LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE
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- Emma Briand
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1 LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE Enseignement : 1 ère STL Mesures et instrumentation Thème : Instrumentation : Instruments de mesure, chaîne de mesure numérique Notions et contenus : - Capteur et principe physique associé. Chaîne de traitement de l information. - Utilisation des appareils de mesure. Choix des appareils. Etalonnage. Compétences : - Associer la mesure d une grandeur au principe physique d un capteur. - Identifier les éléments de la chaîne de mesure. - Utiliser l appareil, à l aide d une documentation, dans le cadre d un protocole de mesure. - Effecteur des mesures. - Réaliser, régler et/ou étalonner les dispositifs expérimentaux dans les conditions de précision correspondant au protocole. Sources : - le film «pêcheurs d étoiles» sur le détecteur de recherche actuel ANTARES est en ligne sur le site du CNRS Images à l adresse : Ce film permet de développer chez l élève une culture scientifique et technique et constitue une approche pédagogique de la physique des détecteurs de particules. - les documents écrits : cahier pédagogique du cosmodétecteur de Sciences à l Ecole, téléchargeable à l adresse : article BUP : «Réalisation d un détecteur de muons : une approche de physique du XX e siècle au lycée», C. Lagoute, téléchargeable à l adresse : Résumé : Après une introduction à la physique des particules (détecteurs et rayons cosmiques), on présente au travers de documents simples un détecteur de muons afin d identifier et de comprendre le fonctionnement des différents éléments de sa chaîne de mesure. Les parties suivantes sont consacrées au réglage de l appareil et à une mesure de flux. On s intéresse aux réglages des tensions des photomultiplicateurs et des tensions de seuil. L activité permet aussi d aborder les notions de bruit et de signal et de réinvestir les notions d incertitudes de mesures liées à un niveau de confiance donné. Mots clefs : muon, scintillateur, photomultiplicateur, discriminateur, coïncidence Académie : TOULOUSE
2 LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE SOMMAIRE PARTIE A : INTRODUCTION A LA PHYSIQUE DES PARTICULES 2 Doc 1 : ANTARES 2 Doc 2 : les rayons cosmiques 2 PARTIE B : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU COSMODETECTEUR 3 Doc 3 : scintillateur et photomultiplicateur 3 Doc 4 : discrimination et coïncidence 3 PARTIE C : REGLAGES DU COSMODETECTEUR 4 Doc 5 : réglage des tensions des PM 4 Doc 6 : réglage des tensions de seuil 4 PARTIE D : MESURES DU FLUX DE MUONS AVEC LE COSMODETECTEUR 5 Doc 7 : mesures à Toulouse 5 Doc 8 : mesures au Pic du Midi 5 FIGURES 6 QUESTIONS 11 CORRECTION / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 1
3 PARTIE A : INTRODUCTION A LA PHYSIQUE DES PARTICULES Doc 1 : ANTARES Le réseau de détecteurs sous-marin ANTARES (Figure 1), situé au large de Toulon à 2500 m de fond, a pour but de détecter les neutrinos de haute énergie issus du fin fond de l Univers. Visionner le film «Pêcheurs d étoiles» (durée : 26 ) consacré à ce détecteur, disponible dans la vidéothèque du CNRS Images à l adresse : Doc 2 : les rayons cosmiques La Terre est bombardée en permanence par un flux de particules appelées rayons cosmiques primaires et constitué à 87 % de protons, 12 % de noyaux atomiques (hélium principalement) et 1 % d électrons. Lors de leur entrée dans l atmosphère, ces rayons cosmiques interagissent avec les électrons, les noyaux et les molécules de l air en formant des gerbes de particules secondaires (Figure 2) comportant : une composante hadronique : les protons et noyaux des rayons cosmiques primaires interagissent via l interaction forte avec les noyaux de l atmosphère en les cassant ; il se forme des noyaux secondaires (N, N, N ) et des pions. Les pions négatifs (resp. positifs sont instables et peuvent se désintégrer en muons (resp. anti-muons ) et anti-neutrino muonique (resp. neutrino muonique ) selon la réaction : (resp. ) Les muons sont des particules élémentaires instables ; elles se désintègrent avec une durée de vie moyenne. une composante électromagnétique, constituée de photons, d électrons et de positrons : par exemple les pions neutres se désintègrent rapidement ( s) en deux photons. Du fait des interactions et des durées de vie des particules il reste au sol principalement des muons (75 %), des électrons et positrons, et des neutrinos. Depuis la découverte de ces particules il y a un siècle, par Viktor Hess et Domenico Pacini, les rayons cosmiques sont encore aujourd'hui un sujet d'étude majeur dans de nombreux domaines de l'astrophysique. 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 2
