X où X est le symbole chimique de l élément en question.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "X où X est le symbole chimique de l élément en question."

Transcription

1 Chapitre 1 1. Structure de la matière 1.1. Le noyau atomique Que sont les isotopes? Un atome est constitué d un noyau et d un cortège électronique, le noyau électronique étant lui-même composé de nucléons (protons et neutrons). Un élément chimique est défini par un nombre de protons Z (Z=Numéro Atomique, il varie de 1(H) à 92 (U) dans les éléments naturels). Un noyau qui a un nombre donné de protons et de neutrons est un nucléide. Il est caractérisé par le nombre de masse A, A=N+Z correspond au nombre total de nucléons dans le noyau (protons + neutrons). N représente le nombre de neutrons présents dans le noyau. Pour identifier un nucléide, on utilise la notation suivante : A z X où X est le symbole chimique de l élément en question. Les noyaux d atomes de différents éléments peuvent avoir le même nombre de nucléons A. On les appelle des nucléides isobares. exemple : isobares 210 atome protons Z neutrons N électrons élément thallium 210 Tl Pb Bi Po plomb bismut polonium Les noyaux d atomes de différents éléments peuvent avoir le même nombre de neutrons N. On les appelle des nucléides isotones

2 exemple : isotones 20 atome protons Z neutrons N électrons élément chlor 37 Cl Ar Ca argon calcium Les nucléides isotopes d un élément donné sont des atomes dont les noyaux ont le même nombre de protons (Z), mais des nombres différents de neutrons (N et bien entendu des nombre de masses A également différents). Puisque les propriétés chimiques d un élément sont déterminées par le nombre de ses électrons, les isotopes sont chimiquement identiques, bien que leurs noyaux aient des masses différentes. exemple : isotopes de l uranium atome protons Z neutrons N électrons abondance ,0056% U U U ,718% ,276% 15 Nombre de neutrons N Nombre de protons Z Ca K Ar Cl S P Si Al Mg Na Ne F O Ca37 Ca38 Ca39 Ca40 Ca41 Ca42 Ca43 Ca44 Ca45 Ca46 K35 K36 K37 K38 K39 K40 K41 K42 K43 K44 K45 Ar33 Ar34 Ar35 Ar36 Ar37 Ar38 Ar39 Ar40 Ar41 Ar42 Ar43 Ar44 Cl33 Cl34 Cl35 Cl36 Cl37 Cl38 Cl39 Cl40 Cl41 Cl42 Cl43 S31 S32 S33 S34 S35 S36 S37 S38 S39 S40 P30 P31 P32 P33 P34 P35 P36 P37 P38 P39 Si29 Si30 Si31 Si32 Si33 Si34 Si35 Si36 Isobare 40 Al28 Al29 Al30 Al31 Al32 Al33 Al34 Mg27 Mg28 Mg29 Mg30 Mg31 Mg32 Isobare 36 Na26 Na27 Na28 Na29 Na30 Na31 Na32 Na33 Isotope Na Ne25 Ne26 Ne27 Isotope Ne F24 F25 O23 O24 Isotone 18 Isotone 22 Qu est ce que la géochimie isotopique? C est une branche de la géochimie qui s intéresse plus particulièrement à l abondance et à la répartition des différents isotopes constitutifs d un élément

