Communauté Urbaine Grand Toulouse

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1 Communauté Urbaine Grand Toulouse REHABITAT Mise en place d un projet concerté autour de la gestion des économies d énergie et du lien social dans une copropriété privée La Menuisière I et Ibis Etat des lieux Rapport final Octobre 2010 Unión Europea Fondo Europeo de Desarrollo Regional Projet inscrit dans le cadre du programme opérationnel de coopération territoriale Espagne-France-Andorre ( ) (POCTEFA). Cofinancement FEDER 65%.

2 Table des matières Table des matières...2 Les enjeux et principes du projet...3 Les enjeux de la rénovation...3 Les enjeux du projet concerté de la Menuisière I et Ibis...3 Localisation de la Menuisière...4 Le planning...5 La participation...6 La gouvernance...7 Analyse de l insertion urbaine, environnementale et paysagère...8 Ambiances et aménités urbaines...8 Paysage et biodiversité...8 Mobilités et proximités...9 Energie et climat...10 Gestion de l eau...10 Gestion des déchets...11 Qualité sonore...11 Audit Energétique Phase Généralités...13 Exploitation et traitement des données...34 Analyse critique...38 Premières pistes d améliorations...42 L enquête auprès des habitants...43 Méthodologie d enquête...43 Caractérisation de l échantillon interrogé...44 Fiches profils...47 Les habitudes et modes de consommation des habitants Economies d énergie...52 Gestion de l eau...53 Gestion des déchets...54 Confort...55 Mobilité...57 Produits «verts», bio et circuits courts...57 Espaces verts...58 Investissement pour la réhabilitation thermique...58 Les habitants et les modes de vie dans la copropriété Ambiance dans la copropriété...60 Des équipements du quartier assez peu utilisés par manque d informations...61 L investissement dans l animation de la copropriété : un noyau d habitants prêts à s investir, en particulier sur les actions d entraide...61 L accessibilité aux cages d'escalier et aux logement : un besoin qui n est pas flagrant mais une forte préoccupation...62 Synthèse des résultats de l enquête La communication dans la copropriété Des objectifs définis...64 Un état des lieux de la communication au sein de la Menuisière...64 Les pistes créatives...65 Les actions menées à ce jour...66 Les actions envisagées...66 Conclusion et mise en perspective Premières pistes de réflexion pour la suite...67 La suite de la mission CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

3 Les enjeux et principes du projet Les enjeux de la rénovation Les bâtiments sont les premiers consommateurs d'énergie en France. Aujourd hui, un bâtiment existant consomme en moyenne 260 kwh/m 2 /an. En comparaison, la réglementation thermique 2012 situera la norme autour de 50 kwh/m 2 /an pour les bâtiments neufs, et les réhabilitations thermiquement performantes visent aujourd hui un seuil de 80kWh/m2/an. De plus, les charges de chauffage et d'eau chaude représentent un budget important pour les ménages. La rénovation présente donc des enjeux économiques tant en termes d économies d énergie que de réduction des charges pour les ménages. Le développement des comportements éco-responsables au quotidien contribuera à la réalisation des économies d énergie. Les territoires du sud présentent également des enjeux particuliers en raison des conditions climatiques : il est nécessaire de se protéger du soleil et de la chaleur au cours des mois d été. La rénovation vise donc à améliorer la qualité de vie dans la copropriété en s appuyant sur les enjeux du développement durable : des enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Cela passe par la mise en place d une démarche collective et la participation des habitants. Les enjeux du projet concerté de la Menuisière I et Ibis Le projet Réhabitat est un projet européen regroupant les collectivités françaises et espagnoles que sont Saragosse, Aureilhan, Toulouse, Bilbao et la Catalogne. L objectif de ce projet est d identifier une méthode pour améliorer la qualité environnementale dans une copropriété privée. C est dans ce cadre-là que s inscrit le travail mené à la Menuisière, qui doit permettre d ouvrir la voie pour la réalisation d autres projets, en France et en Espagne. L objectif est donc d être à la fois innovant et exemplaire, en gardant toujours à l esprit l enjeu de reproductibilité du projet. 3 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

4 Localisation de la Menuisière La copropriété est située au chemin de Heredia (n 22 à 32bis), à l est de Toulouse dans le quartier Jolimont, à environ 10 minutes à pied de la station de métro Jolimont (ligne A).

5 Le planning L état des lieux est alimenté par une enquête et des ateliers projet ayant pour objectifs de travailler sur : Les aspects urbains, environnementaux et paysagers o qualité des espaces extérieurs (jardins, espaces partagés, stationnements ), o Cadre de vie (offre de services de proximité, mobilité ). Les caractéristiques du bâti et diagnostic énergétique o Descriptif du bâtiment et du logement (isolation, matériaux, chauffage ), o Relevé des consommations individuelles (eau, électricité, gaz), o Ressenti des habitants : qualité du chauffage, de la production d eau chaude sanitaire, de la ventilation, de l isolation du logement. Les comportements et les modes de vie dans la copropriété o Analyse des consommations et des modes de vie, o Fonctionnement et dysfonctionnements sur les aspects environnementaux (gestion de l eau, déchets ), o Convivialité, accueil des nouveaux arrivants, L enquête et les ateliers projets doivent ensuite permettre la constitution d un plan d actions étalé dans le temps, prévu pour la fin Les actions peuvent être de différents types : Court terme / moyen terme / long terme Travaux mais aussi sensibilisation / communication, achat de petit matériel Il est à noter que toute action impliquant un investissement de la copropriété sera votée en Assemblée Générale.

