LA «GUERRE DES TANKERS» ENTRE L IRAN ET L IRAK : UNE GUERRE IRRÉGULIÈRE?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA «GUERRE DES TANKERS» ENTRE L IRAN ET L IRAK : UNE GUERRE IRRÉGULIÈRE?"

Transcription

1 LA «GUERRE DES TANKERS» ENTRE L IRAN ET L IRAK : UNE GUERRE IRRÉGULIÈRE? Lieutenant de vaisseau Laurent Suteau Messieurs les Officiers généraux, Messieurs les Officiers, Mesdames, Messieurs, Entre 1980 et 1988, dans le cadre de l affrontement qui les oppose, l Iran et l Irak s affrontent dans une guerre du pétrole qui intervient dès le début du conflit : les deux belligérants cherchent systématiquement à détruire les installations pétrolières de l adversaire. Sur mer, tous les moyens sont bons pour couper les relations économiques de l adversaire avec le reste du monde, y compris en attaquant les intérêts des pays neutres et tout particulièrement les pétroliers. Rapidement, les Iraniens acquièrent une totale maîtrise des mers sur la partie septentrionale du Golfe et l Irak subit un blocus maritime très efficace. Il n y a alors aucun prétexte pour intercepter le trafic maritime, ce qui explique que ce début de guerre ne voit pratiquement aucune activité offensive iranienne dans le domaine naval ou aéronaval. L Iran, soucieux de maintenir ses exportations de brut, se limite au contrôle des navires estimés suspects et à l établissement d une zone de guerre. La stratégie irakienne est toute autre. Bagdad n a de cesse de tenter de bloquer les exportations pétrolières dans le but d affaiblir économiquement Téhéran et de l obliger à accepter un cessez-le-feu. En arrière-pensée, l Irak souhaite, en poussant l Iran à réagir violemment, obliger les pays du Golfe et les Occidentaux à s intéresser au conflit, à protéger 1

2 les flux pétroliers et donc à peser sur l Iran pour mettre fin à la guerre. Ainsi, durant tout le conflit, l aviation irakienne s attaque aux terminaux pétroliers de la partie septentrionale du Golfe avec pour principale cible l île de Kharg, par laquelle transitent 90 % des chargements de brut iranien, et dans une moindre mesure celui de Bandar Khomeini. Bagdad décrète dès 1980 une zone de guerre autour de Kharg, transformée en zone d exclusion en août Dès lors, les neutres ne sont plus protégés. Néanmoins, Bagdad n a pas les moyens techniques de ses ambitions stratégiques et les attaques restent limitées en 1981 (une demi-douzaine) et 1982 (une douzaine). Le saut technologique s effectue en 1983 avec le prêt de cinq Super-étendard par la France à l Irak : l île de Kharg est désormais à portée de tir. Pour Bagdad, il ne s agit plus alors de conduire des actions tactiques, mais de soutenir une vision stratégique en lançant ce qui allait être appelé la «guerre des tankers». Les premiers raids significatifs sont menés à partir de février/mars 1984 : la simple présence dans le chenal de Khor Musa et à proximité de l île de Kharg justifie l attaque, en l espace de deux mois, de douze navires de cinq nationalités différentes dont un seul iranien. L Iran ne peut évidemment pas rester sans réagir et utilise pour la première fois la même stratégie que l Irak. Téhéran commence à harceler les navires sous pavillons neutres, essentiellement koweïtiens et saoudiens et ceux se rendant dans les ports de ces deux pays qu il tient pour des alliés de Bagdad. Par ailleurs, l Iran ne respecte pas les eaux territoriales et la zone géographique des attaques s étend désormais plus au sud jusqu au large de Bahreïn. C est le début de l escalade dans la guerre des tankers provoquant une soudaine dégradation de la sécurité dans le Golfe : «désormais on tire sur tout ce qui bouge y compris les neutres» pour reprendre une expression de l amiral Labrousse 1. 1 CA (CR) Henri Labrousse, «Les tensions dans la péninsule arabique», La nouvelle Revue Maritime, n 410, mai-juin 1988, p.8. 2

3 La stratégie de Bagdad reste cependant un échec. Alors que pour l Irak il s agissait par ces attaques de démontrer à Téhéran les potentialités de sa menace pour l amener à une désescalade, les Iraniens interprétèrent les raids contre les tankers comme le niveau maximal de la menace irakienne, révélatrice de sa faiblesse puisqu elle ne parvenait pas à interdire l accès à ses terminaux. Cependant, Bagdad circonscrit sa stratégie au cadre de la guerre entre les deux pays : jusque-là les raids irakiens ne soulèvent guère de protestation auprès des pays du Golfe, de l Occident, voire de l URSS. Néanmoins, l absence de réaction violente de la part de l Iran tend à démontrer que le principe d une escalade mesurée prônée par Bagdad pour mener à un cessez-le-feu est un échec. L année 1985 marque un deuxième tournant dans la guerre des tankers, cette fois dans la stratégie iranienne. La pression irakienne commence à peser. Bagdad poursuit ses raids sur l île de Kharg, parvenant ponctuellement à réduire de moitié les capacités du terminal. La réaction iranienne a été clairement exprimée par Hachemi Rafsandjani dès 1983 : «si nous devons être privés de notre pétrole, les autres pays impliqués dans la guerre le seront aussi» 2. Téhéran menace alors de fermer Ormuz, élargit la guerre des tankers jusqu au détroit d Ormuz et démultiplie les contrôles, pas moins de 300 en octobre Parallèlement, les Iraniens mettent en place une tactique de contournement de la stratégie irakienne pour maintenir tant bien que mal le niveau de leurs exportations. Le terminal de chargement est déplacé à Sirri, soit à près de 800 kilomètres des côtes irakiennes, des convois assurant le transfert entre les deux terminaux. 2 L Iran menace à nouveau de bloquer le détroit d Ormuz», Le Monde, jeudi 13 octobre 1983, p.3. 3

