Bases de la RADIOPROTECTION

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Bases de la RADIOPROTECTION"

Transcription

1 Bases de la RADIOPROTECTION

2 Plan de la présentation Réglementation- Code du travail Les principes de la RP- ALARA- Les effets des RI Les unités- Catégories de travailleurs- Zonage Ordres de grandeurs Les 3 règles de la Radioprotection Surveillance du personnel

3 La réglementation- Code du travail Commission Internationale de Protection Radiologique créée en 1928 (à l'issue du Congrès internationale de Radiologie) Élaboration de recommandations en radioprotection Référence scientifique en la matière Transpositions des directives Euratom Décrets population Décrets patients Décrets travailleurs

4 La réglementation- Code du travail Les autres organismes internationaux et nationaux de Radioprotection UNSCEAR: comité scientifique des Nations Unies sur les sources et effets des rayonnements ionisants AIEA: Organisme ONU contrôle de l'utilisation des sources et des matières nucléaires, coopération internationale ICRU: métrologie des rayonnements Union européenne: directives Euratom harmonisation européenne ASN: autorité de sureté nucléaire DGSNR: direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection IRSN: Institut de radioprotection et de sureté nucléaire DRIRE: direction régionale de l'industrie de la recherche et de l'environnement DSNR: divisions de la sureté nucléaire et de la radioprotection

5 La réglementation- Code du travail Art. R Les travailleurs susceptibles d intervenir en zone surveillée ou en zone contrôlée bénéficient d une formation à la radioprotection organisée par le chef d établissement. Cette formation porte sur les risques liés à l exposition aux rayonnements ionisants, les procédures générales de radioprotection mises en œuvre dans l établissement ainsi que sur les règles de prévention et de protection. Art. R Les travailleurs sont informés des effets potentiellement néfastes de l exposition aux rayonnements sur l embryon en particulier lors du début de la grossesse et sur le fœtus Cette information doit sensibiliser les femmes quant à la nécessité de déclarer le plus précocement possible leur état de grossesse. La formation doit être renouvelée périodiquement et, en tout état de cause, au moins tous les trois ans, et chaque fois qu il est nécessaire.

6 Les principes ALARA- Les effets Les règles de la RADIOPRTECTION lors de l'utilisation de rayonnement ionisant repose sur le respect des 3 principes suivants: La justification Intérêt établi de l'examen L'optimisation Comment réduire les doses La limitation Valeurs à ne pas dépasser Principe fondamental sur les limitations des expositions: A.L.A.R.A. As Low As Reasonable Achievement (Aussi bas que raisonnablement possible)

7 Les principes ALARA- Les effets Les principaux objectifs de la radioprotection sont: La fixation de D'empêcher l'apparition de tout effet La limitation de l'apparition des effets «socialement» acceptable limites de dose pour l'exposition individuelle déterministe aléatoires à un niveau dit

8 Les principes ALARA- Les effets Toutes les expositions aux rayonnements ionisants impliquent un dépôt de débit de dose qui est susceptible d'avoir 2 types d'effets: Des effets déterministes : la gravité est fonction de la dose reçue Des effets aléatoires ou stochastiques: indépendant de la dose reçue; peuvent apparaitre pour des petites doses. Pas de seuil de dose pour l apparition de ces effets. Ce sont des effets qui apparaissent TARDIVEMENT

9 Les principes ALARA- Les effets Exemples d'expositions avec seuil: Exposition de la peau Entre 5Gy et 10Gy Erythème (coup de soleil) Entre 10Gy et 20Gy Radiodermite (brûlure 2sd degré) Stérilité Temporaire à 0,3Gy Définitive à 5Gy Exposition poils-cheveux À 15Gy épilation définitive > 25Gy radionécrose

10 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Unités et grandeurs spécifiques en radioprotection: Dose absorbée en Gray (Gy) 1Gy = 1 Joule / kg Dose équivalente en Sievert (Sv) avec une pondération en fonction de la nature du rayonnement Dose efficace en Sievert (Sv) avec une pondération en fonction de la nature du rayonnement et de ses effets biologiques

11 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Dose équivalente

12 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Dose efficace Facteurs de pondération CIPR 60

13 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Classification des travailleurs exposés Le classement des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants se fait à partir de la dose, On distingue 2 catégories: Catégorie A 3/10 limite annuelle < D < limite annuelle Catégorie B D < 3/10 limite annuelle

14 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Classification des zones de travail Le classement des zones de travail exposées aux rayonnements ionisants se fait à partir du débit de dose. On distingue 2 zones: Zone contrôlée : toute zone dans laquelle le 3/10 des limites de dose annuelles fixées pour les personnes professionnellement exposées sont susceptibles d être dépassés, ou toute zone où existe un risque de contamination radioactive (manipulation de sources non scellées) Zone surveillée : toute zone dans laquelle un individu pourrait être soumis à une exposition susceptible d entraîner des doses supérieures à l une des limites de doses fixées pour les personnes du public, et qui n est pas considérée comme zone contrôlée, doit constituer une zone surveillée ou y être incluse.

