Réduire le bruit dans les écoles et les crèches. Des solutions concrètes pour les collectivités territoriales

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1 Guide pratique des collectivités territoriales pour l amélioration des conditions acoustiques dans les établissements d accueil des jeunes enfants Nervosité, agressivité, difficulté de concentration des enfants Fatigue, irritabilité, stress des personnels Mécontentement des parents Réduire les écoles et les crèches Des solutions concrètes pour les collectivités territoriales

2 Réduire les écoles et les crèches Des solutions concrètes pour les collectivités territoriales page Le sommaire Une étude réalisée dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement 2 d Aquitaine pour apporter des solutions aux collectivités territoriales Les enjeux sanitaires liés au bruit dans les établissements accueillant de jeunes enfants > Pour les jeunes enfants > Pour les personnels Les références réglementaires et les recommandations sur les établissements accueillant de jeunes enfants Les solutions face aux difficultés les plus souvent rencontrées > Dans les écoles > Dans les crèches Quelques informations utiles pour réaliser un diagnostic acoustique > les mesures à effectuer dans les écoles et les crèches > Quelques repères sur l échelle du bruit en db(a) > Des ouvrages de référence p.2

3 Réduire les écoles et les crèches Une étude réalisée dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement 2 d'aquitaine pour apporter des solutions aux collectivités territoriales Enfants perturbés, santé des personnels affectée, parents mécontents, le bruit est un réel enjeu dans les établissements accueillant de jeunes enfants. Face à ce constat, les partenaires de la thématique «Expositions sonores et santé» du Plan Régional Santé Environnement 2 d Aquitaine ont décidé d accompagner les collectivités territoriales de la région pour les guider vers l amélioration des conditions acoustiques des crèches et des écoles primaires. Une étude technique a ainsi été réalisée auprès d un échantillon de 14 établissements de la région Aquitaine. Les diagnostics acoustiques qui ont été effectués ont permis de définir, de manière pragmatique et opérationnelle, des solutions simples et à faible coût. Pour répondre aux situations les plus problématiques, des solutions structurantes nécessitant des investissements ont également été identifiées. Une étude régionale pour un guide pratique opérationnel Cette étude a été pilotée par l Agence Régionale de Santé (ARS) et la Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement (DREAL) Aquitaine. Les 14 établissements aquitains ont été choisis afin de diversifier les situations selon : le type d établissement (4 crèches, 5 maternelles, 5 écoles élémentaires), le département (4 établissements en Gironde et en Pyrénées Atlantiques et 2 dans les 3 autres départements de la région), le degré d urbanisation (4 établissements ruraux et 10 établissements urbains), la proximité avec des installations émettrices de bruit (2 établissements à proximité d industries et 5 établissements proches d axes routiers majeurs). Chaque établissement a fait l objet d un diagnostic acoustique par un même bureau d études spécialisé qui a réalisé des mesures et émis des préconisations de mise en conformité ou d amélioration. Les rapports de diagnostic ont été adressés individuellement aux collectivités en charge des établissements participants. Un cadre réglementaire de référence Les préconisations émises dans les rapports et donc dans cette étude s inspirent de l arrêté du 25 Avril 2003 (JORF n 123 du 28 mai 2003) relatif à la limitation du bruit dans les établissements d enseignement. Cet arrêté s applique uniquement aux locaux d enseignement autorisés et construits après le 28 novembre Par assimilation, il a servi de grille d analyse pour les lieux d enseignement antérieurs à cette date ainsi que pour les crèches. L objectif est d aider les collectivités à identifier : les défauts acoustiques ayant un impact sur la santé des enfants et des personnels dans les bâtiments accueillant de jeunes enfants, les situations de non conformité pour les locaux directement concernés par la réglementation. Guide pratique Réduire les écoles et crèches p.3