3 La géochimie isotopique utilise les comportements physiques naturels de ces isotopes pour comprendre les mécanismes géologiques. Dans quelles conditions utilise-t-on la géochimie isotopique? Les isotopes radiogéniques sont utilisés en géochronologie. Les isotopes stables peuvent être utilisés comme géothermomètres. De nombreux isotopes (stables et radiogéniques) sont utilisés comme traceurs La masse atomique Les masses des atomes sont presque des multiples entiers de la masse de l atome d hydrogène. En effet, la masse de l électron est très petite par rapport à celle du proton et la masse du neutron est pratiquement égale à celle du proton. Le nombre de masse A est donc pratiquement égal à la masse d un atome exprimé sous forme d un multiple de la masse du proton. Les masses atomiques s expriment en fonction de l unité de masse atomique (u ou uma). Par définition, la masse de l atome neutre de l isotope C 12 6 C du carbone est égale exactement à 12 u. On convient aussi de définir que 12g de l isotope d Avogadro). On trouve alors: 12 6 contient N A=6, atomes (où N A est le nombre 1 u = 1, kg 1 kg = 6, u Les masses du proton, du neutron et de l électron sont : mp = 1, kg = 1, u mn = 1, kg = 1, u me = 9, kg = 0, u Les masses atomiques qui apparaissent dans le tableau périodique sont les moyennes pondérées selon les divers isotopes de chaque élément. Par exemple le chlore a deux isotopes de masses approximatives 35u (75,4%) et 37u (24,6%). La masse atomique indiquée est donc 35 (0,754) + 37 (0,246) = 35,5u. Le nombre de masse A d un isotope est numériquement égal à sa masse atomique exprimée en unités de masse atomique et arrondie à la valeur entière la plus proche L énergie de liaison L existence d un noyau stable signifie que les nucléons sont dans un état lié. Puisque les protons dans un noyau sont soumis à une forte répulsion électrique, il doit exister une attraction encore plus forte qui les maintient ensemble et assure la cohésion du noyau. La force nucléaire est une interaction à courte portée alors que - 3 -

4 l interaction électromagnétique est une interaction à longue portée. La force nucléaire est la même pour tous les nucléons, quelle que soit leur charge. L énergie de liaison E l d un noyau est l énergie nécessaire pour séparer complètement les nucléons. L origine de l énergie de liaison peut s expliquer à partir de la relation masse-énergie (Einstein) : Δ E= Δmc² (c= ms -1 ) où m est la différence entre la masse totale des nucléons pris séparément (M T ) et la masse du noyau stable (M C ). La masse d un noyau stable étant inférieure à la somme des masses de ses nucléons, l énergie libérée lors de la formation d un noyau stable est égale au produit de cette différence de masses par c 2. Pour séparer les nucléons, il faut fournir une quantité au moins équivalente d énergie. A L énergie de liaison d un nuclide Z X s exprime par : El = ( MT MC).c² avec : M T =Zm p +Nm n M C = Zm p +Nm n A+0.014A 2/ (A/Z-Z)²/A Z²/A 1/3 +δ Si A est impair, δ=0; si N et Z sont pairs, δ=-0.036/a 3/4 ; si N et Z sont impairs, d=0.036/a 3/4. Les termes 3 et 4 décrivent l interaction gravitaire d un nucléon avec ses proches voisins seulement, le terme 5 décrit la forte stabilité des noyaux pour lesquels Z =N, le terme 6 corrige la répulsion électrostatique des protons, et d prend en compte le degré de parité des configurations. Si δ = 0, cette équation prend la forme d une parabole az 2 + bz + C. Si δ est différent de 0, elle combine deux paraboles. La figure 1 ci-dessus montre les deux cas de figure, l un pour l isobare impaire 117, l autre pour l isobare paire 142. Lorsque Mc est minimum, le défaut de masse est maximum et donc la quantité de masse mise en commun sous forme d énergie de liaison est maximale. Isobare Isobare 142 Ho Cs Dy Mc Tb Pd Xe Xe Cs Ag I Ba La Cd Te Pr Pm Ce In Sb Sn Nd Sm Z Z Une parabole pour l isobare impaire 117 et deux paraboles pour l isobare paire 142, Sn et Nd représentent respectivement pour les famille d isobares 117 et 142 les forme les plus stables

