COMORES. Caractéristiques géographiques et humaines. Économie. Indicateurs de développement. Accords internationaux

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1 COMORES Caractéristiques géographiques et humaines Superficie : km 2 : Grande Comore (1 148 km 2 ), Anjouan (424 km 2 ) et Mohéli (290 km 2 ) Population : habitants. Densité : 354 habitants/ km 2. Part de la population urbaine : 28,1 %. Taux de croissance démographique : 2,4 %. Langues officielles : français, arabe Principales villes : Moroni (capitale administrative) Grande Comore, Mutsamudu Anjouan, Fomboni Mohéli Régime politique : Le président Ikililou Dhoinine, originaire de Mohéli, a été élu le 26 décembre 2010 et investi le 26 mai 2011, mettant un terme à deux années d instabilité politique et institutionnelle, résultant des difficultés rencontrées pour mettre en œuvre le système de présidence tournante. Instaurée par la Constitution de 2001, la présidence tournante entre les trois îles de l archipel avait auparavant porté à la magistrature suprême le président Ahmed Abdallah Sambi (originaire d Anjouan) de 2006 à Économie PIB par habitant 1) (2010) : 802 dollars Répartition du PIB par secteur d activité (2009) : Primaire 52,7 % Secondaire 11,3 % Tertiaire 36,0 % 1) Source : FMI, Perspectives de l économie mondiale, avril 2011 Indicateurs de développement Espérance de vie : 66,2 ans Taux de mortalité infantile : 7,5 % Taux d alphabétisation des adultes : 73,6 % Population en deçà du seuil de pauvreté 1) : 46,1 % Indice de développement humain Classement : 140 e /169 1) Moins de 1,25 dollar par jour Sources : PNUD (2011), Rapport mondial sur le développement humain (données 2010) ; Banque mondiale, World Development Indicators (données 2009) pour le taux de mortalité infantile Accords internationaux Les sont membres de la Commission de l Océan Indien (COI) et du COMESA, qui regroupe dix-neuf États de l Afrique orientale et australe et de l Océan Indien. Les ont adhéré à la Ligue des États arabes (LEA) en Relations avec la communauté financière internationale Le Conseil d administration du FMI avait approuvé l octroi, en septembre 2009, d une Facilité élargie de crédit (FEC) de 13,6 millions de DTS. La seconde revue du programme a été adoptée en janvier 2011, portant le total des décaissements à 7,3 millions de DTS (soit environ 11,4 millions de dollars). L Union a atteint le point de décision de l initiative PPTE renforcée en juin Approuvée en mai 2010, la Stratégie intérimaire de la Banque mondiale pour la période vise à faciliter l atteinte du point d achèvement PPTE d ici à Elle est axée sur la croissance, la réduction de la vulnérabilité sociale, le renforcement des capacités de l État et la gouvernance. À fin juillet 2011, le portefeuille actif de la Banque aux comprenait quatre projets, dont deux approuvés en 2010 et deux au cours du premier semestre de 2011, d un montant global de 12,2 millions de dollars.

