DICRIM. Document d Information Communale sur les Risques Majeurs. Commune de BEINHEIM

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1 DICRIM Document d Information Communale sur les Risques Majeurs Commune de BEINHEIM 1

2 L information préventive : un droit du citoyen Face aux risques recensés sur notre commune et afin d assurer à la population un maximum de sécurité, il est nécessaire de développer une information préventive. Le DICRIM (Document d Information Communal sur les Risques Majeurs) est un document réalisé par le Maire dans le but d informer les habitants de la commune sur les risques naturels et technologiques qui les concerne, sur les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mise en œuvre ainsi que les moyens d alerte en cas de survenance d un risque. Il vise aussi à indiquer les consignes de sécurité individuelles à respecter, les consignes font également l objet d une campagne d affichage, organisée par le Maire et à laquelle sont associés les propriétaires de certains bâtiments (locaux à usage d habitation regroupant plus de quinze logements par exemple). Le présent DICRIM s inscrit dans cette démarche de prévention et est tenu à la disposition du public à la mairie, aux heures habituelles d ouverture, soit : - du lundi au Jeudi de 09 h 00 à 12 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 00 (fermé le mercredi après-midi) - le vendredi 10 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 17 h 00 Il est également consultable sur le site de la commune : L ensemble des dispositions réglementaires concernant le DICRIM est aujourd hui codifié au Code de l Environnement (CE), articles R à R Elles sont complétées par le décret n du 14 mars relatif à l établissement des repères de crues et le décret n du 13 se ptembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde. Le risque majeur Un risque majeur est la probabilité de survenance d un événement d origine naturelle ou technologique plus souvent appelé catastrophe. Il a pour caractéristiques essentielles : - sa gravité (possibilités de pertes humaines, dommages importants aux biens et à l environnement) - sa faible fréquence (au risque d oublier de se préparer à l éventualité) On distingue ainsi : - Les risques naturels : tempête, inondation, mouvement de terrain, séisme, - Les risques technologiques : industriel, nucléaire, rupture de barrage - Les transports de matières dangereuses 2

3 Notre commune est soumise à : trois risques naturels : - tempête - sismique - inondation / rupture de digue / remontée de nappe trois risques technologiques : - industriel - TMD Transport de Matière Dangereuse - rupture de barrage. 3

4 LE RISQUE TEMPETE Qu est qu une tempête Le seuil au-delà duquel on parle de tempête est de 89 km/h, correspond au degré 10 de l échelle de Beaufort (échelle de classification des vents selon douze degrés, en fonction de leurs effets sur l environnement). Le contact entre deux masses d air et caractéristiques différentes est appelé un front. On distingue les fronts chauds et les fronts froids. Un front chaud sépare une masse d air chaud poussant une masse d air froid. Un front froid sépare une masse d air froid poussant une masse d air chaud. Du fait de la différence de densité entre les masses d air chaud (légère) et froid (lourde), un front est généralement oblique. Une tempête correspond à l évolution d une perturbation atmosphérique, ou dépression, le long de laquelle s affrontent deux masses d air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau). TEMPETE HISTORIQUE DE 1999 Une tempête d une violence exceptionnelle dénommée «Lothar» a littéralement ravagé l est de la France le 26 décembre Les rafales de vent ont atteint 180 km/h en plaine. Suivie d une seconde tempête moins violente dénommée «Martin» le 28 décembre Qualifiés de tempêtes du siècle, laissant derrière elles un indescriptible chaos. Elles ont fait de nombreuses victimes, décimé des milliers de forêts, privés de courants des millions de foyers pendant plusieurs jours, provoqué d importants inondations et dégâts matériels. 11 ANS APRES La forêt se relève, hectares ont été détruits. Certains massifs ont été énormément touchés. Le replantage n est pas forcément systématique, parfois la gestion opte pour le choix de laisser la nature revivre. 4

