La fu f sée spat a iale l

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La fu f sée spat a iale l"

Transcription

1 La fusée spatiale

2 Sommaire Introduction I. Le fonctionnement de la fusée I.1. Les différentes parties de la fusée I.2. Leurs caractéristiques II. Lancement d Ariane 5 II.1. Présentation du Centre Spatial Guyanais II.2. Déroulement d une campagne de lancement II.3. Préparation finale à J-1 II.4. Séquence de vol d Ariane 5 III. Obstacles naturels et physiques III.1. L attraction terrestre III.2. Frottements de l air III.3. Force d inertie III.4. Vitesse accélérée III.5. Conservation de la quantité de mouvement III.6. Moteur-fusée IV. Expérience : la fusée à eau IV.1. Explication IV.2. Expérience IV.3. Synthèse Conclusion

3 Introduction Une fusée en astronautique est un véhicule qui se déplace dans l espace grâce à un moteur-fusée en emportant à la fois le combustible et le comburant nécessaires à son fonctionnement. Une fusée comprend plusieurs étages pour maximiser sa capacité d emport La fusée moderne s est nourrie de plusieurs siècles d imagination. La science des fusées a été théorisée par le Russe Constantin Tsiolkovski à la fin du XIX e siècle et mise en pratique peu avant la Seconde Guerre mondiale par les chercheurs allemands à des fins militaires. À compter de la fin des années 1950, les fusées ont été utilisées pour mettre en orbite des satellites à des fins commerciales ou de recherche (l URSS en 1957, les USA un an plus tard, la France en 1965), envoyer des sondes spatiales vers les autres planètes du système solaire et envoyer des hommes dans l espace. La technologie des fusées n évolue pratiquement plus depuis les années Les fusées Ariane illustrent bien la volonté de conquête spatiale de l Europe. Fusée V2 (premier lancement en 1942) Quels sont les différents problèmes à surmonter pour atteindre l espace? Fusée Soyouz (ici en 1975), modèle qui a mis en orbite le premier satellite artificiel Spoutnik 1 en 1957

4 Des dates importantes : - Dans l Antiquité, Héron d Alexandrie inventa une machine appelée éolipile utilisant la vapeur comme gaz propulsif. - En 1232, les chinois inventèrent les «flèches de feu» ; des morceaux de bambou rempli de poudre attachés à des flèches. Ces bambous de poudre se propulsaient eux-mêmes grâce à la poussée émise par les gaz. La fusée était née. - XIVe siècle, en Angleterre, le moine Roger Bacon travailla sur des poudres et améliora la portée des fusées. - En Allemagne, au XVIème siècle, Johann Schmidlap conçut une fusée en escalier. Une première fusée de grande taille (premier étage) emportait une fusée plus petite (deuxième étage). Lorsque la grande fusée s était consumée, la petite continuait et gagnait l'espace. - XVIIIe siècle, Isaac Newton posa les fondements scientifiques de la fuséologie. Il organisa les résultats de ses recherches en 3 lois (principe d inertie, principe fondamental de la dynamique, principe des actions réciproques) - En 1898, le russe Constantin Tsiolkovski suggéra d'explorer l'espace à l'aide des fusées. Il a suggéré dans un écrit d'utiliser des carburants liquides pour améliorer la portée des fusées. Il fut d'ailleurs surnommé le "père de l'astronautique moderne" mars 1926 : Première fusée à carburant liquide. Le physicien américain Robert Hutchings Goddard réalise le lancement d'une fusée propulsée par un mélange d'essence et d'oxygène liquide. L'engin atteint une altitude de 12,50 mètres et une vitesse de 100 km/h. Ce premier essai encouragera Goddard à perfectionner son système de propulsion. Il déposera 214 brevets d'inventions qui joueront une importance capitale dans la conquête spatiale. - 9 avril 1968 : Premier lancement à Kourou. Le centre spatial français de Kourou en Guyane est inauguré avec le lancement de la fusée-sonde «Véronique» (étude de la haute atmosphère et projet FAUST) décembre 1979 : Naissance de la fusée Ariane. La première fusée Ariane est lancée à Kourou, ce fut une réussite. Ce lancement marque l entrée de l Europe dans la course aux étoiles aux cotés des américains et des soviétiques. - À partir de 1981, des lancements commerciaux Ariane débutent octobre 1997 : Lancement réussi pour Ariane V. Le deuxième tir d Ariane V est un véritable succès. Cette réussite permet dès alors de mettre en orbite des satellites de télécommunication lourds et volumineux.

5 I. Le fonctionnement de la fusée I.1. Les différentes parties de la fusée Le corps d une fusée spatiale est principalement constitué d un alliage d aluminium qui a la caractéristique d être léger, peu coûteux et a de très bonnes propriétés mécaniques. Les propulseurs quand à eux sont constitués d alliage de titane léger qui a la caractéristique de résister à de hautes températures (600 ). La coiffe est constituée d alliage d aluminium comme le corps mais contient aussi des composites (fibres de carbones, kevlar, verre). Mais voyons plus en détails la structure de chaque partie de la fusée ARIANE 5 :.

6 I. 2. Leurs caractéristiques La coiffe : La coiffe est constituée principalement d un alliage d aluminium ainsi que de composites tel le kevlar ou la fibre de carbone. La coiffe a une forme de cône pour protéger les charges utiles lors du passage a travers l atmosphère. Les charges utiles sont les satellites. Structure SPELTRA : La structure SPELTRA (ou structure porteuse externe pour lancements multiples Ariane) est situé entre l étage supérieur EPS et la coiffe. Cette structure se compose de trois centimètres d épaisseurs de carbone résine. Elle permet à Ariane de transporter deux satellites lors d un seul lancement. EPS/ESC : L EPS (Etage à Propergols Stockable) est composé du moteur Aestus et de ses réservoirs d ergols. L ESC (Etage Supérieur Cryotechnique) utilise, comme son nom l indique, un moteur cryotechnique. EAP : Les EAP (Etage d Accélération à Poudre) sont composés d un tube métallique contenant le propergol solide et d une tuyère en acier. Ces propulseurs mesurent chacun 31 mètres de haut pour trois mètres de diamètre. Embarquant 237 tonnes de poudre, ils délivrent 90 % de la poussée totale du lanceur au décollage.

7 EPC : L EPC (Etage Principal Cryotechnique) est principalement fait d aluminium. Il est composé principalement de deux réservoirs (Hydrogène liquide et oxygène) et du moteur Vulcain. Le moteur cryogénique (le Vulcain) utilise 160 tonnes d hydrogène et d oxygène liquides refroidis à -253 C. Cet étage est mis à feu dès le décollage et assure seul la propulsion du lanceur durant la deuxième phase de vol du lanceur après le largage des étages d'accélération à poudre. Case à équipement : La case à équipement accueille le système de contrôle et de guidage du lanceur. Elle est située directement audessus de l EPC. La case à équipement est le véritable poste de pilotage du lanceur. Il orchestre l ensemble des contrôles et des commandes de vol, les ordres de pilotage étant donnés par les calculateurs de bord via des équipements électroniques, à partir des informations fournies par les centrales de guidage. Ces calculateurs envoient également au lanceur tous les ordres nécessaires à son fonctionnement, tels que l allumage des moteurs, la séparation des étages et le largage des satellites embarqués. Tous les équipements sont doublés, pour qu en cas de défaillance de l un des deux systèmes, la mission puisse se poursuivre. Moteur Vulcain : Il n'assure que 10% de la poussée au décollage et sert principalement pendant la deuxième phase de vol, après le largage des EAP. Il a une masse de, pour Vulcain 1, de 1686 kg, et pour Vulcain 2, une masse de 2100 kg. Ce moteur est essentiellement constitué d un alliage d acier.