6 La participation Plusieurs niveaux de participation sont mis en place au cours de l étude grâce à : L information Le public concerné est l ensemble des habitants de la copropriété. Une première réunion, le 10 mai 2010 (cf. annexe), en plus de l Assemblée Générale, a permis d informer l ensemble des habitants de la copropriété sur la démarche du projet et ses enjeux. Cette réunion visait également à impliquer chacun dans la suite de l étude, et en particulier pour l enquête et les groupes de travail. La communication sur cette réunion a été réalisée à l aide de tracts, diffusés dans les boîtes aux lettres, et d affichettes. De plus, des réunions de restitution permettent de rendre compte régulièrement des résultats de l étude, de rendre «acteurs» le plus grand nombre, et d accompagner l évolution des comportements. La participation Le public concerné est l ensemble des habitants qui souhaitent s impliquer dans la démarche. La participation est permise par la mise en place d ateliers projets pour accompagner et alimenter le projet au fur et à mesure de son avancement. Des groupes de travail sont mobilisés régulièrement et associés de manière active à la démarche : Pour préparer et alimenter l état des lieux, Pour définir une stratégie et un plan d actions, Pour suivre la mise en œuvre des actions. Une première session d ateliers a eu lieu les 25, 26 et 27 mai (cf. annexes) afin de préparer l enquête et de valider les outils (questionnaire, indicateurs). Une seconde session d ateliers est prévue à la fin de l enquête (juillet, puis septembre ou octobre) pour présenter les résultats de l étude et préparer la suite. Trois thèmes sont proposés au cours de ces sessions d ateliers : «Energie et Environnement» : discussion autour des enjeux environnementaux sur le bâtiment et les équipements, recueil des premiers éléments de diagnostic, «Vie de la copropriété» : discussion autour des habitudes et de la vie de la copropriété en matière d environnement, mais aussi de convivialité, de lien social, «Communication» : travail sur la mise en route de la stratégie et des outils de communication, travail sur l identité visuelle de la démarche, L insertion Le public concerné est l ensemble des personnes en recherche d'emploi dans la copropriété. Si cela est pertinent, un dispositif d insertion pourrait être mis en place afin d impliquer ces personnes dans la réalisation des travaux ou dans la mise en œuvre d actions. 6 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

7 La gouvernance Les ateliers et les premiers retours d enquête nous permettent de mettre en évidence la difficulté d obtenir la mobilisation, et à plus forte raison l adhésion de plus de 160 copropriétaires. De plus, l implication des locataires n est pas acquise. Des craintes partagées sont autant de freins à la réalisation du projet : obligation de travaux, investissements supplémentaires, rachat des appartements La question du financement constitue un frein majeur ; des solutions sont donc à inventer. Le rôle du conseil syndical n est pas toujours clair entre les copropriétaires, l assemblée générale, le syndic. De même, le syndic a une place importante : il peut être à la fois frein et moteur. Le poids des différents membres du conseil syndical / des différentes commissions est à prendre en compte dans les freins et leviers pour l action et le rôle de relais des correspondants de cage d escalier aurait besoin d être renforcé. Enfin les relations avec les prestataires et notamment au sujet de l entretien de la copropriété sont à l origine d avis très partagés entre l ensemble des habitants. 7 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

8 Analyse de l insertion urbaine, environnementale et paysagère Ambiances et aménités urbaines Caractéristiques urbaines et architecturales du quartier Il s agit d un quartier des années 60-70, dominé par de l habitat individuel de type pavillonnaire et du petit collectif. La Menuisière, longue barre de 7 étages et de 11 cages d escalier, est donc essentiellement entourée d habitat individuel. La rue Jean-Jacques Rousseau passe sous l immeuble créant ainsi un porche. Des constructions récentes de collectifs sont à noter à proximité de la Menuisière, sur le chemin de Hérédia. Les voiries sont de types secondaire et tertiaire. Commerces, services et équipements de proximité sont peu sûrs pour s y rendre. Le quartier est bien équipé en commerces et services de proximité (nombreux types de commerces et services, répondant aux principaux besoins quotidiens : boulangerie, boucherie, supérette, poste, pharmacie, médecins ). Un camion de poissonnerie vient régulièrement dans le quartier, à proximité de la copropriété. Le quartier présente également de nombreux équipements (culturels, sportifs, éducatifs ) et des parcs à proximité (parc de l observatoire, zone verte des argoulets) mais les cheminements piétonniers Le quartier ne présente cependant pas ou peu d espaces de rencontre tels que des placettes ou des espaces de jeux pour les enfants. Paysage et biodiversité Qualité des abords de la copropriété Le quartier est relativement «vert» mais il y a peu de continuités écologiques. Les espaces verts en bas d immeubles sont peu fréquentés et présentent un traitement très simple. Ces espaces verts sont donc à valoriser. Le terrain de jeux pour les enfants est peu équipé, grillagé et fermé à clef, ne permettant que peu l appropriation par les habitants. Cet espace est non accessible (panneaux d interdiction) aux autres habitants du quartier, ce qui ne permet pas de rencontre entre les habitants du quartier. Le terrain est conçu sur l ancienne cuve de fioul d où une certaine hauteur par rapport à la rue et une non accessibilité handicapée. L espace présente quelques bancs, un terrain de pétanque mais avec 8 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

9 un traitement paysager très minéral. D une manière générale, les abords de la copropriété sont peu adaptés pour une accessibilité handicapés. La proximité des voiries avec les espaces verts en bas d immeuble rend l espace peu sécurisé pour les enfants. Environnement naturel de la copropriété Les espaces verts de la copropriété présentent peu de plantations. Le traitement paysager au niveau de la façade nord est très minéral, avec très peu de verdure. Les arbres sont plantés entre la route et les parkings avec très peu d espace. Côté sud, les espaces de verdure en pied d immeubles sont à valoriser par de nouvelles plantations (fleurs ). L espace devant la salle de réunion présente une qualité paysagère à valoriser, avec des arbres de hautes tiges qui apportent de l ombrage. Mobilités et proximités Offre de transports en commun et de modes doux La Menuisière est située à proximité du métro Jolimont (ligne A) qui permet de se rendre vers le centre-ville ou vers Balma (centre commercial). Des VélôToulouse sont également disponibles à proximité de la Menuisière, en lien avec quelques pistes cyclables (essentiellement sur les voies de bus en site propre). Le cheminement piéton est peu sécurisé pour aller vers le centre-ville et vers les jardins de l observatoire. Les passages souterrains sont en particulier peu engageants. Place de la voiture dans les espaces extérieurs et stationnements La construction d un nouveau collectif à proximité de la Menuisière entraîne la crainte que des conflits de stationnement ne se développent. Des locaux pour les vélos sont disponibles à l intérieur des cages d escalier et pourraient faire l objet d aménagements plus adaptés. Aucun stationnement vélo n est disponible en extérieur. Le comptage des places sur le site fait apparaître un ratio d une place de stationnement par logement environ (dont 57 garages). La voirie et les stationnements occupent une grande superficie autour de la copropriété, surtout côtés nord et ouest. Le chemin de Hérédia, voirie tertiaire, présente le traitement d une voirie secondaire. Des chaines aux extrémités des parkings ont été placées afin de n autoriser l accès que par un seul côté. On peut constater de nombreux stationnements sauvages le long du chemin de Heredia et des stationnements de motos sur les trottoirs, malgré la présence de poteaux et d arceaux. 9 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