5 Niveau d alerte «ORANGE» Conséquences possibles - Des coupures d électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées relativement importantes - Les toitures et les cheminées peuvent être endommagées - Les branches des arbres risquent de se rompre - Les véhicules peuvent être déportés - La circulation peut être perturbée, en particulier sur le réseau secondaire en zone forestière Conseils de comportements - Limitez vos déplacements. Limitez votre vitesse sur route et autoroute, en particulier si vous conduisez un véhicule ou un attelage sensible aux effets du vent. - Ne vous promenez pas en forêt ou sur le littoral - En ville, soyez vigilants face aux chutes possibles d objets divers - N intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol - Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d être endommagés. Niveau d alerte «ROUGE» Conséquences possibles - Des coupures d électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées très importantes - Des dégâts nombreux et importants sont à attendre sur les habitations, les parcs et les plantations - Les massifs forestiers peuvent être fortement touchés - La circulation routière peut être rendue très difficile sur l ensemble du réseau - Les transports aériens, ferroviaires et maritimes peuvent être sérieusement affectés. Conseils de comportements - Dans la mesure du possible - Restez chez vous - Mettez vous à l écoute de vos stations de radio locales - Prenez contact avec vos voisins et organisez-vous 5

6 En cas d obligation de déplacement - Limitez- vous au strict indispensable en évitant, de préférence, les secteurs forestiers, - Signalez votre départ et votre destination à vos proches. - Pour protéger votre intégrité et votre environnement proche - Rangez et fixer les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d être endommagés - N intervenez au aucun cas sur les toitures et ne touchez pas à des fils électriques tombés au sol - Prévoyez des moyens d éclairage de secours et faites une réserve d eau potable - Si vous utilisez un dispositif d assistante médicale (respiratoire au autre) alimenté par l électricité prenez vos précautions en contactant l organisme qui en assure la gestion. Respectez les consignes des autorités - Rentrer à l intérieur tous les objets susceptibles d être emportés (tables, chaises ) - Débrancher les appareils électriques et les antennes de télévision - Pour les responsables de chantiers de construction : mettre les grues en girouettes, rassembler le personnel à l abri - Pour les agriculteurs, rentrer le bétail et le matériel - En cas de manifestation avec un chapiteau : arrêter la manifestation et évacuer le public - Ne pas prendre votre voiture - Ne pas prendre l ascenseur pour éviter de rester bloqué. 6

7 LE RISQUE SISMIQUE Caractéristiques générales : Un séisme est une fracturation brutale des roches en profondeur qui crée des failles dans le sol et parfois en surface, et se traduit par des vibrations du sol transmises aux bâtiments. Les dégâts observés sont en fonction de l amplitude, de la durée et de la fréquence des vibrations. Les séismes sont principalement caractérisés par deux grandeurs : la magnitude et l intensité. La magnitude mesure, à partir des enregistrements des ondes sismiques, l énergie libérée par une source sismique. C est une valeur calculée, caractéristique de la «puissance» d un séisme. Elle est repérée sur une échelle dite de «Richter». Les séismes de magnitude supérieure à 9 sont très rares, compte tenu de la solidité des roches et de la fragmentation des failles. L intensité est définie en un lieu par rapport aux effets produits par le séisme, qu ils soient seulement observés ou ressentis par l homme ou qu ils aient causé des dégâts plus ou moins importants aux constructions. Elle était repérée sur une échelle dite «MSK» (du nom de 3 sismologues européens Medvedev, Sponheuer et Karnik) qui comporte 12 degrés et qui était l échelle de référence. Depuis janvier 1997, la France utilise une nouvelle échelle adoptée par les pays européens : EMS 92, qui est la préfiguration de l échelle EMS 98, utilisée par le Bureau Central Sismologique Français depuis janvier La sismicité en France, comme celle de tout le bassin méditerranéen, résulte de la convergence des plaques africaine et eurasienne à la vitesse d environ 2cm par an. Cette sismicité est actuellement surveillée par un réseau national dont les données sont centralisées à l Institut de Physique du Globe à Strasbourg. Après un séisme, il est important de participer aux enquêtes macrosismiques en remplissant le formulaire d enquête : «avez-vous ressenti ce séisme?», proposé par le Bureau Central Sismologique Français, que l on peut se procurer sur le site Le zonage sismique Le zonage sismique de la France métropolitaine, fixé par décret n du 14 mai 1991, comprend 4 zones : 0,Ia,Ib,II,III. Le Bas-Rhin est entièrement concerné par la réglementation parasismique. D ailleurs, notre commune est située en zone Ib (sismicité faible), comme indiqué dans le DDRM. 7

