de malformation majeure de 5,4 % (figure 1). Chez les patientes traitées en polythérapie, il Dans l épilepsie du lobe temporal, les facteurs prédictifs les plus couramment admis d une bonne évolution postopératoire sont la présence d une lésion unilatérale à l IRM et la présence d anomalies intercritiques unilatérales. L âge au moment de l intervention, la durée de l épilepsie et la présence de crises fébriles sont moins fréquemment rapportés. L épilepsie du lobe temporal associée à une sclérose hippocampique est la forme d épilepsie temporale qui a le meilleur pronostic. À partir des données de la littérature, il est estimé que 60 à 70 % des patients deviennent libres de crise. Cependant, la plupart des études ont évalué uniquement l évolution1à2ansaprèsl intervention. Il existe peu d études sur l évolution à long terme. Il a été retrouvé que des patients pouvaient rechuter après une longue période sans crise. Le pronostic à long terme est moins bon que le pronostic à court terme, 48 à 55 % des patients n étant pas libres de crise 5 ans après l intervention. Chez 71 patients opérés, Janszky et al. (2005) rapportent 41 patients (58 %) libres de crise apparaît que le risque le plus élevé concerne les associations contenant du valproate et tout particulièrement l association valproate-lamotrigine. La grossesse chez une patiente épileptique doit être programmée afin de réduire au maximum le nombre de médicaments antiépileptiques et au mieux d arrêter tout traitement. Le médicament le moins tératogène en monothérapie semble être la carbamazépine et ceci même lors de l utilisation d une forte dose (supérieure à /j). La lamotrigine a un effet tératogène dose-dépendant qui apparaît lorsque la dose quotidienne est supérieure à 200 /j. De plus lors de la grossesse, la lamotrigine est fortement éliminée, réduisant ainsi de façon importante les concentrations plasmatiques et exposant à un risque accru de crise. Pour le valproate en monothérapie, il apparaît que la dose quotidienne ne doit pas idéalement dépasser 750 /j. En pratique, il faut aussi tenir compte du risque de crises généralisées tonicocloniques qui elles aussi augmentent le risque de malformations congénitales majeures. Ainsi, le choix du traitement et la posologie doivent être adaptés au cas par cas. Il faut également souligner que le risque de malformation est essentiellement présent lors des trois premiers mois de grossesse qui correspondent à la période d embryogenèse. Après 3 mois, les traitements antiépileptiques peuvent être majorés s il y a une nécessité. Epilepsie temporale avec sclérose hippocampique : facteurs prédictifs de l évolution postopératoire à long terme Janszky J, Janszky I, Schulz R, Hoppe M, Behne F, Pannek HW, Ebner A. Temporal lobe epilepsy with hippocampal sclerosis : predictors for longterm surgical outcome. Brain, 2005 ; 128 : dont 23 sans traitement. Ces auteurs ont évalué différentes variables. L élément le plus pertinent de cette étude est qu une longue durée d évolution de la maladie avant la chirurgie est un facteur prédictif d une moins bonne évolution postopératoire à 5ans. Évaluer les résultats de la chirurgie à long terme est assez difficile et au final la population rapportée dans cette étude est assez petite. Les auteurs dans ce travail ont évalué le pronostic à 6 mois, 2 ans, 3 ans et 5 ans. Nous avons choisi ici de ne présenter que les résultats à 5 ans pour avoir un esprit synthétique. Il apparaît de cette étude qu il ne faut pas trop tarder pour proposer une chirurgie de l épilepsie dans le cadre d une épilepsie temporale associée à une sclérose hippocampique. Il a été montré que l échec d une première monothérapie bien conduite est un facteur prédictif d une pharmacorésistance. La chirurgie doit donc être envisagée assez tôt pour avoir le maximum de chance de guérison. 277 Épilepsies vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