8 II. Lancement d Ariane 5 II.1. Présentation du Centre Spatial Guyanais La fusée Ariane 5 (ainsi que les lanceurs Vega et Soyouz) est assemblée et lancée au Centre Spatial Guyanais, situé à Kourou. La localisation de la Guyane est optimale pour l envoi dans l espace de lanceurs : - proximité de l équateur - faible densité de population - ouverture sur l océan Atlantique (en cas de problèmes avec le lanceur) - protection contre les séismes et les cyclones - stabilité politique (la Guyane est française et seule l Europe dirige ce centre spatial) Le centre ELA 3 d assemblage, de préparation, de lancement de la fusée Ariane 5 comporte plusieurs bâtiments principaux visibles sur cette image satellite :

9 Le centre ELA 3 d assemblage, de préparation, de lancement de la fusée Ariane 5 comporte plusieurs bâtiments principaux visibles sur cette image satellite : 1) C est la zone de lancement d Ariane 5 composée principalement du pas de tir du lanceur avec la tour Cazes qui permet de maintenir la fusée et de limiter les vibrations lors du décollage. Autour du pas de tir, on trouve 4 pylônes de protection contre la foudre, 3 déflecteurs destinés à canaliser les gaz et les flammes lors de l allumage des moteurs et, un peu plus loin, une réserve de 1500 m3 d eau censée arroser la table de lancement et refroidir les déflecteurs. 2) C est le Bâtiment d Intégration Lanceur (le BIL) où les principaux éléments composant la fusée sont recueillis et assemblés (le moteur Vulcain, l EPC, les EAP, l EPS et la case à équipement). La partie basse est le hall de déstockage, la partie haute (de 58 m) est le hall d intégration. Au final, il ne manque au lanceur que la coiffe et la charge utile. 3) Le lanceur est ensuite acheminé au Bâtiment d Assemblage Final (BAF) où il reçoit le ou les satellite(s) ainsi que la structure SPELTRA (s il y a 2 satellites) et la coiffe. La charge utile est d abord introduite dans la coiffe dans le hall d encapsulation (la partie gauche sur la photo). Puis la coiffe est fixée au sommet du lanceur dans le hall d intégration (la partie droite). Les derniers contrôles des satellites et du lanceur sont effectués dans ce bâtiment. 4) C est au Centre le lancement n 3 que tout le déroulement de la campagne est contrôlé et dirigé. Ce bâtiment est primordial surtout pendant les dernières heures avant le lancement. Le Chef des Opérations de l Ensemble de Lancement siège dans ce bâtiment pendant toute la campagne qu il supervise.

10 II.2. Déroulement d une campagne de lancement Une campagne de lancement d Ariane 5 dure 22 jours et se décompose en 2 phases principales : - Les opérations au Bâtiment d Intégration Lanceur pendant 13 jours - Les opérations au Bâtiment d Assemblage Final pendant 9 jours Voici le détail de la campagne : J-22 à J-19 Arrivée de l Etage Principal Cryotechnique, de l Etage à Propergol Stockable et des Etages d Accélérateurs à Poudre au BIL J-22 à J-8 Opérations au BIL : - intégration de l EPC, de l EPS, des EAP et de la case à équipements - raccordement et contrôle d étanchéité de l EPC et de l EPS - contrôles électriques - contrôles de synthèse J-8 Transfert du lanceur du BIL au BAF et arrivée de la charge utile (satellites) au BAF J-8 à J-1 Le Plan d Opérations Combinées (POC) se met en place au BAF : - intégrations du ou des satellite(s) et du composite - assainissements - inspections finales - remplissage et pressurisation (sauf pour l EPC) - armements mécaniques de la charge utile J-1 Transfert du lanceur du BAF à la zone de lancement

11 II.3. Préparation finale à J-1 Le lanceur est transféré du Bâtiment d Assemblage Final à la zone de lancement par voie ferrée. Le remplissage des moteurs en ergols s effectue environ 4h30 avant le lancement. 7 minutes avant H0, la séquence synchronisée démarre, elle est automatique et dirigée par 2 calculateurs qui effectuent les dernières mises en œuvre et vérifications : - pressurisation des réservoirs - ouverture des vannes d alimentation du moteur Vulcain - l alimentation électrique du lanceur est maintenant gérée par le système du lanceur lui-même - activation des systèmes de pilotage qui contrôlent les différentes phases de vol - derniers contrôles de pression H0 A H0-4s commence la séquence d allumage, le programme de vol est activé, la trajectoire d Ariane 5 est calculée et les ordres sont donnés aux moteurs : Le moteur Vulcain est allumé De H0 à H0 + 7,3 s H0 + 7,3 s Le fonctionnement du moteur est contrôlé afin de pouvoir assurer un décollage parfait - Autorisation de l allumage des Etages d Accélération à Poudre - Décollage immédiat du lanceur Le lanceur Ariane 5 a maintenant décollé, sa séquence de vol commence et va durer près d une heure.

12 II.4. Séquence de vol d Ariane 5 Le lanceur a une ascension progressive (pour ne pas endommager la charge utile), il monte d abord verticalement pour sortir rapidement de l atmosphère (très dense) grâce aux EAP et au moteur Vulcain jusqu à environ 200 km d altitude. Sa trajectoire devient ensuite peu à peu horizontale. Lorsque le lanceur a la vitesse et l altitude souhaitée (environ 8000 km/h à 2000 km d altitude), les moteurs s éteignent et la charge utile est libérée. La mission lanceur est terminée au moment où les satellites peuvent utiliser leurs propres ressources. L évolution de la mission et principalement dirigée par la salle de contrôle au Centre Spatial Guyanais mais aussi par d autres stations en fonction de la trajectoire su lanceur. Voici un exemple de trajectoire du lanceur Ariane 5 pour la mise en orbite de 2 satellites géostationnaires :

13 La plupart des différents éléments largués au cours du vol retombent et coulent en mer ; seule la structure SPELTRA reste en orbite après la séparation des satellites. III] Obstacles naturels et physiques III.1. L attraction terrestre A proximité de la planète tout objet est attiré vers son centre : c est l effet de la gravité, la force d attraction de la Terre. S il y a un obstacle (le sol, immeuble, table ) celui-ci empêche l objet d y tomber. C est la réaction de l obstacle sur l objet qui créé la sensation de poids, c'est-à-dire la pesanteur. S il n y a aucun obstacle l objet tombe sans s arrêter en chute libre jusqu au centre de la Terre. Durant cette chute il n y a donc plus de pesanteur, c est alors une situation d impesanteur. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la pesanteur et l impesanteur sont des conséquences directes de l attraction terrestre. Leur seule différence tient à la présence ou non d un obstacle. Il faut savoir que pour surmonter la force de la pesanteur, une fusée doit être amené à une vitesse d au moins m/s afin de quitter l attraction terrestre à partir du sol. En 1883, le Russe Konstantin Tsiolkovski remédie à ce problème en imaginant un moteur-fusée capable de créer sa propre force motrice, aussi bien dans l atmosphère que dans le vide spatial. Temps Evénement Altitude (km) Vitesse (km/h) H s Décollage 0 0 H0 + 2min22s Séparation des EAP H0 + 3min16s Largage de la coiffe H0 + 9min30s Extinction du moteur Vulcain H0 + 9min40s Séparation du 1 er étage (EPC) H0 + 9min50s Allumage du 2 e étage (ESC) H0 + 25min Extinction du 2 e étage H0 + 30min Séparation du 1 er satellite H0 + 33min Séparation de la structure SPELTRA H0 + 37min Séparation du 2 e satellite H0 + 53min Fin de mission lanceur