8 Que faire en cas de séisme? Pendant : Dès la première secousse : baissez-vous, protégez-vous la tête et surtout restez ou vous êtes! Restez où vous vous trouvez : - à l intérieur : se mettre à l angle d un mur, d une colonne porteuse ou sous des meubles solides, s éloigner des fenêtres. - à l extérieur : s éloigner de ce qui peut s effondrer (bâtiments, corniches, toitures, fils électriques) - en voiture : s arrêter si possible à distance des constructions et de fils électriques et ne pas descendre avant la fin de la secousse. Si vous êtes dans un MAGASIN OU TOUT AUTRE ENDROIT PUBLIC, ne vous précipitez pas vers les sorties. Eloignez-vous des étagères contenant des objets qui pourraient tomber. Si vous êtes dans la CUISINE, éloignez-vous du réfrigérateur, du fourneau et des placards suspendus. Si vous êtes dans un STADE ou un THEATRE, restez dans votre siège et protégez votre tête avec vos bras. N essayez, pas de partir avant l arrêt des secousses. Partez alors dans le calme, de façon ordonnée. - Ouvrez les portes, vous éviterez ainsi leur blocage - Protégez- vous la tête avec les bras - N allumez pas de flamme Après la 1ère secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir d autres secousses. - Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble - Vérifier l eau, le gaz, l électricité : en cas de fuite, ouvrir les fenêtres et les portes - Sauvez-vous et prévenez les autorités Consignes générales : - Ecouter la radio - Abritez-vous sous un meuble solide et éloignez-vous des fenêtres - Coupez l électricité et le gaz - N entrez pas dans un bâtiment endommagé - Eloignez-vous des bâtiments, pylônes, arbres - Ne touchez pas aux fils électriques tombés à terre - Ne pas cherchez les enfants à l école - Ne pas téléphoner sauf en cas d urgence 8

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10 LE RISQUE INONDATION Caractéristiques générales Une inondation est la submersion d une zone, à des hauteurs variables, soit par débordement naturel d un cours d eau, soit suite à une rupture de digue, soit par une coulée d eau chargée en sédiments (coulées de boue). L inondation fait suite à un épisode de pluies importantes ou à une fonte de neige. L Etat par le biais des Services de Prévention des crues (SPC) et du Service Central d Hydrométéorologique d Appui à la Prévision des Inondations (SCHAPI), assure la surveillance des principaux cours d eau et de ce fait, la prévision des crues sur des secteurs identifiés. Des risques connus L Alsace a toujours été soumise à des phénomènes d inondation. L examen des chroniques historiques permet de relever des descriptions très fréquentes de crues catastrophiques ayant inondé toute la plaine au 18ème siècle et au 19ème siècle. Situation de la commune La commune de Beinheim est traversée par la rivière «la Sauer» Affluent de la rive gauche du Rhin, cette rivière vosgienne développe son bassin versant entre celui de la Moder au sud et celui de la Lauter au nord. Elle sort du Sauerbrunnen dans le sud du cercle de Pirmasens, près de la ferme de Ramshorn dépendant de la commune d Eppenheim. Elle arrose Lembach, Woerth, Biblisheim, et bien d autres villages, reçoit l Eberbach au-dessous de la forêt de Haguenau, le Selztbach, traverse Beinheim et se jette dans le Rhin au delta de Seltz-Muchhausen. La Prévention contre les inondations La prévention s appuie particulièrement sur L entretien des cours d eau et des ouvrages de protection Il permet d assurer le libre écoulement des eaux en enlevant notamment les embâcles qui obstruent le lit (troncs d arbres ). Il est à la charge des propriétaires riverains ou des syndicats de cours d eau. Les ouvrages de protection jouent un rôle majeur en cas de crue, ce sont eux qui permettent de contenir la crue ou de décharger la rivière vers une zone moins sensible. Ils doivent être régulièrement entretenus et surveillés pour garantir une tenue optimale lors des inondations. La rupture d une digue peut en effet entraîner des conséquences catastrophiques à l arrière, comme le montrent régulièrement des épisodes récents. L entretien et la surveillance des ouvrages sont de la responsabilité de la personne physique ou morale qui a construit la digue ou en a la garde (propriétaires riverains, syndicats de cours d eau ). 10