3 Risque de schizophrénie et de psychose schizophréniforme chez des patients épileptiques : une étude danoise en population générale Qin P, Xu H, Munk Laursen T, Vestergaard M, Bo Mortensen P. Risk for schizophrenia and schizophrenia-like psychosis among patients with epilepsy : population based cohort study. British Medical Journal, 2005 ; 331 : 23. (Published online 17 June 2005) Plusieurs études ont rapporté une augmentation des psychoses schizophréniformes chez les patients épileptiques comparés à la population générale. Les mécanismes à l origine de cette association ne sont pas clairs. Les crises pourraient endommager le cerveau avec en retour une augmentation du risque de schizophrénie ou alors les deux maladies partagent certains facteurs étiologiques communs ; une vulnérabilité génétique pourrait faciliter le développement d une psychose chez des patients avec une épilepsie. Les auteurs de ce travail ont réalisé une étude en population générale afin de déterminer si une augmentation du risque de développer une psychose était plus élevée chez les patients épileptiques et s il existait alors une influence de l âge de début, du type d épilepsie, et des antécédents familiaux d épilepsie ou de psychose. Les auteurs ont ainsi recensé le numéro d état civil des Danois nés entre le 1 er janvier 1950 et le 31 décembre Ce numéro permet d identifier si le patient est en vie, s il est décédé et quand, s il a émigré et quand, l adresse, les numéros d état civil de leur mère, père, et de leur fratrie. Ce numéro est utilisé dans tous les registres nationaux permettant ainsi un recoupement précis des différentes sources. De plus, au Danemark, un registre des hospitalisations en hôpital général existe depuis 1977 et depuis 1967 en hôpital psychiatrique. Sur ces registres figure le diagnostic de la maladie suivant la classification internationale (ICD-8 jusqu en 1993, ICD-10 ensuite). Les auteurs ont identifié virtuellement sujets chez lesquels il pouvait y avoir un lien avec leur mère. Ils ont exclu les individus qui étaient morts avant 15 ans (car le risque de schizophrénie est faible avant cet âge) ainsi que les patients décédés ou ayant émigré avant l année 1977 (car les registres des hospitalisations démarrent à cette date). Ils ont aussi exclu les personnes ayant été hospitalisées en hôpital psychiatrique avant le début de l épilepsie ou qui avaient été admis pour une psychose schizophréniforme avant l âge de 15 ans. Seuls les sujets avec une mère identifiable ont été retenus afin d étudier l histoire familiale. Ils ont ainsi inclus personnes, et ont suivi cette cohorte au maximum jusqu au 31 décembre L épilepsie a été classée en 4 catégories lors de chaque admission : épilepsie avec crises partielles complexes, épilepsie avec autres types de crises partielles, épilepsies généralisées et autres types d épilepsies (épilepsies non spécifiées). Dans cette cohorte de 2,27 millions de personnes, 1,5 % avait eu une épilepsie avec un âge médian de début de 14,7 ans à la première admission. Parmi eux, 276 (0,8 %) ont été par la suite hospitalisés pour une schizophrénie et 519 (4,5 %) pour une psychose schizophréniforme. La durée médiane entre la première hospitalisation pour épilepsie et la première hospitalisation pour psychose a été de 8 ans. Par rapport à la population générale, les auteurs ont trouvé que les sujets épileptiques avaient presque 2,5 fois plus de risque de développer une schizophrénie que la population générale et qu ils avaient presque 3 fois plus de risque de développer une psychose schizophréniforme. Il n y avait pas de différence suivant le sexe et le type d épilepsie suivant leurs 4 catégories. Le risque augmentait avec le nombre d hospitalisations pour épilepsie et l âge observé lors de la première admission. En ce qui concerne le risque de développer une psychose dans la population générale que le patient soit épileptique ou non, les auteurs retrouvent un risque plus important quand un antécédent familial d épilepsie (risque relatif = 1,11) ou de psychose (risque relatif = 7) est observé. Les auteurs soulignent que le biais principal de leur étude est la monosource reposant sur l hospitalisation des sujets laissant supposer une pathologie épileptique plus lourde que celle vue en consultation. Ils rapportent par ailleurs dans leur population de 2,27 millions de sujets que 1,5 % ont eu des crises d épilepsie. Ce chiffre d épilepsie en population générale apparaît élevé. En population générale sur la ville de Béziers, il avait été retrouvé 0,8 % d épilepsie. On peut donc s interroger si les auteurs n ont pas inclus des crises symptomatiques aiguës ou s il n existe pas des facteurs environnementaux particuliers au Danemark tels que l alcool, facteurs qui pourraient prédisposer à la fois à une psychose et à une épilepsie. En effet, il est aussi surprenant de constater que par rapport à d autres études publiées sur ce thème, les auteurs trouvent qu un âge avancé de l épilepsie (supérieur à 35 ans) soit un facteur de risque de développer une psychose. Classiquement, était incriminé un âge de début de l épilepsie à l adolescence. Par ailleurs, les auteurs ne font pas de distinction entre épilepsie active et épilepsie guérie. Les auteurs concluent qu il existe une forte association entre psychoses et épilepsie mais ils ne discutent pas du problème inverse à savoir si la schizophrénie est un facteur de risque pour l épilepsie. En effet, on n a pas repéré cette association chez des patients schizophrènes qui ont une relative résistance à l épilepsie malgré la conjonction de plusieurs facteurs de risques (psychotropes, toxicomanie, alcool{) (Gélisse et al., 1999). Dans cette étude, les antécédents familiaux de schizophrénie et de psychoses schizophréniformes sont un facteur de risque important 278