10 Energie et climat Environnement climatique et caractéristiques bioclimatiques du bâtiment Toulouse présente des températures élevées et un fort ensoleillement en été. La ville est également caractérisée par son vent de direction sud-est : le vent d autan (qui se fait énormément sentir dans les étages de la copropriété) cf. rose des vents ci-contre Le bâtiment est orienté sud-nord (sauf exception de deux cages d escalier orientées est-ouest) avec logements traversants (pour la plupart) et donc bi-orientés. Les précipitations à Toulouse sont régulières et inférieures à la moyenne nationale. Les bâtiments intègrent des éléments de protection solaire : balcons des étages supérieurs et légères avancées pour les derniers étages. Certains logements présentent des stores extérieurs au niveau des balcons du salon pour permettre une protection solaire ainsi que des loggias (essentiellement au niveau des salles de bain) qui créent des espaces tampons (protection contre les déperditions en hiver, surtout au niveau de la façade nord, et contre la chaleur en été, surtout pour la façade sud). Ressources énergétiques locales Possible source géothermique (cf. étude ville de Toulouse), biomasse, énergie solaire (photovoltaïque, thermique), énergie éolienne. Gestion de l eau Gestion des eaux pluviales Un ancien stockage d eau, présent dans les espaces collectifs de la copropriété, pourrait peut-être être réutilisé. De plus, celui-ci comprend une ancienne pompe permettant autrefois d amener l eau vers les derniers étages. Possibilité de récupération de l eau pluviale par les toitures. Les sols imperméabilisés ne permettent pas l infiltration des eaux pluviales au niveau des abords de la copropriété, côté nord. 10 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

11 Gestion des déchets Modalités de gestion des déchets La fréquence des collectes est la suivante : ordures ménagères : trois fois par semaine (les mardi, jeudi et samedi) collecte sélective : une fois par semaine (le jeudi) verres : deux récupérateurs de verres à proximité de la copropriété (l un au croisement de la rue Jean-Jacques Rousseau et de l avenue Henri Guillaumet et l autre au croisement du chemin de Heredia et de la rue David Elbaz) Déchets verts : absence de collecte, dépôt en déchetterie ou enlèvement par la mairie sur rendez-vous. Les locaux à poubelles ne permettent pas de disposer toutes les poubelles en intérieur. Les poubelles restent donc sur les trottoirs, attachées parfois au mur par des chaînes. La présence de déchets non recyclables dans les poubelles a entraîné plusieurs refus de collecte des déchets recyclables. Il n existe aucun système de compostage collectif au sein de la copropriété. Des dépôts anarchiques d encombrants sous fréquemment constatés par les habitants de la copropriété. Les colonnes à vide ordures existent encore dans la copropriété mais ne sont plus utilisées. Qualité sonore Sources de nuisances sonores L absence d isolation phonique des logements, vis à vis des bruits intérieurs, peut être à l origine de conflits de voisinage. Le quartier présente de faibles nuisances sonores mais le passage de la rue sous le bâtiment entraîne des nuisances dues à la circulation. Protections Le collectif à l ouest de la copropriété fait écran aux nuisances sonores provenant du boulevard des Crêtes. 11 CUGT REHABITAT Rapport diagnostic intermédiaire juillet 2010

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13 Audit Energétique Phase 1 Généralités La Menuisière 1 et 1 bis est une résidence d habitation gérée par le syndic de copropriété Citya Immobilier. Dans le cadre du programme REHABITAT piloté par le Grand Toulouse, ATMOSPHERES s est associé avec ECOLOGIE URBAINE, CRP Consulting et MC3 pour réaliser la mise en place d un projet concerté autour de la gestion des économies d énergie et du lien social dans une copropriété privée. ATMOSPHERES est chargé de l audit énergétique de la résidence. Ce diagnostic énergétique est réalisé après visites du site, analyse des résultats de l enquête et à l aide des plans du permis de construire récupérés auprès des Archives Municipales de Toulouse. Il a pour but, en première phase, de réaliser une analyse critique du traitement thermique des bâtiments et des installations techniques, et de modéliser les consommations de la résidence. Présentation du site étudié Construit en deux tranches dans les années 1962 et 1965, la Menuisière 1 et 1bis est un bâtiment de niveaux R+6 et R+7 regroupant 164 logements b Chaufferie

14 Les logements sont traversant, d orientation variable et répartis de la manière suivante : Bâtiment A Bâtiment B Bâtiment C Bâtiment D Orientation NO / SE O / E N / S N / S N d allée 22, 22 bis et 22 ter 24 et 24 bis 26, 26 bis, 28 et 28 bis 30 et 32 bis Logement Type T T T T Surface hors d œuvre nette : m² Surface chauffée : m² chauffés environ, soit 72 m² par logement en moyenne Le chauffage est collectif au gaz naturel par plancher chauffant. L exploitation et la maintenance de la chaufferie sont confiées à la société DALKIA. La production d eau chaude sanitaire (ECS) quant à elle est individualisée par chauffe-bain gaz. Renseignements administratifs Maître d Ouvrage : La Communauté Urbaine GRAND TOULOUSE Direction Habitat Foncier Référent : Elsa LECRONC Syndic de Copropriétés : CITYA IMMOBILIER TOULOUSE Référent : Philippe CURIE Bureau d études : ATMOSPHERES Référents : Jean-Pascal AGARD, Stéphane LAURENT et Pauline OUANNANI Partenaires : ECOLOGIE URBAINE : Mandataire, Pilotage et Coordination Référents : Sophie LEBRETON et Cécile MAUPEU MC3 : Expertise Communication Référent : Mireille CERBONI et Gwendoline KRZEPISZ CRP Consulting : Expertise Sociale Référent : Jeanne STEPHAN et Sandrine GADET 14

