Prévention du risque LEGIONELLOSE
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- Madeleine Fradette
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1 Prévention du risque LEGIONELLOSE Réunion ATEE 28
2 SOMMAIRE 1. LA LEGIONELLOSE 2. CONCEPTION DE L INSTALLATION 3. EXPLOITATION DE L INSTALLATION 4. RETOUR D EXPERIENCE 5. MESURES CORRECTIVES
3 LA LEGIONELLOSE La bactérie Bactéries LEGIONELLA Groupe de bactéries regroupant plus de 50 espèces, dont la Légionella Pneumophila, sérotype 1, susceptible de provoquer une maladie mortelle. Bactérie de 1à 2 µm, présente dans les cours d eau et réserves d eau à l état naturel, donc dans les installations contenant de l eau. Facteurs de développement de cette bactérie : Eau stagnante, Température de l eau comprise entre 25 C et 45 C, Présence d éléments nutritifs (biofilm amibes par exemple -, produits de corrosion, sédiments) C 45 C Survie 35 C Température optimale pour le développement de la Légionella 25 C Mort 20 Présence (stable)
4 LA LEGIONELLOSE La maladie La légionellose est la forme pneumonique (potentiellement fatale) due à la bactérie légionella Plus de 90% des cas de légionellose sont dus à la Legionella Pneumophila.
5 LA LEGIONELLOSE - Létalité Titre de la présentation mm/aaaa
6 LA LEGIONELLOSE - Contamination COMMENT PEUT-ON ETRE CONTAMINE? Par INHALATION de très petites gouttelettes d eau (aérosols) contaminées (gouttelettes de 1 à 5 µm) depuis une source présentant une concentration élevée de légionelles et pénétrant profondément dans les poumons Le risque est a priori moindre quand la concentration en Légionelles est inférieure à 10 3 UFC/l Durée minimale d exposition: inconnue QUELS SONT LES FACTEURS DE RISQUE? Age(les personnes âgées étant plus faibles) Déficience immunitaire(due à une pathologie/ un traitement) Alcoolisme& Cigarette Diabète Insuffisance rénale Genre: les hommes sont plus affectés que les femmes CONTAMINATION PAR INGESTION IMPOSSIBLE CE N EST PAS CONTAGIEUX Titre de la présentation mm/aaaa
7 LA LEGIONELLOSE - Epidémies Dans les hôpitaux: Paris, France: Hôpital Européen Georges Pompidou(2002): 4 morts IREDEFA(Tours Aéroréfrigérantes) : France: Paris(Juin1998):20cas,4morts pendantlacoupedumonde(supporteursanglais) Rennes(Sept.2000):18cas,5morts UsineNoroxo(Décembre2004):80cas,17morts Lyon(Mai2005):34cas,pasdemorts Paris QuartierdelaMadeleine (Octobre2008):6cas,pasdemorts, Espagne: Murcie Espagne(Juillet2001):Laplusgrandeépidémiequ onaitjamaisconnue!plusde800 cas suspectés, 450 confirmés, 1% de mortalité
8 LA LEGIONELLOSE - Synthèse DANGER EXPOSITION LEGIONELLES Aérosols de douche ou de IREDEFA, humidificateurs, RISQUE SANITAIRE LEGIONELLOSE x FACTEURS DE RISQUE Age, système immunitaire déficient, alcoolisme, être un homme
9 LA LEGIONELLOSE Installations à risque INSTALLATIONS CONTAMINATION VIA Facteurs favorisant le développement bactériologique de Légionelles - Eau stagnante - Température C -Eléments nutritifs dans l eau (biofilm) Systèmes ECS Balnéo Fontaines Spas Douches, robinets, sprays des fontaines et bains spéciaux Facteurs favorisant l inhalation de la bactérie Production de très fines gouttes d eau(1 à 5 µm), dispersées à travers un aérosol IREDEFA Humidificateurs Dry coolers adiabatiques
