L'ÉCONOMIE FONDÉE SUR LE SAVOIR

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1 Diffusion Générale OCDE/GD(96)102 L'ÉCONOMIE FONDÉE SUR LE SAVOIR ORGANISATION DE COOPERATION ET DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUES Paris Document complet disponible sur OLIS dans son format d'origine Complete document available on OLIS in its original format

2 Copyright OCDE, 1996 Les demandes de reproduction ou de traduction doivent être adressées à : M. le Chef du Service des Publications, OCDE, 2 rue André Pascal, Paris Cedex 16, France. 2

3 AVANT-PROPOS Les économies de l OCDE s appuient de plus en plus sur le savoir et l information. Le savoir est désormais reconnu comme moteur de la productivité et de la croissance économique, ce qui éclaire sous un nouveau jour le rôle que jouent l information, les technologies et l apprentissage dans les performances économiques. Le terme économie fondée sur le savoir découle de la reconnaissance grandissante de l importance de la connaissance et de la technologie dans les économies modernes de l OCDE. L OCDE, dans ses analyses, s applique de plus en plus à comprendre la dynamique de l économie fondée sur le savoir et sa relation avec l économie traditionnelle, à l image de la nouvelle théorie sur la croissance. La codification croissante du savoir et sa transmission par le biais des réseaux informatiques et de communication et des réseaux ont généré une nouvelle société de l information. La nécessité dans laquelle se trouvent les travailleurs d acquérir des compétences et de les adapter constamment est à la base de l économie d apprentissage. De par son importance, la diffusion du savoir et de la technologie nécessite des réseaux de savoir et des systèmes nationaux d innovation. Qui plus est, de nouveaux problèmes ou questions se posent quant aux implications de l économie du savoir pour l emploi et au rôle des gouvernements dans la mise au point et le maintien de la base de savoir. Repérer les meilleures pratiques à appliquer à l économie du savoir est l un des points de focalisation des travaux de l OCDE dans le domaine de la science, de la technologie et de l industrie. Cette publication examine les tendances qui prévalent dans l économie fondée sur le savoir, le rôle du système scientifique et l établissement d indicateurs et de statistiques. Elle reprend l édition 1996 des Perspectives de la science, de la technologie et de l industrie, mise en diffusion générale sous la responsabilité du Secrétaire général de l OCDE. 3

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5 TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS... 3 RÉSUMÉ... 7 I. L ÉCONOMIE DU SAVOIR : TENDANCES ET IMPLICATIONS... 9 A. Introduction... 9 B. Savoir et économie C. Codification du savoir D. Savoir et apprentissage E. Réseaux de savoir F. Savoir et emploi G. Action des pouvoirs publics II. LE RÔLE DU SYSTÈME SCIENTIFIQUE DANS UNE ÉCONOMIE DU SAVOIR A. Introduction B. La production de savoir C. La transmission du savoir D. Le transfert du savoir E. L action des pouvoirs publics III. DES INDICATEURS ADAPTÉS À UNE ÉCONOMIE FONDÉE SUR LE SAVOIR A. Introduction B. Mesurer la connaissance C. Mesurer les apports au savoir (entrées) D. Mesurer les stocks et les flux de connaissances E. Mesurer le produit du savoir (sorties) F. Mesurer les réseaux de savoir G. Mesurer le savoir et l acquisition de connaissances H. Conclusions REFERENCES