2 236 ACTIVITÉ La reprise graduelle de l activité économique amorcée en 2009 s est poursuivie en 2010, le PIB réel augmentant de 2,2 %, après 1,9 % en La croissance a été principalement soutenue par les bons résultats du secteur agricole et le dynamisme du secteur du BTP, dans un contexte marqué par une forte progression des financements extérieurs obtenus des principaux bailleurs. Le secteur primaire, qui emploie une grande majorité de la population, est dominé par l agriculture, l élevage et la pêche. Malgré l important potentiel du secteur agricole et la multiplication des initiatives en faveur de ce secteur, l agriculture comorienne continue de souffrir de difficultés récurrentes, marquées notamment par une faible mécanisation, l absence d irrigation des cultures et des contraintes d acheminement et de conservation des produits. Le secteur bénéficie depuis 2009 de conditions de financement avantageuses, accordées par le PNUD dans le cadre du projet d Appui à la création et au développement des micro et petites entreprises (AMIE). Par ailleurs, les Principales productions vivrières (en tonnes) (a) Tubercules 79,0 108,0 Maïs 4,0 5,0 Manioc 59,0 70,0 Taro 10,0 12,0 Gingembre 15,0 Autres 6,0 6,0 Légumineuses 10,3 11,9 Ambrevades 9,0 11,0 Ambériques 0,4 0,4 Arachides 0,9 0,5 Bananes 68,0 75,0 Légumes 956, ,6 Tomates 560,0 700,0 Pommes de terre 396,0 650,0 Autres légumes 181,6 Fruits divers (mangue, papaye, litchi, ananas, orange, goyave, ) 3 696, ,0 Source : FNAC-FA Comptes nationaux des (en milliards de francs comoriens ; taux et variations en %) (a) Ressources 215,0 236,0 255,8 268,3 PIB nominal 166,2 175,7 185,6 197,1 Importations de biens et services 48,8 60,3 70,2 71,3 Emplois 215,0 236,0 255,8 268,3 Consommation fi nale 191,0 199,0 218,1 239,1 Formation brute de capital fi xe (b) 19,2 34,7 34,2 24,6 Exportations de biens et services 5,9 3,1 5,6 6,1 Taux d'investissement (en % du PIB) 19,8 18,4 12,5 19,8 Variations Taux de croissance du PIB en volume 0,8 0,4 1,9 2,2 Indice des prix à la consommation (en moyenne annuelle) 4,5 4,7 4,9 3,8 (b) Y compris variation de stocks Sources : BCC, administrations nationales actions engagées en 2010 pour améliorer la productivité encore insuffisante des cultures vivrières (distribution de semences et dons de matériels agricoles) ont permis pour la première fois de produire localement du riz, dans la région de Ngazidja (Grande Comore). Si cette production reste pour l instant très marginale, elle pourrait permettre à terme de réduire la dépendance du pays aux importations de riz, qui représentent environ 10 % des importations totales de l archipel. Au total, les productions vivrières ont été favorablement orientées, progressant sensiblement par rapport aux résultats de la campagne Le secteur de la pêche a bénéficié, d une part, de la signature d un accord avec United Fisheries of Kuwait pour la création d une société de pêche industrielle comorienne (United Fisheries of Comoros) en avril 2010, et, d autre part, du renouvellement de l accord avec l Union européenne pour l exploitation des ressources dans les eaux territoriales comoriennes, moyennant une contrepartie financière consacrée à la professionnalisation du secteur. Enfin, en décembre 2010, un accord a été passé avec le Japon, pour un montant de trois millions de dollars, afin de relancer les activités de l école nationale de pêche à Anjouan. S agissant des cultures de rente (vanille, clou de girofle et ylang-ylang), la campagne 2010 a été contrastée. La production de girofle, premier produit d exportation des, qui avait fortement chuté en 2009 au terme d une campagne décevante, a plus que doublé un an plus tard, en lien avec la bonne tenue des prix internationaux, résultant