5 En physique nucléaire, l unité pour l énergie, le Joule, est mal adaptée parce qu elle est tout simplement trop grande et peu pratique. Des énergies de liaison ordinaires sont de l ordre de J. Voilà pourquoi on introduit l électron-volt : 1eV=1, J C est l énergie qu acquiert un électron lorsqu on l accélère à l aide d une différence de potentiel de 1V. On se sert très souvent du méga-électron-volt : 1MeV=1, J D après l équation E=mc² on peut écrire que 1u de masse renferme la quantité E d énergie : E=mc² =1u c² =1, kg (2, m/s)²=1, J E=931, ev=931,49432 MeV Ainsi : 1u= 931,49432MeV c² Energie de liaison par nucléon E l /A Enérgie de liaison/nucleon en MeV L énergie de liaison moyenne par nucléon (binding energy per nucleon) pour les noyaux stables est présentée sur la figure suivante. Cette énergie indique à quel point un nucléon est lié au noyau. La courbe atteint un maximum d environ 8,75 MeV au voisinage de 56 Fe puis décroît progressivement jusqu à 7,6 MeV pour 238 U. On peut aussi constater qu au dessus de A=30, l énergie de liaison par nucléon reste à peu près constante. Attention, «le modèle de la goutte» ne peut s appliquer aux très petits noyaux (leur masse mesurée a été introduite dans la figure jusqu à la masse 7) car l analogie repose sur l hypothèse qu un assez grand nombre de nucléons est présent dans le noyau. De même, la notion de liaison nucléaire n a aucun sens pour l hydrogène dont le noyau ne comporte qu un proton!! O 4 He 12 C Fusion 56 Fe Fission 238 U Energie de liaison par nucléon en MeV vs. Nombre de masse A (protons + neutrons). L'énergie de liaison par nucléon représente l'énergie à dépenser en moyenne pour arracher un nucléon d'un noyau. C'est un étalon de la stabilité d'un noyau. Cette courbe de l'énergie de liaison en fonction du nombre de nucléons porte le nom du physicien anglais F.W.Aston, qui fut un des pionniers des mesures de masse des noyaux et obtint un prix Nobel en Un classique de la physique nucléaire, la courbe d'aston montre que pour les noyaux naturels il faut dépenser environ 8 MeV pour arracher un nucléon et que l'énergie de liaison passe par un maximum de Nombre de nucléons ou nombre de masse 8,8 millions d'électronvolts (MeV) pour le nickel-62 et diminue ensuite lentement pour atteindre 7,6 millions d'électronvolts pour l'uranium

6 1.4. Radioactivité Stabilité des noyaux Sur les quelques 3000 nucléides connus seuls 269 nucléides stables et 70 nucléides instables sont naturels (339 isotopes pour 84 éléments), les 70 nucléides instables sont dits radioactifs. Ces derniers ont des vies moyennes variables, allant du milliard d années (comme U ou U) jusqu au milliardième de seconde. Il est bien sûr impossible de dire qu un noyau est absolument stable : il suffit de dire qu aucune désintégration de ce noyau n a jamais été observée. Les noyaux stables sont répartis étroitement autour d une courbe dans le plan Z N, appelée courbe de stabilité, comme illustré sur la figure 3. On note que cette courbe tend vers la droite Z = N pour les petites valeurs de Z, mais s en écarte pour les Z plus élevés, et que le nombre de neutrons peut alors être jusqu à 50% plus élevé que le nombre de protons. Z=N Cette figure représente la courbe donnant N (nombre de neutrons) en fonction de Z (nombre de protons) pour les noyaux connus. Pour les nombres de masse allant environ jusqu à A=40, on voit que N Z pour les noyaux stables. Pour les valeurs plus grandes de Z, la force nucléaire (de faible portée) ne parvient pas à maintenir la cohésion du noyau face à la répulsion électrique des protons (de longue portée), à moins que le nombre de neutrons soit supérieur au nombre de protons. Pour le Bi (Z = 83, A = 209), l excédent de neutrons est N Z = 43. Il n existe pas de nuclide stable pour Z > 83. Les noyaux présentant un nombre pair de protons et un nombre pair de neutrons sont particulièrement stables. Les noyaux qui ne remplissent pas ces conditions de stabilité décroissent par radioactivité Désintégration des noyaux instables ou excités Les noyaux instables, c est à dire où les forces de déstabilisation excèdent les forces d attraction, se transmutent spontanément pour atteindre une configuration plus stable. Cette tendance à la transmutation est d autant plus grande qu ils sont éloignés du niveau de stabilité de référence. En d autres termes, plus un noyau est éloigné de cet état de stabilité de référence, plus la probabilité de le voir se transmuter - 6 -