15 Présentation du diagnostic Le diagnostic se déroule en plusieurs étapes : Recueil des données Le diagnostic a été réalisé sur la base des éléments suivants : Liste des copropriétaires, Plans de permis de construire de la résidence, Facturation d eau VEOLIA 2008 et 2009, Relevés de consommation d eau individuelle 2008 et 2009, Facturation de gaz de chaufferie P1 par DALKIA 2008 et 2009, Relevés de consommation de gaz de chaufferie de DALKIA sur 4 saisons 2006/2007 à 2009/2010, Facturation de prestations de chaufferie P2 et P3 par DALKIA 2008 et 2009, Contrats d exploitation de chauffage DALKIA depuis 1993, et courriers d échange, Facturation d électricité des cages d escalier et de la chaufferie EDF 2008 et 2009, Relevés de consommation d électricité des ascenseurs, des cages d escalier et de la chaufferie 2006 et 2007, Les visites sur site ont permis de relever les caractéristiques techniques spécifiques (par exemple en chaufferie : plaque signalétique des chaudières, pompes, relevés des consignes de température pour la régulation). L enquête a permis de connaître de manière exhaustive le type d équipements intérieurs (notamment le chauffe-bain, les menuiseries extérieures, l état des grilles de ventilation ) ; et de façon non exhaustive les consommations individuelles des logements (gaz et électricité). Analyse des données Les métrés des parois déperditives et des ponts thermiques, les caractéristiques techniques du bâti et des équipements on été saisis dans les logiciels de calculs thermiques : - Calcul ThCE ex, méthode de calcul réglementaire qui caractérise la consommation d énergie primaire du site (Chauffage, ECS, Eclairage et Electricité des auxiliaires). - Calcul de déperditions selon la norme EN12 831, calcul qui détermine les déperditions statiques (par les parois de l enveloppe) et les déperditions dynamiques (pertes par l air dues aux défauts d étanchéité et à la ventilation) - Calcul de simulation dynamique, calcul qui permet de déterminer les besoins utiles de chaleur du bâtiment (à un pas de temps horaires) avec prise en compte des apports internes (occupation, systèmes), des apports externes (Soleil) et de l inertie du bâtiment. L analyse des factures et le calage du modèle numérique permet de définir une année type en terme de consommation et une facture énergétique de référence. Analyse critique Sur la base des premières étapes du diagnostic, nous réalisons une analyse critique des éléments étudiés (le bâti, les équipements, les consommations, les charges), en terme de performance énergétique, environnementale et économique. Cette analyse clôt la première phase du diagnostic, soit l état des lieux de la Menuisière 1 et 1bis et se traduit par un rapport intermédiaire. 15

16 Propositions d actions L état des lieux est une photographie de l état actuel des dispositions constructives et techniques de la résidence. Différentes propositions d actions seront présentées selon une analyse en coût global (de l investissement à l exploitation) permettant de juger de leur faisabilité technique et financière. Le gain en terme de consommation énergétique et charges financières par rapport à l état actuel sera systématiquement précisé. Le gain environnemental (émissions de CO2 évitées) accompagnera la proposition. Le diagnostic proposera enfin des programmes d amélioration regroupant des actions techniquement cohérentes et permettant d accroître l économie du projet. Le descriptif de l ensemble des propositions d améliorations, des travaux, les notes de calculs et les résultats feront l objet d un rapport définitif. 16

17 Caractéristiques techniques du site TRAITEMENT THERMIQUE DU BATI La capacité d une paroi à transmettre de la chaleur est caractérisée par son coefficient U appelé coefficient de transmission thermique surfacique et s exprime en W/m².K. Plus ce coefficient est petit, plus la paroi est isolante, moins il y a des déperditions en hiver. Le coefficient b caractérise le facteur de correction de température, il est calculé au prorata des surfaces en contact avec la zone intérieure non chauffée. Par exemple, les déperditions à travers les parois donnant sur la cage d escalier sont affectées d un facteur correctif d une valeur de 0,20, ce qui signifie que la température intérieure de la cage d escalier est estimée à 14 C par 5 C à l extérieur. Désignation Type U W/m². C b Mur extérieur Etage Brique creuse de 28 cm 1,430 1,00 Poutre BA Béton plein de 35 cm 1,987 1,00 Poteau BA Béton plein de 35 cm 1,987 1,00 Zone Combles Mur extérieur (A1) 2,500 1,00 Mur sur cage d'escalier Béton de 18 cm 2,709 0,20 Plancher bas sur caves Plancher du 1 er étage 0,357 0,50 Plancher bas sur terre plein Plancher du RDC 2,642 1,00 Couverture avec isolant Toiture bac acier avec 5 cm isolant 1,657 1,00 Plancher haut sous combles Plafond du dernier étage 0,870 0,90 Le bâtiment est constitué d une structure béton poteaux-poutres avec un remplissage en briques creuses sans isolant. Le tableau suivant liste l ensemble des parois du bâtiment, leur performance thermique et le facteur correctif de température. 17

18 Le Rez-de-chaussée est composé de locaux non chauffés où sont regroupés caves, halls et garages à vélos. Le plafond de ces locaux non chauffés donnant sur les appartements du 1 er étage est non isolé. Vue en caves La toiture est en deux parties : une dalle de béton d épaisseur de 22 cm est non isolé, cet espace non accessible est couvert par une toiture en bac acier sec avec isolant dense de 5 cm de type polystyrène extrudé, et étanchéité par revêtement multicouche. Combles des bâtiments A, B et C Combles du bâtiment D 18

19 Les menuiseries d origine sont en bois simple vitrage avec persienne en bois. Certaines menuiseries ont été réhabilitées à l initiative de chaque propriétaire, les compositions sont disparates : PVC double vitrage, ALU Coulissant double vitrage avec isolation renforcée ou non, volets roulants PVC avec blocs intérieurs ou extérieurs, persiennes PVC. L enquête a permis d identifier précisément quelles réhabilitations ont été réalisées et en quelle année. INSTALLATIONS TECHNIQUES DU BATIMENT Le Chauffage La production La production de chaleur est réalisée par une chaufferie au gaz naturel, située en RdC au centre du bâtiment (entrée 26). Le principe est la mise en cascade des deux chaudières suivantes en fonction d une consigne de température primaire (voir graphe ci-après). Chaudière 2 : Année d installation : Marque : Guillot, Type : LRK25 -Type de chaudière : GAZ à condensation, bas NOx - Puissance nominale 3 parcours : 700 kw - Rendement sur PCI à 100 % de charge : 92,2 % - Rendement sur PCI à 30 % de charge : 95,7% - Pertes à charges nulles pour T =30 C : 570 W - Puissance nominale condenseur : 87 kw - Rendement sur PCI à 100 % de charge : 103,6 % - Rendement sur PCI à 30 % de charge : 107,7% 19