11 A L approche du sinistre : L alerte se déroule en plusieurs phases : - la surveillance de la montée des eaux par des stations de mesures de débit automatisées, dont les données sont télétransmises à un centre d alerte, - la mise en alerte des services lors des émissions de bulletins de vigilance météorologiques, - l information de la population menacée par les inondations appartient au maire, ainsi qu à l organisation des secours, - le Préfet met en place en cas de besoin de moyens départementaux pour faire face aux situations les plus graves. La préfecture dispose d un outil permettant de lancer téléphoniquement l alerte auprès des maires du département dans des délais très rapides (système GALA : Gestion d Alerte Locale Automatisée). Les consignes de sécurité : Avant : - Obturer les entrées d eau : portes, soupiraux, aérations - Couper le gaz et l électricité - Mettre au sec les meubles, objets, matières et produits, - Amarrer les cuves, prendre les mesures pour éviter la pollution de l eau (fuel, produits toxiques) - Faire une réserve d eau potable Pendant : - - s informer de la montée des eaux (radio, mairie ) - aller sur les points hauts préalablement repérés (étages des maisons, collines) n entreprendre une évacuation que si vous recevez l ordre des autorités ou si vous êtes forcés par la crue - ne jamais s engager sur une route inondée (à pied ou en voiture) Après : - aérer et désinfecter les pièces - ne rétablir le gaz et l électrique que sur une installation sèche, - chauffer dès que possible et dès que les conditions de sécurité le permettent En cas d évacuation, se conformer aux directives des services techniques et des pompiers 11

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13 LE RISQUE INDUSTRIEL Caractéristiques générales : Le risque industriel est un événement accidentel entraînant des conséquences graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et l environnement. Il peut se manifester par l incendie, l explosion ou la dispersion de produits dangereux. Une entreprise classée SEVESO II Beinheim : «seuil bas» est présente sur le ban de - Entreprise ROQUETTE Frères industrie d agro alimentaire Comment se manifeste-t-il? Les principales manifestations du risque industriel sont : - l incendie par inflammation d un produit au contact d un autre, d une flamme ou d un point chaud, avec risque de brûlures et d asphyxie - l explosion par mélange avec certains produits, libération brutale de gaz avec risque de traumatismes dus directement ou non à la propagation de l onde de choc - la dispersion dans l air, l eau ou le sol de produits dangereux avec toxicité par inhalation, ingestion ou contact. La directive dite «SEVESO» distingue 2 catégories d établissements assujettis : - SEVESO II seuil haut (nécessitant l élaboration d un PPI) - SEVESO II seuil bas (ne nécessitant pas l élaboration d un PPI) La Prévention : La Directive SEVESO : C est une directive européenne qui impose aux établissements classés pour la protection de l environnement des mesures préventives de sécurité. - Une étude de dangers doit être réalisée par l industriel. Elle s appuie sur : - les connaissances techniques approfondies de ses unités de production. - les enseignements tirés d accidents passés et comporte aussi une analyse des conséquences des divers scénarios d accidents possibles. - Le contrôle des activités est exercé par l Etat (DRIRE). 13