4 Les Irakiens parviennent cependant en juin 1986 à attaquer Sirri et les convois, remettant en cause toute la stratégie pétrolière iranienne. Par ailleurs, ils incluent toutes les installations pétrolières de Téhéran dans leur zone d exclusion maritime. Bagdad parvient ainsi rapidement à faire chuter de moitié les exportations iraniennes. C est de nouveau l escalade : dans un geste d impuissance, les Iraniens attaquent en août 1986 un pétrolier en chargement dans les eaux émiraties. Ils accentuent leur pression sur le trafic commercial dans la partie méridionale du Golfe et continuent leurs représailles à l encontre des navires soupçonnés de ravitailler l Irak. Les interceptions pour contrôle augmentent jusqu à une vingtaine par jour. Selon la Lloyd s, 1986 se caractérise par la perte d un navire par semaine et une centaine d attaques, soit environ le tiers des attaques depuis le début du conflit. La guerre des tankers s accélère de nouveau en Les offensives terrestres conduites par les deux pays se révèlent coûteuses et sans bénéfice apparent. Le conflit ne peut donc se gagner que par une stratégie indirecte : interrompre les exportations de pétrole de brut iranien ou menacer les pays arabes soutenant Bagdad d une interdiction du trafic maritime est marquée par une recrudescence des attaques à l encontre du trafic maritime qui se révèle être avant tout du fait des Iraniens, de plus en plus isolés sur la scène internationale. Pour Téhéran, le temps de la discrimination des navires et du choix des cibles soupçonnées de servir indirectement Bagdad est révolu. Désormais, Téhéran frappe indistinctement et sans identification l ensemble du trafic maritime naviguant dans le Golfe. Le panel des moyens militaires s élargit : après la mise en œuvre des hélicoptères à partir de plates-formes à proximité d Ormuz et de sa marine en 1986, les mines et les missiles complètent l arsenal iranien. Les pasdarans mènent, par ailleurs, leurs premières attaques au moyen d embarcations rapides, moyens conventionnels mais agissant selon les procédures de la guérilla navale. Ces attaques tous azimuts entraînent une internationalisation du conflit et le 4

5 déploiement de plus en plus conséquent des marines occidentales pour assurer la libre circulation du trafic maritime. L attaque de l USS Stark en mai 1987 par les Irakiens ne change pas la donne : ces déploiements visent à protéger le trafic maritime contre les agissements iraniens. Cependant, les déploiements massifs ne permettent pas d interrompre les attaques qui triplent entre août et septembre L Iran mène alors une double stratégie : la poursuite des raids contre les intérêts koweïtiens et une confrontation indirecte avec les Américains de manière à les embarrasser et à les forcer à quitter le Golfe. Par ailleurs, les actions iraniennes ne se limitent plus au Golfe : un tanker heurte en août une mine en mer d Oman. Bagdad participe également à la dégradation de la sécurité maritime à partir de la fin de l été en reprenant ses raids trois mois à peine après l «affaire» du Stark. L année 1987 marque ainsi le paroxysme de la guerre des tankers avec un total de 181 attaques, 92 attribuées à l Iran, 89 à l Irak. La guerre des pétroliers se poursuit en 1988, mais, en avril, l USS Samuel Roberts heurte une mine dans le Golfe. Le gouvernement américain décide de mener des missions de rétorsion qui tournent à un affrontement avec la marine iranienne entraînant la destruction de la quasitotalité de cette dernière. Cette catastrophe navale s accompagne d un recul terrestre face aux troupes irakiennes. Les attaques diminuent et le cessez-le-feu met de fait un terme à cette guerre des tankers. On estime que près de 550 attaques ont été perpétrées par les deux belligérants, quasi exclusivement contre des pavillons neutres dans le cadre d ailleurs d un conflit sans état de guerre déclaré. Le fondement de cette guerre des tankers est finalement un exercice du droit 5

