Item 20 : Prévention des risques fœtaux Infections bactériennes

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1 Item 20 : Prévention des risques fœtaux Infections bactériennes Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) Date de création du document

2 Table des matières Pré-Requis... 4 OBJECTIFS... 4 I Infection cervico-vaginale chez la femme enceinte... 5 I.1 Circonstances de dépistage... 5 I.2 Techniques de prélèvements... 5 I.2.1 Vaginose bactérienne... 6 I.2.2 Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), Escherichia coli K1, Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae, ou autres bactéries d'origine intestinale ou oropharyngée... 6 I.2.3 Cervicites à Chlamydia trachomatis... 6 I.2.4 Cervicites à Neisseria gonorrhoeae... 7 I.3 Conduite À Tenir (CAT) en cas d'infection bactérienne cervico-vaginale au cours d'une grossesse normale ou pathologique... 7 I.3.1 Vaginose bactérienne... 7 I.3.2 Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), Escherichia coli K1, Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae, ou autres bactéries d'origine intestinale ou oropharyngée... 7 I.3.3 Neisseria gonorrhoeae... 7 I.3.4 Chlamydia trachomatis... 7 II Streptocoque du groupe B au cours de la grossesse... 8 III Syphilis... 9 III.1 Risques pour le fœtus... 9 III.2 Diagnostic différentiel d'une sérologie positive III.3 Traitement IV Listériose IV.1 Les conséquences de la listériose au cours de la grossesse IV.2 Diagnostic de listériose IV.3 Traitement... 13

3 V Tuberculose VI Annexes Glossaire Bibliographie En savoir plus Recommandation Abréviations... 25

4 PRE-REQUIS Anatomie de l'utérus gravide. Modifications des voies urinaires au cours de la grossesse. Modifications des mécanismes de défense immunitaire. Flore vaginale saprophyte et pathogène. Pharmacocinétique maternelle et de l'unité fœto-placentaire. ENC : OBJECTIFS Expliquer les éléments de prévention vis à vis des infections à risque fœtal CONSULTER AUSSI : Sur le campus de Rhumatologie : Item 106 : Tuberculose. : Sur le campus de Dermatologie : Item 87 : Infections cutanéo-muqueuses à Candida albicans. : Item 95 : Infections urogénitales à gonocoque et chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas Favre). : Item 95 : Syphilis primaire et secondaire. :

5 I INFECTION CERVICO-VAGINALE CHEZ LA FEMME ENCEINTE I.1 CIRCONSTANCES DE DEPISTAGE À l'exception des femmes ayant un antécédent d'accouchement prématuré, le prélèvement vaginal systématique n'est pas recommandé en début de grossesse. Il est recommandé de réaliser un prélèvement vaginal : En cas de signes cliniques de vulvovaginite (cf. glossaire) chez la femme enceinte : prurit (cf. glossaire) vulvaire, sensations de brûlures cervicovaginales, leucorrhées colorées ou nauséabondes ; En cas de menace d'accouchement prématuré, de rupture prématurée des membranes ou de suspicion de chorioamniotite (cf. glossaire) ; Systématiquement en début de grossesse pour rechercher une vaginose bactérienne en cas d'antécédent d'accouchement prématuré, car dans ce groupe à risque, le traitement des vaginoses bactériennes asymptomatiques diminue le taux de ruptures prématurées des membranes et d'accouchements prématurés. Systématiquement entre 35 et 38 SA pour rechercher le portage du Streptocoque du Groupe B (cf. glossaire) (SGB). Il est recommandé de réaliser un prélèvement endocervical : En cas de signes cliniques de cervicite (cf. glossaire) chez la femme enceinte : existence d'un écoulement cervical séro-purulent ou d'un col inflammatoire ou saignant au contact ; En cas de signes d'infection urinaire ou de leucocyturie (cf. glossaire) à ECBU négatif ; Chez les patientes atteintes d'une maladie sexuellement transmissible ou dont le partenaire est atteint d'infection sexuellement transmissible. Les infections identifiées par le prélèvement endocervical sont les cervicites à Chlamydia trachomatis (cf. glossaire) et à Neisseria gonorrhoeae (cf. glossaire). I.2 TECHNIQUES DE PRELEVEMENTS (Recommandation : Tournaire M, Blanc B, Goffinet F, Guillaume S, Lenclen R, Philippe HJ, et al. Recommandations pour la pratique clinique Infections cervico-vaginales et grossesse [Internet]. Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF); :

6 I.2.1 Vaginose bactérienne Le meilleur moyen pour diagnostiquer la vaginose bactérienne est l'examen direct des sécrétions vaginales par coloration de Gram (cf. glossaire) (score de Nugent (cf. glossaire)). Il existe une disparition de la flore de Döderlein (cf. glossaire) ; un sniff test (cf. glossaire) est un bon test de dépistage en consultation. I.2.2 Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), Escherichia coli K1, Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae, ou autres bactéries d'origine intestinale ou oropharyngée La présence dans un prélèvement vaginal chez la femme enceinte de ces bactéries en culture monomicrobienne avec ou sans conservation de la flore lactobacillaire de Döderlein correspondrait plus à un portage qu'à une réelle participation à un processus infectieux local de vaginite. En revanche, au niveau de l'endocol (cf. glossaire), la présence de bactéries est toujours pathologique. (Bibliographie : Bouvet A. Streptocoques-entérocoques [Internet]. Campus de microbiologie Cours de bactériologie générale. : (Bibliographie : Money DM, Boucher M, Crane J, Cohen H, Gruslin A, Steben M, et al. Prévention de l'infection néonatale à streptocoques du groupe B à début précoce. Journal des Obstétriciens et Gynécologues du Canada Sept;149: : CPG-Septembre2004.pdf) (Bibliographie : Société des Obstétriciens et Gynécologues du Canada (SOGC). Infection à streptocoques du groupe B pendant la grossesse [Internet] Aug. : I.2.3 Cervicites à Chlamydia trachomatis Les meilleures méthodes d'identification de Chlamydia trachomatis dans un prélèvement endocervical sont les techniques d'amplification génique de séquences d'acides nucléiques spécifiques à la suite d'un prélèvement endocervical par cytobrush (cf. glossaire).