14 Le simple fait d'éjecter vivement des projectiles suffit, à condition que le frottement du véhicule sur le sol soit faible, à créer un déplacement. Dans un moteur-fusée, les projectiles sont des molécules gazeuses éjectées à grande vitesse et en grande quantité. Pour cela on note la 3 ème loi de Newton : l action/réaction. «A toute action correspond une réaction égale et en sens opposé.» C est le principe de l action et de la réaction découvert par Newton, qui s illustre facilement avec l exemple du rameur : à l action des rames, l eau réagit en sens inverse et fait avancer la barque. La propulsion par réaction des fusées, est l unique moyen (au moins pour le moment) de quitter la Terre et de voler dans l espace. Son fonctionnement repose sur un phénomène naturel d action et de réaction. Le moteur éjecte à très grande vitesse d importantes quantités de gaz dans une direction donnée. Par réaction à la masse de gaz ainsi générée, le lanceur est propulsé dans la direction opposée. La force délivrée s appelle la poussée, qui doit au minimum être supérieure au poids du lanceur. Principe d action- réaction du moteur fusée La poussée est l unité de mesure de la force propulsive générée par les moteurs, exprimée en Newton (N). Exprimer la poussée en tonnes est incorrect, bien que fréquemment utilisé. Cela correspond en fait à la masse que cette force peut soulever. Astuce : Pour interpréter la valeur d une force mesurée en kn, il suffit de diviser ce nombre par 10 pour obtenir à peu près la masse correspondante en tonnes. Ainsi, une force de 650 kn correspond à une masse d environ 65 t. Où F : la poussée en Newton : débit massique des gaz propulsifs en kg/s Ve : vitesse d éjection des gaz en m/s

15 Pour un spationaute, flottant dans sa combinaison spatiale, lui ne peut changer de position sans impliquer quelque chose d'autre, comme par exemple se pousser sur son vaisseau spatial. Le centre de gravité - ou "centre de masse" - est un point fixe, qui ne peut être déplacé sans aide extérieure (tourner autour est cependant possible). En jetant un objet lourd dans une direction, l'astronaute peut obtenir un déplacement en direction opposée, bien que le centre de gravité commun reste toujours le même. Avec une bouteille d'oxygène comprimé, le même résultat est obtenu en détendant du gaz. Une fusée fait presque la même chose, sauf que le gaz froid est remplacé dans la réaction par un gaz chauffé, beaucoup plus rapide, produit par la combustion de carburant approprié. En regardant une fusée s'élever, il est bon de se rappeler que le centre de gravité commun à la fusée et à ses gaz d'échappement reste toujours où il a commencé, au point de lancement, abstraction faite de la rampe de lancement, de l'atmosphère et de la Terre. III.2. Frottements de l air Un corps en chute libre, en déplacement dans l air, subit la résistance de l air. Pour cela une fusée doit être aérodynamique pour plus de facilité: L aérodynamisme qualifie un corps en mouvement dans l air. Cela s applique aux véhicules en mouvement dans l air, aux systèmes de propulsion, et aux installations fixes subissant les effets du vent ou destinés à la production d énergie. Le champ de pression s exerçant sur un obstacle induit globalement un torseur d effort où l on considère une force. L expression de cette force est généralement de la forme : F = force exercée sur l obstacle en Newton ; ρ = masse volumique de l'air (ρ varie avec la température et la pression) en kg/m 3 ; S = surface de référence en m² ; C = coefficient aérodynamique est sans unité ; V = vitesse de déplacement en m/s.

16 III.3. Force d inertie La première loi de Newton : la force d inertie, ou force fictive, est une force apparente qui agit sur les masses lorsqu'elles sont observées à partir d'un référentiel non Galiléen (=non inertiel), autrement dit d'un point de vue en mouvement accéléré ou en rotation. Les principales forces fictives sont la force centrifuge et la force de Coriolis. La mécanique classique fait intervenir les lois de Newton, et celles-ci ne sont valables que dans un référentiel galiléen. Si l'on se place dans un référentiel non inertiel ayant un mouvement accéléré par rapport à un référentiel galiléen, les lois de Newton ne peuvent plus s'écrire, sauf en ajoutant des forces fictives: les forces d'inertie interviennent. La fusée a une accélération constante, on se place dans un référentiel galiléen : Supposons que (R'), un référentiel non galiléen, subisse une accélération constante dans (R), un référentiel galiléen. (R') est donc animé d'un mouvement linéaire uniformément accéléré dans R. Dans R, il faut ajouter la force d'inertie d entrainement qui vaut alors simplement : où m est la masse (supposons la constante) C'est ce qui se passe par exemple dans une voiture en ligne droite : la force d'inertie s'oppose à l'accélération de la voiture. Et donc dans le cas de la fusée spatiale qui a une vitesse accélérée jusqu au franchissement de l espace : la force d inertie s oppose alors à cette accélération. Cependant, la force d inertie est, avec la force centrifuge et la force de Coriolis, l une des trois forces fictives (appelées également forces apparentes) qui sont utilisées par les physiciens dans le cadre de descriptions purement imaginaires. Mais aucune de ces trois forces n existe réellement. Il est donc strictement impossible d en observer ou d en ressentir les effets. III.4. Vitesse accélérée La fusée, pour atteindre l espace, ne doit jamais avoir une vitesse constante mais progressive : c est une accélération. En plus de cela, la fusée perd de sa masse tout au

17 long de son décollage. Cependant les formules sont beaucoup trop compliquées pour une masse variable, alors nous allons la supposer constante. Il faut alors créer une force progressive supérieure à mg (masse gravitationnelle, en N). Pour que la fusée monte il faut alors que : F > mg F étant la poussée. La seconde loi de Newton définit le principe fondamental de la dynamique en translation, elle s'énonce ainsi : soit un corps de masse m (constante) : l'accélération a subie par un corps dans un référentiel galiléen est proportionnelle à la résultante des forces qu'il subit, et inversement proportionnelle à sa masse m. Ceci est souvent récapitulé dans l'équation : Où : désigne les forces extérieures exercées sur l'objet, m est sa masse, correspond à l'accélération de son centre d'inertie G. Cette équation signifie que toute force appliquée à un objet produit automatiquement une accélération, quelle que soit la masse de cet objet. Plus la masse d'un objet est grande, plus grande est la force requise pour l'accélérer à une vitesse déterminée (en un laps de temps fixé) ; pour la fusée il s agit de m/s. III.6. Moteur-fusée Les moteurs-fusées sont des moteurs à réaction utilisés sur les fusées ; presque tous sont prévus pour fonctionner aussi bien hors de l'atmosphère terrestre qu'au niveau du sol ou de la mer. Pour ce faire, ils embarquent leur comburant en plus de leur carburant. Il existe deux grandes catégories de moteurs-fusées : moteurs-fusées à ergols solides ; moteurs-fusées à ergols liquides. Le moteur-fusée est le type de moteur au principe de fonctionnement le plus simple : deux ergols brûlent dans une chambre de combustion, les gaz rejetés sont accélérés et éjectés à grande vitesse par une tuyère. Cette vitesse est d autant plus grande que la pression et la température de combustion sont élevées.