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7 RÉSUMÉ Les grandes orientations de la politique de la science, de la technologie et de l industrie de l OCDE doivent aller dans le sens d'une optimisation de la performance et du bien-être dans des économies fondées sur le savoir, économies qui reposent directement sur la production, la diffusion et l'utilisation du savoir et de l'information. Cela se reflète dans la tendance à la croissance des économies de l OCDE dans l investissement et les industries de haute technologie, l utilisation d une main-d oeuvre hautement qualifiée et des gains de productivité qui en résulte. Si la connaissance est depuis longtemps un facteur important dans la croissance économique, les économistes s'interrogent désormais sur les moyens d'intégrer plus directement le savoir et la technologie à leurs théories et modèles. La nouvelle théorie de la croissance est révélatrice de cet effort de compréhension du rôle du savoir et de la technologie comme moteur de la croissance économique et de la productivité. À cet égard, les investissements consacrés à la recherche-développement, à l'enseignement et à la formation, et à de nouvelles structures d'organisation du travail dans une optique de gestion sont fondamentaux. Outre les investissements dans la connaissance, la diffusion du savoir par le biais de réseaux officiels ou informels est essentielle à la performance économique. Le savoir est de plus en plus codifié et transmis par le biais de réseaux informatiques et de communication dans la nouvelle société de l'information. S'impose aussi le savoir tacite, comme la compétence d'exploiter et d'adapter ce savoir codifié, qui met en relief l'importance d'un apprentissage constant de la part des individus aussi bien que des entreprises. Dans l'économie du savoir, l'innovation est mue par l'interaction des producteurs et des utilisateurs dans l'échange des connaissances aussi bien codifiées que tacites ; ce modèle interactif a remplacé le modèle linéaire classique du processus d'innovation. La configuration des systèmes nationaux d'innovation, à savoir les mouvements et les relations entre l'industrie, l État et l université dans le développement scientifique et technologique, est un facteur économique déterminant. L emploi, dans une économie fondée sur le savoir, se caractérise par un accroissement de la demande de travailleurs qualifiés. Les secteurs de haute technologie et à forte intensité de savoir dans les économies de l OCDE sont généralement les plus dynamiques en termes de croissance de la production et de l emploi. Les progrès de la technologie, et en particulier l avènement des technologies de l information, rendent la main-d oeuvre qualifiée et instruite plus précieuse, au détriment de la main-d oeuvre non qualifiée. Il serait bon que les pouvoirs publics, dans leur action, s emploient davantage à valoriser le capital humain en facilitant l accès à tout un éventail de qualifications, en particulier la capacité à apprendre ; à renforcer la capacité de l économie de faire partager le savoir par le biais de réseaux de coopération et par la diffusion de la technologie ; et à mettre en place des conditions favorables à une évolution de l organisation au niveau de l entreprise de façon à tirer le maximum d avantages de la technologie au profit de la productivité. Le système scientifique, principalement les laboratoires de recherche et les instituts d enseignement supérieur publics, mènent à bien des fonctions clés au sein d une économie de savoir, notamment la production, la transmission et le transfert de connaissances. Mais le système scientifique des pays de l OCDE est confronté à l énorme difficulté d avoir à concilier ses fonctions traditionnelles, soit de produire des connaissances nouvelles grâce à la recherche fondamentale et former de nouvelles 7

8 générations de scientifiques et d ingénieurs, avec son nouveau rôle qui doit être de coopérer avec l industrie pour favoriser le transfert des connaissances et de la technologie. Les établissements de recherche et les universités ont de plus en plus de partenaires industriels, pour des raisons financières et en vue de stimuler l innovation, mais la plupart doivent conjuguer ces fonctions avec leur rôle de base dans la recherche générique et l enseignement. En général, notre compréhension de ce qui se produit dans une économie du savoir est limitée par la portée et la qualité des indicateurs liés au savoir qui sont disponibles. Les cadres classiques de la comptabilité nationale ne proposent pas d explications convaincantes des tendances de la croissance économique, de la productivité et de l emploi. La définition d indicateurs de l économie du savoir doit se faire à partir d une amélioration des indicateurs plus traditionnels de ressources (input) relatifs aux dépenses de R-D et aux personnels employés dans la recherche. Il faut également améliorer les indicateurs qui mesurent les stocks et les flux de savoir, en particulier les indicateurs relatifs à la diffusion des technologies de l information dans les secteurs de l industrie manufacturière et des services ; les taux de rentabilité sociale et privée des investissements dans le savoir, de façon à mieux appréhender l impact de la technologie sur la productivité et sur la croissance ; le fonctionnement des réseaux de savoir et des systèmes nationaux d innovation ; enfin, la valorisation et l amélioration des qualifications du capital humain. 8

9 I. L ÉCONOMIE DU SAVOIR : TENDANCES ET IMPLICATIONS A. Introduction Le terme d économie du savoir est né de la prise de conscience du rôle du savoir et de la technologie dans la croissance économique. Le savoir, en tant que capital humain et inclus dans les technologies, a toujours été au centre du développement économique. Mais c est seulement ces dernières années que son importance, qui va grandissant, a été reconnue. Les économies de l OCDE sont plus tributaires que jamais de la production, de la diffusion et de l utilisation du savoir. La production et l emploi connaissent l expansion la plus rapide dans les industries de pointe comme l informatique, l électronique et l aérospatiale. Au cours des dix dernières années, la part des technologies de pointe dans la production manufacturière (tableau 1) et dans les exportations (figure 1) de la zone OCDE a plus que doublé, pour atteindre 20 à 25 pour cent. Les secteurs de services à forte intensité de savoir, tels que l éducation, les communications et l information, se développent encore plus vite. De fait, on estime que plus de 50 pour cent du PIB des grandes économies de l OCDE reposent maintenant sur le savoir. Tableau 1. Part des technologies de pointe dans la production manufacturière en pourcentage Exportations Valeur ajoutée Amérique du Nord Canada États-Unis Zone Pacifique Australie Japon Nouvelle- Zélande Europe Autriche Belgique Danemark Finlande France Allemagne Grèce Irlande Italie Pays-Bas Norvège Espagne Suède Royaume-Uni Ou année la plus proche. Source : OCDE, DSTI, base de données STAN. 9