15 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Consignes de sécurité en zone réglementée Chaque salle d examens est pourvue d un règlement intérieur La zone réglementée doit être équipée d un dosimètre témoin interne situé au poste de travail Toute prise de cliché doit être justifiée et optimisée afin d éviter les expositions inutiles Le matériel annexe doit être vérifié et prêt à son utilisation : développeuse, films, écrans, moyens de contention Les portes d accès à la zone réglementée doivent être fermées Le port d un dosimètre individuel de poitrine et le port des équipements de protection ayant un équivalent plomb d au moins 0.5 mm (tablier, gants, protège thyroïde) sont obligatoires pour tout professionnel présent lors de la prise du cliché avant la mise sous tension du générateur de rayons X.

16 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Consignes de sécurité en zone réglementée (suite) Ne doivent se trouver dans la salle de radiographie que les personnes dont la présence est indispensable. Toute femme enceinte et toutes les personnes de moins de 18 ans ne sont pas admises en zone réglementée. Si l aide d un parent est requise, il doit être informé et, avec son consentement éclairé, équipé des moyens de protection individuels Les informations dosimétriques doivent être renseignées sur le compte rendu de chaque patient (arrêté du 22/09/06 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans le compte rendu d'acte utilisant des RI) Les dosimètres et les équipements de protection individuels doivent être rangés à leur place immédiatement après leur utilisation (les dosimètres passifs sur le tableau et les dosimètres actifs sur le rail près du lecteur; les tabliers plombés sur les patères réservées)

17 Consignes de sécurité

18 Récapitulatif des valeurs limites

19 Les unités- Catégorie de travailleur- Zonage Exposition de la femme enceinte (Publication CIPR 84) Pendant la période d'organogenèse (3 à 8 semaines ) on a un risque de malformation (déterministe à seuil) avec une gravité qui augmente avec la dose à partir de 100mGy à 200mGy Dose foetale < à 100mGy aucun motif d'interruption de grossesse Dose foetale > à 100mGy décision éclairée en fonction des cas

20

21 Les grandeurs

22 Quelques exemples : (1 an : 2500µSv) Irradiation moyenne public (naturelle+artificielle) :7µSv /jour Contact patient après scinti Thyroide (Tc99m) : 5µSv/h (10min 2000 m d'altitude : 0,1 µsv/h Vol PARIS-NY : 9,5 µsv/h (vol : 0,8µSv) (1 semaine à ISOLA 2000 : 17µSv) aller/retour : 100µSv)

23 Rayonnement naturel: les expositions naturelles

24 Rayonnement naturel: les expositions cumulées

25 Les 3 règles de RADIOPROTECTION DISTANCE TEMPS ECRAN

26 1- Les 3 règles de RADIOPROTECTION

27 Les 3 règles de RADIOPROTECTION DISTANCE

28 Les 3 règles de RADIOPROTECTION DISTANCE Plus la distance aux rayonnements est augmentée, plus la dose de rayonnements reçus est diminuée : Elle est inverse au carré de la distance Conduite à tenir: Écarter les mains le plus possible du faisceau primaire Tendre les bras Utiliser un porte cassette Se protéger derrière un paravent plombé

29 Les 3 règles de RADIOPROTECTION TEMPS Réduire la durée d'exposition avec notamment une grande rapidité dans les diverses opérations. Exposition = Débit d'exposition x Temps

30 Les 3 règles de RADIOPROTECTION ECRAN L'atténuation d'un écran d'épaisseur Z est exponentielle en fonction de l'épaisseur de l'écran. Plus l écran interposé est épais, plus la dose de rayonnements reçus est diminuée Tablier Gants Cache-thyroïde Lunettes

31 Les 3 règles de RADIOPROTECTION

32 TRES MAUVAIS

33 Les 3 règles de RADIOPROTECTION Exemple tenant compte des 3 règles: distance- temps- écran

34 Les 3 règles de RADIOPROTECTION Mesures de débits de dose dans différentes situations Distance: réduction d'un facteur 4 Écran: Débit de dose à 50cm du diffuseur À 50cm du diffuseur 5800µSv/h A 1m du diffuseur 1400µS/h Sans tablier 1600µSv/h Avec tablier 120µS/h réduction d'un facteur 13 réduction d'un facteur 110 A côté du paravent plombé 220µSv/h Derrière le paravent plombé 2µS/h