18 Plusieurs caractéristiques s'appliquent aux moteurs-fusées : L'Impulsion spécifique, exprimée en seconde, mesure combien de secondes un kilogramme d'ergol fournit une poussée de un kilogramme-force, soit 9,80665 Newton. Plus elle est élevée, meilleur est le rendement massique du système, en terme de force exercée ; attention cependant, ce qui compte en réalité n'est pas cette force, mais la quantité de mouvement transmise au véhicule. Le débit massique, correspondant à la masse d'ergols consommée par unité de temps. La vitesse d'éjection des gaz, dont dépend indirectement la vitesse atteinte par le véhicule. La poussée, mesurée en Newton. Le rapport poids/poussée, qui représente le poids du moteur sur sa poussée. Plus le moteur est léger et plus sa poussée est importante et plus est avantageux est son rapport. Pour cela on passe par la propulsion spatiale : = tout système permettant de déplacer un véhicule spatial que ce soit du sol vers l'espace ou bien directement dans l'espace pour des changements d'orbite terrestre ou des trajectoires interplanétaires. Cela inclut donc les moyens de propulsion des véhicules spatiaux (fusées, satellites, sondes) ou les systèmes de contrôle d orbite et d altitude. Structure d un système propulsif spatiale

19 C est le fonctionnement global abstrait, mais s applique de façon générale aux différents types de propulseurs. Les différents types de propulsion se classifient. On peut le faire en trois groupes selon le niveau de technologie nécessaire de développement : la propulsion classique, la propulsion avancée et la propulsion exotique. Plus précisément il y a : Propulsion chimique Moteur-fusée Moteur-fusée à ergols liquides Propulseur à propergol solide Propulsion hybride Statofusée Moteur Aerospike Moteur à ondes de détonation pulsées Propulsion électrique Propulsion nucléaire Propulsion sans ergols Moteur ionique Moteur photonique Moteur à plasma (VASIMR) Propulseur à force ponderomotrice Arcjet Résistojet Propulseur à effet Hall Propulseur magnétoplasmadynamique Magnétohydrodynamique Propulsion nucléaire thermique Propulsion radioisotopique Propulsion nucléaire pulsée Propulsion par fragments de fission Antimatière Voile solaire Voile magnétique Propulsion laser Ascenseur spatial Catapulte électromagnétique Propulsion captive Collecteur Bussard Autre type de propulsion Moteur d'alcubierre Propulsion à gaz froid Moteur à réaction Beaucoup de noms compliqués, mais retenons principalement qu il y a : _ La propulsion chimique : qui est le mode de propulsion utilisé principalement dans les moteurs-fusées. Elle ne fait aucun prélèvement de matière au milieu ambiant, mais consiste à éjecter une fraction de la masse propre du système (ergols, propergol ). Les grandeurs typiques pour les moteurs fusées sont une impulsion spécifique variant de 200 s à 440 s, pour des poussées s'étageant de 10 3 N à 10 7 N selon la taille du propulseur. Les propulseurs liquides offrent la possibilité d'extinctions et de rallumages nombreux et une facilité de modulation de poussée. On les trouve ainsi sur les lanceurs et les satellites par exemple.

20 _ La propulsion électrique : qui est un type de propulsion à réaction à applications spatiales. Le principe est similaire à la propulsion chimique dans le sens où les produits éjectés sont accélérés comme les gaz brûlés dans une tuyère. _ La propulsion nucléaire : qui est la technique d'utilisation de l'énergie nucléaire pour obtenir une propulsion spatiale plus puissante ou plus efficace. IV. Expérience : la fusée à eau I.1. Explication 1) Définition Une fusée à eau est un engin volant constitué globalement d'une bouteille propulsée par réaction, en utilisant de l'eau et de l'air sous pression. Leur lancement nécessite l'utilisation d'une base de lancement fabriqué à cet effet. 2) Principe La propulsion d'une fusée à eau est basée sur le principe d'action-réaction : lorsqu'une certaine masse (la masse d'eau, ici) est éjectée violemment d'un conteneur, il se crée une force de réaction dans le sens opposé. Dans les fusées à eau, la masse à éjecter est donc de l'eau, fluide parfaitement neutre et dépourvu d énergie. Le moyen pour éjecter cette eau n'est pas une réaction chimique mais la mise sous pression de l'air dans le conteneur. Ce conteneur est ainsi une simple bouteille. Pour des raisons de sécurité, il est important que cette bouteille soit en PET, afin de résister à la forte pression interne. Plus la pression de l'air dans la fusée est élevée, plus l'eau sera éjectée rapidement, et donc plus la force de réaction sera grande, même si elle dure moins longtemps.

21 Dans la pratique, la phase de propulsion d'une fusée à eau est en général très courte. Cependant, après cette phase propulsive, la fusée à eau continue son ascension grâce à l'énergie cinétique acquise, et ceci malgré la pesanteur et la résistance de l'air. 3) Le vol d une fusée à eau Les étapes du vol d'une fusée à eau simple sont les suivantes : Propulsion à l'aide du tube de lancement (s'il y en a un) Propulsion par éjection de l'eau et de l air sous pression Ascension non propulsée (décélération due à la gravité et la traînée) Atteinte de l'apogée (altitude maximale, vitesse verticale nulle) Chute jusqu'au sol (freinée ou non par un parachute) La propulsion ne représente qu'une très courte partie du vol. 1) Construction de la fusée IV.2. Expérience - Nous avons simplement gardé une bouteille PET de 1,25 litres qui servira de réservoir ; une autre coupé au 2/3 dont le tiers restant servira comme ogive pour mieux pénétrer dans l air. - Nous assemblons les deux morceaux en un avec du scotch ultra adhésif. - Il suffit ensuite de remplir le réservoir par le goulot de la quantité d eau que l on veut mettre ; et enfin de bien mettre le bouchon spécial de pompage et les ailerons. - Elle est Lancement de fusée à eau H+30ms. H+90ms. H+150ms.

22 prête. En image : Matériel : 2 bouteilles PET de 1 Litre Pompe de vélo à main ou si possible à pied Cutter ou ciseau Scotch ultra adhésif Tuyau de pompage suivi d un bouchon spécial pour la bouteille accompagné d ailerons Fusée parée aux essais : Découpage : Bouteille entière qui servira de réservoir Bouteille coupée au 2/3 dont le tiers restant sera l ogive Fusée assemblée Assemblage : Ogive Réservoir Tuyère (=goulot) Scotch ultra adhésif 2) Les essais On note : P : la valeur de la pression en bars (Ba) lorsque le bouchon saute. h : la hauteur maximum atteinte de la fusée en mètre (m). t : le temps en seconde (s) pour qu elle atteigne sa hauteur maximum. m : la masse en kg de la fusée. V : la vitesse de la fusée en km/h. Les valeurs sont approximatives à cause du matériel.