4 Les enjeux sanitaires liés au bruit dans les établissements accueillant de jeunes enfants 5 Les critères réglementaires pour évaluer la qualité acoustique les bruits aériens intérieurs les bruits aériens extérieurs Les bruits d impact Les bruits d équipement La durée de réverbération Des définitions pour comprendre Les bruits aériens : Dans un bâtiment, les bruits dits «aériens» se propagent par l air avant de faire vibrer les parois du local. Chaque paroi qui vibre fait à son tour vibrer l air dans les locaux voisins : le son a traversé la paroi. Deux types de bruits aériens sont étudiés : les bruits aériens intérieurs : il s agit des bruits créés par les conversations, les appareils audio et vidéo, les bruits aériens extérieurs : il s agit de ceux créés par le trafic routier, ferroviaire ou aérien, les bruits de rue ou de cours de récréation. Les bruits solidiens : Une paroi soumise à un choc entre en vibration et fait vibrer l air des locaux voisins. Les bruits dits «solidiens» comprennent : Les bruits d impact (bruits de pas, déplacement de meubles, chutes d objets, ), Les bruits d équipement (ascenseur, chaufferie, chasse d eau, robinetterie, ventilation ). La durée de réverbération : La durée de réverbération (TR) d un local permet de caractériser la réverbération. Celle-ci est définie comme le temps mis par un son que l on interrompt soudainement pour décroître de 60 db(a). Lw : La réduction du niveau de bruit de choc pondéré ( Lw) correspond à la différence entre une mesure du bruit de choc d un plancher nu et celle de ce même plancher équipé d un revêtement absorbant. Elle indique donc l amélioration acoustique rencontrée grâce au revêtement absorbant. Pour les jeunes enfants Dans les écoles L environnement sonore est fonction de la qualité acoustique des locaux, de l environnement extérieur, du nombre d élèves par type de locaux, du comportement des élèves et de celui des enseignants. Cet environnement sonore peut conduire à des ambiances bruyantes à l intérieur des locaux, et peut donc générer de la nervosité, de l agitation voire de l agressivité chez les enfants, des difficultés de compréhension et de concentration. Dans les crèches L environnement sonore se manifeste par les jeux des enfants, les rires, les cris, les pleurs, les chants, ainsi que par l encadrement du personnel. Cet environnement sonore conduit à des ambiances bruyantes à l intérieur des locaux, phénomène qui provoque de l agitation, de la fatigue chez les enfants et peut porter atteinte très tôt au capital auditif des tout-petits. Pour les personnels Pour le personnel de service et les enseignants dans les écoles, cet environnement bruyant oblige à forcer la voix, implique des difficultés à se faire entendre et comprendre, provoque de la fatigue et de l irritabilité et est susceptible d affecter leur santé. On considère que l ouïe est en danger à partir d un niveau de 80 db(a) durant une journée de travail de 8 heures. Lorsque le niveau sonore est supérieur à 85 db(a), il y a obligation pour l employeur de mettre en place des actions de prévention selon la réglementation sur le bruit au poste de travail. Dans des conditions de travail bruyantes, le travailleur peut ressentir fatigue, stress ou anxiété et connaître une baisse temporaire de l audition. Des troubles de l attention et du sommeil ou encore l hypertension sont susceptibles d apparaître. De plus, les personnels peuvent devoir faire face à l expression du mécontentement des parents face à un niveau sonore jugé difficile pour leurs enfants. C est pourquoi, outre l adoption de comportements optimaux, il est indispensable que les locaux soient performants d un point de vue acoustique. Une ambiance feutrée conduit à des comportements plus calmes et agit sur le bruit émis par les enfants. «Ils baissent naturellement la voix» et le niveau sonore produit, au lieu d être à 75dB(A), (niveau généralement constaté en salle de classe bruyante ou en salle d activités en crèche), peut descendre à 70dB(A), voire 65 db(a). Ainsi, il n y a plus besoin de forcer la voix pour se faire entendre. p.4