4 pour le développement d une psychose dans la population générale avec un risque relatif autour de 7. Les auteurs rapportent également que des antécédents familiaux d épilepsie augmentent le risque de développer une psychose mais cela paraît plus discutable au vu de leur résultat puisque le risque relatif est de 1,11 pour une schizophrénie et de 1,20 pour une psychose schizophréniforme. Quand on regarde précisément les résultats, il est surprenant de constater que les sujets avec antécédents familiaux de psychoses et d épilepsie ont un risque relatif qui n est pas augmenté. Les antécédents familiaux d épilepsie seraient donc protecteurs chez ces sujets? Gélisse P, Samuelian JC, Genton P. Is schizophrenia a risk factor for epilepsy or acute symptomatic seizures? Epilepsia 1999 ; 40 : Aspects cliniques des convulsions infantiles bénignes : cas familiaux et sporadiques Franzoni E, Bracceschi R, Colonnelli MC, et al. Clinical features of benign infantile convulsions : familial and sporadic cases. Neurology 2005 ; 165 : Les convulsions infantiles bénignes correspondent à un syndrome épileptique bien défini du nourrisson appartenant aux épilepsies partielles idiopathiques. L âge de début se situe entre 4 et 24 mois. Les crises sont brèves et surviennent en série. L évolution est toujours bénigne. On distingue une forme sporadique et une forme familiale caractérisée par un trait d hérédité autosomique dominante. Plusieurs études ont confirmé le caractère génétique hétérogène des formes familiales. Trois loci ont été décrits sur les chromosomes 19q, 2q24 et 16p12-q12 sans différence phénotypique exceptée pour le dernier qui est associé ultérieurement à une choréoathétose paroxystique. Les auteurs de ce travail ont évalué rétrospectivement leur population pédiatrique sur 20 ans et ont identifié 58 cas (29 filles et 29 garçons) ayant présenté des convulsions infantiles bénignes ; 17 (29 %) avaient un antécédent familial d épilepsie bénigne. Parmi les 41 (71 %) enfants restants, une histoire d épilepsie bénigne familiale était incertaine chez 4 (7 %), nulle chez 25 (43 %). Douze (21 %) avaient un antécédent familial de convulsion fébrile. Le développement psychomoteur était normal avant et après le début de l épilepsie et aucun enfant n avait d examen neurologique perturbé. Les crises d épilepsie avaient débuté entre 4 et 24 mois avec un début moyen à 10 mois pour les filles (extrême de 4 à 24 mois)et à 11 mois pour les garçons (extrêmede5à24mois). Treize des 17 enfants (76 %) avec antécédents familiaux d épilepsie bénigne ont débuté leur épilepsie avant 1 an tandis qu ils étaient 23 sur 43 (56 %) dans le groupe non familial. Les crises sont survenues en série sur 1 à 4 jours avec parfois une récurrence des crises 1 à 8 semaines après. L EEG critique était caractérisé par des pointes ou des ondes lentes angulaires au niveau des régions centro-pariétotemporales qui augmentaient en amplitude avant de se généraliser ou qui restaient localisées sur le même hémisphère. Moins fréquemment (5 %), la décharge avait un début généralisé. La sémiologie des crises était caractérisée par un arrêt de l activité, une déviation de la tête et des yeux d un côté, une hypertonie et une cyanose. Non seulement, la sémiologie pouvait être différente d un enfant à l autre mais elle pouvait aussi changer chez un même enfant. Avant 1990, 80 % des enfants avaient eu un traitement antiépileptique. Après 1990, ils n étaient plus que 44 % soulignant ainsi une meilleure connaissance de ce syndrome. La description électroclinique rapportée par les auteurs est tout à fait conforme aux données de la littérature (Vigevano & Bureau, 2005). La forme familiale a un début plus précoce que la forme non familiale. Les crises sont brèves et comportent un arrêt de l activité, une déviation lente de la tête et des yeux d un côté, une hypertonie généralisée, une cyanose, des secousses synchrones ou asynchrones des membres initialement unilatérales puis devenant bilatérales. Le côté de la déviation de la tête et des yeux change parfois d une crise à l autre chez le même enfant (Vigevano et Bureau, 2005). Un élément important pour le diagnostic est la normalité de l EEG intercritique. L EEG critique apparaît également caractéristique. L exemple présenté dans cet article est superposable à l exemple présenté par Vigevano et Bureau. Il existe une activité de pointes localisées qui augmentent en amplitude pour devenir rapidement bilatérales et prendre un aspect de pointe lente ou d onde lente encochée. Il existe parfois un caractère alternant des crises (Vigevano et Bureau, 2005). Vigevano F, Bureau M. Épilepsies focales idiopathiques et/ou bénignes du nourrisson et du jeune enfant. In : Roger J, Bureau M, Dravet Ch, Genton P, Tassinari CA, Wolf P eds. Les syndromes épileptiques de l enfant et de l adolescent (4 e édition). Montrouge : John Libbey Eurotext, 2005 : Épilepsies vol. 17, n 4 octobre, novembre, décembre 2005

