Projet d Etablissement

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1 Projet d Etablissement I- Le Projet d établissement en lien avec le projet associatif de la Fondation Hospice des Orphelines de Périgueux - Eléments historiques La Fondation Hospice des Orphelines de Périgueux, créée en 1853, a pour finalité de préparer à la vie en société des enfants, adolescents ou jeunes majeurs qui éprouvent des difficultés d insertion sociale, présentant des troubles psychologiques et du comportement, ou des déficiences se traduisant, entre autre, par des difficultés d intégration scolaire. La FHOP est une structure sans but lucratif et reconnue d utilité publique. L orphelinat qui fonctionne depuis la fin du 19 ème siècle sous la conduite des sœurs de Nevers, a donné naissance à l actuel Institut Socio Educatif de Tourny à Périgueux. Le château de Neuvic, légué en 1950 à la Fondation, accueille dans un premier temps une classe médico pédagogique issue de l ISE de Tourny, qui se transforme ensuite en Institut Médico Educatif. Jusqu aux années 70, les structures sont dirigées par les sœurs de Nevers ; la laïcisation et la professionnalisation de l encadrement des enfants accueillis, entamée dans les années 60, est effective à la fin des années 70. Ce processus est conforté ensuite par la modification des statuts de la Fondation qui permet d adapter les missions des établissements aux besoins des enfants accueillis. - Les valeurs portées par le projet associatif Le présent projet de service s inscrit en lien avec le projet associatif de la FHOP. Les valeurs auxquelles se réfère la Fondation s inscrivent dans la continuité de celles portées depuis sa création : Référence à une démarche éthique où «l ouverture de l esprit et du cœur doit permettre d accueillir les personnes sans les juger, d écouter l autre sans interpréter, de le soutenir sans ingérence, d accepter la différence sans révolte et l échec sans culpabilité inutile». Action dans le respect de la «déclaration des droits de l enfant», dénuée de tout prosélytisme. Respect et prise en compte des droits des usagers (enfants et parents). Reconnaissance de l être, de la personne à qui l on s adresse, avec un positionnement systématique de croyance en ses capacités d évolution. - Champ d intervention de la Fondation Ce champ d intervention est défini en référence à des populations que la Fondation souhaite prendre en charge : Des jeunes rencontrant des difficultés d ordre social, et pouvant être en situation de danger.

2 Des jeunes rencontrant des difficultés liées à une déficience légère ou moyenne, à des troubles du comportement, à des troubles psychologiques, à différentes formes de handicaps. Ces jeunes peuvent être des enfants, des adolescents ou des jeunes majeurs. Les moyens d action de la Fondation s appuient historiquement sur l Institut Socio Educatif de Tourny (une MECS) et sur l Institut Médico Educatif de Neuvic. Mais ces statuts précisent qu elle peut mettre en œuvre «tous moyens appropriés pour développer son action». C est ainsi que ces dernières années d autres structures ont été créées : le Centre d Accueil (structure permettant de développer des actions de communication et un centre de formation agréé), le SESSAD de Dordogne Ouest et l ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique) de Neuvic / St Astier. C est également dans le cadre de ce champ d intervention que la Fondation s est orientée vers la prise en charge de jeunes atteints d autisme ou d autres troubles envahissants du développement. II- La population accueillie L établissement est habilité pour l accueil de jeunes des deux sexes âgés de 3 à 30 ans, atteints d autisme ou d autres troubles envahissants du développement (TED) définis par la CIM-10 : «groupe de troubles caractérisés par des altérations qualitatives des interactions sociales réciproques et des modalités de communication, ainsi que par un répertoire d intérêts et d activités restreints, stéréotypé et répétitif». Chez ces jeunes, l expression des troubles, au niveau des interactions sociales, de la communication verbale et non verbale, et du comportement, peut aller de manifestations relativement discrètes à des formes beaucoup plus marquées ; de même, les altérations constatées peuvent se situer à des niveaux très diversifiés. III- Repères Références théoriques 1) Repères Outre les valeurs portées par le projet associatif auxquelles il est fait référence plus haut, les valeurs et fondements de la prise en charge effectuée dans l établissement s articulent autour de la loi de janvier rénovant l action sociale et médico sociale. Ils reposent sur deux axes essentiels : l action conduite dans le respect de l égale dignité des êtres humains, l évaluation continue des besoins et des attentes de la personne accueillie. Ils se définissent par 6 principes élémentaires : - Le respect de la dignité, de l intégrité, de la vie privée, de l intimité et de la sécurité de la personne. - Le libre choix entre les prestations adaptées qui lui sont offertes. - La confidentialité des informations la concernant. - L accès à toutes informations ou documents relatifs à sa prise en charge. - Une information sur ses droits fondamentaux.