3 Principaux produits de rente (en tonnes) (a) Girofl e Ylang-ylang Vanille Sources : BCC, administrations nationales de la forte demande asiatique. Les prix ont atteint francs comoriens le kilogramme, alors qu ils oscillaient dans une fourchette de 850 à 875 francs en La production d ylang-ylang, produit recherché en parfumerie et en aromathérapie et dont les demeurent le premier producteur mondial, en fournissant près de la moitié des volumes mondiaux, a progressé de 25 %, pour s établir à 50 tonnes. La production a ainsi retrouvé les niveaux atteints en 2007 et Du fait de la concurrence de la vanille malgache et de l arrêt du système avantageux de fixation des prix depuis 2007, la production de vanille a poursuivi son déclin, les volumes diminuant de 20 % en 2010 pour passer de 50 à 40 tonnes. Le secteur, en crise depuis 2004, continue de souffrir de la baisse des prix mondiaux. Le kilogramme de vanille verte se négocie actuellement à environ 500 francs comoriens le kilogramme, contre francs dans les années , poussant de nombreux producteurs à abandonner cette filière au bénéfice des cultures vivrières. Des discussions sont en cours avec les partenaires au développement, notamment avec l Inde, pour appuyer un programme de relance de la filière, basée sur la mise en place d une assistance technique et d exonération des droits de douane. Le secteur secondaire est peu développé aux du fait de l étroitesse du marché intérieur, du déficit en infrastructures et des problèmes pour assurer la régularité de la fourniture d énergie. L industrie comorienne se limite aux activités artisanales, à la transformation primaire des cultures de rente (conditionnement de la vanille, distillation des plantes à parfum) et au secteur du BTP (concassage de lave, construction immobilière). Le secteur de la construction a été dynamique en 2010, soutenu par la mise en œuvre des programmes d investissements publics. Le projet d électrification générale de l île d Anjouan, entamé au mois de septembre 2009 grâce à une subvention de l État d un montant de 600 millions de francs comoriens, devrait s achever en Afin de remédier à la pénurie énergétique, les ont officiellement inauguré en août 2010 trois centrales électriques financées par un don de la Chine. L amélioration de la fourniture d électricité a ainsi été notable en 2010, mais des délestages subsistent, tandis que l approvisionnement en eau potable demeure fortement perturbé dans les trois îles. La BAfD apporte actuellement son soutien financier à la préparation d une stratégie de réforme de la Compagnie des eaux et d électricité (MAMWE). Le secteur tertiaire, essentiellement composé des activités commerciales de vente au détail et du tourisme, a bénéficié de la reprise des vols réguliers vers les, qui avaient été interrompus à la suite à la catastrophe aérienne du 30 juin De nouvelles liaisons aériennes (Dubaï, la Réunion) ont par ailleurs vu le jour en cours d année. En revanche, la reconstruction du complexe hôtelier du Galawa, dans le nord de la Grande Comore, qui aurait dû débuter en 2010, ne devrait intervenir qu au cours du second semestre Cette rénovation pourrait permettre le redémarrage du secteur touristique, l exploitation du complexe ayant représenté jusqu à 3 % du PIB au début de la décennie. De même, les investissements (annoncés pour 110 millions d euros) de la société Comoros Gulf Holding (CGH), pour l aménagement de la corniche à Moroni, ont été repoussés au mieux en S agissant du secteur des télécommunications, la mise en service du réseau de fibre optique par câble sous-marin (projet «EASSy» East Africa Submarine Cable System), bénéficiant d un prêt de 31 millions de dollars accordé par la China Exim Bank, devrait intervenir en Un nouveau projet d interconnexion entre les, Madagascar, Maurice, les Seychelles et la Réunion est actuellement à l étude. S agissant de la téléphonie mobile, un seul opérateur public, Télécom, opère pour l instant dans l archipel, auquel pourrait s ajouter un second opérateur privé en La hausse du niveau général des prix a sensiblement ralenti en 2010, le taux d inflation revenant, en moyenne annuelle, à 3,8 %, contre 4,9 % en L atténuation des tensions inflationnistes a reflété la 237