10 en % des exportations manufacturières Figure 1. Exportations totales de technologies de pointe dans la zone OCDE Pourcentage du total des exportations manufacturières de l OCDE Source : OCDE, DSTI, base de données STAN. En conséquence, l investissement se dirige vers les biens et services de haute technologie, notamment les technologies de l information et des communications. Les investissements matériels en ordinateurs et équipements informatiques connaissent la croissance la plus rapide. Tout aussi importants sont les investissements dits immatériels, dans la recherche et le développement (R-D), la formation de la main-d oeuvre, les logiciels et les compétences techniques spécialisées. Les dépenses de recherche atteignent environ 2.3 pour cent du PIB dans la zone OCDE. L éducation représente en moyenne 12 pour cent des dépenses publiques, et on estime que les investissements dans la formation liée à l emploi peuvent atteindre jusqu à 2.5 pour cent du PIB dans des pays tels que l Allemagne et l Autriche qui disposent de systèmes d apprentissage et de formation en alternance (combinant école et vie active). Les achats de logiciels, qui augmentent au rythme de 12 pour cent par an depuis le milieu des années 80, dépassent les ventes de matériel informatique. Les dépenses consacrées à l amélioration des produits alimentent la croissance des services fondés sur le savoir, tels que les études techniques et la publicité. Quant à la balance des paiements technologiques, elle a progressé de 20 pour cent entre 1985 et 1993 dans le domaine des échanges de brevets et de services technologiques. C est la main-d oeuvre qualifiée qui est la plus demandée dans les pays de l OCDE. Le taux de chômage moyen chez ceux qui ont pour tout bagage le premier cycle de l enseignement secondaire est de 10.5 pour cent ; il tombe à 3.8 pour cent chez ceux qui ont fait des études universitaires. Bien que le secteur manufacturier perde actuellement des emplois dans l ensemble de la zone OCDE, l emploi augmente dans les secteurs de haute technologie à caractère scientifique, des ordinateurs aux produits pharmaceutiques. Ces emplois sont plus qualifiés et mieux rémunérés que ceux des secteurs à faible intensité technologique (textile et agroalimentaire, par exemple). Les emplois fondés sur le savoir dans les secteurs de services connaissent aussi une forte expansion. En effet, les travailleurs qui possèdent un certain savoir hors production (ceux qui ne participent pas à la production matérielle) sont les salariés les plus demandés dans une large gamme d activités, de l informatique au marketing, en passant par la kinésithérapie. L utilisation des nouvelles technologies, qui sont le moteur des gains de productivité et d emploi à long terme, améliore généralement la structure des qualifications, aussi bien dans le secteur manufacturier que dans les services. Et c est essentiellement à cause de la technologie que les employeurs rémunèrent maintenant plus le savoir que le travail manuel. 10

11 B. Savoir et économie Ces tendances nous amènent à revoir certaines théories et certains modèles économiques, car l analyse suit la réalité. Les économistes continuent à chercher les fondements de la croissance économique. Les fonctions de production traditionnelles sont axées sur le travail, le capital, les matériaux et l énergie ; le savoir et la technologie influent sur la production de l extérieur. On élabore aujourd hui des approches analytiques qui permettent d inclure plus directement le savoir dans les fonctions de production. Les investissements dans le savoir peuvent accroître la capacité productive des autres facteurs de production ou les transformer en nouveaux produits et procédés. Et, comme ces investissements dans le savoir se caractérisent par des rendements croissants (plutôt que décroissants), ils sont la clef de la croissance économique à long terme. Dire que le savoir joue un rôle important dans l économie n est pas une idée nouvelle. Adam Smith faisait référence à ces nouvelles générations de spécialistes, hommes de spéculation, qui contribuaient significativement à la production d un savoir utile pour l économie. Friedrich List insistait sur l infrastructure et les institutions qui concourent au développement des forces productives par la création et la diffusion du savoir. La conception schumpétérienne de l innovation comme l un des principaux ressorts de la dynamique économique a été reprise par les schumpétériens modernes, tels que Galbraith, Goodwin et Hirschman. Enfin, des économistes comme Romer et Grossman élaborent aujourd hui de nouvelles théories de la croissance pour expliquer les forces qui sous-tendent la croissance économique à long terme. Selon la fonction de production, telle qu elle est décrite par les néoclassiques, la rentabilité décroît à mesure que l on accroît la quantité de capital injecté dans l économie, effet qui peut toutefois être compensé par l apport de nouvelles techniques. Bien que le progrès technologique soit considéré comme un moteur de la croissance, il n existe pas de définition ni d explication des processus technologiques. Dans la nouvelle théorie de la croissance, le savoir peut accroître la rentabilité de l investissement, laquelle peut, à son tour, contribuer à l accumulation de connaissances du fait qu elle encourage l adoption de méthodes plus efficientes d organisation de la production ainsi que l amélioration des produits et des services. Cela peut ainsi donner lieu à un accroissement durable de l investissement qui peut se traduire par une progression continue du taux de croissance d un pays. Le savoir peut aussi avoir des retombées, d une entreprise ou d une branche industrielle à une autre, en favorisant l exploitation répétée de nouvelles idées pour un coût supplémentaire minime. De telles retombées peuvent atténuer les entraves à la croissance que fait naître la rareté du capital. Le progrès technologique accroît la productivité marginale relative du capital par l éducation et la formation de la main-d oeuvre, les investissements en recherche-développement et la création de nouvelles structures de gestion et d organisation du travail. Les travaux analytiques consacrés à la croissance économique à long terme montrent qu au XXème siècle, le facteur de production qui a le plus augmenté a été le capital humain, mais rien n indique que cela ait réduit le taux de rentabilité de l investissement dans l enseignement et la formation (Abramowitz, 1989). L investissement dans le savoir et les capacités se caractérisent par des rendements croissants (et non décroissants). Ces conclusions militent en faveur d une modification des modèles d équilibre néoclassiques -- qui étaient conçus pour s appliquer à la production, à l échange et à l utilisation des biens -- en vue d analyser la production, l échange et l utilisation du savoir. Intégrer le savoir aux fonctions de production économiques standard n est pas chose facile, dans la mesure où ce facteur défie certains principes économiques fondamentaux, comme le principe de la rareté. Le savoir et l information sont plutôt du côté de l abondance ; ce qui est rare, c est la capacité de les exploiter de façon constructive. Le savoir n est pas non plus facilement transformé en un objet de 11