20 Chaudière 1 : Année d installation : Marque : Guillot, Type : FBG710 - Type de chaudière : GAZ à haut rendement - Puissance nominale : 710 kw - Rendement sur PCI à 100 % de charge : 89 % - Rendement sur PCI à 30 % de charge : 92,5 % - Pertes à charges nulles pour T =30 C : 900 W La régulation La régulation de la température d eau est réalisée en fonction de la température extérieure selon une loi de chauffe précisée dans le graphique suivant. Les 2 chaudières ainsi que les 2 circuits de chauffage ont leur propre consigne de température. La distribution Il y a deux circuits de départ, l un pour les bâtiments A et B et l autre pour C et D. Les vannes 3 voies équipant chaque départ sont actionnées en fonction de la température extérieure selon la loi d eau cidessus, afin de réguler la température de départ d eau. Vue des 2 circuits avec pompe de circulation et vanne 3 voies de régulation.

21 Les tuyauteries principales en acier cheminent en plafond du RdC. Elles sont calorifugées par 30 mm de laine de verre environ. Elles desservent des colonnes montantes alimentant un logement par niveau (collecteur dans le placard du logement). Les pieds de colonne sont équipés de vannes d équilibrage à lecture de débit (STAD de TA CONTROL). L émission de chaleur Le chauffage des logements est effectué par plancher chauffant. Chaque boucle de plancher chauffant est équipée d un té de réglage. Il semble qu il y ait une boucle par pièce, mais l absence de plan d exécution du chauffage ne nous permet pas de confirmer cette hypothèse. La production d eau chaude sanitaire (ECS) La production est individuelle au gaz naturel par chauffe-bain instantané. En majorité, le système est à allumage par veilleuse avec chauffage instantané (il n y a pas de micro accumulation). Le raccordement des évacuations de fumées est réalisé par conduit shunt selon le schéma de principe suivant : 21

22 Les relevés issus de l enquête nous montrent que les chauffe-bains d une même colonne sont tous raccordés sur le même boisseau de cheminée, soit sur 6 à 7 niveaux, bien qu il existe un second point de raccordement en attente. Certaines installations ont été réhabilitées, l enquête a permis d identifier précisément le type d équipements rénovés. Pour l étude, en fonction des réponses données par les enquêtés, nous avons fait le choix de classer les équipements selon 3 niveaux : 1. Chauffe-eau gaz «ne sait pas» : désignant ceux pour qui les caractéristiques sont inconnues Puissance nominale : 19,20 kw Rendement sur PCI 100% de charge : 84,00 % Puissance de la veilleuse : 120 W Année du générateur : Chauffe-eau gaz avant 2000 : Puissance nominale : 18 kw Rendement sur PCI 100% de charge : 77,00 % Puissance de la veilleuse : 120 W Année du générateur : Chauffe-eau gaz après 2000 : Puissance nominale : 19,20 kw Rendement sur PCI 100% de charge : 87,00 % Puissance de la veilleuse : 110 W Année du générateur : 2009 Certains chauffe-bains ont été remplacés par des cumulus électriques (5 sur 111 enquêtés) avec les caractéristiques suivantes : Capacité 100 Litres 150 Litres 250 Litres Puissance électrique 1200 W 1800 W 3000 W Installation de plomberie sanitaire Près de 44% des enquêtés sont équipés d une chasse d eau double débit pour leurs WC, prés de 55% des enquêtés sont équipés de mitigeurs (voir mitigeurs thermostatiques pour certains dans les douches) sur leurs appareils sanitaires. Le réseau d eau froide n est pas équipé de réducteurs de pression, ni au niveau du branchement général, ni au niveau des branchements individuels. De manière générale, il y a peu d équipements économes en eau. 22

23 Installations de ventilation Le principe de la ventilation est une ventilation naturelle par tirage thermique ou par dépression (verticale ou horizontale). Chaque pièce dite à pollution spécifique (Cuisine, WC et Salle de bains) est ventilée de façon individuelle selon le principe suivant : Pour la cuisine : - Grille d amenée d air neuf en partie basse de 20 cm², avec prise d air en façade, cette grille assure l apport d air neuf hygiénique. Elle est également obligatoire pour garantir la sécurité des occupants liée à la présence d un système à gaz. - Grille d évacuation d air vicié en partie haute donnant sur un conduit de ventilation type «SHUNT». Pour le WC Cas de figure 1 (ventilation verticale) : - Conduit d amenée d air neuf de type «SHUNT» inversé avec prise d air en façade par gaine. L entrée d air est généralement en partie basse. - Conduit d évacuation d air vicié de type «SHUNT», avec prise d air vicié en partie haute 10 cm en dessous du plafond et extraction par aspirateur statique en toiture. Cas de figure 2 (ventilation horizontale) : - Grille d extraction d air de grande section donnant sur la loggia. L entrée d air s effectue par les autres pièces. Sortie WC 23

24 Pour la salle de bains Cas de figure 1 (ventilation verticale) : - Conduit d amenée d air neuf de type «SHUNT» inversé avec prise d air en façade par gaine. L entrée d air est généralement en partie basse. - Conduit d évacuation d air vicié de type «SHUNT», avec prise d air vicié en partie haute 10 cm en dessous du plafond et extraction par aspirateur statique en toiture. Cas de figure 2 (ventilation horizontale) : - Grille d amenée d air neuf en partie basse de 20 cm², avec prise d air en façade sur la loggia. - Grille d évacuation d air vicié en partie haute en façade sur la loggia. Sortie SdB Entrée d air SdB Chaque conduit vertical est prolongé en toiture avec un aspirateur statique en tête de conduit. 24

