Centre AfriœD d'etudes Supérieures ed Gatioa (CESAG) 1" Promotion do Master Prorossionad on Comptabilté et Gestion Financières (MPCGn)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Centre AfriœD d'etudes Supérieures ed Gatioa (CESAG) 1" Promotion do Master Prorossionad on Comptabilté et Gestion Financières (MPCGn)"

Transcription

1 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleu.t : cas de Burkina Bail Centre AfriœD d'etudes Supérieures ed Gatioa (CESAG) hostitut Supérieur d. Comptabiliti, do Buque et FioaDu (lscbf) 1" Promotion do Master Prorossionad on Comptabilté et Gestion Financières (MPCGn) Année AcadJmique : 200f>-2008 THEME: EVALUATION D~S RISQU~S INDUITS PAR L~ CREDIT BAIL.OBILI~R CHU LI! IIAILL~UR : CAS DE BURKINA BAIL Présenté par : Olga Micbeline SARRE Sous 10 direction de : M. Donfoui LAMIEN Chef de Département Gestion des Risques (Burlcina Bail) 9 M0006MPCGF09 2 Lté d Gestion fi nancières, ŒSAG

2 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 1 REMERCIEMENTS Nos remerciements s'adressent particulièrement à: L'ensemble des encadreurs et enseignants du CESAG pour la formation; M. Abdoulaye SORY, Administrateur Directeur Général de Burkina bail, pour nous avoir permis d'effectuer le stage dans son établissement; M. Donfoui LAMIEN, Chef du département Gestion des Risques, pour sa disponibilité et la formation; M. LOUGlŒ, Chef du département Administration Finance et Comptabilité; Mme BOUGOUMA Floriane, Chef du département Recouvrement et Contentieux, pour sa contribution à notre formation; M. DIALLO, Chef du département Informatique et Télécommunication Mlles Nadège TIGASSE et Chantal BRIBA au département crédit et Développement du Portefeuille pour leur disponibilité et leur précieuse collaboration; L'ensemble du personnel de Burkina Bail pour l'accueil et la sympathie dont il fait preuve lors de notre passage au sein de leur entreprise ; Notre maman pour tous les sacrifices à notre éducation et notre formation; Notre sœur et nos frères: Diane, Lionel et Cédric; Nos amies KABRE Gisèle et TRAORE Aissata pour leur soutien; Mme KABORE Judith pour son aide et ses précieux conseils; Toute notre famille, oncles, tantes, cousins cousines pour leur soutien multiforme pendant nos 3 années de formation à Dakar.

3 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail II LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS BCEAO BEI BIB BIO BFR BTP CA CCIA CEFORE CESAG EBE ETE FMO FR HT PME/PMI RCCM SFI UMOA TVA : Banque Centrale des Etats de l'afrique de l'ouest : Banque Européenne d'investissement : Banque Internationale du Burkina : Société Belge d'investissement des Pays en voie de Développement : Besoin en Fonds de Roulement : Bâtiments et Travaux Publics : Chiffre d'affaires : Chambre de Commerce, de l'industrie et de l'artisanat : Centre de Fonnalités des Entreprises : Centre Africain d'etudes Supérieures en Gestion : Excédent Brut d'exploitation : Excédent de Trésorerie d'exploitation : Banque Néerlandaise : Fonds de Roulement : Hors Taxes : Petites et Moyennes Entreprises/ Petites et Moyennes Industries : Registre du Commerce et du Crédit Mobilier : Société Financière Internationale : Union Monétaire Ouest Africaine : Taxe sur la Valeur Ajoutée

4 Evaluation des risques induits par Je crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail III LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX.:. Liste des figures Figure 1 Principe du crédit bail mobilier Figure 2 Principe du lease back ou cession bail Figure 3 Principe du crédit bail adossé Figure 4 Modèle d'analyse :. Liste des tableaux Tableau 1 : Typologie de matériels et d'équipements Tableau 2 Facteurs d'appréciation du risque de valeur résiduel Tableau 3 Acomptes des trais de dossier Tableau 4 Niveau de décisions... 60

5 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail IV TABLE DES MA TIERES REMERCIEMENTS... 1 LISTE DES SIGLES ET ABBREVIATIONS LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX... III INTRODUCTION GENERALE... 1 PREMIERE PARTIE: LES FONDEMENTS THEORIQUES DU CREDIT BAIL MOBILIER... 6 CHAPITRE 1. PRESENTATION et processus du crédit bail MOBILIER... 8 LI. Présentation du crédit bail mobilier Principe de base du dispositif Les avantages du crédit bail Les adaptations particulières du crédit bail Le processus d'octroi du crédit bail La mise en place d'un contrat de crédit bail L'étude du dossier et la décision La mise en force du contrat Le suivi du contrat Le recouvrement CHAPITRE II. Identification des risques et processus de leur évaluation Il.1. Identification des risques induits par le crédit bail Il.1.1. Le risque de valeur résiduelle II.1.2. Le risque de crédit ou de contrepartie II.2. Evaluation du risque de crédit et de valeur résiduelle II.2.1. Evaluation du risque de valeur résiduelle II.2.2. Evaluation du risque de crédit Les variables indépendantes II.3. La gestion des risques induits par le crédit bail II.3.1. La gestion du risque de valeur résiduelle II.3.2. Gestion du risque de crédit CHAPITRE III. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE IlL 1. La construction du modèle d'analyse III Les étapes de l'étude Olga Micheline SARRE, Master Professionnel en Comptabilité et Gestion financières, CES AG

6 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail v III.l.2. Illustration du modèle d'analyse Les outils III.2.I. Les outils de collecte des données III.2.2. Les outils de validation des informations DEUXIEME PARTIE: EVALUATION DES RISQUES INDUITS PAR LE CREDIT BAIL MOBILIER A BURKINA BAIL CHAPITRE IV. PRESENTATION DE BURKINA BAIL IV.l. Structure du capital et domaine d'activité IV.I.l. Structure du capitai IV.1.2. Domaine d'activité IV.2. IV.2.1. IV.2.2. IV.2.3. Structure et Organisation Les instances décisionnelles Le Service de Contrôle Inteme Les départements IV.3. Réseaux de partenariat CHAPITRE V. PROCESSUS DU CREDIT BAIL MOBILIER A BURKINA BAIL V.l. Mise en place d'un contrat de crédit bail V.1.l. Les conditions de financement en crédit bail V.l.2. La constitution des dossiers V.1.3. L'étude et la prise de décision V.2. La gestion des engagements V.2.l. La notification des décisions de financement V.2.2. L'édition des documents contractuels V.2.3. La mise en force des contrats et la gestion des engagements V.3. Le recouvrement CHAPITRE VI. Evaluation des risques induits par le credit bail mobilier a burkina bail. 67 Vl.l. Evaluation du risque de crédit et du risque de valeur résiduelle VI.l.l. La nature du bien financé VI VI VI.I.4. L'importance et la structure du marché de l'occasion La qualité du fournisseur La qualité du crédit-preneur VI.2. Analyse des risques induits par le crédit bail mobilier VI.2.l. La durée de la relation clientèle... 76

7 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail VI VI.2.2. Le développement de l'intensité concurrentielle VI.2.3. L'existence d'un pouvoir de monopole du crédit-bailleur V1.3. Suggestions Conclusion générale ANNEXES Annexe 1. Questionnaire d'évaluation des risques induits par le crédit bail mobilier Annexe 2. Guide d'entretien pour la prise de connaissance de Burkina Bail et le processus du crédit bail 87 Annexe 3. Questionnaire d'investigations sur le terrain Annexe 4. Organigramme de Burkina Bail BIBLIOGRAPHIE... 99

8 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail -._... _ INTRODUCTION GENERALE Les investissements, qu'ils soient industriels, commerciaux ou financiers, constituent sans conteste un des moteurs du développement et de la croissance économique. Ils représentent un enjeu de taille et focalisent bon nombre d'énergies, que ce soit lors de la définition de programmes gouvernementaux nationaux ou supranationaux, ou encore lors de la sélection des projets par les dirigeants. Ce qu'une entreprise est aujourd'hui n'est jamais que le reflet de ses décisions d'investissement passées, et ce qu'elle sera dans le futur, celui des décisions présentes. Dans leur ouvrage «principles of corporate finance», Richard Brealey et Stewart Myers démontraient que l'efficience financière d'une entreprise est plus fonction de bonnes décisions d'investissement que de bonnes décisions de financement (GARRIDO, 2002 : 49). S'il est vrai que la décision d'investissement est primordiale, il faut reconnaître que pour les mener à bien et assurer son essor économique, l'entreprise doit disposer de fonds nécessaires pour financer ses projets jugés rentables, d'où l'importance de la décision de financement dans la stratégie d'entreprise. Les établissements de crédit constituent le partenaire de premier choix des entreprises pour le financement de leurs investissements car ils sont investis de fonctions macro-économiques essentielles: contribuer au financement de l'économie et assurer le fonctionnement du système de paiement (CAL VET, 2002 : 1). Cependant, du fait de la particularité de leur structure financière et du métier qu'ils exercent, ils sont exposés à un ensemble de risques: risque de perte, notamment le risque de crédit et de prix associés aux activités d'intermédiation et aux opérations de marché et un risque général d'illiquidité. Dans le but de maîtriser le risque systémique lié aux pratiques bancaires, le comité de Bâle de 1988 a mis en place une réglementation, celle que toutes les banques doivent disposer d'un capital minimum égal à 8 % du total de leurs engagements (De SERVIGNY, 2003 : 3). Les grandes crises du système financier international dans les années 90 ont montré les limites de l'accord de Bâle et conduit les autorités à envisager Bâle Il: à une réglementation