3 - La participation directe (ou avec l aide de son représentant légal) à la conception et à la mise en œuvre du contrat de séjour et du projet personnalisé d accompagnement. En fonction de l âge des jeunes pris en charge et de leurs difficultés, ces principes s adressent plus particulièrement soit au jeune lui-même, soit à ses représentants légaux. 2) Références théoriques Les fonctions générales des prises en charges proposées se situent à un niveau global, intégrant les différentes dimensions d une personne singulière, dans son individualité, dans ses relations aux autres, dans son intégration à l intérieur de groupes. Les références théoriques doivent prendre en compte cette globalité et ces différentes dimensions. Par ailleurs, les références théoriques ont pour fonction de fonder le cadre de l intervention, de lui donner du sens : en proposant des outils d analyse et de compréhension des problématiques, de diagnostic, d évaluation des besoins ; en proposant des directions aux réponses à apporter ; en contribuant aux modes d évaluation de l action. L autisme et les TED ont une étiologie multiforme (facteurs organiques génétiques, psychologiques et environnementaux) ; ils peuvent relever de plusieurs facteurs qui interviennent dans un processus complexe ; ils ne peuvent être réduits à un handicap à rééduquer, ou à une psychose à traiter par une approche psychanalytique, ou à un problème génétique, ou à un problème cognitif. Il convient donc de sortir du clivage entre les méthodes «éducatives / rééducatives» et les méthodes «thérapeutiques». La prise en charge des jeunes atteints d autisme ou de TED doit donc passer par la possibilité de leur proposer un contexte où ils puissent à la fois trouver des outils pour se structurer et déposer leur pathologie, ces deux dimensions devant être prises en compte dans le même acte ou dans une complémentarité d actions. L évaluation préalable du jeune doit donc s effectuer en prenant en compte cette double approche : évaluation du développement psychoaffectif, du mode de construction et d organisation psychique du jeune ; évaluation de ses compétences (langage, attention, association, habileté motrice, compétences sociales, autonomie, capacité d intégration, connaissances préscolaire et scolaire). De même, les différentes formes de prises en charge se réfèrent à une double approche, comportementaliste et psychologique. Approche comportementaliste Les enfants autistes ou ayant des TED ont des capacités d apprentissage, à condition qu ils bénéficient d un cadre particulièrement structuré dans lequel les conditions sont optimales pour développer les mêmes compétences que les autres enfants acquièrent «naturellement». L établissement se réfère au programme A.B.A. et à la méthode PECS ou à la méthode TEACCH suivant la situation du jeune.

4 L ABA, «Applied Behaurior Analysis» (Analyse Appliquée du Comportement), comporte un programme de techniques de modification du comportement et de développement de compétence, qui se compose essentiellement de 2 types d enseignement : l enseignement «structuré» dans des conditions similaires à un apprentissage classique (assis à un bureau ; séances d apprentissage) ; et l enseignement «incidental» qui s applique partout (maison, école, ) et à tout moment. Ainsi, l enseignement structuré est mené dans le cadre de l accueil dans la structure, et l enseignement «incidental» est mené en lien avec le travail effectué avec la famille et les intervenants extérieurs auprès de l enfant. Cette approche prend nécessairement en compte la motivation et les intérêts du jeune pour qu il puisse prendre plaisir à apprendre et à découvrir ce qui l entoure. Pour les enfants ne développant pas de communication orale, et en fonction de l évaluation préalable effective, il peut être fait référence à la méthode PECS. Le PECS, «Picture Exchange Communication System» (Système de communication par échange d image) permet d établir une communication pour les enfants présentant un déficit fort de communication sociale ; l objectif est en effet d inciter l enfant à communiquer avec autrui et de l aider à se repérer dans le temps et l espace par le support d images. Une progressivité dans l investissement de ce mode de communication puis dans son dépassement permet d appréhender des concepts linguistiques, d établir une communication de plus en plus précise, et de développer un langage oral. Le PECS s appuie sur les principes de la théorie comportementale et sur le développement des aptitudes de communication fonctionnelle, c'est-à-dire sur les principes de l analyse appliquée du comportement (ABA). Ces 2 approches sont donc complémentaires. En fonction de la situation du jeune, la méthode TEACCH (Treatment and Education of Autistie and Communication Handicaped Children) pourra être utilisée. Il s'agit également d'une approche développementale qui s'appuie sur une structuration stricte de l'espace et du temps, sur les principes et les lois de l'apprentissage en utilisant des renforcements positifs de nature sociale et physique. Ainsi, une perception moins complexe de l'environnement fait vivre ce dernier comme moins hostile, moins angoissant. Approche psychologique Cette approche correspond à un objectif d accompagnement des transformations inter et intra psychiques sous la forme d un soutien direct à la personne, au jeune. Cette approche se fonde sur une élaboration théorique préalable et continue, qui, si elle prend appui sur les découvertes de la psychanalyse, ne s en tient pas à une approche exclusive : théorie de Freud, de Spitz, de Winnicott, de Klein, apport de l éthologie, théories de l attachement de Bowlby, de la résilience de Cyrulnik, conceptions du développement cognitif de Piaget et Wallon Le développement de chacun est entendu comme le fruit d une histoire singulière qui inscrit l enfant dans des relations d attachement, de dépendance avec les personnes qui l entourent, tant du point de vue des soins qu il nécessite que de l investissement et des représentations inconscientes qui