35 Surveillance du personnel Dosimètre passif = dosimètre légal Dosimètre mensuel (personnel catégorie A) ou trimestriel (personnel catégorie B) Dosimètre passif donnant en différé la dose absorbée par un organisme agréé RESPONSABILISER LE TRAVAILLEUR

36 Surveillance du personnel Dosimètre BAGUE Utilisé principalement en médecine nucléaire, en radiologie interventionnelle, au bloc opératoire A utiliser lorsque le travailleur positionne les mains dans le champ d'exposition

37 Surveillance du personnel Dosimètre électronique Dosimètre actif qui constitue l'élément de base du concept de «dosimétrie opérationnelle»: affiche en temps réel la dose et le débit de dose reçu par l'organisme, perceptible directement par l'opérateur Grandeurs mesurées: Hp(10): dose équivalente profonde Hp(0,07): dose équivalente superficielle

38 Evolution moyenne de la dosimetrie au tepscan : DOSE EFFICACE CORPS ENTIER DOSE (msv) 0,08 0,08 0,07 0,07 0,06 0,06 0,05 0,05 0,04 0,04 0,03 0,03 0,02 0,02 0,01 0, MOIS MOIS ANNEE 2015 ANNEE

39 Evolution moyenne de la dosimetrie en MN : DOSE EFFICACE CORPS ENTIER 0,06 0,05 DOSE (msv) 0,045 0,04 0,04 0,035 0,03 0,03 0,025 0,02 0,02 0,015 0,01 0,01 0, MOIS MOIS ANNEE 2015 ANNEE

40 Evolution moyenne de la dosimetrie au tepscan : DOSE EQUIVALENTE EXTREMITES 7 DOSE (msv) TRIMESTRES ANNEE 2015 ANNEE 2016

41 Evolution moyenne de la dosimetrie en MN : DOSE EQUIVALENTE EXTREMITES DOSE (msv) TRIMESTRES 3 ANNEE

42 Moyennes dosimétriques du personnel en médecine nucléaire (Saint Laurent du Var) sur l'année 2015 (catégorie B)

43 La radioprotection en Médecine Nucléaire : Risques liés à la contamination externe : vétements / peau Risques liés à la contamination interne : Inhalation : gazeux Ingestion : liquide Blessure : sang Voie percutanée : peau Mode de contamination difficile à maitriser, touche les organes cibles, élimination naturelle lente. IMPORTANT : NE PAS BOIRE, MANGER EN ZONE CHAUDE!!!

44 MERCI DE VOTRE ATTENTION

MODULE NATIONAL D ENSEIGNEMENT DE RADIOPROTECTION DU DES DE RADIOLOGIE

MODULE NATIONAL D ENSEIGNEMENT DE RADIOPROTECTION DU DES DE RADIOLOGIE Collège des Enseignants en Radiologie de France MODULE NATIONAL D ENSEIGNEMENT DE RADIOPROTECTION DU DES DE RADIOLOGIE Paris, 3 et 4 Février 2015 PROTECTION DES OPERATEURS EN RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE

Plus en détail

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION TOUT PUBLIC 1. Source de rayonnements ionisants 2. Les différents rayonnements ionisants et leur capacité à traverser le corps humain 3. Ecran de protection absorbant

Plus en détail

La dosimétrie physique, mesurer pour optimiser

La dosimétrie physique, mesurer pour optimiser Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La dosimétrie physique, mesurer pour optimiser Pr Didier PAUL Faculté de Médecine, Service de Médecine

Plus en détail

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants

Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants Sensibilisation à la protection contre les rayonnements ionisants version 2010 Formateur: Patrice Charbonneau Pourquoi une sensibilisation Code du travail 2008 (ex 2003-296) relatif à la protection des

Plus en détail

DIVISION DE LILLE Lille, le 29 décembre 2011

DIVISION DE LILLE Lille, le 29 décembre 2011 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LILLE Lille, le 29 décembre 2011 CODEP-DOA-2011-071487 SS/NL Centre Hospitalier de Roubaix 35, rue de Barbieux BP 359 59056 ROUBAIX CEDEX Objet : Inspection de la radioprotection

Plus en détail

Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur

Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur Les ambigüités et les difficultés d application du décret travailleur 1 LE TEXTE RÉGLEMENTAIRE Protection des travailleurs Décret 2003-296 du 31/03/03 Codifié dans le code du travail Plus arrêtés d applications

Plus en détail

Circulaire DGT/ASN n 04 du 21 avril 2010 relative aux mesures de prévention des risques d exposition aux rayonnements ionisants