7 est grande. Cette transmutation s appelle la désintégration radioactive. La probabilité d observer une désintégration radioactive se décrit selon l équation suivante : (1) dp = λ P dt Où P est le nombre de noyaux pères présents, t le temps et λ la constante de désintégration. La quantité λp est nommée activité, l unité en est le Bq (désintégrations par seconde). L intégration de cette équation (1), après inversion de l échelle de temps (car P doit décroître quand le temps s écoule) donne : (2) (3) Ou : P t =P 0 e -λt P 0 =P t e λt Où P 0 est le nombre de noyaux présents à t=0. Exemple : à t = 0, on compte 200 isotopes pères bleus de P (c'est P 0 ) et 40 isotope rouges de F (F 0 ) : 0 T 2T 3T 4T 5T 6T 7T 8T A t=t, il ne reste plus que 100 isotopes bleus, 100 isotopes rouges (F radiogénique ) ont été produits (plus 40 rouges initiaux). A t=2t, il ne reste plus que 50 bleu pour 150 rouge (plus 40 rouges initiaux), A t=3t, il ne reste plus que 25 bleu pour 175 rouge (plus 40 rouges initiaux), etc Vous remarquerez que l'on est parti d'un système à 240 isotopes et qu'il y en a toujours 240 dans le système : on dit que le système est clos. La décroissance radioactive suit donc une loi exponentielle. Ainsi, le nombre d isotopes pères P diminue en fonction du temps tandis que le nombre d isotopes fils F produit augmente

8 On peut alors dessiner les courbes ci-dessous, avec le nombre d isotopes P qui diminue en fonction du temps (points bleus) tandis que le nombre d isotopes fils F produit augmente au cours du temps ( points rouges) : Nombre d atomes P=F Eléments fils F Eléments pères P 40 F T 2T 3T 4T 5T 6T 7T 8T Temps: T représente une demi-vie Pour une certaine valeur de t, on va avoir P t = P 0 /2, c est à dire qu il ne reste que la moitié des noyaux initialement présents. Cette valeur de t s appelle la période radioactive ou demie-vie et est égale à : P 0 /2=P 0 e -λt Soit: t 1/2 = ln(2)/λ. Le nombre d isotopes pères P 0 à t=0 n est pas connu, un certain nombre de ces atomes se sont transformés en éléments fils F. Dans un système clos, on peut considérer que le nombre d atomes pères à un temps t (P) est égal au nombre d atomes pères initiaux (P0) moins le nombre d atomes fils radiogéniques produits au cours du temps t, soit : P=P 0 - F Ou : P 0 =P+F En remplaçant P 0 par P+F dans l équation précédente (3), on obtient : P+F=Pe λt (4) Soit: F=P(e λt -1) Comme dans l exemple précédent (isotopes bleus et rouges ) la quantité d éléments fils F peut être différent de 0 à t=0, ce nombre d isotopes fils présents à t=0 est nommée F

9 F mesuré =F 0 +F radiogénique Soit à un temps t, l équation précédente devient : (5) F=F 0 +P(e λt -1) Cette équation (5) est l équation fondamentale que nous utiliserons en géochronologie. Elle permet d obtenir l âge d une roche (ou d un minéral) selon l équation (6) (6) t=1/λ ln (1 +((F-F 0 )/P)) Les différents types d instabilité et de radioactivité Radioactivité α Elle concerne les atomes pour lesquels le nombre de nucléons est important (en jaune sur la figure 3): La force nucléaire forte (de cohésion) est insuffisante pour maintenir la cohésion du noyau. Il y a émission d'une particule α (noyau d'helium). Comme l atome d hélium est particulièrement stable, ce n est pas surprenant que ce groupe de particules puisse exister au sein même du nucléide parent. Le nucléide fils qui est ainsi créé est originellement dans un état excité, il se stabilise alors par radioactivité γ. α Exemple : A Z Père 4 2 He+ A Z 4 Fils+γ Po 4He+ 206Pb+γ Bien qu'elle soit émise avec une vitesse de l'ordre de 104km/s il est facile d'arrêter une particule α (avec une feuille de papier par exemple) Radioactivité β - Elle concerne les atomes ayant trop de neutrons (en bleu sur la figure 3). Le nucléide éjecte une particule β - (un électron énergétique). Un neutron se brise pour former un proton une particule β - et un antineutrino. La particule β - et l antineutrino sont éjectés du noyau, le proton reste au sein du noyau du nucléide