4 PARTIE B : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU COSMODETECTEUR Doc 3 : scintillateur et photomultiplicateur Le cosmodétecteur (Figure 3) permet notamment de compter les muons cosmiques. Le matériau du scintillateur est un plastique transparent qui produit par fluorescence de la lumière UV et visible lorsqu un muon (ou un autre type de particule chargée) le traverse (Figure 4). Une surface réfléchissante est disposée autour du scintillateur et joue le rôle de miroir pour qu une partie du signal lumineux atteigne la photocathode du photomultiplicateur. Des électrons sont alors arrachés à la photocathode par effet photoélectrique, puis ces électrons sont focalisés et accélérés sur la première dynode d où encore plus d électrons sont arrachés. Ce processus d amplification se poursuit jusqu à l anode où les électrons sont collectés et génèrent une impulsion électrique de quelques dixièmes de volts et d une durée de l ordre de 20 ns (Figure 5). La tension entre la photocathode et l anode est de l ordre de 1000 V. Doc 4 : discrimination et coïncidence Les impulsions électriques en sortie des photomultiplicateurs (PM) sont envoyées vers le boitier électronique qui va discriminer les signaux et compter les signaux coïncidents. Le discriminateur (Figure 6) : il a pour fonction de s'affranchir des signaux en dessous d'un seuil et de transformer les impulsions des PM en signaux carré d'amplitude constante et de durée égale à 100 ns à partir du moment où ces impulsions dépassent le seuil (Figure 7). Logique de coïncidence : chaque PM a un bruit de fond thermique aléatoire important, qui se traduit par l'émission de pulses électriques à sa sortie même en l'absence de signal lumineux (bruit d'obscurité). Ce bruit de fond a des amplitudes aléatoires et peut simuler le signal produit par le passage d'une particule dans le scintillateur. La fréquence de ce bruit de fond est en général beaucoup plus élevée que celle du signal et l'occulte complètement. Il est donc impossible de détecter le passage d'une particule à l'aide d'un seul détecteur élémentaire. On résout cette difficulté en associant deux ou plusieurs scintillateurs. Le muon, se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière, créé un signal dans chacun des scintillateurs dans un intervalle de temps de l ordre de quelques nanosecondes. Au contraire les bruits de fond émis par les photomultiplicateurs sont complètement décorrélés. En utilisant une fenêtre de détection de 100ns, nous prenons en compte les signaux générés par le muon tout en ayant une probabilité faible que les signaux de bruits de fond (coïncidence fortuite) se produisent dans cette fenêtre. Les signaux sont en fait numérisés dès la sortie des discriminateurs et la coïncidence réalisée sur les données enregistrées. Le schéma de fonctionnement est toujours le même, mais la coïncidence électronique est remplacée par un ET logique dans le processeur d acquisition de données (Figure 8). 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 3
5 PARTIE C : REGLAGES DU COSMODETECTEUR Doc 5 : réglage des tensions des PM 1) Problématique : Le problème consiste à trouver la tension optimale du PM3. Si elle est trop grande alors le PM3 amplifie inutilement le bruit de fond. Si elle est trop petite alors les impulsions dues au passage d un muon auront une amplitude inférieure au seuil et ne seront pas comptabilisées. Les PM n 1 et 2 sont déjà calibrés : tension du PM1 : et tension du PM2 :. 2) Mesures : régler les trois tensions de seuil à 20 mv (Figure 9) ; régler la durée de la manip et l intervalle de temps à 5 minutes (Figure 9) ; régler les tensions des PM 1 et 2 (Figure 10) ; faire varier de 800 V à 1300 V tous les 50 V. On obtient les résultats suivants : U 3 (V) N N N 123 = nbre de coups mesurés avec les PM 1, 2 et 3 en coïncidence N 12 = nbre de coups mesurés avec les PM 1 et 2 en coïncidence. faire les trois mesures pour compléter le tableau. 3) Courbe : tracer la courbe N 123 /N 12 en fonction de U 3. Doc 6 : réglage des tensions de seuil 1) Problématique : Le problème consiste à trouver la tension de seuil optimale pour le discriminateur. Si elle est trop petite alors des impulsions dues au bruit risquent d être prises en compte. Si elle est trop grande alors les impulsions dues au passage d un muon auront une amplitude inférieure au seuil. 2) Mesures avec PM1 et PM3 : régler les tensions des PM1 et PM3 et l intervalle de temps à 5 minutes ; faire varier les tensions de seuil de 2 à 50 mv. U seuil (mv) N U(N 13 )=2 (confiance : 95%) faire les trois mesures pour compléter le tableau. 3) Courbe : tracer la courbe N 13 en fonction de U seuil avec les barres d erreurs. 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 4