9 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 2 contraignante et simple, le comité substitue une approche ouverte constituée de menus alternatifs et reposant sur le jugement qualitatif des instances nationales de règlementation. Cet accord souligne que les institutions devraient renforcer leurs investissements dans le développement de nouvelles techniques de maîtrise des risques, afin de renforcer leur crédibilité vis-à-vis des instances de réglementation. Burkina Bail est une société anonyme de droit burkinabé, au capital social de FCF A réparti entre 5 actionnaires. Sa mission est d'offrir avec professionnalisme des services financiers qui répondent aux besoins de croissance des entreprises PME/PMI, sur la base d'un partenariat mutuellement enrichi. A ce titre, il propose une gamme diversifiée de produits dont le crédit bail. ALBOUY a. (2000 : 54) définit les opérations de crédit bail comme «des opérations de location de biens d'équipements, de matériels, d'outillage ou de biens mobiliers à usage professionnel, spécialement achetées en vue de cette location par des entreprises qui en demeurent propriétaires, lorsque ces opérations, quelle que soit leur dénomination donnent au locataire, la faculté d'acquérir tout ou partie des biens loués, moyennant un prix convenu, tenant compte, au moins pour une partie, des versements effectués à titre de loyers». Pour maîtriser les risques liés au financement des équipements en crédit bail, Burkina Bail a mis en place un référentiel d'étude des dossiers. Néanmoins, il subit un risque de perte lié à : le volume et la nature des ressources des PME/PMI, la mauvaise qualité des dossiers présentés, la nature même des opérations de crédit bail, l'absence ou l'insuffisance de garanties et d'informations fiables, la concurrence des banques sur les conditions de financement, les difficultés de recouvrement auprès des certains locataires de mauvaise foi. La survenance de ces facteurs se traduit par d'énormes conséquences: la mauvaise qualité du portefeuille de crédit, la baisse des fonds propres de l'établissement de crédit, une situation d'insolvabilité et/ou d'illiquidité, une baisse de sa crédibilité vis-à-vis des instances de réglementation.

10 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 3 Pour palier ces difficultés, plusieurs solutions peuvent être envisagées: assister les PME/PMI dans la mise en place des dossiers; mettre en place des techniques pour réestimer la situation financière des entreprises; réduire les coûts d'approche commerciale et affiner les critères de sélection de sa clientèle afin de présenter un avantage compétitif par rapport aux banques; conclure des accords de partenariat avec les fournisseurs par la mise en place de programme de financement des ventes ou «vend or program» ; évaluer les risques induits par le crédit bail mobilier. La maîtrise des risques représente un enjeu important dans les opérations de crédit bail et il conviendrait de le cerner pour une meilleure rentabilité des établissements de crédit. Cependant, quels sont les critères d'évaluation des risques induits par le crédit bail mobilier? Cette question principale appelle les interrogations spécifiques suivantes: quels sont les risques encourus par le crédit-bailleur dans ce mode de financement? comment se caractérise le risque de crédit et le risque de valeur résiduelle? quels sont les facteurs déterminants de ces risques? quelles sont les variables indépendantes qui influencent ces risques? C'est pour répondre à ces diverses préoccupations que nous nous sommes rendus à Burkina Bail pour étudier le thème suivant: «Evaluation des risques induits par le processus du crédit bail mobilier chez le bailleur». A ce titre, le but principal de notre étude est d'évaluer les risques encourus par Burkina Bail dans le financement des équipements productifs en crédit bail. L'atteinte de cet objectif principal passe par le déroulement des objectifs spécifiques suivants: présenter le processus du crédit bail mobilier, identifier les risques associés au processus de crédit bail, proposer des dispositifs de maîtrise de ces risques, évaluer ces risques.

11 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 4 Notre raisonnement sera principalement axé sur les biens qui contribuent à la création de valeur ajoutée pour l'entr~prise-preneur. Aussi, puisque le caractère mobilier d'un bien implique qu'on puisse le déplacer d'un endroit à un autre, cela exclut de notre champ d'étude les bâtiments et les immeubles. Par ailleurs, nous nous limiterons à l'évaluation du risque de crédit et du risque de valeur résiduelle qui sont les deux principaux risques encourus par le crédit-bailleur. Notre thème revêt par rapport aux objectifs étudiés un intérêt particulier à divers niveaux:.:. Pour l'entreprise Burkina Bail a la qualité d'établissement financier et ses produits sont essentiellement constitués par les marges dégagées des opérations de financement. Ce mémoire pourrait lui permettre de mieux cerner les risques auxquels il s'expose, de mieux définir ses marges globales et de respecter ainsi les exigences du Comité de Bâle IL.:. Pour le CESAG De par se définition et sa classification, le leasing fait l'objet de polémique. Il prend les appellations de capital lease et operating lease selon des critères de qualification bien définis aux USA, de finance lease en Angleterre et de crédit bail dans son acceptation française. Ce mémoire va enrichir la documentation du CESAG dans le domaine du crédit bail mobilier et aussi permettre aux étudiants de se familiariser à ce mode de financement..:. Pour nous-mêmes Notre formation de comptable gestionnaire financier nous a déjà permis de nous imprégner des principes de ce mode de financement innovant, notamment sa comptabilisation dans les états financiers de l'entreprise-preneur et le retraitement de ses loyers. Nos recherches sur ce thème vont nous permettre de maîtriser le processus du crédit bail mobilier ainsi que l'évaluation des risques induits par ce mode de financement. Notre mémoire s'articulera en deux grandes parties:

12 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 5 une partie pratique qui présentera les fondements théoriques du crédit bail mobilier et à la définition d'un modèle d'évaluation des risques inhérents au crédit bail mobilier; et, une deuxième partie qui sera consacrée à la présentation du processus de crédit bail mobilier à Burkina bail et à l'évaluation des risques.

13 Evaluation des le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail PREMIERE PARTIE: LES FONDEMENTS THEORIQUES DU CREDIT BAIL MOBILIER Olga Micheline SARRE, Master Professionnel en Comptabilité et Gestion

14 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 7 Autrefois, on considérait le risque comme une fatalité mais de nos jours, on constate qu'il est pleinement intégré dans la gestion des entreprises. ALBOUY b. (2000 : 97) définit le risque comme étant la matière première de l'activité financière et la contrepartie d'une espérance de rentabilité forte. S'il était à l'origine une préoccupation pour les seuls organismes bancaires, il concerne pourtant toutes les entreprises, notamment à travers les crédits qu'elles accordent à leurs clients, et nombreuses sont celles qui l'intègrent actuellement dans leur gestion pour le minimiser. BREALEY & al (2006: 751) définissent le crédit bail comme un contrat de location qui s'étend sur plus d'un an et qui s'accompagne d'une série de versements. Les établissements de crédit bail, maillon essentiel de cette économie, n'échappent pas non plus au risque. Dans la première partie de notre mémoire, nous développerons les chapitres suivants: dans le premier chapitre, nous présenterons le processus du crédit bail mobilier; dans le deuxième chapitre, nous identifierons les risques induits par le processus du crédit bail et nous présenterons le processus de leur évaluation; enfin, dans le troisième chapitre, nous déroulerons la méthodologie de notre recherche. Olga Micheline SARRE, Mast.er Professionnel en Comptabilité et Gestion financières, CESAG

15 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 8 CHAPITRE 1. PRESENTATION ET PROCESSUS DU CREDIT BAIL MOBILIER Le crédit bail mobilier, contrairement au crédit bancaire, présente l'avantage de ne pas nécessiter un effort préalable du client. Il présente un financement à hauteur de 100% du montant TTC de l'investissement et se distingue ainsi des financements bancaires traditionnels qui se limitent le plus souvent à 80% du prix TTC du bien financé (MAHEU et MAIGE, 1998 : 9). Ce premier chapitre sera consacré d'une part à la présentation du crédit bail mobilier et d'autre part à la description du processus d'octroi d'un crédit bail Présentation du crédit bail mobilier Nous développerons dans cette section le pnncipe de base du crédit bail mobilier, ses avantages et ses adaptations particulières Principe de base du dispositif MAHEU et MAIGE (1998 :5) définissent le crédit bail comme étant la réunion de trois (3) éléments indissociables: une opération de location, d'un bien à usage professionnel (bien mobilier ou immobilier), assortie d'une promesse de vente à l'issue du contrat (option d'achat). Le Système Comptable Ouest Africain (SYSCOA), en s'inspirant de cette définition présente le crédit bail comme un contrat de location d'un bien meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, assorti d'une possibilité de rachat par le locataire, à certaines dates et en particulier à la fin du contrat.