12 transactions économiques standard. Il est difficile d acheter du savoir et de l information car, par définition, l information sur les caractéristiques de ce qui est acheté est inégalement réparti entre le vendeur et l acheteur. Certains types de savoir peuvent être facilement reproduits à peu de frais au profit d un vaste éventail d utilisateurs, ce qui tend à mettre à mal la propriété privée. D autres types de savoir ne peuvent être transférés d une organisation à une autre, ou entre des individus, sans que s établissent des liens complexes sous la forme de relations de réseau ou d apprentissage ou bien que ne soient investies des ressources considérables dans la codification et la transformation de ce savoir en information. C. Codification du savoir Pour faciliter l analyse économique, on peut établir des distinctions entre les différents types de savoir qui importent dans une économie fondée sur le savoir : le savoir-quoi, le savoir-pourquoi, le savoir-comment (ou savoir-faire) et le savoir-qui. La notion de savoir est beaucoup plus large que la notion d information, qui se limite généralement au savoir-quoi et au savoir-pourquoi. Ce sont aussi les types de savoir qui s apparentent le plus à des biens ou à des ressources économiques pouvant se fondre dans les fonctions de production économiques. D autres types de savoir, en particulier le savoir-comment et le savoir-qui, relèvent d un savoir plus tacite et sont plus difficilement quantifiables et codifiables (Lundvall et Johnson, 1994). Le savoir-quoi renvoie à la connaissance factuelle. Le nombre d habitants que compte la ville de New York, les ingrédients qui entrent dans la composition du quatre-quarts ou la date de la bataille de Waterloo en sont des exemples. Ici, le savoir est voisin de ce que l on appelle normalement l information -- et peut être fragmenté. Dans certains domaines complexes, les spécialistes doivent acquérir une grande quantité de savoir de ce type pour mener à bien leurs tâches professionnelles. Les hommes de loi ou les praticiens de la médecine appartiennent à cette catégorie. Le savoir-pourquoi renvoie à la connaissance scientifique des lois et des principes naturels. Ce type de connaissances détermine le progrès technologique et les avancées en termes de produits ou de procédés dans la plupart des branches industrielles. La production et la reproduction de savoir-pourquoi sont souvent organisées au sein de structures spécialisées, comme des laboratoires de recherche ou des universités. Pour accéder à ce type de savoir, les entreprises doivent avoir une interaction avec ces structures soit en recrutant des éléments ayant reçu une formation scientifique soit, directement, en entretenant avec elles des relations ou en menant des activités conjointes. Le savoir-comment (savoir-faire) renvoie à des compétences ou à une aptitude données. Les hommes d affaires qui évaluent les débouchés commerciaux d un nouveau produit ou un directeur des ressources humaines qui sélectionne le personnel ou organise sa formation doivent utiliser ce savoir-faire. Il en va de même pour le travailleur qualifié qui fait fonctionner des machines-outils de maniement très complexe. Le savoir-comment ou savoir-faire est, typiquement, une forme de savoir élaborée et préservée au sein de l entreprise. L une des principales raisons de la création de réseaux industriels est la nécessité, pour les entreprises, d être capables de partager et de combiner ces éléments de savoir-faire. C est la raison pour laquelle le savoir-qui prend de plus en plus d importance. On entend par savoir-qui l information sur qui sait quoi et qui sait comment faire quoi. Il a trait à la formation de relations sociales privilégiées qui rendent possible d entrer en contact avec des spécialistes et d utiliser efficacement leurs connaissances. Ce type de savoir a de l importance dans les économies où les compétences sont très dispersées en raison d un grande division du travail parmi les structures et les spécialistes. Pour le gestionnaire ou l organisation moderne, il importe d utiliser ce type de 12