14 L organisation des secours : Les plans d intervention déclenchés en cas d accident majeurs sont : - Le Plan d Opération Interne (POI) : établi et mis à jour par l exploitant, vise à maîtriser les conséquences d un sinistre à l intérieur de l établissement. - Le Plan Particulier d Intervention (PPI) : élaboré et mis en oeuvre par le Préfet, vise à maîtriser les conséquences vers l extérieur. Il se base sur les éléments du POI, et comporte des fiches réflexes sur l alerte et l information des populations, l organisation des secours, le rôle de l industriel, les missions des services et des maires concernés, s articule autour de 2 postes de commandement : - le centre opérationnel départemental (COD) : réunit à la préfecture les responsables des services impliqués ; - le poste de commandement opérationnel (PCO) : réunit les services intervenant sur le terrain ; - le poste avancé de l exploitant : regroupe l ensemble des moyens mis en œuvre par l industriel pour maîtriser le sinistre. Il apporte son concours au commandant des opérations de secours. L organisation des opérations est donnée au Préfet qui prend la direction des secours. Les consignes de sécurité : Dès le déclenchement de l alerte : - se confiner (rester à l intérieur, et pour les personnes à l extérieur, entrer dans le bâtiment le plus proche ; ne pas rester dans son véhicule - fermer les portes, fenêtres et soupiraux avec arrêt de la ventilation - écouter la radio ou regarder France 3 Alsace qui diffuseront des messages d information et des consignes supplémentaires Il faut : - conserver son calme et son sang froid - respecter les consignes de confinement - laisser les enfants à l école, leurs professeurs veilleront sur eux Il ne faut pas : - fumer - téléphoner (laisser les lignes libres pour les secours) 14

15 LE RISQUE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES (TMD) Caractéristiques générales : Dans notre département, le transport de matières dangereuses s effectue par voie routière, ferrée et navigable. L accident peut se produire n importe où avec, selon la nature du produit transporté, des risques d incendie, d explosion, de déversement qui peuvent propager dans l atmosphère des gaz ou vapeurs toxiques et polluer l environnement. Les matières dangereuses les plus couramment transportées sont les liquides inflammables, les gaz comprimés, liquéfiés ou dissous, les matières corrosives et les produits toxiques. Le Risque TMD par voie routière : Notre commune est soumise au risque Transport de Matières Dangereuses par route de par l autoroute A35. Dans le but de permettre aux intervenants d avoir connaissance du produit transporté de son danger et des mesures de sécurité à respecter, une signalisation spécifique est apposée sur les véhicules et comporte : Des panneaux présentant les pictogrammes des principaux dangers (ex : danger de feu matière liquide inflammable) Des codes numériques qui figurent sur ces panneaux ou sur des panneaux séparés : Les catégories de risques : Les produits étant habituellement transportés en colis ou en vrac, notamment en citerne, les accidents peuvent conduire soit à une fuite légère due à une fissure, soit à une rupture de la citerne. 15

16 L on peut distinguer 4 sortes de risque : l incendie, l explosion, le nuage toxique et la pollution. Les mesures prises : Les mesures prises sont des mesures d ordre général. Une réglementation rigoureuse portant sur : - la formation des personnels de conduite. - la construction de citernes selon des normes établies avec des contrôles techniques périodiques. - l identification et la signalisation des produits dangereux transportés (code de danger, code matière, fiche de sécurité). Pendant : - si vous êtes témoin d un accident, donnez l alerte 18 : sapeurs-pompiers 17 : police ou gendarmerie en précisant le lieu exact, la nature du moyen de transport, le nombre estimé de victimes, le numéro du produit, son code danger, la nature du sinistre (feu, fuite, explosion ) - s il y a des victimes, ne les déplacez pas, sauf en cas d incendie. Ne devenez pas une victime supplémentaire en touchant le produit ou en vous en approchant (fuites possibles) - si un nuage toxique vient vers vous, fuyez si possible selon un axe perpendiculaire au vent. Invitez les autres témoins à s éloigner. - Si vous entendez la sirène, mettez-vous à l abri dans un bâtiment (confinement) ou quittez rapidement la zone (éloignement) mais surtout évitez de vous enfermer dans votre véhicule Après : - Si vous êtes confiné, les autorités ou la radio annonceront la fin de l alerte. A partir de cet instant et seulement à partir de cet instant, aérez le local ou vous êtes. Consignes générales : - Ecouter la radio - Rentrer rapidement dans un bâtiment - Fermez et calfeutrez les portes, fenêtres et ventilations - Ne fumez pas - Ne pas cherchez les enfants à l école - Ne pas téléphoner sauf en cas d urgence 16