16 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 9 Le principe du crédit bail qui découle de ces définitions selon la convention d'ottawa du 28 Mai 1988 sur le crédit bail international est le suivant: «a) le crédit preneur choisit le matériel et le fournisseur sans faire appel de façon déterminante à la compétence du crédit-bailleur. b) l'acquisition du matériel incombe au crédit-bailleur en vertu d'un contrat de crédit bail, conclu ou à conclure entre le crédit-bailleur et le crédit-preneur, dont le fournisseur a connaissance. c) les loyers stipulés au contrat de crédit bail sont calculés pour tenir compte notamment de l'amortissement de la totalité ou d'une partie importante du coût du matériel.» (GARRIDO, 2002: 33) L'opération de crédit bail est donc une relation tripartite qui fait intervenir : le fournisseur du bien mobilier ou immobilier, le crédit-preneur ou locataire du bien d'équipement, le crédit bailleur qui peut être un établissement de crédit. Ainsi, en crédit bail mobilier, le client choisit librement son équipement auprès d'un fournisseur qu'il a sélectionné, puis il demande à une société de crédit bail de le lui acheter. Celle-ci lui remet l'équipement en location pendant une période définie, à l'issue de laquelle le bailleur propose au locataire la possibilité d'acheter l'équipement, pour une valeur fixée dès le départ du contrat, appelée communément option d'achat. A l'issue d'un contrat de crédit bail, le locataire a le choix entre trois options: le rachat pour un montant déterminé au départ du contrat (valeur résiduelle), la poursuite de la location avec des loyers pouvant éventuellement être minorés, la restitution du matériel au crédit-bailleur.

17 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 10 Figure 1 Principe du crédit bail mobilier Client matériel Achète matériel le Source: MAHEU et MAIGE (1998 :6) Les avantages du crédit bail Plusieurs caractéristiques permettent de distinguer favorablement le crédit bail mobilier des concours bancaires classiques mais nous retiendrons les avantages suivants: Un financement accessible à toute catégorie d'entreprises GARRIDO (2002 :23) définit le crédit bail comme une technique de financement originale, un produit neuf, permettant enfin à toutes les catégories d'entreprises, et notamment aux plus

18 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail Il petites d'entres elles, de financer leurs investissements et l'expansion de leur activité, sans pourtant obérer leurs fonds propres. En effet, le crédit bail offre aux entreprises très jeunes et de très petite taille, qui pour la faiblesse de leur autofinancement ou l'insuffisance de leurs garanties sont exclus du système bancaire classique, la possibilité de financer de nouveaux matériels pour faire face à de nouveaux marchés Un financement rapide d'accès Les sociétés de crédit bail ont mis au point des documents qui facilitent la mise en place des contrats et réduisent les délais d'étude ce qui allègent les formalités d'octroi d'un crédit bail par rapport au crédit classique Un financement sur le durée d'usage effective du bien Le crédit bail peut être conclu pour une période brève égale à la durée de vie économique réelle du bien qui est financé, et non sur la durée théorique d'un concours bancaire traditionnel Il permet donc aux entreprises de ne pas immobiliser des capitaux importants pour l'acquisition d'un équipement dont l'usage sera bref (GARRIDO, 2002 :38). Le crédit bail permet le remplacement rapide et le renouvellement du bien en fonction de son usure économique effective, et de nouveaux perfectionnements introduits dans le secteur d'activité Un moyen de financement flexible Le crédit bail permet d'inclure plus aisément des ajouts d'équipements ou des mises à niveau du matériel, que ne le feraient pas des contrats de prêts bancaires traditionnels. Par ailleurs, il offre au locataire la possibilité de choisir la périodicité de paiement des ses loyers en fonction de ses fonds propres et de la nature de son chiffre d'affaires (saisonnier). Aussi, l'indexation des loyers permet au locataire de bénéficier d'une baisse éventuelle des loyers en cas d'une

19 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 12 chute des taux de refinancement au bout d'un nombre fixé de mois à partir du début du contrat Les adaptations particulières du crédit bail Plusieurs raisons peuvent inciter les entreprises à recourir au crédit bail. Parmi celles-ci, on peut citer le besoin pressant de retrouver ses capacités de trésorerie, la nécessité de développer la commercialisation de ses produits, et enfin le désir de rentabiliser ses opérations par la mesure des risques encourus. A chacune des raisons évoquées, se trouve respectivement liée une forme particulière de crédit bail, à savoir: le lease back ou cession bail, le crédit bail adossé, et le crédit bail à loyers indexés (CBU) Le lease back ou cession bail Dans cette opération, au lieu d'avoir une relation tripartite entre le locataire, le fournisseur et le bailleur, on est en présence de deux partenaires: le client-locataire et le bailleur. Il s'agit du rachat par le bailleur d'un bien dont le vendeur, propriétaire du bien à l'origine, sera le futur locataire. Selon MAHEU et MAIGE (1998 : 50), ce type d'opération est surtout pratiqué en crédit bail immobilier, où une société propriétaire d'un immeuble recherche de nouveaux capitaux pour développer, ou pour retrouver une nouvelle ressource de trésorerie. Toutefois, il peut arriver qu'une entreprise, après avoir acheté un équipement sur fonds propres, s'aperçoive, au cours d'un exercice, qu'elle aurait mieux fait de le financer en crédit bail. Le bailleur peut reprendre le matériel tout en exigeant du locataire-vendeur, les documents justificatifs (généralement facture acquittée auprès du fournisseur) de sa propriété sur le matériel. Cette mesure vise à garantir le bailleur contre une éventuelle réserve de propriété, au cas où le bien n'aurait pas été intégralement payé.

20 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 13 Il est cependant très important de signaler que ce type d'opération ne peut être pratiquée que par les clients qui récupèrent eux mêmes la TV A, ce qui exclut d'office les membres de la plupart des professions libérales. Figure 2 Principe du lease back ou cession bail Bailleur 1 1 l 1 Bailleur 1 er temps: le client vend son 2 e temps: le bailleur Bien au bailleur loue le bien au Locataire Source: (MA HEU et MAI GE, 1998 :50) I.l.3.2.Le crédit bail adossé C'est une technique de refinancement des opérations par le fournisseur. Le principe consiste à céder à un établissement de crédit bail, le matériel, objet du contrat qu'il a signé avec son locataire, tout en concluant simultanément un contrat de crédit bail avec l'établissement de crédit. Le contrat de crédit bail est conclu sur les mêmes termes que le contrat initial et comprend une autorisation de sous location donnée au fournisseur au profit de son client. L'opération de crédit bail adossé peut être effectué avec ou sans recours contre le fournisseur. Dans le cas d'un crédit bail sans recours du fournisseur, l'établissement de crédit bail assumera seul le risque de non-paiement du locataire. En cas de défaillance de ce dernier, le fournisseur sera alors automatiquement délié de son obligation de paiement de ses loyers à l'établissement de crédit bail. Par contre, lorsque l'opération de crédit bail adossé est effectuée avec recours de la part de l'établissement financier contre le fournisseur, ce dernier

21 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 14 restera tenu du paiement des loyers dus au titre du contrat de crédit bail, quand bien même, le locataire serait défaillant. Cette opération fait cependant peser des risques énormes sur le fournisseur et contraint le bailleur à la recherche d'informations maximum sur les sous locataires. Figure 3 Principe du crédit bail adossé Société de créditle FOURNISSEUR Source: MAHEU et MAIGE (1998 :52) I.l.3.3.Le crédit bail à loyers indexés (CBLI) La plupart des contrats de crédit bail ont des loyers fixes ou indexés dès l'origine et le locataire connaît à l'avance, le montant exact de ses loyers. Ces montants étant fixés dès le départ, en fonction des conditions du marché monétaire à ce moment, ne sont pas renégociables par le bailleur quelle que soit l'évolution des taux pratiqués sur le marché monétaire (MAHEU ET MAIGE, 1998 :53). Pour limiter ces risques, certains bailleurs ont mis en place et proposent des contrats de crédit bail à loyers indexés qui sont calculés à partir d'un taux de référence. L'indexation joue chaque fois que le taux de référence varie de plus ou moins un certain nombre de points (par exemple 0.5) ce qui permet de bénéficier de baisses et des hausses du taux de refinancement.

22 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 15 Au cas où le taux servant à l'indexation augmenterait, certains bailleurs offrent en plus, la possibilité de plafonnement des loyers couramment appelé «cap». Ainsi, le locataire connaît à l'avance le montant maximum de loyers qu'il devra payer en cas d'augmentation de l'indice de référence Le processus d'octroi du crédit bail Le processus d'octroi d'un crédit bail se déroule en 5 étapes principales que sont: la mise ne place du contrat, l'étude du dossier et le décision, la mise en force du contrat, son suivi et enfin le recouvrement La mise en place d'un contrat de crédit bail Avant la mise en place du contrat, le futur locataire discute avec le crédit-bailleur, les conditions financières à savoir les loyers, leur périodicité et la valeur résiduelle. Pour mettre en place le contrat de crédit bail, le locataire doit remplir et fournir plusieurs documents qui sont nécessaires non seulement pour l'étude mais aussi au niveau juridique. Il s'agit de: la demande de crédit bail qui peut être simplifiée ou détaillée en fonction du montant du matériel financé. La demande simplifiée porte uniquement sur les coordonnées du locataire et du vendeur, la désignation précise du matériel, les caractéristiques du contrat, les états financiers du locataire et l'indication précise de la banque où seront prélevés les loyers. La demande détaillée comporte outre ces renseignements, les informations sur l'environnement économique du locataire, plus particulièrement son marché et sur ses motivations pour utiliser le matériel (économie du projet). Dans les deux cas de figures, elle doit présenter, en plus des états financiers sur trois (3) exercices, le tableau des charges prévisionnelles des matériels acquis à crédit, utilisés en crédit bail et en location financières (MAHEU et MAIGE,1998 :124); le contrat en deux (2) exemplaires. Ils sont signés après l'accord du bailleur sur le dossier de crédit bail par une personne dûment habilitée, qui a le pouvoir de

