Qu'est-ce qu'un objet?

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1 Thierry BONNOT

2 Introduction S il est superflu de s interroger sur la définition d un objet dans la vie courante ou dans une exposition ordinaire, un travail autour des concepts de déchet et de recyclage nous oblige à prendre une certaine distance et à interroger des notions que nous tenons généralement pour indiscutables. Car dès lors qu on ne se limite pas à observer l objet dans son intégrité physique et sa pleine utilité mais qu on étudie ce qui se passe lorsqu il bascule dans la catégorie des déchets, l on est contraint de remettre en cause nos certitudes les mieux ancrées. En effet, si l on pose la question du passage de l objet du stade d ustensile à celui de déchet, il faut également s interroger sur ce qui se passe en amont, au moment de sa production et de toutes les étapes successives qu il franchit. A partir de quel moment la matière devient-elle objet? A partir de quel stade de transformation, physique ou symbolique, une chose (naturelle) devient-elle un artefact? La plupart du temps, la question ne se pose pas. Chacun sait, ou croit savoir, ce qu est un objet et peut le distinguer de la matière qui le constitue : on ne confond pas un marteau avec un morceau de bois et un morceau de métal. De même, chacun sait, ou croit savoir, quand un objet devient déchet : on jettera le marteau lorsque son manche sera brisé et qu il ne pourra plus être utilisé dans sa fonction. Mais il s agit là d hypothèses ; en pratique, qui n a pas conservé un manche de marteau («ça peut toujours servir!») et qui n a pas utilisé un morceau de bois ou de métal comme un marteau, ne serait-ce que pour casser une noix? Dès lors, quand y a-t-il objet-marteau? En réalité, ces problèmes prennent un caractère crucial dans certaines circonstances, par exemple en cas de litige juridique sur la délimitation d une catégorie d objets objets d art ou simples morceaux de métal?- ou quand il s agit de conserver des objets constitués de matières vivantes périssables, ou encore pour distinguer un outil humain d un artefact animal. De même, dans le cadre patrimonial se pose régulièrement la question de la partie et du tout : une tuile est un objet, mais quelle valeur a une tuile isolée par rapport à l ensemble d une toiture? Et une brique ou une pierre de taille par rapport à un mur et à un bâtiment? Faut-il préserver l ensemble en tant qu objet ou en tant que somme d objets? Même question au sujet d une machine dans une usine ou d un outil dans un atelier : modifier la configuration d ensemble met-il en péril l authenticité du tout? Nous n essaierons pas ici de répondre aux interrogations métaphysiques soulevées par de nombreux philosophes mais nous tenterons d exciter la curiosité de chacun en proposant des alternatives inhabituelles, parfois incongrues, mais fondamentales pour qui s intéresse à l univers matériel dans lequel nous évoluons. 1

3 1. Chose ou objet? Dans la vie courante, on confond souvent objet et artefact : Pour certains théoriciens, la distinction chose/objet est souvent réduite à l opposition chose naturelle/artefact fabriqué par l homme. L intervention humaine sur la matière constituerait donc une frontière entre deux catégories d entités. Pour le musée qui conserve par exemple des céramiques, des vêtements, des ustensiles de métal ou de bois, des outils, des livres, des photographies, etc., ce qui distingue les choses naturelles des objets, c est l intervention de l homme, la modification de la matière par l intelligence humaine. Cette distinction est commode et nous permet de ne pas confondre une simple pierre et un outil tranchant, un morceau de bois et un bâton sculpté, un tas d argile et une coupe céramique. Mais déjà le doute peut s installer : car la distinction entre matière et artefact est parfois plus subtile, plus délicate à établir. Le biologiste Jacques Monod a soulevé le problème avec [intelligence, subtilité, finesse] en imaginant que des extra-terrestres débarquant sur notre planète cherchent à concevoir un programme informatique pour distinguer artefacts et objets naturels. Les critères principaux devraient être la régularité des formes et leur répétition, attestant de l'existence d un projet renouvelé visant à donner aux choses des formes propres à satisfaire une fonction précise. Ce programme classerait aisément les maisons du côté des artefacts et les rochers du côté des choses naturelles. Mais elle séparerait sans doute les cailloux et les cristaux