5 Les références réglementaires et les recommandations sur les établissements accueillant de jeunes enfants Réduire les écoles et les crèches Une seule référence réglementaire pour ce type d établissement : l arrêté du 25 Avril 2003 (JORF n 123 du 28 mai 2003) relatif à la limitation du bruit dans les établissements d enseignement Les écoles maternelles et les écoles élémentaires sont concernées par cet arrêté (mais également les collèges, les lycées, les établissements régionaux d enseignement adapté, les universités et établissements d enseignement supérieur, général, technique ou professionnel, publics ou privés). Les crèches sont exclues. Une réglementation qui cible les bâtiments récents, mais qui reste un cadre pour les bâtiments plus anciens Les seuils de bruit et les exigences techniques fixés par l arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d enseignement ne s imposent que dans les bâtiments ou «parties de bâtiments» dont les demandes de permis de construire (ou les déclarations de travaux) ont été déposées après le 28 novembre Les «parties de bâtiments» désignent les surélévations ou les extensions d établissements déjà existants. Les conclusions d un diagnostic acoustique sont ainsi à nuancer en fonction de l âge de l école (et donc de sa situation à la date du 28 novembre 2003). Premier cas : l arrêté est applicable Dans ce cas, le non respect de la réglementation en vigueur contraint juridiquement de réaliser des travaux de mise en conformité de l école et de régler les problèmes acoustiques constatés. Deuxième cas : l arrêté n est pas applicable bien que les exigences fixées dans cet arrêté ne soient pas obligatoires, la circulaire du 25 avril 2003 relative à l application de la réglementation acoustique des bâtiments autres que d habitation conseille vivement de s approcher des performances acoustiques exigées dans l arrêté, dans le cas de réhabilitation ou de rénovation de bâtiments. Les conclusions d un diagnostic acoustique effectué pour un tel bâtiment n obligent donc pas à réaliser des travaux, mais les encouragent dans le but de réduire les désagréments acoustiques identifiés Quelle que soit la date de construction ou de modification de l école, les résultats de l étude PRSE 2 et les préconisations établies ont pris en compte les exigences de l arrêté du 25 avril Une réglementation qui exclut les crèches, mais qui peut servir de référence Les crèches ne sont pas ciblées par l arrêté du 25 avril 2003, il n existe pas encore de réglementation acoustique spécifique pour ces structures d accueil. Néanmoins, pour disposer de valeurs de référence, les résultats des crèches étudiées ont été comparés aux valeurs définies pour les maternelles dans l arrêté. Les préconisations proposées dans ce document sont basées sur ce principe. Les recommandations du Centre National du Bruit pour les structures d accueil de la petite enfance : un guide disponible en ligne Le guide du Centre National du Bruit (CNB) n 5, de juin 2015, propose des recommandations pour la qualité acoustique des établissements d accueil d enfants de moins de 6 ans. Il est particulièrement adapté pour les projets de conception et de construction de nouvelles structures d accueil de la petite enfance. Pour chaque type de pièce rencontrée dans ces établissements, ii indique des durées de réverbération cibles ainsi que des niveaux sonores produits par des équipements (ventilation, plomberie ) à ne pas dépasser. Enfin, il propose des solutions concrètes et adaptées pour atteindre ces objectifs. Ce guide de 20 pages est disponible sur : Guide pratique Réduire les écoles et crèches p.5

6 Les solutions face aux difficultés les plus souvent rencontrées L étude a montré que les principaux désagréments acoustiques rencontrés dans les 14 établissements ont pour origine :. des défauts d isolement des bruits aériens (10 écoles, 2 crèches). des défauts d isolement des bruits d impacts (6 écoles, 1 crèche). des défauts de correction acoustique des salles (2 écoles). une réverbération importante (6 écoles). des bruits de fond d équipement pouvant fonctionner en continu, comme la ventilation (1 crèche) Les solutions proposées ci-après sont à adapter en fonction des caractéristiques de chaque établissement et notamment des différentes pièces. Dans les écoles Les CONSTATS les plus