13 savoir de façon à pouvoir s adapter au rythme accéléré du progrès. Ce savoir-qui est un type de savoir interne à l organisation bien davantage que d autres types de savoir. Il existe plusieurs voies pour apprendre à maîtriser ces quatre types de savoir. Si le savoir-quoi et le savoir-pourquoi peuvent s acquérir par la lecture de manuels, la participation à des conférences ou l accès à des bases de données, les deux autres types de connaissances relèvent de l expérience pratique. Le savoir-comment, ou savoir-faire, s acquiert principalement à partir de situations où un apprenti suit un maître et s en remet à lui comme autorité. Le savoir-qui s apprend par la pratique sociale et parfois dans des environnements éducatifs spécialisés ou encore au gré des contacts quotidiens que l on peut entretenir avec des clients, des fournisseurs ou des établissements indépendants. C est souvent parce qu elles veulent avoir accès à des réseaux de spécialistes universitaires dont les connaissances sont déterminantes pour leur capacité d innovation que les entreprises s engagent dans la recherche fondamentale. Le savoir-qui est un savoir enraciné dans le collectif qui ne peut pas facilement être transféré par les circuits officiels de l information. L élaboration d une technologie de l information peut être perçue comme une réponse à la nécessité de manier plus efficacement les composantes savoir-quoi et savoir-pourquoi. À l inverse, l existence d infrastructures pour ce qui est des technologies de l information et des communications favorise beaucoup le processus de codification de certains éléments de la connaissance. Toutes les connaissances de nature à être codifiées et réduites à des informations peuvent désormais être transmises sur de longues distances pour un coût très abordable. C est la codification croissante de certains éléments de la connaissance qui a amené à qualifier l environnement dans lequel nous vivons de société de l information, une société où, bientôt, la majorité des travailleurs produira, manipulera et diffusera bientôt de l information ou du savoir codifié. La révolution numérique a accentué l évolution vers la codification du savoir et modifié la part du savoir codifié et du savoir tacite dans le fonds global de savoir de l économie. Les réseaux électroniques relient aujourd hui un vaste ensemble de sources d information publiques et privées -- ouvrages de référence numérisés, livres, brochures scientifiques, bibliothèques de documents de travail, images, clips vidéo, enregistrement de sons et de voix, affichages graphiques et autre courrier électronique, notamment. Ces ressources informatives, reliées entre elles via plusieurs réseaux de communications, constituent les divers éléments d une bibliothèque numérique en formation universellement accessible. Du fait de la codification, le savoir s apparente de plus en plus à une marchandise. Les transactions sur le marché sont facilitées par la codification, et la transmission du savoir est accélérée. En outre, la codification rend de moins en moins nécessaire d intensifier les investissements pour acquérir plus de savoir. Se créent ainsi des passerelles entre les disciplines et les domaines de compétence, et la dispersion du savoir s en trouve réduite. Ces évolutions promettent une accélération du taux de croissance des stocks de savoir accessible, ce qui favorise la croissance économique. Elles supposent de plus un renouvellement accru du stock de savoir, car les déperditions et l obsolescence augmentent, ce qui impose d autant plus à la capacité d adaptation de l économie. Si les technologies de l information accélèrent la codification des connaissances et favorisent la croissance dans une économie du savoir, il y a nécessairement des conséquences pour la population active. D. Savoir et apprentissage Si les technologies de l information repoussent peut-être la frontière entre le savoir tacite et le savoir codifié, elles augmentent la nécessité d acquérir un éventail de compétences ou de types de savoir. 13