de quartz, la régularité de structure de ces derniers les rangeant du côté des artefacts. Et que diraient nos extra-terrestres d une ruche d abeilles? Elle est bien le résultat de l activité des insectes mais on ne saurait qualifier d intention ou de projet le travail strictement automatique des abeilles, êtres naturels : «N y a-t-il pas une contradiction flagrante à considérer comme «artificiel» le produit de l activité automatique d un être «naturel»? Selon Monod, cette contradiction résulte principalement de l ambigüité de nos jugements 1. Quand l anthropologue Frédéric Joulian envisagea de rapporter de Côte-d Ivoire des pierres et des branches qu il avait identifiés comme des «outils de singes», parce qu utilisés par des chimpanzés dans leurs activités quotidiennes, il lui fallut préciser le statut de ces choses naturelles pour avoir l autorisation des douanes de les faire sortir du territoire. «Comment et où donc classer ces objets «faits de main de singe» : du côté du patrimoine naturel ou du patrimoine culturel? Bien qu insuffisamment précise, l expression «outils animaux» semblait alors la plus commode. Mais selon qu il s agisse d objets naturels ou d objets culturels, la réglementation internationale diverge sur le droit à la commercialisation et à l exportation. Que faire d objets naturels utilisés et parfois modifiés par des animaux à des fins utilitaires et exportés par des chercheurs les étudiant précisément pour cette spécificité? Pour parvenir à ses fins et ne pas être accusé de pillage des ressources naturelles, F. Joulian a donc fait entrer ces outils animaux dans la sphère des objets culturels et payé les droits afférents, «en les labélisant du même sceau que les céramiques sénoufo ou les masques baoulé : en les mettant dans la même catégorie que des productions artistiques humaines!» Jacques Monod, Le hasard et la nécessité, Paris, Le Seuil, Chapitre 1, «D étranges objets». Frédéric Joulian, «Techniques du corps et traditions chimpanzières», Terrain, n 34, 2000, pp

4 Outre la question de la frontière entre humain et animal, ce cas précis nous renvoie à notre doute permanent quant à la qualification des éléments matériels qui nous entourent. Le passage à la douane est d ailleurs un moment privilégié pour étudier la construction des critères de classement, comme l atteste l affaire de l Oiseau dans l espace, œuvre de Brancusi. Lorsqu en 1926, le sculpteur roumain voulut faire entrer aux USA sa sculpture métallique, la douane américaine voulut la taxer comme «objet manufacturé», à 40 %, tandis que les œuvres d art pouvaient entrer librement sur le territoire américain. Mais en tant qu œuvre non figurative, l Oiseau dans l espace n était pas une représentation d oiseau réalisée en bronze ; c était une œuvre abstraite que les douaniers considéraient comme du bronze travaillé par l homme, certes, mais non artistiquement travaillé! C est sur la nature de l objet que portait le litige qui déboucha sur un retentissant procès en 1928, où l emporta finalement la vision de Brancusi 3. Plus proche de nous, les productions humaines intéressant les musées de société nous confrontent également à ce doute. Quand j ai travaillé en Saône-et-Loire sur l industrie céramique, j ai enquêté sur les sites de production désaffectés et auprès des anciens ouvriers. Lorsque les tourneurs potiers racontaient leur travail, ils évoquaient d autres objets, ou plus précisément d autres stades intermédiaires entre la matière et l artefact : il y avait d abord la balle d argile, sorte de gros boudin de matière déjà broyée, décantée et extrudée, dans laquelle le potier prélevait des boules, une boule équivalant à la quantité nécessaire à la fabrication d une bouteille ; la bouteille à liqueur ou cruchon était la production principale des usines de cette région. Une fois façonnée la bouteille s appelle le vert, c'est-à-dire produit non sec et non cuit, encore chargé d humidité on dit aussi le cru. Puis, après quelques jours de séchage, c est le sec que l on va enfourner afin d obtenir le biscuit, résultat d une première cuisson autour de 800 C. ; le biscuit est émaillé et retourne au four pour subir cette fois-ci une cuisson à 1150 C. Ce qui est défourné est le produit fini, auquel on donne le nom attribué par le catalogue de l entreprise ou un nom de baptême donné par les ouvriers eux-mêmes. Dans les récits des producteurs existe donc une continuité entre matière et objet qui rend plus floue la définition de l artefact. C est également vrai dans d autres contextes : les objets de divination africains, souvent regroupés sous l appellation «fétiches», peuvent être des artefacts (bois ou pierre sculptés, miroirs, masques ), des assemblages ou des conglomérats (d ossements, de plumes ou de poils, de sang séché ), mais aussi des éléments naturels (rochers, arbres, traces sur le sable ) 4. Où situer ici la frontière entre choses et objets? 3 Bernard Edelman, L adieu aux arts,1926 : l affaire Brancusi. Alto, Aubier, Paris Recettes des dieux, esthétique du fétiche, catalogue de l exposition, Musée du Quai Branly, Actes Sud