7 I.2.4 Cervicites à Neisseria gonorrhoeae Compte tenu de la nécessité d'une évaluation de la sensibilité aux antibiotiques, la recherche de Neisseria gonorrhoeae s'effectue par culture sur des milieux sélectifs. I.3 CONDUITE À TENIR (CAT) EN CAS D'INFECTION BACTERIENNE CERVICO- VAGINALE AU COURS D'UNE GROSSESSE NORMALE OU PATHOLOGIQUE I.3.1 Vaginose bactérienne Ce traitement fait appel au métronidazole (cf. glossaire) per os (1 g/j pendant 7 jours ou 2 g en dose unique) qui est efficace pour négativer les prélèvements bactériologiques et sans effet tératogène (cf. glossaire). Les traitements par ovules n'ont pas fait la preuve de leur efficacité chez la femme enceinte. En raison de la fréquence des récidives après traitement, un prélèvement de contrôle tous les trimestres paraît justifié chez les femmes traitées, et le traitement renouvelé si nécessaire. I.3.2 Streptococcus agalactiae (streptocoque du groupe B), Escherichia coli K1, Staphylococcus aureus, Streptococcus pyogenes, Haemophilus influenzae, Streptococcus pneumoniae, ou autres bactéries d'origine intestinale ou oropharyngée En dehors des situations à risque d'accouchement imminent (rupture prématurée des membranes, menace d'accouchement prématuré, suspicion de chorioamniotite), il n'est pas recommandé de traiter le portage asymptomatique vaginal de ces bactéries. I.3.3 Neisseria gonorrhoeae Le traitement des cervicites à gonocoques au cours de la grossesse est obligatoire et peut utiliser avec une efficacité comparable l'amoxicilline (cf. glossaire) 3 g per os associée au probénécide (cf. glossaire) 1 g per os, la spectinomycine (cf. glossaire) 2 g en intramusculaire, la ceftriaxone (cf. glossaire) 250 mg en intramusculaire ou la cefixime (cf. glossaire) 400 mg per os. Le traitement du partenaire est une nécessité. I.3.4 Chlamydia trachomatis Le traitement des cervicites symptomatiques à Chlamydia trachomatis est obligatoire et repose sur l'azithromycine (cf. glossaire) en dose unique de 1 g ou l'érythromycine (cf. glossaire) (500 mg 4 fois par jour pendant 7 jours) dont l'observance et la tolérance sont moindres. Le traitement du partenaire est nécessaire. L'amoxicilline (500 mg 3 fois par jour pendant 7 jours) est une alternative possible.

8 (Bibliographie : Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF). Recommandations pour la pratique clinique : Infections cervicovaginales au cours de la grossesse. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 1999; G-30.) (Bibliographie : Menard JP, Bretelle F. Infections cervicovaginales au cours de la grossesse (recommandations). Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 2009; G-30.) (Bibliographie : Yudin MH, Money DM, Boucher M, Cormier B, Gruslin A, Ogilvie G, et al. Dépistage et prise en charge de la vaginose bactérienne pendant la grossesse. Journal des Obstétriciens et Gynécologues du Canada Aug;30(8): : II STREPTOCOQUE DU GROUPE B AU COURS DE LA GROSSESSE Le dépistage systématique du portage de Streptococcus agalactiae ou streptocoque du groupe B (SGB) (prescrit comme tel) est recommandé en fin de grossesse, idéalement entre 34 et 38 SA, en raison de : Sa prévalence en France : % ; La prévalence de ses conséquences lors des accouchements à terme qui en fait un problème de santé publique : chorioamniotites, infections materno-fœtales, endométrites du post-partum ; L'efficacité de l'antibioprophylaxie (cf. glossaire) per-partum guidée par le résultat du dépistage : réduction de plus des 3/4 du risque infectieux néonatal et maternel du post-partum ; Le prélèvement est réalisé à l'écouvillon (cf. glossaire) sur l'ensemble de la cavité vaginale incluant absolument le balayage des parois de la moitié inférieure du vagin jusqu'au vestibule et la vulve. Le dépistage systématique du SGB est inutile chez les femmes ayant un antécédent d'infection materno-fœtale à SGB ou ayant présenté au cours de la grossesse une bactériurie (cf. glossaire) à SGB. L'antibioprophylaxie per-partum du portage à SGB Pénicilline G (cf. glossaire) (ou Amoxicilline) est recommandée en per-partum, > 37 SA : en cas de diagnostic de portage de SGB,