10 Père 0 1 e+ + A A Z Z 1 Fils+γ Exemple: P 0e+ 32S +γ 1 16 Le nombre de masse du nucléide père est égal à celui du nucléide fils. 0 1e est un électron énergétique Radioactivité β + Elle concerne les atomes ayant trop de protons (en orange sur la figure 3). Le nucléide éjecte une particule β + (un positon énergétique). Un proton se brise pour former un neutron une particule β + et un neutrino. La particule β + et le neutrino sont éjectés du noyau, le neutron reste au sein du noyau du nucléide. Exemple: Père 0 + e+ A Z Fils+γ A Z P 0e+ 30Si+γ e est un positon. C'est de l'antimatière. Bien que les particules β - et β + soient émises à grande vitesse (environ 105 km/s) il est facile de les arrêter avec une plaque métallique de quelques mm d'épaisseur Capture électronique L atome instable (qui a trop de protons ou pas assez de neutrons, en orange sur la figure 3) se stabilise en capturant un électron de l orbitale la plus interne et en le combinant avec un proton pour en faire un neutron. La masse atomique est inchangé, mais le numéro atomique décroît au lieu de croître (comparable à la radioactivité β + ). Peu courante (par comparaison à la radioactivité β), elle concerne surtout les isotopes lourds (utilisés pour certaines méthodes radio-chronologiques)

11 Radioactivité γ Lors d'une transmutation nucléaire il y a conservation de l'énergie. Si l'énergie cinétique des particules éjectées est insuffisante il y a émission d'énergie sous forme d'une onde électromagnétique de très faible longueur d'onde (photon γ). E= h. ν Energie du photon γ: avec : h est la constante de Planck (h = Joules*seconde) ν fréquence de l'onde γ en Hertz. Il est très difficile de se protéger des rayons γ à cause de leur grand pouvoir de pénétration Fission nucléaire Un autre type de désintégration concerne ce que l on nomme la fission spontanée. Un atome se brise en deux moitiés (pas nécessairement équivalentes). Par exemple, 238U peut se casser en un atome d'étain 133Sn et un atome de molybdène 103Mo. Dans la nature, c'est une forme très rare de désintégration radioactive Mécanisme d'émission L'émission de particules α, β -, β + et γ est spontanée. Il est impossible de s'opposer à cette émission. Elle obéit à des lois statistiques. Est-ce que la désintégration nucléaire est un phénomène constant? -Qu en est-il de la valeur de λ? Est-elle réellement constante? Oui, il semble bien que λ soit une constante, et les et approches expérimentales supportent les bases théoriques de sa constance. -Le taux de désintégration ne peut pas changer au cours des millions ou des milliards d années, est-ce correcte? Il existe deux raisons pour lesquelles nous pensons que cette hypothèse est correcte : 1) Le noyau d un atomes (la partie qui va se désintégrer) est extrêmement petite et est entourée par (et isolé par) un nuage d électrons (le nuage électronique). Les réactions chimiques impliquent uniquement la partie la plus externe de ce nuage électronique et

12 non le noyau lui-même. C est pourquoi, «la compressibilité» d un atome est contrôlée par les électrons et non par le noyau. 2) Les énergies impliquées dans les réactions nucléaires sont 10 6 fois (1 million) plus grandes que celles d une réaction chimique et 10 4 to 10 5 fois plus grandes que les énergies de liaisons des électrons avec le noyau. Les forces chimiques, qui lient les atomes entre eux en molécules sont de l ordre d un électron volt (ev), alors que les forces requises pour déplacer un électron sont de l ordre de 10 à 100 ev. Par opposition, les forces qui mentionnent les nucléons entre eux sont de l ordre de 10 6 ev. Seuls une réaction nucléaire et un accélérateur de particules ont assez d énergie pour casser le noyau d atome. Peu de temps après la découverte de la radioactivité, il y a eu un effort pour tester l idée que la désintégration était un phénomène constant. Rutherford a placé un échantillon «d émanation» de radium ( 230 Rn, radon) dans un réceptacle très résistant et étanche (steel-encased cordite bomb) qu il a porté à des températures de plus de C et à des pressions plus grandes que 1000 atmosphères, il n a observé aucun changement du taux de désintégration. En 1913, Marie Currie a place du radium dans de l hydrogène liquide (~20 degrés au-dessus du zéro absolu), le taux de désintégration trouvé était aux erreurs près (0.05%) équivalent à celui d un échantillon étudié à température ambiante. La gravité environnante a été changée en plaçant des échantillons au sommet des montagnes, dans les mines les plus profondes ou dans des centrifugeuses. Des modifications importante du champ magnétique (plus de fois plus grand que celui du champ magnétique terrestre). Et aucun changement n a été observé En théorie, il devrait être possible de changer le taux de radioactivité β- en dépouillant l atome de tous ses électrons. Ce qui ne s est jamais produit dans la nature. Le plus grand changement prévu est sur l'ordre de 0.01%. Pour une radioactivité α, les effets sont plus petits. Le plus grand écart théorique est de l'ordre de à % pour respectivement le 226Ra et le 147Sm. En conclusion, il n'y a aucune force normale connue qui devrait changer les taux de désintégration de manière mesurable