Circulaire DGT/ASN n 04 du 21 avril 2010 relative aux mesures de prévention des risques d exposition aux rayonnements ionisants RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique NOR : MTST1011109C Circulaire DGT/ASN n 04 du 21 avril 2010 relative aux mesures de prévention des risques d exposition

Plus en détail

MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA. Pôle maîtrise des risques Direction de la protection et de la sûreté nucléaire

MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA. Pôle maîtrise des risques Direction de la protection et de la sûreté nucléaire MARS 2012 RÈGLES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION DU CEA Direction de la protection et de la sûreté nucléaire Préface La protection radiologique des travailleurs, du public et de l environnement est l affaire

Plus en détail

«Actualités réglementaires en radioprotection»

«Actualités réglementaires en radioprotection» Contenu des informations à joindre aux D. ou demande d Autorisation Cyril THIEFFRY Sûreté Nucléaire et Radioprotection Arrêté du 29 janvier 2010 portant homologation de la décision n 2009-DC-0148 de l

Plus en détail

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R.

Réf. : Code de l environnement, notamment ses articles L.592-21 et L.592-22 Code de la santé publique, notamment ses articles L.1333-17 et R. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE NANTES N/Réf. : CODEP-NAN-2014-012919 Nantes, le 19 mars 2014 MARIE SAS Etablissement de Sablé sur Sarthe ZI de l Aubrée 72300 SABLE SUR SARTHE Objet : Inspection de la

Plus en détail

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Complément: Sources naturelles de rayonnement Complément: Sources naturelles de rayonnement 1 Notions de dose Dose absorbée en 1 point (D) unité: Jkg -1 ou gray (Gy) valeur moyenne de l énergie impartie (déposée) à la matière par unité de masse à

Plus en détail

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent.

J ai l honneur de vous communiquer ci-dessous la synthèse de l inspection ainsi que les principales demandes et observations qui en résultent. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE LILLE Lille, le 5 juillet 2013 CODEP-LIL-2013-037759 AD/EL Monsieur le Dr W SCM des Docteurs V W X Y 23, Boulevard Victor Hugo 62100 CALAIS Objet : Inspection de la radioprotection

Plus en détail

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo RADIOPROTECTION : SECTEUR MÉDICAL Médecine nucléaire Diagnostic in vivo TEP-TDM ou TEP (1) au fluor 18 et autres émetteurs de positons Définition : acte à visée diagnostique utilisant actuellement du fluor

Plus en détail

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Dr Irène Sari-Minodier Service

Plus en détail

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo

Médecine nucléaire Diagnostic in vivo RADIOPROTECTION : SECTEUR MÉDICAL Médecine nucléaire Diagnostic in vivo hors TEP (1) Définition : acte à visée diagnostique utilisant des radionucléides artificiels administrés en sources non scellées

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 6 mars 2015 N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS Objet : Réf : Inspection

Plus en détail

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical)

Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) IND/RN/001/NT03 Notice UTILISATION DE SOURCES RADIOACTIVES (domaine non médical) Renouvellement, modification ou annulation de l autorisation I DEMANDE DE RENOUVELLEMENT D UNE AUTORISATION...3 I.1 Rappels...3

Plus en détail

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012

Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical en 2012 R A P P O R T Exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de Pôle Radioprotection, Environnement, Déchets et Crise RESUME Ce rapport met à jour, pour l année 2012, les

Plus en détail

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN)

L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) CHAPITRE 18 L INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) Introduction 367 Les missions de l IRSN 367 Bilan des activités de l IRSN en 2007 369 Appui de nature réglementaire 369 Expertise

Plus en détail

Présentation des règles et procédures. environnement nucléaire

Présentation des règles et procédures. environnement nucléaire Présentation des règles et procédures de travail en environnement nucléaire 1 Sommaire Les grandes lignes de la réglementation Le contrôle de l exposition aux rayonnements ionisants Les moyens de protection

Plus en détail

LE DACS RADIATION DOSE MONITOR. Le bon réflexe pour une optimisation de la dose

LE DACS RADIATION DOSE MONITOR. Le bon réflexe pour une optimisation de la dose LE DACS RADIATION DOSE MONITOR Le bon réflexe pour une optimisation de la dose Radiation Dose Monitor / QU EST-CE QU UN DACS? / Le DACS (Dose Archiving and Communication System) est à la dose ce que le

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF

N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS N/Réf. : CODEP-PRS-2010-037299 Monsieur le Directeur Institut Gustave Roussy (IGR) 39, rue Camille Desmoulins 94800 VILLEJUIF Paris, le 06 juillet 2010 Objet : Inspection