25 Maintenance de chauffage : historique 1. Contrat ESYS-MONTENAY : Durée : 01/07/1993 au 30/06/2003 Type de marché : Forfaitaire dit MT (Marché Température) Température contractuelle : 20 C d ambiance P1 : fourniture d énergie prix fonction des DJU réels P2 : maintenance P3 : gros entretien Limite de prestations : la chaufferie On relève «1 sous-station relais de circulation avec 1 pompe double SALMSON 2800» 2. Diagnostic chauffage BET ADOS : Consommations de Gaz Naturel du 10 Octobre au 15 Mai 1998/1999 : kwh PCS/DJU 1999/2000 : kwh PCS/DJU Difficulté de chauffage en pignons du bâtiment Actions préconisées : Installer une régulation par circuit AB et CD - FAIT Fourniture et pose de robinets d arrêt chauffage par appartement, soit 328 Remplacement d une chaudière - FAIT Isolation thermique par l extérieur des pignons Isolation thermique des combles 3. Contrat DALKIA 2003 : Durée : 01/07/2003 au 30/06/2008 Type de marché : Forfaitaire dit MT (Marché Température) Température contractuelle : 20 C d ambiance. Pas de ralenti de nuit. P1 : fourniture d énergie prix fonction des DJU réels HT (2012 DJU) P2 : maintenance 8450 HT P3 : gros entretien 6600 HT Engagement travaux de HT au titre du P3 : o 1 chaudière o Création de 2 sous-stations avec régulation indépendante AB et CD o Réfection de l isolation des tuyauteries en sous-sol o Désembouage Prix au 01/09/2001 Limite de prestations : la chaufferie + le réseau jusqu au vannes d isolement palières On relève «1 sous-station relais de circulation avec 1 pompe double SALMSON 2800» 4. Octobre 2003 : télécopie à DALKIA Nuisances sonores suite aux travaux. Problème lié aux pompes 5. Avenant n 1 du 23/01/2004 Modification des modalités de facturation. Pas de remarques. 6. Rapport d exploitation 2006/2007 Bilan des consommations réelles de gaz naturel 2006/2007 : 1140 kwh PCS/DJU Bilan de la facturation : P1 = HT TTC P2 = HT TTC P3 = HT TTC Tubage du conduit maçonné en 2006 = HT TTC 25

26 7. Courrier CITYA à DALKIA 08/01/2008 Contrat dénoncé au 29/11/2007 Demande au titre du P3 : o Remplacement de la 2de chaudière o o o Mise en place d un brûleur modulant Achèvement des travaux 2003 (changement des plaques d isolation en plafond de la chaufferie, reboucher les trous de passage de tuyauterie, évacuer les pompes au 22 ter, déposer les pompes au R+7) Nouveau contrat sur 5 ans sans augmentation 8. Contrat DALKIA 2008 : Durée : 01/07/2008 au 30/06/ reconduction tacite par période de 5 ans (dénonciation 6 mois avant l échéance) Type de marché : Forfaitaire dit MT (Marché Température) Clause d exclusivité : abusive notamment pour «tous travaux neufs, complémentaires ou supplémentaires» Température contractuelle : 20 C d ambiance. Baisse de 2 C autorisée de 23h à 6h. P1 : fourniture d énergie prix fonction des DJU réels HT (2012 DJU) P2 : maintenance HT P3 : gros entretien HT Engagement travaux à réaliser sur l été 2009 au titre du P3 : o 1 chaudière Basse Température LR25 + brûleur modulant et variateur de vitesse o Travaux de conformité gaz o Création d une cascade avec la 2de chaudière Prix au 19/01/2008 Limite de prestations : la chaufferie + le réseau jusqu au vannes d isolement palières La mention «1 sous-station relais de circulation avec 1 pompe double SALMSON 2800» disparaît. En réalité, il a été installé une chaudière à condensation LRK25, plus performante. A SUIVRE : Prévu au contrat - rédaction d un avenant pour répercuter les économies d énergie sur le P1. 26

27 Consommations et Factures d énergie et de maintenance CONSOMMATION DE GAZ NATUREL Le graphique suivant présente l évolution du ratio de consommation de gaz naturel uniquement lié à la chaufferie par m² habitable et par Degrés Jours Unifiés (DJU). L analyse des consommations transmises par DALKIA pour 4 saisons de chauffe (2006/2007, 2007/2008, 2008/2009 et 2009/2010) nous permet la définition d une année type en matière de consommation de Gaz et donc de facture énergétique. La moyenne observée en France sur le Parc immobilier de type collectif des années 1960 est proche de 80 Wh PCS /DJU.m². Pour mémoire, le DJU est, pour un lieu donné, une valeur représentative de l écart entre la température d une journée donnée et un seuil de température préétabli. Il sert à comparer différentes saisons de chauffe, quelque soit la rigueur hivernale et à régulariser les provisions de charges. Le PCS, quant à lui, signifie Pouvoir Calorifique Supérieur et caractérise la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète d un m 3 de gaz, l eau formée pendant la combustion étant ramenée à l état liquide. Lorsqu on déduit cette chaleur latente due à l évaporation de l eau, on parle de PCI (pouvoir calorifique inférieur). Une chaudière à condensation permet de récupérer cette chaleur latente, qui, dans d autres technologies, est perdue dans les fumées. On observe que le ratio de la Menuisière sur la dernière saison est légèrement inférieur à cette moyenne. Le gain lié à la mise en place de la chaudière à condensation apparaît faible entre les saisons 2008/2009 et 2009/2010. De façon générale, on observe la nette diminution des consommations sur les 10 dernières années. L analyse mensuelle des consommations nous permet d analyser la qualité de la conduite de l installation. En effet, des pics importants apparaissent, preuves de défauts de conduite et / ou de régulation des installations. On appelle «conduite» les prestations de réglage, paramétrage des équipements permettant d adapter, au fil de la saison de chauffe, leur fonctionnement au plus près des besoins du bâtiment. 27

28 Ces données sont issues des résultats de l enquête. Elles sont classées par type de logement. Les valeurs de consommations d eau et de gaz sont calculées pour 1 personne (tenant compte du taux d occupation résultant de l enquête). Ainsi on observe que la consommation de gaz individuelle suit la tendance de consommation d eau. Elle est principalement liée au préparateur d ECS (Eau Chaude Sanitaire). La moyenne des consommations individuelles de gaz apparaissent cohérentes en regard des consommations d eau. Si l on considère qu un tiers de l eau est utilisé pour l eau chaude sanitaire (ratio couramment constaté), on calcule un ratio de 60 kwh PCS de gaz pour 1 m3 d ECS en moyenne. 28