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C C4 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 30 C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les nucléons:

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

8/10/10. Les réactions nucléaires

8/10/10. Les réactions nucléaires Les réactions nucléaires En 1900, à Montréal, Rutherford observa un effet curieux, lors de mesures de l'intensité du rayonnement d'une source de thorium [...]. L'intensité n'était pas la même selon que

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires Transformations nucléaires Stabilité et instabilité des noyaux : Le noyau d un atome associé à un élément est représenté par le symbole A : nombre de masse = nombre de nucléons (protons + neutrons) Z :

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Physique Chapitre 4 Masse, énergie, et transformations nucléaires DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION Date :. Le 28 juin 2005, le site de Cadarache (dans les bouches du Rhône)

Plus en détail

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires Nassiba Tabti A.E.S.S. Physique (A.E.S.S. Physique) 5 mai 2010 1 / 47 Plan de l exposé 1 La Radioactivité Découverte de la radioactivité

Plus en détail

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC SVOIR Lycée français La Pérouse TS CH P6 L énergie nucléaire Exos BC - Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. - Définir et calculer l'énergie de liaison par nucléon. - Savoir

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

NOYAU, MASSE ET ENERGIE

NOYAU, MASSE ET ENERGIE NOYAU, MASSE ET ENERGIE I - Composition et cohésion du noyau atomique Le noyau atomique est composé de nucléons (protons+neutrons). Le proton a une charge positive comparativement au neutron qui n'a pas

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010

PHY113 : Cours de Radioactivité 2009-2010 Cours de Radioactivité Le but de ce cours est de permettre aux étudiants qui seront amenés à utiliser des sources radioactives d acquérir les bases de la radioactivité. Aussi bien au niveau du vocabulaire

Plus en détail

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème - 2014/2015 Energie Nucléaire Principes, Applications & Enjeux 6 ème - 2014/2015 Quelques constats Le belge consomme 3 fois plus d énergie que le terrien moyen; (0,56% de la consommation mondiale pour 0,17% de la

Plus en détail

Historique. Les radiations nucléaires 1

Historique. Les radiations nucléaires 1 Les radiations nucléaires Dans notre vie de tous les jours, nous sommes continuellement bombardés de radiations de toutes sortes. Certaines sont naturelles et d autres, artificielles. Les premières proviennent

Plus en détail

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Stage : Développer les compétences de la 5ème à la Terminale Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale" Session 2014-2015 Documents produits pendant le stage, les 06 et 07 novembre 2014 à FLERS Adapté par Christian AYMA et Vanessa YEQUEL d après

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie?

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie? FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie? Type d'activité Activité avec démarche d investigation, étude documentaire (synthèse

Plus en détail

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission LA COLLECTION > 1 > L atome 2 > La radioactivité 3 > L homme et les rayonnements 4 > L énergie 6 > Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 > Le cycle du combustible nucléaire 8 > La microélectronique

Plus en détail

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES Questionnaire EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES SCP 4010-2 LE NUCLÉAIRE, DE L'ÉNERGIE DANS LA MATIÈRE /263 FORME C Version corrigée: Équipe sciences LeMoyne d'iberville, septembre 2006. QUESTION 1 (5 pts) 1. La

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov V. Les réactions r thermonucléaires 1. Principes a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov 2. Taux de réactions r thermonucléaires a. Les sections

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

Radioactivité et chimie nucléaire

Radioactivité et chimie nucléaire Radioactivité et chimie nucléaire ) Rappels sur la structure de l atome et du noyau D après le modèle lacunaire de Rutherford, l atome se subdivise en deux parties : - le noyau : minuscule grain de matière