14 Dans la société de l information qui prend corps, une proportion importante et croissante de la population active doit traiter de l information plutôt que des facteurs de production plus matériels. La culture de base en informatique et l accès aux configurations de réseau tendent à prendre plus d importance que la culture de base dans son sens traditionnel. Même si l économie du savoir est influencée par la généralisation des technologies de l information, elle n en devient pas pour autant synonyme de société de l information. L économie du savoir se caractérise par la nécessité d une acquisition constante d informations codifiées et des compétences nécessaires à l exploitation de ces informations. L accès à l information devenant plus aisé et moins coûteux, les qualifications et les compétences inhérentes à la sélection et à l exploitation efficace de l information prennent de l importance. Le savoir tacite, sous la forme des compétences nécessaires au traitement du savoir codifié, est plus important que jamais sur les marchés du travail. Le savoir codifié peut être considéré comme le matériau à transformer, et le savoir tacite, en particulier le savoir-faire, comme l outil permettant le traitement de ce matériau. Les capacités qui permettent de sélectionner l information utile et de rejeter celle qui ne l est pas, de reconnaître les modèles d information, d interpréter et de décoder l information, ainsi que d acquérir de nouvelles compétences ou d en oublier d autres qui n ont plus cours, sont de plus en plus demandées. L accumulation de savoir tacite nécessaire pour tirer profit au maximum du savoir codifié grâce aux technologies de l information ne peut se faire que par l apprentissage. Faute d investissements consacrés à l amélioration des compétences tacites et codifiées, le manque d informations peut être un facteur de nature à altérer l efficience distributive des économies de marché. Les travailleurs auront besoin à la fois d un enseignement scolaire et d une aptitude à acquérir et à appliquer de nouvelles connaissances théoriques et analytiques. De plus en plus, ils seront rémunérés pour leurs connaissances codifiées et tacites plutôt que pour leur travail manuel. L enseignement sera le pilier de l économie du savoir et l acquisition de connaissances par l apprentissage l outil du progrès pour l individu et pour l organisation. Ce processus d apprentissage dépasse la simple acquisition d un bagage scolaire. Dans l économie du savoir, l apprentissage par la pratique revêt une importance capitale. Un aspect fondamental de l apprentissage est la transformation de savoir tacite en savoir codifié et le retour vers la pratique lorsque naissent de nouveaux types de savoir tacite. La formation et l apprentissage en milieu non structuré, de plus en plus possible grâce aux technologies de l information, se généralisent. Les entreprises elles-mêmes sont soumises à la nécessité de se transformer en entreprises apprenantes, en modulant continuellement leur gestion, leur organisation et les qualifications de leur personnel pour s adapter aux nouvelles technologies. Elles se regroupent aussi en réseaux, où l apprentissage interactif qui suppose la participation des producteurs et des utilisateurs à l expérimentation et à un échange d informations est le moteur de l innovation (OIE, 1994). E. Réseaux de savoir L économie du savoir accorde une grande importance à la diffusion et à l utilisation de l information et du savoir, tout comme à sa création. Ce qui détermine la réussite des entreprises, et des économies nationales plus généralement, dépend plus que jamais de leur efficacité à rassembler et à utiliser des connaissances. Savoir-faire stratégique et compétence sont développés de façon interactive et partagés au sein de sous-groupes et de réseaux, où le savoir-qui est déterminant. L économie devient une hiérarchie de réseaux, mus par l accélération du rythme du progrès et de l acquisition de connaissances. On aboutit ainsi à une société de réseaux, où l opportunité et la capacité d avoir accès et de participer à des 14

15 relations à forte intensité de savoir et d apprentissage conditionnent la position socioéconomique des individus et des entreprises (David et Foray, 1995). Cette configuration en réseau propre à l économie du savoir a fait son apparition en apportant quelques modifications au modèle linéaire de l innovation (figure 2). D après la théorie classique, l innovation est un processus de découverte qui évolue en phases selon une séquence fixe et linéaire : en premier lieu, la recherche scientifique, puis les stades successifs de la mise au point, de la production et de la commercialisation du produit et, enfin, la vente des nouveaux produits, procédés ou services. On admet aujourd hui que les germes de l innovation peuvent provenir de multiples sources, notamment des nouvelles capacités de fabrication et de l identification de besoins commerciaux. L innovation peut prendre de nombreuses formes : ajouts ou améliorations apportés à des produits existants, application d une technologie à de nouveaux marchés, ou encore utilisation de nouvelles technologies pour alimenter des marchés existants. Or, ce processus n est pas complètement linéaire. L innovation nécessite une intense communication entre les différents acteurs -- entreprises, laboratoires, établissements universitaires et consommateurs -- ainsi que des allers-retours entre les volets science, technique, développement des produits, fabrication et commercialisation. Dans une économie du savoir, les entreprises sont en quête de relais en vue de promouvoir un apprentissage interactif entre entreprises ainsi que de partenaires et de réseaux externes, pour bénéficier d atouts complémentaires. Ce tissu de relations aide les entreprises à diluer les coûts et les risques liés à l innovation entre un plus grand nombre d organisations, afin d avoir accès aux derniers résultats de la recherche, d acquérir des composantes technologiques essentielles d un nouveau produit ou procédé, et de partager les moyens de fabrication, de commercialisation et de distribution. À mesure qu elles développent de nouveaux produits et procédés, les entreprises déterminent les activités qu elles entreprendront par elles-mêmes, en collaboration avec d autres entreprises, en collaboration avec des universités ou des établissements de recherche, ou avec l aide de l État. L innovation résulte donc des multiples interactions d une communauté d agents économiques et d établissements qui, ensemble, forment ce que l on a appelé système nationaux d innovation. De plus en plus, ces systèmes d innovation s étendent au-delà des frontières nationales. Ils portent essentiellement sur les mouvements et les relations qui existent entre les branches industrielles, les pouvoirs publics et les milieux universitaires, dans l optique du développement de la science et de la technologie. Les interactions au sein de ces systèmes influent sur la performance des entreprises et des économies en matière d innovation. Le pouvoir de diffusion du savoir du système, ou sa capacité de garantir aux novateurs un accès opportun aux stocks de savoir dont ils ont besoin, est de toute première importance. On commence à peine à quantifier et à dresser la carte des circuits de diffusion du savoir et de l innovation dans l économie, qui sont considérés comme les nouveaux éléments clés de la performance économique (tableau 2). 15