souvent EFFECTUÉS Importante réverbération due à l absence de correction acoustique aux plafonds, mauvais isolement aux bruits extérieurs dû aux performances acoustiques insuffisantes des menuiseries (souvent à simple vitrage avec défauts de fermeture) et des coffres de volets roulants, des portes de communication trop légères, ne possédant pas de joint balai, et qui n isolent pas suffisamment les salles de classe entre elles (portes coulissantes, par exemple), des vitrages, des cloisons (en plâtre, par exemple) et des portes qui laissent passer les bruits aériens entre espaces de circulation et salles de classe, Des nuisances sonores causées par le flux d air généré par la centrale de traitement d air, Des bruits d impacts importants liés au mobilier, aux plateaux repas, au revêtement de sol Des niveaux sonores très élevés pendant les repas et les récréations sous abris (préaux, salles polyvalentes ). Les solutions proposées Des préconisations «simples ou peu coûteuses» Ce sont celles qui ne demandent pas ou peu d investissement ou qui ne nécessitent pas d intervention de spécialistes du bâtiment ou de techniciens, et qui peuvent cependant apporter une bonne amélioration acoustique. Utiliser du mobilier, de l affichage pour renforcer l absorption des sons par les murs, Veiller à l intégrité des portes et fenêtres (remplacer les poignées absentes par exemple), Préférer les portes classiques aux portes coulissantes, Fractionner les services des repas afin de diminuer le nombre d élèves dans la salle de cantine, Placer des patins sous les pieds de tables et des chaises afin de réduire les bruits d impacts, Appliquer un revêtement en sous-couche anti-vibratile sur les plateaux de tables de cantine, Intégrer des claustras acoustiques dans les salles de cantine pour diminuer les temps de réverbération. Des préconisations «à intervention nécessaire», souvent plus complexes et coûteuses Ce sont celles qui nécessitent des travaux (donc des investissements plus ou moins importants) et également l intervention de techniciens ou de spécialistes du bâtiment. Traiter la totalité des plafonds avec des dalles de laine de roche, installer des double-vitrages, des coffres de volets roulants de bonne isolation phonique, utiliser des blocs-portes à âme pleine, étanchéité 4 faces par joints caoutchouc en feuillure d huisserie et par joints caoutchouc à double lèvres au sol ou plinthe automatique intégrée dans la partie basse de l âme de la porte, Doubler les cloisons (par exemple avec un système de plaque de plâtre et d ossature métallique), Poser un revêtement de sol d efficacité aux bruits de choc ΔLw = 17 db ou appliquer une sous-couche acoustique sous les carrelages et parquets d efficacité aux bruits de choc ΔLw= 16 db, Réduire le débit de la centrale de traitement d air ou augmenter la taille des bouches d aération afin de réduire le flux d air, et installer des silencieux dans les réseaux. Cette opération doit être validée par un thermicien. p.6

7 Réduire les écoles et les crèches Dans les crèches Les constats les plus souvent effectués Défauts d efficacité des entrées d air vis-à-vis de l extérieur, Absence de sous-couche acoustique au niveau du sol qui augmente la diffusion des bruits de choc, des nuisances sonores causées par le flux d air généré par la centrale de traitement d air. Les solutions proposées Des préconisations «simples ou peu coûteuses» Au-delà de l acoustique du bâtiment, voici une liste de bonnes pratiques qu il est conseillé de faire appliquer par le personnel d encadrement : privilégier des jouets qui ne font pas de bruit (et retirer les piles des jouets qui en nécessitent), coller des feutres (en prenant les précautions sur l émission atmosphérique des colles utilisées) ou des balles de tennis coupées, sous les pieds de chaises et de tables, scinder les groupes d enfants pour réduire les niveaux sonores, surtout lors des ateliers, éviter l activité des «grands» à proximité de la salle de repos des «petits». Des préconisations «à intervention nécessaire», souvent plus complexes et coûteuses Installer des entrées d air acoustiques, Prévoir une sous-couche acoustique sous le revêtement de sol (notamment s il y a du carrelage), Réduire le débit de la centrale