5 2. Fonctions L objet se définit le plus souvent par sa fonction, pratique, symbolique ou esthétique. Mais cette fonction est soumise aux interprétations les plus variées selon le contexte dans lequel l objet a été découvert ou dans lequel il est exposé et selon le discours qu on veut lui faire tenir. La fonction d un objet est souvent une donnée fluctuante, c est une notion poreuse. Sur le terrain de mes enquêtes subsistaient sur les anciens sites de production céramique et dans les greniers et les caves des habitants des environs, de nombreux objets qu il était impossible de classer dans la même catégorie que les poteries commercialisées, définies par leurs formes, leur fonction, leur contenance et leur dimension, la couleur de leur émail, etc. C était des pots inachevés, des ratés de cuisson, des «biscuits» non émaillés, des fonds de bouteilles cassées, des énormes plaques de céramiques réfractaires qui étaient utilisées selon les cas comme bordures de jardin, comme écuelles pour chien ou pot à pinceaux. Ils posaient la question cruciale de l identité fonctionnelle de l objet, que les artistes du XXè siècle avaient soulevée parfois avec humour. Ainsi la Fontaine de Marcel Duchamp est un urinoir qui n avait jamais servi comme tel jusqu à l intervention de Pierre Pinoncelli en 1993, à Nîmes : il urina dans Fontaine, puis asséna à l œuvre un violent coup de marteau, qui lui valu une amende de près de francs. Il avait alors déclaré : «L'urine fait partie de l'œuvre et en est l'une des composantes. Y uriner termine l'œuvre et lui donne sa pleine qualification». L ethnologie est souvent confrontée à ce problème de définition fonctionnelle, qu il s agisse d outils ou d ustensiles anciens, désaffectés, ou d usages exotiques. Pour ne prendre qu un exemple, les Itcha du Bénin utilisent deux types d instruments de musique : des cloches en métal répétant inlassablement la même formule et des «timbales» en terre cuite dont l ouverture est recouverte d une peau. Il s agit d anciens ustensiles destinés à la préparation des ignames, aujourd hui délaissés dans cette fonction au profit d ustensiles et de récipients métalliques. Les timbales de terre cuite sont donc désormais fabriquées spécifiquement pour la musique, sur le modèle autrefois utilisé pour la cuisine 5. Il est intéressant de comparer ce cas avec les terrines de grès fabriquées notamment dans la vallée de la Bourbince dès la fin du XIXè siècle pour un usage pharmaceutique et munie pour cet usage d un bec verseur. Lorsque dans les années 1990, ce modèle toujours existant figurait sur les catalogues du fabricant Grès et Poteries de Digoin, il était garni de salade verte et vendu comme «saladier» mais il avait conservé son bec verseur, pourtant désormais inutile. Que pourrait en déduire un archéologue découvrant l objet dans mille ans? Aimé Not, qui dirige une petite poterie (six salariés) à Castelnaudary (Aude), fait le même constat à partir d un autre ustensile. «Nous fabriquons énormément de terrines à cassoulet. Et la terrine à cassoulet de Castelnaudary, elle est conique, elle a deux anses et un bec verseur ; ne me demandez pas pourquoi, c est comme ça depuis 200 ans. Le bec verseur, il ne sert absolument à rien, le cassoulet, ça ne se verse pas. Mais si vous le supprimez, ça n est plus la terrine de Castelnaudary. Et si vous changez la forme, vous enlevez la valeur du produit qui est dedans. C est le même cassoulet, je ne vais pas vous dire qu il est meilleur dans cette terrine que dans une terrine sans bec verseur et sans anses, mais c est ça qui fait qu on l apprécie mieux. C est comme ça, même si c est idiot» 6. La forme «traditionnelle» de l objet contenant valorise le contenu. 5 Informations fournies par l ethnomusicologue Madeleine Leclair, musée du Quai Branly. 6 Intervention aux biennales de la poterie de Cliousclat (Drôme), Juin