4 baisse observée en 2010 du prix des produits pétroliers et alimentaires importés. Le durcissement de la politique monétaire opéré en juin 2010 (cf. la partie 3 du rapport consacrée à l évolution de la politique et des agrégats monétaires) a également contribué à contenir les tensions sur les prix. de seulement 0,9 % par rapport à l exercice antérieur. Les dépenses courantes (32,4 milliards de francs comoriens) ont enregistré un recul de 5,2 % (après une hausse de 14,7 % en 2009), en liaison Tableau des opérations financières de l État comorien (en millions de francs comoriens) 238 FINANCES PUBLIQUES L exécution des finances publiques en 2010 s est traduite par une légère amélioration des principaux soldes budgétaires, en dépit du coût de l organisation des élections en fin d année. Le déficit budgétaire, base engagement hors dons, est ainsi revenu de 9,2 % du PIB en 2009 à 7,7 % en Cette évolution tient avant tout à une hausse satisfaisante des recettes budgétaires associée à une relative stabilité des dépenses publiques, dans un contexte favorable marqué par une forte progression des dons extérieurs. Les recettes ont très significativement progressé en 2010 (+ 31,5 %), principalement du fait de la hausse des dons (+ 63,2 %) qui se sont élevés à 30,0 milliards de francs comoriens et ont représenté environ 51 % des recettes totales. Le budget 2010 a, en effet, enregistré un don exceptionnel consenti par le Qatar pour un montant de 20 millions d euros (soit plus de 6 % du PIB). Les recettes fiscales ont augmenté de 9,4 % par rapport à 2009, grâce à l élargissement de l assiette fiscale et au recouvrement de 1,5 milliard de francs comoriens (0,8 % du PIB) d impôts sur le bénéfice auprès de Télécom. Les recettes non fiscales ont, pour leur part, progressé de 9,2 % pour s établir à 6,4 milliards de francs comoriens, contre 5,9 milliards en Les dépenses totales ont suivi une évolution maîtrisée, progressant (a) Recettes totales Recettes Recettes fiscales Recettes non fi scales Dons extérieurs Dépenses totales et prêts nets Dépenses courantes Salaires Autres biens et services Transferts Intérêts de la dette Autres dépenses courantes (assistance technique) Dépenses en capital Dépenses budgétaires Dépenses financées sur emprunts extérieurs Solde primaire (hors dons) (b) Solde global base engagements (y compris dons) (c) Arriérés Sur dette extérieure Sur dette intérieure Solde (base caisse) (d) Financement Financement extérieur net Tirages Amortissement de la dette Financement exceptionnel Variation arriérés en principal Financement intérieur net Écart de financement En pourcentage du PIB Recettes totales (hors dons) 12,7 13,2 14,2 14,7 Dépenses courantes 16,4 17,0 18,4 16,5 Solde : primaire (b) - 4,0-4,0-4,5-2,6 budgétaire de base (e) - 4,4-4,8-5,1-3,1 base caisse (d) - 0,5-2,4 0,9 0,9 Note : le périmètre du TOFE consolidé intègre les données relatives aux administrations publiques fédérales et locales, y compris Anjouan depuis Les comptes publics demeurent toutefois décentralisés. (b) Solde primaire = recettes courantes dépenses courantes (hors intérêts) dépenses en capital (hors celles sur ressources extérieures) (c) Solde (base engagements) = recettes totales (y c. dons) dépenses totales (d) Solde (base caisse) = Solde (base engagements) + arriérés + autres (e) Solde budgétaire de base = Recettes totales (hors dons) Dépenses totales (hors investissements fi nancés sur recettes extérieures) Sources : BCC, ministère des Finances

5 principalement avec la baisse de 32,8 % des transferts et subventions. La masse salariale a évolué à un rythme ralenti (+ 4,7 %, après + 8,6 % en 2009). Les dépenses en capital se sont, en revanche, accrues de 23,4 %, grâce en particulier à une plus forte mobilisation des financements extérieurs (+ 16,0 %). Ces dépenses ont été principalement consacrées au développpement des infrastructures énergétiques et portuaires. Les arriérés de paiement intérieurs (arriérés de salaires et fournisseurs de l État) et extérieurs ont été réduits à hauteur de 13,1 milliards de francs comoriens, grâce en particulier au don qatari, affecté principalement au paiement d arriérés de salaires de la fonction publique (environ six mois). Au total, le solde base caisse a enregistré un excédent de 1,7 milliard de francs comoriens, en hausse de 11,2 % par rapport à Ces ressources ont été principalement consacrées à la réduction de