5 agissent à l insu de tous. C est dans ce contexte que l on envisage ce qui vient arrêter la croissance (physique, psychique) comme masquant une souffrance que l enfant ne peut exprimer qu à travers des symptômes. Ainsi, il est possible de considérer le développement de l individu dans une vision globale (sous ses axes moteur, affectif, cognitif et social) et continue tout au long de la vie, et ce dans deux perspectives : une perspective évolutive où la réalité psychique actuelle de la personne n est jamais envisagée comme figée mais toujours en devenir, avec un potentiel de développement ; et une perspective dynamique où le développement de la psyché est ponctué de crises et de conflits dont on doit tenir compte. IV- Orientations et organisation des prises en charge Il s agit de prendre en charge des jeunes de 3 à 30 ans atteints d autisme ou d autres TED, sous des formes diversifiées et complémentaires, adaptées à l âge et à la situation de chacun. 1) L admission L orientation vers l établissement est prononcée par la CDAPH ; des contacts préalables à cette orientation peuvent être établis sur demandes des parents (ou des responsables légaux nous parlerons par la suite des parents, étant entendu que ceci englobera les situations ou les responsables légaux ne sont pas les parents), ou des jeunes majeurs. Quelles que soient les formes de ces premiers contacts, la prise en charge se situe toujours en aval du diagnostic ; celui-ci est posé par une équipe spécialisée (l'antenne locale du Centre Ressources Autisme Aquitaine), avec réévaluation régulière du diagnostic, toujours en lien avec cette équipe externe. Si besoin, des démarches de conseil et d'orientation des familles vers cette antenne sont effectuées. Après contact famille / établissement (directeur ou chef de service, et psychiatre ou psychologue), une première rencontre est organisée où les informations concernant les différentes formes de prises en charge et le fonctionnement de l établissement, ainsi que la situation du jeune concerné y sont échangées. La plus grande importance est donnée à ces premiers contacts qui sont déterminants pour construire de manière conjointe la prise en charge. La situation du jeune et les difficultés liées à cette situation y sont en particulier abordées. Après confirmation de l accord des parents ou du jeune majeur, de la CDAPH et de l établissement pour l accueil du jeune, une autre rencontre est organisée, (chef de service et éducateur intervenant), comportant entre autres une visite des lieux d accueil et d activités. A cette occasion sont remis le livret d accueil, le règlement de fonctionnement et la charte des droits et des libertés de la personne accueillie. L accord des parents ou du jeune se concrétise par la signature du contrat de séjour.

6 2) «Faire connaissance» et construire le PPA (Projet Personnalisé d Accompagnement) L objectif est d élaborer un premier PPA dans les 2 mois suivant l admission. Pendant cette période, l intervention s effectue essentiellement à partir du milieu de vie du jeune : visites à domicile, entretiens avec la famille, contacts avec les intervenants éventuels d autres structures (pédo psychiatrie, école, ), découverte de l unité d accueil et activités ponctuelles, Il s agit véritablement de «faire connaissance» c'est-à-dire de construire un premier niveau de connaissance réciproque (parents / établissement, parents / intervenants, jeune / unité d accueil, jeune / intervenant ). Il s agit également dans cette période de mener une première évaluation de la situation du jeune en lien avec les parents : évaluation s articulant sur 2 dimensions : compétences besoins, et développement psychoaffectif mode de construction et organisation psychique ; une attention particulière sera portée sur l évaluation en terme de communication et de langage, et en terme de compréhension des comportements problématiques. A partir de ce premier niveau de connaissance réciproque et de cette première évaluation, un PPA est élaboré, associant réflexion et travail en équipe pluridisciplinaire, et réflexion et projet des parents, voire quand cela est possible du jeune et de la famille. Le PPA, qui est réactualisé a minima semestriellement : - Tient compte de la situation singulière du jeune (âge, difficultés, situation familiale, etc ). - Comporte au moins 7 composantes : communication comportement / interactions sociales autonomie dans la vie quotidienne évolution psycho affective santé créativité insertion. - Détermine des étapes de la prise en charge, avec des objectifs à court terme et à long terme. - Propose des modalités d accompagnements diversifiés modulables et évolutifs, en décrivant pour le semestre à venir les formes de prises en charge mises en œuvre. 3) Les différentes dimensions de la prise en charge A. Le fond En lien avec les références théoriques, deux dimensions viennent structurer la prise en charge : - Approche comportementaliste en particulier par la mise en œuvre d activités développementales et fonctionnelles. - Approche psychologique en particulier par la mise en œuvre de séances individuelles ou groupales de soutien direct au jeune. Ces deux approches irradient l ensemble des interventions, dans chaque acte posé ou dans une complémentarité d actions.

7 B. La forme Chaque jeune peut bénéficier d un continuum de formes de prise en charge spécifique, mises en œuvre de manière adaptée à sa situation. Pour les 3/20 ans : - Accueil à la journée sur site, à temps partiel (2, 3 ou 4 jours par semaine) où à temps plein (5 jours par semaine) ; prise en charge «globale» (ateliers individuels ; ateliers de groupe ; séances avec psychologue, psychomotricien, ; insertion sociale ; ). - Interventions extérieures : à domicile, auprès du jeune, de sa famille ; dans l environnement du jeune ; travail en lien avec d autres intervenants (pédopsychiatrie, école, etc ) ; accueil sur site pour des activités, des soins, des séances avec psychologue, etc - Accueils temporaires en hébergement de nuit et de week-end, pour des accueils ponctuels ou réguliers de 1 à 7 jours, chez des assistantes familiales ou en unité de vie. Pour les 14 / 20 ans : - Accueil en internat en unité de vie, à temps partiel ou à temps plein (hors week-end). Pour les 20/29 ans : - Accompagnement dans leur projet de vie à partir de leur domicile ; dimension sociale (en particulier au niveau professionnel) et dimension thérapeutique prise en compte (SAMSAH). 4) L organisation spatio temporelle A. Principes L organisation spatio temporelle constitue un point d appui essentiel dans la prise en charge : - Au niveau du temps : dans l accueil sur site, un emploi du temps individuel, adapté à chaque jeune et identifiable par lui et mis en œuvre sous une forme stricte ; dans les suivis extérieurs, les visites et les activités sont programmées également sous une forme adaptée à chaque jeune, de manière stricte et repérable par lui. - Au niveau de l espace : chaque jeune accueilli dispose d un espace personnel (bureau, chaise, lieu de rangement, ) qu il peut identifier ; par ailleurs, les zones de l unité d accueil sont clairement identifiées avec des repères visuels. B. Organisation des locaux La structure dispose de 2 unités d accueil (pour l accueil en journée) et d une unité de vie (pour l accueil et l hébergement en internat) : - Une unité d accueil et une unité de vie situées à Trélissac. - Une unité d accueil située à Saint-Astier. - L'unité de vie située sur Périgueux-Sud.