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012

Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Les conséquences sanitaires de l accident de Fukushima Dai-ichi : point de situation en février 2012 Faire avancer la sûreté nucléaire Jean-René Jourdain Paris, 28 février 2012 Comment évaluer les conséquences

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE

N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 30 septembre 2014 N/Réf. : CODEP-PRS-2014-044604 Espace dentaire FOCH 2 bis avenue Foch 94160 ST MANDE Objet : Inspection sur le thème de la radioprotection

Plus en détail

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer Complétez le schéma de gestion des déchets nucléaires en vous aidant du panneau, les surfaces des cercles sont proportionnelles à leur importance Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP

Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP Fédération de Recherche en Imagerie multimodalité (FRIM) Inserm Universités Paris Diderot & Paris Nord CNRS AP-HP Directeur Dominique Le Guludec Tomographie d'emission MonoPhotonique (TEMP) Convention

Plus en détail

PRÉSENTATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES DE RADIOPROTECTION APPLICABLES EN RADIOLOGIE MÉDICALE ET DENTAIRE

PRÉSENTATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES DE RADIOPROTECTION APPLICABLES EN RADIOLOGIE MÉDICALE ET DENTAIRE PRÉSENTATION DES PRINCIPALES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES DE RADIOPROTECTION APPLICABLES EN RADIOLOGIE MÉDICALE ET DENTAIRE mise à jour octobre 2014 Sommaire Introduction... 4 1. Procédures de déclaration

Plus en détail

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION

LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION LES FORMATIONS A LA RADIOPROTECTION NSTN Paul LIVOLSI 2 AVRIL 2014, CERN - GENÈVE DE QUOI PARLE T-ON? Sécurité Nucléaire Sûreté INB RADIOPROTECTION Prévention et lutte contre les actes de malveillance

Plus en détail

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection

Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection Conséquences radiologiques et dosimétriques en cas d accident nucléaire : prise en compte dans la démarche de sûreté et enjeux de protection 9 juin 2010 / UIC Paris Présenté par E. COGEZ, IRSN Contexte

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit TRANSOIL 140 Page 1/6 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Non concerné 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA

Plus en détail

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR

Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté 9, rue des Serruriers 21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR DIRECTION RÉGIONALE DE L INDUSTRIE, DE LA RECHERCHE ET DE L ENVIRONNEMENT DE BOURGOGNE www.bourgogne.drire.gouv.fr Division de Dijon Monsieur RIBETTE Christophe SCREG Est Agence Bourgogne Franche Comté

Plus en détail

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel? L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.

Plus en détail

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL

',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL ',5(&7,9((85$720'8&216(,/ GXPDL IL[DQWOHVQRUPHVGHEDVHUHODWLYHVjODSURWHFWLRQVDQLWDLUHGHODSRSXODWLRQHWGHVWUDYDLOOHXUVFRQWUHOHV GDQJHUVUpVXOWDQWGHVUD\RQQHPHQWVLRQLVDQWV LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE, vu

Plus en détail

2. Personnes intervenant pour assurer la radioprotection des patients ou des travailleurs.10

2. Personnes intervenant pour assurer la radioprotection des patients ou des travailleurs.10 mise à jour octobre 2014 Sommaire Introduction...... 4 1. Procédures de déclaration et d autorisation de détention et d utilisation de générateurs électriques...... 5 1.1. Régime administratif des installations

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Plus en détail

Fiche de données de sécurité

Fiche de données de sécurité Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION

Plus en détail

CHARTE HYGIENE & SECURITE

CHARTE HYGIENE & SECURITE L C P CHARTE HYGIENE & SECURITE Laboratoire de Chimie-Physique UMR8000 Bâtiments 349, 350, 201P2 et 207A Octobre 2014 1 Le mot du directeur Octobre 2014 L activité de recherche, pour passionnante qu elle

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS 01. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIÉTÉ Nom commercial Code produit Usage envisagé LAMB97201 A UTILISER COMME INSECTICIDE UNIQUEMENT Le produit doit être utilisé conformément à l'étiquette Apparence

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

SOMMAIRE Thématique : Prévention des risques professionnels - Environnement

SOMMAIRE Thématique : Prévention des risques professionnels - Environnement SOMMAIRE Thématique : Prévention des risques professionnels - Environnement Rubrique : Fonctionnels de la prévention du ministère... 2... 4 Rubrique : Risques psychosociaux...12 1 SOMMAIRE Rubrique : Fonctionnels

Plus en détail

Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace carbonique

Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace carbonique Module 6 Envois de matières infectieuses réfrigérés avec de la glace Aperçu Page 2 de 28 Emballages appropriés Marquage et étiquetage Documentation exigée Exercice: emballage en présence de glace Page