6 PARTIE D : MESURES DU FLUX DE MUONS AVEC LE COSMODETECTEUR Doc 7 : mesures à Toulouse 1) Objectif : Il s agit d exprimer le flux de muons en m -2 s -1. Pour cela nous mesurons une vingtaine de fois le nombre de coïncidences N 13 entre les PM1 et 3. 2) Réglages : distance entre les raquettes 1 et 3 : 20 cm. tension PM1 : U 1 =1200 V ; tension PM3 : U 3 =1000 V ; tensions de seuil : 14 mv ; durée de chaque intervalle : de 2 à 5 minutes ; 3) Résultats : Ouvrir votre fichier texte de mesures et reporter les résultats dans un tableau Excel : n intervalle N Doc 8 : mesures au Pic du Midi 1) Altitude : Des mesures ont été réalisées avec le cosmodétecteur le 28 septembre 2012 au Pic du Midi de Bigorre à 2870 m d altitude. 2) Réglages : distance entre les raquettes 1 et 3 : 20 cm. tension PM1 : U 1 =1200 V ; tension PM3 : U 3 =1000 V ; tensions de seuil : 14 mv ; durée de chaque intervalle : 5 minutes ; 3) Résultats : On obtient les résultats suivants : n intervalle N n intervalle N / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 5
7 FIGURES Figure 1 : détecteur ANTARES (vue d artiste) Figure 2 : gerbe de particules (crédit : BUP, 911 (1), 143 (2009)) 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 6
8 Figure 3 : cosmodétecteur Interface Boîtier électronique Scintillateur (dans sa coque en plastique noir) Photomultiplicateur Figure 4 : coupe de la «raquette» (scintillateur + photomultiplicateur) (crédit : Sciences à l Ecole) 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 7
9 Figure 5 : deux impulsions en sortie d un PM vues à l oscilloscope Remarque : les impulsions observées sont beaucoup plus larges (~1 µs) que les impulsions réelles (~10 ns) à cause de la bande passante limitée de l oscilloscope. Figure 6 : discriminateur Remarque : l alimentation haute tension du PM est assurée par une alimentation basse tension et un convertisseur DC-DC. 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 8
10 Figure 7 : exemples de configurations Figure 8 : coïncidence sur les signaux numérisés 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 9
11 Figure 9 : interface pour le réglage des seuils et de l intervalle de temps Figure 10 : interface pour le réglage des tensions des PM 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 10
12 QUESTIONS Doc 1 : 1) Quelle propriété des neutrinos justifie leur intérêt comme messagers d information? 2) Les détecteurs d ANTARES sont-ils sensibles aux neutrinos? 3) Pourquoi sont-ils placés au fond de la mer? Doc 2 : 4) Rechercher la signification de «composante hadronique». 5) Expliquer sans calculs pourquoi les pions neutres, contrairement aux muons, n ont-ils aucune chance d atteindre le sol? Doc 3 : 6) Rechercher ce qu est la fluorescence. 7) Même question pour l effet photoélectrique. Doc 4 : 8) Associer à chaque cas du tableau ci-dessous la configuration (A, B, C ou D) de la figure 6. cas 1 : signal au-dessus du seuil dans le PM2, rien dans le PM1 : pas de coïncidence. cas 2 : signaux au-dessus du seuil dans les 2 PM et compatibles en temps, c est un muon. cas 3 : signal au-dessus du seuil dans le PM1, rien dans le PM2 : pas de coïncidence. cas 4 : bruit dans le PM1 en dessous du seuil de détection : le discriminateur ne répond pas. 9) Compléter, ci-dessous le schéma de la chaîne de mesure du cosmodétecteur en choisissant un mot ou un groupe de mots dans le tableau ci-dessous. CAN (convertisseur analogique numérique) Lumière Signaux électriques Module coïncidence Muon Module discriminateur Scintillateur Signaux numériques PM (photomultiplicateur) CHAINE DE MESURE DU COSMODETECTEUR 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 11