6 de blocus, opération de guerre licite, pratiquée par l Iran et l Irak d une manière anarchique qui fait éclater tout cadre juridique. Soit une pratique irrégulière. Les zones d exclusion ne sont pas des zones de guerre permettant la mise en garde de la navigation neutre contre les dangers du conflit. Il s agit plutôt d une disposition qui permet d en exclure toute navigation neutre qu il est alors possible d attaquer sans préavis. Ainsi peu à peu la pratique du blocus s étend à l ensemble du Golfe sans tenir compte des droits des pays riverains, en intervenant même dans leurs eaux territoriales. Tout acte d hostilité dirigé contre les neutres, à l instar du droit de visite dans leurs eaux territoriales, constitue de fait une violation de la neutralité. De même, la pratique du droit de visite qui vise à lutter contre la contrebande de guerre exclut, à la différence de l interprétation irakienne, les exportations par voie maritime, ce en dépit des revenus qu ils engendrent pour son effort de guerre. Pour sa part, l Iran s est arrogé la compétence exclusive de déterminer quelles sont les marchandises concernées par le blocus, se permettant d exercer sur une très large échelle le droit de visite. Les belligérants mettent ainsi à profit le caractère nébuleux du concept de neutralité pour apporter des limites de plus en plus importantes à la libre navigation du pavillon neutre dans le Golfe, limites dont la légitimité est loin de faire l unanimité et qui justifient les déploiements des marines occidentales. Les circonstances militaires, économiques et diplomatiques, de plus en plus défavorables, poussent l Iran à une escalade permanente de la violence, le plus souvent provoquée et/ou suivie par Bagdad dont les premières victimes sont les neutres. 6

7 Le lieutenant de vaisseau Laurent Suteau est entré dans la marine en Après avoir enseigné au lycée naval et à l école de Maistrance, il rejoint la division études du département Marine du service historique de la Défense en Il y dirige une recherche missionnée par le chef d état-major de la Marine portant sur l histoire des opérations extérieures de la Marine des années 1970 à Il s est particulièrement spécialisé dans les opérations en océan Indien et dans le golfe Arabo-persique. 7

Le Moyen-Orient et le pétrole. pp32-39

Le Moyen-Orient et le pétrole. pp32-39 Le Moyen-Orient et le pétrole. pp32-39 Sujet 2 : Introduction : Définir l espace géographique qui constitue le M-O est une difficulté car cette notion ne recoupe pas les mêmes espaces lorsque l on utilise

Plus en détail

Le Moyen-Orient depuis `1990: carte `1

Le Moyen-Orient depuis `1990: carte `1 Le Moyen-Orient depuis `1990: carte `1 L essentiel de la carte comprend des états membres de la ligue arabe. Au nord, se trouvent des états non membres, en allant d ouest en est: la Turquie, l Iran et

Plus en détail

Ces efforts ont déjà contribué significativement à l atteinte des objectifs de l OTAN depuis 2014.

Ces efforts ont déjà contribué significativement à l atteinte des objectifs de l OTAN depuis 2014. Dès le début de la crise ukrainienne et compte tenu de la menace potentielle perçue par ses alliés d Europe centrale et du Nord à leurs frontières, l OTAN a pris un ensemble de mesures politiques et militaires

Plus en détail

Pourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91)

Pourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91) LA GUERRE FROIDE p82 à 89 Fiche d objectifs/plan détaillé Pourquoi et comment le monde se divise-t-il après 1945? I/DEUX BLOCS FACE A FACE ( p90/91) Comment à partir de 1947, Etats-Unis et l URSS s affrontent-ils

Plus en détail

Convention sur la haute mer

Convention sur la haute mer Convention sur la haute mer 1958 Faite à Genève le 29 avril 1958. Entrée en vigueur le 30 septembre 1962. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 450, p. 82. Copyright Nations Unies 2005 Article 30 1.

Plus en détail

Contexte pétrolier 2010 et tendances

Contexte pétrolier 2010 et tendances Contexte pétrolier 21 et tendances L incertitude du contexte économique, en particulier dans les pays occidentaux, est à l origine d une fluctuation marquée du prix du pétrole en 21 : minimum de 67 $/b

Plus en détail

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes)

Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Loi 12 Fautes et Incorrections (Partie 1 Fautes) Sujets 2 Fautes Conditions de base pour une faute Direct Indirect Inadvertance, imprudence, excès de combativité Charger un adversaire Tenir un adversaire

Plus en détail

sommaire dga maîtrise de l information...6 2 LA CYBERDéFENSE

sommaire dga maîtrise de l information...6 2 LA CYBERDéFENSE La cyberdéfense sommaire LE PACTE DéFENSE CYBER...3 La cyberdéfense au ministère de la Défense...4 L organisation opérationnelle de la Cyberdéfense...5 l expertise technique en cyberdéfense dga maîtrise

Plus en détail

RÉSEAUX SOCIAUX : UN DANGER POUR L IRAN?