8 Les unités d accueil Chaque unité d accueil est partagée en 3 espaces : un espace enfants, un espace adolescents, un espace adultes. L espace enfants est structuré comme suit : - 3 pièces d activités : une pour les 3 / 6 ans, une pour les 6 / 11 ans, une pour les 11 / 14 ans ; chaque salle disposant de 3 à 5 espaces personnalisés (table chaise étagère petite armoire) ; chaque espace étant attribué à un enfant particulier. - 1 pièce pour des activités fonctionnelles de groupes. - 1 pièce d apaisement. - 2 bureaux (1 réservé aux adultes 1 pour les suivis thérapeutiques). - 1 cuisine salle à manger. L espace adolescents est structuré comme suit : - 2 pièces d activités : chaque salle disposant de 5 espaces personnalisés ; chaque espace étant attribué à un enfant particulier. - 1 pièce pour des activités fonctionnelles de groupes. - 1 pièce d apaisement. - 2 bureaux (1 réservé aux adultes 1 pour les suivis thérapeutiques). - 1 cuisine salle à manger. L'espace adulte est structuré comme suit : - 1 pièce pour des activités fonctionnelles. - 1 bureau d'entretiens. Chaque unité d accueil est donc configurée pour prendre en charge 22 jeunes : 12 enfants de 3 à 14 ans dans l espace enfants et 10 jeunes de 14 à 20 ans dans l espace adolescents. Du fait de la diversification des formes de prise en charge (en dehors de l accueil dans la structure : intervention en famille et dans l'environnement, intégration en classe ordinaire, insertion en activités loisirs ou autres, etc ) tous les jeunes ne sont pas accueillis en même temps. Le nombre maximum de jeunes accueilli concomitamment est de 8 dans l espace enfants et de 6 dans l espace adolescents. Chaque unité d'accueil est également configurée pour accueillir ponctuellement les jeunes adultes de 20 à 30 ans (activités fonctionnelles et rééducatives, entretiens, soutien psychologique, ). L unité de vie est structurée comme suit : L unité de vie - 8 chambres individuelles avec salle de bain. - 1 salle d activités. - 1 pièce de vie (salon télé jeux ). - 1 bureau pour éducateur et surveillant de nuit avec salle de bain. - 1 bureau d apaisement. - 1 cuisine salle à manger.

9 L unité de vie est donc configurée pour accueillir 8 jeunes de 14 à 20 ans, mais au maximum 6 jeunes y sont accueillis concomitamment (du fait des accueils temporaires ou des accueils à temps partiel). 5) Les prises en charge en unité d accueil (UA) Les UA accueillent les jeunes entre 9 h et 16 h 30, du lundi au vendredi, 40 semaines par an (soit 200 journées par an). Les activités développementales et fonctionnelles structurent la prise en charge en UA qui s organise autour d elles. Ces activités sont variées et recherchent l intérêt du jeune et sa participation ; elles sont structurées dans une progressivité, allant vers une complexité, permettant un apprentissage du choix et directement en lien avec les programmes et les méthodes d enseignement (ABA, PECS, TEACCH). Les différentes dimensions prises en compte (non exhaustives) : - La communication : communication réceptive et expressive. - Le comportement, les interactions sociales : adaptation de la relation jeune / adulte, jeune / jeune, groupe, extérieur, attitudes sociales. - L autonomie de la vie quotidienne : appui sur les repas, la prise en charge de son corps, la prise en charge d un espace, d une tâche, de déplacements dans un lieu et de son appropriation, de déplacements extérieurs, - La créativité : à partir d activités de jeux, d arts plastiques, ou d autres supports (alimentation, modulation d espaces, ). - L apprentissage préscolaire ou scolaire. - L intégration sociale : dans le groupe de jeunes et d adultes de l unité d accueil, préparation à une insertion extérieure. Chaque jeune est pris en charge pour ces activités par au maximum deux intervenants, dont un référent principal ; le référent principal est un éducateur (éducateur spécialisée, moniteur éducateur, ou éducateur jeune enfant). L autre intervenant peut être un éducateur, un infirmier, une orthophoniste ou un professeur des écoles. Le choix des intervenants est fonction de la situation du jeune et évolue en même temps que l évolution du jeune. Les activités sont mises en œuvre prioritairement sous forme d atelier individuel, dans l espace personnalisé du jeune ; des ateliers en petits groupes sont aussi mis en œuvre. Par ailleurs des séances d accompagnement psychologique sont mises en œuvre pour chaque jeune accueilli : évaluation dans une perspective dynamique ; accompagnement des transformations inter et intra psychiques ; avec des séances individuelles ou en petit groupe (2 ou 3) Une attention particulière est apportée à ce qui a trait à la santé, à l hygiène corporelle, au corps, à la manière de l habiter, à l alimentation,

10 aux activités physiques : intégrée aux autres dimensions de la prise en charge, cette attention est portée en particulier par la maîtresse de maison (alimentation, apparence physique, habillement ), les infirmiers (intervenants auprès des jeunes) et le psychomotricien (séances de psychomotricité pour les jeunes en fonction de leurs difficultés). 6) Interventions extérieures Elles peuvent être mises en œuvre quelque soit l âge du jeune, en fonction de sa situation ; elles s effectuent tout au long de l année, 52 semaines par an. Cet accompagnement est multiforme : visites à domicile, entretiens avec la famille, temps partagé avec le jeune, contacts avec les intervenants éventuels d autres structures (pédopsychiatrie, école, centre de loisirs, ), accompagnement du jeune dans des activités extérieures (médiathèque, cinéma, ), accueil du jeune dans les unités d accueil de la structure sur des temps courts d une heure à une demi journée (activités fonctionnelles, suivi thérapeutique, ). Cet accompagnement est particulièrement adapté dans les situations suivantes (non exhaustives) : - En début d intervention, durant la période de «connaissance réciproque» où une première évaluation est effectuée. - Auprès des plus jeunes (3 / 6 ans), dans des interventions succédant à la période de diagnostic, où l intervention doit s adresser en particulier à la famille, et où elle doit permettre une première insertion sociale réussie (école maternelle). - Auprès des jeunes étant en capacité d emblée de bénéficier d une intégration (scolaire, préprofessionnelle, ) significative. - A l issue des prises en charge en accueil de jour ou en internat, pour les jeunes ayant accédé à différentes formes d intégration. 7) Les prises en charge en unité de vie L unité de vie accueille les jeunes de 16h30 au lendemain 9h, du lundi soir au vendredi matin, 40 semaines par an. Cette forme de prise en charge est destinée aux adolescents (14/20 ans) rencontrant les plus grandes difficultés, en terme de communication, d autonomie, de comportements problématiques, et d insertion. Les objectifs de la prise en charge en unité de vie se situent dans la continuité de la prise en charge de jour : - Repérage spatiotemporel fort : organisation de l espace identifiable par les jeunes ; séquences horaires rythmées de manière stricte. - L accent est mis sur des activités fonctionnelles et des activités de loisirs permettant de poursuivre des acquisitions en terme d autonomie de la vie quotidienne, de communication, de comportements et de socialisation.

11 - L encadrement éducatif (3 éducateurs présents concomitamment en unité de vie) permet que ces activités puissent être mises en œuvre individuellement ou en petits groupes de 2 ou 3 maximum. De même que pour les adolescents qui ne sont accueillis qu en unité d accueil de journée, la préparation à une vie d adulte la plus autonome possible en fonction du potentiel des jeunes, l orientation vers des lieux de formation quand cela est possible, l orientation vers des lieux d accueils appropriés pour adultes, constituent des objectifs travaillés concrètement au quotidien. 8) L accueil temporaire Il est mis en œuvre pour un accueil des jeunes quelque soit leur âge, effectué par six assistantes familiales salariées de l établissement et intégrées au fonctionnement des unités d accueil, ou effectué dans l unité de vie pour certains adolescents. Il est possible à toute période de l année chez les assistantes familiales, et pendant l ouverture de l unité de vie (40 semaines par an). Ce mode d accueil permet de répondre à 2 objectifs distincts : - Aide au répit pour les familles ou «décompression» pour les jeunes : pour des hébergements ponctuels ou réguliers de 1 à 7 jours chez une assistante familiale. - Accueils intermittents constituant un élément intégré dans le projet personnalisé d accompagnement : par exemple avec une visée d autonomisation vis-à-vis de la famille, ou de socialisation particulière, ou de préparation à un accueil plus continu en unité de vie Accueil s effectuant, suivant l objectif et l âge soit en unité de vie, soit chez des assistantes familiales, par exemple une nuit par semaine, ou période de plusieurs jours sur un rythme régulier. Outre ces objectifs particuliers, les objectifs poursuivis lors de ces accueils se situent dans la continuité de la prise en charge de jour. Pour ce faire, chaque assistante familiale effectue a minima une journée par semaine dans l unité d accueil des jeunes qu elle accueille, pour y mener une intervention active avec les éducateurs ; elles sont par ailleurs intégrées aux réunions d équipes et de suivis. Enfin, chaque jeune bénéficiant de cet accueil, soit est toujours hébergé chez la même assistante familiale, soit est toujours hébergé en unité de vie dans la même chambre. 9) L accompagnement des adultes (SAMSAH) Cet accompagnement est mis en œuvre 6 jours/semaine (du lundi au samedi), 45 semaines/an (soit 270 journées/an).

12 Cet accompagnement est mis en œuvre auprès des jeunes adultes de 20 à 29 ans ayant le potentiel d'autonomie dans leur vie quotidienne ; les jeunes accompagnés peuvent avoir été pris en charge dans la structure avant 20 ans, ou peuvent être pris en charge directement. Cet accompagnement s'exerce à partir de leur lieu de vie, mais peut comporter des temps en unités d'accueil pour des activités fonctionnelles et rééducatives, et pour des soutiens psychologiques. Les dimensions prises en compte concernent l'accompagnement dans leur projet de vie (vie sociale, logement, insertion professionnelle), l'accompagnement thérapeutique (soins, suivi médical, prise en charge paramédicale et rééducative, activités fonctionnelles). Un accent particulier est mis sur l'insertion professionnelle (stages en IMPro, stages en milieu ordinaire, formation insertion professionnelle en milieu protégé ou en milieu ordinaire). Les dimensions de communication, d'interaction sociale, d'autonomie de la vie quotidienne constituent aussi des axes structurant l'accompagnement. 10) Insertion sociale Préparation à la sortie de la prise en charge L ensemble des interventions mises en œuvre sont traversées par l objectif de la sortie de la prise en charge, ce dès l admission. C est cette préoccupation qui vient nourrir l objectif général de progression dans toutes les dimensions de l accompagnement : communication, comportement, interactions sociales, autonomie dans la vie quotidienne, évolution psychoaffective, Cela se traduit en particulier dans les démarches visant à expérimenter puis consolider différents modes d intégration sociale : école, centre de loisirs, associations, etc Ainsi, des transferts de courte durée (3 à 6 jours) avec un petit nombre de jeunes (4 à 6) sont également mis en œuvre, afin d expérimenter et de maîtriser des changements de contexte, afin de s adapter à une autre forme d intégration sociale. Concernant les adolescents, pour ceux qui en ont le potentiel et qui peuvent accéder à cette capacité, une intégration vers le monde du travail est mise en œuvre. Cela se traduit sous forme de stage en milieu professionnel, même de très courtes durées, et quand cela est possible, par une formation professionnelle. Un partenariat est établi avec l IMPro de Neuvic sur l Isle pour travailler sur cet aspect : par convention, un éducateur technique spécialisé en second œuvre bâtiment, salarié de notre établissement, est mis à disposition dans l enceinte de l IMPro, et les frais afférents à son atelier sont supportés par notre structure ; ceci complète l offre de préformation de l IMPro (espaces verts / menuiserie / cuisine / service restaurant / hôtellerie / second œuvre bâtiment) ; par ailleurs l IMPro s engage à mener des évaluations en situation préprofessionnelle et à accueillir dans les ateliers préprofessionnels des jeunes en provenance de notre structure dans une proportion comprise entre 10 et 20 % du nombre total des jeunes qui y sont

13 accueillis. Ainsi, en permanence, entre 5 et 12 jeunes de moins de 20 ans ou de plus de 20 ans, pourront bénéficier de ce dispositif, sous des formes modulées et adaptées à chaque jeune. Enfin, des liens sont établis avec des structures (ESAT, MAS, Foyers de vie, ) qui sont également susceptibles d accueillir les jeunes que nous prenons en charge. 11) La place de la famille Les parents sont des partenaires essentiels du dispositif de prise en charge ; ce principe est mis en œuvre dès les premiers contacts avant même l admission. Ce partenariat se traduit entre autres : - Par une information donnée sur les dispositifs de prise en charge et les services disponibles, au-delà du contenu du livret d accueil et du contrat de séjour. - Par une possibilité de choix, en concertation avec l équipe pluridisciplinaire de l établissement, entre les différentes options de prise en charge. - Par une formation des parents aux méthodes qui nécessitent leur investissement dans une complémentarité avec notre prise en charge (ABA, PECS). - Par une participation à l élaboration, à la mise en œuvre et aux révisions du projet personnalisé d accompagnement, entre autres par la définition de priorités et d objectifs communs. - Par une participation aux évaluations de la situation de leur enfant (en début puis en cours de prise en charge) et par une information régulière sur l évolution de leur enfant. Au-delà de ce partenariat, un soutien est proposé aux parents : aide dans la gestion des comportements de l enfant ; aide à l expression des interrogations voire de l anxiété des parents, pouvant être élargie à la fratrie. Afin de pouvoir atteindre ces objectifs des moyens sont mis en œuvre : rencontre a minima hebdomadaire des parents ; interventions à domicile sur leur demande ou avec leur accord ; la venue des parents et de la fratrie dans l établissement est rendue possible avec des règles claires de fréquentation des locaux ; des réunions a minima semestrielles, concernant le PPA, sont organisées entre parents et une partie de l équipe pluridisciplinaire. Par ailleurs, des représentants de parents sont élus pour participer au Conseil de Vie Sociale. Ce dernier, au-delà d être consulté sur tous les aspects du fonctionnement de l établissement, met en œuvre des commissions ouvertes aussi à des parents non élus : - Une commission de suivi et de révision du projet d établissement. - Une commission sur l évaluation interne et la démarche qualité.