Plus en détail

ETAT DES LIEUX DE LA RADIOPROTECTION DANS LES SERVICES DE MEDECINE NUCLEAIRE

ETAT DES LIEUX DE LA RADIOPROTECTION DANS LES SERVICES DE MEDECINE NUCLEAIRE ETAT DES LIEUX DE LA RADIOPROTECTION DANS LES SERVICES DE MEDECINE NUCLEAIRE PENDANT LA PERIODE 2009-2011 RESUME Le bilan national des inspections des services de médecine nucléaire a été établi sur la

Plus en détail

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 1

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 1 TECHNIQUE 9.1 MISE EN ŒUVRE D UN DAE 1. Justification La survie des personnes en arrêt cardio-respiratoire par fonctionnement anarchique du cœur est amélioré si une défibrillation est réalisée précocement.

Plus en détail

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31 Page : 1/5 1 Identification de la substance/du mélange et de la société/l'entreprise Identificateur de produit Utilisations identifiées pertinentes de la substance ou du mélange et utilisations déconseillées

Plus en détail

Comme les précédentes,

Comme les précédentes, dmt TC dossier médico-technique 106 Médecine et rayonnements ionisants: fiches d aide à l analyse des risques en médecine nucléaire Six nouvelles fiches d aide à l analyse des risques font suite à une

Plus en détail

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick)

Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Evaluation des risques professionnels dans les établissements de santé (dr.l.sctrick) Le danger : propriété ou capacité intrinsèque d un équipement, d une substance, d une méthode de travail, de causer

Plus en détail

RADIOPROTECTION ENSEIGNEMENTS ET FORMATIONS ELÉMENTS DE CONTEXTE. NSTN Paul LIVOLSI

RADIOPROTECTION ENSEIGNEMENTS ET FORMATIONS ELÉMENTS DE CONTEXTE. NSTN Paul LIVOLSI RADIOPROTECTION ENSEIGNEMENTS ET FORMATIONS ELÉMENTS DE CONTEXTE NSTN Paul LIVOLSI 27 MARS 2013 QU'EST-CE QUE LA RADIOPROTECTION? Définition : La radioprotection est l'ensemble des mesures prises pour

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire. Le contrôle de la dépollution & L information des publics

Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire. Le contrôle de la dépollution & L information des publics Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire Le contrôle de la dépollution & L information des publics Incident CEA Valduc - les conséquences en Ile-de-France 1 Pollution au tritium : Caractéristiques Demi-vie

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

La radioprotection des travailleurs

La radioprotection des travailleurs R A P P O R T R A P P O R T La radioprotection des travailleurs Exposition professionnelle aux rayonnements ionisants en France : bilan 2013 PRP-HOM/2014-007 Pôle radioprotection, environnement, déchets

Plus en détail

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes

REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE. Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes REHABILITATION DE LA FRICHE INDUSTRIELLE DE L ESTAQUE Surveillance médico-professionnelle des entreprises intervenantes Dr BAJON-THERY Dr COURJARET Dr SURET Dr DEWITTE Dr MICHOT Surveillance médico-professionnelle

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ

LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ LES RADIATIONS ET LA SANTÉ LES RISQUES DES RADIATIONS IONISANTES POUR LA SANTÉ v 1895 (RX Wilhelm Conrad von Rœntgen, physicien allemand, découvre les rayons X, 1898 radium (M Curie): applications médicales

Plus en détail

Maîtrise des Fournisseurs. La CAEAR. Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif

Maîtrise des Fournisseurs. La CAEAR. Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif Maîtrise des Fournisseurs La CAEAR Commission d Acceptation des Entreprises en Assainissement Radioactif 1 La CAEAR : Définition Commission interne au CEA, Elle a pour mission la présélection des entreprises

Plus en détail

Note d information LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE

Note d information LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE LES ENTREPRISES PRESTATAIRES DE LA MAINTENANCE DU PARC NUCLÉAIRE EDF sʼest doté en France, en moins de 20 ans, dʼun parc de production électronucléaire sans équivalent qui contribue largement à la sécurité

Plus en détail

Les leçons tirées de l accident de Fukushima feront éventuellement l objet d une version révisée dans le futur. H. Métivier SFRP

Les leçons tirées de l accident de Fukushima feront éventuellement l objet d une version révisée dans le futur. H. Métivier SFRP Revue des livres Radiation Protection and Safety of Radiation Sources: International Basic safety Standards, Interim edition, ISBN 978-92-0-120910-8, IAEA, Vienne 2011, 65. Elles étaient attendues, voici

Plus en détail

Jauges nucléaires et sécurité au travail

Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail Jauges nucléaires et sécurité au travail INFO-9999-4 (F) Révision 2 Publié par la Commission canadienne de sûreté nucléaire