RÉSEAUX SOCIAUX : UN DANGER POUR L IRAN? RÉSEAUX SOCIAUX : UN DANGER POUR L IRAN? PAR MONSIEUR SÉBASTIEN CACIOPPO DOCTORANT AU LID2MS, UNIVERSITÉ D AIX-MARSEILLE Merci Monsieur le Président. Je vais donc mettre la focale sur l État iranien qui,

Plus en détail

Division Espace et Programmes Interarméeses. État tat-major des armées

Division Espace et Programmes Interarméeses. État tat-major des armées Division Espace et Programmes Interarméeses LE MINDEF en quelques mots 295 000 personnes, militaires et civils. 7000 personnes engagées en opérations extérieures, 80% au sein d une coalition internationale

Plus en détail

De la Guerre Froide à un nouvel ordre mondial?(1975-2009)

De la Guerre Froide à un nouvel ordre mondial?(1975-2009) (1975-2009) Ruptures et continuités dans les relations internationales des années 80 à nos jours? L ouverture du mur de Berlin : le 9/11/1989 Sommet d Oslo : un espoir de paix en 1993 I/ Une remise en

Plus en détail

Ce projet de loi fixe un plafond pour le budget de la Défense et un plancher pour le budget de l Aide internationale.

Ce projet de loi fixe un plafond pour le budget de la Défense et un plancher pour le budget de l Aide internationale. NOTES EXPLICATIVES Ce projet de loi crée les Forces d autodéfense du Québec. Il vise à modifier la politique québécoise de défense nationale dans le sens d une renonciation au droit de belligérance, sauf

Plus en détail

LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI

LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI ÉDITORIAL LES NON-ALIGNÉS D HIER À AUJOURD HUI MICHEL ROGALSKI Privé de la présence de Fidel Castro pour cause de maladie, le XIV e Sommet des Non-alignés s est tenu en septembre 2006 à La Havane. L usage

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand

Plan et résumé de l intervention de Jean-Philippe Dunand Faculté de droit Prof. Jean-Philippe Dunand Prof. Pascal Mahon Avenue du 1 er -Mars 26 CH-2000 Neuchâtel Tél. ++41 32 718.12.00 Fax ++41 32 718.12.01 Centre d étude des relations de travail (CERT) Neuchâtel,

Plus en détail

N 2564 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2564 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2564 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 11 février 2015. PROPOSITION DE LOI tendant à développer l usage

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Service Consolidation de la Paix (S3.1) Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Introduction Pour exécuter et renforcer la politique étrangère,

Plus en détail

COMPRENDRE CE QU EST L OTAN

COMPRENDRE CE QU EST L OTAN COMPRENDRE CE QU EST L OTAN LES ORIGINES DE L ALLIANCE Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l Europe de l Est et l Europe de l Ouest se sont trouvées séparées par les divisions idéologiques et politiques

Plus en détail

N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI

N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE PROJET DE LOI N 3039 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 26 août 2015. PROJET DE LOI autorisant l approbation de l accord

Plus en détail

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chanson : Nuit et brouillard de Jean Ferrat http://www.youtube.com/watch?v=94yoxycqo6s

Plus en détail

LA MONDIALISATION EST-ELLE UN FACTEUR DE PAIX?

LA MONDIALISATION EST-ELLE UN FACTEUR DE PAIX? LA MONDIALISATION EST-ELLE UN FACTEUR DE PAIX? 14 avril 2008 Philippe Martin Université de Paris 1, Centre d Economie de la Sorbonne Thierry Mayer Université de Paris 1, Centre d Economie de la Sorbonne

Plus en détail

Programme CNRS-ERC- IREMAM- CERI. When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES

Programme CNRS-ERC- IREMAM- CERI. When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES Programme CNRS-ERC- IREMAM- CERI When Authoritarianism Fails in the Arab World (WAFAW) APPEL A CANDIDATURES Chercheurs doctorants et post-doctorants en sciences politiques/relations internationales/économie

Plus en détail

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_

4./4/14 DE DROIT AÉRIEN. (Montréal, 26 CONVENTION SURVENANT. (12 pages) 14-1044 DCTC_WP_DCTC_ DCTC Doc n o 33 4./4/14 CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE DROIT AÉRIEN (Montréal, 26 mars 4 avril 2014) TEXTE REFONDU DE LA CONVENTION RELATIVE AUX INFRACTIONS ET À CERTAINS AUTRES ACTES SURVENANT À BORD DES

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours d ouverture du colloque sur la cyberdéfense

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours d ouverture du colloque sur la cyberdéfense MINISTÈRE DE LA DÉFENSE M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense Discours d ouverture du colloque sur la cyberdéfense A Rennes, lundi 3 juin 2013 Seul le prononcé fait foi Page 1 sur 17 I) Introduction

Plus en détail

Thème 2: Grandes puissances et conflits dans le monde depuis 1945

Thème 2: Grandes puissances et conflits dans le monde depuis 1945 Thème 2: Grandes puissances et conflits dans le monde depuis 1945 Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale M.Brossaud & M.Gross AEFE Asie Pacifique

Plus en détail

Rappelons d abord l événement dans ses grandes lignes.