23 Nous avons essayé de mesurer la hauteur en attachant une extrémité de fil de pêche sur la fusée et que l on laissait se dérouler la bobine jusqu à la hauteur maximale mais cela ne marchait pas car le décollage est trop puissant et rapide alors la bobine ne se déroule pas assez vite et s emmêle et donc fait retenir la fusée. - 1 er essai : 20% d eau > 25cL Lors de ce premier essai nous avons remarqué que la fusée a besoin d être stable et équilibré sur le sol, les ailerons permettent aussi de jouer ce rôle. Sinon elle tombe lors du pompage. P = environ 7 bars. h = 2 fois le bâtiment de référence c'est-à-dire environ 30 m. t = environ 3 s. V = h / t = 30 / 3 = 10 m/s = 36 km/h - 2 e essai : 35% d eau > 44cL Lors de cet essai nous avons remarqué que le système dans le bouchon de pompage ne doit pas être trop huilé, cela nuit au décollage car le bouchon part trop tôt. P = environ 6,7 bars. h = environ 2,5 fois le bâtiment de référence, c'est-à-dire 37.5 m. t = environ 3,2 s. V = h / t = 37,5 / 3,2 = 11,8 m/s = 42,48 km/h - 3 e essai : 50% d eau > 62,5cL Lors de cet essai nous avons remarqué que les conditions climatiques sont importantes, surtout la force du vent pour notre simple fusée en PET. En effet, notre fusée est très légère, et lorsqu elle atteint son apogée et qu elle a donc vidé toute son eau et son air, elle subit fortement le vent qui l a fait dévier. Il est bien de lancer des fusées à eau avec un espace vide autours. Par ailleurs notre fusée a atterrit sur la corniche du lycée, mais nous avons pu la récupérer.

24 P = environ 6,5 bars. h = 0,8 fois le bâtiment de référence, donc environ 12 m. t = environ 2 s. V = h / t = 12 / 2 = 6 m/s = 21,6 km/h - 4 e essai : 70% d eau > 87,7cL Lors de cet essai nous avons remarqué que la fusée était lourde, bien remplie d eau. Dans son envol la fusée n a pas fait une trajectoire normale, elle était complètement courbée. A l atterrissage, on a vu qu il y avait encore de l eau dans le réservoir de la fusée. P = environ 8 bars h = 0,42 fois le bâtiment de référence, soit environ 6,3 m. t = environ 1 s. V = h / t = 6,3 / 1 = 6,3 m/s = 22, 7 km/h Voici un graphique représentatif de nos résultats : Hauteur atteinte en fonction du volume d'eau Hauteur (m) Vol (cl)

25 IV.3. Synthèse Trop d eau dans le réservoir, implique peu de place pour y injecter de l air. Il faut beaucoup de pression pour pouvoir l expulser violement. Mais trop d eau empêche un équilibre entre l eau et l air, et souvent la fusée a une trajectoire courbée, et une faible performance. Alors à son apogée de vol elle se retrouve encore avec de l eau, mais plus d air pour l éjecter. Remplis, à peu près, d un tiers d eau, la fusée effectue sa meilleure performance. La pression, assez élevée, injecté par le pompage a permis une bonne vitesse d éjection et de croisière, d où la plus haute valeur d énergie cinétique et de vitesse du 2 e essai. Il y a eut un parfait équilibre entre l eau et l air pour que tout au long de son vol l éjection de l eau reste dépendante de la pression de l air, et que l un ne manque pas de l autre. A l apogée de sa performance, il n y eut plus d eau en même temps qu il n y eut plus d air. Peu d eau dans le réservoir, implique beaucoup de place pour injecter de l air. Elle est plus facilement propulsée violement. On peut supposer qu à son apogée de vol elle se retrouve sans eau mais encore avec de l air à éjecter. Or cela ne permet plus fortement son ascension car il faut toujours expulser de la matière donc de l eau. Il n y a toujours pas d équilibre entre l eau et l air, certes la performance est meilleure, mais on peut faire mieux. Tout au long d un vol, l éjection de l eau provoque une perte de masse, la fusée prend de la vitesse pendant une faible période de temps. Par tous ces essais le principe d action-réaction a été réalisé ; sans ça la fusée ne peut décoller ni voler. La pression de l air dans la bouteille est assez forte pour éjecter la masse d eau nécessaire pour décoller violement. Cette masse applique une force contre le sol qui l a renvoie plus fortement et l a fait décoller (comme l effet de recul de l arme lorsque l on tire une balle). Comme pour la fusée spatiale, la poussée doit être supérieure à la masse gravitationnelle pour qu elle effectue son ascension. Tout au long de son vol c est aussi le même effet malgré moins important ; dans l air, l éjection rapide de la masse d eau par la pression de l air en plus de sa perte de masse, est assez conséquente pour que la fusée continue à se propulser. L expérience de la fusée à eau nous a permis de retrouver de nombreux phénomènes s appliquant à la fusée spatiale.

26 Conclusion Ainsi, les problèmes tels que l attraction terrestre, la rotation de la Terre, l emplacement de la base spatiale, la structure du lanceur, tous nécessaires à la mise en orbite d un satellite, ont été résolus. Nous avons étudié les principes physiques s appliquant à la fusée, le déroulement de sa construction et de son lancement La plupart cette étude s est basée sur le lanceur Ariane 5, ce qui nous a permis de mieux connaître ce lanceur européen et surtout français. Depuis près de 70 ans, la technologie spatiale a considérablement évoluée, permettant en 1957 la mise en orbite du premier satellite artificiel, Spoutnik 1. Quatre ans plus tard, un homme, Youri Gagarine, effectuera une révolution autour de la Terre le 12 avril Ainsi, plus de 5000 satellites ont été envoyés dans l espace, dont environ 300 par les lanceurs Ariane, en 30 ans de temps.

Propulsion COLLÈGE. 1. Le moteur vulcain. > Expositions > Niveau 0 > CENTRE DE LANCEMENT

Propulsion COLLÈGE. 1. Le moteur vulcain. > Expositions > Niveau 0 > CENTRE DE LANCEMENT 1. Le moteur vulcain C. Expliquer le principe d action réaction aussi appelé le principe des actions réciproques qui s applique dans le moteur Vulcain. Vous pouvez-vous aider du schéma ci-dessous. A. Quels

Plus en détail

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3

Les fusées Ariane. Par Jennifer MOULLET, 3 3 Les fusées Ariane Par Jennifer MOULLET, 3 3 Sommaire: I) le contexte A: recommencer après un échec B: de nombreux enjeux internationaux et un grand succès II) présentation des fusées A: Généralités B:

Plus en détail

Maquette papier à monter éch. 1/100 e

Maquette papier à monter éch. 1/100 e Maquette papier à monter éch. 1/100 e ESA/CNES/Arianespace/CSG Service Optique, 2005 liste prestigieuse : EADS Space Transportation, la Snecma, Alcatel, Air Liquide, Volvo, Sabca, Contraves, Man, Avio,

Plus en détail

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu

TS Physique Satellite à la recherche de sa planète Exercice résolu P a g e 1 Phsique atellite à la recherche de sa planète Exercice résolu Enoncé Le centre spatial de Kourou a lancé le 1 décembre 005, avec une fusée Ariane 5, un satellite de météorologie de seconde génération

Plus en détail

UN LANCEMENT POUR L INTERNET ET POUR LA METEOROLOGIE

UN LANCEMENT POUR L INTERNET ET POUR LA METEOROLOGIE UN LANCEMENT POUR L INTERNET ET POUR LA METEOROLOGIE Pour son troisième lancement Ariane 5 de l année, Arianespace mettra en orbite deux satellites : le satellite dédié à l Internet EchoStar XVII pour