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18 LE RISQUE BARRAGE Notre commune est concernée par le risque de rupture de barrage, de part le barrage d Iffezheim. Le risque au niveau d un barrage est constitué par la formation d une onde de submersion se traduisant par une élévation brutale et rapide du niveau de l eau en amont. Cette onde peut être provoquée par un glissement de terrain dans la retenue du barrage ou la rupture totale ou partielle de celui-ci. Cette rupture peut être instantanée (ouvrages maçonnés) ou progressive (barrages avec remblai), mais demeure toutefois exceptionnelle. Un barrage n est pas inerte. Il vit, travail et se fatigue, en fonction des efforts auxquels il est soumis. De son état va dépendre la sécurité des populations situées en aval hydraulique. Prévention : Chaque année, le service de contrôle de l Etat (DDAF) effectue une visite d inspection pour s assurer que l entretien, la surveillance et l interprétation des mesures d auscultation sont correctement effectués. Il peut demander toute étude ou travaux qui lui semblent nécessaires pour garantir la sécurité de l ouvrage. Une visite plus approfondie est effectuée tous les 10 ans lors de la vidange. - Avant : - Connaître le signal d alerte et les consignes pour la zone du premier quart d heure. - Un signal d alerte spécifique, de type corne de brume, est réservée à la rupture de barrage. Pour diffuser, un réseau de sirènes est installé dans la zone dite de «sécurité immédiate» (zone de premier quart d heure). En aval de cette zone de «sécurité immédiate», les populations sont alertées par les pouvoirs publics au moyen des sirènes du réseau général d alerte ou de véhicules des pompier avec - Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines, étages élevés des immeubles résistants), les moyens et les itinéraires d évacuation (voir le PPI) - Pendant : - Gagner immédiatement les points hauts les plus proches ou à défaut les étages supérieurs d un immeuble élevé et solide - Ne pas prendre l ascenseur - Ne pas revenir sur ses pas - Ne pas aller chercher les enfants à l école - Attendre les consignes des autorités ou le signal de fin d alerte pour quitter les points hauts avant de regagner son domicile RESTEZ CALME, NE PENSEZ QU A VOTRE SECURITE 18

19 ORGANISATION DES SECOURS Un plan communal de sauvegarde (PCS) a été arrêté par le maire le Ce plan détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des populations, fixe l organisation nécessaire à la diffusion de l alerte et des consignes de sécurité. 1. Organisation de la commune : La cellule de crise communale est composée de la façon suivante : - du maire - des adjoints - du DGS et du chef de service - des employées et de toutes autres personnes utiles Sa mission est de coordonner sur place les actions en cas de sinistre. 2. Poste de Commandement Communal et rôle des élus : Le Poste de Commandement Communal (PCC), en cas de crise, se situe à l étage de la mairie, principalement dans les bureaux du DGS et COMPTABILITE où téléphone, fax, messagerie sont disponibles. Toutes les décisions doivent partir ou transiter par lui et toutes les actions mises en œuvre doivent y être relatées et consignées. Le Maire est le Directeur des Opérations de Secours (DOS) au niveau communal et le Préfet au niveau départemental (plan ORSEC, si plusieurs communes sont touchées, si l événement dépasse les capacités de la commune, ou à la demande du Maire). Le DOS est assisté sur le terrain par le Commandant des Opérations de Secours (COS) généralement un officier sapeur-pompier. Le Maire met en œuvre les premières mesures d urgence, en lien avec le COS, et les mesures de sauvegarde : 19

20 Pendant la phase d urgence - Diffusion de l alerte à la population (sirène et autres mesures) - Information directe des entreprises et établissements recevant du public : écoles, salle polyvalente, crêche - Mise en sécurité des personnes exposées - Mise en place de périmètre de sécurité en complément de l intervention des secours - Appui logistique aux secours (moyens de transport, de balisage, etc ) - Indications à donner au Préfet sur les personnes sensibles ou vulnérables de la Population (crèche-halte garderie, écoles, personnes à mobilité réduite, etc ) - Actions de soutien de la population (hébergement d urgence) - Actions d information et de communication (évolution de la situation, accueil physique et téléphonique en mairie) - Soutien moral et psychologique aux personnes en détresse Pendant la phase post-urgence - Remise en état des infrastructures (voirie, écoles, réseaux, etc ) - Relogement sur une plus longue durée des sinistrés - Soutien moral et psychologique - Soutien administratif et financier (aide financière, déclaration aux assurances, obtention de papiers perdus, dossier de déclaration de catastrophe naturelle) - Aide au redémarrage de l activité économique Le Maire doit pouvoir être libre de se déplacer en fonction des besoins et pour assurer la communication. Cette liberté n est possible que s il peut s appuyer sur une personne : le Responsable des Actions Communales (RAC), qui met en oeuvre les actions de sauvegarde. Le RAC de la commune de BEINHEIM est le Maire Bernard HENTSCH Il assure la liaison avec les «autorités opérationnelles» (le DOS : directeur des opérations de secours et le COS : commandant des opérations de secours). Généralement, pour la plupart des opérations courantes des services de secours, le Maire n a aucune action à réaliser, mais doit être informé. Au niveau départemental, c est le Plan ORSEC qui détermine l organisation des secours et recense l ensemble des moyens publics et privés susceptibles d être mis en oeuvre. 20

