Situation phytosanitaire des cultures maraîchères et des baies

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1 Département de l économie, de l énergie et du territoire Service de l agriculture - Office d'arboriculture et cultures maraîchères Departement für Volkswirtschaft, Energie und Raumentwicklung Dienststelle für Landwirtschaft - Amt für Obst- und Gemüsebau Situation phytosanitaire des cultures maraîchères et des baies QUARANTAINE FEUILLES JAUNES EN CUILLERE DE LA TOMATE (TYLC) FLETRISSEMENT BACTERIEN (CLAVIBACTER MICHIGANENSE) NEMATODES A GALLES (MELOÏDOGYNES FALLAX ET CHITWODII) CRUCIFERES NERVURES NOIRES NOCTUELLES DU FEUILLAGE (MAMESTRA BRASSICAE) TEIGNE (PLUTELLA XYLOSTELLA) CHARANÇON DE LA TIGE DU CHOU (CEUTHORYNCHUS QUADRIDENS) NOCTUELLES TERRICOLES PUCERON CENDRE MOUCHE DU CHOU CAROTTES MALADIES ALTERNARIA DU FEUILLAGE MALADIES DES RACINES MOUCHE DE LA CAROTTE PSYLLE DE LA CAROTTE PUCERONS DES RACINES ET DU FEUILLAGE NEMATODE (PRATYLENCHUS SP) OIGNONS MALADIES DU FEUILLAGE ASPERGES "CHUTE DES AIGUILLES" - FUSARIOSES MOUCHE DE L'ASPERGE - CRIOCERES TOMATES POIVRONS - AUBERGINES MALADIES DU SOL MALADIES DU FEUILLAGE PUCERONS MOUCHE BLANCHE MACROLOPHUS ENCARSIA ACARIEN JAUNE ACARIOSE BRONZEE (ACULOPS LYCOPERSICI) MOUCHE MINEUSE NOCTUELLE (HELICOVERPA ARMIGERA) PUNAISE (LYGUS PRATENSIS) LAITUES, RAMPON MALADIES PUCERONS MOUCHES MINEUSES (LIRIOMYZA HUIDOBRENSIS)... 14

2 2 7.4 NEMATODES A GALLES (MELOÏDOGYNES SP) COURGETTES MALADIES FRAISIERS BACTERIOSE (XANTHOMONAS FRAGARIAE) OÏDIUM MALADIES DU SOL PUNAISE (LYGUS PRATENSIS) PUCERONS THRIPS CHENILLES ARAIGNEE JAUNE TARSONEME FRAMBOISIERS ROUILLE JAUNE (PHRAGMIDIUM RUBI-IDAE) MILDIOU (PHYTOPHTHORA SP) CECIDOMYIES DE L ECORCE ET DES TIGES ANTHONOME - VERS DES FRAMBOISES - PUCERONS TORDEUSE ET PUCERONS ACARIEN JAUNE ERIOPHYIDE DES FEUILLES Quarantaine 1.1 Feuilles jaunes en cuillère de la tomate (TYLC) Durant toute la saison 29, aucun symptôme de TYLC n est observé dans la serre infectée en 28. Dans cette unité de production, la pression mouches blanches est très faible comparé à la saison précédente. De ce fait, le suivi de la population de Bemisia n est pas effectué. 1.2 Flétrissement bactérien (Clavibacter michiganense) Comme les deux années précédentes, aucun cas de Chancre bactérien dû à une infection en pépinière n est signalé. Seuls quelques foyers sont observés dès juillet et pas nécessairement dans les abris ou les zones infectés les saisons précédentes! Il est souvent difficile de différencier ces symptômes avec ceux des maladies fongiques vasculaires. 1.3 Nématodes à galles (Meloïdogynes fallax et chitwodii) Les abris chauffés infestés par les nématodes à galles M. fallax et M. chitwodii, nématodes soumis à la quarantaine, ainsi que les abris froids et les parcelles situées aux alentours sont à nouveau analysés en automne 29. Le but de la campagne est de garantir que ces nématodes restent confinés dans les abris chauds. De plus si les analyses 29 concernant M. chitwodii sont à nouveau négatives, les abris concernés pourraient être déclarés indemnes pour cette espèce. Les analyses sont en cours au laboratoire de nématologie à Wädenswil.