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Audioprothésiste / stage i-prépa intensif - 70 Chapitre 8 : Champ de gravitation - Satellites I. Loi de gravitation universelle : (

Plus en détail

Un accueil de qualité :

Un accueil de qualité : Un accueil de qualité : Mercredi 08 Juin 2011, dans l après-midi, notre classe de 3 ème de Découverte Professionnelle s est rendue sur le site de THALES ALENIA SPACE à CANNES LA BOCCA. Nous étions accompagnés

Plus en détail

Un lancement pour Intelsat et pour Optus

Un lancement pour Intelsat et pour Optus Un lancement pour Intelsat et pour Optus Pour son 4ème lancement de l année, Arianespace mettra en orbite deux satellites de télécommunications : INTELSAT 11 pour l opérateur international Intelsat et

Plus en détail

VOITURE A REACTION. Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson)

VOITURE A REACTION. Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson) VOITURE A REACTION Kart à réaction réalisé par un bricoleur «fou» (Bruce Simpson) 1 Introduction BUT DE L ACTIVITE Fabriquer une voiture à réaction originale et sans danger Jouer avec et essayer plein

Plus en détail

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites

Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites I- Les trois lois de Kepler : Chapitre 9 : Applications des lois de Newton et Kepler à l'étude du mouvement des planètes et des satellites Les lois de Kepler s'applique aussi bien pour une planète en mouvement

Plus en détail

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h)

1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Problèmes IPhO 2012 1 NOM : PRENOM : LYCEE : 1 Problème 1 : L avion solaire autonome (durée 1h) Nous souhaitons dans ce problème aborder quelques aspects de la conception d un avion solaire autonome. Les

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Assemblée générale Distr. limitée 30 octobre 2012 Français Original: anglais et russe Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Sous-Comité scientifique

Plus en détail

À TOI DE JOUER! VIVRE EN FRANCE L EXPLORATION DE L ESPACE. 1. Observez ces documents et cochez la bonne réponse.

À TOI DE JOUER! VIVRE EN FRANCE L EXPLORATION DE L ESPACE. 1. Observez ces documents et cochez la bonne réponse. A B C 1. Observez ces documents et cochez la bonne réponse. 1. Quel est l argument de tous ces documents? 4. Helios est un film L espace traditionnel La Terre en relief Les avions en noir et blanc 2. Dans

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile?

LA PUISSANCE DES MOTEURS. Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? LA PUISSANCE DES MOTEURS Avez-vous déjà feuilleté le catalogue d un grand constructeur automobile? Chaque modèle y est décliné en plusieurs versions, les différences portant essentiellement sur la puissance

Plus en détail

Parcours Astronomie. Cher Terrien, bienvenue à la Cité des sciences et de l industrie! Voici tes missions :

Parcours Astronomie. Cher Terrien, bienvenue à la Cité des sciences et de l industrie! Voici tes missions : Parcours Astronomie Dossier pédagogique pour les enseignants Cher Terrien, bienvenue à la Cité des sciences et de l industrie! Voici tes missions : Explore les expositions «Objectifs Terre» et «le Grand

Plus en détail

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation

3 - Description et orbite d'un satellite d'observation Introduction à la télédétection 3 - Description et orbite d'un satellite d'observation OLIVIER DE JOINVILLE Table des matières I - Description d'un satellite d'observation 5 A. Schéma d'un satellite...5

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

Test : principe fondamental de la dynamique et aspect énergétique

Test : principe fondamental de la dynamique et aspect énergétique Durée : 45 minutes Objectifs Test : principe fondamental de la dynamique et aspect énergétique Projection de forces. Calcul de durée d'accélération / décélération ou d'accélération / décélération ou de

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Un lancement pour des clients prestigieux

Un lancement pour des clients prestigieux Un lancement pour des clients prestigieux Pour son premier lancement de l année, Arianespace mettra en orbite deux satellites de t é l é c o m m u n i c a t i o n s : HOT BIRD T M 10 pour l opérateur européen

Plus en détail

LES LANCEURS SPATIAUX

LES LANCEURS SPATIAUX Texte de la 266 e conférence de l'université de tous les savoirs donnée le 22 septembre 2000. LES LANCEURS SPATIAUX par Hubert CURIEN La conquête de l Espace par l Homme est, sans conteste, l un des plus

Plus en détail

Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance

Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance Cours jour 2 Economie du satellite: Conception de Satellite, Fabrication de Satellite, Lancement, Assurance, Performance en orbite, Stations de surveillance Acquisition de satellite, Bail, Joint-Ventures,

Plus en détail

Directives pour l évaluation des participations d astrophilatélie

Directives pour l évaluation des participations d astrophilatélie FEDERATION INTERNATIONALE DE PHILATELIE SECTION FOR ASTROPHILATELY Directives pour l évaluation des participations d astrophilatélie Article 1 : Exposition en compétition Principe fondamental (réf. GREV

Plus en détail

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort

Chapitre 5. Le ressort. F ext. F ressort Chapitre 5 Le ressort Le ressort est un élément fondamental de plusieurs mécanismes. Il existe plusieurs types de ressorts (à boudin, à lame, spiral etc.) Que l on comprime ou étire un ressort, tel que

Plus en détail

La gravitation universelle

La gravitation universelle La gravitation universelle Pourquoi les planètes du système solaire restent-elles en orbite autour du Soleil? 1) Qu'est-ce que la gravitation universelle? activité : Attraction universelle La cohésion

Plus en détail

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES

ÉNERGIE : DÉFINITIONS ET PRINCIPES DÉFINITION DE L ÉNERGIE FORMES D ÉNERGIE LES GRANDS PRINCIPES DE L ÉNERGIE DÉCLINAISONS DE L ÉNERGIE RENDEMENT ET EFFICACITÉ DÉFINITION DE L ÉNERGIE L énergie (du grec : force en action) est ce qui permet

Plus en détail

RÈGLEMENT SPÉCIFIQUE ET DIRECTIVES POUR L ÉVALUATION EN ASTROPHILATÉLIE AUX EXPOSITIONS PATRONNÉES PAR LA FFAP

RÈGLEMENT SPÉCIFIQUE ET DIRECTIVES POUR L ÉVALUATION EN ASTROPHILATÉLIE AUX EXPOSITIONS PATRONNÉES PAR LA FFAP FÉDÉRATION FRANÇAISE DES ASSOCIATIONS PHILATÉLIQUES RÈGLEMENT SPÉCIFIQUE ET DIRECTIVES POUR L ÉVALUATION EN ASTROPHILATÉLIE AUX EXPOSITIONS PATRONNÉES PAR LA FFAP Préambule Le présent texte est issu de

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Notions physiques Niveau 2

Notions physiques Niveau 2 14 novembre 2011 Contenu 1. Les pressions Les différentes pressions 2. La loi de Mariotte (Autonomie en air) 2.1. Principes 2.2. Applications à la plongée 3. Le théorème d Archimède (Flottabilité) 3.1.

Plus en détail

KOUROU. Juillet 2013 ARIANE 5. Données relatives au Vol VA214 ALPHASAT INSAT-3D

KOUROU. Juillet 2013 ARIANE 5. Données relatives au Vol VA214 ALPHASAT INSAT-3D KOUROU Juillet 2013 ARIANE 5 Données relatives au Vol VA214 ALPHASAT INSAT-3D Vol 214 Ariane 5 Satellites : ALPHASAT INSAT 3D Sommaire 1. Introduction... 3 2. Le Lanceur L569... 4 3. La mission VA214...