l endettement intérieur de l État. En matière de réformes structurelles, le processus de privatisation de la Banque de développement des a été amorcé en 2010, tandis que celui de Télécom a connu une accélération, des appels à manifestation d intérêt auprès de partenaires stratégiques ayant été lancés à la suite de l audit des comptes de la société réalisé en La réforme de la Société comorienne des hydrocarbures (SCH) a aussi progressé en 2010, avec la création d un comité de restructuration chargé de conseiller le gouvernement dans son choix parmi les différentes options proposées par la Société financière internationale (Banque mondiale). COMPTES EXTÉRIEURS L année 2010 a été caractérisée par une aggravation du déficit des transactions courantes, passé de 14,7 milliards en 2009 (7,9 % du PIB) à 19,5 milliards (9,9 % du PIB), soit une augmentation de 32,7 %. Cette détérioration du déficit courant recouvre principalement un creusement de la balance commerciale, qui résulte de la forte croissance des prix des matières premières, l archipel étant extrêmement dépendant vis-à-vis de l étranger pour son approvisionnement en biens alimentaires, pétroliers et d équipement. Le taux de couverture des importations par les exportations est demeuré très faible (autour de 9 %), caractéristique de la plupart des économies insulaires. La progression des exportations a atteint 8,7 % en glissement annuel, pour représenter 6,1 milliards de francs comoriens, la forte baisse des exportations de Balance des paiements des (en millions de francs comoriens) (a) Transactions courantes Balance commerciale Exportations FOB dont : vanille girofl e ylang-ylang autres essences autres produits Importations FOB dont : produits pétroliers riz véhicules, pièces détachées viande, poisson fer, fonte, acier ciment autres produits Balance des services Balance des revenus Balance des transferts courants Privés Publics Compte de capital et d opérations financières Compte de capital Compte d opérations financières Investissements directs étrangers Autres investissements Erreurs et omissions Solde global Financement Variation des réserves offi cielles (le signe correspond à une hausse) Financements exceptionnels Variation des arriérés extérieurs Exportations/Importations (en %) 12,9 5,2 9,4 9,1 Source : BCC 239

6 240 vanille ( 52,2 %) étant compensée par la hausse des ventes de clous de girofle (+ 45,2 %) et d ylang-ylang (+ 15,6 %). La progression de 11,6 % des importations est principalement imputable à l augmentation des importations de produits pétroliers (+ 40,2 %) et de véhicules et pièces détachées (+ 62,0 %). Les importations de poissons et de viandes ont, quant à elles, progressé de 35,7 %, passant de 2,9 milliards en 2009 à 4,0 milliards en Le déficit de la balance des services s est creusé de 17,4 % en 2010, passant de 8,9 milliards de francs comoriens à 10,5 milliards. En dépit d un léger redémarrage des flux touristiques (+ 10,1 % de recettes, à 5,7 milliards de francs comoriens), consécutif à la reprise des vols réguliers vers les, l alourdissement de la facture des transports (12,1 %) et du coût du fret et des assurances (13,0 %) a aggravé le déficit des services. Les transferts des migrants, traditionnellement élevés aux du fait de la taille importante de la diaspora (qui représente près de la moitié de la population comorienne), ont connu une baisse significative en 2010 ( 24,1 %) mais continuent de représenter une part importante du PIB (13,3 %). Cette baisse des transferts privés a été plus que compensée par la hausse des financements en provenance des bailleurs de fonds internationaux : après avoir quasiment triplé en 2009, les transferts Dette extérieure des (encours en millions de dollars ; indicateurs de dette en %) Dette à court et long terme 296,7 291,8 282,0 279,3 Dette à long terme 260,3 279,9 271,0 263,8 Dette publique garantie 260,3 279,9 271,0 263,8 Dette privée non garantie 0,0 0,0 0,0 0,0 Recours aux crédits du FMI 0,0 0,0 5,1 10,1 Dette à court terme 36,3 11,8 5,8 5,4 dont arriérés d'intérêts sur dette à long terme 32,3 7,8 5,8 5,4 Pour mémoire : arriérés sur