6 La philosophe Beth Preston s est interrogée sur l articulation entre fonction et forme de l objet et comportement de ceux qui l utilisent. Selon elle, pour chaque fonction existe une multitude de mises en œuvre possibles et pour une forme particulière existe une multitude de fonctions possibles. Il est impossible de déduire la fonction de la forme seule ou la forme de la fonction. Il faut donc distinguer les performances relevant de la fonction d une chose de celles qui sont accidentelles ou fortuites ; par exemple, certains musiciens Nord-Américains utilisent traditionnellement des petites cuillères comme instruments de percussion (Blues, jazz, folklore New Orleans). La fonction peut être comprise uniquement en termes de capacité ou de disposition à jouer un rôle spécifique dans le contexte d un système spécifique : un ustensile peut tout à la fois servir à contenir et à décorer dans le système domestique ; une cuillère sert au cours des repas mais aussi comme instrument rythmique dans la musique folk. «C est une exception et non une règle pour une chose de n avoir qu une seule fonction». Autre exemple, «une bague de fiançailles a usuellement deux fonctions sociales (ou socio-functions) : manifester le statut économique du fiancé et manifester le statut social de celle qui l arbore comme femme promise au mariage.». Beth Preston parle de «porosité dynamique» des catégories fonctionnelles ou de «labilité des fonctions dans la culture matérielle». Il s agit de s opposer au caractère normatif de la fonction des objets. Un objet dispose toujours de capacités non indispensables à sa fonction propre celle pour laquelle il a été conçu- ce qui ouvre un large éventail d opportunités aux individus pour l utiliser comme ils le souhaitent ; d où l importance de l étude des pratiques et des usages de l objet plutôt que l étude de sa définition fonctionnelle 7. Les archéologues connaissent bien le problème, qui tentent de déduire des fonctions de la forme et de la localisation des objets découverts. Mais ils savent par exemple que si les traces d utilisation visibles à la surface des outils lithiques permettent aujourd hui de comprendre la façon dont ces objets ont fonctionné, elles n en fournissent pas la destination précise : «Il faut en effet distinguer le fonctionnement d un outil c est-à-dire la façon dont il fonctionne- de sa fonction, c est-à-dire de ce à quoi il est destiné, ce qui est généralement hors de portée de l archéologue» 8. La fonction d un objet peut toujours être sujette à discussion et en aucun cas ne peut être un facteur explicatif des activités humaines sans être remis en perspective. Il ne faut pas figer l objet dans son identité fonctionnelle, d autant moins qu un objet utilitaire a le plus souvent plusieurs fonctions distinctes au cours de son existence. Il faut donc ce méfier de la fonction comme facteur d authenticité, qui suppose que la fonction traditionnelle (pot à graisse, baratte, soufflet de forge, saloir à jambon ) rend l objet plus authentique que son usage réel et pratique (porte couverts, guéridon, table de salon, pot de fleurs ). Les utilisations effectives et contemporaines des objets ne doivent pas être rejetées avec dédain mais font partie de l histoire des objets et de leurs usagers. 7 8 Beth Preston : «The function of things. A philosophical perspective on material culture», in P.M. Graves- Brown (ed.) : Matter, materiality and modern culture, London/New York, Routledge, 2000, pp Sophie Archambault de Beaune, L homme et l outil. L invention technique durant la préhistoire, Paris CNRS éditions, 2008, note 32, p

7 3. Conservation et valeur patrimoniale Une fois sorti de la sphère de l utilité, l objet ordinaire peut être conservé, soit de façon passive (parce qu on ne prend pas la peine de s en débarrasser), soit volontairement, parce qu on lui attribue une valeur quelconque affective, historique, monétaire, etc. Dès lors, l objet acquiert explicitement ou non le statut d objet de mémoire ou de patrimoine. Mais le processus qui mène à l avènement patrimonial n est ni simple, ni linéaire : il y a des ratés, des allers-retours, des déviations dans le parcours d un objet. Seule la description des situations effectives permet de prendre conscience de ces écarts. Le patrimoine se «fabrique», pour reprendre les termes de Nathalie Heinich, selon différentes procédures. Chaque objet, chaque monument se trouve soumis à des enjeux plus ou moins lourds influant sur sa conservation ou sur sa destruction, selon les aléas de l histoire : chaque guerre, chaque révolution porte son lot de destruction