Plus en détail

Règlement du concours Rocketry Challenge 2016

Règlement du concours Rocketry Challenge 2016 Règlement du concours Rocketry Challenge 2016 Traduction : BESSON Sylvain. Traduction basée sur la version américaine «TARC 2016 Event Rules» Adaptation : SERIN Pierre, FRANCILLETTE Elodie. Diffusion :

Plus en détail

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique Rémy BOUET- DRA/PHDS/EDIS remy.bouet@ineris.fr //--12-05-2009 1 La modélisation : Les principes Modélisation en trois étapes : Caractériser

Plus en détail

Note technique. Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe

Note technique. Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe Note technique Consommation électrique d'un poêle à granulés à émission directe Version / Date Version 1.0 du 06/02/2012 Auteur David Chénier 2012, Amoès SAS. Toute utilisation, reproduction intégrale

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Cours IV Mise en orbite

Cours IV Mise en orbite Introduction au vol spatial Cours IV Mise en orbite If you don t know where you re going, you ll probably end up somewhere else. Yogi Berra, NY Yankees catcher v1.2.8 by-sa Olivier Cleynen Introduction

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction

Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Activité 1 : Rayonnements et absorption par l'atmosphère - Correction Objectifs : Extraire et exploiter des informations sur l'absorption des rayonnements par l'atmosphère terrestre. Connaitre des sources

Plus en détail

DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION

DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION Documentation technique DOCUMENT RESSOURCE SONDES PRESENTATION SEP du LPo N-J Cugnot 93 Neuilly/Marne LE CALCULATEUR Il est placé dans le boîtier à calculateurs, sur le passage de roue avant droit. Les

Plus en détail

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL

M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL M6 MOMENT CINÉTIQUE D UN POINT MATÉRIEL OBJECTIFS Jusqu à présent, nous avons rencontré deux méthodes pour obtenir l équation du mouvement d un point matériel : - l utilisation du P.F.D. - et celle du

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Science et technologie : Le truc de Newton

Science et technologie : Le truc de Newton Science et technologie : Le truc de Newton Une caractéristique fondamentale de la science c est le lien étroit qui l unit à la technologie. La science cherche les règles du monde matériel et la technologie

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu

Extinction. Choisissez votre système d extinction. Qu'est-ce qu'un système d extinction? Les principes du feu Extinction Choisissez votre système d extinction Qu'est-ce qu'un système d extinction? Dans un système de protection incendie, il ne suffit pas de détecter et de mettre en sécurité. Il est souvent nécessaire

Plus en détail

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES

CIRCUITS DE PUISSANCE PNEUMATIQUES V ACTIONNEURS PNEUMATIQUES : 51 Généralités : Ils peuvent soulever, pousser, tirer, serrer, tourner, bloquer, percuter, abloquer, etc. Leur classification tient compte de la nature du fluide (pneumatique

Plus en détail

Activité 34 Du bateau à la fusée

Activité 34 Du bateau à la fusée Activité 34 Du bateau à la fusée Chronologie de la conquête spatiale 1957 4 octobre : premier satellite artificiel Spoutnik lancé par l'union Soviétique. 3 novembre : Spoutnik 2 (URSS) emporte dans l'espace

Plus en détail

Le nouveau programme en quelques mots :

Le nouveau programme en quelques mots : Le nouveau programme en quelques mots : Généralités Le programme est constituéde trois thèmes qui doivent tous être traités. L ordre de traitement des trois thèmes est libre, tout en respectant une introduction

Plus en détail

SCIENCES TECHNOLOGIES

SCIENCES TECHNOLOGIES R essources MICHEL WAUTELET SCIENCES TECHNOLOGIES et SOCIÉTÉ Questions et réponses pour illustrer les cours de sciences De Boeck Introduction générale 5 Sciences, technologies, société 1. Quels sont les

Plus en détail

LE MARCHE DE L ESPACE AUJOURD HUI...

LE MARCHE DE L ESPACE AUJOURD HUI... Sommaire CHAPITRE 1 LE MARCHE DE L ESPACE AUJOURD HUI... 5 1.1 QUELQUES CHIFFRES... 5 1.2 LA CONQUETE N EST PLUS LE SEUL MOTEUR DE L ACCES A L ESPACE... 5 1.3 QUI SE PARTAGE LE MARCHE DU SPATIAL?... 7

Plus en détail

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant

Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant Dimensionnement d une roue autonome pour une implantation sur un fauteuil roulant I Présentation I.1 La roue autonome Ez-Wheel SAS est une entreprise française de technologie innovante fondée en 2009.

Plus en détail

LES COLLISIONS FRONTALES ENTRE VÉHICULES

LES COLLISIONS FRONTALES ENTRE VÉHICULES LES COLLISIONS FRONTALES ENTRE VÉHICULES Quel est le rôle de la masse dans un choc frontal entre deux véhicules? Quel est le rôle de la vitesse? Quelle est la force délivrée par chacun des deux véhicules?

Plus en détail

B = A = B = A = B = A = B = A = Recopier sur la copie chaque expression numérique et la réponse exacte. Réponse A Réponse B Réponse C Solution

B = A = B = A = B = A = B = A = Recopier sur la copie chaque expression numérique et la réponse exacte. Réponse A Réponse B Réponse C Solution Q.C.M. Recopier sur la copie chaque expression numérique et la réponse exacte. Réponse A Réponse B Réponse C Solution Exercice 1 On considère les trois nombres A, B et C : 2 x (60 5 x 4 ²) (8 15) Calculer

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

ARIANESPACE VOL 126. PREMIER LANCEMENT DE L ANNEE 15 ème lancement pour PanAmSat

ARIANESPACE VOL 126. PREMIER LANCEMENT DE L ANNEE 15 ème lancement pour PanAmSat ARIANESPACE VOL 126 PREMIER LANCEMENT DE L ANNEE 15 ème lancement pour PanAmSat ARIANESPACE Vol 126 mettra en orbite de transfert géostationnaire le satellite de communications GALAXY XR, pour le premier

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I

L École nationale des pompiers du Québec. Dans le cadre de son programme de formation Pompier I L École nationale des pompiers du Québec Dans le cadre de son programme de formation Pompier I QUATRIÈME ÉDITION MANUEL DE LUTTE CONTRE L INCENDIE EXPOSÉ DU PROGRAMME D ÉTUDES POMPIER 1 SUJET 4 Énergie

Plus en détail

DOSSIER TECHNIQUE R-GO SPA. Production et assemblage 100 % Française. 3 Rue Pierre Mendès France 61200 ARGENTAN

DOSSIER TECHNIQUE R-GO SPA. Production et assemblage 100 % Française. 3 Rue Pierre Mendès France 61200 ARGENTAN DOSSIER TECHNIQUE R-GO SPA R-GO SPA Production et assemblage 100 % Française 1 Implantation technique Il faut retenir que la partie technique a un encombrement total de 250 cm par 90 cm au minimum, et

Plus en détail

Le second nuage : questions autour de la lumière

Le second nuage : questions autour de la lumière Le second nuage : questions autour de la lumière Quelle vitesse? infinie ou pas? cf débats autour de la réfraction (Newton : la lumière va + vite dans l eau) mesures astronomiques (Rœmer, Bradley) : grande