principal de dette à long terme 78,6 38,5 27,4 24,8 Indicateurs de dette Dette totale/exportations de biens et services 493,0 408,6 374,6 372,8 Dette extérieure/pib 73,0 63,0 53,7 53,1 Service payé de la dette/exportations de biens et services 6,3 49,1 17,1 16,6 Service payé de la dette/recettes budgétaires 6,9 44,3 17,7 15,8 Dette multilatérale/dette totale 73,1 78,2 77,8 76,8 Sources : Banque mondiale et BCC publics ont augmenté de 82,1 % en 2010 pour s élever 25,9 milliards de francs comoriens. L excédent du compte de capital et d opérations financières s est inscrit en retrait de 15,5 % par rapport à 2009, pour s élever à 20,8 milliards de francs comoriens. Cette évolution traduit en particulier la forte baisse des investissements directs étrangers, qui ont chuté de 70,0 % en un an, du fait des retards pris dans la mise en œuvre des projets immobiliers et touristiques, dans un contexte d incertitude politique. Au total, la balance des paiements a dégagé un excédent global de 3,3 milliards de francs comoriens en 2010, après un excédent de 11,2 milliards un an plus tôt. Cet excédent a permis d accroître les réserves officielles de change à hauteur de 2,2 milliards de francs comoriens. À fin 2009, l encours de la dette extérieure des était estimé à 279,3 millions de dollars, soit 53,1 % du PIB et 373 % des exportations de biens et services. Cet endettement était principalement contracté auprès de créanciers multilatéraux, à hauteur de 76,8 %. Le service de la dette représentait 16,6 % des exportations de biens et services et 15,8 % des recettes budgétaires. La dette des présente donc un niveau considéré comme insoutenable. Toutefois, la conclusion d un programme FEC avec le FMI, en septembre 2009, a permis à l Union de bénéficier, en novembre 2009, d un allègement de 80 % du total des paiements dus au Club de Paris entre le 1 er juillet 2009 et le 30 juin 2012, sur toute la durée de la Facilité. Le réaménagement a porté sur 13 millions de dollars, incluant une annulation de créances d un million et un rééchelonnement de 12 millions. En outre, après l atteinte du point de décision de l initiative PPTE en juin 2010, un nouvel accord de restructuration de la dette extérieure des a été conclu avec le Club de Paris, se traduisant par une réduction supplémentaire de 50 % du service de la dette dû à ces créanciers. Au total, l assistance intérimaire apportée par les institutions multilatérales et les créanciers du Club de Paris au

7 titre de l Initiative PPTE devraient se chiffrer, d après les projections, à 16,7 milliards de francs comoriens (8,3 % du PIB) pour 2010, soit 82 % de l ensemble du service de la dette exigible. En supposant que les réformes prévues dans le cadre du programme FEC soient mises en œuvre de façon satisfaisante, le point d achèvement de l Initiative PPTE pourrait être atteint fin 2012, ce qui permettrait de réduire le ratio de la dette (en valeur actualisée nette VAN) rapportée aux exportations à un niveau plus soutenable de 86 %, au lieu de 373 % à la fin En 2010, selon le FMI, la dette extérieure (en VAN) s élèverait à 41,8 % du PIB. SYSTÈME BANCAIRE Le système bancaire comorien est composé de quatre établissements bancaires : la Banque pour l Industrie et le Commerce des (BIC-C), filiale du groupe BNP-Paribas ; la Banque de Développement des (BDC), spécialisée dans l octroi de crédits à moyen et long terme ; l Exim Bank (à capitaux tanzaniens) et la Banque fédérale du Commerce (BFC) à capitaux koweïtiens, qui a démarré ses activités en août À ces banques s ajoutent les services financiers de la SNPSF (Société nationale des Postes et des Services financiers), deux institutions financières décentralisées (Union des mutuelles d épargne et de crédit ya Komor MECK et Sanduk d Anjouan) et deux bureaux de change ( Express et la Maison comorienne de Transferts de Valeurs, qui a reçu son agrément en juin 2010). En 2010, le système bancaire a poursuivi son développement à un rythme rapide, le total du bilan des établissements de crédit (banques, sociétés financières et établissements de microfinance) ayant progressé de 16,2 %, (après une hausse