DM UE7. Sciences Humaines et Sociales
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- Franck Ménard
- il y a 6 ans
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1 Nom : Prénom : Numéro d anonymat : PACES - Année DM UE7 Sciences Humaines et Sociales H J X F G K M A R I E B N B C E C T R D Q F E E R I F Z A F P F G M P U A R T Y J R B C B A S W M T O P K M N E A I H N B A T M A Z U O J E A N N I E A C E I E R A C V B L C U L M P H L M E V I N E B A O K E A L A O J D S T E T E B I L C B A P V B L O K O Y N E S Z T U O V B K F E H L N J C G U V S C U S C O L I N E A U B U Q I H I E S O P T B Z M F J R E M I S M A U S J U L I E U L P T B R E R E N I C E N J A M E N K S S A U R O R E T R U V B E On se détend un peu làààà! Retrouve les noms des 9 admins tuto. Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 1
2 Quelques petits conseils avant de commencer : Ce DM comporte 10 QROC. Comme leur nom l indique, la réponse doit être précise, courte et rédigée : Pas de remplissage! Des idées clés sont attendues. Pas de listes et de tableaux On ne dépasse pas du cadre de réponse Attention au soin. Une copie agréable est davantage valorisée! Essayez de faire ce DM dans les conditions du concours pour vous entraîner. Comptez un peu plus d une heure. Alors révisez un bon coup et c est parti! Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 2
3 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES Des organes bientôt prélevés sans l avis des familles Le Monde à 11h27 Par François Béguin Pourra-t-on, demain, se passer de consulter les proches d une personne décédée avant de lui prélever des organes? Un amendement adopté en commission des affaires sociales de l Assemblée nationale, jeudi 19 mars, lors de l examen du projet de loi santé, prévoit qu à partir du 1 er janvier 2018, afin de lutter contre le manque de greffons disponibles, seules les personnes qui se seront explicitement inscrites sur un fichier de refus seront exclues des prélèvements. Pour toutes les autres, si elles sont majeures, la famille et les proches seront simplement «informés» de l opération et non plus consultés, comme c est le cas aujourd hui. Un caractère quasi automatique qui, en transformant le don en «obligation», marque un «changement de paradigme», selon la juriste Frédérique Dreifuss-Netter, spécialiste du droit de la santé et membre du Comité consultatif national d éthique. Si la loi prévoit déjà aujourd hui un consentement présumé du donneur, elle dispose également depuis 1994 que le médecin doit «s efforcer de recueillir auprès des proches l opposition ( ) éventuellement exprimée de son vivant par le défunt». Une enquête qui aboutit à un refus dans 32 % des cas où le prélèvement aurait pu avoir lieu, selon les chiffres de l agence de la biomédecine. Une proportion que le député PS Jean-Louis Touraine (Rhône), auteur de l amendement, aimerait bien voir diminuer et approcher le seuil des 15 % à 20 % de Français qui se déclarent hostiles au don. «Certaines familles refusent par ignorance ou par angoisse,explique-t-il. Cela les soulagerait que la décision de prélèvement soit de nature réglementaire.» Manque de concertation «La moitié des familles qui refusent le regrettent ensuite, souvent dès les jours qui suivent», ajoute Jean-Pierre Scotti, le président de la Fondation Greffe de vie, qui milite depuis des années pour l adoption d une telle mesure. Evoquant les «milliers de patients en attente», il ne voit pour sa part «que des avantages» à un tel dispositif qui pourrait «sauver des centaines de vie». Pour lui, le don d organe n aura pas de caractère automatique dans la mesure où il existe un fichier des refus. «Désormais, on pourra dire à la famille : S il était contre, il se serait inscrit.»aujourd hui, ce registre de refus compte un peu plus de inscrits. «C est inapplicable et contre-productif, juge Bruno Riou, médecin responsable de la coordination des prélèvements d organes et de tissus à la Pitié-Salpêtrière, à Paris. On ne peut pas rendre le prélèvement obligatoire, car on n ira jamais contre la volonté d une famille totalement opposée.» Il regrette qu au cours de l élaboration de cet amendement, qui a bénéficié du soutien du ministère de la santé, «il n y ait jamais eu de concertation avec ceux qui s occupent des prélèvements». Yvanie Caillé, la directrice de Renaloo, une association de patients concernés par la dialyse et la greffe de rein, dit, elle aussi, craindre des«phénomènes de défiance» si la loi venait Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 3
4 à changer. «Certains trouvent que cela va un peu loin en termes de non-adhésion des familles, il vaut mieux optimiser la phase d accompagnement», fait-elle valoir. «Certaines personnes pourraient percevoir tout cela comme une appropriation des organes des défunts et le ressentir comme une violence.» «On ne passera pas en force» «On entre dans une logique autoritaire presque collectiviste avec un registre qui exclut les proches et la famille de tout dialogue», s inquiète Tugdual Derville, le porte-parole de l association provie Alliance Vita. Evoquant une «médecine de fait accompli», il considère que cette évolution de la loi «enlève le sens du don». «On ne peut pas décréter le don d organe automatique», dit-il. Après avoir assuré que «cela fait quatre ans que ce texte est prêt», M. Touraine se veut rassurant. «Cette mesure n est pas faite pas pour forcer la main des familles opposantes, promet-il. Ce sera précisé ultérieurement par décret ou par circulaire, mais le prélèvement ne se fera jamais en force. S il y a la moindre trace d un refus, ou si la famille est très revendicatrice, cela ne se fera évidemment pas.» A la Fondation Greffe de vie, on est un peu moins catégorique : «On ne passera pas en force surtout au début, dit M. Scotti. Comme pour le port de la ceinture de sécurité ou de l interdiction de fumer dans certains lieux, il faut laisser du temps aux gens pour qu ils connaissent la loi.» L amendement sera débattu dans l Hémicycle à partir du 31 mars. Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 4
5 A partir de votre enseignement de «Sciences Humaines et Sociales», répondez aux questions suivantes : Q1. Selon Canguilhem, quels sont les deux sens dérivés du mot normal? Q2. Quelles sont les conditions pour acquérir la personnalité juridique? Q3. Différenciez déficience, incapacité et handicap (désavantage)? Q4. Définir ce que sont les soins palliatifs. Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 5
6 Q5. Quels sont les avancées de la bioéthique protégeant l embryon? Q6. Que désignent les trois T? Quelles sont leurs significations dans l évolution des sciences entre la période de modernisme et de post-modernisme? A partir des éléments du texte ci-dessus et de votre enseignement de «Sciences Humaines et Sociales», répondez aux questions suivantes : Q7. A quel fichier fait référence Tugdual Derville quand il mentionne un registre qui exclut la famille et les proches? Précisez ses caractéristiques. Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 6
7 Q8. Par rapport à la législation actuelle, quelles nouveautés propose l amendement décrit dans le texte? Q9. Qui peut signer un décret? Donnez sa définition juridique. Q10. Enoncez les 5 grands principes du don d organe. Précisez lequel est remis en cause par l amendement en citant le texte. Tutorat Santé Lorraine 2015/ Reproduction interdite, même partielle. 7
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