de traitement d air ou augmenter la taille des bouches d aération afin de réduire le flux d air, et installer des silencieux dans les réseaux. Cette opération doit être validée par un thermicien. Plusieurs éléments participent au confort acoustique de ces bâtiments accueillant de jeunes enfants : les dalles de matériaux isolants au plafond le mobilier, les éléments de décoration aux murs la sous-couche acoustique sous les carrelages et parquets le type de revêtement de sol. Attention à ne pas dégrader la qualité de l air avec les nouveaux aménagements Les préconisations suivantes sont assorties d une limite visant à ne pas dégrader la qualité de l air intérieur. Afin de s inscrire dans le cadre de la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), les travaux doivent être conformes au décret n du 23 mars 2011 qui impose un étiquetage en matière de santé environnementale pour les produits de construction et de décoration. En effet, il est recommandé de choisir des revêtements de sol, des peintures, vernis et colles, du mobilier et du matériel usuel (jouets, produits de toilette, d entretien, peintures, feutres et colles, vaisselle, literie) les moins émissifs possibles et d aérer convenablement les locaux. Guide pratique Réduire les écoles et crèches p.7

8 Quelques informations utiles pour réaliser un diagnostic acoustique Réduire les écoles et les crèches La réalisation d un diagnostic acoustique permet de recenser dans l établissement les qualités et les défauts acoustiques. Des solutions précises sont alors proposées si les résultats ne sont pas conformes à la réglementation applicable ou si des situations dégradées non soumises à des obligations réglementaires sont identifiées. Les mesures à effectuer dans les écoles et les crèches Les mesures à effectuer Mesurage des durées de réverbération d après l arrêté du 25 avril 2003 Les principaux résultats acoustiques attendus Durées de réverbération faibles afin de ne pas amplifier les niveaux sonores (particulièrement dans les cantines et les salles de classe) Mesurage des niveaux de pression pondérés aux bruits de chocs horizontaux et verticaux entre salles de classe et entre salles de classe et espaces de circulation Efficacité acoustique des revêtements par rapport aux bruits de choc entre locaux (salles de classe, salles de repos) et espaces de circulation Mesurage des isolements aux bruits aériens intérieurs horizontaux et verticaux entre salles de classe et entre salles de classe et espaces de circulation Mesurage des isolements aux bruits aériens vis-à-vis de l extérieur Mesurage des bruits d équipement Quelques repères sur l échelle du bruit en db(a) 120dB seuil de douleur 90dB seuil de danger seuil de risque 85dB 0dB 20dB 30dB 60dB 110dB 130dB (Unité de mesure qui tient compte de la sensibilité de l oreille humaine) - Source : d après guide n 5 du CNB, juin 2015 Isolements intérieurs entre locaux performants (notamment entre les locaux adjacents aux salles de classe et salles de repos) Isolements performants vis à vis de l extérieur afin de ne pas être dérangés par les bruits de transport terrestre et aérien (surtout pendant les siestes et les heures d enseignement) Niveaux de bruits d équipements faibles pour ne pas augmenter le bruit de fond Les mesures des niveaux sonores dans les cantines et pendant les récréations (sous préaux) ne sont pas demandées dans l arrêté du 25 avril Cependant, l étude du PRSE 2 a montré qu elles étaient utiles pour faire prendre conscience du niveau de bruit généré, qui peut atteindre 80 db(a) dans les cantines et 100 db(a) sous les préaux pendant les récréations. O tempora Novembre 2015 Crédit photos : Fotolia, DR Conversation à voix basse Locaux de sommeil Des OUVRAGES DE RÉFÉRENCE Pour en savoir plus : Recommandations pour la qualité acoustique des établissements d accueil d enfants de moins de 6 ans Guide n 5 du CNB - Centre National du Bruit Conversation normale Cour de récréation pleurs de bébé Petite section de crèche salle de classe bruyante Discothèque Pour la réalisation de diagnostics acoustiques : Annuaire des acteurs de la qualité de l environnement sonore - CIDB - Centre d Information et de Documentation sur le Bruit Avion au décollage à 100m p.8