5 Exacerbation ou myoclonie «de novo» dans des épilepsies généralisées idiopathiques traitées par lamotrigine Crespel A, Genton P, Berramdane M, et al. Lamotrigine associated with exacerbation or de novo myoclonus in idiopathic generalized epilepsies. Neurology 2005 ; 65 : Biraben et al. (2000) ont été les premiers à rapporter la possibilité d une aggravation des myoclonies par la lamotrigine dans l épilepsie myoclonique juvénile. Entre janvier 2001 et octobre 2004, 93 patients ayant une épilepsie généralisée idiopathique ont été traités avec de la lamotrigine, le plus souvent en association à du valproate. Cinq patientes eurent une aggravation des myoclonies (5,4 %). Il s agissait d une épilepsie myoclonique juvénile, d une épilepsie-absences juvénile et de trois épilepsies généralisées idiopathiques avec crises généralisées tonicocloniques isolées. Les myoclonies étaient inhabituelles chez tous par leur fréquence et leur intensité en touchant la nuque et les membres inférieurs. Chez trois patientes, les myoclonies apparurent au cours ou à la fin de la période de titration de la lamotrigine et disparurent après une réduction de la dose quotidienne de 25 à 50 % permettant la poursuite du traitement. Chez deux patientes, les myoclonies apparurent plusieurs mois après la mise en route de la lamotrigine (9 et 12 mois, respectivement) avec apparition d un état de mal myoclonique nécessitant l arrêt de la molécule. Certaines épilepsies myocloniques peuvent être aggravées par la lamotrigine, presque constamment pour le syndrome de Dravet, rarement dans l épilepsie myoclonique juvénile. Cette étude rapporte la possibilité de myoclonies «de novo» dans des épilepsies généralisées idiopathiques à début juvénile. Il existe deux types d aggravation : une forme mineure qui apparaît rapidement, qui est dosedépendante et qui répond à la baisse de la dose quotidienne ; une forme sévère avec états de mal myocloniques, qui apparaît plusieurs mois après l instauration du traitement et qui nécessite l arrêt de la molécule. Biraben A, Allain H, Scarabin JM, Schück S, Edan G. Exacerbation of juvenile myoclonic epilepsy with lamotrigine. Neurology, 2000 ; 55 :