23 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 16 contracter, notifié par un mandat ou une délégation de signature. Vu la difficulté de faire signer un P.-D.G. d'une grande entreprise et d'obtenir des délégations de signature, les bailleurs admettent dans la pratique la signature d'un dirigeant, authentifiée par le cachet commercial du locataire; l'autorisation de prélèvement des loyers accompagnée d'un Relevé d'identité Bancaire (RIB); la facture pro forma du fournisseur avec les précisions sur la marque, le modèle, les options éventuelles, le prix et les conditions de règlement du bien; les derniers comptes: bilan, compte de résultat et annexe; le cas échéant, pour les PME, un questionnaire médical en cas d'assurance sur la tête du dirigeant; et éventuellement, un acte de cautionnement qui garantit la totalité des sommes dues au bailleur, en cas de résiliation du contrat pour défaut de paiement des loyers ou en cas de redressement judiciaire. Ce dossier est transmis par le locataire au bailleur pour une étude minutieuse L'étude du dossier et la décision Une fois en possession de la demande et des documents annexés, le bailleur étudie le dossier et rend sa décision L'étude du dossier L'étude du dossier de crédit bail se fait pratiquement dans les mêmes conditions que celle d'un crédit moyen terme. Quelques différences peuvent apparaître mais cela s'explique du fait que les sociétés financières de crédit bail privilégient davantage l'aspect prospectif du client. Selon MAHEU et MAIGE (1998 :127), cette étude doit porter sur deux points: l'analyse financière et l'étude du matériel.

24 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail L'étude financière L'analyse financière du client permet de s'assurer que le client peut honorer les loyers convenus dans le contrat de crédit bail. Le bailleur procède à cette analyse en utilisant les ratios habituels, comme pour un crédit à moyen terme. Par mesure de prudence, les sociétés spécialisées dans le crédit bail retraitent les bilans pour avoir une situation qui reflète la réalité économique du locataire L'étude du matériel Le bailleur accorde une grande importance au matériel qu'il finance car, pendant la durée de location, il demeure le propriétaire de l'équipement. Pour ce faire, le bailleur évalue la situation du secteur économique dans lequel se trouve le client, puis estime les possibilités de revente du bien sur le marché de l'occasion en cas de résiliation contentieuse La décision La décision est le plus souvent rendue par un comité restreint ou élargi en fonction du montant du bien financé. La fixation des différents seuils est laissée à l'appréciation de chaque établissement de crédit. Selon MAHEU et MAIGE (1998 : 130), le comité étudie le dossier et se prononce sur: un refus, un ajournement, en vue d'avoir des renseignements complémentaires, un accord sans condition ni réserve, un accord conditionnel en demandant une ou plusieurs garanties complémentaires. Le bailleur communique alors la décision au locataire et si cela n'a pas encore été fait, il lui retourne le contrat à signer en deux (2) exemplaires, et éventuellement les formulaires de cautions, ainsi que les documents d'assurance.

25 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail La mise en force du contrat La mise en force d'un contrat de crédit bail comporte 3 étapes essentielles: la commande du matériel. la livraison et la signature du procès verbal, et le règlement au fournisseur La commande du matériel Dès que le bailleur entre en possession des documents dûment signés du dossier, il passe commande ferme du matériel auprès du vendeur (MAHEU et MAIGE, 1998 :132). En même temps que la commande, il adresse au locataire ou au fournisseur, un procès verbal de livraison ou de réception qui doit être signé au moment de la livraison. S'il s'agit d'un véhicule immatriculable, le bailleur transmet au locataire, un mandat d'immatriculation en son nom. Il adresse enfin au locataire un exemplaire du contrat dûment signé par lui ainsi que l'échéancier des loyers La livraison et la signature du procès verbal Lors de la livraison du matériel au client, le procès verbal doit être daté et signé sans réserves, ni surcharges ni ratures par le vendeur du bien et son locataire. Il constate le transfert juridique de propriété entre le fournisseur et la société de crédit bail (MAHEU et MAIGE, 1998 :133). Le procès verbal atteste que le locataire a reçu le matériel en parfait état de fonctionnement et qu'il est conforme à la commande. Par ailleurs, il stipule que le matériel livré est conforme aux lois et règlements en vigueur concernant son exploitation et notamment les textes relatifs à l'hygiène et la sécurité Le règlement au fournisseur Une fois le matériel livré, le fournisseur adresse au bailleur une facture libellée au nom et à l'adresse de la société de crédit bail. Cette facture doit être conforme à la pro forma et comporter, en plus des éléments d'identification du matériel, les prix HT, la TVA, et les prix

26 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 19 TTC. Dès la réception de ce document, le crédit-bailleur règle par chèque, dans les plus brefs délais, normalement sous 48 heures et au maximum une semaine, la facture du fournisseur (MAHEU et MAIGE, 1998 : 134) Le suivi du contrat Dès sa mise en œuvre, le contrat de crédit bail connaît des évènements normaux et d'autres à caractère exceptionnel La vie du contrat Le contrat de crédit bail nécessite un suivi particulier car le bailleur adresse régulièrement au locataire, selon la périodicité retenue, la facture des loyers à payer (MAHEU et MAIGE, 1998: 134). En outre, il peut arriver en cours de contrat, que le locataire rencontre des problèmes importants pour le règlement des loyers. Dans ce cas, le bailleur étudie la possibilité de relouer le matériel à un nouveau locataire. De plus, le bailleur peut être confronté à des problèmes d'adjonction ou de substitution du matériel émanant du locataire pour faire face l'évolution technologique. Dans ce cas de figure, le bailleur étudie au cas par cas ces modifications délicates La fin du contrat Avant l'échéance finale, le bailleur envoie au locataire, une lettre lui demandant de choisir entre les trois options possibles du contrat de crédit bail: le rachat du matériel à la valeur résiduelle prévue dès le départ du contrat, la poursuite de la location et la restitution du matériel (MAHEU et MAIGE, 1998 : 134). Ces deux dernières options sont exceptionnelles et théoriques car le locataire lève généralement l'option d'achat. En cas d'absence de réponse de la part du locataire, il arrive que la valeur résiduelle soit automatiquement prélevée, et le locataire devient propriétaire du matériel sans autre formalité.

27 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail ~.. ~--~. -~~-~ Le recouvrement Les loyers sont payés, en principe, par prélèvements automatiques. Ainsi, en cas de non paiement d'un loyer, le bailleur est immédiatement averti. Les causes de ce non paiement peuvent découler d'erreurs matérielles, à l'absence ou à l'insuffisance de provision (MA HEU et MAIGE, 1998: 136). Le dossier du locataire défaillant est alors transmis au service recouvrement, qui effectue des relances téléphoniques et écrites auprès du locataire. Si la raison du non paiement des loyers est une difficulté passagère de trésorerie, le bailleur peut accepter un report du ou des loyer(s) impayées). En cas d'échec des procédures amiables de recouvrement, le dossier est alors pris en charge par le service du contentieux. Conclusion Le crédit bail est un contrat de location d'un bien meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, assorti d'une possibilité de rachat par le locataire, à certaines dates, en particulier en fin de contrat. Dans la pratique, la mise en œuvre d'un contrat de crédit bail implique cinq (5) étapes indispensables: la mise en place du contrat, l'étude du dossier et la prise de décision, la mise en force du contrat, le suivi et enfin le recouvrement. Dans le chapitre suivant, nous allons identifier les risques induits par ce processus et proposer une méthode pour leur évaluation.

28 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 21 CHAPITRE II. IDENTIFICATION DES RISQUES ET PROCESSUS DE LEUR EVALUATION Le processus du crédit bail mobilier tel que déroulé dans le précédent chapitre présente à chaque étape des risques pour le crédit-bailleur. Dans le cadre d'un financement par crédit bail mobilier, la politique d'offre du crédit-bailleur repose sur une analyse conjointe du risque de signature du crédit preneur et du risque associé au matériel financé. Dans ce chapitre, nous allons tout d'abord identifier ces risques, ensuite les mesurer et enfin dérouler les techniques de gestion de ces risques. II.l.Identification des risques induits par le crédit bail L'identification des risques consiste à déterminer quelles sont les plus grandes expositions au risque pour un élément considéré que ce soit une maison, une entreprise ou tout autre élément. Les deux principaux risques que courent les crédits-bailleurs dans le financement des biens mobiliers sont désignés sous le nom de risque de valeur résiduelle et de risque de crédit. n.ll Le risque de valeur résiduelle La première et principale garantie du crédit bailleur réside dans la propriété effective du bien qui fait objet de crédit bail. Le risque lié à l'équipement est appelé risque de valeur résiduelle. Il apparaît lorsque le locataire restitue le bien en fin de contrat au crédit bailleur, sans chercher à l'acquérir (GARRIDO, 2002 :61). Pour Miller et Upton, le risque de valeur résiduelle provient des fluctuations de la valeur résiduelle du bien sur le marché en raison, d'une usure physique ou de l'obsolescence imprévue ou de variations non anticipées de taux d'intérêt et du niveau général des prix (FILARETO, 2004).