9 en cas de bactériurie à SGB au cours de la grossesse, et en cas d'antécédent d'infection néonatale à SGB. En cas d'allergie, des macrolides (cf. glossaire) ou une céphalosporines (cf. glossaire) de 3e génération pourront être envisagés. L'antibioprophylaxie per-partum des infections materno-fœtales est recommandée en l'absence de prélèvement vaginal de dépistage du SGB, si un des facteurs de risque suivants est présent : l'accouchement survient avant 37 SA, la durée de rupture des membranes est supérieure à 12 heures ou la température maternelle dépasse 38 C au cours du travail. (Recommandation : Agence Nationale d'accréditation et d'évaluation en Santé (ANAES). Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce [Internet]. HAS; 2001 Sept. : III SYPHILIS (Recommandation : Direction Générale de la Santé. Syphilis [Internet]. Ministère de la Santé; : L'association syphilis (cf. glossaire) et grossesse est rare en France. Chez la femme enceinte, le risque principal est la syphilis congénitale. Celle-ci est liée à une contamination fœtale hématogène par voie transplacentaire de la deuxième moitié de la grossesse. Malgré l'existence d'une antibiothérapie efficace depuis plus de 50 ans, et d'un dépistage systématique au cours de la grossesse, la syphilis congénitale persiste encore, en particulier au sein des populations défavorisées, mal suivies ou à risque de contamination élevé. III.1 RISQUES POUR LE FŒTUS La transmission du spirochète (cf. glossaire) est transplacentaire, et s'effectue classiquement après 16 à 18 SA. La syphilis n'entraîne pas de malformations, ni de fausses couches du premier trimestre. Le traitement avant le quatrième mois évite tout risque d'atteinte fœtale. Après le 4e mois, le tréponème (cf. glossaire) peut provoquer un avortement tardif, un accouchement prématuré ou une mort in utero dans 40 % des cas. Le risque de transmission materno-fœtale de l'infection est estimé entre 30 à 60 % en l'absence de traitement. Une syphilis congénitale peut être latente ou s'exprimer par des

10 lésions polyviscérales : lésions cutanéo-muqueuses avec pemphigus palmoplantaire (cf. glossaire) et syphilides (cf. glossaire), hépatomégalie (cf. glossaire), atteinte méningée, lésions osseuses. Pour la mère, la grossesse ne modifie pas la symptomatologie de la syphilis. III.2 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL D'UNE SEROLOGIE POSITIVE Les circonstances du diagnostic de syphilis sont variables : Période primaire (chancre des grandes lèvres, petites lèvres, du col ou extra-génital). L'ulcération non douloureuse accompagnée de ganglions cicatrise spontanément en 3 à 6 semaines. Syphilis secondaire. Les manifestations surviennent 2 à 12 semaines après le chancre et se caractérisent par des éruptions cutanées de type variable (macules (cf. glossaire), papules (cf. glossaire), pustules (cf. glossaire)). Syphilis tertiaire où le diagnostic est sérologique. À la naissance : le diagnostic peut être porté devant les lésions du nouveau-né. Le diagnostic bactériologique est envisageable en cas de lésions cutanées par prélèvement des sérosités sur le chancre ou les lésons cutanées. Le tréponème est retrouvé à l'examen direct à l'ultramicroscope (cf. glossaire) (à fond noir). Le diagnostic sérologique est réalisé pour le dépistage lors du premier examen prénatal. La loi impose la mise en œuvre de deux réactions : un test antigène cardiolipidique et un autre avec un antigène tréponémique. Les deux réactions habituellement utilisées sont le VDRL et le TPHA. Si le VDRL et le TPHA sont négatifs, il n'y a pas de syphilis, sauf s'il s'agit d'une contamination récente. Le FTA-abs (cf. glossaire) peut dans ce cas être positif, avec présence d'igm. Si le VDRL et le TPHA sont positifs, en l'absence de signes cliniques ou d'antécédent de syphilis, c'est la valeur quantitative de ces deux tests qui permet d'estimer le stade de l'infection. En particulier, un VDRL fortement positif est en faveur d'une syphilis active, primaire ou secondaire. Si le VDRL est positif et le TPHA négatif, il s'agit d'une réaction faussement positive (grossesse, virose, trépanomatoses non syphilitiques ). On peut donc être rassuré dans notre situation si le TPHA est négatif. Si le VDRL est négatif et le TPHA positif, il s'agit le plus probablement d'une cicatrice sérologique, ou bien d'une syphilis débutante => à renouveler.

11 III.3 TRAITEMENT On utilise des pénicillines à effet retard et élimination lente : Extencilline : 2,4 millions d'unités, renouvelé 8 jours plus tard, Biclinocilline : 1 million d'unités par jour pendant 15 jours. On fera deux cures pendant la grossesse, la première le plus tôt possible, la deuxième à la fin du 6e mois. En cas d'allergie à la pénicilline, on peut utiliser l'érythromycine : 500 mg 4 fois par jour pendant 30 jours. À la naissance, il faudra faire un examen anatomo-pathologique du placenta et une sérologie (FTA-abs, avec recherche d'igm), dans le sang du cordon pour rechercher une atteinte fœtale. Dans ce cas, un traitement de l'enfant sera instauré. (Recommandation : Haute Autorité de Santé (HAS). Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France. HAS; 2007 May. : (Bibliographie : Nizard J, Benoist G. Syphilis et grossesse. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction Mar;37(S1): (Bibliographie : Parent R, Dionne M. Le dépistage de la syphilis chez la femme enceinte. Institut national de santé publique du Québec; p. : DepistageSyphillisFemmeEnceinte.pdf) IV LISTERIOSE Listériose (cf. glossaire) : maladie infectieuse causée par l'ingestion d'aliments contaminés par la bactérie Listeria monocytogenes (cf. glossaire) chez les animaux et transmissible à l'homme (anthropozoonose (cf. glossaire)). C'est un Bacille Gram positif (cf. glossaire). Un produit sain peut être contaminé par contact (dans un réfrigérateur, au rayon traiteur ) avec un produit souillé. Les professionnels exposés sont ceux qui travaillent dans la boucherie et dans l'élevage animal.