de 27,5 % en 2009) pour s établir à 74,4 milliards de francs comoriens. Les institutions de microfinance jouent un rôle important dans le système financier comorien, leur part dans le bilan cumulé global atteignant 26 % (contre 57 % pour les banques et 17 % pour les établissements financiers). L encours des crédits distribués à l économie a connu un accroissement particulièrement dynamique (+ 32,6 %) pour atteindre 42,1 milliards de francs comoriens, tandis que les dépôts collectés auprès de la clientèle s élevaient à 53 milliards (+ 18,3 %). Le taux de couverture des crédits par les dépôts a poursuivi sa baisse, passant à 125,9 % en 2010 après 137,4 % en 2009 et 156,7 % en La durée de vie moyenne des crédits demeure faible, s élevant à vingt-quatre mois, finançant principalement des activités d artisanat et de commerce. La forte progression de l activité bancaire reflète essentiellement le développement progressif de l Exim Bank et le repositionnement stratégique de la BDC, qui collecte désormais des dépôts auprès du public. La qualité du portefeuille de crédits, tout en restant dégradée, s est améliorée, avec un taux de créances en souffrance représentant 12,2 % de l encours de crédit (contre 16,4 % en 2009). Les créances douteuses étaient provisionnées à hauteur de 60 % à fin décembre 2010 (soit une situation inchangée par rapport à fin 2009). La rentabilité du secteur s est légèrement redressée par rapport à l exercice Le résultat net provisoire des banques (hors BFC, en perte) a plus que doublé, passant de 143 millions de francs comoriens en 2009 à 379 millions en Le résultat net des deux réseaux de microfinance a, quant à lui, crû de 3,3 % et s est élevé a 719 millions des francs comoriens en Situation simplifiée du système bancaire comorien (en millions de francs comoriens) Actif Passif Opérations de trésorerie et interbancaires Opérations de trésorerie et interbancaires Crédits nets Dépôts Douteux Opérations sur titres et diverses Provisions Fonds propres Opérations sur titres et diverses Autres Immobilisations nettes Autres (charges de l exercice...) Total Total Source : BCC

8 PERSPECTIVES Selon les prévisions du FMI (août 2011), l économie comorienne devrait croître à un rythme légèrement supérieur à 2 % en 2011, grâce au redressement de la production agricole vivrière et de rente et à une hausse de l investissement direct étranger. Dans le prolongement de la conférence de Doha en mars 2010, une conférence de suivi s est tenue en février 2011 à Moroni, qui a permis d actualiser les engagements des bailleurs, notamment des pays du Golfe, les montants totaux étant portés de 540 millions de dollars à 615 millions, soit environ 78 % du PIB en 2010, dont 182 millions en faveur du secteur privé. Ces engagements devraient se traduire par une forte reprise des investissements directs étrangers, essentiellement dans les secteurs des infrastructures et du tourisme. Si les investissements directs constituent une opportunité remarquable pour le développement des, leur impact macroéconomique dépendra essentiellement de la capacité d absorption de l économie comorienne et de la qualité de leur gestion par les acteurs publics et privés. Comme en 2010, une gestion rigoureuse des soutiens extérieurs, tant par les autorités monétaires que par l État, dans la conduite des projets financés sera cruciale afin d en assurer la pleine efficacité, dans un cadre économique stable. Dans le cadre du programme en cours avec le FMI, les autorités se sont ainsi engagées à rechercher une meilleure maîtrise du déficit budgétaire, afin de consolider les acquis des réformes budgétaires récemment entreprises et d atteindre le point d achèvement de l initiative PPTE en Le déficit budgétaire devrait être ainsi limité à 2,2 % du PIB, sous l effet notamment d une hausse des recettes douanières. Cependant, le poids relativement important de la masse salariale des fonctionnaires pourrait entraver la voie de la rigueur budgétaire. Sur le front des prix, les tensions inflationnistes devraient atteindre 4 % en moyenne annuelle. 242

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