13 Doc 5 : 10) Interpréter l allure de la courbe demandée et proposer une valeur pour la tension optimale du PM3. Doc 6 : 11) Même question pour la tension de seuil. Doc 7 : 12) Calculer et exprimer avec son incertitude le flux moyen en muons m -2 s -1. Indications : - on admettra que est égal à 3,3 fois le nombre moyen de coïncidences ; - la surface d un scintillateur est égale à 13 cm 30 cm ; - avec un taux de confiance de 95 %, l incertitude statistique est donnée par la formule où n est le nombre de mesures, l écart-type expérimental et t le coefficient de Student fonction de n (tableau ci-dessous). n t 12,7 4,3 3,18 2,78 2,57 2,45 2,37 2,31 2,26 2,20 n t 2,16 2,13 2,11 2,09 2,06 2,04 2,02 2,01 1,98 1,96 13) Quelle est la signification physique du facteur multiplicatif 3,3? Doc 8 : 14) Même question que la 12). 15) Comparer les deux résultats et conclure. 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 12
14 CORRECTION 1) Les neutrinos interagissent très peu avec la matière contrairement aux photons dans le visible ou aux particules chargée. On peut donc l utiliser pour observer des sources très lointaines (supernovae, trous noirs, ). 2) Non ; les détecteurs d ANTARES sont sensibles à la lumière émise par effet Cerenkov par les muons, eux-mêmes issus de la désintégration des neutrinos. 3) La majorité des muons sont des muons cosmiques issus de l interaction entre les rayons cosmiques et la haute atmosphère. Pour absorber ces muons, qui viennent du haut et qui constituent un bruit de fond important, ANTARES est situé en profondeur. 4) Les hadrons sont des particules sensibles à l interaction forte. Exemples : les protons, neutrons, pions. 5) Les pions neutres sont produits dans la haute atmosphère à quelques dizaines de kilomètres d altitude. Même s ils se déplacent à des vitesses proches de celles de la lumière ils ont peu de chance d atteindre le sol car leur durée de vie est trop faible. Ce n est pas le cas des muons qui ont une durée de vie fois plus grande. 6) Fluorescence : capacité de certains milieux à émettre de la lumière de façon quasi-instantanée après l excitation. Le scintillateur utilisé par le cosmodétecteur est un scintillateur solide de type plastique. Les molécules organiques se désexcitent très rapidement (qqs ns) en émettant un photon après l excitation due à l interaction électromagnétique avec un muon ou une autre particule chargée. La rapidité de réponse du scintillateur est nécessaire pour mesurer des flux importants ou des durées de vie. 7) Effet photoélectrique : capacité qu ont certains métaux d émettre des électrons lorsqu ils sont soumis à un rayonnement électromagnétique (par ex lumière UV). 8) 1= C, 2=D, 3=B, 4=A 9) De la gauche vers la droite : muon-scintillateur-lumière-pm-signaux électriques-module discriminateur-ø-can-signaux numériques-module coïncidence 10) La courbe monte puis présente un plateau à partir de 950 V environ. En dessous de 950 V la tension du PM3 est insuffisante : les impulsions dues au passage d un muon ne seront pas suffisamment amplifiées et ne dépasseront pas le seuil. Il faut donc choisir une tension situées sur le plateau. Cela ne sert à rien cependant de choisir une tension trop grande qui risque d augmenter le bruit V semble convenir. On remarque que le rapport des coïncidences ne tend pas vers 1. En effet il y a plus de muons qui traversent les raquettes 1 et 2 que les raquettes 1, 2 et 3 : 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 13
15 11) Là encore il faut se situer sur le plateau (pas trop près des bords à cause des fluctuations entre la tension de seuil demandée et la tension de seuil réelle) : mv semble être un bon choix. 12) Exemple de résultats obtenus à Toulouse (5 min, U 1 =1200 V, U 3 =1000 V, seuils=14 mv) : N N Le tableur permet de calculer : moyenne 673,25 ecart-type 37, incertitude 17, Pour ramener le résultat par mètre carré et par seconde, il faut diviser le résultat par la surface d un scintillateur (0,039 m 2 ) et par la durée d un intervalle (300 s). Pour obtenir le flux, on doit aussi multiplier par 3,3. Finalement :. 13) Les muons ne tombent pas tous verticalement donc les coïncidences ne comptabilisent pas ceux qui sont suffisamment inclinés pour ne passer qu à travers un seul scintillateur (figure cidessous). Ce coefficient multiplicateur augmente donc avec la distance entre les deux raquettes. On peut l obtenir expérimentalement et aussi par simulation numérique. 14) Le même type de calculs donne, au Pic du Midi :. 15) Le flux de muons est environ 2,5 fois plus grand au Pic du Midi qu à Toulouse. En effet les muons cosmiques sont produits à quelques dizaines de kilomètres d altitude mais beaucoup se désintègrent avant d arriver sur Terre. Le flux est donc plus important en altitude. 610 / Mesure et instrumentation / Cosmodétecteur Page 14
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