et de pillages ; la colonisation a enrichi les musées d ethnographie européens de nombreux objets que les populations aujourd hui indépendantes souhaitent récupérer. C est le problème complexe de la restitution des objets culturels : de qui sont-ils le patrimoine? A qui les restituer? Sous quelle forme : matérielle ou virtuelle? La valeur patrimoniale d un objet ou d un ensemble d objets n est pas inscrite dans sa composition matérielle mais se construit à partir des intérêts que les individus et les groupes leur accordent. Quand Georges-Henri Rivière, fondateur du Musée National des Arts et Traditions Populaires, parcourait l Aubrac à la recherche d objets dits traditionnels, représentatifs de l époque préindustrielle, il dotait certains accessoires de la vie quotidienne d une valeur documentaire et mémorielle qui échappait à leurs propriétaires. C est ainsi qu il échangea en 1964 un intérieur complet quasiment intact depuis 1887, la salle commune d une ferme qu il trouvait d une grande qualité esthétique, contre une salle de séjour moderne avec meubles en formica. La salle commune fut présentée au Grand Palais dans la grande exposition de 1980 «Hier pour demain» tandis que les agriculteurs de l Aubrac découvraient le confort moderne 9. Toutefois, en dotant ces meubles d une valeur patrimoniale, G-H. Rivière négligeait le fait que même les objets les plus typiques sont les produits d échanges de savoirs, de techniques, d usages ; ils ne sauraient par conséquent être assimilés à de «purs» produits locaux, ni être identifiés strictement à une population ou à un territoire. Il est impossible d assigner tel modèle ou tel type de produit à telle région sans se référer aux influences commerciales et techniques lisibles dans l objet lui-même, ou accessibles par l intermédiaire des récits biographiques collectés avec les objets, que nous devons accepter comme bagages de l objet plutôt que de systématiquement tenter d en jauger la véracité, l authenticité. Les objets ne sont en tant que tels porteurs d aucune identité collective, mais ils sont les produits et les sédiments d une histoire qui s inscrit sur différentes échelles : ils portent surtout la trace des échanges et des appropriations successives qu ils ont subi avant d entrer dans le «Patrimoine collectif». La mémoire se construit en même temps sur différentes échelles. 9 Gorgus Nina, Le magicien des vitrines, le muséologue Georges-Henri Rivière, Paris, éditions de la MSH, 2003, pp

8 On touche ici aux limites de la théorie de l objet-témoin : elle tend à doter l objet d un statut univoque, elle en fait une source de savoir positif, un échantillon de civilisation témoignant à la fois du milieu, de la technique, de l éducation, de l économie, etc. Parmi les citons. Pour Jean Gabus, qui fut conservateur du musée d ethnographie de Neuchâtel, théoricien de l objet-témoin, l objet est le «personnage principal» de l exposition didactique. «[Il] n est jamais dû au hasard, il est le témoin de quelque chose ou de quelqu un. [ ] Cet objettémoin communique ce qu il sait, si nous savons l interroger» 10. Son successeur, Jacques Hainard, fit partie de ceux qui remirent en cause le plus radicalement cette théorie : «Je ne crois pas à l objet-témoin. J ai toujours dit que l objet n était le témoin de rien du tout. J aime mieux cette définition qui me plaît beaucoup : l objet, c est finalement une résistance matérielle qui attend un regard, ou des regards. [ ] Je pense qu on peut s arroger le droit de rejouer les objets dans une problématique d aujourd hui» 11. La valeur des objets, qu elle soit économique, fonctionnelle, symbolique ou patrimoniale, est toujours issue d une construction intellectuelle : elle est donc toujours relative et comme le dit l anthropologue australien Nicholas Thomas, les objets ne sont pas ce pour quoi ils ont été faits, mais ce qu ils sont devenus 12, ce qui implique la remise en question de l identification à la fois vague et figée de certains musées et études en culture matérielle. En cela, pour l anthropologue, l objet ne fournit pas un témoignage plus objectif que les textes, les entretiens avec ses informateurs, les observations de rituels ou les chants traditionnels. Thomas démontre parfaitement que selon les situations et les contextes, donc dans le cadre des différentes étapes de leur parcours, les objets deviennent autre chose que ce qu ils étaient précédemment, et sont en cela tout aussi subjectifs que ce qu on regroupe sous le vocable flou d immatériel. 