16 Figure 2. Modèles d innovation Modèle linéaire d'innovation Recherche Développement Production Commercialisation Modèle interactif d'innovation Recherche Connaissances Marché potentiel Invention et/ou production d'une conception analytique Conception détaillée et experimentation Affinement de la conception et production Distribution et commercialisation Source : Stephen J. Klein et Nathan Rosenberg (1986), " An Overview of Innovation", dans R. Landau et N. Rosenberg (dir. pub.), The Positive Sum Strategy: Harnessing Technology for Economic Growth, National Academy Press, Washington, DC. 16

17 Tableau 2. Cartographie des systèmes nationaux d innovation : mobilité des chercheurs en Norvège Nombre de changements d emploi, 1992 Vers les établissements de recherche En provenance d établissements de recherche Candidats à l enseignement supérieur Chercheurs de l enseignement supérieur Autres établissements de recherche À l étranger Secteur public Secteur industriel et commercial Source : Smith, K., E. Dietrichs et S. Nås (1995). The Norwegian National Innovation System: A Pilot Study of Knowledge Creation, Distribution and Use, rapport présenté à l Atelier de l OCDE sur les systèmes nationaux d innovation, Vienne, 6 octobre. F. Savoir et emploi L'économie du savoir se caractérise par une demande accrue de travailleurs qualifiés sur le marché du travail, lesquels bénéficient aussi de primes en matière de salaires (tableau 3). Des études menées sur certains pays montrent que plus rapide est l'introduction de moyens de production à forte intensité de savoir, comme ceux qui reposent sur les technologies de l'information, plus forte est la demande de travailleurs qualifiés. D'autres études font apparaître que les travailleurs qui utilisent des techniques avancées, ou qui sont employés dans des entreprises dotées de technologies avancées sont mieux rémunérés. Cette préférence du marché du travail pour les travailleurs dont les compétences générales dans le traitement du savoir codifié a des retombées négatives sur la demande de travailleurs moins qualifiés. Il ne faudrait pas que de telles tendances aient pour effet de priver une proportion de plus en plus importante de la population active d'emplois normalement rémunérés. Tableau 3. Tendances de l emploi dans le secteur manufacturier Taux de croissance sur la période , en pourcentage Total secteur manuf. Qualifié Non qualifié Salaire élevé Salaire moyen Salaire faible OCDE Australie Canada Danemark Finlande France Allemagne Italie Japon Pays-Bas Norvège Suède Royaume-Uni États-Unis Source : OCDE, DSTI, base de données STAN. 17

18 L Étude de l'ocde sur l'emploi souligne l'évolution, dans les années 80, vers une polarisation des marchés du travail. Aux États-Unis, les salaires relatifs des travailleurs les moins qualifiés ont fléchi, alors que le taux global de chômage restait faible. Le Royaume-Uni a connu un même creusement de l'écart salarial entre travailleurs qualifiés et non qualifiés. Dans les autres grands pays européens, on ne constate pas pareille polarisation, mais la situation de l'emploi s'est détériorée pour les travailleurs non qualifiés. Le Japon a globalement évité une aggravation de la polarisation des salaires et des perspectives d'emploi. Si les mesures qui concernent les marchés du travail et d'autres réglementations gouvernementales contribuent à ces différents résultats, elles dénotent aussi des évolutions technologiques qui ont rendu la main-d'oeuvre instruite et qualifiée plus précieuse, au détriment des travailleurs non qualifiés (OCDE, 1994). Trois hypothèses ont été avancées afin d expliquer les tendances actuelles sur le marché du travail dans les pays de l OCDE : la mondialisation, une modernisation technologique déséquilibrée et une évolution du comportement des entreprises. Une première hypothèse consiste à dire que la mondialisation et l intensification de la concurrence internationale ont contribué à une contraction de la demande relative de travailleurs non qualifiés dans les pays de l OCDE. Les observations empiriques montrent, toutefois, que l accroissement des importations en provenance de pays à bas salaires est probablement une source de chômage, mais que l échelle de ce surcroît d importations est si limitée qu elle ne peut être, à elle seule, que très partiellement responsable du phénomène (Katz et Murphy, 1992). Une autre explication tient à ce que le progrès technologique évolue nettement en faveur des travailleurs qualifiés. Les données sont un peu disséminées, mais les études consacrées à l utilisation des technologies de l information soulignent cette tendance. Leurs conclusions montrent que la polarisation des salaires et des perspectives d emploi est la plus prononcée dans les entreprises qui ont introduit l informatique et d autres applications des technologies de l information dans l entreprise (Krueger, 1993 ; Lauritzen, 1996). Certains universitaires voient dans l évolution institutionnelle sur les marchés du travail et dans la modification du comportement des entreprises la principale cause de la baisse des salaires réels des travailleurs faiblement qualifiés dans certains pays de l OCDE. Les nouveaux postes de travail ou entreprises flexibles à haute performance mettent en avant des qualités professionnelles comme l initiative, la créativité, l aptitude à résoudre les problèmes ou l ouverture au changement, et les employeurs sont disposés à payer une prime pour de telles compétences (figure 3). En outre, l affaiblissement des syndicats dans certains pays peut avoir des effets négatifs sur la situation relative des travailleurs non qualifiés, car il a incité les employeurs à mettre en oeuvre des stratégies de bas salaires et à faire largement appel à la délocalisation et à l externalisation des approvisionnements. 18