Rappelons d abord l événement dans ses grandes lignes. Étude de cas : Hydro-Québec et la tempête de verglas par Steve Flanagan Présenté au colloque «Les communications en temps de crise» Organisé par l Université du Québec à Montréal janvier 1999 L analyse

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE

PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PROJET D ARTICLES SUR LA RESPONSABILITE DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE 2001 Texte adopté par la Commission à sa cinquante-troisième session, en 2001, et soumis à l Assemblée générale dans

Plus en détail

LES MESURES D EMBARGO : LA PART DU DROIT

LES MESURES D EMBARGO : LA PART DU DROIT REVUE BELGE DE DROIT INTERNATIONAL 1996/1 Éditions BRUYLANT, Bruxelles LES MESURES D EMBARGO : LA PART DU DROIT PAR R. CHARVIN D o y e n H o n o r a i r e d e l a F a c u l t é d e d r o i t ET DES SCIENCES

Plus en détail

N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE

N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE N 1020 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 7 mai 2013. PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE sur le mandat de

Plus en détail

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE

MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE MONITORING DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRANSPORT AÉRIEN SUISSE 2015 Résumé Le niveau et la dynamique de développement du transport aérien suisse sont analysés et évalués dans le cadre d un vaste monitoring

Plus en détail

Les Principes fondamentaux

Les Principes fondamentaux Les Principes fondamentaux DU MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT-ROUGE Christoph von Toggenburg/CICR Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du

Plus en détail

1- LES FONDAMENTAUX DU JEU PAR LES COTES.

1- LES FONDAMENTAUX DU JEU PAR LES COTES. JEU PAR LES COTES Utilisation de la largeur. Fondamentaux tactiques >> Fondamentaux Offensifs >> Jeu par les côtés L e jeu actuel voit des équipes s affronter avec une grande densité de joueurs dans l

Plus en détail

POLICE FRANÇAISE D'ASSURANCE DES PERTES FINANCIERES DU NAVIRE DE COMMERCE

POLICE FRANÇAISE D'ASSURANCE DES PERTES FINANCIERES DU NAVIRE DE COMMERCE POLICE FRANÇAISE D'ASSURANCE DES PERTES FINANCIERES DU NAVIRE DE COMMERCE (Imprimé du 18 janvier 1990) PRÉAMBULE - LOI APPLICABLE La présente police est régie par la loi du 3 juillet 1967 et son décret

Plus en détail

L histoire de l assurance en Algérie

L histoire de l assurance en Algérie POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance

Plus en détail

les protocoles additionnels de GenèVe du 12 août 1949

les protocoles additionnels de GenèVe du 12 août 1949 les protocoles additionnels aux conventions de GenèVe du 12 août 1949 Note de l éditeur à l issue d une procédure entamée en 1989, un certain nombre d amendements à l annexe i du protocole i (règlement

Plus en détail

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 8 bis du 23 octobre 2008 C2008-68 / Lettre du ministre de l économie, de l industrie et de l emploi du 27 août

Plus en détail

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC.

POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. POLITIQUE RELATIVE AUX LOIS ANTI CORRUPTION D ALCOA, INC. CONTEXTE : Alcoa Inc. («Alcoa») et sa direction se sont engagés à mener toutes leurs activités dans le monde entier, avec éthique et en conformité

Plus en détail

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean

PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence. Justice alternative Lac-Saint-Jean PROGRAMME VI-SA-VI VIvre SAns VIolence Justice alternative Lac-Saint-Jean Printemps 2013 OBJECTIFS Démystifier la problématique violence. Promouvoir les solutions pacifiques en matière de résolution de

Plus en détail

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable?

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Lean Management : une stratégie de long terme Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Au cours de ces deux dernières années, les grandes entreprises du monde

Plus en détail

SYSTÈMES DE ROQUETTES À INDUCTION Lance-roquettes Roquettes. www.tda-armements.com

SYSTÈMES DE ROQUETTES À INDUCTION Lance-roquettes Roquettes. www.tda-armements.com SYSTÈMES DE ROQUETTES À INDUCTION Lance-roquettes Roquettes www.tda-armements.com Intégration : un précieux savoir-faire Dialogue avec les roquettes Conforme à toutes les normes OTAN Intégré sur LH10 ELLIPSE

Plus en détail

Résumé. IronPort Web Reputation : protection et défense contre les menaces à base d URL

Résumé. IronPort Web Reputation : protection et défense contre les menaces à base d URL : protection et défense contre les menaces à base d URL Résumé SOMMAIRE 1 Résumé 2 Introduction 3 IronPort Web Reputation : une approche innovante 3 Paramètres de réputation Web 4 Évaluation de la réputation

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

VIGIPIRATE DE VIGILANCE, DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION FACE AUX MENACES D ACTIONS TERRORISTES. Partie publique du Plan gouvernemental

VIGIPIRATE DE VIGILANCE, DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION FACE AUX MENACES D ACTIONS TERRORISTES. Partie publique du Plan gouvernemental Partie publique du Plan gouvernemental DE VIGILANCE, DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION FACE AUX MENACES D ACTIONS TERRORISTES VIGIPIRATE n 650/SGDSN/PSN/PSE du 17 janvier 2014 SOMMAIRE 2 Introduction Le nouveau

Plus en détail

Discovering Hidden Value

Discovering Hidden Value Discovering Hidden Value A la découverte de la valeur cachée Consultation pour les Opérations de Forage Proposées en Offshore Marocain 2013 Qui est Cairn Energy? Cairn est une société de pétrole et de