12 Les aliments de prédilection sont les fromages, la charcuterie, les produits en gelée et poissons fumés. La période d'incubation s'étend de quelques jours à plus de deux mois. La maladie peut commencer par l'apparition de symptômes semblables à ceux de la grippe, c'est-à-dire crampes, maux de tête et fièvre persistante (présente dans 70 à 80 % des cas et isolée dans 20 % des cas). D'autres symptômes peuvent aussi apparaître comme des symptômes gastrointestinaux (nausées, vomissements, diarrhée, constipation) ou un syndrome méningé voire des douleurs lombaires faisant évoquer une infection urinaire. Dans certains cas, ces symptômes peuvent être suivis de manifestations cliniques graves représentées par des septicémies (cf. glossaire, méningo-encéphalites (cf. glossaire). Cependant, les signes cliniques peuvent simplement se résumer à un syndrome pseudogrippal. Une rechute fébrile, avec bactériémie (cf. glossaire), peut être observée 3-4 semaines plus tard. La maladie non traitée est alors particulièrement dangereuse, déclenchant très souvent chez une femme enceinte, un avortement spontané volontiers fébrile au 1er et 2e trimestre, un accouchement prématuré d'un enfant infecté et la mort de l'enfant dans 20 à 30 % des cas. IV.1 LES CONSEQUENCES DE LA LISTERIOSE AU COURS DE LA GROSSESSE On estime que ce pathogène serait responsable d'environ 1 % des méningites bactériennes et de moins de 0,15 % de la mortalité périnatale. Après Escherichia coli (cf. glossaire) K1 et Streptococcus agalactiae (groupe B), Listeria monocytogenes reste la troisième cause de méningite néonatale. La gravité de la listériose est donc due au tropisme de la bactérie pour le placenta et le système nerveux central. L'enfant peut être contaminé essentiellement par voie sanguine in utero à la faveur d'une bactériémie maternelle avec passage de la barrière hémato-placentaire. Le nouveau-né est infecté in utero à la suite d'une bactériémie de la mère. La première étape de l'infection est la colonisation du placenta. Cette infection est rapidement associée à une chorioamniotite et à une infection sévère de l'enfant in utero. L'infection est évidente dès la naissance avec cyanose (cf. glossaire), apnée, détresse respiratoire et troubles de la conscience. Dans ces formes graves, évoluant depuis plusieurs jours, la mortalité est élevée (parfois de 50 à 75 %). Dans près de 95 % des cas, il s'agit d'une méningite purulente avec fièvre, insomnie, irritabilité, troubles de la conscience.

13 Chez la mère, la listériose est une infection banale. IV.2 DIAGNOSTIC DE LISTERIOSE Au cours de la grossesse, il faut pratiquer des hémocultures chez toute femme enceinte ayant une fièvre inexpliquée (avec recherche de listériose). L'antibiothérapie doit être instituée au moindre doute. Bien entendu, des prélèvements orientés par les signes cliniques peuvent être effectués (ponction lombaire ). Au cours de l'accouchement, l'examen bactériologique du placenta et des lochies (cf. glossaire) est particulièrement précieux, pratiquement toujours positif lorsque le recueil a été réalisé dans de bonnes conditions. La seule difficulté vient du fait que le placenta est souvent recueilli dans des conditions non stériles et est donc massivement contaminé. Un examen anatomopathologique, montrant les granulomes infectieux, peut être utile. Des hémocultures au moment d'une reprise fébrile à l'accouchement permettent aussi, parfois, d'isoler le germe à partir du sang. Une enquête environnementale à partir des aliments suspects peut être pratiquée, surtout en cas de suspicion d'épidémie. Les prélèvements chez le nouveau-né : le germe est facilement isolé en culture pure à partir du sang et du liquide céphalo-rachidien. Il l'est constamment du liquide gastrique obtenu par aspiration (prélèvement très fiable), du méconium (cf. glossaire) et de la peau. IV.3 TRAITEMENT Le traitement de base de la listériose est l'antibiothérapie. On utilise en général les associations bétalactamines (cf. glossaire) aminosides (cf. glossaire). Si une listériose est suspectée et diagnostiquée par les hémocultures chez la femme enceinte, le traitement repose sur l'ampicilline (cf. glossaire) (3 à 6 g/j) pendant 4 semaines voire pour certains jusqu'à l'accouchement et pour certains associé à un aminoside 3 mg/kg une injection par jour pendant 5 jours. Rappelons l'intérêt du traitement systématique de toute affection fébrile de la grossesse par amoxicilline pendant 10 jours. Les mesures préventives La meilleure prévention consiste à éviter la consommation des aliments les plus fréquemment contaminés et à respecter certaines règles lors de la manipulation et la préparation des aliments. Ces recommandations sont liées à la nature même de Listeria monocytogenes, son habitat et sa résistance. Listeria monocytogenes résiste au froid mais est sensible à la chaleur.

14 (Recommandation : Arrêté du 10 avril 1998 relatif à la déclaration obligatoire des listérioses. Journal Officiel; 1998 May 19. p : (Bibliographie : Bertholom C. Évolution de la listériose chez la femme enceinte et le nouveau-né. Vocation Sage-femme Nov-Dec;7(637):8-10.) (Bibliographie : Bertholom C. La listériose en baisse chez la femme enceinte et le nouveau-né. Option Bio Dec;19(410):7-8.) (Recommandation : Circulaire DGS/VS 2 n du 15 avril 1998 relative à la déclaration obligatoire de la listériose Apr 15. : (Bibliographie : Deguelte S, Metge MP, Quereux C, Gabriel R. Listériose au cours de la grossesse. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 2004: E-10.) (Bibliographie : La listériose chez la femme enceinte. La revue Sage-femme Sept;2(4): ) (Recommandation : Pierre O, Veit P. Précautions à prendre pour la prévention de la listériose chez les femmes enceintes, les patients immunodéprimés et les personnes âgées recommandations. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l'institut de Veille Sanitaire (InVS) Nov;45: : V TUBERCULOSE Conduite À Tenir (CAT) en cas de notion de tuberculose (cf. glossaire) : Il n'existe pas de risque embryo-fœtal particulier. Si le traitement est terminé, aucune précaution n'est nécessaire. Si le traitement est en cours, il faudra :