3 3 2. Crucifères 2.1 Nervures noires Seules quelques nécroses foliaires sont observées dans des séries de choux-fleurs d automne. 2.2 Noctuelles du feuillage (Mamestra brassicae) Les relevés des 2 pièges placés dans la vigne du coteau à Châteauneuf sont effectués du 3 mars au 14 septembre : au total 5 papillons sont capturés dont 3 entre le 2 avril et le 5 mai, 1 début juin et 1 le 2 juin. A voir en 21 s il s agit d une perte de qualité des capsules! Papillons par piège Dates des 1ères captures 2 avril 14 avril 23 avril 8 mai 19 avril 1 avril La lutte contre les noctuelles du feuillage ne rencontre pas de difficulté particulière vu la faible pression exercée par les chenilles durant toute la période de végétation. 2.3 Teigne (Plutella xylostella) Dès mi-mai, les nombreuses petites perforations du feuillage notent une grande activité des teignes. A cette époque, le cœur des choux-fleurs et des brocolis est peu endommagé vu leur croissance rapide. 2.4 Charançon de la tige du chou (Ceuthorynchus quadridens) Comme aux printemps 27 et 28, seules quelques piqûres sur pétioles sont observées. 2.5 Noctuelles terricoles Deux pièges sont placés le 9 avril à Saillon. Comme les années précédentes, le vol d Agrotis segetum est faible. Agrotis segetum : captures cumulées de 2 pièges Saillon La présence de quelques vers gris est signalée dans des plantations d août.

4 4 2.6 Puceron cendré Les premières colonies observées dès la mi-mai ne causent que peu de pertes. Selon les sondages effectués durant la saison, la pression exercée par ce puceron est restée discrète. A noter que la tendance actuelle est au traitement des plantons à l Actara (non homologué pour les crucifères) dont l effet protecteur durant les 3 premières semaines de culture suffit à garantir une qualité commerciale satisfaisante sans autre intervention aphicide. Il serait intéressant de pouvoir homologuer ce produit déjà autorisé sur laitues. 2.7 Mouche du chou Nombre d œufs dans 1 pièges du 15 avril au 25 mai à Riddes Les pontes sont importantes de fin avril à fin mai, mais sans comparaison avec celles du printemps 2. L effet protecteur du Birlane, appliqué dès la plantation, est encore suffisant dans les sols légers à faible vie microbienne pour assurer une récolte de qualité. Qu en est-il du Spinosad, autorisé en France en 29 mais pas en Suisse, appliqué sur minimottes avant expédition des plants? Dans une lettre envoyée en avril à sa clientèle, l entreprise «France Mottes» garantit une protection d une durée de trente jours contre la mouche du chou. Pour les raves et choux-raves, le seuil de tolérance étant voisin de zéro, la lutte contre la mouche du chou reste problématique. L efficacité du Perfekthion est améliorée si les deux applications autorisées ne sont pas effectuées sur des plantes trop jeunes. Toutefois la meilleure protection est obtenue par l utilisation de couvertures. Les producteurs utilisent soit des filets anti-insectes sur les séries semées début août, soit des voiles agryl sur les séries semées fin août. A noter que ces dernières ont souvent de la peine à arriver à maturité si l automne est froid. Selon des essais antérieurs, la qualité des raves est nettement améliorée si les couvertures sont retirées 2 semaines avant la récolte car les couvertures favorisent surtout le développement du feuillage. 3. Carottes 3.1 Maladies L été et l automne 29 sont caractérisés par un fort déficit hydrique. Dans les sols sableux, le manque de pluies freine considérablement la croissance des carottes. Fait exceptionnel pour le Chablais, des parcelles doivent être arrosées en septembre pour permettre aux racines des carottes de garde semées début juin d atteindre un calibre suffisant. Le déficit hydrique affecte aussi la qualité de l épiderme des racines qui dès le lavage devient grisâtre, phénomène dû aux frottements

5 5 particulièrement marqués dans les zones sableuses. Des pallox entiers passent aux déchets. 3.2 Alternaria du feuillage Des symptômes typiques d Alternaria dauci ne sont observés qu à partir de miaoût. La maladie reste très discrète jusqu à début octobre, période où la qualité du feuillage se dégrade de manière spectaculaire dans les cultures qui ne bénéficient pas d un programme de protection régulier en août - septembre. Dans ces cas, le nombre important de racines sous-développées, ainsi qu une récolte mécanique entravée par la qualité médiocre du feuillage souvent au ¾ «grillé» sont responsables d importantes diminutions de rendement. Les degrés de dépréciation du feuillage ne sont pas à attribuer aux différences de sensibilité variétales, mais aux divers microclimats à l intérieur des parcelles, les zones mal ventilées étant les plus atteintes. Les essais variétaux mis en place chez 4 producteurs ne montrent pas de différence notable entre les variétés. Dans un essai à programme fongique léger, seule la variété RZ 3-55 se montre très sensible alors que Naval, RS 2-26, Natalja, Grivola, Newhall sont pratiquement indemnes. 3.3 Maladies des racines L état sanitaire des échantillons de carottes prélevés dans différentes parcelles est satisfaisant. Comme les années précédentes le type de symptômes observés varie selon la parcelle. Pour la saison 29, 17 échantillons sont récoltés durant le mois d octobre dans des parcelles situées de Vouvry à Massongex. Selon les lots, la proportion de déchets varie de: 2 à 1 % racines trop petites, épiderme grisâtre ; à 1 % ravageurs (surtout des mouches et peu taupins);.1 à 11 % maladies (bactéries saprophytes). 3.4 Mouche de la carotte Le réseau de pièges couvre le Chablais, devenu depuis plusieurs années la région principale de production de carottes du Valais. Seule les deuxième et troisième générations sont suivies du 2 juillet à début novembre. Une situation «anormale» est observée aux Barges où un vol important est enregistré fin juillet début août. Sur les autres pièges du réseau, les premières captures sont dénombrées dès fin août. Nombre de mouches capturées sur 5 pièges inclinés à 45 de mi-juillet à fin octobre Vouvry Illarsaz Collombey-Massongex Le seuil de 1 mouche / piège / semaine est atteint voire largement dépassé entre miseptembre et fin octobre à Illarsaz, Monthey et Massongex. Dans les échantillons prélevés et mis en frigo durant 3 4 mois, le taux de carottes véreuses varie de.4 à