29 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 22 Si la décision d'octroi d'un crédit-bail est avant tout, pour le crédit-bailleur, une décision de crédit, il bénéficie, en tant que propriétaire du bien d'une sûreté réelle qui minimise les coûts imposés par la faillite du locataire. Le droit d'exclusivité sur l'actif et la possibilité quasiimmédiate de revente ou de relocation du bien favorise, en cas de défaut du crédit-preneur une bonne couverture contre le risque. La garantie qu'offre la propriété de l'actif n'est donc efficace qu'à condition que le «risque matériel)} soit inexistant, ce qui est le cas lorsque la valeur vénale du bien sur le marché secondaire reste conséquente. Ce risque repose sur la nature du matériel financé, l'existence d'un marché de l'occasion actif et la qualité du fournisseur. II.1.2. Le risque de crédit ou de contrepartie Ce risque se manifeste essentiellement en cours de contrat lorsque le crédit-bailleur est amené à reprendre le matériel du fait de l'incapacité du locataire à faire face au paiement des redevances de crédit bail. COHEN (1997) définit le risque de crédit comme la perte potentielle consécutive à l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements. Il désigne d'une façon large, le risque de perte lié à la dégradation de la qualité de la contrepartie qui se traduit par une dégradation de sa note. La littérature financière appréhende également ce risque comme le risque de perte résultant de l'incapacité d'une partie à effectuer les paiements contractuels, par exemple, l'incapacité d'un obligataire à rembourser sa dette ou l'incapacité d'un vendeur d'une option à acheter ou vendre l'actif sous-jacent (CARPIEZ, 2002). Enfin, DIETS CH et PETEY (2003: 23) le définissent comme le risque de défaut de remboursement de l'emprunteur. Il prend diverses appellations: risque de contrepartie dans les transactions sur les marchés financiers et interbancaires, risque de faillite ou risque de crédit dans les transactions sur les marchés de crédit

30 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 23 Le comité de Bâle dans son second document consultatif, considère qu'un débiteur est en défaut lorsque l'un ou plusieurs des évènements suivants est constaté (JACOB et SARDI, 2001 : 19) : l'emprunteur ne remboursera vraisemblablement pas en totalité ses dettes (principal, intérêts et commissions) ; la constatation d'une perte portant sur l'une de ses facilités: comptabilisation d'une perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééchelonnement du principal, des intérêts ou des commissions; l'emprunteur est en défaut de paiement depuis quatre-vingt dix (90) jours sur l'un des ses crédits; l'emprunteur est en faillite juridique. Le risque de crédit présente donc trois (3) composantes : la probabilité de défaillance de la contrepartie, le taux de recouvrement de la créance en cas de défaillance de la contrepartie et enfin l'exposition au risque mesurée par le montant de la perte (différence entre la valeur de remplacement du contrat et le montant que l'on peut espérer récupérer). II.2.Evaluation du risque de crédit et de valeur résiduelle L'évaluation des risques consistera à quantifier, à déterminer des éléments d'appréciation des risques identifiés dans la première section. Nous allons présenter tout d'abord, l'évaluation du risque de valeur résiduelle ensuite, celle du risque de crédit induit par le crédit bail mobilier et enfin l'évaluation des variables indépendantes au modèle. II.2.1. Evaluation du risque de valeur résiduelle Selon FlLARETO (2004 : 5), l'évaluation du «risque matériel» est indissociable des attributs liés à la nature du bien financé, à la structure du marché de l'occasion et à l'identité du fournisseur. Ces trois déterminants conditionnent l'ampleur de la valeur de revente future de l'actif et donnent une dimension plus complexe à la notion de risque de valeur résiduelle.

31 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 24 II Evaluation de la nature du matériel financé Selon GARRIDO (2002 : 62), la nature de l'équipement peut être apprécié à partir des critères suivants: le caractère standard ou spécifique, les contraintes règlementaires, les possibilités offertes par le matériel, l'évolution technologique, l'utilisation et l'entretien du matériel et sa valeur d'usage. FILARETO (2004) propose par contre une appréciation du risque de valeur résiduelle à partir de deux (2) critères qu'elle considère comme regroupant l'ensemble des caractéristiques liés au matériel. Il s'agit du caractère standard ou spécifique de l'équipement et son utilisation. II Le caractère standard ou spécifique La spécificité du matériel (SPE) est mesurée par une variable indicatrice. Elle est égale à 1 si le matériel est spécifique et 0 dans le cas contraire. La difficulté tient généralement de l'appréciation du degré de spécificité de l'actif. Pour BULTEL et WORTHINGTON (1995), la spécificité d'un actif s'évalue en fonction de l'étroitesse de son marché secondaire, ce qu'il est difficile de rendre compte en l'absence d'informations pertinentes. Ainsi, nous retiendrons l'approche de GARRIDO (2002 :62) qui qualifie de spécifique, tout bien fabriqué «sur mesure» pour l'utilisateur ou modifié en fonction des demandes spécifiques de ce dernier. Le caractère spécifique du matériel vient donc accroître les risques pour le crédit-bailleur car il réduit les possibilités de recommercialisation de l'actif sur le marché secondaire. II L'utilisation La vitesse d'obsolescence du bien consiste à apprécier son utilisation intensive ou non par le crédit-preneur. Elle est mesurée par une variable indicatrice égale à 1 si la dépréciation du bien est lente et 0 dans le cas contraire. La rapidité d'obsolescence du bien s'apprécie par la durée de vie du bien, les conditions de son exploitation et l'existence d'un marché de l'occasion actif (FI LARETO, 2004: 12). Les équipements à forte valeur d'usage présentent ainsi un risque moindre pour le crédit bailleur. Un équipement est dit à forte valeur d'usage lorsque sa valeur au contrat de crédit

32 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 25 bail est beaucoup plus forte que sa valeur de marché ou lorsque que la valeur d'acquisition d'un contrat de remplacement est beaucoup plus élevée que la valeur résiduelle au contrat de crédit bail (GARRIDO : 2002, 62). Le tableau suivant propose une typologie de matériels et d'équipements qui met en relation la vitesse d'obsolescence du matériel et sa valeur de revente sur le marché. Tableau 1. Typologie de matériels et d'équipements! i Matériels à forte valeur de revente Véhicules industriels Porteurs Tracteurs routiers Autocars Semi-remorques... Utilitaires Matériels de productique Machines-outils Matériels d'imprimerie Engins de travaux publics i 1 Matériels agricoles Engins de levage et de manutention grues automotrices Chariots élévateurs Matériel à faible valeur de revente Appareils médicaux Matériel informatique Matériel bureautique i Source: MAHEU et MAIGE (1998) II Evaluation de la structure du marché de l'occasion Selon GARRIDO (2002 :68) pour évaluer la structure du marché de l'occasion, les points suivants doivent être appréhendés: l'organisation et l'efficience du marché de l'occasion, le nombre d'utilisateurs potentiels et leur répartition géographique, le délai d'obtention d'un matériel neuf, et enfin la durée et les coûts de recommercialisation. Olga Micheline SARRE, Master Professionnel en Comptabilité et Gestion CESAG

33 Evaluation des risques induits par le crédit bail mobilier chez le bailleur: cas de Burkina Bail 26 II L'organisation et l'efficience du marché de l'occasion GARRIDO (2002 : 68) définit un marché de l'occasion efficient comme celui qui permet à l'offre et à la demande de se rencontrer facilement. Si les valeurs de revente des équipements récupérés sont clairement définies c'est-à-dire qu'elles ne sont pas influencées par la position dominante d'un des acteurs, alors on parle d'efficience du marché de l'occasion. II Les utilisateurs potentiels et leur répartition géographique Pour évaluer le nombre d'utilisateurs potentiels et leur répartition géographique, GARRIDO (2002 : 69) propose d'apporter les réponses aux questions suivantes: les caractéristiques de l'équipement (standard ou spécifique) et la réglementation qui lui est applicable, viennent-elles réduire la population des utilisateurs potentiels? pour un matériel donné, doit-on s'adresser à un secteur d'activité très pointu, réduit à quelques intervenants? où se situent les acquéreurs potentiels du matériel? Les réponses à ces questions doivent permettre de quantifier le nombre d'utilisateurs potentiels pour le matériel donc la taille du marché de l'occasion, de déterminer la localisation géographique des acquéreurs potentiels et aussi d'estimer les frais de mise à disposition du matériel pour les acquéreurs potentiels. II Le délai d'obtention d'un matériel neuf Evaluer la structure du marché de l'occasion consiste également à déterminer le délai d'obtention d'un matériel neuf qui est similaire à celui proposé d'occasion. Selon GARRIDO (2002 : 69), plus le délai nécessaire à l'acquisition d'un équipement neuf sera long, plus les utilisateurs seront à l'affût des biens d'occasion en bon état de fonctionnement. Cette donnée souligne également, l'existence d'opportunités en cas de revente forcée par le crédit-bailleur, des matériels issus des contrats de crédit bail.

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES

LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER. Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. TABLE DES MATIERES LE CREDIT-BAIL MOBILIER & IMMOBILIER Objectif(s) : o Pré-requis : o Modalités : o o o Traitements comptables des opérations dans le cadre du crédit-bail mobilier et immobilier. Connaissances juridiques.

Plus en détail

LE CREDIT-BAIL OU LEASING

LE CREDIT-BAIL OU LEASING LE CREDITBAIL OU LEASING SOMMAIRE : Introduction Définition et principes du créditbail : 1. Définition 2. Principe du crédit bail 3. Caractéristiques d un contrat de créditbail Le cadre réglementaire des

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE

ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Annexe C. Éléments d'analyse financière 143 ANNEXE C. ÉLÉMENTS D'ANALYSE FINANCIÈRE Résumé Cette annexe présente quelques éléments comptables qui peuvent servir à l'analyse financière des entreprises.

