LA MISSIVE DE L OMS / CONGO

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1 N mai 2013 Bulletin d information du Bureau de la Représentation de l OMS au Congo VISION DE L OMS POUR LE CONGO : «UN DÉVELOPPEMENT SANITAIRE MAÎTRISÉ, À MÊME DE PRODUIRE DES SERVICES PERFORMANTS À MOINDRE COÛT, EN PARTICULIER POUR LES POPULATIONS CONGOLAISES LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES» Mme la Ministre des Affaires Sociales et de l Action Humanitaire, Émilienne Raoul, au centre des membres du Présidium B emes razzaville a abrité, du 13 au 17 mai 2013, les 10 Rencontres Africaines de Biologie Technique sous le thème «Le laboratoire face à la maladie». Placées sous le Très Haut Patronage du Président de la République du Congo et présidé par le Professeur Marc Gentilini, ces assises ont été organisées par l Association International des Technologistes Biomédicaux (ASSITEB), le Fonds de dotation FI-BIO, l Association Congolaise des Technologistes Biomédicaux (ACOTEB), en collaboration avec le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) et avec le Soutien de l Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l Organisation Internationale des Epizooties (OIE), l Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Ministère Français des Affaires Etrangères. Ouverts par le Ministre des Affaires Sociales et de l Action Humanitaire, Mme Emilienne RAOUL, en présence du Ministre de l Agriculture et de l Elevage, Mr

2 2 N mai 2013 Rigobert MABOUNDOU, du Doyen de la Faculté de Médecine, Professeur Jean-Rosaire IBARA, du Représentant de l Organisation Internationale des Epizooties, Dr Yacouba SAMAKE, de la Représentante de l OMS au Congo, Dr Fatoumata Binta T. DIALLO, les travaux se sont déroulés au Palais des Congrès de Brazzaville. Prélude au mot d ouverture du Ministre des Affaires sociales et de l Action Humanitaire, l assistance a auditionné six (06) allocutions. Ainsi, le Représentant de l OMS au Congo, Docteur Fatoumata Binta Diallo a, dans son mot de circonstance et au nom du Directeur Régional de l OMS pour l Afrique, relevé l importance que revêt le laboratoire: «outil de diagnostic indispensable sans lequel, la médecine serait aveugle». Elle a également déploré, la situation des services de laboratoire en Afrique qui se caractérise par un manque criard de ressources humaines, de matériel, de réactifs et d équipements adéquats. Ces difficultés retardent souvent la mise en œuvre d interventions appropriées et prioritaires pour répondre efficacement à la lutte contre les épidémies ou simplement pour faire le diagnostic étiologique d une méningite dans un hôpital de district, alors que du type de germe dépend la thérapeutique appropriée. Dr Fatoumata Binta T. DIALLO, Représentante de l OMS au Congo, délivrant le message du Directeur régional de l OMS pour l Afrique, Dr Luis Gomes SAMBO C est pourquoi, les ministres de la santé de la région africaine ont approuvé les résolutions sur les laboratoires lors des 58ème et 59ème sessions du Comité régional de l OMS tenues respectivement à Yaoundé au Cameroun et à Kigali au Rwanda en Septembre 2008 et Septembre 2009, desquelles il apparaît opportun, sinon indispensable, que chaque pays formule une politique nationale de laboratoire adéquate ainsi qu un plan stratégique pour sa mise en