6 6 3% dans dix échantillons sur dix-sept. Le taux de racines véreuses est trois fois plus élevé qu en 28, mais toujours faible. 3.5 Psylle de la carotte Pour le suivi du vol d immigration des femelles hivernantes de Trioza apicalis, les pièges droits sont placés le 2 mai dans les régions de Collombey et Massongex. Pour être attractifs, les pièges doivent être placés dans des cultures aux stades de développement cotylédons première feuille. Nombre de psylles capturés sur 5 pièges du 2 mai au 2 juillet Psylle de la carotte Collombey 29 % plantules "crispées" Captures sur 5 pièges % de plantules "crispées" cyhalothrine captures sur 5 pièges cotylédons 1 feuille 2 feuilles 3 feuilles 5 feuilles En 29, le vol est précoce et surtout 15 fois plus faible qu en 28 et 4 fois plus qu en 27. Dès le 2 mai, les premières pontes sont observées sur cotylédons. Les producteurs suivent l évolution des cultures afin d intervenir sur celles qui sont aux stades de développement cotylédons à 3 feuilles. A partir du stade début 4e feuille les symptômes se stabilisent, les carottes sont assez développées pour supporter sans dommage les toxines injectées lors des piqûres de nutrition des femelles. L essai protection des plantules par traitement des semences est reporté en 21, la firme chargée du traitement des semences n a pu les fournir dans les délais. 3.6 Pucerons des racines et du feuillage Seules quelques petites colonies de Pemphigus phenax sont observées sur les racines lors des récoltes en octobre.

7 7 3.7 Nématode (Pratylenchus sp) L assainissement de la parcelle effectué en 24 par semis de tagètes est encore efficace pour les semis de carottes 29. Aucun symptôme du aux Pratylenchus n est observé à la récolte. Le potentiel infectieux estimé par les analyses de sol effectuées en juin 28 s avère inoffensif pour les carottes. Pour rappel les résultats d analyses des échantillons de terre prélevés en juin 28 : dans le foyer avec tagètes hors du foyer avec tagètes hors du foyer sans tagètes 4 Pratylenchus / 1 ml de terre Pratylenchus / 1 ml de terre 5 Pratylenchus / 1 ml de terre. 4. Oignons 4.1 Maladies du feuillage Les cultures d oignons valaisannes sont concentrées dans le Chablais, région favorable aux développement des maladies du feuillage, en particulier du mildiou. Bien présent à la sortie de l hiver, il ne s est heureusement pas propagé sur les nouvelles feuilles. Pour les oignons de garde, les conditions sèches de l été alliées à des protections fongicides fréquentes ont permis de maintenir un bon état sanitaire du feuillage, favorable au développement de gros bulbes, trop parait-il pour les possibilités d absorption du marché! 5. Asperges 5.1 "Chute des aiguilles" - Fusarioses En fin d été la chute des aiguilles est notable, surtout dans les cultures en deuxième année dont la végétation est très dense. Le sommet des plantes encore vert permet quand même de poursuivre le stockage de réserves dans les griffes pour la saison prochaine. Les diverses espèces de Fusarium, causent le dessèchement d environ 5% des tiges durant la saison, pertes de végétation compensées par la vigueur des cultures jeunes et des variétés actuelles. 5.2 Mouche de l'asperge - Criocères Les vols de la mouche de l asperge et des criocères sont suivis dans une parcelle de référence à Riddes du 8 avril au 25 juin. Depuis l élimination en 27 d une vieille aspergeraie voisine, la pression mouches a fortement diminué. Le nombre de tiges minées ne dépasse pas les.5%. Nombre de mouches sur 5 pièges du 8 avril au 25 juin Riddes