21 3. Les Moyens opérationnels : Les sapeurs-pompiers du centre de Première Intervention de notre commune et leur équipement / les Centres de Secours Médecins et infirmières présents de la commune. Les enseignants au niveau de l école. L agent technique et le matériel communal. Sur demande du Maire, les entreprises et les agriculteurs de la commune avec du matériel spécifique. Tout bénévole dès lors qu il est mandaté par le Maire. Au niveau départemental : C est le plan ORSEC qui détermine l organisation des secours, et recense l ensemble des moyens publics et privés susceptibles d être mis en oeuvre. Il comporte deux parties : les dispositions générales et les dispositions spécifiques. Les dispositions générales définissent : - l organisation de la veille permanente, - le suivi des dispositifs de vigilance, - les procédures et moyens permettant d alerter les collectivités territoriales, - les procédures et moyens permettant d alerter les populations, - les modes d action communs à plusieurs types d événements (secours à de nombreuses victimes, soutien des victimes et des populations, protection des biens, approvisionnement d urgence en eau potable et en énergie, gestion d urgence des réseaux de transport et de télécommunications ), - l organisation de l après-crise, - les conditions de mise en œuvre des accords internationaux de coopération opérationnelle. Les dispositions spécifiques précisent, en fonction des conséquences prévisibles des risques et des menaces identifiées, les moyens de secours et les mesures adaptées à mettre en œuvre. Cas des établissements scolaires Dans les établissements scolaires, le chef d établissement est responsable de l organisation des secours de première urgence. Chaque établissement scolaire doit être pourvu d un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) destiné à permettre au chef d établissement de mettre en sécurité les élèves et le personnel, et de se préparer à la mise en œuvre des directives des autorités, en attendant l arrivée des secours. 21

22 ETAT D ALERTE L accident est une situation exceptionnelle qui appelle une organisation toute aussi exceptionnelle. Il faut donc se préparer à gérer l événement, en examinant et suivant les principales consignes de sécurité ; L ALERTE ET SIGNAL D ALERTE L alerte pourra être déclenchée par différents moyens tels, que l activation d un signal sonore destiné à prévenir la population de l imminence d une catastrophe, un appel téléphonique, par de hauts parleurs depuis les véhicules de la police ou des forces de l ordre ou par les panneaux d informations municipales. Elle permet à chacun de modifier son comportement pour adopter une attitude réflexe appliquant les consignes de sécurité, et les mesures de protection adaptées et décrites dans le présent document. L alerte sera la réponse à une prévision d un risque majeur encouru. Toutefois certains risques majeurs notamment les tremblements de terre peuvent survenir sans que prévision à court terme ait pu être enregistrée. L alerte dans ce cas n aura pu être donnée. L activation du signal sonore par la sirène. Le signal d alerte est un signal particulier émis par une sirène. Il est émis dans toute situation d urgence, mais ne renseigne pas sur la nature du danger. LE SIGNAL NATIONAL D ALERTE Début d alerte En cas c alerte, une sirène émet un signal : Prolongé Modulé (montant et descendant) Comportant 3 séquences entrecoupées d un court silence 1 minute 41 secondes 5 secondes 1 minute 41 secondes 5 secondes 1 minute 41 secondes 5 secondes Fin d alerte La fin de l alerte sera annoncée par la sirène, sous forme d un son continu de : 30 secondes 22

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