Plus en détail

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013 Sensibilisation à la Sécurité LASER Aspet, le 26/06/2013 Modes d émission LASER P c P 0 P moy 0 Emission pulsée Salve ou train de N impulsions Emission continue Q i t i t Longueur d onde λ Emission continue

Plus en détail

Guide sur les rayons X et la radioprotection

Guide sur les rayons X et la radioprotection Guide sur les rayons X et la radioprotection Administration canadienne de la sûreté du transport aérien Canadian Air Transport Security Authority Auteurs : Tara Hargreaves, B.Sc., M.Sc. Reza Moridi, Ph.D.,

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

Fiche de données de Sécurité

Fiche de données de Sécurité Page: 1/6 ETIQUETTE DU PRODUIT ETIQUETAGE (d'usage ou CE): Concerné Phrases de risque : Conseils de prudence : F+ Extrêmement inflammable R-12 Extrêmement inflammable. S-2 Conserver hors de la portée des

Plus en détail

Nantes, le 22 décembre 2014. Monsieur le Directeur IONISOS Zone industrielle Les Chartinières 01120 DAGNEUX

Nantes, le 22 décembre 2014. Monsieur le Directeur IONISOS Zone industrielle Les Chartinières 01120 DAGNEUX RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE NANTES N/Réf. : CODEP-NAN-2014-056821 Nantes, le 22 décembre 2014 Monsieur le Directeur IONISOS Zone industrielle Les Chartinières 01120 DAGNEUX Objet Contrôle des installations

Plus en détail

Entrez dans un univers d innovation GAMME VISTEO. Visteo / Visteo Touch. L'imagerie intra-orale universelle PROFESSIONAL INNOVATION PRIZE

Entrez dans un univers d innovation GAMME VISTEO. Visteo / Visteo Touch. L'imagerie intra-orale universelle PROFESSIONAL INNOVATION PRIZE Entrez dans un univers d innovation GAMME VISTEO Visteo / Visteo Touch L'imagerie intra-orale universelle PROFESSIONAL INNOVATION PRIZE Une révolution dans l imagerie dentaire le capteur intra-oral à induction

Plus en détail

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier

Plus en détail

RAPPORT D INTERVENTION

RAPPORT D INTERVENTION R PRESTATAIRE DE SERVICES RAPPORT D INTERVENTION N 7445 Rédigé par Eric TANGUY Céline LETORT Intervention du 23/07/2010 Affaire Nature de l intervention Toiture contrôlée Intervention à la demande de Résidence

Plus en détail

«CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS CEMLOC SERVICES Version 2 Page 1 sur 10

«CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS CEMLOC SERVICES Version 2 Page 1 sur 10 CEMLOC Services 4 Avenue des Roses Zac des petits Carreaux 94380 - Bonneuil sur Marne Téléphone : 09 67 46 51 09 - Fax : 01 43 99 51 09 www.cemloc-services.fr «CLIENT» CHANTIER DESIGNATION LOT : PPSPS

Plus en détail

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE Dr Erick KEROURIO DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS DE L ESSONNE Le cadre réglementaire LA RESTAURATION COLLECTIVE Notion de «clientèle» captive

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Les situations accidentelles constatées, en France, dans le domaine de la

Les situations accidentelles constatées, en France, dans le domaine de la Édition 2013 Charte de bonnes pratiques Préface Les situations accidentelles constatées, en France, dans le domaine de la radiographie industrielle ne se produisent heureusement que rarement. Pour autant,

Plus en détail

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99.

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/2008 1999/45/EC Deuterium oxide 99. FICHE TECHNIQUE SANTE-SECURITE Selon la règlementation (CE) n 1907/2006 Date de la modification: 07/10/14 www.restek.com SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Plus en détail

PROGRAMME D INSPECTION RADIOGRAPHIQUE DE LA SDNB

PROGRAMME D INSPECTION RADIOGRAPHIQUE DE LA SDNB PROGRAMME D INSPECTION RADIOGRAPHIQUE DE LA SDNB TABLE DES MATIÈRES 1. Renseignements généraux... p 2 2. Protocole de vérification des appareils de radiographie numériques... p 7 3. Foire aux questions

Plus en détail

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D

Ligne Dentaire. Système Dentaire Panoramique et 3D Ligne Dentaire Système Dentaire Panoramique et 3D La Société Villa Sistemi Medicali est fière de présenter son nouveau panoramique Rotograph Evo 3D, un système d'imagerie dentaire avec fonctionnalité 3-en-1:

Plus en détail

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES SOMMAIRE : Définitions DAE / DSA / DEA. Les accessoires recommandés. Notion de système d information pour les secours spécialisés. Les

Plus en détail

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test

TAP-PAR. Test d aptitudes physiques pour paramédics. Description du test TAP-PAR Test d aptitudes physiques pour paramédics Description du test INTRODUCTION Le travail de paramédic nécessite une capacité physique supérieure à celle de la population moyenne. En effet, ceux-ci

Plus en détail

Mise en œuvre de la radioprotection dans les entreprises: Certification d'entreprise et formation du personnel.