8 8 Nombre de criocères sur 5 pièges du 8 avril au 25 juin Riddes Cette saison, la présence des deux espèces de criocères est à nouveau faible à moyenne. Dans les cultures en production non traitées, seules quelques plantes sont partiellement «déplumées». Dans ces conditions, la destruction partielle du feuillage n est préjudiciable que pour les plantations dont la végétation est très faible. 6. Tomates Poivrons - Aubergines 6.1 Maladies du sol Comme les années précédentes, les jaunissements et flétrissements observés à partir de la base des plantes ne sont pas à attribuer à Clavibacter, mais à l action de divers champignons du sol. Dans un cas la souche du Fusarium Forl est isolée (V. Michel Fougères) sur les racines et le collet du porte-greffes Maxifort ainsi que dans les tiges de la variété Petula. Selon l information donnée par M. Heller d Agroscope Wädenswil, la maladie a été véhiculée via les semences Maxifort! L absence de rotation en cultures sous - abris favorise aussi la multiplication de races de Fusarium, Verticillium et Rhizoctonia, dont la virulence permet de contourner les résistances des porte-greffes (Maxifort, Beaufort, Big Power, ). Selon la littérature tous ces porte-greffes présentent les mêmes gènes de résistance. De plus les nématodes à galles Meloïdogyne hapla, espèce pour laquelle les porte-greffes ne sont pas résistants, peuvent se multiplier sans entrave dans un système racinaire très volumineux. L action de ce nématode à galle est négligeable sur le rendement, mais crée des portes d entrée pour les champignons du sol. Un essai pratique de biofumigation à l aide de moutardes brunes conditionnées en pellets est mis en place à Saillon dans une serre très contaminée par Verticillium et Rhizoctonia. Fin septembre 28, 25 kg/m 2 de «Biofence pellets» sont enfouis à 15 cm de profondeur avant la plantation des laitues. Durant la saison 29, les observations effectuées sur le développement des plants de tomates (variété Julietta greffée sur Maxifort) ne montrent aucune différence entre la chapelle traitée et la chapelle témoin. Visuellement, la biofumigation ne retarde ni l apparition des symptômes, ni leur fréquence, ni leur importance. Des analyses de sol de comparaison des populations de champignons avant et après le traitement sont en cours (V. Michel Fougères). Pour abaisser de façon significative les populations de pathogènes dans les sols, ce type de méthode de lutte alternative ne devrait pas être pris isolément mais être intégré dans un ensemble de mesures planifiées à moyen long terme. De telles stratégies de lutte sont d autant plus nécessaires suite à la disparition prochaine du Dazomet et les coûts élevés des désinfections vapeur ou des investissements nécessaire pour le hors-sol.

9 9 La culture de sélections de moutardes brunes riches en glucosinolates peut être une alternative à l utilisation des pellets. Afin de raccourcir la durée de culture au printemps, il serait intéressant de pouvoir les semer en automne. Afin de tester la capacité d hivernage de ces moutardes, quatre variétés sont semées à Châteauneuf les 25 septembre, 8 et 16 octobre 28. Le 2 mai 29 la masse végétale est estimée par pesage de 1 plantes par variétés et par date de semis. La variété Vitasso est la plus productive aux trois dates de semis et celui du 25 septembre produit 3% de plus que celui du 15 octobre. A noter que durant l hiver 28 29, les cultures ont bénéficié de la protection d un épais manteau neigeux pendant plusieurs semaines. 6.2 Maladies du feuillage En avril mai, les fortes condensations matinales sont très favorables à la germination des spores du Botrytis responsables des taches fantômes sur les tomates vertes. Pour améliorer la lutte contre cette maladie fongique, une attention particulière est de plus en plus accordée à l amélioration de la ventilation des abris (installation de ventilateurs, aération tôt le matin même par températures fraîches). De plus, les intervalles entre deux traitements sont réduits à 8-1 jours durant cette période de forte croissance. Dès septembre, le développement des chancres, malgré les traitements localisés des plaies, entraîne des pertes de rendement en fin de saison. Quelques rares symptômes de Mildiou sur fruits sont observés début juillet sur des plantes non protégées des pluies. Dès mi-juin, de nombreuses taches de Cladosporiose sont dénombrées sur les feuilles des variétés non tolérantes (Petula). L effet du carbendazim appliqué par fertirrigation (technique non homologuée) est meilleur qu en application foliaire. Dès mi-juillet, les nouvelles feuilles ne présentent plus de symptôme. L Oïdium est plus virulent qu en 28. Dès fin juillet, les folioles des variétés sensibles (Grapella) peuvent présenter plus de 1 taches, alors que dans le même abris, les variétés résistantes restent indemnes. Moelle noire, rien à signaler. D importants symptômes de TSWV sont observés dans des serres de tomates contiguës à des serres horticoles dans lesquelles de nombreuses espèces ornementales sont connues comme porteuses saines du virus TSWV et en même temps plantes -hôtes du vecteur Thrips frankliniella. Dans les serres tomates, les symptômes sont répartis selon un gradient dégressif net depuis les ouvertures latérales proches des serres horticoles. Pour 21, il est envisagé d installer des filets anti-insectes à mailles fines dans l espoir d éviter la migration des thrips, sans toutefois trop diminuer la ventilation, à suivre! 6.3 Pucerons En 29, la pression pucerons est moins forte que la saison précédente, toutefois très variable d un abri à l autre. Les premières colonies de Macrosyphum euphorbiae apparaissent déjà à mi-avril et sont régulièrement présentes jusqu à mijuillet. Dans certains abris, les petits foyers deviennent rapidement nombreux, ne permettant plus des interventions ponctuelles. Dans l idée de protéger les Macrolophus, punaises prédatrices dont l installation est délicate et lente, la Pymetrozine est appliquée par goutte à goutte, technique non homologuée mais très

10 1 efficace vu la bonne systémie de cet aphicide. Il serait intéressant de savoir si ce mode d application est moins dommageable pour les auxiliaires. Les colonies de Macrosiphum euphorbiae sont rapidement parasitées dans les abris où les parasitoïdes Aphelinus colemani et Aphelinus ervi sont introduits à fin mars par la technique des plantes-banques. Début juin l équilibre est atteint sans intervention chimique. 6.4 Mouche blanche Macrolophus Encarsia Dans la plupart des abris maraîchers, la pression exercée par les aleurodes est moins forte que les années passées. 12 Aleurodes - Macrolophus Fully % de feuilles occupées Aleurodes 28 Macrolophus 28 Aleurodes 29 Macrolophus Les mouches blanches sont régulièrement visibles à partir de mi juillet, soit trois mois plus tard qu en 28. Est-ce que la précocité et la rigueur de l hiver ont drastiquement réduit les populations hivernantes à l origine d infestations massives précoces? A noter aussi qu au fil des expériences les producteurs reconnaissent l importance à accorder à l assainissement et de l environnement des abris (élimination rapide des tomates en fin de culture) et des structures avant la nouvelle plantation (désherbage et désinfection soignée). Serre A Serre B dates % feuilles occupées dates % feuilles occupées 1ers adultes Fin juin Fin juillet 1ers adultes Fin juin Fin juillet La perte d efficacité de tous les insecticides homologués pour lutter contre les aleurodes oblige les producteurs à utiliser la lutte biologique. Selon divers essais, l installation la plus efficace concernant les punaises prédatrices Macrolophus caliginosus est celle effectuée en pépinière, technique possible pour le producteur

11 11 qui élève lui-même ses plants. Les exigences sanitaires internationales imposées aux exportateurs de plants rendent ce mode d introduction impossible. Vu les difficultés que rencontrent ces punaises à s installer en début de culture dans les conditions climatiques valaisannes (gros écarts de températures jour nuit), il est nécessaire d effectuer des introductions par foyers, en plusieurs lâchers et de nourrir les punaises en l absence de proies (œufs d Ephestia). Pour obtenir des populations suffisantes en juillet, une introduction d au minimum 1/m 2 paraît nécessaire. La firme Biocontrol conseille de renforcer leur action par des lâchers massifs (>3/m 2 ) préventifs d Encarsia et d Eretmocerus. 7 6 Aleurode - Macrolophus 29 serre A et serre B % feuilles occupées Aleurode A Macrolophus A Aleurode B Macrolophus B Selon le graphique ci-dessus, il est visible que les punaises se multiplient plus rapidement dans la serre A dont l humidité relative est un peu plus élevée. Dans ces conditions elles mettent deux mois pour coloniser plus de 5% des feuilles et leur prédation retarde le développement des populations d Aleurodes qui s effondrent dès mi-août. De mi-juillet à mi-septembre le taux d occupation des feuilles par les mouches blanches passe de 5 à 15%. 6.5 Acarien jaune Comme les saisons précédentes, les acariens sont plus ou moins virulents. Dans les serres suivies régulièrement de fin mars à début octobre, les premières formes mobiles sont observées début juin. Elles restent discrètes jusqu en juillet où le taux d occupation des feuilles par quelques individus varie de 5 à 15% sauf dans les foyers. Les contrôles par sondage ne permettent pas de voir toutes les plantes et la détection des acariens lors des travaux d ébourgeonnage et d effeuillage est quasi impossible vu leur discrétion en début d attaque. Les foyers ne deviennent visibles que lorsque les populations sont déjà importantes.