29 ELECTRICITE COLLECTIVE L électricité des parties communes concernent : l éclairage des cages d escaliers, les moteurs des ascenseurs et les auxiliaires de chaufferie. Les graphiques suivant sont issus d une analyse des consommations annuelles d électricité pour chaque poste de consommation par nombre d occupant (calculé sur la base des résultats de l enquête). Cage d escalier On observe que les consommations ont fortement baissées sur 4 ans. D autre part, les ratios de consommation sont très disparates en fonction des cages d escalier, sans explication. Nous avons pu constater sur place que toutes les cages d escalier possédaient le même équipement (minuterie réglée sur 2 minutes, et ampoules à filament 40 W). 29

30 Ascenseurs Ces consommations ne sont pas issues de factures. Elles proviennent de relevés réalisés par une copropriétaire. Il faudra vérifier comment est facturée cette consommation? Le graphique montre également des consommations très disparates entre cage d escalier. 30

31 Chaufferie et Synthèse Les données de consommation de la chaufferie sont incohérentes. Il faudra vérifier le bon fonctionnement du compteur et la fréquence des relèves. Néanmoins, les consommations de la chaufferie restent peu significatives en regard des consommations des parties communes et des ascenseurs. On note un total de 23 abonnements d électricité. Il faudrait étudier l intérêt d un regroupement de comptage. 31

32 ELECTRICITE INDIVIDUELLE Ces données sont issues des résultats de l enquête. Elles sont classées par type de logement. Les valeurs de consommations d électricité sont calculées pour 1 personne (tenant compte du taux d occupation résultant de l enquête). On a essayé de croiser ces données avec le nombre d appareils électriques équipant le logement. On ne peut pas déduire de lien entre les deux. Les consommations sont très disparates pour un même type de logement. Certaines s expliquent du fait de l utilisation d un cumulus électrique, en remplacement d un chauffe-bain gaz. La moyenne des consommations individuelles d électricité apparaît cohérente. Elle est inférieure aux valeurs constatées sur le parc français (ex. étude ENERTECH de 2008 Consommation électrodomestique (hors usages thermiques) moyenne par personne en France : environ kwh/an). 32

33 EAU FROIDE COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE Ces données sont issues des relevés des compteurs individuels d eau et du compteur général. Les consommations individuelles sont classées par type de logement et calculées pour 1 personne (tenant compte du taux d occupation résultant de l enquête). Les consommations sont très disparates pour un même type de logement. Elles dépendent fortement des usages des logements, ainsi que du nombre réel de personnes occupant le logement. La moyenne des consommations d eau par personne, voisine de 100 litres par jour, correspond à une valeur moyenne basse en regard des ratios couramment constatés dans le logement en France (NB : ratio variant de 90 à 150 litres par jour par personne, d après rapport de l UNARC). 33

34 Exploitation et traitement des données Caractéristiques thermiques des bâtiments La qualité thermique d un bâtiment, c est-à-dire son aptitude à conserver le plus longtemps possible la chaleur qui lui est fournie, est caractérisée par sa valeur Ubât (coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois et les baies du bâtiment). Plus le coefficient Ubât est grand, moins le bâtiment est isolé. Les calculs ont été effectués sur la base des plans et pièces écrites communiquées pour le diagnostic, et des valeurs obtenues lors de la visite de relevés (cf. Annexe 1. Notes de calculs THCE Ex). Voici les données relevées ou calculées pour tous les bâtiments : Surfaces Déperditives (m²) Ubât (W/m². C) Ubât ref (W/m². C) Ubât max (W/m². C) Bâtiment A 3 392,11 1,812 1,004 1,335 Bâtiment B 2 505,13 1,827 0,991 1,453 Bâtiment C 5 244,72 2,067 1,173 1,560 Bâtiment D 3 288,49 1,969 1,160 1,641 Total ,45 1,943 1,099 1,507 Ubât ref correspond à une valeur de référence pour notre bâtiment, tandis qu Ubât max correspond à la valeur maximale à ne pas dépasser en cas de rénovation. La réglementation thermique dans l existant exige un niveau de performance minimal en cas de rénovation d un élément. Par exemple, le remplacement d une menuiserie simple vitrage bois, pour laquelle le Uw est estimé à 4,95 W/m². C, impose d installer une nouvelle menuiserie de performance au maximum égale à 2,60 W/m². C. Pour les parois verticales, le U de la paroi est au minimum égale à 0,45 W/m². C, dans notre cas, cela signifie par exemple la mise en œuvre de 7 cm de polystyrène expansé. Les déperditions statiques (c est-à-dire uniquement à travers les parois et les baies vitrées) se répartissent de la manière suivante : 34

35 Caractéristiques thermiques des installations MODELISATION DES CONSOMMATIONS DE CHAUFFAGE En préalable, une simulation thermique dynamique a permis d évaluer les besoins utiles. Ces besoins, calculés au pas de temps horaire, correspondent aux besoins de chaleur, zone par zone, pour palier aux déperditions par les parois et la ventilation auxquelles sont déduits les apports internes (occupants, système de cuisson ) et les apports externes (solaire, logements mitoyens), en fonction d une température extérieure (cf. Annexe 2. Rapports de calculs de simulations thermiques dynamiques). A partir des besoins utiles, on modélise les consommations de chauffage en calculant le rendement global moyen de l installation. La qualité d une installation de chauffage, c est-à-dire sa capacité à maintenir dans des locaux la température désirée avec une consommation minimale d énergie, est caractérisée par son «Rendement Global Moyen», RG. Il s exprime en %. Plus ce coefficient est grand et proche de 100%, plus performante est l installation. Le rendement global est égal au produit des rendements de production, régulation, distribution, et émission. Le rendement de production est calculé à partir du rendement de combustion mesuré sur site par l exploitant, des rendements de l appareil donné par le fabricant, de l âge des chaudières et de la performance des brûleurs et de l entretien qui en est fait. Ainsi on a tenu compte : des rendements de chaudière indiqués lors de la description des installations qui varient en fonction du taux de charge (puissance appelée) et en fonction de l ordre de priorité de la cascade, d une perte fonction du type de brûleur (2 allures = - 3,6% et modulant = + 1,4 % - données issues du fabricant Cuenod), d une perte d entretien du brûleur (1%) Le rendement de régulation est estimé en fonction de la performance de l équipement en place. Nous avons estimé une perte de 1%, du fait de l existence d un automate permettant une gestion fine des températures de l installation. Le rendement de distribution est fonction des pertes du réseau de chauffage. Elles ont été calculées à partir du relevé effectué lors des visites, de l état du calorifuge, et des métrés du réseau. On a tenu compte des paramètres suivants : - le débit des pompes de chauffage 30 m 3 /h (circuit AB) et 42 m 3 /h (circuit CD), et les courbes de régulation de température, pour calcul de la température moyenne heure par heure du réseau, - une perte de 5 % sur le réseau horizontal due aux singularités (vannes, supports ), - une pondération de 80 % sur les pertes de colonnes montantes caractérisant la récupération partielle de chaleur dissipée dans les placards des logements Le rendement d émission est estimé en fonction de l efficacité des émetteurs et de l équilibrage de l installation. Ainsi on estime une perte de 3 %. Le rendement global de l installation sur PCS est ainsi évalué à 79,8 %. 35