4. Objet personne et personne chosifiée De l objet subjectif à l objet sujet, il n y a qu un pas, souvent franchi dès qu il est question de mémoire, d art ou de sacré. En partant de l exemple d un autoportrait de Matisse offert au cinéaste Marcel Ophuls par la veuve du peintre, Nathalie Heinich a montré comment un même objet peut relever successivement de régimes distincts (œuvre d art, chose, relique puis fétiche) formant deux catégories : d un côté les choses, tout objet interchangeable, de l autre les personnes, régime commun aux être vivants et aux objets «dès lors qu ils sont traités comme des personnes». Il s agit donc de bien séparer la notion de personne et celle d humain, comme la notion d objet et celle de chose car «c est seulement ainsi qu il est possible de concevoir que le statut de personne puisse être commun aux êtres humains, aux animaux et même aux être inanimés tout comme le statut d individu est commun à différentes catégories d êtres». De même l état d humain peut-il parfois être dissocié de celui de personne le cas de l esclavage est le plus parlant. Pour Heinich, «il existe des 10 Gabus, Jean, «Principes esthétiques et préparation d expositions didactiques I : L objet-témoin», Museum, vol. XVIII n 1, 1965, pp «Quels chantiers pour l ethno?», Entretien avec Jacques Hainard par Réda Benkirane et Erica Deuber- Ziegler ; Benkirane et Deuber-Ziegler (dir.) Culture et cultures, Genève, Musée d ethnographie/infolio, pp , et citation p La formule exacte de Thomas est: «objects are not what they were made to be but what they have become», p. 4 ; Nicholas Thomas, Entangled Objects: Exchange, Material Culture and Colonialism in the Pacific. Cambridge, Mass. Harvard University Press,

9 gradations sur l échelle des états, de sorte que les êtres peuvent être «plus ou moins» des personnes, selon leur nature et selon les circonstances. C est ainsi que les humains sont plutôt plus des personnes que des choses et, parmi celles-ci, les tableaux de maîtres le sont plutôt plus que les chaises, sauf basculements toujours possibles» 13. Quand l anthropologue Jean Bazin assiste au Mali à un rite au cours duquel des objets étranges sont aspergés de sang d animaux sacrifiés, il s interroge sur la nature, l identité, la matérialité même de ces «choses brunâtres et gluantes placées dans un fond de vieille poterie cassée. On dirait des bâtons, peut-être entourés de chiffons, de longueur et d épaisseur inégales ; je n ose guère m approcher trop du mystère, mais que leur forme reste assez indéfinissable est peut-être essentiel au culte. Leur allure énigmatique en fait déjà des choses divines 14». Dans la région, on nomme ces objets «boli». Chaque boli a son histoire propre, sa personnalité sociale transmise de génération en génération et enrichie d anecdotes : «[ ] un boli est un individu matériel, non point une chose personnifiée, mais une chose-personne. Faute d âme, il a ce qui ici en tient lieu : un nom propre» 15. Ce fétiche est donc un objet transformé en chose singulière par le traitement qu il subit de la part de ses «usagers» humains. Mais n est-ce pas aussi, se demande Jean Bazin dans un autre article, le cas d une œuvre d art comme la Joconde? Car c est bien une chose unique, dont chacun connaît l image grâce aux innombrables représentations qui circulent, et une chose contenue dans un musée, «un morceau de matière distinguable de tout autre, un panneau de bois de peuplier, légèrement voilée, de 80 sur 54 cm et de 15 mm d épaisseur, etc. [ ] sur lequel Vinci, à un certain moment de l histoire [ ] a combiné des traits et des taches de couleur, des formes et de la peinture» 16. Cette chose a été fabriquée par Léonard de Vinci, en peignant un panneau de bois, puis achetée 4000 écus par François 1 er ; Bonaparte la fit placer dans sa chambre à coucher avant qu elle ne se retrouve au Louvre et soit dérobée le 29 août 1911 à 8 heures du matin par l ouvrier décorateur Vincenzo Perugia entre autres épisodes. Soit une existence à rebondissements qui pourrait être celle d une personne. Cette porosité des frontières entre chose et objet, entre objet et personne, apparaît plus nettement dans certains cas particuliers où la personne son corps, ses restes- devient objet de mémoire et objet patrimonial. En 2002, le Musée de l'homme a rendu à l'afrique du Sud la dépouille de Saartje Baartman, dite "la Vénus hottentote", après un vote unanime de l'assemblée nationale et du Sénat. Venue en Europe comme esclave au début du XIXè siècle, exhibée comme une bête de