3 3 N mai 2013 œuvre et un programme de renforcement des capacités, en définissant des indicateurs pour évaluer les progrès réalisés. Le Ministre des Affaires Sociales et de l Action Humanitaire, Madame Emilienne Raoul a pour sa part, indiqué que «le laboratoire doit devenir un maillon essentiel dans la lutte contre la maladie». Elle a souhaité que ces 10 e Rencontres soient un moment privilégié pour le laboratoire d être un partenaire solide et fiable, dans la chaîne des soins, au bénéfice du patient. Une vue des participants, très attentifs aux différentes communications Les travaux proprement dits ont été marqués par la tenue du Congrès scientifique et technique animé par le Professeur Marc Gentilini et le Dr Jean Bosco Ndihokubwayo du Bureau régional de l OMS pour l Afrique. Un programme scientifique a été élaboré, structuré en 8 thèmes qui portait principalement sur: (i) les bonnes pratiques du diagnostic des maladies infectieuses, (ii) les maladies tropicales négligées, (iii) les maladies non transmissibles, (iv) la qualité du médicament et le suivi du traitement, (v) le laboratoire et les risques environnementaux, (vi) le laboratoire et la qualité de la vie, (vii) la vaccinologie, (viii) les laboratoires vétérinaires et la santé publique ; et enfin une session professionnelle sur les filières de formation en biologie technique et la responsabilité dans le diagnostic des maladies infectieuses. Quatre (04) communications scientifiques ont été présentées par des spécialistes en laboratoire et en médicaments de l OMS. Elles ont abordé: (i) la problématique du renforcement des capacités des laboratoires dans la région Africaine (Dr jean Bosco Ndihokubwayo, OMS/Afro), (ii) l apport du laboratoire dans les programmes prioritaires de surveillance épidémiologique (Dr

4 4 N mai Ali Ahmed Yahaya, OMS/Afro), (iii) la problématique de la qualité des médicaments dans la région Africaine (Dr Jean Baptiste Nikiema, OMS/Afrique) et (iv) le diagnostic des maladies infectieuses : qui en est responsable? (Dr Ray Mankele, OMS/Congo). Des prix ont été décernés au cours de ces travaux dont le prix Génome d Argent qui récompense les meilleurs posters, le Prix FI-BIO qui distingue les technologistes biomédicaux ayant mieux contribué à renforcer les capacités de leur laboratoire et le trophée du Technologiste Biomédical. Une participante récompensée Avant la clôture des rencontres le 17 mai, une conférence débat a été animé par les experts sur le thème «Demain la biologie», à l issue de laquelle des recommandations ont été adoptées parmi lesquelles: (i) l appui à la création de l Ordre de Biotechnologistes dans les pays, (ii) la création des Directions des laboratoires, (iii) le renforcement de la restructuration de la formation des technologistes biomédicaux; (iv) la célébration, tous les 15 avril, de la Journée Internationale des Technologistes Biomédicaux. En marge des travaux, une exposition a été organisée dans le grand hall du Palais des Congres. L OMS a tenu un imposant stand qui a permis de vulgariser les publications de l Organisation, liées aux normes et aux directives en matière de santé. Celles-ci ont été gracieusement distribuées aux visiteurs et participants aux 10èmes Rencontres Africaines de Biologie Technique de Brazzaville.

5 5 N mai 2013 Les ministres des Affaires Sociales et de l Agriculture se font expliquer les fonctions normatives de l OMS par la Représentante de l OMS au Congo Un stand, toujours, pris d assaut par des participants assoiffés d informations et d ouvrages pertinents

6 6 N mai 2013 Entre les différentes sessions, les participants se sont recréés autour de trois cocktails offerts respectivement par l Ambassade de France, l ASSITEB et l OMS....les participants autour du cocktail servi à l OMS/Congo Ces 10èmes Rencontres Africaines ont rassemblé près de 400 participants et 68 intervenants experts, venus de France et de 14 pays d Afrique (Niger, Tchad, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, Benin, Togo, RDC, Mali, Guinée Conakry, Angola, Gabon, Cote d Ivoire et Congo). Les 11 e Rencontres Africaines de Biologie Technique se tiendront à Abidjan (Côte-d Ivoire) à une date qui reste à déterminer. aucun participant n a été oublié Pour plus d informations, contactez: Dr Ray MANKELE, Tél , mankeler@afro.who.int ou Mr Jean-Claude MOUSSOKI, Tél , moussokij@afro.who.int

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