19 Figure 3. L'entreprise "flexible" Entreprise classique Nouveau modèle "flexible" Centre unique Autonomie Activités indépendantes Integration verticale Structure uniforme Culture d'entreprise Accent sur l'éfficience Centres multiples Structure pyramidale des compétences Unités interdépendantes Alliances multiples Structures diverses Culture cosmopolite Accent sur la flexibilité Source : Homer Bahrami (1992), The Emerging Flexible Organisation, California Management Review, Ces hypothèses présentent cependant un inconvénient, celui de se fonder pour l essentiel sur une analyse de données relatives aux États-Unis, qui ne s applique pas nécessairement à d autres pays. Par ailleurs, ces trois hypothèses ont normalement été testées séparément et posées comme solution alternative les unes aux autres, alors que selon toute vraisemblance, elles interagissent dans leurs effets sur l emploi. Bien plus probablement, ces trois phénomènes -- accélération de l internationalisation et du progrès technologique et retombées sur le mode d organisation des entreprises -- ont eu pour effet conjugué d intensifier la demande d acquisition rapide de connaissances à tous les niveaux de l économie. Même s il existe des inadéquations sur le marché du travail à court terme, l adoption d une politique avisée en matière d apprentissage devrait déboucher, dans une optique à long terme, sur une amélioration de la croissance et sur la création d emplois. G. Action des pouvoirs publics L évolution de l économie industrielle vers une économie post-industrielle fondée sur le savoir se confirme dans les pays de l OCDE. Productivité et croissance y sont désormais largement déterminées par le rythme du progrès technique et de l acquisition de connaissances. Les réseaux ou systèmes permettant de diffuser efficacement le savoir et l information sont désormais d une importance fondamentale. Les composantes de l économie à forte intensité de savoir et de haute technologie sont généralement les plus dynamiques pour ce qui est de la croissance de la production et de l emploi, ce qui intensifie la demande de travailleurs qualifiés. L apprentissage, au niveau de l individu comme de l entreprise, est déterminant pour les uns et les autres s ils veulent concrétiser le potentiel de productivité des nouvelles technologies et assurer la croissance économique à long terme. Dans ces économies fondées sur le savoir, la politique menée par les pouvoirs publics, notamment dans les domaines de la science et de la technologie, de l industrie et de l éducation, doit faire l objet d un intérêt redoublé. Il faut reconnaître le rôle central de l entreprise et l importance des systèmes nationaux d innovation et déterminer les besoins en matière d infrastructures, ainsi que les incitations de nature à favoriser l investissement dans la recherche et la formation (OCDE, 1996b). Au rang des priorités, il faudra nécessairement : 19

20 Améliorer la diffusion du savoir -- Il s agira d élargir l aide à l innovation et de l étendre à des projets scientifiques et technologiques plus apparentés à des missions, à des programmes de diffusion, notamment en jetant les bases d une collaboration université-entreprise-état, en facilitant la diffusion de nouvelles technologies auprès d un large éventail de secteurs et d entreprises, et en facilitant le développement d infrastructures d information. Mettre en valeur le capital humain -- Il faudra adopter des mesures favorisant le libre accès aux compétences et aux qualifications, en particulier la capacité d apprendre. Il s agit, notamment, d offrir une formation scolaire générale, d inciter par divers moyens les entreprises et les individus à suivre une formation continue ou à opter pour une démarche d acquisition constante de connaissances, et d améliorer l appariement de l offre et de la demande de travail en ce qui concerne les besoins en matière de qualifications. Favoriser l évolution des modes d organisation -- Pour traduire le progrès technique en gains de productivité, il faut procéder à toute une série de changements organisationnels au niveau de l entreprise pour en accroître la flexibilité, notamment en ce qui concerne les modalités de travail, la mise en place de réseaux, la polyvalence de la main-d oeuvre et la décentralisation. Les pouvoirs publics peuvent mettre en place les conditions et les infrastructures indispensables à ces changements par l application de mesures dans les domaines de la finance, de la concurrence, de l information ou autres. 20

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