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS

MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS MÉDICAMENTS CONTENANT DU VALPROATE ET DÉRIVÉS GUIDE À DESTINATION DES MÉDECINS PRESCRIPTEURS Ce guide est remis dans le cadre des mesures de minimisation du risque mises en place pour le valproate, dans

Plus en détail

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014

Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques. SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques SCOR inform - Avril 2014 Un nouveau point en neurologie, épilepsies et sclérose en plaques Auteur Dominique Lannes Médecin-Conseil SCOR

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE

CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE CONVULSIONS DE L ENFANT Item 190 JP. CARRIERE Les crises convulsives sont les symptômes les plus fréquents en pratique neurologique pédiatrique. Ce terme a la même signification que «crise épileptique»

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie?

Info. Ligue contre l Epilepsie. Epilepsie. Qu est-ce que c est une crise épileptique ou une épilepsie? Ligue contre l Epilepsie Ligue Suisse contre l Epilepsie Schweizerische Liga gegen Epilepsie Lega Svizzera contro l Epilessia Swiss League Against Epilepsy Info Epilepsie Qu est-ce que c est une crise

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie.

Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Ce qu il faut savoir sur l épilepsie. Sommaire Que faut-il savoir sur l épilepsie? 4 Qu est-ce que l épilepsie? 7 Qu est-ce qui cause l épilepsie? 8 Facteurs génétiques 9 Autres maladies 10 Blessures à

Plus en détail

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER ALS (séance du 11 mai 2003) 48 Jeu video : un nouveau compagnon (Colette KELLER-DIDIER)

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

La prise en charge de votre épilepsie

La prise en charge de votre épilepsie G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre épilepsie Vivre avec une épilepsie sévère Novembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide

Plus en détail

Champ 9 états de mal épileptiques non convulsifs Nonconvulsive status epilepticus

Champ 9 états de mal épileptiques non convulsifs Nonconvulsive status epilepticus Réanimation (2009) 18, 83 91 RAPPORTS D EXPERTS Champ 9 états de mal épileptiques non convulsifs Nonconvulsive status epilepticus P. Thomas a,, P. Gelisse b a Unité fonctionnelle EEG-épileptologie, service

Plus en détail

Le cavernome cérébral

Le cavernome cérébral La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le cavernome cérébral.

Plus en détail

DESCRIPTION DE L'EMBRYOPATHIE

DESCRIPTION DE L'EMBRYOPATHIE DESCRIPTION DE L'EMBRYOPATHIE EN FONCTION DE L'ANTI- CONVULSIVANT PRIS... D'après le site : http://www.medlink.com/medlinkcontent.asp Contributors Yu-tze Ng MD, author. Dr. Ng of the University of Arizona

Plus en détail

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37

Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Centre Antipoison et de Toxicovigilance Strasbourg Tél: 03 88 37 37 37 Les CAP français en 2009 Réponse téléphonique Toxicovigilance Flesch Françoise QU EST CE QU UN CENTRE ANTIPOISON Art D.711-9-1 1 (Décret

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Autisme Questions/Réponses

Autisme Questions/Réponses Autisme Questions/Réponses 1. Quelle est la définition de l autisme et des autres troubles envahissants du développement établie dans l état des connaissances élaboré et publié par la HAS? Les définitions

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales.

Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. Classifier le handicap épileptique avec ou sans autres déficiences associées. Réponses médico-sociales. 1 Les outils de mesure existants et description du handicap épileptique Il ne s agit pas ici de mesurer

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU

INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU Société de Médecine de Franche-Comté INTERET DE LA SEQUENCE 3D ASL (ARTERIAL SPIN LABELING) CHEZ L ENFANT PRESENTANT UN DEFICIT NEUROLOGIQUE AIGU SOCIETE DE MEDECINE DE FRANCHE-COMTE SEANCE D IMAGERIE

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

«SOINS ET PSYCHOSE : QUESTION DE TEMPS»

«SOINS ET PSYCHOSE : QUESTION DE TEMPS» «SOINS ET PSYCHOSE : QUESTION DE TEMPS» Les 8 et 9 mai 1998 LE CORUM MONTPELLIER Organisé par l association ISADORA et le Centre psychothérapique Saint Martin de Vignogoul Atelier E Président : P. FAUGERAS

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Décrire le handicap créé par une épilepsie

Décrire le handicap créé par une épilepsie Décrire le handicap créé par une épilepsie Ce document est écrit à partir des sources de la littérature (livres, revues médicales, etc.) cités en référence et des parcours de vie d une cinquantaine de

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010 Métabolisme du fer : hepcidine Fer absorbé par les entérocytes des villosités duodénales : transporteur

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers

Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers XIIe Congrès Européen Lausanne, le 22 novembre 2013 Le case management de transition (CMT) Une illustration de pratique avancée en soins infirmiers Cécile Morgan & Patricia Jaunin, Infirmières spécialisées

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire

mal de tête d installation subite 12/10 Éliminer une céphalée secondaire LES CÉPHALÉES 4 e Forum Département de médecine familiale et de médecine d urgence St-Georges de Beauce le 29 mai 2009 Les céphalées: objectifs Appliquer un algorithme diagnostique des céphalées Reconnaître

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement

La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée

Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Trouble bipolaire en milieu professionnel: Du diagnostic précoce àla prise en charge spécialisée Dr G. Fournis Service de Psychiatrie et d Addictologie CHU Angers Faculté de Médecine Angers 1 Introduction

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008

Communiqué de presse. Merck Serono. 18 septembre 2008 Communiqué de presse 18 septembre 2008 Merck Serono annonce le lancement de l'essai clinique ORACLE MS destiné à évaluer la cladribine en comprimés chez des patients à risque de développer une sclérose

Plus en détail

Présentation 2007. pour. Observatoire Vieillissement et Société

Présentation 2007. pour. Observatoire Vieillissement et Société Présentation 2007 pour Observatoire Vieillissement et Société Stéphane Tremblay Directeur de Territoire Région de l Est Qu est-ce que Lifeline? Argus? Philips? Lifeline est un service de télésurveillance

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation

Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation DIALOGUE ESPRIT / CERVEAU : CIRCULARITE CRP -OU Santé ANTAGONISME? Fonctionnement neural et troubles cognitifs chez le patient bipolaire: preuve ou surinterprétation Charles Pull Directeur du «Laboratoire

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Service évaluation des actes professionnels

Service évaluation des actes professionnels TRAITEMENT DES AGÉNÉSIES DENTAIRES MULTIPLES LIÉES AUX DYSPLASIES ECTODERMIQUES OU À D'AUTRES MALADIES RARES, CHEZ L ENFANT ATTEINT D OLIGODONTIE, AVEC POSE DE 2 IMPLANTS (VOIRE 4 MAXIMUM) UNIQUEMENT DANS

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

Exemple de prise en charge psychomotrice d un trouble de la posture et de l équilibre chez une enfant atteinte de déficience mentale et d épilepsie

Exemple de prise en charge psychomotrice d un trouble de la posture et de l équilibre chez une enfant atteinte de déficience mentale et d épilepsie UNIVERSITE PAUL SABATIER FACULTE DE MEDECINE TOULOUSE RANGUEIL Institut de formation de psychomotricité Exemple de prise en charge psychomotrice d un trouble de la posture et de l équilibre chez une enfant