Plus en détail

La stratégie américaine de sécurité et le pétrole du Moyen-Orient

La stratégie américaine de sécurité et le pétrole du Moyen-Orient La stratégie américaine de sécurité et le pétrole du Moyen-Orient Pierre Noël Chercheur, CFE, Ifri noel.cfe@ifri.org Working Paper 10/03/1 Octobre 2003 CFE, Ifri www.ifri.org Institut français des relations

Plus en détail

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques Vers une culture de sécurité 1 Le constat Les moyens informatiques et les réseaux ont envahi nos sociétés modernes, géantes et

Plus en détail

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris

La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun. Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La fraude fiscale : Une procédure pénale dérogatoire au droit commun Par Roman Pinösch Avocat au barreau de Paris La volonté affichée au printemps 2013 par le Président de la République d intensifier la

Plus en détail

REVUE. Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire. Le principe de la distinction

REVUE. Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire. Le principe de la distinction Volume 87 Sélection française 2005 REVUE INTERNATIONALE de la Croix-Rouge Annexe : liste des règles coutumières du droit international humanitaire La liste ci-après est fondée sur les conclusions exposées

Plus en détail

POLICE FRANÇAISE D ASSURANCE MARITIME COUVRANT LA RESPONSABILITÉ DU PROPRIÉTAIRE DE NAVIRE DE MER

POLICE FRANÇAISE D ASSURANCE MARITIME COUVRANT LA RESPONSABILITÉ DU PROPRIÉTAIRE DE NAVIRE DE MER Les clauses ci-dessous sont mises à la disposition de toute personne intéressée, sur simple demande. Elles sont indicatives, les parties pouvant convenir de conditions d assurance différentes. Pour toute

Plus en détail

Banque européenne d investissement. Politique de signalement

Banque européenne d investissement. Politique de signalement POLITIQUE DE SIGNALEMENT DE LA BANQUE EUROPEENNE D INVESTISSEMENT INDEX I. INTRODUCTION... 2 I.1 Généralités... 2 I.2 Principes de base... 2 I.3 Portée de la Politique... 2 II. OBLIGATIONS DE SIGNALEMENT...

Plus en détail

Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale

Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale Term L, histoire-géographie LMA, 2012-2013 Thème 3 Puissances et tensions dans le monde de la fin de la Première Guerre mondiale à nos jours Question 2 Un foyer de conflits Cours Le Proche et le Moyen-Orient,

Plus en détail

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER

- 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER - 45 - RESPONSABILITÉ DE L ÉTAT POUR FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE PREMIÈRE PARTIE LE FAIT INTERNATIONALEMENT ILLICITE DE L ÉTAT CHAPITRE PREMIER Principes généraux Article premier Responsabilité de

Plus en détail

Projet Nador West Med

Projet Nador West Med ROYAUME DU MAROC Projet Nador West Med NOTE DE PRESENTATION SOMMAIRE Mai 2014 Sommaire EXECUTIVE SUMMARY 3 PARTIE I - PRESENTATION GENERALE DU PROJET NWM 5 1. Positionnement stratégique du Projet 2. Composantes

Plus en détail

.LE PROCHE ET LE MOYEN-ORIENT, FOYER DE CONFLITS DEPUIS.

.LE PROCHE ET LE MOYEN-ORIENT, FOYER DE CONFLITS DEPUIS. .LE PROCHE ET LE MOYEN-ORIENT, FOYER DE CONFLITS DEPUIS. Introduction Š Proche-Orient et Moyen-Orient, de quoi parle-t-on? Le Proche-Orient et le Moyen-Orient sont complexes et difficiles à définir. Ils

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage.

Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Le stationnement irrégulier de véhicules appartenant à la communauté des gens du voyage. Une des problématiques récurrente pour les collectivités en matière d occupation illégale de son territoire tient

Plus en détail

La Carpa, outil d auto-régulation de la profession d avocat et de lutte contre le blanchiment d argent

La Carpa, outil d auto-régulation de la profession d avocat et de lutte contre le blanchiment d argent La Carpa, outil d auto-régulation de la profession d avocat et de lutte contre le blanchiment d argent Tout avocat peut être confronté, dans le cadre de son exercice professionnel, à la question du blanchiment

Plus en détail

ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA

ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA !! BURUNDI ENTRETIEN AVEC BOB RUGURIKA Bob Rugurika est le directeur de la Radio Publique Africaine (RPA), la radio indépendante la plus populaire au Burundi. Lors de son passage à Genève en ce mois de

Plus en détail

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG)

La gestion des situations d urgence et de crise. module GSC BJOP 2008 (CESG) La gestion des situations d urgence Objectif de la sensibilisation Gestion des situations d urgence Comprendre des notions de crise et d urgence Typologie et phases de l agression Mieux connaître les différentes

Plus en détail

La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires

La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires La lutte contre le trafic illicite de biens culturels sur Internet : L UNESCO et la réponse de ses partenaires Introduction L'UNESCO est un acteur majeur dans la lutte contre le trafic illicite d objets

Plus en détail

UNE NOUVELLE MENACE : LA PUB-ILLICITE OU QUAND LA PUBLICITE SERT DE PASSERELLE A LA CYBER CRIMINALITE

UNE NOUVELLE MENACE : LA PUB-ILLICITE OU QUAND LA PUBLICITE SERT DE PASSERELLE A LA CYBER CRIMINALITE UNE NOUVELLE MENACE : LA PUB-ILLICITE OU QUAND LA PUBLICITE SERT DE PASSERELLE A LA CYBER CRIMINALITE La plupart des services gratuits web que nous utilisons aujourd hui -des moteurs de recherche aux emails,

Plus en détail

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE.

BOURBON. Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 21 mai 2015 BOURBONOFFSHORE. BOURBON Intervention de Jacques de Chateauvieux Président du conseil d administration Assemblée Générale mixte - 2 mai 205 BOURBONOFFSHORE.COM _ BOURBON DEMAIN Mesdames, Messieurs, chers Actionnaires Ceux

Plus en détail

I. - LES FAITS NÉCESSITANT LA MISE EN ŒUVRE DE LA PROCÉDURE SPÉCIFIQUE D URGENCE A.

I. - LES FAITS NÉCESSITANT LA MISE EN ŒUVRE DE LA PROCÉDURE SPÉCIFIQUE D URGENCE A. MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES, DU TRAVAIL ET DE LA SOLIDARITÉ Délégation générale à l emploi et à la formation professionnelle Sous-direction des formations en alternance et de l insertion des jeunes

Plus en détail

Agir pour se libérer du mobbing

Agir pour se libérer du mobbing Agir pour se libérer du mobbing Quelques conseils pour prévenir ou pour réagir en cas de harcèlement moral au travail. En collaboration avec Mobbing ASBL Introduction Le monde du travail a profondément

Plus en détail

IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU NE PAS PERDRE LE BALLON

IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU NE PAS PERDRE LE BALLON BENJAMINS IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU N TACHE SITUATION N 1 Objectif Avancer pour conserver-progresser ou pour déséquilibrer But Marquer Règles Interdit de défendre dans la zone défensive tant que le ballon

Plus en détail

La guerre de l énergie n est pas une fatalité

La guerre de l énergie n est pas une fatalité Mission parlementaire d information de la commission des Affaires étrangères «Energie et géopolitique» La guerre de l énergie n est pas une fatalité RÉSUMÉ DU RAPPORT Nous savons depuis fort longtemps

Plus en détail

Sociétés Militaires Privées : Tour d horizon (Par B.S)

Sociétés Militaires Privées : Tour d horizon (Par B.S) Sociétés Militaires Privées : Tour d horizon (Par B.S) La France se doit de réfléchir à la façon de faire une place à ces sociétés dans son paysage économique et légal. Il nous faut trouver une stratégie

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

TRIBUNE BRAINWAVE GOUVERNANCE ET SéCURITé. Shadow IT, la menace fantôme. Une tendance irréversible mais pas dénuée de risques.

TRIBUNE BRAINWAVE GOUVERNANCE ET SéCURITé. Shadow IT, la menace fantôme. Une tendance irréversible mais pas dénuée de risques. TRIBUNE BRAINWAVE GOUVERNANCE ET SéCURITé Shadow IT, la menace fantôme Une tendance irréversible mais pas dénuée de risques. Par Sébastien Faivre Chief Marketing Officer de Brainwave Shadow IT, la menace

Plus en détail

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité Stratégie nationale en matière de cyber sécurité 1 INTRODUCTION Le fonctionnement de notre société est aujourd hui étroitement lié aux infrastructures et systèmes de communication et de traitement de l

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014 PREMIERE PARTIE : HISTOIRE (13 POINTS) 1. Questions (6 points) 1. A quels siècles correspond l «âge des églises gothiques»? (1 point) L «âge des églises gothiques» va

Plus en détail

Code de conduite sur les paris sportifs pour les athlètes

Code de conduite sur les paris sportifs pour les athlètes Code de conduite sur les paris sportifs pour les athlètes Préparé par EU Athletes, l association européenne des jeux et paris en ligne (EGBA), la Remote Gambling Association (RGA) et l association européenne

Plus en détail

Déclaration des droits sur Internet

Déclaration des droits sur Internet Déclaration des droits sur Internet 1 Préambule Internet a décisivement contribué à redéfinir l espace public et privé, à structurer les rapports entre les personnes et entre celles-ci et les institutions.

Plus en détail

- 1 - Réunion du jeudi 1 er juillet 2010. Justice et affaires intérieures

- 1 - Réunion du jeudi 1 er juillet 2010. Justice et affaires intérieures - 1 - Réunion du jeudi 1 er juillet 2010 Justice et affaires intérieures Accord sur le transfert de données entre l Union européenne et les États-Unis (SWIFT) : examen de la proposition de décision relative

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété

Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété Propriétaires, Locataires, Administrateurs de Biens et Assurance en Copropriété 1. Caractéristiques et champ d application d une Assurance Immeuble : Existe -t-il une obligation d assurance? Aucun texte

Plus en détail

La B.I. au secours des Managers de transition 72

La B.I. au secours des Managers de transition 72 T r i b u n e Depuis quelques années, la demande d interventions ponctuelles en Supply Chain est croissante. Améliorer la gestion des flux de l entreprise, piloter un projet ambitieux de restructuration

Plus en détail

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012

BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES. 16 mai 2012 J. 121300 MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR, DE L OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L IMMIGRATION BEPECASER ÉPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 16 mai 2012 Question 1 Le fait pour un conducteur

Plus en détail

politique de la France en matière de cybersécurité

politique de la France en matière de cybersécurité dossier de presse politique de la France en matière de cybersécurité 20 février 2014 Contact presse +33 (0)1 71 75 84 04 communication@ssi.gouv.fr www.ssi.gouv.fr Sommaire L ANSSI L ANSSI en chiffres Le

Plus en détail

L Europe en marche vers la défense antimissiles?