12 12 18 Tetranychus urticae Fully % de feuilles occupées serre A serre B serre C Tatranychus - Phytoseiulus - Amblyseius serre A Fully 29 % de feuilles occupées Fenpyroximate Tetranychus Phytoseiulus Amblyseius Pour aider les Macrolophus dans la chasse aux acariens jaunes, des acariens prédateurs sont introduits. Des lâchers de Phytoseiulus persimilis sont effectués tous les 15 jours, du 2 mai au 25 juillet (dose totale >8/m 2 ). Des Amblyseius andersoni en sachets de 25 sont apportés les 2 mai, 17 juin et 17 juillet à la dose de.15/m 2. Le graphique ci-dessus montre l évolution des trois espèces d acariens. Dans ce cas, il est difficile de dire si la situation relativement saine de la culture, exception faite de quelques gros foyers, est due à l action discrète des Phytoseiulus mis en «préventif» ou à l effet «année». Le traitement des foyers est retardé jusqu à fin août dans l espoir que les prédateurs réussissent à enrayer les acariens. Sur des populations aussi importantes, l effet du Kiron est insuffisant, il n empêche pas la colonisation des nouvelles feuilles. Le Vertimec n est pas utilisé vu sa toxicité vis-à-vis des auxiliaires.

13 Acariose bronzée (Aculops lycopersici) Aucun cas n est signalé en Mouche mineuse Peu virulente, elle ne nécessite pas d intervention particulière. Les premières mines sont observées début juin et dès août environ 2% des feuilles les plus âgées présentent quelques galeries. 6.8 Noctuelle (Helicoverpa armigera) Les pièges sont placés à proximité des ouvertures des tunnels de tomates situés dans les mêmes lieux que les années précédentes. Cumul des papillons capturés du 15 mai au 2 octobre dans 2 pièges Fully Saillon Châteauneuf Comme les deux années précédentes, seul le vol de la génération d été est important, mais trop tardif pour permettre à beaucoup de chenilles de perforer les tomates. Selon les observations de ces 1 dernières années, il semble que cette noctuelle n a une incidence économique que lorsque de nombreux individus arrivent à survivre lors d hivers doux. nombre de papillons dans 2 pièges Fully Saillon Châteauneuf Helicoverpa armigera Valais Punaise (Lygus pratensis) Comme dans les aubergines, les punaises Lygus sont difficiles à détecter avant que leurs piqûres ne provoquent des chutes de fleurs qui peuvent rapidement atteindre des proportions catastrophiques, les producteurs appliquent des pyréthrinoïdes quasiment préventivement.

14 14 7. Laitues, rampon 7.1 Maladies Durant l hiver, le Botrytis se développe plus ou moins rapidement sur le rampon cultivé surtout s il est cultivé sous agryl. Sur les laitues cultivées hors gel avec une protection fongique légère, le mildiou n est observé que sur les variétés ne présentant pas toute la gamme des résistances Bl Pucerons Cette saison les pucerons sont encore bien contrôlés par les applications systématiques d Actara dès la plantation. 7.3 Mouches mineuses (Liriomyza huidobrensis) Dans les serres, les populations de mouches mineuses sont faibles, ne causant aucun dommage aux cultures de laitues plantées après les tomates. 7.4 Nématodes à galles (Meloïdogynes sp) Dans les cultures de tomates sous abris, l utilisation de porte-greffes à système radiculaire très développé, favorise la multiplication du nématode M. hapla. Comme cette espèce indigène résiste au froid, des populations très importantes se maintiennent dans les sols d une saison à l autre. Les nombreuses blessures qu ils infligent aux radicelles ont pour effet de casser les résistances des porte-greffes aux maladies du sol telles les Verticillioses, et Fusarioses. 8. Courgettes 8.1 Maladies Les premiers symptômes du Virus de la mosaïque de la pastèque (Watermelon mosaic virus) sont annoncés à mi-juin. Par la suite, toutes les cultures, y compris dans les jardins familiaux, sont atteintes. Dès août, les courgettes trop marquées sont difficilement vendables.