Plus en détail

Le Crédit Renting. De quoi s'agit-il?

Le Crédit Renting. De quoi s'agit-il? Le Crédit Renting Le Renting Financier est une forme de financement d un investissement similaire au leasing financier (leasing opérationnel) mais qui se distingue néanmoins de ce dernier par la hauteur

Plus en détail

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques :

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques : LES BANQUES I. Les différents services proposés par les banques : Les services bancaires représentent l ensemble des produits proposés par une banque. Les services bancaires les plus connus sont : Epargne

Plus en détail

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles

NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles NC 06 Norme comptable relative aux Immobilisations incorporelles Objectif 01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23

NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 NORME COMPTABLE RELATIVE AUX OPERATIONS EN DEVISES DANS LES ETABLISSEMENTS BANCAIRES NC 23 OBJECTIF 01 - La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles

Plus en détail

Crédit bail : traitement comptable CGNC et Norme IAS 17 Comptabilité approfondie. Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC

Crédit bail : traitement comptable CGNC et Norme IAS 17 Comptabilité approfondie. Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC Plan : Chapitre 1 Chapitre 1 : Le crédit bail selon le CGNC i. Définition ii. Principes de fonctionnement iii. Types de contrats de crédit bail iv. Traitement comptable CGNC 1. L enregistrement des opérations

Plus en détail

DOSSIER DE GESTION. Sommaire

DOSSIER DE GESTION. Sommaire 102 Allée de Barcelone 31000 TOULOUSE Forme juridique : ENTREPRISE INDIVIDUELLE Régime fiscal : R. Simplifié Date exercice : 01/07/2012 au 30/06/2013-12 DOSSIER DE GESTION Sommaire Présentation de l'exploitation

Plus en détail

Annexe A de la norme 110

Annexe A de la norme 110 Annexe A de la norme 110 RAPPORTS D ÉVALUATION PRÉPARÉS AUX FINS DES TEXTES LÉGAUX OU RÉGLEMENTAIRES OU DES INSTRUCTIONS GÉNÉRALES CONCERNANT LES VALEURS MOBILIÈRES Introduction 1. L'annexe A a pour objet

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 24 mars 2007 (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie consolidés 4 Bilans

Plus en détail

Pactivités de bureau on entend des activités principalement

Pactivités de bureau on entend des activités principalement Étude comparative des dispositifs de financement locatif des équipements bureautiques Au regard du coût de certains matériels et de leur rapide obsolescence, il peut être intéressant, pour les personnes

Plus en détail

Voyager en voiture : louer un véhicule

Voyager en voiture : louer un véhicule Les fiches pratiques de la concurrence et de la consommation Voyager en voiture : louer un véhicule Avant la location Comparer les offres des loueurs (en agence ou sur sites Internet) : s informer sur

Plus en détail

DOMAINE : économie et gestion comptable

DOMAINE : économie et gestion comptable CONCOURS DE L'AGREGATION INTERNE «ECONOMIE ET GESTION» SESSION 2002 EPREUVE PORTANT SUR LES TECHNIQUES DE GESTION ET COMPORTANT DES ASPECTS PEDAGOGIQUES DOMAINE : économie et gestion comptable Durée de

Plus en détail

Les engagements et revenus y afférents dans les établissements bancaires

Les engagements et revenus y afférents dans les établissements bancaires NC 24 Les engagements et revenus y afférents dans les établissements bancaires Objectif 01. Les prêts et avances et les engagements de financement ou de garantie constituent généralement un segment important

Plus en détail

Fonds de revenu Colabor

Fonds de revenu Colabor États financiers consolidés intermédiaires au et 8 septembre 2007 3 ième trimestre (non vérifiés) États financiers Résultats consolidés 2 Déficit consolidé 3 Surplus d'apport consolidés 3 Flux de trésorerie

Plus en détail

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13

CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 Tunis, le 6 Mai 19861 CIRCULAIRE AUX BANQUES NON RESIDENTES N 86-13 OBJET : Activité des banques non-résidentes. La loi n 85-108 du 6 Décembre 1985, portant encouragement d'organismes financiers et bancaires

Plus en détail

Arrêté n 2013-3271/GNC du 19 novembre 2013

Arrêté n 2013-3271/GNC du 19 novembre 2013 pris en application de l article 3 de la loi du pays n 2013-8 du 24 octobre 2013 relative à la concurrence concernant le communiqué et le contenu du dossier de notification d une opération de concentration

Plus en détail

Crédit à la consommation: Principes généraux

Crédit à la consommation: Principes généraux Crédit à la consommation: Principes généraux Protection du consommateur: Pour tout achat faisant appel à un crédit, vous bénéficiez de la protection prévue dans le droit de la consommation (obligation

Plus en détail

Nom de naissance : Nom d usage : Prénoms : Né(e) le à Nationalité : Domicile : Fonction du dirigeant : Assisté(e) ou représenté(e) 1 par :

Nom de naissance : Nom d usage : Prénoms : Né(e) le à Nationalité : Domicile : Fonction du dirigeant : Assisté(e) ou représenté(e) 1 par : Demande d'ouverture de sauvegarde accélérée ou de sauvegarde financière accélérée (L. 628-1, R. 628-2, D. 628-3, R. 621-1 et le cas échéant L. 628-9 et R. 628-13 du code de commerce) Identification du

Plus en détail

Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires

Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires NC 25 Le portefeuille-titres dans les établissements bancaires Objectif 01. Dans le cadre de ses activités courantes, la banque peut affecter une partie de ses ressources à la gestion d'un portefeuille-titres.

Plus en détail

Séance du 5 décembre 2014 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 10/2014).

Séance du 5 décembre 2014 : avis rendus par le comité de l abus de droit fiscal commentés par l'administration (CADF/AC n 10/2014). DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES SERVICE JURIDIQUE DE LA FISCALITE Sous-direction du contentieux des impôts des professionnels Bureau JF 2 B 86, allée de Bercy - Teledoc 944 75572 PARIS cedex

Plus en détail

METIER DE CHARGÉ DE CREDIT ET

METIER DE CHARGÉ DE CREDIT ET METIER DE CHARGÉ DE CREDIT ET DE RECOUVREMENT OBJECTIFS Ce Métier devrait permettre aux apprenants de : Etre à l écoute du client pour pouvoir satisfaire à ses besoins et attentes en matière de crédit

Plus en détail

PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER

PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER PROCEDURE D AGREMENT EN QUALITE DE BANQUE ET ETABLISSEMENT FINANCIER PREFACE Dans le cadre de la mise en œuvre et du renforcement de la politique d'intégration sous-regionale, le Conseil des Ministres

Plus en détail

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29

Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC 29 Objectif de la norme 01 L activité d assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une

Plus en détail

Emprunt bancaire immobilier

Emprunt bancaire immobilier - 1 - Emprunt bancaire immobilier Résumé : Quels sont les éléments nécessaires pour contracter un emprunt immobilier auprès d'un organisme bancaire? Ce Chapitre insiste particulièrement sur les modes de

Plus en détail

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES

TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers TOURISME CHAUDIÈRE- APPALACHES États financiers Rapport de l'auditeur indépendant 1 États financiers Bilan 3 État des résultats 4 État de l'évolution de l actif net 6 État des flux de

Plus en détail

ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT

ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT A retourner à : Assurancevie.com 10 rue d Uzès 75002 PARIS ANNEXE À LA NOTICE DU CONTRAT CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES AU SUPPORT AVIVA PATRIMOINE IMMOBILIER Aviva Patrimoine immobilier est un support ouvert

Plus en détail

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING

LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING LE PLAN D'AMÉLIORATION DE LA FONCTION MARKETING Direction du développement des entreprises et des affaires Préparé par Michel Coutu, F. Adm.A., CMC Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 138/5 Logiciels Introduction La Commission a consacré une étude approfondie au traitement comptable de la création ou de l acquisition d un logiciel par une entreprise,

Plus en détail

Opérations de prêts de titres et opérations de cession-rétrocession de titres

Opérations de prêts de titres et opérations de cession-rétrocession de titres Circulaire _2009_29 du 30 septembre 2009 Opérations de prêts de titres et opérations de cession-rétrocession de titres Champ d'application: Les entreprises d'assurances soumises à la loi du 9 juillet 1975

Plus en détail

La taxe foncière est-elle une charge récupérable par le propriétaire immobilier?

La taxe foncière est-elle une charge récupérable par le propriétaire immobilier? La taxe foncière est-elle une charge récupérable par le propriétaire immobilier? par Maître Philippe Imbert Avocat à la Cour www.atelier-taxeslocales.fr Résumé : le bail d habitation (loi du 6 juillet

Plus en détail

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT.