15 poursuivre pendant la durée nécessaire en évitant la rifampicine (cf. glossaire) au 1 er trimestre ; la bithérapie par isioniazide (cf. glossaire) et éthambutol (cf. glossaire) est indiquée. Aucune séparation du nouveau-né vis-à-vis de sa mère n'est indiquée si la mère n'est plus bacillaire. Le nouveau-né sera isolé de sa mère si elle est bacillaire. Dans ce cas, l'allaitement sera contre-indiqué. La vaccination par le BCG du nouveau-né est systématique. VI ANNEXES GLOSSAIRE aminoside : Aminoside ou aminoglycoside : Famille d'antibiotiques actifs sur certains types de bactéries. Ils comprennent l'amikacine, la gentamicine, la kanamycine, la néomycine, la nétilmicine, la paromomycine, la streptomycine, et la tobramycine. La plupart de ces antibiotiques sont produits par des bactéries de la famille des actinomycètes, ou en sont dérivés par hémisynthèse. Ceux qui sont dérivés des actinomycètes du genre Streptomyces prennent le suffixe «-mycine», ceux qui sont dérivés du genre Micromonospora prennent le suffixe «-micine». amoxicilline : Antibiotique bêta-lactamine bactéricide de la famille des aminopénicillines, indiqué dans le traitement des infections bactériennes à germes sensibles. Elle est également indiquée chez l'adulte dans le traitement de certains ulcères de l'estomac ou du duodénum causés par une bactérie (helicobacter pylori) en combinaison avec le métronidazole ou la clarithromycine et un inhibiteur de la pompe à protons. ampicilline : Aminopénicilline, et en tant que telle, antibiotique à spectre large. Elle a été largement utilisée pour traiter les infections bactériennes. Elle est capable de pénétrer dans une bactérie à Gram-négatif. Elle inhibe la troisième et dernière étape de la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne, conduisant ainsi à la lyse cellulaire. anthropozoonose : Maladie ou infection qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l'être humain. C'est une hémizoonose. Ce terme est souvent regroupé avec celui décrivant la modalité réciproque de transmission (zooanthroponose) sous le terme de zoonose, qui désigne toute maladie ou infection qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l'homme et vice-versa.

16 antibioprophylaxie : Antibioprophylaxie ou antibioprévention : Utilisation d'un antibiotique dans un but thérapeutique afin de prévenir l'éventuel survenue d'une infection susceptible d'être dangereuse. L'antibioprophylaxie n'a rien à voir avec le traitement antibiotique curatif c'est-à-dire utilisé pour traiter une infection en cours. L'antibioprophylaxie est recommandée en prévention d'une éventuelle surinfection pouvant survenir avant une intervention chirurgicale, surtout celle connue pour avoir un risque infectieux potentiel élevé, ou quand le patient présente une certaine fragilité concernant son immunité, c'est-à-dire les capacités de défense de son organisme (se traduisant par un déficit immunitaire). L'antibioprophylaxie, dans ce cas, est administrée en une seule dose puis quelquefois répétée sur une courte durée. L'antibioprévention peut également intéresser quelques personnes qui ont été en contact avec un individu infecté, comme c'est le cas au cours de la méningite cérébrospinale à méningocoques entre autres. Il faut, en l'occurrence, instaurer un type de prophylaxie entrant dans le cadre d'une disposition officielle. azithromycine : Premier antibiotique macrolide du groupe des azalides. L'azithromycine est dérivée de l'érythromycine par addition d'un atome d'azote dans le cycle lactone de l'érythromycine A, rendant ainsi cet anneau lactone un anneau à 15 atomes. L'azithromycine est utilisée pour le traitement des infections des voies respiratoires, de celles des tissus mous et des infections génito-urinaires. Bacille Gram positif : Les bactéries à Gram positif sont mises en évidence par une technique de coloration appelée coloration de Gram. Les bactéries à Gram positif apparaissent alors mauves au microscope. La technique de coloration repose sur les caractéristiques membranaires et de paroi de la bactérie. La coloration au Gram est un facteur déterminant dans la taxinomie bactérienne. bactériémie : Présence d'un organisme pathogène (bactérie) dans le sang circulant, authentifiée par des hémocultures positives. Cette présence peut être éphémère ou chronique et peut être accompagnée de signes cliniques ou non. Une bactériémie peut être le point de départ d'un Syndrome de Réponse Inflammatoire Systémique (SRIS), d'un sepsis sévère ou non, voire dans les cas les plus graves d'un choc septique. Une bactériémie peut être d'origine iatrogène, après une extraction dentaire, une endoscopie, une intervention chirurgicale ou la manipulation d'un foyer infectieux. Les germes passent alors la barrière des vaisseaux et pénètrent dans la circulation sanguine. Le diagnostic d'une bactériémie se fait au laboratoire par la mise en évidence du germe sur une hémoculture. Les bactériémies iatrogènes peuvent être prévenues par une antibiothérapie préventive ou antibioprophylaxie. bactériurie : Présence de bactéries dans les urines. bétalactamine : Large classe d'antibiotiques qui comprennent les dérivés de la pénicilline, les céphalosporines, les monobactames, les carbapénèmes et les