15 15 9. Fraisiers En culture hors-sol, la charge en fruits est énorme dès fin juillet. Par la suite, les plants épuisés ne refleurissent que faiblement. 9.1 Bactériose (Xanthomonas fragariae) Les plants sont sains en automne 28 ainsi qu au printemps Oïdium Sur les fraisiers de plein champ, les traces d oïdium sur feuilles observées en septembre 28 à Fully (plants frigo Arosa, Clery) ainsi qu en culture bio (Anthéa) n ont pas d incidence sur la récolte du printemps 29. En culture hors-sol par contre, l oïdium est extrêmement virulent dès juillet surtout sur la variété Elsinor. Dès fin juin, les premiers symptômes sont observés sur les porteurs. Pour freiner l épidémie, il serait nécessaire de pouvoir protéger régulièrement les fruits verts dès la mi-juin. Il est difficile de planifier des traitements hebdomadaires sachant que le Nimrod a un délai d attente de 7 jours et que les risques de phytotoxicité sont élevés suite à plusieurs applications d Armicarb. En août 29 dans plusieurs cultures, dès la 2 e application d Armicarb, les feuilles sont cartonnées, les fleurs grillées et les fruits liégeux. En 28 par contre des applications hebdomadaires n ont provoqués aucune réaction des fraisiers (observations A. Ançay, Agroscope). 9.3 Maladies du sol La production de la variété Marmolada s est avérée catastrophique dans les cultures à faible développement végétatif constaté en automne 28 et dont les causes ne sont pas claires. Ce printemps, les symptômes de Verticillium sont très discrets. Par contre, dans quelques parcelles, le mauvais état du système radiculaire, constaté sur de nombreux plants dépérissant au moment de la récolte, est dû à l action de plusieurs champignons de faiblesses. En terrain très léger, il est vraisemblable que l irrégularité des arrosages en est la cause principale. 9.4 Punaise (Lygus pratensis) En plein champ, seules les cultures remontantes sont régulièrement attaquées. A fin août, des producteurs s inquiètent de la présence importante de punaises sur les fraises, sans toutefois observer les symptômes en «face de chat». Après détermination il s agit de l espèce Liorhyssus hyalinus dont la présence massive a été régulièrement constatée dans les cultures sous-abris dès la période caniculaire de l Ascension (S. Fischer, Agroscope). Le suivi des populations de Lygus par frappage des bouquets (graph. ci-dessous tunnels n 1 et n 8) montre que les punaises sont régulièrement présentes dès mimai, mais que la pression ne devient importante qu à partir de fin juillet. Cependant, dans la majorité des entités de production, le seuil de 6% de bouquets occupés par les formes mobiles de Lygus n est le plus souvent pas atteint ou que légèrement dépassé. Pour le producteur, la décision du moment d un traitement ne dépend pas

16 16 tellement du seuil de tolérance, mais surtout de la planification des récoltes et des périodes de nettoyage des plants afin de pouvoir respecter au mieux le délai d attente de 3 semaines en vigueur pour les pyréthrinoïdes homologués sur fraises. 25 Lygus fraises hors-sol Saxon 29 nombre / 25 hampes florales T1 T Karaté A noter aussi que la majorité des déformations observées sont à attribuer aux mauvaises conditions de fécondation (akènes non développés) rencontrées durant les fortes chaleurs de juillet août. 9.5 Pucerons Dans les cultures en plein champ, les populations de pucerons Chaetosiphon sp et Macrosiphum sp ne se sont pas maintenues durant l hiver (4% de feuilles occupées en septembre 28). Au printemps, les colonisations sont faibles. En culture hors-sol, les pucerons, surtout Aphis sp, sont difficiles à gérer. Leur nuisibilité est accentuée par des invasions continues et leur prédilection pour les pédoncules. Les attaques sont localisées, mais la forte concentration d individus induit rapidement des problèmes de miellat. Pour des variétés comme Elsinor qui ne présentent pas de phases périodiques de floraison et dont les récoltes ont lieu 2 fois par semaine durant plusieurs mois, il est difficile d appliquer des aphicides dont les délais d attente sont de 21 jours. L action des parasitoïdes tels A. colemani ou A. nerii étant trop lente, il est nécessaire de trouver des moyens de lutte biologique plus réactifs (lâchers de chrysope, de ) encore ne faudra-t-il pas les tuer en luttant contre les autres ravageurs!

17 17 Nom bre / 25 ham pes florales T1 Aphis sp T16 Aphis sp Aphis sp fraises hors-sol Thrips Seules quelques cultures sous-abris sont sujettes à des attaques de thrips qui colonisent les fleurs dès fin avril. Entre fin juillet et début septembre, leur nombre évolue en moyenne de 2 à 4 par fleur. Dans la majorité des cas, aucune intervention n a été nécessaire durant toute la saison. 3 Thrips - amblyseius fraises hors-sol Saxon 29 nombre / 25 hampes florales Audienz thrips amblyseius Dans quelques cas, à mi juin, les thrips se multiplient de manière explosive sur les fraisiers non colonisés par des Amblyseius sp. Traitées trop tardivement, les fraises prennent un aspect bronzé sous l action des piqûres des larves présentes en grand nombre. 9.7 Chenilles La pression exercée par les noctuelles est faible en juillet août. La plupart des cultures ne sont pas traitées.

18 Araignée jaune Souvent déjà présents dans les plants, les acariens se multiplient rapidement lorsque les températures augmentent. Début septembre en plein champ, le taux d occupation des feuilles varie de 5 à 1% selon les variétés. L effet des hautes températures enregistrées en octobre novembre sur l évolution des populations sera à suivre au printemps 21. En culture hors-sol plantées mi-mars, plus de 4% des feuilles sont occupées dès fin mai. Fin juin, les feuilles et les fruits des cultures non colonisées par Amblyseius sp ou traitées trop tardivement sont complètement bronzés. L effet dépressif du Karaté appliqué pour lutter contre les punaises Lygus est notable sur les populations d Amblyseius. Acarien jaune sur feuilles - Amblyseius sur fleurs fraises hors-sol 29 8 % feuilles occupées nombre/ hampe florale Milbeknock Karaté Karaté acarien T16 acarien T 8 amblyseius T Tarsonème Des foyers ne sont observés que dans les cultures en 2 e année de production et dont les plants n ont pas été traités par trempage avant plantation.