Plus en détail

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction

de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction de l Université Laval Orientations et exigences générales et techniques de construction Guide de conception de projets GC-3.2.4 Fabrication et distribution de l'air comprimé et de l'eau réfrigérée (11/2007)

Plus en détail

Equipement d un forage d eau potable

Equipement d un forage d eau potable Equipement d un d eau potable Mise en situation La Société des Sources de Soultzmatt est une Société d Economie Mixte (SEM) dont l activité est l extraction et l embouteillage d eau de source en vue de

Plus en détail

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S»

Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» Les Énergies Capter et Stocker le Carbone «C.C.S» La lutte contre le changement climatique Initiative concertée au niveau mondial Pour limiter à 2 à 3 C l élévation moyenne de la température, il faudrait

Plus en détail

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 LANCER EN ROTATION lancer d anneaux FONDAMENTAUX Tenir l engin en pronation (paume vers le bas) Lancer avec tout le corps Les lancers en rotation

Plus en détail

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant:

Physique: 1 er Bachelier en Medecine. 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h. Partie 1: /56. Partie 2 : /20. Nom: N ō carte d étudiant: Nom: Prénom: A N ō carte d étudiant: Physique: 1 er Bachelier en Medecine 1er juin 2012. Duree de l'examen: 3 h Avant de commencer a repondre aux questions, identiez-vous en haut de cette 1ere page, et

Plus en détail

Eco marathon. Quizz. Entourer les bonnes réponses Plusieurs réponses sont possibles par question

Eco marathon. Quizz. Entourer les bonnes réponses Plusieurs réponses sont possibles par question Eco marathon Conception et réalisation d'un véhicule basse consommation Collège de Rhuys 22 rue Adrien Régent 56 370 SARZEAU Contact : nicolas.levasseur@ac-rennes.fr Quizz Entourer les bonnes réponses

Plus en détail

SPACE CONNECTION #37. DOSSIER La propulsion exotique. Décembre 2001

SPACE CONNECTION #37. DOSSIER La propulsion exotique. Décembre 2001 #37 Décembre 2001 SPACE CONNECTION DOSSIER La propulsion exotique 0 2 Space Connection # 37 Décembre 2001 Sommaire 03 06 08 10 12 15 16 20 22 24 Dossier : La propulsion exotique Poussée et impulsion spécifique

Plus en détail

Rayonnements dans l univers

Rayonnements dans l univers Terminale S Rayonnements dans l univers Notions et contenu Rayonnements dans l Univers Absorption de rayonnements par l atmosphère terrestre. Etude de documents Compétences exigibles Extraire et exploiter

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

Collecteur de distribution de fluide

Collecteur de distribution de fluide Collecteur de distribution de fluide Guide des applications Un sous-système prêt-à-monter Des sous-systèmes prêts-à-monter, disponibles en quelques semaines et non en quelques mois. Une conception testée

Plus en détail

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur LEPLOMB Romain Année universitaire 2004-2005 LE ROI Gautier VERNIER Marine Groupe Sup B, C, D Professeur accompagnateur : M. Guerrier T.I.P.E Optimisation d un moteur 1 1. Présentation du fonctionnement

Plus en détail

association adilca www.adilca.com LE COUPLE MOTEUR

association adilca www.adilca.com LE COUPLE MOTEUR LE COUPLE MOTEUR Quelles sont les caractéristiques essentielles d un véhicule à moteur? Les services marketing le savent, c est la puissance et la vitesse maximale qui, au premier abord, focalisent l attention

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Qu est ce qu un gaz comprimé?

Qu est ce qu un gaz comprimé? Qu est ce qu un gaz comprimé? Il existe plusieurs produits à base de gaz ou de mélanges de gaz sous pression conservés dans des bouteilles 1. La plupart de ces gaz sont classés dans la catégorie des «gaz

Plus en détail

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert

DISQUE DUR. Figure 1 Disque dur ouvert DISQUE DUR Le sujet est composé de 8 pages et d une feuille format A3 de dessins de détails, la réponse à toutes les questions sera rédigée sur les feuilles de réponses jointes au sujet. Toutes les questions

Plus en détail

III Capteurs et actuateurs

III Capteurs et actuateurs III Capteurs et actuateurs Tous les systèmes électroniques ont en commun qu ils fonctionnent selon le principe ETS (Entrée, Traitement, Sortie) du traitement de l information. ENTRÉE TRAITEMENT SORTIE

Plus en détail

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Principe et fonctionnement des bombes atomiques Principe et fonctionnement des bombes atomiques Ouvrage collectif Aurélien Croc Fabien Salicis Loïc Bleibel http ://www.groupe-apc.fr.fm/sciences/bombe_atomique/ Avril 2001 Table des matières Introduction

Plus en détail

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage

Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Domosol : Système solaire combiné (SSC) de production d eau chaude et chauffage Tc Le système solaire combiné (SSC) Domosol de ESE est basé sur le Dynasol 3X-C. Le Dynasol 3X-C est l interface entre les

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Le drone de cartographie professionnelle

Le drone de cartographie professionnelle Le drone de cartographie professionnelle 4 raisons de choisir l'ebee 01. Réalisez plus de cartes, d'une plus grande précision L'eBee peut couvrir jusqu'à 12 km² au cours d'un seul vol. Quand il survole

Plus en détail

Energie solaire www.euroclima.fr

Energie solaire www.euroclima.fr Chaudières françaises fabriquées en Alsace depuis 1973 Energie solaire www.euroclima.fr E U R O C L i M A Un système complet La clé de l efficience solaire réside dans l association et l optimisation des

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton

Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Dalle Activ Kerkstoel Activation du noyau de béton Basé sur l expérience, piloté par l innovation L activation du noyau de béton : un système bien conçu, économe et durable. Construire selon ce principe,

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

ÉCONOMIES D ÉNERGIE, ÉNERGIES RENOUVELABLES ET PRATIQUES ÉCOLOGIQUES

ÉCONOMIES D ÉNERGIE, ÉNERGIES RENOUVELABLES ET PRATIQUES ÉCOLOGIQUES ÉCONOMIES D ÉNERGIE, ÉNERGIES RENOUVELABLES ET PRATIQUES ÉCOLOGIQUES Comment réduire ma facture énergétique et en même temps mon impact sur l environnement. Sommaire 1 COMBIEN CONSOMMONS NOUS CHACUN?...2

Plus en détail

CREATING POWER SOLUTIONS. 2L41C 3L41C 3L43C 4L41C 4L42C 4L43C. Moteurs Diesel Hatz. www.hatz-diesel.com

CREATING POWER SOLUTIONS. 2L41C 3L41C 3L43C 4L41C 4L42C 4L43C. Moteurs Diesel Hatz. www.hatz-diesel.com CREATING POWER SOLUTIONS. 2L41C 3L41C 3L43C 4L41C 4L42C 4L43C Moteurs Diesel Hatz FR www.hatz-diesel.com Recyclage des gaz d'échappement (EGR) Pour satisfaire aux prescriptions relatives aux gaz d échappement

Plus en détail

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE)

FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) FORMATION DES PERSONNES-RESSOURCES EN SCIENCE ET TECHNOLOGIE LE CYCLE DU JOUR ET DE LA NUIT (CYCLE DIURNE) Pierre Chastenay astronome Planétarium de Montréal Source : nia.ecsu.edu/onr/ocean/teampages/rs/daynight.jpg

Plus en détail