Mise en œuvre de la radioprotection dans les entreprises: Certification d'entreprise et formation du personnel. Mise en œuvre de la radioprotection dans les entreprises: Certification d'entreprise et formation du personnel. Alain BONTEMPS, Directeur du CEFRI -NOMBRE DE TRAVAILLEURS EXPOSES (Nucléaire): Total: 60

Plus en détail

SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES

SPECIFICATION E DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES 92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 1 / 11 SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES 29/11/00 13 Indice

Plus en détail

Préface. 2 - Charte de bonnes pratiques en radiographie industrielle

Préface. 2 - Charte de bonnes pratiques en radiographie industrielle Préface Les situations accidentelles constatées, en France, dans le domaine de la radiographie industrielle ne se produisent heureusement que rarement. Pour autant, elles nous permettent néanmoins de ne

Plus en détail

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) :

Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : Sont considérées comme prestations qui requièrent la qualification de médecin spécialiste en dermato-vénéréologie (E) : a) b) a) b) DERMATO-VENEREOLOGIE Art. 21 pag. 1 SECTION 9. Dermato-vénéréologie.

Plus en détail

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS

Plus en détail

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS

1 ROLE ET DESCRIPTION DES DIESELS D ULTIME SECOURS Fontenay-aux-Roses, le 9 juillet 2014 Monsieur le président de l Autorité de sûreté nucléaire Avis/IRSN N 2014-00265 Objet : Réacteurs électronucléaires EDF - Réacteur EPR de Flamanville 3 Conception détaillée

Plus en détail

RVG 6100/5100. Un standard. Deux solutions.

RVG 6100/5100. Un standard. Deux solutions. RVG 6100/5100 Un standard. Deux solutions. Doublement innovants À la recherche de l excellence Les systèmes de radiologie numérique RVG 5100 et 6100 vous apportent une technologie d'imagerie de pointe.

Plus en détail

Physique et technologies des rayonnements pour l'industrie et la physique médicale

Physique et technologies des rayonnements pour l'industrie et la physique médicale Physique et technologies des rayonnements pour l'industrie et la physique médicale Mention : Physique et technologies des rayonnements pour l'industrie et la physique médicale Nature de la formation :

Plus en détail

CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition

CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition CONTROLES DEFAILLANTS Des contaminations radioactives à répétition Personne ne contestera la nécessité de recycler les équipements périmés afin de limiter les prélèvements sur les ressources naturelles.

Plus en détail

MACHINE A SOUDER MANUEL D UTILISATION

MACHINE A SOUDER MANUEL D UTILISATION MACHINE A SOUDER (Réf ME056) MANUEL D UTILISATION France DETECTION SERVICES ZA LA CIGALIERE 2 84250 LE THOR Tél. 04.90.33.75.14 Fax : 04.90.33.75.17 Contact: contact@fdspro.com Web site: fdspro.com 1 Affichage

Plus en détail

Document unique d évaluation des risques professionnels

Document unique d évaluation des risques professionnels Document unique d évaluation des risques professionnels La loi n 91-1414 du 31 décembre 1991 (article L.230-2 du Code du travail), demande au chef d établissement de prendre toutes les mesures nécessaires

Plus en détail

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Solvants au Travail Guide pour travailler en sécurité avec les solvants. Qu est-ce qu un solvant? De nombreux produits chimiques utilisés pour dissoudre ou diluer d autres produits ou matériaux sont appelés

Plus en détail

PLAN GLOBAL PORTANT SUR LA SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE DES FLUX DE DECHETS TRAITÉS PAR LES SECTEURS INDUSTRIELS NON NUCLEAIRES EN BELGIQUE

PLAN GLOBAL PORTANT SUR LA SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE DES FLUX DE DECHETS TRAITÉS PAR LES SECTEURS INDUSTRIELS NON NUCLEAIRES EN BELGIQUE PLAN GLOBAL PORTANT SUR LA SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE DES FLUX DE DECHETS TRAITÉS PAR LES SECTEURS INDUSTRIELS NON NUCLEAIRES EN BELGIQUE Droesch P., Coenen S., Michiels J., Pepin S., Poffijn A., Wertelaers

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail