Les quotas et certificats échangeables sont un moyen

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les quotas et certificats échangeables sont un moyen"

Transcription

1 AIR ET BRUIT Par Armelle SANDRIN Avocat à la Cour Shearman & Sterling LLP Les certificats verts : une méthode d incitation à la production d énergies renouvelables BDEI 259 Les certificats verts sont des documents au porteur démontrant qu un producteur a produit une quantité d électricité à partir d une installation certifiée comme «verte». Ces titres négociables peuvent être valorisés sur un marché, essentiellement au niveau de chaque Etat, mais ont également vocation à être échangés sur le marché international. Les quotas et certificats échangeables sont un moyen de plus en plus utilisé par les autorités publiques comme mode d incitation soit à la réduction de polluants, soit à l utilisation d énergies alternatives «vertes». Ce sont, par exemple, les quotas de gaz à effet de serre, les certificats de production ou de mélange de biocarburants (C. douanes, art. 265 bis A et 266 quindecies ; D. n , 6 févr. 2006, JO 8 févr.), ou les «certificats blancs» d économie d énergie. De même, les «certificats verts» font leur apparition pour favoriser la production d énergie à partir de sources d énergie renouvelables. Les «certificats verts» sont destinés à tracer l énergie «verte» après son injection dans le réseau d électricité, afin de prouver l origine renouvelable de l électricité et d en permettre la valorisation (1). D une part, le système de «certificats verts» est reconnu par la Commission européenne comme l un des quatre principaux systèmes d incitation à la production des énergies renouvelables en application de la directive CE n 2001/77 du 27 septembre 2001, JOCE 27 octobre, n L 283, relative à la promotion de l électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables sur le marché intérieur de l électricité. Ainsi, l Italie, la Belgique (avec des systèmes différents pour chacune des trois régions), le Royaume-Uni, le Danemark et la Suède ont mis en place un système obligatoire de «certificats verts» basés sur des quotas de production, de fourniture ou de consommation d électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables. D autre part, des «certificats verts» négociables peuvent être délivrés en Europe au sein du Renewable Energy Certificate System («RECS»). Celui-ci participe au fonctionnement du système obligatoire de quotas «verts» dans les pays où celuici a été mis en place. Dans les autres pays, comme en France, un marché de «certificats verts» peut exister, alors même que d autres régimes d incitation à la production d énergies renouvelables ont été choisis par les autorités. I. LA DIRECTIVE N 2001/77 RELATIVE À LA PROMOTION DE L ÉLECTRICITÉ PRODUITE À PARTIR DE SOURCES D ÉNERGIE RENOUVELABLES La directive n 2001/77 du 27 septembre 2001 fixe notamment des objectifs de consommation d électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables pour chacun des Etats membres, à atteindre en Pour la France, l objectif de consommation brute est de 21 %. Aux termes de l article 1 er (a) de ce texte, les sources d énergie non fossiles renouvelables sont l énergie éolienne, solaire, géothermique, houlomotrice, marémotrice et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d épuration d eaux usées et biogaz. A. Les certificats verts comme mode de soutien aux énergies renouvelables L introduction de la directive n 2001/77 précitée indique que différents mécanismes de soutien des sources d énergie re- > (1) Voir l explication proposée par Observ ER sur le site : «En suivant l électricité «verte» à la trace, jusqu au consommateur final, il permet d établir la provenance de l électricité consommée. En effet, un électron «renouvelable», une fois injecté sur le réseau, se perd parmi les électrons «ordinaires». Le seul moyen de le retrouver est de prouver qu il est consommé. A ce niveau, il existe deux types de preuves possibles. Le consommateur peut passer un contrat direct d achat de courant vert avec un producteur voisin. Mais ce cas de figure est peu répandu. L autre solution, beaucoup plus largement applicable, est qu il achète des certificats verts. Ceux-ci prouvent sa consommation d électricité «renouvelable», qu elle ait été produite dans son pays ou ailleurs.» N 0 6 NOVEMBRE 2006 BDEI 33

2 LES CERTIFICATS VERTS : UNE MÉTHODE D INCITATION À LA PRODUCTION D ÉNERGIES RENOUVELABES nouvelables sont à la disposition des Etats membres : «notamment des certificats verts, une aide à l investissement, des exonérations ou réductions fiscales, des remboursements d impôt ou des régimes de soutien direct des prix». Elle ne donne pas de définition des «certificats verts» auxquels elle fait référence. L article 3 de la directive oblige les Etats membres à prendre des mesures «appropriées pour promouvoir l accroissement de la consommation d énergie produite à partir de sources d énergies renouvelables», mais elle n impose aucun mécanisme en particulier. B. Les garanties d origine L article 5 de la directive n 2001/77 demande quant à lui aux Etats membres de mettre en place un système de garantie de l origine de l électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables. Cette mesure vise, comme indiqué dans l introduction de la directive, à «faciliter les échanges d électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables et ( ) accroître la transparence pour le choix du consommateur entre l électricité produite à partir de sources d énergie non renouvelables et l électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables». Elle n est pas présentée comme un mécanisme de soutien au développement des énergies renouvelables. Les garanties d origine doivent être précises (source d énergie, dates et lieux de production, capacité pour les installations hydroélectriques), et mutuellement reconnues par les Etats-membres. A noter que le paragraphe 11 de l introduction de la directive n 2001/77 souligne qu «il convient de bien distinguer les garanties d origine des certificats verts échangeables». II. LA PRATIQUE DES CERTIFICATS VERTS EN EUROPE A. La Communication de la Commission européenne du 7 décembre 2005 En application de l article 4 de la directive n 2001/77 du 27 septembre 2001, la Commission a procédé à une évaluation des régimes de soutien, dans une communication du 7 décembre 2005 (COM(2005)627 final, JOUE 28 févr., n C 49) relative à l aide en faveur de l électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables. Elle y fait la liste des principaux systèmes d incitation à la production d énergies renouvelables. Les régimes d aide existants rassemblent : - les tarifs de rachat dans la plupart des Etats membres. La particularité de ces systèmes consiste en un prix spécifique, fixé en principe pour une période de sept ans environ, que les compagnies d électricité, en général des distributeurs, doivent payer aux producteurs nationaux d électricité écologique ; - le système de certificat vert, actuellement en vigueur en Suède, au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique et en Pologne. L E-SER (électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables) est vendue au prix habituel du marché. Afin de financer le surcoût lié à la fourniture d électricité écologique et d en garantir une production suffisante, tous les consommateurs sont contraints d acheter un certain nombre de certificats verts aux producteurs d E-SER sur la base d un pourcentage fixe (quota) de leur consommation/production d électricité totale ; - les procédures d adjudication existent dans deux Etats membres (Irlande et France). Dans le cadre de cette procédure, l Etat fait une série d appels d offres pour la fourniture d E-SER qui sera desservie au prix du marché. Le surcoût est répercuté sur le consommateur final sous la forme d une taxe spéciale ; - les incitations fiscales exclusivement utilisées à Malte et en Finlande. B. L exemple wallon En Belgique, le marché de l électricité est organisé par région. La Wallonie a choisi de mettre en place un système de soutien aux énergies renouvelables, en imposant aux gestionnaires de réseaux et aux fournisseurs d électricité un quota de certificats verts. Les distributeurs d électricité doivent remettre trimestriellement à la Commission wallonne pour l énergie (CWaPE) un nombre de certificats verts correspondant au quota qui leur est applicable (2), multiplié par le nombre de MWh fournis à leurs clients finals. Ce système peut être décrit schématiquement comme suit : - les producteurs d énergie «verte» (énergie renouvelable au sens de la directive n 2001/77 et cogénération «de qualité») font certifier leurs installations par des organismes de contrôle agréés par le ministre chargé de l énergie ; - l organisme de contrôle délivre un certificat de garantie d origine aux installations répondant aux exigences réglementaires. Le certificat de garantie d origine précise notamment les sources d énergie utilisées, la technologie de production, la puissance nette développable de l installation et la technologie de comptage de l électricité ; - pour chaque MWh d électricité produite par son installation certifiée (qu elle soit autoconsommée ou injectée sur le réseau), un producteur demande à la CWaPE de lui délivrer un certificat vert après chaque relevé trimestriel de compteurs. Ces certificats sont délivrés gratuitement, sous une forme immatérielle et pour une durée de validité de 5 ans. Les transactions les concernant sont notifiées sur un registre ; - les vendeurs (producteurs) et les acheteurs (distributeurs) de certificats verts se rencontrent librement, grâce à une liste publiée par la CWaPE. Il n y a pas pour l instant de Bourse des certificats verts. Ils négocient les transactions, précisant le nombre de certificats verts concernés, leur origine, le prix (2) 3 % en 2003, augmentant d un point chaque année jusqu à 7 % en Les quotas applicables à partir du 1 er janvier 2008 doivent être revus. 34 BDEI NOVEMBRE 2006 N 0 6

3 de transfert et les autres conditions commerciales. Cette négociation peut se faire par des intermédiaires ; - une fois l accord passé, le vendeur communique à la CWaPE un formulaire détaillant la transaction ; - dans les dix jours de la réception du formulaire complet, la CWaPE valide la transaction en la portant au registre et transmet au vendeur et à l acheteur leurs extraits de compte actualisés ; - les certificats verts ayant fait l objet d une transaction peuvent être remis par les distributeurs à la CWaPE pour s acquitter de leur quota, ou vendus à d autres distributeurs sur le marché ; - les certificats verts remis à la CWaPE afin de remplir l obligation de quota ne peuvent plus être vendus. Ils ne sont également plus transmissibles après expiration d une période de 5 ans. En cas de non-respect des quotas visés, le distributeur s acquitte d une amende administrative auprès de la CWaPE. Cette amende joue un rôle dans la régulation du marché des certificats verts. En effet, si le prix du certificat vert est trop élevé, les distributeurs peuvent choisir de payer une amende plutôt que d acheter des certificats (3). Les certificats verts reconnus par la CWaPE sont ceux issus de la production sur le territoire belge. La reconnaissance des certificats correspondant à une production à l étranger est prévue, à condition qu ils présentent des garanties équivalentes, et sur la base de la reconnaissance mutuelle (4). III. LA MISE EN PLACE D UN SYSTÈME DE CERTIFICATS VERTS PAR DES ASSOCIATIONS A. Au niveau européen : RECS International et l AIB L association Renewable Energy Certificate System International («RECS International») a été créée en 2001, pour promouvoir un marché des énergies renouvelables en Europe. Elle propose des outils d harmonisation de l information et de transaction de certificats à travers un système de certificats d énergie renouvelables. Son objectif est le développement des marchés réglementés et volontaires d énergie renouvelables, notamment pour l application de la directive n 2001/77. RECS International tient à jour un registre de ses membres, qui sont des producteurs et des fournisseurs d électricité, pour permettre la rencontre de ceux-ci sur un marché des certificats verts. RECS International travaille en partenariat avec l association des organismes émetteurs : «Association of Issuing Bodies (AIB)» (5), qui représente les intérêts des gestionnaires des systèmes de certification dans chaque pays. AIR ET BRUIT Les Principes et Règles d Opération («PRO») établis par l AIB prévoient quatre types de certificats : - les garanties d origine («GoO RES-E certificates»), basées sur la directive n 2001/77, réservées aux installations produisant de l énergie renouvelable ; - les certificats RECS, basés sur le système européen de certificats d énergie, réservés aux installations produisant de l énergie renouvelable et n étant pas inscrites à un autre système de certification de l énergie renouvelable ; - les «disclosure certificates» basés sur la directive CE n 2003/54 du 26 juin 2003, JOUE 15 juillet, n L 176, concernant des règles communes pour le marché intérieur de l électricité (les trois autres types de certificats prévus par les PRO peuvent également tenir lieu de «disclosure certificate»). La directive n 2003/54 prévoit que les fournisseurs d électricité doivent spécifier dans ou avec les factures et dans les documents promotionnels envoyés aux clients finals la contribution de chaque source d énergie à la totalité des sources d énergie utilisées par le fournisseur au cours de l année écoulée et au moins l indication des sources de référence existantes où des informations concernant l incidence sur l environnement, au moins en termes d émissions de CO 2 et de déchets radioactifs résultant de la production d électricité à partir de la totalité des sources d énergie utilisées par le fournisseur au cours de l année écoulée, sont à la disposition du public ; - les garanties d origine de cogénération («CHP-GO»), basées sur la directive CE n 2004/8 du 11 février 2004, JOUE 21 février, n L 52, concernant la promotion de la cogénération. B. En France : Observ ER pour les certificats verts L organisme émetteur en France est l association Observ ER, membre de RECS International et de l AIB. Observ ER délivre des «certificats verts» (6), correspondant aux certificats RECS tels que décrits plus haut. Observ ER regroupe notamment des producteurs ou fournisseurs d énergie importants (EDF, Gaselys, la SNET, SINERG), mais aussi de petits et moyens producteurs, des traders de certificats d énergie renouvelable et d autres membres comme des collectivités locales. Leur inscription à Observ ER est automatiquement accompagnée d une inscription à l association RECS International afin d être inscrit dans le registre international. L inscription à Observ ER est payante, ainsi que les opérations d émission, de transfert et de retrait des certificats verts. Les producteurs inscrits auprès d Observ ER lui adressent la preuve de leur production mensuelle (par exemple, leur facture d EDF, s ils bénéficient d une obligation d achat par EDF). Observ ER émet un certificat par MWh d électricité verte pro- > (3) Le prix de l amende est de 100 euros par certificat manquant. Le prix moyen du certificat vert au cours du 1 er trimestre 2006 était de 92,08 euros d après la CWaPE. (4) Il semble qu à la date de cette note, aucune reconnaissance mutuelle ou aucun marché intra-européen des certificats verts n ait été mis en place. (5) Les Etats-Unis ont également des systèmes de certificats verts (renewable energy certificates), émis par des instituts regroupés au sein de l American Association of Issuing Bodies (AAIB). (6) Le lien est fait entre la production d électricité à partir de sources d énergies renouvelables et l «économie» de production de gaz à effet de serre qui en résulte. 1 certificat vert = 1 MW/h d électricité produit ; 3,42 MW/h d électricité renouvelable = 1 tonne de CO 2 non produite (i.e. qui aurait été produite pour obtenir la même quantité d électricité à partir de sources fossiles). N 0 6 NOVEMBRE 2006 BDEI 35

4 LES CERTIFICATS VERTS : UNE MÉTHODE D INCITATION À LA PRODUCTION D ÉNERGIES RENOUVELABLES duite. L institut d émission n est pas autorisé à participer au marché des certificats RECS, mais permet aux opérateurs de se rencontrer librement grâce à la publication du registre de ses membres. IV. CERTIFICATS VERTS ET GARANTIES D ORIGINE EN FRANCE A. La pratique des certificats verts en France 1 Un marché privé non soutenu par la réglementation En France, le marché des certificats verts est privé, libre, non soutenu par la réglementation, et encore en phase de développement. L existence d Observ ER est toutefois reconnue par les autorités publiques (Direction Générale des Matières Premières et de l Energie (DGEMP) du ministère de l Industrie et du ministère de l Ecologie, ADEME, etc.) qui sont partenaires avec elle pour des actions de recherches et de promotion des énergies renouvelables. De plus, les offres des principaux distributeurs d électricité (EDF, Poweo, Direct Electricité, etc.) comprenant de l électricité produite à partir de sources d énergie renouvelables utilisent les certificats verts RECS pour justifier de l origine de l électricité verte. Les fournisseurs obtiennent ces certificats soit grâce à leurs propres installations produisant de l électricité renouvelable, soit en achetant des certificats verts sur le marché. 2 Les droits du producteur sur les certificats verts Les producteurs d électricité renouvelable conservent les droits sur les certificats verts RECS, et la possibilité de les négocier sur le marché, même s ils bénéficient des mécanismes de soutien prévus par la réglementation applicable, en particulier les tarifs d achat EDF. Certains contrats EDF stipulent pourtant que les droits aux certificats verts sont transmis à EDF par la vente aux tarifs réglementés. Cette clause est fondée sur l article 4 du décret n du 10 mai 2001, JO 12 mai, relatif aux conditions d achat de l électricité produite par des producteurs bénéficiant de l obligation d achat selon lequel : «En dehors, le cas échéant, de l électricité qu il consomme lui-même et des restitutions et réserves relevant des articles 6 et 10 de la loi du 16 octobre 1919 susvisée, un producteur d électricité bénéficiant de l obligation d achat prévue par l article 10 de la loi du 10 février 2000 susvisée, ci-après le producteur, est tenu de vendre la totalité de l électricité produite par l installation considérée à Electricité de France ou au distributeur non nationalisé mentionné à l article 23 de la loi du 8 avril 1946 susvisée qui exploite le réseau public auquel est raccordée l installation de production, ci-après l acheteur. L acheteur est alors détenteur de l énergie achetée ainsi que des droits qui lui sont attachés.» Le second alinéa de cet article a été attaqué devant le Conseil d Etat, qui l a annulé dans un arrêt du 21 mai 2003 (CE, 21 mai 2003, n , Electricité autonome français et a.). Le Conseil d Etat a en effet considéré que les droits auxquels faisait référence cet alinéa n étaient pas définis par le législateur, et par conséquent que cette clause excédait les compétences réglementaires. La clause de certains contrats d achat d électricité par EDF, rédigée entre l adoption du décret du 10 mai 2001 et l arrêt du Conseil d Etat précités, qui attribuerait les droits liés aux certificats verts à EDF doit donc être considérée comme nulle et non écrite. Les certificats verts RECS, malgré le caractère modeste du marché à l heure actuelle, offrent donc aux producteurs une incitation financière complémentaire des mécanismes réglementés. 3 L avenir des certificats verts en France Les certificats verts RECS peuvent être acquis en dehors de toute fourniture d électricité, par exemple pour montrer un attachement aux valeurs du développement durable (labels «verts», marketing). La tendance actuelle à la prise en compte grandissante de telles valeurs au sein des entreprises pourrait offrir des débouchés supplémentaires aux certificats verts. De même, la libéralisation du marché de l électricité, qui permettra aux particuliers de choisir leur fournisseur à partir de juillet 2007, pourrait augmenter la demande d énergie verte et de certificats verts. De plus, l annexe à la loi n du 13 juillet 2005, JO 14 juillet, de programme fixant les orientations de la politique énergétique prévoit une étude dans les trois années suivant l adoption de la loi, dans laquelle la mise en place d un système de certificats verts (basés sur des quotas) sera envisagée : «Trois ans après la promulgation de la présente loi, un bilan des expériences nationale et étrangères sera dressé. Ce bilan servira à optimiser le dispositif français de soutien à ces énergies en modifiant si nécessaire les outils existants (obligations d achat et appels d offres) et en envisageant la création d un marché des certificats verts.» L apprentissage du marché des certificats verts, qui sont susceptibles d être introduits à terme dans la réglementation française (7), peut donc être bénéfique pour les entreprises qui choisissent d adhérer volontairement au RECS. De plus, l instauration en France d un système obligatoire de quotas utilisant les certificats verts rendrait possible une reconnaissance mutuelle de ce système avec ceux d autres pays d Europe ayant également recours aux quotas. Le dé- (7) Voir également le rapport sur l état actuel et les perspectives des énergies renouvelables, par M. Birraux et M. Le Déaut, Office parlementaire d évaluation des choix scientifiques et techniques, Il convient de noter que les tarifs réglementés, principal mode d incitation actuel, risquent d être considérés comme des aides d Etat au sens de l article 87 du Traité de Rome (voir notamment les avis défavorables de la Commission de régulation de l électricité («CRE») du 5 juin 2001 (éolien et hydraulique) et du 20 décembre 2001 (énergie radiative du soleil) ; voir également l avis défavorable de la CRE du 29 juin 2006 (éolien)). 36 BDEI NOVEMBRE 2006 N 0 6

5 veloppement d un marché européen des certificats verts permettrait aux opérateurs de bénéficier d une offre plus importante. B. La mise en place des garanties d origine en France 1 Les dispositions prévoyant les garanties d origine Afin de transposer l article 5 de la directive n 2001/77 du 27 septembre 2001, l article 33 de la loi du 13 juillet 2005 prévoit la délivrance de garanties d origine pour l électricité produite à partir d énergies renouvelables ou par cogénération. Les garanties d origine sont délivrées par le gestionnaire de réseau et facturées au producteur qui en demande l émission. Toutefois, les droits liés à ces garanties d origine reviennent à l acheteur de l électricité, dans le cadre de l obligation d achat par EDF et par les distributeurs non nationalisés. Le contenu des attestations de garantie d origine, ainsi que les modalités de leur obtention, sont détaillés par le décret n du 5 septembre 2006, JO 7 septembre (rectif. JO 16 sept.). Un registre des garanties d origine sera tenu par le gestionnaire du Réseau de transport d électricité (RTE), et publié sur son site Internet. De plus, l arrêté du 26 septembre 2006, NOR : INDI A, JO 30 septembre, fixe le tarif de délivrance des garanties d origine par les gestionnaires de réseaux publics de distribution ou de transport. Par ailleurs, le décret n du 28 janvier 2004, JO 29 janvier, relatif à la compensation des charges de service public de l électricité («CSPE»), tel que modifié par le décret n du 22 mai 2006, JO 24 mai, prévoit que les garanties d origine pourront être valorisées, mais sans préciser dans quelles conditions. Il prévoit également que le montant retiré de cette valorisation par les opérateurs sera déduit de la somme qu ils perçoivent au titre de la CSPE. 2 Comparaison entre les certificats verts et les garanties d origine Contrairement aux certificats verts, la vocation première des garanties d origine est simplement de justifier l origine de l électricité renouvelable, et non d en permettre la traçabilité ou d organiser un marché. De plus, le système décrit par le décret n du 5 septembre 2006 ne semble pas nécessairement inciter les producteurs bénéficiant des tarifs d achat (c est-à-dire la très grande AIR ET BRUIT majorité) à demander l émission de garantie d origine par le gestionnaire de réseau (principalement RTE ou EDF Distribution). En effet, d une part, cette émission leur est facturée sans qu ils puissent la répercuter dans les tarifs d achat d électricité qui sont fixés par arrêté et, d autre part, les droits liés aux garanties d origine, donc les possibles bénéfices de sa valorisation, sont transmis à l acheteur (principalement EDF). Enfin, l incitation à participer à ce système semble également faible pour EDF, car si les garanties d origine étaient valorisées (sur un marché à créer), les bénéfices retirés devraient être reversés au fonds pour la CSPE. Toutefois, l article 9 du décret du 5 septembre 2006 précité, tout comme le décret du 22 mai 2006, semble prévoir la possibilité de céder des garanties d origine, puisqu il indique que «l utilisation» de celles-ci doit être portée sur le registre national et qu une garantie d origine ne peut être utilisée qu une seule fois. Aucun mécanisme de marché n est cependant prévu par les textes. Sans faire directement concurrence aux certificats verts sur un marché, le mécanisme des garanties d origine pourrait offrir aux distributeurs d électricité une alternative pour prouver l origine renouvelable de l électricité proposée dans leurs offres «vertes». Une telle situation pourrait réduire temporairement les débouchés des certificats verts avant l arrivée sur le marché de l électricité de nouvelles offres rendues possibles par la libéralisation du marché. Il reste à savoir si les garanties d origine, telles qu elles sont en cours d établissement en France, pourraient servir de base à un futur système de quotas exigeant l échange de certificats. L expérience des pays ayant un tel système contraignant montre que les garanties d origine (délivrées en Wallonie à une installation) et les certificats verts (délivrés en Wallonie en fonction de l électricité produite) peuvent coexister. Toutefois, seuls les certificats verts font l objet d une valorisation sur un marché. En Italie, où les garanties d origine coexistent également avec les certificats verts, le décret législatif n 387 du 29 décembre 2003 précise que la garantie d origine ne peut avoir d autre objet que de prouver l origine «renouvelable» de l électricité, alors que les certificats verts sont utilisés par les opérateurs pour s acquitter des quotas qui leur sont imposés. Reproductions effectuées par Shearman & Sterling LLP avec l autorisation de Wolters Kluwer France. Le document reproduit est une oeuvre protégée et ne peut à nouveau être reproduit sans l autorisation préalable de Wolters Kluwer France. This article is reprinted by Shearman & Sterling LLP with permission of Wolters Kluwer France. Further duplication without permission is prohibited. N 0 6 NOVEMBRE 2006 BDEI 37

Décret n XXX du XX relatif aux effacements de consommation d électricité

Décret n XXX du XX relatif aux effacements de consommation d électricité Décret n XXX du XX relatif aux effacements de consommation d électricité Le premier ministre, Sur le rapport du ministre de l écologie, du développement durable et de l énergie, Vu le code de l énergie,

Plus en détail

E-SER : Electricité produite à partir de sources d énergie renouvelables

E-SER : Electricité produite à partir de sources d énergie renouvelables E-SER : Electricité produite à partir de sources d énergie renouvelables Systèmes de production d électricité à partir de SER Motivations au développement de l E-SER Mécanismes de soutien Marché des certificats

Plus en détail

CONTRAT DE RACHAT AVEC RÉMUNÉRATION RÉSIDUELLE

CONTRAT DE RACHAT AVEC RÉMUNÉRATION RÉSIDUELLE Contrat de rachat biogaz hydroélectrique 2015 N contrat :... Emplacement appareil :. Date : N Dossier :.. CONTRAT DE RACHAT AVEC RÉMUNÉRATION RÉSIDUELLE d énergie électrique issue d installations de production

Plus en détail

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie Octobre 2006 Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats d économie d énergie 1) Origine et objectif : C est en Angleterre, puis en Italie que le dispositif des certificats d économie

Plus en détail

Délibération 1/8. Molène et Sein. 1 Corse, DOM, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon et îles bretonnes des Glénans, Ouessant,

Délibération 1/8. Molène et Sein. 1 Corse, DOM, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre et Miquelon et îles bretonnes des Glénans, Ouessant, Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 9 octobre 2013 portant proposition relative aux charges de service public de l électricité et à la contribution unitaire pour 2014

Plus en détail

Panorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies

Panorama des bioénergies en Europe. Colloque Bioénergies Panorama des bioénergies en Europe Panorama des bioénergies en Europe Synthèse des informations existantes sur le sujet des bioénergies en Europe Sources : législation : Europa, portail de l Union européenne

Plus en détail

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 SOMMAIRE 01. Les enjeux du marché de électricité 02. L ouverture du marché de l électricité en Europe 03. Le

Plus en détail

Prenez part au changement. Opérateur d électricité et de gaz

Prenez part au changement. Opérateur d électricité et de gaz Prenez part au changement Opérateur d électricité et de gaz Edito Après 60 ans de monopole, vous êtes désormais libre de choisir votre opérateur d énergie. Accrédité par le Ministère de l Economie, des

Plus en détail

Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE

Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE 2011 Vendredi 18 mars 2011 ETAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES FOCUS SUR L ELECTRICITE TABLE DES MATIÈRES Le cas de la France... 3 Le mix électrique en 2010... 3

Plus en détail

Manuel de l utilisateur Solwatt du service extranet. https://www.e-cwape.be

Manuel de l utilisateur Solwatt du service extranet. https://www.e-cwape.be Manuel de l utilisateur Solwatt du service extranet https://www.e-cwape.be Version du 11/03/2013 Table des matières 1. Connexion au service extranet... 5 1.1. Comment se connecter?... 5 1.2. Vous avez

Plus en détail

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002 Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité

Plus en détail

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel

L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel L injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel Claire BRECQ GrDF - Délégation Stratégie- Régulation 10 ème Conférence sur le biogaz et le biométhane Montréal, le 24 mai 2012 Présentation de GrDF

Plus en détail

Organisation actuellement en constitution

Organisation actuellement en constitution Organisation actuellement en constitution Options de participation Ce document provisoire complète les Informations Générales de la version indienne datée de juin 2010 à l attention des ONGs. BePangea

Plus en détail

Recommandation sur les conventions concernant la distribution des contrats d assurance vie

Recommandation sur les conventions concernant la distribution des contrats d assurance vie Recommandation sur les conventions concernant la distribution des contrats d assurance vie 2014-R-01 du 3 juillet 2014 1. Contexte L analyse des pratiques et des conventions observées sur le marché de

Plus en détail

Envoi et réception des documents sociaux par voie électronique

Envoi et réception des documents sociaux par voie électronique 2008 Envoi et réception des documents sociaux par voie électronique EASYPAY GROUP Juli 2008 Table des matières Introduction... 3 Simplification administrative... 3 Participation au développement durable...

Plus en détail

Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013

Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013 Aperçu du marché des énergies renouvelables en Allemagne en 2013 Roman Buss, Renewables Academy (RENAC) AG Voyage d affaires de la CCI allemande Energies renouvelables pour la consommation propre dans

Plus en détail

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands UNIDEN UNION DES INDUSTRIES UTILISATRICES D'ENERGIE 19.04.04 DIRECTIVE «QUOTAS D EMISSION» : COMMENT EVITER DE DESASTREUSES CONSEQUENCES? La mise en œuvre de la Directive «Quotas d émission», via son impact

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

n 13-09 relative aux énergies renouvelables Royaume du Maroc Ministère de l'energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement

n 13-09 relative aux énergies renouvelables Royaume du Maroc Ministère de l'energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement Royaume du Maroc Ministère de l'energie, des Mines, de l'eau et de l'environnement n 13-09 relative aux énergies renouvelables énergie, eau et environnement Juin 2010 Loi n 13-09 relative aux énergies

Plus en détail

Avis d Energie-Cités. Cette proposition est disponible sur : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/dat/2001/fr_501pc0226.html

Avis d Energie-Cités. Cette proposition est disponible sur : http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/dat/2001/fr_501pc0226.html Avis d Energie-Cités Projet de Directive Performance énergétique des bâtiments Octobre 2001 Proposition de Directive du Parlement européen et du Conseil présentée par la Commission [COM(2001) 226 final

Plus en détail

- EXPOSE PREALABLE - Les parties se sont en conséquence rapprochées et, ont arrêté et convenu ce qui suit.

- EXPOSE PREALABLE - Les parties se sont en conséquence rapprochées et, ont arrêté et convenu ce qui suit. ENTRE LES SOUSSIGNES Raison sociale.. Dont le siège social est.... N SIRET : Représentée par... Agissant en qualité de... Tél :.Fax :... E-mail :.. Ci-après désignée «Le mandant» D UNE PART ET MÉDÈS INTERMÉDIAIRE

Plus en détail

La coordination des soins de santé en Europe

La coordination des soins de santé en Europe La coordination des soins de santé en Europe Droits des personnes assurées et des membres de leur famille selon les règlements (CE) n 883/2004 et (CE) n 987/2009 La coordination des soins de santé en

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence.

N 110 S É N A T. 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI. relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. N 110 S É N A T SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014 7 mai 2014 PROPOSITION DE LOI relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d assurance vie en déshérence. (procédure accélérée) Le Sénat a modifié,

Plus en détail

Facture annuelle p. 1/9 - Electrabel. Votre code Zoomit : 11111 Votre identifiant : (www.electrabel.be)0 00/BE ZFRBC 5 B-W2-L9

Facture annuelle p. 1/9 - Electrabel. Votre code Zoomit : 11111 Votre identifiant : (www.electrabel.be)0 00/BE ZFRBC 5 B-W2-L9 Facture annuelle p. 1/9 - Electrabel Données client 1. Numéro de client 2. Nom et adresse 3 1 Votre code Zoomit : 11111 Votre identifiant : (www.electrabel.be)0 Données facture 3. Numéro de facture 4.

Plus en détail

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires Notice d offre Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions pour les actionnaires Septembre 1999 Imprimé au Canada BCE Inc. Notice d offre Actions ordinaires Régime de réinvestissement

Plus en détail

Rapport de Stage Energie Service Deutschland

Rapport de Stage Energie Service Deutschland Rapport de Stage Energie Service Deutschland Année 2010-2012 Master Pro Economie et Gestion de l environnement Université Bordeaux 4 Thomas Mauss 1 Table des matières I. Energie Service Deutschland AG.

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale

Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale Octobre 2012 Le Crédit Coopératif, partenaire des entreprises et autres organisations dans leur démarche environnementale Convaincu de l impérieuse nécessité pour les entreprises de prendre en compte les

Plus en détail

Suivi des émissions de gaz à effet serre causées par l'achat d'électricité

Suivi des émissions de gaz à effet serre causées par l'achat d'électricité Suivi des émissions de gaz à effet serre causées par l'achat d'électricité Un résumé du Guide Scope 2 du Greenhouse Gas Protocol Rédigé par le Secrétariat EKOénergie, janvier 2015 Ce résumé existe en plusieurs

Plus en détail

NEWSLETTER 1/2015. Mesdames et Messieurs,

NEWSLETTER 1/2015. Mesdames et Messieurs, NEWSLETTER 1/2015 NEWSLETTER 1/2015 Mesdames et Messieurs, Nous revenons vers vous pour vous apporter un résumé des changements importants intervenus dans différents domaines de droit en début de l année

Plus en détail

Cette Annexe fait intégralement partie du Contrat d accès avec la référence : [ ].

Cette Annexe fait intégralement partie du Contrat d accès avec la référence : [ ]. Annexe 14: Règles entre Elia et le Gestionnaire du Réseau Fermé de Distribution raccordé au Réseau Elia, pour organiser l accèsdes Utilisateurs de ce Réseau Fermé de Distribution Cette Annexe fait intégralement

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

OPAH VINCENNES CENTRE-ANCIEN. L ouverture du marché de l énergie

OPAH VINCENNES CENTRE-ANCIEN. L ouverture du marché de l énergie OPAH VINCENNES CENTRE-ANCIEN Contexte L ouverture du marché de l énergie 14 Depuis le 1er juillet 2007, les marchés de l électricité et du gaz naturel se sont ouverts à la concurrence. Il est désormais

Plus en détail

La Bourse Régionale des produits de base. Document didactique de formation destiné aux vendeurs/dépositaires

La Bourse Régionale des produits de base. Document didactique de formation destiné aux vendeurs/dépositaires La Bourse Régionale des produits de base Document didactique de formation destiné aux vendeurs/dépositaires 11 1 Sommaire Introduction générale...3 1- Choix de l'entrepôt...5 2- Dépôt de la marchandise...5

Plus en détail

QUESTIONS. décembre 2014

QUESTIONS. décembre 2014 QUESTIONS RéPONSES RELATIF à l agrément, aux missions et au fonctionnemement des organismes paritaires collecteurs agréés au titre de la formation professionnelle continue décembre 2014 questions-réponses

Plus en détail

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE

ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE 2 1 LE CONTEXTE LES OBJECTIFS DES DIRECTIVES ÉCOCONCEPTION ET ÉTIQUETAGE ÉNERGÉTIQUE Protéger l environnement (1), sécuriser l approvisionnement énergétique (2)

Plus en détail

Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique

Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique Présentation de la situation actuelle et projetée au niveau législatif, économique, incitant financier et imposition technique Salon Best 19 octobre 2013 Situation en Région wallonne Coût d achat du courant

Plus en détail

Incitations à l acquisition de véhicules neufs moins polluants en 2014

Incitations à l acquisition de véhicules neufs moins polluants en 2014 Incitations à l acquisition de véhicules neufs moins polluants Incitations à l acquisition de véhicules neufs moins polluants en 2014 2014 PREAMBULE Afin d inciter les particuliers, les entreprises et

Plus en détail

WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS

WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS Carte Tarifaire Valable pour les contrats conclus en SEPTEMBRE 2015 en WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS Page 1 : Offre Poweo Fix Electricité Page 5 : Offre Poweo Fix Gaz Page 8 : Réductions Publié le 01/09/2015

Plus en détail

La nouvelle grande révolution. pure energy

La nouvelle grande révolution. pure energy La nouvelle grande révolution pure energy Scénario mondiale 1998 Protocole de Kyoto Obligation pour 184 Nations les pays Objectif Réduire les émissions de gaz participants: à effet de serre dans le monde.

Plus en détail

Délibération. 1. Contexte

Délibération. 1. Contexte Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 9 octobre 2013 portant proposition relative aux charges de service public liées à l achat de biométhane et à la contribution unitaire

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

MECANISME DE CAPACITE Guide pratique

MECANISME DE CAPACITE Guide pratique MECANISME DE CAPACITE Guide pratique SOMMAIRE 1 Principes... 4 2 Les acteurs du mécanisme... 5 2.1 Les acteurs obligés... 5 2.2 Les exploitants de capacité... 5 2.3 Le Responsable de périmètre de certification...

Plus en détail

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture

Plan d action de développement durable 2009-2015. Le développement durable, une question de culture Plan d action de développement durable 2009-2015 Le développement durable, une question de culture Révisé en mars 2013 Note importante Le gouvernement du Québec a autorisé le 29 février 2013 par décret

Plus en détail

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ 1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT NOR : SOCU 00611881A ARRÊTÉ relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à

Plus en détail

AVANT-PROJET DE RÈGLEMENT PORTANT SUR L INSCRIPTION ET COMMENTAIRES

AVANT-PROJET DE RÈGLEMENT PORTANT SUR L INSCRIPTION ET COMMENTAIRES PORTANT SUR L INSCRIPTION ET COMMENTAIRES PARTIE I INTERPRÉTATION 1. (1) Sauf indication contraire, les mots et expressions utilisés dans le présent règlement ont le sens qui leur est donné dans la Loi

Plus en détail

CONTRAT D ADHÉSION. FAC FOR PRO PARIS Tous droits réservés

CONTRAT D ADHÉSION. FAC FOR PRO PARIS Tous droits réservés CONTRAT D ADHÉSION CONTRAT ENTRE FAC FOR PRO PARIS ET L ÉTUDIANT Article 1. Dispositions générales Le présent contrat, ci-après dénommé «le contrat» constitue l accord régissant pendant sa durée, les relations

Plus en détail

CARTE D ACHAT Numéro : 2 Date : 2010-02-16 Page : 1 de 6. Décrire les normes et processus d acquisition et d utilisation d une carte d achat.

CARTE D ACHAT Numéro : 2 Date : 2010-02-16 Page : 1 de 6. Décrire les normes et processus d acquisition et d utilisation d une carte d achat. Page : 1 de 6 BUT DÉFINITION DIRECTIVES Décrire les normes et processus d acquisition et d utilisation d une carte d achat. Une carte d achat est une carte de crédit, comportant des contrôles particuliers,

Plus en détail

S informer sur. Les SCPI. la «pierre papier»

S informer sur. Les SCPI. la «pierre papier» S informer sur Les SCPI la «pierre papier» Janvier 2014 Autorité des marchés financiers Les SCPI / la «pierre papier» Sommaire Les particularités d un placement en SCPI 03 Les différentes catégories de

Plus en détail

La Bourse Régionale des produits de base. Document didactique de formation destiné aux acheteurs

La Bourse Régionale des produits de base. Document didactique de formation destiné aux acheteurs La Bourse Régionale des produits de base Document didactique de formation destiné aux acheteurs 11 1 Sommaire 1- Introduction générale...3 1- Les entrepôts de la bourse...5 2- Le certificat d'entrepôt...5

Plus en détail

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous

La fiscalité européenne de l épargne. Ce qui va changer pour vous La fiscalité européenne de l épargne Ce qui va changer pour vous SOMMAIRE LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE 3 De quoi s agit-il? 1 Quand entre-t-elle en vigueur? 3 LA FISCALITÉ EUROPÉENNE DE L ÉPARGNE

Plus en détail

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires.

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Hélène GASSIN, Jean-Pierre SOTURA et Michel THIOLLIERE, commissaires. Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 13 juin 2013 portant proposition d approbation du lancement du déploiement généralisé du système de comptage évolué de GrDF Participaient

Plus en détail

e-mail : bcf.courrier@bcf.asso.fr site internet : www.bcf.asso.fr. ASSURANCE FRONTIÈRE --------------------- CAHIER DES CHARGES

e-mail : bcf.courrier@bcf.asso.fr site internet : www.bcf.asso.fr. ASSURANCE FRONTIÈRE --------------------- CAHIER DES CHARGES BUREAU CENTRAL FRANÇAIS DES SOCIÉTÉS D ASSURANCES CONTRE LES ACCIDENTS D AUTOMOBILES Adresser toute correspondance : 1, rue Jules Lefebvre 75431 PARIS CEDEX 09 Téléphone : 01 53 21 50 80 Télécopieur :

Plus en détail

LOIS. LOI n o 2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d'assurance vie en déshérence (1) NOR : FCPX1402615L

LOIS. LOI n o 2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d'assurance vie en déshérence (1) NOR : FCPX1402615L LOIS LOI n o 2014-617 du 13 juin 2014 relative aux comptes bancaires inactifs et aux contrats d'assurance vie en déshérence (1) NOR : FCPX1402615L L Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président

Plus en détail

Choc de simplification

Choc de simplification Choc de simplification Le choc de simplification souhaité par le Président de la République rejoint les besoins identifiés par le Syndicat des énergies renouvelables qui a défini six grands axes de modernisation

Plus en détail

L Adhérent s engage à fournir des informations exactes et sera seul responsable de la fourniture d informations erronées.

L Adhérent s engage à fournir des informations exactes et sera seul responsable de la fourniture d informations erronées. L Adhérent s engage à fournir des informations exactes et sera seul responsable de la fourniture d informations erronées. Aucune demande d adhésion ne sera prise en compte par téléphone, fax, courrier

Plus en détail

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas?

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas? Mise à jour mars 2006 CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES AVANT-PROPOS Le crédit d impôt en faveur des économies d énergie et du développement durable constitue une triple opportunité : Il offre à l utilisateur

Plus en détail

Foresters Viefamille Le guide du conseiller

Foresters Viefamille Le guide du conseiller Foresters Viefamille Le guide du conseiller Assurance vie entière à participation Ce guide a pour but de répondre à vos questions, de vous fournir des idées pour vous aider à vendre Viefamille de Foresters

Plus en détail

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES

IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS ET IMPÔT SUR LE REVENU DES PERSONNES PHYSIQUES 13. Système fiscal Le système fiscal tchèque, décrit ci-après en conformité avec la législation tchèque en vigueur, peut être modifié par un traité destiné à éviter la double imposition. Le système fiscal

Plus en détail

Comment répondre aux obligations liées à l éco-contribution?

Comment répondre aux obligations liées à l éco-contribution? Responsabilité élargie du producteur de meubles fabricants de meubles Comment répondre aux obligations liées à l éco-contribution? 2015 Depuis le décret du 6 janvier 2012, les metteurs sur le marché d

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS

WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS Carte Tarifaire Valable pour les contrats conclus en JUILLET 2015 en WALLONIE CLIENTS PARTICULIERS Page 1 : Offre Poweo Fix Electricité Page 5 : Offre Poweo Fix Gaz Page 8 : Réductions Publié le 01/07/2015

Plus en détail

PLUS DE DROITS ET PLUS DE CHOIX POUR LE CONSOMMATEUR. Plus d informations sur la loi Consommation : mars 2015

PLUS DE DROITS ET PLUS DE CHOIX POUR LE CONSOMMATEUR. Plus d informations sur la loi Consommation : mars 2015 Plus d informations sur la loi Consommation : www.loiconso.gouv.fr #LoiConso VOITURE CONSOMMATION RESPONSABLE QUALITÉ & TRAÇABILITÉ CARTE DE FIDÉLITÉ ON LITIGES OFF LUTTE CONTRE LE SURENDETTEMENT SANTÉ

Plus en détail

ALGERIE Loi de finances complémentaire pour 2009 Mesures fiscales

ALGERIE Loi de finances complémentaire pour 2009 Mesures fiscales Août 2009 ALGERIE Loi de finances complémentaire pour 2009 Mesures fiscales Comme tous les ans le gouvernement algérien a adopté fin juillet une loi de finances complémentaires (LFC) pour 2009 (Ordonnance

Plus en détail

LA MISE EN PLACE DE LA PRIME DE FONCTIONS ET DE RESULTATS

LA MISE EN PLACE DE LA PRIME DE FONCTIONS ET DE RESULTATS Réf. : CDG-INFO2011-2/CDE Date : le 21 février 2011 MISE A JOUR DU 20 NOVEMBRE 2014 Personnes à contacter : Christine DEUDON - Sylvie TURPAIN : 03.59.56.88.48/58 Suite à la parution de l arrêté du 23/10/2014

Plus en détail

Accéder au marché du gaz naturel

Accéder au marché du gaz naturel Accéder au marché du gaz naturel Guide opérationnel à destination des consommateurs Depuis l ouverture à la concurrence du marché du gaz naturel, les règles d accès au réseau de transport ont sans cesse

Plus en détail

Cap sur la croissance!

Cap sur la croissance! Cap sur la croissance! EDORA Qui sommes-nous? Fédération de producteurs ER Plus de 85 Membres: Toutes les filières ER (éolien, biomasse, hydro, solaire) De la (très) grande et la (toute) petite entreprises

Plus en détail

Marquage CE des Granulats

Marquage CE des Granulats REFERENTIEL SECTORIEL POUR LA Page 1 sur 11 MAÎTRISE DE LA PRODUCTION DES GRANULATS (Système d'attestation de conformité 2+) SOMMAIRE : Article 1 Objet et domaine d application Article 2 Intervenants dans

Plus en détail

«Les certificats blancs : comment lancer le système?»

«Les certificats blancs : comment lancer le système?» MINEFI DGEMP Bercy Paris 27 octobre 2005 «Les certificats blancs : comment lancer le système?» Discutant Jacques Percebois Professeur à l Université Montpellier I Directeur du CREDEN DISPOSITIFS EFFETS

Plus en détail

Document explicatif Introduction à Fairtrade

Document explicatif Introduction à Fairtrade Document explicatif Introduction à Fairtrade Explication de quelques mots et expressions clés utilisés à Fairtrade. Coopérative de Café Cocla, Peru. Photo: Henrik Kastenskov Document: Document explicatif

Plus en détail

Q&A. 1.Qu est ce que le Power Clouds. 2.Qu est qu un Cloud. 3.Qu est ce que la Power Share. 4.Combien coûte une Power Share.

Q&A. 1.Qu est ce que le Power Clouds. 2.Qu est qu un Cloud. 3.Qu est ce que la Power Share. 4.Combien coûte une Power Share. 1.Qu est ce que le Power Clouds Le Power Clouds est un ensemble de centrales à énergies renouvelables construites par WOR(l)D NRG dans différents Pays. Le concept de Cloud dérive du fait que les centrales

Plus en détail

Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières

Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières Annexe à l arrêté portant visa du Règlement du Conseil du Marché Financier relatif à la tenue et à l administration des comptes en valeurs mobilières Le collège du Conseil du Marché Financier, Vu la loi

Plus en détail

Les outils de la transition énergétique ISO 50001

Les outils de la transition énergétique ISO 50001 Les outils de la transition énergétique ISO 50001 26 mars 2013 Michel HIRAUX +32 496 58 12 04 Le Management énergétique dans son contexte Management et Système de Management Objectif d un EnMS Facteurs

Plus en détail

Vu la directive 2004/49/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 concernant la sécurité des chemins de fer communautaires modifiée ;

Vu la directive 2004/49/CE du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 concernant la sécurité des chemins de fer communautaires modifiée ; Avis n 2015-006 du 3 mars 2015 sur le projet d arrêté relatif aux tâches essentielles pour la sécurité ferroviaire autres que la conduite de trains, pris en application des articles 6 et 26 du décret n

Plus en détail

L ENERGIE CORRECTION

L ENERGIE CORRECTION Technologie Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une feuille de cours (réponds au crayon) : 1. Quelles sont les deux catégories d énergie que

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE L AMÉNAGEMENT DURABLES Décret n o 2007-1303 du 3 septembre 2007 fixant les règles nationales d éligibilité

Plus en détail

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle Florence Chapuis et Nicolas Goldberg Souvent présenté comme un modèle, le programme allemand de développement des énergies renouvelables

Plus en détail

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état

Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Améliorer la performance énergétique, les aides de l'état Le secteur du bâtiment est un des plus grands consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à effet de serre. C'est donc sur ce secteur que s'est

Plus en détail

ÉTUDE. Quel statut pour les industries énergo-intensives en Europe? 1

ÉTUDE. Quel statut pour les industries énergo-intensives en Europe? 1 ÉTUDE Quel statut pour les industries énergo-intensives en Europe? 1 Michel Guénaire, Pierre-Adrien Lienhardt 2 Soumis à une dure concurrence internationale, les entreprises de l Union européenne fortes

Plus en détail

Les pièges de la TVA intracommunautaire

Les pièges de la TVA intracommunautaire Les pièges de la TVA intracommunautaire Ordre des Experts-comptables Paris Ile de France Commission Europe 28 novembre 2006 Olivier BOURDEAU Avocat à la Cour Hervé KRUGER Expert-comptable PRESENTATION

Plus en détail

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie «La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie Kurt Rohrbach, Président de l Association des entreprises électriques

Plus en détail

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE : DE NOUVELLES DISPOSITIONS POUR DYNAMISER LE DÉVELOPPEMENT DU CHAUFFE-EAU SOLAIRE EN MARTINIQUE DOSSIER DE PRESSE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, UNE PRIORITÉ POUR LA MARTINIQUE La Martinique

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE PROTECTION SOCIALE ASSURANCE MALADIE, MATERNITÉ, DÉCÈS MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION

Plus en détail

CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS

CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS CONTRAT DE LOCATION LOCAUX VACANTS D après la loi n 89-462 du 6 juillet 1989 (JO 08/07 /89) modifiée par la loi du 21 juillet 1994 (JO 24/07/94) Le présent contrat de location est composé: d'une première

Plus en détail

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)?

1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 1. Qu est-ce que MiFID (Markets in Financial Instruments Directive)? 2. Afin de fournir un service d investissement à ses clients, Delta Lloyd Bank est tenue de catégoriser ses clients 3. L un des fondements

Plus en détail

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE?

QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? QU EST-CE QU UN CHAUFFE-EAU THERMODYNAMIQUE? > Le chauffe-eau thermodynamique est un appareil de production d eau chaude sanitaire. Il se compose d une pompe à chaleur et d une cuve disposant d une isolation

Plus en détail

REGLEMENT DE CONSULTATION (R.C.)

REGLEMENT DE CONSULTATION (R.C.) DEPARTEMENT D ILLE ET VILAINE Commune de SAINT-AUBIN-D AUBIGNE SALLE OMNISPORTS FOURNITURE ET POSE DE PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES POUR UNE PRODUCTION D ENERGIE ELECTRIQUE AVEC REVENTE REGLEMENT DE CONSULTATION

Plus en détail

Délibération 1/10. 3 Cet article n existe pas et doit être regardé comme étant l article L.121-19-1 du code de l énergie.

Délibération 1/10. 3 Cet article n existe pas et doit être regardé comme étant l article L.121-19-1 du code de l énergie. Délibération Délibération de la Commission de régulation de l énergie du 15 octobre 2014 portant proposition relative aux charges de service public de l électricité et à la contribution unitaire pour 2015

Plus en détail

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS,

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, ( Le système ÉLECTRIQUE français Le nouveau groupe de production qui serait implanté à Flamanville s inscrit dans l ensemble du système électrique français dont

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS Décret n o 2014-444 du 29 avril 2014 relatif au fonds de soutien aux collectivités territoriales et à certains

Plus en détail

la micro-cogénération au bois sort de l ombre

la micro-cogénération au bois sort de l ombre Références Biomasse : la micro-cogénération au bois sort de l ombre Le contexte énergétique actuel, favorable aux énergies renouvelables, amène un regain d intérêt pour le bois-énergie, comme en témoigne

Plus en détail

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Catherine EDWIGE, Hélène GASSIN et Jean-Pierre SOTURA, commissaires.

Participaient à la séance : Olivier CHALLAN BELVAL, Catherine EDWIGE, Hélène GASSIN et Jean-Pierre SOTURA, commissaires. Délibération Délibération du 16 juillet 2014 de la Commission de régulation de l énergie portant proposition de décret modifiant le décret n 2010-1022 du 31 août 2010 relatif aux dispositifs de comptage

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

ING Business Account Règlement

ING Business Account Règlement I. Objet et cadre du présent règlement ING Business Account Règlement Version 01/08/2015 Le présent règlement relatif à l'ing Business Account (ci-après dénommé le "Règlement") régit les relations entre

Plus en détail

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE Banque du Canada MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA 1. Par les présentes, le ministre des Finances donne avis que

Plus en détail

Remarque préalable. Décision TVA n E.T. 126.003 dd. 10.10.2014. Exigibilité de la taxe Régime définitif

Remarque préalable. Décision TVA n E.T. 126.003 dd. 10.10.2014. Exigibilité de la taxe Régime définitif Administration générale de la Fiscalité Expertise Opérationnelle et Support Service TVA/Procédure de taxation et Obligations Taxe sur la valeur ajoutée Décision TVA n E.T. 126.003 dd. 10.10.2014 Exigibilité

Plus en détail

Règlement des frais ricardo.ch

Règlement des frais ricardo.ch Valable à partir du 20. septembre 2011 1 FRAIS 3 1.1 Généralités... 3 1.2 Types de frais... 3 1.3 Frais de publication... 3 1.4 Frais de clôture... 4 1.5 Exceptions... 4 1.6 Frais facturés pour les options

Plus en détail