11 e édition. 2011-2012 À jour des nouveautés du Plan comptable et des textes fiscaux. Béatrice et Francis GRANDGUILLOT. Principes de la modélisation comptable Analyse comptable des opérations courantes Analyse comptable des opérations de fin d'exercice Analyse financière des tableaux de synthèse 11 e édition 2011-2012 À

Plus en détail

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance

NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance NC 29 Les provisions techniques dans les entreprises d assurances et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par : une inversion du cycle de la production:

Plus en détail

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988)

CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) CONVENTION D UNIDROIT SUR LE CREDIT-BAIL INTERNATIONAL (Ottawa, le 28 mai 1988) LES ETATS PARTIES A LA PRESENTE CONVENTION, RECONNAISSANT l importance d éliminer certains obstacles juridiques au crédit-bail

Plus en détail

Conditions Générales Location d équipements terminaux

Conditions Générales Location d équipements terminaux Conditions Générales Location d équipements terminaux Vous trouverez dans le présent document les conditions générales qui s'appliquent à la location des équipements terminaux de Orange. Elles peuvent

Plus en détail

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants Dahir n 1-92-138 (30 joumada II 1413) portant promulgation de la loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants (B.O. 30 décembre

Plus en détail

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE

Parc des Bois de Grasse - 1 rue Louison Bobet - 06130 GRASSE OPERATIONS DE FIN D EXERCICE COMPTABLE Sommaire L INVENTAIRE... 2 LA DETERMINATION DES CHARGES ET DES PROVISIONS... 3 LES IMMOBILISATIONS... 3 LES AMORTISSEMENTS... 4 LES PROVISIONS POUR DEPRECIATION...

Plus en détail

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE

INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE INTRODUCTION EN BOURSE EVALUATION D ENTREPRISE Avril 2013 EVALUATION D ENTREPRISE 1 Introduction en bourse Une introduction en bourse est avant tout une opération financière. Les avantages financiers de

Plus en détail

IL A ETE EXPRESSEMENT CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT

IL A ETE EXPRESSEMENT CONVENU ET ARRETE CE QUI SUIT CONTRAT DE LOCATION "CYCLISM'ACCESS" ENTRE LES SOUSSIGNES : La Société "CYCLISM'ACCESS" Société par Actions Simplifiée au capital de 50 000 Euros dont le siège social est sis à BOURG-BLANC (29860), 5 rue

Plus en détail

Le financement locatif

Le financement locatif Équipement des entreprises Le financement locatif Crédit-bail Location financière 10 questions /10 réponses L investissement est un acte économique fondamental pour l entreprise et une des clefs de sa

Plus en détail

2. La définition du chiffre d affaires prévisionnel, traduisant par secteur, l estimation du volume d activité raisonnablement réalisable;

2. La définition du chiffre d affaires prévisionnel, traduisant par secteur, l estimation du volume d activité raisonnablement réalisable; Le plan financier (Pacioli N 87) 1. Le Tableau de financement Le tableau de financement est un outil conçu spécialement pour assurer l équilibre "besoins-ressources" de l entreprise pour une politique

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE

CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE www.caissedesdepots.fr DIRECTION REGIONALE UNDEFINED Fascicule LSPA 04-01 CONDITIONS GENERALES DES PRETS POUR LE LOGEMENT LOCATIF SOCIAL AVEC PREFINANCEMENT - DUREE AJUSTABLE ARTICLE 5 - DEFINITIONS La

Plus en détail

Demande d'ouverture de sauvegarde

Demande d'ouverture de sauvegarde Demande d'ouverture de sauvegarde Identification de la personne déposant la demande Nom de naissance : Nom d usage : Prénoms : Né(e) le à Nationalité : Situation matrimoniale (en cas de mariage, préciser

Plus en détail

AGENCE IMMOBILIÈRE SOMMAIRE

AGENCE IMMOBILIÈRE SOMMAIRE AGENCE IMMOBILIÈRE SOMMAIRE LE MARCHÉ DE L'AGENCE IMMOBILIÈRE... 2 LA RÉGLEMENTATION DE L'AGENCE IMMOBILIÈRE... 5 L'ACTIVITÉ DE L'AGENCE IMMOBILIÈRE... 8 LES POINTS DE VIGILANCE DE L'AGENCE IMMOBILIÈRE...

Plus en détail

N 60 le crédit renouvelable

N 60 le crédit renouvelable Publicité Exemple représentatif obligatoire - Présence de mentions obligatoires Art L311-4 code de la Exemple représentatif pour un crédit renouvelable assortie d une carte de crédit mentions obligatoires

Plus en détail

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA.

LA LOCATION MEUBLEE. Les loyers issus des locations en meublé à usage d'habitation sont généralement exonérés de TVA. LA LOCATION MEUBLEE La location meublée d'appartements est une activité commerciale, qui relève au titre de l'impôt sur le revenu de la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et non de

Plus en détail

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME

PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME PROJET DE LOI LOGEMENT ET URBANISME Décryptage : ce qui pourrait changer pour les propriétaires et les locataires Jean-François BUET Président de la FNAIM Etienne GINOT Président de l UNIS Point presse

Plus en détail

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic

Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic COMMUNIQUE DE PRESSE Paris, le 27 mars 2013 Information financière pro forma 2012 consolidée Icade-Silic Conformément à ce qui avait été annoncé lors de la publication des comptes annuels, Icade publie

Plus en détail

ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT. Les différents crédits à la consommation

ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT. Les différents crédits à la consommation ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT Les différents crédits à la consommation Aujourd hui, un tiers des ménages - soit 9 millions - ont un crédit à la consommation. Ce

Plus en détail

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2)

Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Réduire l effet de levier des banques, un impact néfaste sur notre économie? (2/2) Une précédente analyse 1 a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître

Plus en détail

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) Le présent texte pris dans le cadre de l'article 19 du décret n 77-608

Plus en détail

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES

CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES CESSIONS D'ELEMENTS D ACTIF - IMMOBILISATIONS AMORTISSABLES Objectif(s) : o Conséquences comptables des opérations de cessions, o Aspects fiscaux. Pré-requis : o Maîtrise des amortissements et provisions,

Plus en détail

Transaction, location et copropriété immobilière

Transaction, location et copropriété immobilière FORMINDIS est un établissement privé d enseignement à distance déclaré sous le N 52 44 05178 44 auprès du Préfet de région des Pays de la Loire, placé sous le contrôle pédagogique du ministère de l Education

Plus en détail

Accomplir les formalités préalables à la création

Accomplir les formalités préalables à la création ère étape Accomplir les formalités préalables à la création Personnes physiques Formalités Certificat Négatif Organisme Concerné CRI -Contrat de Service bail enregistrement enregistré ou et Timbre reçu

Plus en détail

LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015

LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015 LE CREDIT BAIL IMMOBILIER Février 2015 CREDIT BAIL IMMOBILIER - Sommaire 2 DEFINITION 3 Crédit-bail 3 Différents types de crédits-bails 3 ASPECTS COMPTABLES ET FISCAUX 4 Pendant la période couverte par

Plus en détail

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers IFRS 9 Chapitre 1 : Objectif 1.1 L objectif de la présente norme est d établir des principes d information financière en matière d

Plus en détail

Action économique : Dossier de demande de subvention

Action économique : Dossier de demande de subvention Action économique : Dossier de demande de subvention Communauté de Communes du Mené La Croix Jeanne Even 22 330 Collinée Tél : 02 96 31 47 17 Messagerie : accueil@mene.fr 1 I PRESENTATION DE L'ENTREPRISE

Plus en détail

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par l'inversion du cycle de la production et

Plus en détail

Les crédits à la consommation

Les crédits à la consommation Les crédits à la consommation Billet du blog publié le 16/03/2015, vu 244 fois, Auteur : Fabrice R. LUCIANI Code de la consommation (Valable à partir du 18 mars 2016) Avis du 24 juin 2014 relatif à l'application

Plus en détail

CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET A LEUR COUVERTURE PAR LES PROVISIONS

CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET A LEUR COUVERTURE PAR LES PROVISIONS 1 sur 9 30/05/2007 09:42 BANK AL-MAGHRIB -------------------- LE GOUVERNEUR Circulaire n 19/G/2002 Rabat, le 18 Chaoual 1423 23 Décembre 2002 CIRCULAIRE N 19 RELATIVE A LA CLASSIFICATION DES CREANCES ET

Plus en détail

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan

Analyse Financière. Séance 1/ L'information comptable et la lecture financière du bilan Analyse Financière Module de 27h. Projets de groupe ( analyse financière de quelques entreprises du CAC40 ). CC : 40% Participation (20%), contrôle intermédiaire (40%), projet à rendre ( 40% ) CF : 60%

Plus en détail

Mentions obligatoires: Article 7 : Information du client

Mentions obligatoires: Article 7 : Information du client CONVENTION D INTERMEDIATION ENTRE LES SOUSSIGNES: ICF AL WASSIT, Société de Bourse agréée par le Ministère de l Economie et des Finances sous le n 3 / 583 du 2 0-01-1998, constituée en S.A. à Directoire

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900

-12 Résultat net de l'exercice (excédent ou déficit Poste Résultat des l'exercice (excédent) 12000 Poste Résultat de l'exercice (déficit) 12900 -10 Fonds associatifs et réserves Poste Fonds associatifs sans droit de reprise 102000 Poste Valeur du patrimoine intégré 102100 Poste Fonds statutaires (à déclarer en fonction des statuts) 102200 Poste

Plus en détail

Crédits. Trésorerie, Financement, Création et Rachat d entreprise... Des solutions de crédit pointues et adaptées à vos besoins!

Crédits. Trésorerie, Financement, Création et Rachat d entreprise... Des solutions de crédit pointues et adaptées à vos besoins! Pour en savoir plus sur les solutions CRÉDITS du Crédit Mutuel, appelez votre conseiller au : Connaissez-vous Bail-Immo-Nord? Filiale spécialisée dans le Crédit Bail Immobilier, Bail Immo Nord vous apporte

Plus en détail

Il est institué aux investisseurs étrangers réalisés au Maroc en devises, un régime de convertibilité.