L Europe en marche vers la défense antimissiles? L Europe en marche vers la défense antimissiles? Bruno Gruselle Chargé de recherche (24 novembre 2005) L existence d une menace balistique fait l objet d un consensus entre les pays européens. Les deux

Plus en détail

Typologies sur la fraude fiscale

Typologies sur la fraude fiscale Typologies sur la fraude fiscale Les transactions suspectes et les anomalies dans le fonctionnement des comptes peuvent révéler des infractions sous-jacentes relevant tant de la fraude fiscale que d autres

Plus en détail

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca

5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 c.sanfacon@videotron.ca 5172, des Ramiers Québec QC G1G 1L3 (418) 622-1593 LES TECHNIQUES D INTERVENTION Accepter mes propres émotions, éviter l affrontement, respecter l image du jeune. Ce n est pas toujours évident d intervenir

Plus en détail

Étude de cas «Le bassin des caraïde : interface américaine et interface mondiale»

Étude de cas «Le bassin des caraïde : interface américaine et interface mondiale» CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN Étude de cas «Le bassin des caraïde : interface américaine et interface mondiale» Table des matières 1 Une interface américaine 2 1.1 Un espace entre l Amérique

Plus en détail

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA MINISTÈRE DE LA DÉFENSE M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA A Toulouse, le 9 juillet 2015 Seul le prononcé fait foi Page 1 sur

Plus en détail

L Internet des objets

L Internet des objets L Internet des objets L économie numérique entame une nouvelle phase de son évolution notamment avec le développement de l Internet des objets et la future 5G. Ces avancées ouvrent la voie à l avènement

Plus en détail

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux

I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux INTERPOL I-Checkit Pour votre sécurité I-Checkit est l outil dont les services chargés de l application de la loi ont besoin au 21 ème siècle pour mettre au jour et neutraliser les réseaux criminels et

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE

PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE 1 PACTE DE NON-AGRESSION ET DE DEFENSE COMMUNE DE L UNION AFRICAINE PREAMBULE Nous, Chefs d'etat et de gouvernement des Etats membres de

Plus en détail

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011

Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Guide de la pratique sur les réserves aux traités 2011 Texte adopté par la Commission du droit international à sa soixante-troisième session, en 2011, et soumis à l Assemblée générale dans le cadre de

Plus en détail

LES EMBARGOS SUR LES ARMES : MISE EN ŒUVRE, DÉFIS ET PERSPECTIVES

LES EMBARGOS SUR LES ARMES : MISE EN ŒUVRE, DÉFIS ET PERSPECTIVES C O M P T E - R E N D U RAPPORT DE SYNTHÈSE DU SÉMINAIRE LES EMBARGOS SUR LES ARMES : MISE EN ŒUVRE, DÉFIS ET PERSPECTIVES JANVIER 2014 COMPTE-RENDU DU SÉMINAIRE ORGANISÉ PAR L IRIS AVEC LE SOUTIEN DE

Plus en détail

GARANTIES MOTO. Formules de Garanties. Dommages Tous Accidents NON NON

GARANTIES MOTO. Formules de Garanties. Dommages Tous Accidents NON NON Opti ons Garanties incluses GARANTIES MOTO Formules de Garanties FORMULES ECO CONTACT+ SERENITE Responsabilité Civile Protection Juridique (consécutif à un accident) Défense Recours (consécutif à un accident)

Plus en détail

Arbitrer. LE FUTSAL.quelques éléments de compréhension

Arbitrer. LE FUTSAL.quelques éléments de compréhension Arbitrer Un exercice complexe que ce livret du jeune arbitre essaie de rendre abordable et simple. Il contient : - des éléments de compréhension du futsal (esprit du jeu, sens général du règlement) - 10

Plus en détail

Pays pétroliers et gaziers du Maghreb et du Moyen-Orient

Pays pétroliers et gaziers du Maghreb et du Moyen-Orient Pays pétroliers et gaziers du Maghreb et du Moyen-Orient Malgré l ampleur des réserves, la production pétrolière de la plupart des pays du Moyen-Orient et du Maghreb ne devrait pas augmenter significativement

Plus en détail

Déléguée ou délégué : une fonction officielle

Déléguée ou délégué : une fonction officielle Déléguée ou délégué : une fonction officielle OCTOBRE 2007 Fédération des professionnelles et professionnels de l éducation du Québec (CSQ) site web: www.fppe.qc.ca ES-ND-0708-04 (6.3.2) La clause ou l

Plus en détail