10 CONCEPTION DE L INSTALLATION La conception de l installation est primordiale.
11 CONCEPTION DE L INSTALLATION La conception de l installation doit être réalisée de façon à permettre une exploitation assurant la possibilité d agir sur les facteurs suivants Eviter toute stagnation d eau, assurer une bonne circulation d eau : Eliminer les bras morts Equilibrer les parties du circuit Drainer régulièrement les points d eau peu utilisés (ECS) Maintenir une température suffisante (ECS) : >55 C au niveau de la production, > 50 C dans tout le circuit de distribution Eau froide <20 C. Eviter l entartrage et la corrosion : Lutte antitartre par adoucissement, injection, décarbonatation, déminéralisation Lutte anticorrosion par injection de filmogène, gestion du système de déconcentration (IREDEFA) Lutter contre la présence de biofilm et le développement bactérien : IREDEFA : biocides oxydants et organiques ECS : Eventuellement par chloration continue (en fonctionnement temporaire)- si le circuit est bien équilibré. Points de prélèvement adaptés, vannes et tout organe accessibles.
12 CONCEPTION DE L INSTALLATION - points critiques Traitement de l eau entrante dans le système si nécessaire IREDEFA Bras mort Purge de déconcentration adaptée Vidange du bac de récupération (en période d arrêt) Accessibilité pour le nettoyage, les vérifications de colmatage (pare gouttelettes, rampe de pulvérisation, packing ) ECS Conception de réseau mal équilibré, trop long, trop complexe, matériaux inadaptés Production mal dimensionnée (ballon trop grand, horizontal, à température insuffisante) Bras morts structurels ou fonctionnels Accessibilité pour le nettoyage, prélèvements, contrôles, instrumentation Equipements terminaux de forme inadaptée (favorisant l implantation de bactéries), difficilement accessibles Absence de vannes d équilibrage Mitigeurs mal situés, manchettes absentes...
13 EXPLOITATION Eau entrante de qualité suffisante pour le système Adoucissement, traitement : L expertise de l exploitant permet d en préconiser la nécessité éventuelle. Plan de maintenance adapté Le rôle de sachant de l exploitant permet de ne pas passer outre certaines bonnes pratiques complémentaires à la réglementation Adaptation de l exploitation aux besoins de production Période de sous utilisation partielle ou totale : L expertise nécessaire pour optimiser la consommation d énergie sans oublier le risque sanitaire Maîtrise du traitement d eau Optimiser la consommation de produits (produits efficaces et «moins» nocifs pour l environnement, et en maîtrisant les rejets) Carnet sanitaire complet Outre l aspect réglementaire, le suivi de l installation permet de détecter d éventuelles dérives et assurer une bonne traçabilité Analyse de l influence des travaux/évolutions projetés sur l installation.
14 EXPLOITATION RETOUR D EXPERIENCE Une installation correctement conçue, bien exploitée est rarement contaminée. Elle répond aux exigences réglementaires Pour mémoire les textes de base sont les arrêtés du 30 novembre 2005 (ECS) du 01 février 2010 (ECS) du 27 juillet 2010 (Spas) du 14 décembre 2013 (IREDEFA ICPE rubrique 2921) Notes de la DGS. DTU
15 EXPLOITATION Le maquis réglementaire impose la nécessité d un plan de maintenance adapté à chaque installation.
16 Analyses DALKIA en ECS
17 Analyses DALKIA en IREDEFA
18 RETOUR D EXPERIENCE Un dépassement de seuil est significatif d une contamination du réseau ou du point de prélèvement? Encore une fois, la conception de l installation est primordiale, par exemple, comment prélever un échantillon en fonds de ballon si il n y a pas de point de prélèvement prévu? L expertise de l exploitant compense bien des défauts de conception dans les installations existantes.
19 MESURES CORRECTIVES Chloration continue (ECS) Traitement temporaire car le réseau devient rapidement difficile à maitriser, facile à mettre en œuvre, exigeant en maintenance Désinfection choc permettant la destruction des microorganismes dans l eau et sur les surfaces de l installation Désinfection chimique par injection choc de produit: ECS -> Chlore (le plus fréquent); IREDEFA -> Biocides Désinfection physique par élévation de température. ECS -> si la production le permet et le réseau supporte 75 C (ce n est pas le cas de l acier galvanisé et certains PVC)
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