19 19 1. Framboisiers Pour la variété Glenn Ample, plusieurs producteurs notent un débourrement tardif et faible, suivi du dessèchement des folioles. Vers la mi-août, plusieurs cas de «coup de soleil» sur drupes sont annoncés sur framboises remontantes. Ces symptômes peuvent être confondus avec des attaques d Eriophyides. 1.1 Rouille jaune (Phragmidium rubi-idae) A fin mai, des taches de Rouille sont présentes sur les feuilles du bas et sur celles qui ont débourrés tardivement, soit celles qui n ont pas été protégées par le fongicide. Des traces de Rouille sur Heritage et d Oïdium sur Tulameen sont observés au printemps dans les cultures de plaine. 1.2 Mildiou (Phytophthora sp) Cette maladie ne provoque des dépérissements de plants que dans les parcelles au sous-sol trop mouillé. Comme les saisons précédentes, les traitements anti-mildiou effectués par arrosage au pied ne freinent pas son développement. 1.3 Cécidomyies de l écorce et des tiges Les résultats des essais Agroscope semblent confirmer l utilité du traitement des tiges appliqué au printemps par la plupart des producteurs, surtout pour les variétés dont les cannes font beaucoup de fentes. 1.4 Anthonome - Vers des framboises - Pucerons Les Vers des framboises et les Anthonomes sont présents dans toutes les cultures de montagne. Les producteurs traitent systématiquement dès le début floraison. Dans la majorité des cas, un deuxième traitement d assurance est appliqué une dizaine de jours plus tard. 1.5 Tordeuse et pucerons La Tordeuse brune, responsable de la destruction de l apex des cannes des framboisiers remontants est de plus en plus fréquente dans les cultures de plaine. Pour éviter des dégâts économiques, un traitement devrait intervenir courant du mois de juin. Pour mieux cibler le moment du traitement, il serait intéressant de pouvoir suivre le vol du papillon (pour 21 voir si des phéromones existent). 1.6 Acarien jaune Comme les années précédentes, les populations d acariens explosent en juillet août. Lors des contrôles de début juin et début septembre, les taux d occupation des folioles passent de 1% à 1%. Dès mi-août, le feuillage est complètement décoloré sous l action des piqûres des innombrables formes mobiles. Ces observations confirment la perte d efficacité des acaricides Zenar, Kiron, Magister qui tous appartiennent à la même famille chimique.

20 2 Extrait du rapport ACW Changins «Entomologie Rapport P 15 Protection des Végétaux- 29 juin 21» Une étude de l'efficacité à long terme de 3 acaricides appliqués à Nendaz (VS) en postrécolte 28 contre Tetranychus urticae a montré que ce type de traitement n'était pas suffisant pour maintenir les populations en-dessous du seuil de tolérance de 1% de folioles terminales occupées avant fleur l'année suivante (Figure 28). Ces observations ne doivent cependant pas remettre en cause le bien-fondé d'un traitement post-récolte destiné avant tout à réduire fortement les populations hivernantes du ravageur. Figure 28. Pourcentage d'occupation des folioles terminales par T. urticae au printemps 29 suite à un traitement postrécolte en 28. Le seuil de tolérance pré-floral de 1% d'occupation est représenté par la ligne noire continue. Un essai de lutte biologique mené dans la même parcelle durant la saison 29 a donné des résultats très satisfaisants (Figure 29). Figure 29. Dynamiques des populations d'acariens jaunes (TU) et de typhlodromes dans l'essai de lutte biologique de Nendaz en 29. Les flèches représentent les traitements acaricides réalisés avant l'introduction des typhlodromes. Néanmoins, si les typhlodromes ont permis un bon contrôle des acariens jaunes, c'est grâce au développement estival de Galendromus longipilus, typhlodrome indigène différent de l'espèce Typhlodromus pyri introduite par nos soins par l'intermédiaire de pousses de vignes! Les traitements insecticides limités à une application de thiaclopride contre l'anthonome et les vers des framboises ont également contribués au succès de la lutte biologique contre les acariens dans cette parcelle. A titre de comparaison, le niveau de T.urticae atteignait près de 12

21 21 acariens par foliole terminale en septembre 28 contre 2 individus par foliole seulement en septembre 29! Les lieux d'hivernage de G. longipilus seront étudiés durant l'hiver afin de mieux comprendre la dynamique de cette espèce de typhlodromes particulièrement active contre l'acarien jaune (en collaboration avec C. Terrettaz). 1.7 Eriophyide des feuilles Seules les cultures de Glenn Ample non traitées à l automne présentent d importants symptômes sur feuillage ainsi que des décolorations des drupes. Office arboriculture et de cultures maraîchères, Catherine Terrettaz - Châteauneuf, le 21 juin 21