14 12) Partenariats Des partenariats sont établis sous forme de conventions passées en particulier avec : - Le Centre Ressources Autisme d Aquitaine : d une part, pour des interventions en amont de l admission afin de valider l orientation dans la structure ; ensuite afin de pouvoir effectuer des réévaluations du diagnostic ; et par ailleurs, pour mener à bien un processus de recherche action permettant de participer aux évolutions des connaissances en matière d autisme et de TED, et à l adaptation des pratiques professionnelles. - Le secteur psychiatrique (pédopsychiatrie et psychiatrie adulte) : d une part, pour assurer des continuités d interventions entre le secteur psychiatrique et la structure (interventions concomitantes ou successives) ; d autre part, pour que des accueils en hôpital psychiatrique, parfois nécessaires, puissent s effectuer avec une coordination (préparation, contacts hors hospitalisation, ). - L éducation nationale : afin de permettre des intégrations scolaires en milieu ordinaire pour le maximum d enfants ; afin également de pouvoir disposer dans chaque unité d accueil d un enseignant mis à disposition. Par ailleurs, d autres conventions de partenariats pourront être établies avec des structures avec qui des liens seront créés favorisant toute forme d intégration en milieu ordinaire, afin de constituer un réseau sur lequel la structure pourra s appuyer (ludothèque, médiathèque, associations sportives ou culturelles, etc ) ; lieux de formation, de stages, contribuant à l'insertion professionnelle des plus grands et des adultes. Enfin, des liens sont établis avec des structures pouvant accueillir des jeunes en sortie de prise en charge (ESAT, Foyers de vie, SAMSAH, ). 1) Management V- Organisation du personnel Le projet associatif décrit de manière détaillée l approche du management au sein de la Fondation. En référence à ce projet, un mode de management dit subsidiaire, ou participatif est mis en œuvre dans l établissement. Ainsi, les salariés bénéficient d une marge d initiative et d innovation dans le champ de la fonction qu ils occupent, en lien avec leur responsable hiérarchique, et à l intérieur d un espace délimité par plusieurs dimensions : famille. - Les références théoriques et les repères en terme de valeurs. - Les orientations générales concernant le fonctionnement de l établissement. - Les orientations particulières prises en groupe de suivi concernant le jeune et sa

15 - Le cadre budgétaire, et en particulier les lignes en lien direct avec les interventions menées. - Le cadre horaire et conventionnel, en lien avec le droit du travail. Cette approche suppose la mise en place d une dynamique de délégation, où le lien délégant/délégataire et leur niveau respectif de responsabilités sont clairement définis. Ainsi, les responsabilités et les délégations liées à une fonction et à un poste sont précisées dans les fiches de poste qui doivent être mises en place pour l ensemble du personnel. Par ailleurs, chaque membre du personnel bénéficie d un entretien individuel annuel avec un membre de l encadrement où seront abordés sous forme d échanges les points suivants : problèmes matériels ou d organisation que peut rencontrer le salarié (emploi du temps, ) ; les questions des responsabilités et des délégations ; les questions pouvant éventuellement se poser en terme d adaptation au poste ; les éventuels projets de carrière ; les demandes et les besoins en formation.

16 C.A. Directeur Chef de service Chef de service Unité d accueil Trélissac Unité de vie Périgueux Sud Unité d accueil St-Astier SAMSAH Plus de 20 ans Prise en charge moins de 20 ans SAMSAH Plus de 20 ans Prise en charge moins de 20 ans 1 éduc. spé. 1 éduc. spé. 1,75 infirmier 0,1 psychiatre 0,2 orthoph. 0,2 psychomot. 0,2 psychol. 3 éduc. spéc. 1 E.J.E. 3 mon. éduc. 1 infirmier 1 maît. maison 2 ass. fam. 1 prof. écoles 0,2 psychiatre 0,8 psychol. 0,8 orthoph. 0,8 psychom. 1,25 secrétaire 2,25 chauffeurs entretien 1,5 éduc spé. 1 mon. éduc. 1 infirmier 1 surv. de nuit 0,2 psychol. 1,75 infirmier 0,1 psychiatre 0,2 orthoph. 0,2 psychomot. 0,2 psychol. 3 éduc. spéc. 1 E.J.E. 3 mon. éduc. 1 infirmier 1 maît. maison 2 ass. fam. 1 prof. écoles 0,2 psychiatre 0,8 psychol. 0,8 orthoph. 0,8 psychom. 1,25 secrétaire 2,25 chauffeurs entretien + 1 éducateur technique spécialisé mis à disposition IMPro Neuvic

17 3) La formation et le soutien du personnel L ensemble du personnel intervenant directement auprès des jeunes et les cadres ont reçu une formation spécifique concernant l autisme et les TED : connaissance de la population accueillie (diagnostic formes cliniques évaluation), apports dans différents champs (génétique, neuro imagerie fonctionnelle, psychanalyse) et méthodes d intervention (ABA PECS). Le reste du personnel a participé à 3 journées d information spécifique. La formation du personnel est continue, et s organise à la fois sous une forme individuelle et sous forme de sessions annuelles institutionnelles en s appuyant sur le centre de formation de la Fondation. Par ailleurs, des temps de reprise de travail et d analyse des pratiques sont mis en place afin d apporter un soutien auprès des intervenants et de prévenir l usure professionnelle : le temps d intervention directe est légèrement diminué afin de bénéficier d un soutien important à ce niveau (les éducateurs ont 28 heures d intervention au lieu de 30). Enfin, si la stabilité du personnel est nécessaire, une rotation est tout aussi nécessaire, liée à l usure professionnelle particulièrement prégnante dans ces structures, à échéance de 6 à 8 ans ; cette rotation est rendue possible au sein des différentes structures de la Fondation situées à proximité (MECS, IME, ITEP, SESSAD). 4) Les réunions Les coordinations Afin d assurer un fonctionnement de qualité et le plus cohérent possible, un certain nombre de réunions sont mises en places. Dans chaque unité d accueil - L UA est organisée en 3 équipes (hormis le personnel des services administratifs et généraux) : L équipe de l espace enfants (7 à 9 personnes). L équipe de l espace adolescents (7 à 9 personnes). L'équipe du SAMSAH (5 à 6 personnes). - Chaque équipe dispose de temps de réunion hebdomadaires : 1 h pour organisation, coordination, suivi, orientation et planification du travail mené. (Le chef de service de l unité de vie participe à la réunion de l espace adolescents). 1 h 30 d analyse des pratiques. - Par ailleurs, des réunions de groupes de suivis du Projet Personnalisé d Accompagnement sont organisées afin que la situation de chaque jeune soit vue, a minima tous les 3 mois. Elles réunissent les deux intervenants directs auprès du jeune, le psychologue, le psychiatre et en fonction de leur éventuelle intervention, une assistante familiale, l orthophoniste, le psychomotricien, l éducateur référent de l unité de vie. Les parents sont conviés aux réunions précédant l élaboration ou la révision du PPA (chaque semestre).

