II. Comment s organisent la résistance et la lutte contre l occupant allemand dans la France de Vichy?

Transcription

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2 II. Comment s organisent la résistance et la lutte contre l occupant allemand dans la France de Vichy?

3 Evacuation de franco-britanniques Affiche de la France Libre, 1942

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5 L Empire colonial français Sur les soldats de la France Libre, viennent d Afrique

6 II. Comment s organisent la résistance et la lutte contre l occupant allemand dans la France de Vichy? Le Général De Gaulle lance un appel depuis Londres, le 18 juin 1940 : il veut continuer la lutte contre les nazis et le gouvernement de Vichy. Il crée les Forces Françaises Libres (FFL), réunissant les soldats français présents hors de France (au Royaume-Uni et dans les colonies).

7 1. Doc. 2 : Quelles sont les deux raisons pour lesquelles Edmond Duruisseau s est engagé dans la résistance? Doc. 2. Le témoignage d un résistant : du refus de l armis8ce à l engagement dans la résistance L humiliant armis.ce signé par le maréchal Pétain m a profondément déçu. J ai appris assez rapidement que le général De Gaulle con.nuait le combat en Angleterre. J ai ressen. alors un immense espoir. L occupa.on fut une dure épreuve, très difficile à supporter. Fin 1943, je reçu une convoca.on pour aller travailler dans une usine du Nord de l Allemagne. J étais fermement résolu à ne pas travailler pour l ennemi et me cachait dans les bois. (...) La ligne de démarca.on (séparant la France libre au Sud et la France occupée au Nord) passait à trois kilomètres de chez moi ; je faisais passer clandes.nement en zone libre de nombreux militaires évadés, ainsi que des familles qui tentaient d échapper à l occupant. Je devais chercher des lieux de stockage d armes, de muni.ons et d explosifs, des.nés au maquis*. (...) Le jour de la capitula.on allemande, je me réjouissais d avoir accompli mon devoir. Source : Témoignage d Edmond Duruisseau, Musée de la résistance, Angoulême. *maquis : zone difficile d accès (montagne, forêt...) où se cachent les résistants. Edmond Duruisseau s engage dans la résistance car il est contre l armis8ce signé par Pétain et De Gaulle con8nue le combat contre l Allemagne.

8 2. Doc. 2 : Souligne au stylo bleu tous les mots montrant que les résistants agissaient discrètement. Doc. 2. Le témoignage d un résistant : du refus de l armis8ce à l engagement dans la résistance L humiliant armis.ce signé par le maréchal Pétain m a profondément déçu. J ai appris assez rapidement que le général De Gaulle con.nuait le combat en Angleterre. J ai ressen. alors un immense espoir. L occupa.on fut une dure épreuve, très difficile à supporter. Fin 1943, je reçu une convoca.on pour aller travailler dans une usine du Nord de l Allemagne. J étais fermement résolu à ne pas travailler pour l ennemi et me cachait dans les bois. (...) La ligne de démarca.on (séparant la France libre au Sud et la France occupée au Nord) passait à trois kilomètres de chez moi ; je faisais passer clandes.nement en zone libre de nombreux militaires évadés, ainsi que des familles qui tentaient d échapper à l occupant. Je devais chercher des lieux de stockage d armes, de muni.ons et d explosifs, des.nés au maquis*. (...) Le jour de la capitula.on allemande, je me réjouissais d avoir accompli mon devoir. Source : Témoignage d Edmond Duruisseau, Musée de la résistance, Angoulême. *maquis : zone difficile d accès (montagne, forêt...) où se cachent les résistants.

9 3. Doc. 2 et docs. 2, 4, 7 p. 117 : Trouve au moins quatre moyens d action des résistants. Doc. 2. Le témoignage d un résistant : du refus de l armis8ce à l engagement dans la résistance L humiliant armis.ce signé par le maréchal Pétain m a profondément déçu. J ai appris assez rapidement que le général De Gaulle con.nuait le combat en Angleterre. J ai ressen. alors un immense espoir. L occupa.on fut une dure épreuve, très difficile à supporter. Fin 1943, je reçu une convoca.on pour aller travailler dans une usine du Nord de l Allemagne. J étais fermement résolu à ne pas travailler pour l ennemi et me cachait dans les bois. (...) La ligne de démarca.on (séparant la France libre au Sud et la France occupée au Nord) passait à trois kilomètres de chez moi ; je faisais passer clandes.nement en zone libre de nombreux militaires évadés, ainsi que des familles qui tentaient d échapper à l occupant. Je devais chercher des lieux de stockage d armes, de muni.ons et d explosifs, des.nés au maquis*. (...) Le jour de la capitula.on allemande, je me réjouissais d avoir accompli mon devoir. Source : Témoignage d Edmond Duruisseau, Musée de la résistance, Angoulême. *maquis : zone difficile d accès (montagne, forêt...) où se cachent les résistants.

10 3. Doc. 2 et docs. 2, 4, 7 p. 117 : Trouve au moins quatre moyens d action des résistants.

11 3. Doc. 2 et docs. 2, 4, 7 p. 117 : Trouve au moins quatre moyens d action des résistants. Certains s opposent à l occupant par patrio8sme. La résistance diffuse des tracts et des journaux hos8les à l occupant, commet des ahentats et des sabotages contre lui et fournit des renseignements aux Alliés.

12 4. Doc. 3 p. 112 : À quel danger les résistants s exposent-ils? Les résistants sont fusillés.

13 La Milice arrête des résistants en Haute-Savoie, 1944

14 DVP : Jean Moulin de retour de Londres. Sortant alors une boîte d allume[es de sa poche, il en re.re une liasse de pe.ts papiers du format exact de la boîte. Il nous tend la première feuille et une loupe. Ce sont des microphotos. A la lumière de la lampe qui éclaire le réchaud à gaz, je lis : «Je désigne Jean Moulin comme mon représentant et comme délégué du [Conseil Na7onal de la Résistance] (CNR). M. Moulin a pour mission de réaliser dans ce=e zone l unité d ac7on de tous les éléments qui résistent à l ennemi et à ses collaborateurs. M. Moulin me rendra compte directement de l exécu7on de sa mission.» Et, en dessous de ces lignes, une signature : «Charles de Gaulle». Source : Henri FRENAY, La Nuit finira, Mémoires de Résistances, 1973

15 II. Comment s organisent la résistance et la lutte contre l occupant allemand dans la France de Vichy? En France, la résistance s organise : journaux, sabotages, évasions... Toutes ces forces s unissent derrière de Gaulle grâce à Jean Moulin qui crée le Conseil National de la Résistance (CNR).