foire, elle mourut à Paris en Un moulage en plâtre de son corps fut réalisé avant dissection. Son squelette et certains organes furent prélevés, puis le tout fut exposé à Paris au Musée de l Homme jusqu à1974. En 1994, l Afrique du Sud de Nelson Mandela demande à la France la restitution des restes de Saartje Baartman. Mais les autorités politiques et scientifiques françaises refusèrent au nom de la science et du patrimoine : la «vénus» était devenue un objet de patrimoine! Et ce n est qu après la loi spéciale votée en 2002 que la restitution put avoir lieu. Un cas très similaire s est présenté en Espagne, où un bushman naturalisé au XIXè siècle fut exhibé dans un musée catalan jusqu à sa restitution et son inhumation au Botswana en La question de la restitution Heinich N, «Les objets-personnes : fétiches, reliques et œuvres d art», Sociologie de l art, n 6, 1993, pp Jean Bazin, Des clous dans la Joconde, l anthropologie autrement, Toulouse, Anacharsis, 2008, p.493. Ibid, p.511. Ibid, p

10 des objets de collection des musées d ethnographie, surgie depuis quelques années, a fait émerger une problématique mêlant humains et non humains, choses et personnes, objets et restes corporels. C'est pourquoi les Maori recherchent toutes les têtes de chef tatouées, les Aborigènes les ossements de leurs ancêtres et l'île de Manikolo (Vanuatu) les crânes de chef surmodelés avec une pâte végétale. Tous veulent que leurs ancêtres reçoivent les rituels qui leur sont dus. Récemment, la ville de Rouen a restitué à la Nouvelle-Zélande une tête de guerrier maori appartenant au Muséum national d'histoire naturelle de la ville. En 2006, les restes du prince prince Ouanilo, fils du dernier roi du Dahomey, Béhanzin, sont exhumés à Bordeaux en vue d être rapatriés au Bénin. Dans le monde entier, des restes humains sont considérés comme des biens culturels. Mais faut-il s en étonner? Les squelettes font partie des objets de collection des musées d archéologie et dans un autre registre, on a vu des régions ou des communes s opposer farouchement à l entrée de personnalités au Panthéon sous prétexte que leur dépouille faisait partie du patrimoine local. Ce fut le cas dans le Berry, en 2002, où une association essentiellement féminine et parisienne fit campagne pour que George Sand, inhumée à Nohant (Cher), entre au Panthéon à l occasion du bicentenaire de sa naissance en L opposition locale, relayée par le journal La Nouvelle République du Centre, fut telle que l idée du transfert fut définitivement abandonnée en Les principaux arguments des anti-panthéonisation reposaient sur la volonté de la défunte jamais clairement affirmée- de reposer «parmi ses chers paysans» et sur son indispensable «présence» à Nohant pour l attrait touristique de la région. Faute de dépouille, le Sénat fit restaurer la statue de George Sand dans les jardins du Luxembourg à Paris. A Villers-Cotterêts, dans l Aisne, l Etat fit ériger une reproduction de la statue de bronze d Alexandre Dumas, natif de la ville, entré au Panthéon en Cette statue avait été fondue par l occupant allemand en En contrepartie du transfert de la dépouille de l écrivain, qui souleva également une certaine opposition locale, la commune obtint le financement par le ministère de la Culture de la fabrication d une nouvelle statue, reproduction fidèle de l originale grâce aux technologies de pointe (images 3D, moulages résine ) ; lors de l enlèvement du cercueil, le maire de Villers-Cotterêts parvint également à prélever un morceau du cercueil d origine, aujourd hui exposé au musée Dumas de la ville aux côtés d une autre relique : une mèche de cheveu du général Dumas, père de l écrivain. Conclusion Lorsqu on parle d objets, il faut donc entendre aussi bien, selon les contextes, œuvre d art, ustensile de cuisine, boîte de conserve, que restes humains, images, animaux ou plantes. Pour les objets comme pour les êtres vivants, rien n est immuable, aucun destin n est tracé a priori et tout peut arriver tant que l intégrité physique est maintenue. Nos rapports avec notre environnement matériel sont complexes, faits d attachement, de rejet, d indifférence selon les lieux et les moments ; ces rapports sont tout aussi sociaux que les liens qui nous unissent à nos congénères. Aucun statut social ni aucune fonction ne sont définitifs ; c est cette complexité des parcours et des situations qui rend l étude des objets en société et de leur devenir si passionnante. Thierry BONNOT 9

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