Plus en détail

Panorama de l astronomie

Panorama de l astronomie Panorama de l astronomie 7. Les étoiles : évolution et constitution des éléments chimiques Karl-Ludwig Klein, Observatoire de Paris Gaël Cessateur & Gilles Theureau, Lab Phys. & Chimie de l Environnement

Plus en détail

Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES

Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES 2.1 Généralités 2.1.1 Loi de décroissance exponentielle Rutherford et Soddy (1902). Un atome excité retourne à son état fondamental en émettant un photon. Dans le domaine

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières Physique Générale SYSTEME DE PARTICULES DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) TRAN Minh Tâm Table des matières Applications de la loi de Newton pour la rotation 93 Le gyroscope........................ 93 L orbite

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

par Alain Bonnier, D.Sc.

par Alain Bonnier, D.Sc. par Alain Bonnier, D.Sc. 1. Avons-nous besoin d autres sources d énergie? 2. Qu est-ce que l énergie nucléaire? 3. La fusion nucléaire Des étoiles à la Terre... 4. Combien d énergie pourrait-on libérer

Plus en détail

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Principe et fonctionnement des bombes atomiques Principe et fonctionnement des bombes atomiques Ouvrage collectif Aurélien Croc Fabien Salicis Loïc Bleibel http ://www.groupe-apc.fr.fm/sciences/bombe_atomique/ Avril 2001 Table des matières Introduction

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août La vie des étoiles La vie des étoiles Mardi 7 août A l échelle d une ou plusieurs vies humaines, les étoiles, que l on retrouve toujours à la même place dans le ciel, au fil des saisons ; nous paraissent

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

La physique nucléaire

La physique nucléaire SPH3U ÉDITION 2010 Physique Guide pédagogique Le présent guide sert de complément à la série d émissions intitulée, produite par TFO, l Office de la télévision éducative de langue française de l Ontario.

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009 La matière L atome Les isotopes Le plasma Plan de l exposé Réactions nucléaires La fission La fusion Le Tokamak

Plus en détail

Stabilité et Réactivité Nucléaire

Stabilité et Réactivité Nucléaire Chapitre 1 Stabilité et Réactivité Nucléaire Les expériences, maintes fois répétées, montraient chaque fois que les déflexions subies par les particules chargées en interaction avec les noyaux ne correspondaient

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

Dossier «L énergie nucléaire»

Dossier «L énergie nucléaire» Dossier «L énergie nucléaire» (ce dossier est en ligne sur le site de La main à la pâte : http://www.inrp.fr/lamap/?page_id=16&action=2&element_id=374&domainsciencetype_id=7) Rédacteur David WILGENBUS

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS

EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS 5 Temps de préparation : 2 h 15 Temps de présentation devant le jury : 10 minutes Entretien avec

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

L'ÉNERGIE ET LA MATIÈRE PETITE EXPLORATION DU MONDE DE LA PHYSIQUE

L'ÉNERGIE ET LA MATIÈRE PETITE EXPLORATION DU MONDE DE LA PHYSIQUE Partie 1 De quoi c'est fait? De quoi sommes nous faits? Qu'est-ce que la matière qui compose les objets qui nous entourent? D'où vient l'énergie qui nous chauffe et nous éclaire, qui déplace les objets

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique Yves LEROYER Enjeu: réaliser physiquement -un système quantique à deux états 0 > ou 1 > -une porte à un qubitconduisant à l état générique α 0 > +

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos LA COLLECTION w 1 w L atome 2 w La radioactivité 3 w L homme et les rayonnements 4 w L énergie 5 w L énergie nucléaire : fusion et fission 6 w Le fonctionnement d un réacteur nucléaire 7 w Le cycle du

Plus en détail

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE Enseignement : 1 ère STL Mesures et instrumentation Thème : Instrumentation : Instruments de mesure, chaîne de mesure numérique Notions et contenus :

Plus en détail

c) Défaut de masse et énergie de liaison

c) Défaut de masse et énergie de liaison c) Défaut de masse et énergie de liaison Calculons la masse d un noyau de 2 manières : à partir de la masse des constituants (2 neutrons + 2 protons) à partir de la masse mesurée de l atome (cf «Tabelle