Plus en détail

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC 1 Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC Dr A. BOUDAK / Dr M.H Trabelssi Dir Hôpitaux et dessoins Ambulatoires/M. Santé 6ème colloque France Maghreb sur

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail

Se libérer de la drogue

Se libérer de la drogue Chacun doit savoir qu il peut se libérer de la drogue à tout moment. Se libérer de la drogue Je ne maîtrise plus la situation Longtemps encore après la première prise de drogue, le toxicomane croit pouvoir

Plus en détail

Médicaments et grossesse

Médicaments et grossesse 5 Médicaments et grossesse 120 questions en gynécologie-obstétrique 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. 5. Médicaments et grossesse 151 Question 32 Elle est enceinte et doit prendre des médicaments

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

ÉDITO. LA LETTRE D INFORMATION DE LA FONDATION FRANÇAISE POUR LA RECHERCHE SUR L ÉPILEPSIE - décembre 2012

ÉDITO. LA LETTRE D INFORMATION DE LA FONDATION FRANÇAISE POUR LA RECHERCHE SUR L ÉPILEPSIE - décembre 2012 LA LETTRE D INFORMATION DE LA FONDATION FRANÇAISE POUR LA RECHERCHE SUR L ÉPILEPSIE - décembre 2012 ÉDITO Peut-on travailler lorsque l on souffre d épilepsie? Doit-on dire à son employeur que l on fait

Plus en détail

DÉTECTION DU PENTOBARBITAL PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE À HAUTE PERFORMANCE (RÉFÉRENCE - 2013.02.009) Avis d évaluation

DÉTECTION DU PENTOBARBITAL PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE À HAUTE PERFORMANCE (RÉFÉRENCE - 2013.02.009) Avis d évaluation Analyse tirée de l'avis transmis au ministre le 31 octobre 2013. Pour en savoir plus sur les Processus et critères d'évaluation des analyses de biologie médicale de l INESSS cliquez ici. DÉTECTION DU PENTOBARBITAL

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Le syndrome de Noonan

Le syndrome de Noonan Le syndrome Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de

Plus en détail

Caroline Hurault-Delarue 1, Cécile Chouquet 2, Nicolas Savy 2, Isabelle Lacroix 1, Christine Damase- Michel 1

Caroline Hurault-Delarue 1, Cécile Chouquet 2, Nicolas Savy 2, Isabelle Lacroix 1, Christine Damase- Michel 1 Trajectoires individuelles d'exposition aux psychotropes au cours de la grossesse et partitionnement en fonction du profil d'exposition : utilisation des K-means pour données longitudinales Caroline Hurault-Delarue

Plus en détail

La sclérose tubéreuse de Bourneville

La sclérose tubéreuse de Bourneville La sclérose tubéreuse de Bourneville La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec : les situations de handicap au quotidien En savoir plus

Plus en détail

FONDATION FRANCAISE POUR LA RECHERCHE SUR L EPILEPSIE DOSSIER DE PRESSE

FONDATION FRANCAISE POUR LA RECHERCHE SUR L EPILEPSIE DOSSIER DE PRESSE FONDATION FRANCAISE POUR LA RECHERCHE SUR L EPILEPSIE Avec le soutien de NNOVARTIS DOSSIER DE PRESSE Comment contribuer à une scolarité réussie pour les enfants souffrant d épilepsie? Présentation de la

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

Migraine hémiplégique familiale et sporadique

Migraine hémiplégique familiale et sporadique Migraine hémiplégique familiale et sporadique Auteur : A. Ducros Centre d urgences céphalées, hôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France Correspondance : anne.ducros@lrb.aphp.fr Editeur

Plus en détail

Texte de Pierre GENTON Dessins de Vincent RINGLER

Texte de Pierre GENTON Dessins de Vincent RINGLER savane bien Texte de Pierre GENTON Dessins de Vincent RINGLER Pierre GENTON est neurologue et épileptologue à Marseille. Il est l auteur d articles et de livres scientifiques sur l épilepsie, et, avec

Plus en détail