17 inhibiteurs de la bêta-lactamase, en bref, tout antibiotique qui contient un noyau bêta-lactame dans sa structure moléculaire. Ces molécules possèdent un noyau (cycle bêta-lactame) qui est la partie efficace de la molécule. Des variations au niveau de la chaîne latérale naturelle ou greffée permettant de modifier les propriétés de la molécule antibiotique. Parmi les antibiotiques disponibles, c'est le groupe le plus utilisé. cefixime : Antibiotique de la classe des céphalosporines de troisième génération, utilisé pour le traitement de la gonorrhée, l'angine et la pharyngite. ceftriaxone : Antibiotique bactéricide de synthèse de la classe des céphalosporines de troisième génération, appartenant à la famille des bêta-lactamines. Son large spectre lui confère une activité sur des bactéries à gram positif et à gram négatif. Son efficacité est très proche de celle de la céfotaxime. Elle est commercialisée sous le nom de Rocéphine. En l'absence de contre-indication, les infections graves à germes sensibles sont ses indications préférentielles (seule ou en association) : pneumonies communautaires, méningites bactériennes, pyélonéphrites, maladie de Lyme, sepsis, etc. céphalosporine : Classe d'antibiotiques bêta-lactamines. Avec les céphamycines, ils forment le sous-groupe des céphems. cervicite : Inflammation du col de l'utérus d'origine virale, bactérienne, ou parasitaire. Il s'agit d'une maladie sexuellement transmissible, gonocoques et chlamydiae étant principalement en cause. Chlamydia trachomatis : Bacille de Gram indéterminé, parasite intracellulaire obligatoire. Cette bactérie est responsable de l'urétrite à chlamydia (ou chlamydiose), maladie sexuellement transmissible qui est la plus fréquente en France (50 fois plus fréquente que la gonorrhée, elle même plus fréquente que la syphilis). Son réservoir est strictement humain. Il existe 15 sérotypes, possédant un tropisme tout particulier pour les muqueuses génitales et oculaires. chorioamniotite : Inflammation du chorion et de l'amnios. C'est la plus grande cause de survenue de fièvre chez la mère, fièvre due à une infection par une bactérie pendant la grossesse et l'accouchement. Les bactéries le plus souvent en cause sont le streptocoque et les bacilles Gram négatifs. La chorioamniotite est une infection de la cavité amniotique qui se fait le plus souvent par voie ascendante, par exemple à la suite d'une rupture des membranes ou d'une infection génitale avec un col utérin perméable, c'est-à-dire laissant pénétrer les germes. coloration de Gram : Coloration qui permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d'utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier.

18 Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme. cyanose : Coloration bleutée que prennent la peau et les muqueuses lorsque le sang contient plus de 5 % d'hémoglobine désoxygénée. En fait, il est plus exact de dire que la cyanose apparaît lorsque plus de 5 g/dl de sang d'hémoglobine est sous forme désoxygénée (non liée à du dioxygène). C'est donc un signe d'hypoxémie (diminution de la teneur du sang en oxygène) et non d'hypoxie (oxygénation insuffisante des tissus). Elle est entre autres un signe d'insuffisance respiratoire hypoxique grave. Elle peut être causée par un trouble de la circulation, par une altération de l'oxyhémoglobine ou par un trouble de l'hématose. Elle peut être la conséquence, entre autres, de troubles pulmonaires, de malformations cardiaques congénitales, d'une mauvaise circulation du sang, d'une anémie ou d'une intoxication. cytobrush : Brosse à prélèvement. écouvillon : Écouvillon ou goupillon : Type de petite brosse à manche, à tête souvent cylindrique, servant à effectuer des prélèvements dans les cavités naturelles, et ressemblant à des cotons-tiges. endocol : Partie interne du col de l'utérus permettant de faire communiquer l'exocol (partie externe du col) et l'endomètre (couche de cellules recouvrant l'intérieur de l'utérus). L'endocol et l'exocol sont séparés entre eux par une région de jonction où s'effectuent les frottis de dépistage du cancer du col de l'utérus. érythromycine : Antibiotique macrolide qui a un spectre antimicrobien similaire ou légèrement plus large que celui des pénicillines. Elle est souvent utilisée chez des personnes allergiques aux pénicillines. Pour les infections des voies respiratoires, elle offre un meilleur spectre contre des organismes atypiques y compris le mycoplasme. On l'utilise également pour traiter les infections à Chlamydia, la syphilis, et la gonorrhée. Sous forme de traitement dermique local, elle est fréquemment utilisée pour traiter l'acné. L'érythromycine est produite par une souche d'actinomyces : Saccharopolyspora erythraea, que l'on appelait autrefois Streptomyces erythraeus (d'où le nom). Escherichia coli : Escherichia coli ou colibacille : Bactérie intestinale des mammifères très commune chez l'être humain. C'est un coliforme fécal, généralement commensal. Cependant, certaines souches d'escherichia coli peuvent être pathogènes, entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites, ou septicémies.

19 éthambutol : Antibiotique bactériostatique et antimycobactérien. C'est un traitement privilégié contre la tuberculose et d'autres infections provoquées par des mycobactéries. flore de Döderlein : Flore bactérienne polymorphe vaginale normale, faite de lactobacilles. FTA-abs : FTA-abs (Fluorescent Treponemal Antibody Absorption) : Test tréponémique pour la syphilis. hépatomégalie : Augmentation du volume du foie, palpable sous le rebord costal droit. Elle s'évalue en nombre de diamètre de doigts entre le rebord inférieur des côtes et le rebord inférieur du foie. Au-delà de la hauteur d'une paume, l'hépatomégalie est importante. Elle est calculable par la flèche hépatique (somme de la longueur du débord hépatique sous-costal + matité sous-costale). isioniazide : Isioniazide ou IsoNicotinylHydrazine (INH) ou hydrazide de l'acide isonicotinique : Dérivé de l'acide isonicotinique. C'est un antituberculeux. leucocyturie : Présence de globules blancs dans l'urine. leucorrhée : Écoulement non sanglant provenant du vagin. Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection, le plus souvent d'une vaginite. Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement «sécrétion blanche», la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsables d'irritation et de démangeaison. Listeria monocytogenes : Bactérie à Gram-positif, du genre Listeria, division des Firmicutes. C'est la seule espèce du genre Listeria pathogène pour l'homme ; il s'agit d'un bacille de petite taille, non sporulé, aéro-anaérobie facultatif, ubiquitaire (sol, végétaux, eau), possédant une catalase et mobile à 20 C. Selon certaines études, 1 à 10 % des humains seraient porteurs sains de Listeria monocytogenes dans leur intestin. Listériose : Maladie bactérienne qui affecte de nombreuses espèces animales et qui est causée par la Listeria monocytogenes. La transmission de cette maladie se fait essentiellement par l'alimentation. On retrouve pour la plupart des espèces des formes septicémiques, des formes nerveuses et des formes génitales. La prévention repose sur un respect strict de l'hygiène. La listériose se manifeste entre autres par une septicémie, une méningite (ou méningo-encéphalite), une encéphalite, et des infections intra-utérines ou cervicales chez la femme enceinte, ce qui peut entraîner un avortement spontané (au cours des second et troisième trimestres).

20 lochies : Pertes de sang, de débris de muqueuse et de sécrétions lymphatiques et glandulaires s'écoulant par le vagin pendant les vingt jours suivant l'accouchement jusqu'à la pleine cicatrisation de la paroi utérine où était accroché le placenta. macrolide : Molécule à propriétés antibiotiques, qui a des macrocycles souvent associés à des sucres neutres ou aminés. Les macrolides constituent une famille d'antibiotiques capables de diffuser dans les tissus, voire à l'intérieur des cellules. Ils sont donc actifs sur les germes intracellulaires. Ils sont utilisés dans le cas des infections pulmonaires atypiques (légionellose, infection à chlamydia), de certaines infections à streptocoques, staphylocoques méti-s, entérocoques. Cependant leur usage est délicat en raison de nombreux effets secondaires et interactions médicamenteuses. macule : Lésion cutanée sous forme d'une tache de couleur et de taille variables. Elle ne présente pas de relief notable à la surface de la peau. méconium : Premières selles de l'enfant. méningo-encéphalite : Inflammation des méninges et de l'encéphale. métronidazole : Antibiotique et antiparasitaire appartenant aux nitroimidazoles. Il inhibe la synthèse des acides nucléiques et est utilisé pour le traitement des infections liées à des bactéries anaérobies ainsi qu'à des protozoaires. Il est efficace contre, entre autres : Giardia lamblia, Entamoeba histolytica, Trichomonas vaginalis, Clostridium difficile, Helicobacter pylori. Le métronidazole est utilisé dans le traitement de colites pseudomembraneuses, c'est pourquoi on peut le retrouver associé à d'autres antibiotiques tels que les macrolides apparentés pouvant provoquer ce type de maladie. Neisseria gonorrhoeae : Neisseria gonorrhoeae ou gonocoque : Bactérie responsable chez l'homme de la gonococcie (ou gonorrhée). papule : Élément cutané («bouton»), plein (pas d'écoulement liquidien ou purulent au percement), de couleur rose ou rouge légèrement saillant, s'effaçant à la traction de la peau. pemphigus palmoplantaire : Syphilis bulleuse présente à la naissance sur les paumes et les plantes. Ces bulles contiennent un liquide trouble et, en séchant, se transforment en croûtes qui tombent en laissant une cicatrice arrondie. Pénicilline G : Pénicilline G ou benzylpénicilline : Forme parentérale (intraveineuse ou intramusculaire) de la pénicilline. On l'utilise pour des infections plus sévères où on ne peut s'en remettre à la pénicilline sous forme orale. Elle a exactement le même spectre d'action que la pénicilline V, son parfait équivalent sous forme orale.

21 probénécide : Diurétique, cependant non utilisé en tant que tel : on l'emploie à l'heure actuelle comme uricosurique et donc dans le traitement de la goutte et/ou de l'hyperuricémie. Il était jadis employé comme adjuvant dans les pénicillinothérapies. Le probénécide est un inhibiteur de la recapture des acides organiques au niveau du tubule rénal. Plus précisément, il inhibe les OATs (Organic Anion Transporters) par fixation compétitive. Ces transporteurs membranaires situés aux niveaux apicaux et basaux de la cellule tubulaire permettent une réabsorption des acides organiques tels que l'acide urique, ou la pénicilline. Il permet donc d'abaisser l'uricémie en limitant la réabsorption d'acide urique par le tubule rénal. Pour ce qui est de la pénicilline, le probénécide interfère essentiellement avec le mode d'excrétion de l'antibiotique : l'excrétion tubulaire. Il entre en compétition avec les acides organiques pour être excrété et ralentit de ce fait l'élimination rénale de pénicilline. prurit : Symptôme fréquent (notamment en dermatologie) qui recouvre une sensation de démangeaison de la peau, le plus souvent en rapport avec des lésions dermatologiques (parfois aussi sans cause connue : c'est le prurit «sine materia»). Il constitue le principal signe fonctionnel en dermatologie. pustule : Lésion dermatologique courante caractérisée par un soulèvement épidermique contenant d'emblée du pus. rifampicine : Antibiotique utilisée habituellement à la dose de 10 mg kg-1 j-1, pendant une durée de 6 mois, pour le traitement de la tuberculose, ainsi que pour le traitement de beaucoup de méningites bactériennes. Cet antibiotique est un fort inducteur enzymatique : il accélère la dégradation des autres médicaments, notamment les contraceptifs oraux. Les femmes sous contraceptifs sont donc invitées à revoir leur traitement à la hausse (après consultation du gynécologue), voire à passer à une contraception mécanique (préservatif, etc.) pendant la durée du traitement. score de Nugent : Système de classement de la coloration de Gram, pour diagnostiquer la vaginose bactérienne. Le score de Nugent est calculé en évaluant la présence de grands bacilles à Gram positif, de petits bacilles à Gram variable et de bacilles courbes à Gram variable. Un score de 7 à 10 indique une vaginose bactérienne. septicémie : Infection générale grave de l'organisme par des germes pathogènes. Elle est l'association d'une bactériémie (présence de bactéries vivantes dans le sang) et d'un syndrome de réponse inflammatoire systémique (réponse à une agression grave mais pas forcément infectieuse) présentant au moins deux signes parmi les suivants : température inférieure à 36 C ou supérieure à 38,3 C, pulsations supérieures à 90 battements par minute, tachycardie, polypnée ou hypocapnie,

22 leucocytose. La septicémie peut se développer à partir de n'importe quelle infection systémique sévère. La majorité des germes responsables sont des germes du tube digestif. Autrefois, le pronostic d'une septicémie était souvent fatal. L'arrivée des antibiotiques modernes a permis aux équipes médicales de combattre efficacement ces infections qui restent néanmoins très dangereuses sur un organisme affaibli ou dans le cas de défenses immunitaires insuffisantes. sniff test : Sniff test ou Sniff Nasal Inspiratory Pressure (SNIP) : Pression inspiratoire lors du reniflement maximal. spectinomycine : Molécule antibiotique aminoside. Elle interfère avec le ribosome bactérien, modifiant sa fonction de synthèse protéique. spirochète : Bactérie très mobile ayant la forme d'une petite hélice (hélicoïdale). La spirochétose est le nom donné aux maladies dues aux différentes variétés de spirochètes. Parmi celles-ci, on peut citer (liste non exhaustive) : la leptospirose ictéro-hémorragique, la fièvre des marées, l'angine de Vincent, les fièvres récurrentes, la broncho-spirochétose de Castellani, le sodoku. Streptocoque du Groupe B : Streptocoque du Groupe B (SGB) ou Streptococus agalactiae : Type de bactéries qui est la première cause de mortalité par infection bactérienne chez les nouveau-nés. Cette bactérie est aussi responsable d'infection chez les personnes âgées. C'est aussi un pathogène important en médecine vétérinaire, car il provoque la mammite bovine (inflammation du pis) chez les vaches laitières. Le nom y fait d'ailleurs allusion («agalactiae» = absence de lait). syphilides : Nom donné aux affections cutanées qui sont sous la dépendance de la syphilis. syphilis : Syphilis ou vérole : Maladie vénérienne, infectieuse et contagieuse, due au tréponème pâle. Elle se manifeste par un chancre initial et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines manifestations survenant plusieurs années après la contamination. tératogène : Qui provoque le développement de masses cellulaires anormales au cours de la croissance fœtale, provoquant des défauts physiques sur le fœtus. tréponème : Genre de bactéries appartenant à la famille des Spirochaetaceae. tuberculose : Maladie infectieuse transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (ou Bacille de Koch (BK)). ultramicroscope : Variété de microscope qui permet, grâce à un éclairage spécial (faisceau lumineux très intense et perpendiculaire à l'axe d'observation), de voir des

23 objets qui ont des dimensions très petites et qu'il est impossible de voir même à de très forts grossissements. vulvovaginite : Inflammation de la vulve et le vagin. BIBLIOGRAPHIE : La listériose chez la femme enceinte. La revue Sage-femme Sept;2(4): : Infection et grossesse (item 20). Université Louis Pasteur (ULP), Faculté de Médecine de Strasbourg; : Prévention anténatale du risque infectieux bactérien néonatal précoce. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction Feb;32(1): Balaka B, Agbèrè A, Dagnra A, Baeta S, Kessie K, Assimadi K. : Portage génital bactérien au dernier trimestre de la grossesse et infection néonatale précoce. Archives de pédiatrie May;12(5): Bertholom C. : Évolution de la listériose chez la femme enceinte et le nouveau-né. Vocation Sage-femme Nov-Dec;7(637):8-10. Bertholom C. : La listériose en baisse chez la femme enceinte et le nouveau-né. Option Bio Dec;19(410):7-8. Blond MH, Poulain P, Gold F, Bingen E, Watier H, Quentin R. : Infection bactérienne maternofœtale. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 2004; C-10. Bouvet A. : Streptocoques-entérocoques [Internet]. Campus de microbiologie Cours de bactériologie générale. Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), Conférence nationale des PU-PH en Gynécologie-Obstétrique. : Infections bactériennes et grossesse. Issy-les-Moulineaux: Masson; p Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF). : Recommandations pour la pratique clinique : Infections cervicovaginales au cours de la grossesse. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 1999; G-30. Deguelte S, Metge MP, Quereux C, Gabriel R. : Listériose au cours de la grossesse. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Obstétrique. 2004: E-10. Jacquemard F. : Syndrome infectieux fœtal. Encyclopédie Médico-Chirurgicale : Pédiatrie Maladies infectieuses. 2004; X-30.

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25 Sept. : Arrêté du 10 avril 1998 relatif à la déclaration obligatoire des listérioses. Journal Officiel; 1998 May 19. p : 48F92EFED6367.tpdjo15v_2?cidTexte=JORFTEXT &categorieLien=id Circulaire DGS/VS 2 n du 15 avril 1998 relative à la déclaration obligatoire de la listériose Apr 15. : Direction Générale de la Santé. Syphilis [Internet]. Ministère de la Santé; : Haute Autorité de Santé (HAS). Évaluation a priori du dépistage de la syphilis en France. HAS; 2007 May. : Pierre O, Veit P. Précautions à prendre pour la prévention de la listériose chez les femmes enceintes, les patients immunodéprimés et les personnes âgées recommandations. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l'institut de Veille Sanitaire (InVS) Nov;45: : Tournaire M, Blanc B, Goffinet F, Guillaume S, Lenclen R, Philippe HJ, et al. Recommandations pour la pratique clinique Infections cervico-vaginales et grossesse [Internet]. Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF); : ABREVIATIONS BCG : vaccin Bilié de Calmette et Guérin ECBU : Examen CytoBactériologique des Urines FTA-abs : Fluorescent Treponemal Antibody Absorption IgM : Immunoglobuline M SGB : Streptocoque du Groupe B TPHA : Treponema Pallidum Hemagglutinations Assay (test antigène tréponémique) VDRL : Venereal Disease Research Laboratory (test antigène cardiolipidique)

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