36 Le graphique suivant récapitule, mois par mois, la consommation de gaz pour les besoins de chauffage répartie entre besoins utiles, pertes de régulation et production, et pertes d émission et distribution. CALCULS DES CONSOMMATIONS THEORIQUES REGLEMENTAIRES Le calcul des consommations suivant la méthode exposée au début du rapport donne les résultats suivants : Cep (en kwh/m²shon.an) Chauffage ECS Eclairage Auxiliaires Total Cep ref Bâtiment A 124,56 43,95 6,61 6,89 182,01 102,58 Bâtiment B 116,85 35,23 6,11 6,46 164,65 99,63 Bâtiment C 123,12 35,23 6,51 6,46 171,32 98,57 Bâtiment D 122,26 31,17 5,8 6,63 165,86 97,67 Total 122,13 36,21 6,30 6,59 171,23 99,43 36

37 Analyse des factures : les charges déterminent les enjeux Facture Facture 2009 Consommation moyenne Rejet CO2 TTC TTC / logt kwh tonnes Gaz Naturel collectif , Maintenance de la chaufferie 9 700, Electricité des parties communes 2 200, Eau générale , Gaz Naturel individuel , Electricité individuelle , TOTAL , La consommation annuelle de gaz naturel collectif et le coût annuel de la maintenance sont issus de la facture 2009 au titre des prestations P1 et P2 de DALKIA. La consommation d électricité des parties communes (chaufferie et cages d escaliers) est issue de la facture EDF de La facture liée à la consommation d eau froide est établie à partir des consommations moyennes en m3 et aux tarifs appliquées par VEOLIA en Les factures liées aux consommations individuelles de gaz et d électricité sont établies à partir des données de l enquête et aux tarifs historiques de GDF et EDF, tarif B0 du 01/04/2009 pour le gaz et tarif bleu 6 kva du 15/08/2008 pour l électricité. Le chauffage représente presque la moitié des charges (45 %) auquel on peut ajouter la prestation de maintenance de la chaufferie (5%). Le deuxième poste de consommation est l eau avec 19 % des charges, puis l électricité individuelle qui représente 17 % de la facture globale. Enfin le gaz naturel individuel regroupant les consommations de gaz dues à la cuisson et à la production d ECS, représente 13% des charges. L électricité des parties communes impacte à hauteur de 1% les charges globales, ce qui est très faible. On rappelle qu il convient de vérifier le mode de facturation des consommations relatives aux ascenseurs. 37

38 Analyse critique Le bâti De manière générale, l enveloppe du bâtiment est insuffisamment isolée. Les murs extérieurs ne sont pas du tout isolés et représentent 22 % des déperditions et les ponts thermiques issus de la structure poteaux-poutres ont une part importante (environ 20 % des déperditions). La toiture est très insuffisamment isolée mais ne représente seulement que 3 % des déperditions. D autre part, celle-ci est techniquement contraignante à isoler. Sur les bâtiments A, B et C, les combles sont inaccessibles. Il faudrait donc créer plusieurs fenêtres de toit pour accéder aux combles, et ainsi les isoler correctement. Le plancher du 1er étage donnant sur des locaux non chauffés n est pas isolé ce qui génère 1 % des déperditions de chaleur. De plus, ce plancher intégrant un plancher chauffant, son absence d isolation en sous-face génère une perte non négligeable de puissance d émission estimée à 8%. La mise en œuvre d une isolation par l extérieur pourrait être une solution très pertinente, avec néanmoins des contraintes techniques quant au traitement des singularités (balcons, loggias, coursives). L isolation par l intérieur ne traite pas les ponts thermiques poteaux-poutres (qui représentent 20% des déperditions). Elle est donc écartée à ce stade. De plus, si elle est moins onéreuse en terme d investissement, elle a un inconvénient majeur qui est d induire des travaux de finition (peinture, papier peint, électricité). Ces travaux sont lourds lorsque les habitants occupent l appartement. Les menuiseries ont été réhabilitées ou non à l initiative des propriétaires. La majorité des poses se font en réhabilitation, c est-à-dire le cadre existant bois est conservé. La nouvelle menuiserie se fixe pardessus. Le pont thermique n est pas traité, il peut même être dégradé. Les menuiseries comprennent ou non des mortaises pour mise en place d entrées d air. Dans le cas d une réhabilitation de la ventilation ou de l isolation du bâtiment, il faudra créer des entrées d air, selon le cas, sur la menuiserie ou au travers de la maçonnerie. L installation de chauffage En chaufferie, les installations sont globalement performantes, mais la seconde chaudière s avère surdimensionnée. En effet, la somme des puissances des chaudières équivaut à kw, soit un ratio de 130 W par m² chauffé. On sait par expérience, qu un ratio de 100 W par m² serait suffisant, ce qui diviserait par 2 la puissance de la seconde chaudière. Cela permettrait de ne pas surconsommer lors de son utilisation, en cascade ou en mi-saison (40% du temps de la saison!). D autre part, la performance de la chaudière à condensation reste relative car elle ne permet pas de condenser sur la totalité du débit d eau, le condenseur ne représentant que 1/8ème de la puissance de la chaudière. L équilibrage hydraulique est peu performant. Actuellement il peut se faire uniquement en pied de colonne, mais pas verticalement, ce qui justifie les plaintes de certains logements défavorisés. Il faudrait installer des vannes à lecture de débit, puis suivre une méthodologie rigoureuse de réglage pour garantir le résultat. Exemple de vanne d équilibrage Le calorifuge des réseaux peut être amélioré. Les colonnes montantes sont actuellement non 38

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