18 - Le chef de service est garant du bon fonctionnement de ces réunions, du fait qu il s en dégage des conclusions, du suivi de leurs mises en œuvre. Le directeur peut y participer. - Des réunions d unité d accueil, regroupant l ensemble du personnel (sous forme plénière ou par groupe de travail) ont lieu a minima 5 fois par an. Ces réunions traitent de l organisation, de l adéquation entre le projet d établissement et sa mise en œuvre, de l évaluation interne et de la démarche qualité. Elles sont placées sous la responsabilité du directeur. En fonction des thèmes abordés, des groupes de travail réunissant du personnel des 2 unités d accueil et de l unité de vie peuvent être mises en place. Dans l unité de vie - Les intervenants de l unité de vie sont organisés en une seule équipe (6 à 8 personnes). - L équipe dispose de temps de réunion hebdomadaire sous la même forme que les équipes des unités d accueil. - L éducateur référent du jeune dont la situation est vue en réunion de groupe de suivis PPA y participe. - Par ailleurs, des temps de coordination au quotidien (matin et soir) sont prévus entre éducateurs référents de l unité de vie et de l unité d accueil. Enfin, concernant les intervenants directs auprès des jeunes, des demi-journées ou journées sont organisées afin de bénéficier d actions de formation et d analyse de pratiques sous d autres formes. Des réunions de direction sont organisées hebdomadairement et regroupent le directeur et les chefs de service : elles traitent de l organisation et du fonctionnement généraux, de la cohérence de l ensemble de l établissement, des orientations à prendre. Le conseil de vie sociale se réunit 4 fois par an et met par ailleurs en œuvre deux commissions (projet d établissement démarche qualité). VI- Evaluation Démarche qualité Un travail d élaboration d un référentiel propre à l établissement, en lien avec les services de la DDASS et avec les travaux effectués par l association Autisme France, et avec la collaboration de la commission ad hoc du conseil de vie sociale, est mené lors de la 1 ère année de fonctionnement. Ce travail permet d effectuer une évaluation interne : - Ce référentiel est utilisé, après un an de fonctionnement, par les salariés et par des représentants de parents, pour établir un diagnostic initial. - Les écarts entre les réponses des différentes personnes, et entre les réponses effectives et les réponses attendues sont étudiées ; des axes d amélioration sont dégagés, des priorités d action sur 2 ans sont déterminées (semestre suivant).

19 - Chaque année, en début d année scolaire, un bilan des plans d action mis en œuvre l année précédente est effectuée. - Une évaluation interne est ainsi menée tous les 2 ans ; de nouveaux axes d amélioration et priorités d action sont déterminés. L ensemble de ce dispositif permet la mise en œuvre de l amélioration continue de la qualité. Par ailleurs, outre le travail mené en lien avec les parents (commission projet d établissement, commission évaluation interne), une autre forme d évaluation est mise en œuvre avec nos partenaires : une réunion annuelle à laquelle sont invités des partenaires directs d intervention (secteur pédopsychiatrique et psychiatrique, écoles, lieux d orientation en fin de prise en charge, etc ) et des partenaires institutionnels (CDAPH, enseignants référents, DDASS, ) permet de porter une appréciation sur le fonctionnement de l établissement. En parallèle à ces modes d'évaluation, l'établissement met en œuvre un processus de recherche actions ; ce processus est mené en lien avec le CRA Aquitaine et les recommandations de la HAS et de l'anesms, pour participer aux évolutions des connaissances en matière d'autisme et de TED et à l'adaptation des pratiques professionnelles. VII- Perspectives Une place essentielle des familles, une évolution dynamique des projets personnalisés d accompagnement, une évaluation investie des progrès individuels des jeunes et des dispositifs mis en œuvre, une formation réactualisée et un soutien du personnel, constituent quatre dimensions primordiales de ce projet d établissement. Ainsi, ce projet d établissement ne peut être qu évolutif ; en s appuyant sur le travail mené avec les parents en commission conseil de vie sociale il sera révisé au terme d une année de fonctionnement et des perspectives d évolution seront fixées à échéance de 2 ans. Ensuite, il sera révisé tous les 2 ans.

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