Il est institué aux investisseurs étrangers réalisés au Maroc en devises, un régime de convertibilité. REGIME DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS 1. Définition On entend par investissements étrangers, les investissements réalisés par les personnes physiques ou morales de nationalité étrangère, non-résidentes

Plus en détail

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA

ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA ANALYSE FINANCIÈRE ET COMPTABILITÉ DE GESTION DUT - GEA Sommaire Partie 1 : Analyse des documents de synthèse Cours 1 - Soldes Intermédiaires de Gestion... 3 Cas 1-1 : Marie (SIG sans retraitement)...

Plus en détail

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie

Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les moyens de financement mobilisables par les entreprises de la Plasturgie Les entreprises industrielles s appuient régulièrement sur des moyens de financement autres que les fonds propres, afin de développer

Plus en détail

DOCUMENT D'AIDE A L'ETABLISSEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION

DOCUMENT D'AIDE A L'ETABLISSEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION DOCUMENT D'AIDE A L'ETABLISSEMENT D'UN DOSSIER DE DEMANDE DE SUBVENTION La Région a inscrit dans ses priorités le soutien aux associations de Provence-Alpes-Côte d'azur. Les différents volets d'interventions

Plus en détail

La location de son entreprise

La location de son entreprise La location de son entreprise La location-gérance permet à un dirigeant d une entreprise de mettre en location son entreprise. La location-gérance se fait pour un temps défini et permet au bailleur de

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011

LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents. Mardi 29 novembre 2011 LA GESTION DE LA TRESORERIE : Les outils pour anticiper les difficultés et optimiser les excédents Mardi 29 novembre 2011 SOMMAIRE Introduction : pourquoi la gestion de la trésorerie est-elle indispensable?

Plus en détail

LE VÉHICULE Edition Mars 2007

LE VÉHICULE Edition Mars 2007 LE VÉHICULE Le véhicule est un élément indispensable à l'activité des professionnels libéraux. C'est un investissement important entraînant des frais élevés. Il convient donc de mesurer le plus exactement

Plus en détail

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST DISPOSITIF PRUDENTIEL APPLICABLE AUX BANQUES ET AUX ETABLISSEMENTS FINANCIERS DE L UNION MONETAIRE OUEST AFRICAINE (UMOA)

Plus en détail

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec)

Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) Fondation Québec Philanthrope (antérieurement Fondation communautaire du grand Québec) États financiers Au 31 décembre 2014 Accompagnés du rapport de l'auditeur indépendant Certification Fiscalité Services-conseils

Plus en détail

Projet de loi Q 6 9 cdmiliétant la loi n 15.95. formant code de commerce

Projet de loi Q 6 9 cdmiliétant la loi n 15.95. formant code de commerce Royaume du Maroc Ministère de l'industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies..: (L C I j

Plus en détail

Conditions débit argent DEGIRO

Conditions débit argent DEGIRO Conditions débit argent DEGIRO Table de matières Article 1. Definitions... 3 Article 2. Relation contractuelle... 3 Article 3. Enregistrement de crédit... 4 Article 4. Débit argent... 4 Article 5. Execution

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE DE SUBVENTION

FORMULAIRE DE DEMANDE DE SUBVENTION N à compléter Mise à jour : le 13/09/2007 FORMULAIRE DE DEMANDE DE SUBVENTION AIDE A L EQUIPEMENT DES ENTREPRISES DE MOBILISATION DES PRODUITS FORESTIERS (DISPOSITIF 123B DU PLAN DE DEVELOPPEMENT RURAL

Plus en détail

FACTURES : MENTIONS OBLIGATOIRES

FACTURES : MENTIONS OBLIGATOIRES FACTURES : MENTIONS OBLIGATOIRES 30/01/2014 La délivrance d'une facture est obligatoire entre professionnels sous peine de sanctions pénales et fiscales. Si le format du document, sa couleur, le fait qu'il

Plus en détail

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants :

BILAN FONCTIONNEL. Pour répondre au mieux à cette préoccupation, nous étudierons les points suivants : BILAN FONCTIONNEL Avoir une activité, générer des résultats, nécessite des moyens de production que l'on évalue en étudiant la structure de l'entreprise. L'étude de la structure financière va permettre

Plus en détail

Dossier Financier. La première partie décrit les hypothèses de fonctionnement retenues que ce soit d un point de vue organisationnel ou financier.

Dossier Financier. La première partie décrit les hypothèses de fonctionnement retenues que ce soit d un point de vue organisationnel ou financier. Dossier Financier Ce dossier complète notre dossier économique en apportant un éclairage financier sur notre projet. Il s appuie sur l organisation que nous avons mise en place et sur l expérience de démarrage

Plus en détail

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32

NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 NORME COMPTABLE RELATIVE A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DES ASSOCIATIONS AUTORISEES A ACCORDER DES MICRO-CREDITS NC 32 OBJECTIF 01. La norme comptable NC 01 - "Norme comptable générale" définit

Plus en détail

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION

Annexe A : Tableau des SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION FINANCE D ENTREPRISE DCG - Session 2008 Corrigé indicatif DOSSIER 1 - DIAGNOSTIC FINANCIER Première partie : Les outils du diagnostic financier proposés dans cette étude 1. Calculer les soldes intermédiaires

Plus en détail

Sommaire. Crédit-bail, leasing. ce qu il faut savoir

Sommaire. Crédit-bail, leasing. ce qu il faut savoir Sommaire Crédit-bail, leasing ce qu il faut savoir Crédit-bail, leasing ce qu il faut savoir Dépôt Légal : 2002/0743 - ISBN : 9954-8141-0-8 - Impression : www.fadia.ma Bienvenue Le crédit-bail au Maroc

Plus en détail

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT

- 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT - 03 - TABLEAU DE FINANCEMENT - APPROFONDISSEMENT Objectif(s) : o Approfondissement du tableau de financement : Pré-requis : variation du Fonds de Roulement Net Global (F.R.N.G.) ; variation du Besoin

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE

LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE Les présentes lignes directrices sont fournies par la SUN LIFE DU CANADA, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE, pour les

Plus en détail

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES

- 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES - 08 - PREVISION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT - PRINCIPES Objectif(s) : o o Pré-requis : o Modalités : Relation Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.) et Chiffre d'affaires (C.A.), Eléments variables

Plus en détail

DOSSIER DE DEMANDE DE FINANCEMENT

DOSSIER DE DEMANDE DE FINANCEMENT Nom Prénom : Activité : Ecrivez dans les cases grises DOSSIER DE DEMANDE DE FINANCEMENT LA DEMANDE Prêt NACRE : Quel Montant? Quelle durée? Affectation? Prêt d honneur : Quel Montant? Quelle durée? Quel

Plus en détail

CIRCULAIRE N 01/02 (annule et remplace la circulaire n 01/00)

CIRCULAIRE N 01/02 (annule et remplace la circulaire n 01/00) Rabat, le 11 mars 2002 CIRCULAIRE N 01/02 (annule et remplace la circulaire n 01/00) RELATIVE A LA RELATION ENTRE LES SOCIETES DE BOURSE ET LEUR CLIENTELE DANS LE CADRE DE L ACTIVITE D INTERMEDIATION Aux

Plus en détail

Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit

Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit Circulaire n 41/G/2007 du 2 août 2007 relative à l 'obligation de vigilance incombant aux établissements de crédit Le Gouverneur de Bank Al-Maghrib ; vu la loi n 34-03 relative aux établissements de c

Plus en détail

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises?

B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? B Qui sont les propriétaires et les gestionnaires des entreprises? a) L entrepreneur individuel trepreneur individuel Nombre de propriétaires = 1 seul Responsabilité sur ses biens propres = illimitée Activités

Plus en détail

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES

SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES SECTION 5 : OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 1 - DEFINITION DES PRODUITS DERIVES 2 - DEFINITIONS DES MARCHES 3 - USAGE DES CONTRATS 4 - COMPTABILISATION DES OPERATIONS SUR PRODUITS DERIVES 51 SECTION 5

Plus en détail

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable.

Durée d investissement recommandée de 8 ans. SCPI à capital variable. SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Valorisez votre patrimoine en investissant indirectement dans de l immobilier d entreprise, avec la SCPI Rivoli Avenir Patrimoine Durée d investissement recommandée de 8 ans.

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ------------------- Le Conseil des Ministres PLAN COMPTABLE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES T - UEMOA - I - PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE I.1 - Les classes

Plus en détail

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux

- - Créances sur les établissements de crédit et. chèques postaux BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2005 ACTIF DEC 2005 DEC 2004 PASSIF DEC 2005 DEC 2004 Valeurs en caisse,banques centrales, Trésor public, Banques centrales, Trésor public, Servicesdes 197 427 113 253 Service des

Plus en détail

COMPTES ETRANGERS EN DINARS ET COMPTES ETRANGERS EN DEVISES CONVERTIBLES. sont subordonnés à l'autorisation de la Banque Centrale de Tunisie (1).

COMPTES ETRANGERS EN DINARS ET COMPTES ETRANGERS EN DEVISES CONVERTIBLES. sont subordonnés à l'autorisation de la Banque Centrale de Tunisie (1). AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 ) * * * * * Le présent texte pris dans le cadre de l'article 19 du décret

Plus en détail