Plus en détail

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE

INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE INTRODUCTION À LA SPECTROSCOPIE Table des matières 1 Introduction : 2 2 Comment obtenir un spectre? : 2 2.1 Étaller la lumière :...................................... 2 2.2 Quelques montages possibles

Plus en détail

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo. Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

Les rayons X. Olivier Ernst

Les rayons X. Olivier Ernst Les rayons X Olivier Ernst Lille La physique pour les nuls 1 Une onde est caractérisée par : Sa fréquence F en Hertz (Hz) : nombre de cycle par seconde Sa longueur λ : distance entre 2 maximum Sa vitesse

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E

LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON - A L G A D E LA RADIOACTIVITE NATURELLE RENFORCEE CAS DE LA MESURE DU RADON Sylvain BERNHARD - Marion DESRAY - A L G A D E Membre de l UPRAD, Union Nationale des Professionnels du Radon LES EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Plus en détail

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE I) PRINCIPE Considérons l'énergie de liaison par nucléons pour différents noyaux (Fig. I.1). En examinant la figure I-1, nous constatons que deux types de réactions

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans (2020-2040) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an L uranium dans le monde 1 Demande et production d Uranium en Occident U naturel extrait / année 40.000 tonnes Consommation mondiale : 65.000 tonnes La différence est prise sur les stocks constitués dans

Plus en détail

La mesure du temps en géologie. Jacques Deferne

La mesure du temps en géologie. Jacques Deferne Jacques Deferne!! Jacques Deferne, 7 mai 2014 Jacques Deferne La mesure du temps en géologie Premières idées sur l'âge de la Terre Ce sont les théologiens qui, les premiers, ont exprimé leurs convictions

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Physique nucléaire. 1 Introduction 1.1 LE PROBLEME DE L ENERGIE

Physique nucléaire. 1 Introduction 1.1 LE PROBLEME DE L ENERGIE 6G1 - Physique nucléaire - Page 1 de 36 Physique nucléaire Les prérequis pour la compréhension de ce chapitre sont : Travail, puissance, énergie mécanique, énergie thermique. Structure de la matière, température

Plus en détail

Chapitre 9 : fusion nucléaire dans les étoiles et fusion nucléaire contrôlée

Chapitre 9 : fusion nucléaire dans les étoiles et fusion nucléaire contrôlée Réactions de fusion nucléaire dans les étoiles Historique Chapitre 9 : fusion nucléaire dans les étoiles et fusion nucléaire contrôlée On comprit aussi dans les années 1930 que la production d énergie

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Où est passée l antimatière?

Où est passée l antimatière? Où est passée l antimatière? CNRS-IN2P3 et CEA-DSM-DAPNIA - T1 Lors du big-bang, à partir de l énergie disponible, il se crée autant de matière que d antimatière. Alors, où est passée l antimatière? Existe-t-il

Plus en détail

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie Conférence du 19 mai 2006 rue Jean Goujon, 19h certitudes et incertitudes sur la fusion nucléaire - rôle d ITER

Plus en détail

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France

ITER et la fusion. R. A. Pitts. ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France ITER et la fusion R. A. Pitts ITER Organization, Plasma Operation Directorate, Cadarache, France This report was prepared as an account of work by or for the ITER Organization. The Members of the Organization

Plus en détail

Les rayons cosmiques primaires chargés

Les rayons cosmiques primaires chargés Les rayons cosmiques primaires chargés Historique de leur découverte Spectre en énergie Composition: abondance Electrons/positons Muons Antiprotons Processus d accélération Expériences Ballons (BESS) Satellites

Plus en détail

RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL

RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL RADIATION ALERT NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS MONITOR 4, MONITOR 4EC, MONITOR 5 ET MC1K VEUILLEZ LIRE ATTENTIVEMENT L INTÉGRALITÉ DE CE MANUEL FABRIQUÉ AUX ÉTATS-UNIS NOTICE D EMPLOI POUR LES COMPTEURS

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon

Vie et mort des étoiles. Céline Reylé Observatoire de Besançon Vie et mort des étoiles Céline Reylé Observatoire de Besançon Qu est-ce qu une étoile? Sphère de gaz hydrogène (¾) hélium (¼) pèse sur le centre qui est alors chauffé E. Beaudoin Sphère de gaz hydrogène

Plus en détail

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso. Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage

Plus en détail